information de l`église universelle et du saint-siège

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information de l`église universelle et du saint-siège
INFORMATION D E L’ÉGLISE UNIVERSELLE ET DU SAINT-SIÈGE
Sélection Hebdomadaire Info CEPR N°238, du 25-29/04/2016
28/04/ 2016 (Zenit.org) : S’attendre aux «surprises» de l’Esprit Saint,
Homélie
«Le protagoniste de l‟Église, c‟est l‟Esprit Saint», déclare le pape François qui invite à accueillir
ses « surprises » avec « docilité » spirituelle, sans « résister ».
Le pape a présidé la messe de ce jeudi 28 avril, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au
Vatican.
Comme à l‟accoutumée, il a indiqué, à la manière de saint Ignace la « grâce à demander » : «
Demandons au Seigneur, la grâce de comprendre comment l‟Église avance, de comprendre
comment affronter, dès le premier moment, les surprises de l‟Esprit et, aussi, pour chacun de
nous, d‟avoir la grâce de la docilité à l‟Esprit, pour marcher sur le chemin que le Seigneur Jésus
veut pour chacun de nous et pour toute l‟Église. »
C‟est l‟Esprit Saint « qui depuis le premier moment, a donné aux apôtres la force de proclamer
l‟Évangile», a fait observer le pape, c‟est « l‟Esprit qui fait tout », c‟est « l‟Esprit qui fait avancer
l‟Église », même « avec ses problèmes», même dans les persécutions, et c‟est Lui « qui donne aux
croyants la force de rester » fidèles à leur foi.
Le pape a en effet commenté, dans son homélie, la première lecture, des Actes des apôtres sur
de « concile » de Jérusalem (Ac 15, 7-21). Il a souligné la double résistance que rencontre alors
l‟action de l‟Esprit, entre ceux qui croyaient que « Jésus était venu uniquement pour le peuple
élu » et ceux qui voulaient imposer la loi de Moïse aux convertis du paganisme.
Mais c‟est une troisième voie que l‟Esprit ouvre, par surprise : « L‟Esprit a mis les cœurs sur un
nouveau chemin, c‟étaient les surprises de l‟Esprit. Et les apôtres se sont retrouvés dans des
situations qu‟ils n‟auraient jamais crues, des situations nouvelles. Et comment faire face à ces
situations nouvelles? »
Le pape a cité les Actes: « En ces jours-là, une intense discussion avait surgi». Puis il a expliqué :
les apôtres, « d‟une part, avaient le pouvoir de l‟Esprit, le protagoniste, poussant à aller de
l‟avant, de l‟avant, de l‟avant (…), mais l‟Esprit les a conduits à certaines nouveautés, à
certaines choses qui n‟avaient jamais été faites, jamais : personne ne l‟avait imaginé. Que les
païens reçoivent l‟Esprit Saint, par exemple. »
A Jérusalem, les apôtres « ont fait une bonne chose », a expliqué le pape : « Toute la foule a
gardé le silence, puis on a écouté Barnabé et Paul exposer tous les signes et les prodiges que
Dieu avait accomplis grâce à eux parmi les nations. » Et de commenter : « Écouter, ils n‟avaient
pas peur d‟écouter (…). Quand on a peur d‟écouter, on n‟a pas l‟Esprit dans le cœur. Écouter:
„Que pensez-vous et pourquoi?‟ Écouter avec humilité. Et après avoir écouté, la décision a été
prise. »
Cette décision a ensuite été communiquée par une lettre dans laquelle les disciples disaient: «
L‟Esprit Saint et nous avons décidé … ». « Voilà, a fait remarquer le pape, le chemin de l‟Église :
devant les nouveautés – pas les nouveautés du monde, comme la mode vestimentaire -, les
nouveautés, les surprises de l‟Esprit, parce que l‟Esprit nous surprend toujours. »
Le pape a indiqué le mode d‟emploi de l‟Eglise, qui ressemble très fort à sa méthode de
réforme : « avec la réunion, l‟écoute, la discussion, la prière et la décision finale ».
« Quand l‟Esprit nous surprend par quelque chose qui semble nouveau, pensez à Vatican II, à la
résistance qu‟a rencontré le Concile Vatican II, et je dis cela parce que c‟est le plus proche de
nous », a expliqué le pape.
Le pape François a diagnostiqué les mêmes « résistances » aujourd‟hui : « elles continuent sous
une forme ou sous une autre, et l‟Esprit avance ». Il a aussi indiqué « le chemin de l‟Église »: « se
rassembler, se réunir, écouter, discuter, prier et décider ». Il a lâché le mot : c‟est cela « la
synodalité de l‟Église », qui manifeste « communion de l‟Église ». « Et qui fait la communion ?
C‟est l‟Esprit ! », a scandé le pape.
L‟Esprit « ne nous laisse pas seul », « il nous donne du courage, de la patience », « il nous assure
d‟être sur le chemin de Jésus, il nous aide à surmonter la résistance et à être forts dans le
martyre », a insisté le pape.
28/04/2016 (Radio Vatican): Les débats dans l'Église doivent se vivre
dans l'obéissance à l'Esprit Saint, Pape
François
Aujourd‟hui aussi dans l‟Église, comme hier, il y a des résistances aux surprises de l‟Esprit face
aux nouvelles situations, mais Il nous aide à les vaincre et à aller de l‟avant, sûrs, sur la voie de
Jésus : c‟est ce que le Pape a dit lors de la Messe matinale à la Maison Sainte-Marthe.
Des discussions chaudes dans l’Église, mais le protagoniste est l’Esprit Saint
En commentant le célèbre extrait des Actes des Apôtres sur le "Concile de Jérusalem", le Pape a
observé que «le protagoniste de l‟Église» est l’Esprit Saint. C’est Lui qui, «depuis le premier
moment, a donné la force aux apôtres de proclamer l‟Évangile», c’est «l‟Esprit qui fait tout,
l‟Esprit qui pousse l‟Église en avant», aussi «avec ses problèmes», aussi quand se découvre la
persécution», et «c‟est Lui qui donne la force aux croyants pour rester dans la foi», aussi dans les
moments «de résistance et d‟acharnement des docteurs de la loi» . Dans ce cas, il y a une double
résistance à l’action de l’Esprit : celle de ceux qui croient que «Jésus est venu seulement pour le
peuple élu», et ceux qui voulaient imposer la loi juive, y compris la circoncision, aux païens
convertis. Le Pape note qu’il y eut «une grande confusion sur tout cela».
«L‟Esprit mettait les cœurs sur une voie nouvelle : c‟était les surprises de l‟Esprit. Et les apôtres
se sont trouvés dans des situations qu‟ils n‟auraient jamais cru, des situations nouvelles. Et
comment gérer ces nouvelles situations ? Le passage d‟aujourd‟hui, commence ainsi : "En ces
jours-là, car une grande discussion s‟était levée", une discussion chaude, parce qu‟ils
discutaient sur ces questions. Eux, d‟une part, avaient la force de l‟Esprit, le protagoniste, qui
poussait à aller de l‟avant. Mais l‟Esprit les portait à certaines nouveautés, à certaines choses
qui n‟avaient jamais été faites. Jamais. Personne ne l‟avait imaginé. Que les païens puissent
recevoir l‟Esprit Saint, par exemple.»
Celui qui a peur d’écouter n’a pas l’Esprit dans le cœur
Les disciples «avaient la patate chaude dans les mains et ne savaient pas quoi faire» , a lancé le
Pape François. Ainsi, ils convoquaient une réunion à Jérusalem, à partir de laquelle chacun peut
raconter sa propre expérience, de comment l’Esprit Saint descend aussi sur les païens : «Et à la fin ils
se sont mis d‟accord. Mais avant, il y a une belle chose : "Toute l‟assemblée se tue, et ils
écoutèrent Barnabé et Paul, qui se référaient à ces grands signes et prodiges que Dieu avait
accompli parmi les nations, au milieu d‟eux." Écouter, ne pas avoir peur d‟écouter. Quand
quelqu‟un a peur d‟écouter, il n‟a pas l‟Esprit dans son cœur. Écouter : “Toi, qu‟est-ce que tu
penses, et pourquoi ?” Écouter avec humilité. Et après avoir écouter, ils ont décidé d‟envoyer
aux communautés grecques, c‟est-à-dire aux chrétiens qui sont venus du paganisme, d‟envoyer
certains disciples pour les tranquilliser et leur dire ; “c‟est bien, faites comme ça”.»
Nouveautés mondaines et nouveautés de l’Esprit
Les païens convertis ne sont pas obligés à la circoncision. C’est une décision communiquée à travers
une lettre dans laquelle «le protagoniste est l‟Esprit Saint». En effet, les disciples affirment :
«L‟Esprit Saint et nous avons décidé». Ceci, affirme le Pape, est la voie de l’Église «face aux
nouveautés, pas les nouveautés mondaines, comme le sont les modes des vêtements», mais «les
nouveautés, les surprises de l‟Esprit, parce que l‟Esprit nous surprend toujours. Et comment
l‟Église résoud cela ? Comment elle affronte ces problèmes, pour les résoudre ? Avec la
réunion, l‟écoute, la discussion, la prière et la décision finale.»
«Ceci est la voie de l‟Église jusqu‟à aujourd‟hui, a résumé le Pape. Et quand l‟Esprit nous
surprend avec quelque chose qui semble nouveau, ou que "on n‟a jamais fait comme ça", "on
doit faire comme ça", pensez à Vatican II, et je dis cela parce que c‟est le plus proche de nous.
Combien de résistances : "Mais non…" Aussi aujourd‟hui, des résistances qui continuent sous
une forme ou une autre, et l‟Esprit qui va de l‟avant. Et la voie de l‟Église est celle-ci : se réunir,
s‟unir ensemble, s‟écouter, discuter, prier et décider. Et ceci est ce que l‟on appelle la
synodalité de l‟Église, dans laquelle s‟exprime la communion de l‟Église. Et qui fait la
communion ? C‟est l‟Esprit ! Encore une fois le protagoniste. Que nous demande le Seigneur ?
La docilité à l‟Esprit. Que nous demande le Seigneur ? Ne pas avoir peur, quand nous voyons
que c‟est l‟Esprit qui nous appelle.»
L’Église depuis le début a affronté les surprises de l’Esprit
«L‟Esprit, a relevé le Pape, parfois nous arrête», comme il l’a fait avec saint Paul, pour nous faire
aller vers un autre endroit, «il ne nous laisse pas seuls», «il nous donne le courage, la patience, il
nous fait aller sur la voie de Jésus, il nous aide à vaincre les résistances et à être forts dans le
martyre». «Demandons au Seigneur, a-t-il conclu, la grâce de comprendre comment l‟Église va
de l‟avant, de comprendre comment depuis le premier moment elle a affronté les surprises de
l‟Esprit, et aussi, pour chacun de nous la grâce de comprendre comment avance l‟Église, de
comprendre comment, depuis le premier moment, elle a affronté les surprises de l‟Esprit, et
aussi, pour chacun de nous, la grâce de la docilité à l‟Esprit, pour aller sur la voir que le
Seigneur Jésus veut pour chacun de nous et pour toute l‟Église.»
27/04/16 (Zenit.org) : « Jésus enseigne à ne pas classifier les autres pour
voir qui est le prochain ou pas »
« Jésus nous enseigne à ne pas classifier les autres pour voir qui est le prochain et qui
ne l‟est pas », explique le pape François.
Le pape François a en effet consacré sa catéchèse de l‟audience générale du
mercredi à la parabole du Bon Samaritain, en présence de quelque 25 000 personnes,
place Saint-Pierre, ce 27 avril 2016.
Pour le pape, la question n‟est donc pas : « qui est mon prochain ? », mais : « comment
puis-je devenir le prochain de l‟autre ? »
« Jésus nous enseigne à ne pas classifier les autres pour voir qui est le prochain et qui
ne l‟est pas. On peut devenir le prochain de tous ceux que l‟on rencontre ; et on le
deviendra par la compassion que l‟on éprouve envers eux », a déclaré le pape.
Le pape a insisté une nouvelle fois sur le caractère « concret » de la miséricorde :
« Frères et sœurs, dans la parabole du Bon Samaritain Jésus nous montre que l‟amour
du prochain ne peut se limiter à une théorie abstraite, mais engage tout l‟être humain
dans le concret de la vie. »
Il a souligné la différence entre « culte » et « miséricorde » : « A l‟exemple du prêtre et du
lévite de la parabole, il ne suffit pas de pratiquer le culte pour exercer la miséricorde
envers le prochain. »
Il a indiqué le point central de la parabole de Jésus : « Le Samaritain, au contraire,
éprouve de la compassion envers celui qui souffre. »
Ainsi, lorsqu‟il exerce la compassion, l‟homme ressemble à Dieu : « La compassion est
une caractéristique essentielle de la miséricorde que Dieu exerce à travers nous. En
effet, celui qui est compatissant, par son agir, exerce la miséricorde même de Dieu. »
25/04/16(Zenit.org) : Si Jésus est là il y a du «réseau»: le pape et le
téléphone portable
« Si dans votre vie il n‟y a pas Jésus, c‟est comme s‟il n‟y avait pas de réseau ! », explique le
pape François.
Le pape François a en effet adressé un message vidéo aux jeunes de 13-16 ans réunis au Stade
olympique de Rome pour leur Jubilé, samedi soir, 23 avril 2016.....
Message du pape François
Chers jeunes gens et jeunes filles, bonsoir !
Vous êtes réunis pour un moment de fête et de joie. Je n‟ai pas réussi à venir et j‟en suis désolé.
J‟ai donc décidé de vous saluer par cette vidéo. Cela m‟aurait tellement plu de pouvoir venir
au Stade, mais je ne suis pas arrivé à le faire…
Je vous remercie d‟avoir accueilli l‟invitation à venir célébrer le Jubilé ici, à Rome. Ce matin,
vous avez transformé la place Saint-Pierre en un grand confessionnal et ensuite vous avez
franchi la Porte sainte. N‟oubliez pas que la Porte indique la rencontre avec le Christ, qu‟il nous
fait entrer dans l‟amour du Père et nous demande de devenir miséricordieux, comme Lui est
miséricordieux.
Ensuite, demain, nous célébrerons ensemble la Messe. C‟était juste qu‟il y ait aussi un espace
pour être ensemble avec joie et écouter quelques témoignages importants, qui peuvent vous
aider à croître dans la foi et dans la vie.
Je sais que vous avez une bannière où sont inscrites les œuvres de miséricorde corporelles :
apprenez par cœur ces œuvres, parce qu‟elles sont le style de la vie chrétienne. Comme vous
le savez, les œuvres de miséricorde sont des gestes simples, qui appartiennent à la vie de tous
les jours, permettant de reconnaître le visage de Jésus dans le visage de tant de personnes.
Même des jeunes ! Même des jeunes comme vous, qui ont faim, soif ; qui sont réfugiés ou
étrangers ou malades et ont besoin de notre aide, de notre amitié.
Être miséricordieux veut aussi dire être capable de pardon. Et ce n‟est pas facile ! Il peut arriver
parfois qu‟en famille, à l‟école, en paroisse, en salle de sport et dans des lieux de divertissement
quelqu‟un puisse nous faire du tort et que nous nous sentions offensés ; ou bien que dans un
moment de nervosité nous puissions nous-même offenser les autres. Ne restons pas pleins de
rancœur ou de désir de vengeance ! Cela ne sert à rien : c‟est un ver qui nous mange l‟âme et
ne nous permet pas d‟être heureux. Pardonnons ! Pardonnons et oublions le tort reçu, ainsi
nous pouvons comprendre l‟enseignement de Jésus et être de ses disciples et des témoins de la
miséricorde.
Chers jeunes, il m‟est souvent arrivé de devoir téléphoner à des amis, mais il arrive que je ne
réussisse pas à me mettre en contact parce qu‟il n‟y a pas de réseau. Je suis certain que cela
vous arrive à vous aussi, que le portable en certains endroits ne capte pas… Bien, rappelez-
vous que si dans votre vie il n‟y a pas Jésus, c‟est comme s‟il n‟y avait pas de réseau ! On ne
réussit pas à parler et on s‟enferme sur soi. Mettons-nous toujours là où l‟on capte ! La famille,
la paroisse, l‟école, afin que dans ce monde nous ayons toujours quelque chose de bien et de
vrai à dire.
Maintenant je vous salue tous, je vous souhaite de vivre ce moment avec joie et je vous attends
tous demain place Saint Pierre. Au revoir !
21/04/16 (Zenit.org) : «Amoris laetitia» présenté aux membres du corps
diplomatique
« L‟Église ne doit jamais hésiter à annoncer l‟idéal du mariage, mais les jeunes couples doivent
retrouver l‟attrait pour l‟Évangile de la famille et pour sa transmission », a déclaré Mgr
Vincenzo Paglia.
Le président du Conseil pontifical pour la famille a présenté avec Mgr Ivan Jurkovic,
observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à Genève, l‟exhortation postsynodale Amoris laetitia aux membres du corps diplomatique accrédité par le Saint-Siège et
aux dirigeants des organisations non gouvernementales internationales lors d‟un congrès
organisé au Vatican, annonce Radio Vatican
« Le document Amoris laetitia, a dit Mgr Paglia, est la synthèse d‟un parcours synodal qui invite
à une nouvelle conscience par rapport à la famille, mais également à une nouvelle image de
l‟Église qui, parce qu‟elle défend des idéaux élevés, doit pouvoir être proche de ces jeunes et
les aider dans leur cheminement. »
A ce congrès organisé par le forum des organisations catholiques ayant une représentation
diplomatique dans les organismes internationaux à Genève, Mgr Jurkovic a parlé de ce que
faisait l‟Église catholique pour défendre la famille naturelle, de plus en plus objet de révisions à
caractère idéologique dans les traités internationaux. Selon lui, grâce à l‟exhortation du pape,
l‟action de l‟Église acquiert un aspect dialogique et positif.
« Notre problème est un défi : ne parler qu‟à ceux qui nous écoutent ne suffit pas, a dit Mgr
Jurkovic. Il faut parler ouvertement. Certains ambassadeurs ont présenté leur point de vue, qui
peuvent être très différents, mais sur un ton respectueux. Tout le monde sait bien qu‟avec les
valeurs universelles on ne plaisante pas. Pour nous, ce sont de nouvelles bases pour un
dialogue comme c‟est le cas avec une ambassade, une mission diplomatique. Toutes sont
précieuses. »
Selon Mgr Jurkovic, le document sur la famille devient un outil de comparaison aussi pour les
grandes institutions internationales.
« Les organisations internationales ne sont pas des institutions autonomes ; elles représentent
les gouvernements, a-t-il souligné. Nous devons nous confronter non seulement par le
dialogue entre l‟Église et l‟État dans chaque pays, mais trouver un dialogue qui touche des
questions comme le mariage. » Il s‟agit, a précisé Mgr Jurkovic, de « promouvoir une ligne qui
apporte équilibre et clarté dans le conflit né de l‟introduction de ces nouvelles catégories
anthropologiques qui sont, en grande partie ou totalement, inacceptables pour l‟Église
catholique. Nous, en tant que structure diplomatique du Saint-Siège nous avons cet avantage
de proposer des idées aussi au nom de beaucoup d‟autres. Je pense que cela est très apprécié,
également par des États qui ne partagent pas entièrement notre position, mais qui sont proches
d‟un point de vue anthropologique ou traditionnel, „naturel‟, comme on dit ».

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