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Marchés Immobilier Initiatives Billet des gérants Institut
Marchés
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Initiatives
Billet des gérants
Institut Montaigne
Un autre Reg’Art
Le Douanier Rousseau
Le musée d’Orsay consacre du 22 mars au 17 juillet 2016 une
exposition au Douanier Rousseau. Sa peinture naïve y est mise
en perspective entre ses sources d’inspirations et les artistes
l’ayant intronisé comme père de la modernité.
Crédit Photos : La charmeuse de serpents : Musée d’Orsay
La jungle et la notoriété
Crédit Photos : Le tigre dans la tempête tropicale : National Gallery
L’art naïf
Henri Rousseau naît en 1844. Autodidacte, il peint de nombreux
paysages de jungle alors qu’il n’a jamais quitté la France. Il
puise son inspiration dans les illustrations de livres pour enfants
et les jardins botaniques.
Sa peinture enfantine, sans perspective mais très technique, est
boudée lors des salons artistiques et lui vaut de nombreuses
moqueries. Peignant hors des normes académiques, il se
distingue par ses couleurs très intenses.
Il est le précurseur de l’Art Naïf, courant figuratif qui se
caractérise par le « parfum d’innocence » qui s’en dégage.
Il sera une large source d’inspiration pour les surréalistes
comme Marcel Duchamp et sera admiré par les avant-gardistes
comme Matisse.
Le nom de Douanier lui vient de son ami l’écrivain Alfred Jarry
qu’il hébergea quelques temps – celui-ci imagina ce surnom car
Henri travaillait alors à l’octroi de Paris.
Gestion Privée d’AXA France – Mars 2016
Il expose pour la première fois au Salon des Indépendants en
1886. Lors de l’édition de 1891, il montre « Surpris ! », son
premier tableau de jungle représentant un tigre au milieu d’une
végétation luxuriante. L’exotisme est l’élément le plus récurrent
de sa création, en particulier la jungle. Sa flore est complétement
imaginaire et inventée ; on peut trouver des bananes pendant à
des arbres aux côtés de houx, de cactus, de lotus ou encore de
cocotier, le tout dans un nuancier de verts plein de vie.
Malgré la notoriété et la reconnaissance de nombreux artistes, il
ne parvient que difficilement à vivre de sa peinture et il meurt
sans le sou en 1910.
L’exposition
L’exposition au musée d’Orsay met en lumière une réflexion sur
les notions d’archaïsme, d’innocence et de naïf. En confrontant
les œuvres de l’artiste à ses sources d’inspiration plus
académiques ou à des artistes avant-gardistes, le musée
d’Orsay permet de comprendre la richesse des liens qui se
tissent autour du Douanier Rousseau, « creuset d’une voie
originale dans l’exploration de la modernité »
(Guy Cogeval, président des musées d’Orsay et de l’Orangerie).