Depuis

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Depuis
Sommaire
1 Mot du Parrain
2 Editorial
3 ESSEC et MBA
tZOOM sur l’ESSEC
tPrésentation du MBA de l’Essec
tPrésentation MBA 11
tMot des étudiants de la 11e promotion
4 Management
t-BGPSNBUJPOVOMFWJFSEFDPNQÏUFODF
pour l’entreprise
t-B(FTUJPOQSVEFOUJFMMF
une solution préventive à la crise des banques
t-FTIBCJUVEFTEFDPOTPNBUJPO
et les attentes des Camerounais
t-&UIJRVFEBOTMFTBòBJSFTFUFOFOUSFQSJTF
quelle utilité pour quelle pertinence ?
t&YBNFOEFTPCTUBDMFTJOUFSOFTËMFOUSFQSJTF
camerounaise pour la sécurisation
EFTJOGPSNBUJPOTöOBODJÒSFT
t-BHFTUJPOEVTUSFTTMFTDBVTFT
les conséquences et quelques astuces
Le Parrain
Recteur
Dir de l’Essec
Dir Adjoint
Coordonnateur
Les Etudiants
Dr G. Etoundi
(Dr M. Ngaba)
(Pr. Ag Claude Bekolo)
(Dr J.H. Etoundi & Dr Fouda O.)
(Dr G.L.F. Djongoué)
(Dr P . Tonye)
Délégué Provincial MINESEC
5 Témoignages
Opérateur économique
t"ODJFO.#"EFM&44&$
Cadre Senior à Aes Sonel
t"ODJFO.#"EFM&44&$
t"ODJFO.#"EF-&44&$
t-FTÏUVEJBOUTEFDIBRVFöMJÒSFEFMBÒ1SPNPUJPOEF.#"EFM&44&$
6 Trombinoscope des Etudiants du MBA 11
Mot du Parrain
Editorial
C
ompte tenu de l’environnement
économique en pleine mutation,
l’entreprise publique ou privée, est
constamment confrontée à divers risques dans
le domaine de la gestion des hommes.
D
ans un monde de plus en plus complexe, les entreprises ont besoin de repères pour
comprendre non seulement l’environnement dans lequel elles agissent mais aussi
trouver de nouvelles marges de croissance.
Aujourd’hui, le Cameroun doit s’y adapter s’il veut sortir de l’ornière du sous développement
et migrer vers le progrès économique et social : la voie royale est celle de la responsabilité,
du travail et de la maîtrise des outils. Il est donc question pour les cadres de se former et de
se perfectionner, afin de rester arrimés au monde moderne.
Cette problématique intéresse les écoles de management à l’instar de l’ESSEC de Douala.
Dans cet univers qui évolue rapidement et où le temps est un facteur déterminant, l’ESSEC
a choisi de développer des programmes de management dont l’objectif est d’accompagner
les futurs dirigeants dans leur prise de décision, ce qui constitue le caractère essentiel d’un
dirigeant d’entreprise…
11 (onze) est le rang de la promotion néoformée de cadres MBA de l’ESSEC baptisée ‘’Charles
METOUCK’’, alors que Commence une nouvelle décennie de managers qui seront reversés
dans cette dynamique effrénée de mondialisation et de globalisation.
J’ai favorablement accueilli et encouragé l’idée de parrainer cette promotion dont la mission
principale consistera à ‘’renforcer la notoriété internationale du MBA ESSEC pour la décennie
nouvelle par la mise en place d’un continuum entre les diplômés MBA ESSEC et les aspirants
d’une part, et par la création d’un contact direct entre les entreprises, les grandes écoles de
management et les diplômés MBA de l’ESSEC d’autre part.
C’est une nouvelle dynamique qui se crée à travers cette génération de diplômés.
Charles Metouck
Directeur Général de la SONARA
4
Il existe de nombreuses écoles qui forment
en management ou gestion de l’entreprise, et
de nombreux séminaires de recyclage ou de
perfectionnement ou les managers peuvent
approfondir ce sujet.
Forte de ses 30 ans d’expérience, l’ESSEC a marqué le secteur économique camerounais
et probablement international en y injectant 10 promotions de cadres Managers en
Administration des affaires. La civilisation humaine ayant pour principale caractéristique
l’accumulation et la transmission continue, la 11è promotion vient reprendre le flambeau
qu’elle enrichira à sa manière.
Leader de l’enseignement des sciences économiques et de gestion au Cameroun,
l’ESSEC de Douala, par cette 11ème promotion de managers a encadré des profils
diversifiés qui, ensemble, pourraient répondre à plus d’une question relative à des
problématiques émises par les entreprises publiques et privées.
L’enthousiasme avec lequel nos étudiants cadres ont accueilli la nouvelle de leur
réussite dénote de la qualité des enseignements qu’ils ont reçus. Les programmes ont
été moulés en fonction : des nouvelles techniques et de nouveaux profils recherchés
dans les entreprises, de l’adéquate formation emploi dans le sens de la spécialisation
professionnelle, suivant les exigences des entreprises en terme de compétences
distinctives. La formation MBA prend également en compte l’actuel paysage des
affaires et les nouveaux défis qui s’annoncent dans l’environnement socio-économique
camerounais, africain et mondial.
Aujourd’hui l’ESSEC est présente dans le monde entier grâce à la participation de ses
anciens étudiants dans le monde professionnel. Nous comptons sur la 11ème promotion
dite « de la rénovation » pour perpétuer les couleurs vives de l’ESSEC de Douala.
Bruno Bekolo EBE
Recteur de l’Université de Douala
5
Zoom sur l’ESSEC
D
epuis sa création, en 1979, au sein
du Centre Universitaire de Douala
devenu Université de Douala en
1993, l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) s’est
engagé dans la formation initiale et permanente des cadres dirigeants gestionnaires
camerounais et africains. La recherche et la
réalisation d’activités d’Appui au développement du Cameroun et de l’Afrique, et la
diffusion de la culture managériale au sein
de la société camerounaise et africaine font
aussi partie de ses missions.
L’Essec constitue aujourd’hui un
pôle de références nationales et internationales dans la formation, ainsi que dans la
recherche en Management. L’Ecole connaît
actuellement d’importantes innovations
dans le domaine de la structuration des filières et des programmes de formation, à
6
travers l’arrimage au système pédagogique
LMD (Licence, Master, Doctorat).
Sur le plan de la coopération universitaire,
plusieurs conventions de partenariat sont
actuellement fonctionnelles avec différentes Institutions Nationales et Internationales : l’Institut Supérieur de Management
Public (ISMP) de Yaoundé (Cameroun) ; La
Faculté de Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université de Ngaoundéré
(Cameroun) ; l’Institut d’Administration des
Entreprises (IAE) de l’Université de Bordeaux
IV (France) ; La Faculté de Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université
Louis Pasteur de Strasbourg (France) ; le Laboratoire LARGO de l’Université d’Angers
(France) et HEC Montréal.
Sur le Plan de la coopération professionnelle, les conventions de partenariat sont
également fonctionnelles avec les milieux
socio professionnels et le secteur privé. Ces
conventions sont principalement axées
dans le domaine de l’organisation des stages en entreprises pour les étudiants, de la
réalisation des travaux de recherche en entreprise par les enseignants, de l’appui des
entreprises au développement des équipements de l’école. Cette collaboration a déjà
connu des actions concrètes avec par exemple : le Groupe Inter-patronal du Cameroun
(GICAM) ; la Société Nationale de Raffinage
(SONARA) ; la Société Internationale des Travaux Ferroviaires (SITRAFER), le Pari Mutuel
Urbain du Cameroun.
Toutes ces activités s’inscrivent dans une
vision managériale dominant qui vise à renforcer la position de l’ESSEC comme un pôle
de référence et un Centre d’excellence. Un
véritable laboratoire destiné à la formation
et au perfectionnement des dirigeants et
des gestionnaires dotés de fortes capacités
managériales leur permettant de s’inscrire
positivement et durablement dans la compétition économique internationale. Cette
vision stratégique guide les actions quotidiennes de l’ESSEC dans la formation et le
perfectionnement des ressources porteuses
de changement et d’innovation dans les en-
treprises et dans la société. Cette démarche
permet à l’ESSEC de suivre son cheminement parmi les meilleurs établissements
universitaires africains de formation et de
recherche en management.
Pour atteindre ses objectifs, l’ESSEC a développé des filières ciblées à savoir : la filière « Etudes Supérieures de Commerce »
(D.ES.C), le filière « Etudes Professionnelles
Approfondies » (D.E.P.A), la filière « Etudes
Professionnelles en Organisation et Mangement » (M.P.O.M), la filière « Etude en Administration des Affaires » (MBA) et la filière
Doctorale.
Pr Emmanuel Kamdem,
Directeur de l’Essec de Douala
7
Présentation du MBA de l’ESSEC
L
’Ecole Supérieur des Sciences
Economiques et Commerciales
(ESSEC) est la première école de
Gestion de la sous région par le volume de
sa formation scientifique et de la qualité
de sa formation. L’ESSEC a créé en 1997
une filière d’Etude en Administration des
Affaires à cycle unique débouchant sur un
diplôme professionnel de second cycle : le
Master In Business Administration (MBA).
La Formation a pour objectif de compléter
et d’enrichir la formation initiale du
candidat. Les principaux objectifs de la
formation sont :
- faire acquérir au candidat une large
formation dans les différentes disciplines du
Management
- Lui faire maîtriser les fonctions de
l’entreprise et renforcer ses connaissances
techniques acquises lors de sa formation
antérieure
- Lui faire valoriser son expérience pratique
acquise en milieu professionnel
- lui permettre d’assumer des responsabilités
d’encadrement supérieur
- lui permettre d’exercer efficacement les
fonctions d’Attaché de Direction
- Lui permettre d’améliorer ses pratiques
managériales
- lui permettre de développer des qualités
humaines compatibles avec l’Ethique de la
profession en management.
Le MBA de l’ESSEC de Douala a donc
pour vocation la formation des dirigeants
d’entreprises et des managers de demain.
Ce programme vise à développer la
8
capacité managériale, d’innovation,
d’entreprenariat en prônant l’ouverture
d’esprit ainsi que l’esprit d’équipe.
Au delà du contenu de ses programmes
et de la qualité de ses formateur, le MBA
se veut être un label prestigieux qu’il
incombe à chacun de ses détenteurs de
défendre et de promouvoir.
L’admission au MBA de l’ESSEC se fait
sur Etude de dossier pour les candidats
titulaires d’une licence ou tout diplôme
jugé équivalent, ayant une expérience
professionnelle d’au moins deux (ans).
La durée de la formation est de deux (2)
ans. Il est autorisé un seul redoublement
dans cette filière.
La 11 promotion MBA
de l’ESSEC
ème
L
a 11ème promotion MBA de
l’ESSEC aujourd’hui dénommée
promotion « Charles Metouck »
a été accueilli le 02 Novembre 2007
pour un cycle de MBA de deux (02)
ans.
Une
Soixantaine
d’étudiants
provenant
d’une
Quarantaine
d’entreprises différentes, présentant
des profils diversifiés de Docteurs,
d’Ingénieurs, de Masters, de
Diplômes d’Etudes Spécialisées, de
Maîtrise et de Licences.
Pr
Gilles Etoundi
Directeur Adjoint des Etudes
Ce pool de cadre d’entreprise a eu la
bonne volonté de se remettre à l’école
de la Gestion, de la comptabilité,
de l’économie, de la finance, de la
gestion des ressources humaines,
des statistiques et probabilités,
des systèmes d’information, de
la
recherche
opérationnelle,
du marketing,
International etc.
du
Commerce
Loin d’être un exercice facile
étant donné leurs contraintes
professionnelles,
ces
derniers
ont bravé toutes les étapes et les
épreuves grâce à leur sens du
travail, leur charisme et leur volonté
profonde d’acquérir de nouveaux
outils de management et d’analyse.
Ceci à travers des études de cas et
des travaux en groupes d’exposés.
Les échanges d’expérience entre
les étudiants, les étudiants et les
enseignants ont été la valeur ajoutée
la plus significative de ces deux
années de formation.
Simon Pascal Ekani
Chef Service de la Scolarité
9
Mot des Etudiants
D
es années pour nous débarrasser
de l’idée selon laquelle en
tant qu’adultes et travailleurs
professionnels à temps plein, nous ne
pouvions plus nous asseoir pour acquérir
la connaissance.
Des années de questionnement pour
enfin comprendre que nous avions seuls
la liberté et la responsabilité du choix, le
choix du MBA de l’ESSEC.
Deux années de dur labeur pour
dépoussiérer cette connaissance.
Deux années d’apprentissage ou de
rodage pour donner une cohérence à nos
pré-acquis professionnels.
Deux années au bout desquelles nous
admettons enfin que tout cela valait le
coup.
Voilà, une famille s’est créée : la famille
MBA 11ème promotion…
Nous avons célébré ensemble des
mariages, des naissances, de simples
réjouissances, des rencontres. Que de
moments de gaieté…
Toujours ensemble, nous avons assisté
des familles endeuillées.
Aussi avons nous été durement frappés
au courant de cette année 2009, par le
décès de notre camarade Mlle Giselda
Kalla Marc. C’est ici l’occasion d’avoir une
pensée pieuse pour le repos de son âme.
Raymond VATIER définissait la formation
comme étant un ensemble d’actions
capables de mettre les individus et les
groupes en état d’assurer avec compétence
leur fonction actuelle ou celles qui leur
seront confiées pour la bonne marche de
l’organisation.
D’autres ont lié leur définition aux activités
10
acquises lors de l’éducation de base et lors
de la formation professionnelle, en cours
d’emploi ou tout simplement en tant
qu’adulte.
La nécessité d’une formation, au regard de
ce que nous avons vécu durant ces deux
dernières années à l’ESSEC de Douala au
Cameroun, n’est plus à démontrer.
Au moment où nous nous préparons
à recevoir nos parchemins de fin
de formation, nous pouvons nous
permettre de confirmer que le Master
en Administration des Affaires (Master
of Business and Administration) est
un moyen de développement, il est
primordial pour l’amélioration de la qualité
et la quantité du travail, la réduction des
coûts de production, l’augmentation du
moral et la motivation de nous, employés,
et un passage obligé pour les futurs chefs
d’entreprises.
Le MBA nous permettra d’accéder à des
postes plus importants, de réaliser ainsi
notre plan de carrière et apporter une
forte contribution au développement de
la vie économique de notre pays, nous en
sommes convaincus.
Nous ne pouvons parler de cette formation
sans évoquer les défis à relever. Des efforts
restent encore à fournir par notre illustre
établissement, afin de permettre aux
promotions futures de bénéficier d’une
formation de haute facture.
C’est aussi l’occasion pour nous de
remercier ici tous les acteurs ayant pris
part de près ou de loin à cette aventure.
Nous pensons tout d’abord au Dieu Toutpuissant qui nous donne notre souffle de
vie et tous ces beaux jours devant nous.
Nos chaleureuses pensées vont à l’endroit
de:
Nos familles respectives pour tout leur
soutien et leur compréhension.
Nos encadreurs qui ont fait montre de
beaucoup de professionnalisme.
Nous citerons :
Pour la 1e année :
•
Pr. Claude Bekolo
•
Pr. Modi Koko Bebey
•
Dr. Gilles Etoundi
•
Dr. Maxime Bikoue
•
Dr. Maurice Fouda
•
Dr. Patrice Tonye
•
Dr. Evaristus Nune
•
Dr. Thomas Bebey
•
M. Jules Tchato Tchalon
•
M. Isidore Tchuenkamdom
Pour la 2e année :
•
Dr. Marianne Ngaba
•
Dr. Ndebi
•
Dr. Fansi Theodoret
•
M. Gervais Minko
•
M. Jules Ferry Bindia
En option :
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
(GRH)
•
Pr. Emmanuel Kamdem
•
Dr. Moumi de Bakondji
•
Dr. Raphael Nkakleu
GESTION MARKETING
•
Dr. Altante Biboum
•
Dr. Hubert Etoundi
•
M. Emmanuel Lima
•
M. Amang
GESTION FINANCIERE (FICO)
•
Dr. Guy la fleur Djongoue
•
Dr. Essomba
•
M. Edou Abessolo
GESTION DES OPERATIONS
ET DE LA PRODUCTION (GOP)
•
Dr. Mireille Foka
•
Dr. Maurice Fouda
•
Dr. Kamdeu
GESTION DU COMMERCE
INTERNATIONAL ET LOGISTIQUE (GCIL)
•
Dr. Benjamin Yamb
•
Dr. Gilles Ketchoua
•
M. Fochivé
Toutes ces heures nocturnes de travail
resteront gravées dans nos mémoires. Nous
en sommes infiniment reconnaissants.
Nos sincères remerciements au staff
administratif, spécialement au Responsable
de la scolarité M. Simon P. Ekani et au
Coordonnateur des MBA M. Bienvenu
Biyegue pour leur disponibilité.
Nous adresserons aussi tous nos
remerciements et encouragements à
nos entreprises qui nous soutiennent et
essaient de se frayer un chemin dans cet
environnement économique difficile, par ces
temps de mondialisation, de libéralisation,
de crise financière et économique. Fort
heureusement, quelques unes d’entre
elles ont compris que dans ce combat, la
formation continue reste et demeure un
atout majeur. L’entrepreneuriat sera notre
credo, pour que les fruits tiennent toute la
promesse des fleurs.
Une chose que nous devons retenir pour
conclure est que cette expérience du MBA
de l’ESSEC ne doit pas se raconter, elle doit
se vivre. « YES, WE DID! »
La 11ème Promotion MBA
de l’ESSEC de Douala
11
La formation, un levier
de compétence pour l’entreprise
L
es entreprises affichent les bonnes
performances lorsqu’elles possèdent
les compétences compatibles avec
leur stratégie. La formation s’avère être un
investissement en premier rang pour la
maîtrise des savoir-faire de l’entreprise et
pour une optimisation de son utilisation
à pleine capacité. 61% des entreprises
camerounaises affirment avoir crée un
service de formation afin de relever les
nombreux défis de l’évolution de leur
projet.
Une étude menée dans un échantillon de
132 entreprises montre que le recyclage
du personnel vers des objectifs de
compétitivité est le plus pratiqué dans
64% des entreprises. Ce recyclage conforte
la nécessité d’assurer une formation
continue dans 47% des cas. C’est dans
cette dynamique qui, sans nul doute
favorise les admissions en stage pour 42%
des entreprises de l’échantillon.
En admettant l’hypothèse selon laquelle
la formation permet de lutter contre
l’obsolescence et pratique, les dirigeants
de l’entreprise la considèrent comme
un moyen privilégié pour préserver la
compétence professionnelle. De fait, de
nombreuses entreprises prennent sur elles
l’initiative de développer et d’entretenir la
formation. 82% de dirigeants affirment
à cet égard que c’est la direction de leur
entreprise qui initie elle-même les plans
12
et programmes de formation, en laissant
toutefois dans 22% des cas, la possibilité
aux salariés de susciter eux-mêmes des
offres de formation.
formation les plus sollicités apparaissent
être ceux du domaine des sciences de
gestion. En l’occurrence, le marketing
dans 53%, suivi de l’informatique et le
management à 48% et 36% pour la finance.
Ces domaines semblent être les plus
fluctuants susceptibles d’être renouvelés.
D’où la nécessité d’une actualisation de la
formation.
Dr Gilles Etoundi
Essec, Université de Douala-Cameroun
[email protected]
(Article Extrait par Serge Pondy B. de la
« Revue Camerounaise de Management »)
Le Financement des formations semble
corroborer les tendances des plans. En fait,
pour 81% des entreprises, le financement
des formations est entièrement pris en
charge par elles. Dans 14%, seul un appui
financier de l’entreprise est concédé et
seulement 8% des salariés prennent euxmêmes en charge leur formation.
Les entreprises appliqueraient donc ainsi
une gestion administrative et financière et
consentiraient à valoriser les formations,
d’abord par le biais de la responsabilisation
dans 57% des entreprises, par des
promotions du personnel formé pour
38% des cas et des reclassements internes
dans 33% des entreprises.
L’analyse des besoins en formation ou des
types (domaines) de formations recensées
semble se justifier par deux faits majeurs :
il peut s’agir en prime d’une demande
émanant des responsables à partir des
constats et des disfonctionnements en
entreprise et des prévisions sur l’évolution
des emplois et des compétences. Ensuite,
le besoin en formation peut être le fait
du salarié à partir de la vision qu’il se fait
de son projet professionnel et de l’idée
sur ces compétences. Les domaines de
13
La Gestion prudentielle, une solution
préventive à la crise des banques
A
l’heure où nous vivons une grave
crise financière, caractérisée par
la chute des marchés et la faillite
de nombreuses banques, le problème
de la réglementation des institutions
financières est d’actualité. La politique de
stabilisation du secteur bancaire constitue,
de ce fait, un impératif macro-économique
dans la plus part des pays. Alors même
que sa mise en œuvre s’est fortement
complexifiée avec la libéralisation et la
globalisation financière.
Dans le domaine bancaire comme dans
l’assurance, la réglementation vise avant
tout à assurer le bon fonctionnement du
système et la stabilité des établissements
et la protection des déposants. Car,
dans un monde de banque libre, les
faillites bancaires sont très coûteuses
particulièrement pour les « financeurs »
de la banque tels que les déposants, les
actionnaires et les autres banques. Et dans
une moindre mesure
« les emprunteurs » qui
Les normes instituées par avaient déjà développé
la COBAC se rapportant à des liens très étroits
la
banque
la solvabilité, la liquidité avec
défaillante.
La
crise
financière
internationale,
provoquées
par
les
« subprimes », en mars
et au contrôle interne
2008, a vu voler en éclat
sont respectées par plus
Une faillite bancaire
l’ensemble du système
pourrait
s’étendre
financier
international. de 80% des entreprises.
aux autres banques
Ce qui explique la
en cas d’existence de
nécessité d’une politique
de stabilisation globalisante du système prêts interbancaires importants dans le
bancaire. Le renforcement et l’adaptation bilan. Ce qui mettrait en danger, de façon
des mécanismes de régulation financière similaire, la solvabilité des firmes non
pour prévenir ces risques deviennent financières (entreprises de production
une préoccupation critique. Il s’agit ici de de biens et services non financiers).
concilier une exigence d’efficacité que les Ces dernières seraient dans l’incapacité
forces du marché réclament (faire de la d’entrer en possession des fonds qu’elles
rentabilité financière le seul objectif de auraient prêtés à la banque. En outre, une
l’économie mondiale) et un impératif de faillite bancaire pourrait temporairement
sécurité passant par une réglementation perturber le système de paiement dans le
cas où les paiements gérés par la banque
minimale.
14
en faillite pourraient être reconsidéré et ne
pas être validés.
De ce qui précède, la justification officielle
de la réglementation bancaire sur la
solvabilité, notamment en ce qui concerne
la protection du public et la sécurité du
système de paiement apparaît à première
vue comme tout à fait raisonnable.
A cet effet, depuis la fin des opérations de
restructuration, les banques camerounaises
adoptent un comportement très prudent.
Les normes instituées par la COBAC se
rapportant à la solvabilité, la liquidité et au
contrôle interne sont respectées par plus de
80% des entreprises.
En matière de placement de ses actifs, le
banquier devrait tenir compte de quatre
objectifs essentiels : la liquidité, la sécurité,
le rendement et la fiscalité. L’idéal serait
d’obtenir de bons résultats pour chacun de
ces critères. De bons rendements avec un
maximum de sécurité et une disponibilité
permanente.
Ces objectifs sont concurrentiels et
contradictoires. En effet, une meilleure
protection du capital va à l’encontre du
rendement et un meilleur rendement exige,
par ailleurs, un compromis au niveau de la
durée du placement et de la sécurité. Vouloir
réaliser un meilleur rendement suppose une
prise de risque plus accrue.
Des études démontrent que le banquier
camerounais prend essentiellement en
considération les critères de sécurité et de
liquidité. Cette prudence se traduit par une
forte liquidité (d’un ratio de liquidité de
moins de 70% en 1991, elles ont atteint un
niveau de 146% en mars 2000, pour arriver
à 173% en décembre 2004. Cette dernière
statistique est au-delà du seuil réglementaire
de 100% édicté par la COBAC.
Cette prudence se traduit par ailleurs par
un faible niveau de crédit à l’économie qui
progresse juste de 4,5% de mars 2000 à
Décembre. L’ensemble des dépôts collectés
par l’ensemble du système s’est accru de
7,01% pour la même période. La plus part
des banques privilégient actuellement
les dépôts peu ou faiblement rémunérés,
obèrent les coûts de leurs services et se
déploient vers les activités de service.
Dr. Mariane Mbena Ngaba
Essec, Université de Douala-Cameroun
[email protected]
(Article Extrait par Serge Pondy B. de la
« Revue Camerounaise de Management »)
15
Les habitudes de consommation
et les attentes des camerounais
L
es principales variables susceptibles
d’influencer
le
comportement
du consommateur camerounais
se résument en : le sens de la famille,
l’hospitalité, l’entretraide, la solidarité,
l’affection, la modernité, la tradition,
le respect des règles, etc.). Sur la plan
marketing, ces variables sont l’apanage
des travaux portant sur les stratégies
des firmes à l’international et de leurs
choix commerciaux afin d’orienter les
indispensables adaptations. Déterminer la
stratégie marketing qui serait compatible
avec le contexte culturel africain semble
être une problématique générale.
Il ressort donc de certaines études que la
fréquence des courses des ménages, le
moment d’achat privilégié est déterminé
par les habitudes d’achats de ces derniers.
Les ménages font leurs emplettes en
moyenne une fois par semaine et de
préférence le weekend pour 78% des
cas. Ceci malgré les techniques de
ventes agressives et de marketing de
proximité aujourd’hui développé par les
entreprises.
16
Par ailleurs, le marchandage rentre dans
les pratiques habituelles des populations.
Ceci se vérifie même lorsque les prix
des produits sont affichés dans les
points de ventes, l’acheteur cherchant
systématiquement à renégocier. Un tel
comportement trouve son explication
dans la culture locale au regard de
l’appel à la solidarité, à l’entreaide en vue
d’acquérir un produit dans un contexte
économique et de renchérissement de la
vie. Cet échange commercial peut aussi
se justifier par la nécessité de faire un bon
achat. Pour cela l’acheteur aura besoin
d’un certain nombre d’informations aussi
bien avant que pendant l’achat.
Les informations que le consommateur
est supposé disposer sont relatives aux
facteurs objectifs d’achat (Prix, qualité des
produits, leur origine, achat etc.) et aux
éléments culturels susceptible de créer
des liens personnalisés ou affectifs avec
le vendeur. Il s’agit particulièrement de la
confiance qu’il inspire, de sa flexibilité ou
de l’aptitude à être « compréhensif », de la
chaleur qu’il dégage ou encore de l’aide
que l’on peut trouver en lui.
Ces
observations
confirment
la
coexistence de deux modèles : celui
qui semble commun caractérisé par les
aspects objectifs que l’on retrouve dans le
libre-service ou les techniques marketing
d’usage. Et un modèle à connotation
spécifique porté par le caractère social
de l’échange, en particulier l’importance
du recours au marchandage quand
le contexte le permet. Ce dernier qui
suppose, non seulement la recherche
d’un compromis dans la transaction, mais
aussi et surtout le déplacement de l’aire
sociologique dans le contexte commercial
pour en faire un autre lieu de partage.
Une telle logique confirme l’ancrage
culturel de la relation d’exchange qui ne
peut plus être perçue uniquement sur une
simple dimension économique. Elle est
d’une grande richesse que l’on ne peut
appréhender qu’en la restituant dans son
vrai contexte. C’est-à-dire à sa dimension
socioéconomique. Si cette tendance résiste
au temps, il est logique de s’interroger sur le
développement des techniques de ventes
impersonnelles du libre-service (self service)
ou de la vente par correspondance et de
comprendre pourquoi celles-ci n’ont pas
toujours pignon sur rue. En même temps, il
apparait la nécessité d’une socialisation du
marketing qui, pour être efficace, appelle
une logique relationnelle, un concubinage
entre le consommateur/Acheteur et le
vendeur indépendamment de la marque
achetée.
En ce qui concerne les marques achetées,
l’offre sur le marché camerounais est
très
diversifiée
et
essentiellement
concurrentielle. Elle révèle que les produits
achetés proviennent aussi bien des structures
ou organisation locales (Industries, PME et
PMI, secteur informel) que du reste du monde
(autres pays africains, pays industrialisés etc.)
à travers des entreprises multinationales
principalement. Cette situation fait
automatiquement
du
consommateur
camerounais un consommateur des
marques locales, des marques africaines et
des marques non africaines. Toutefois, le
snobisme, le modernisme, la perception du
« made in », l’existence de plusieurs classes
sociales etc. conduisent nécessairement
à des différences criardes sur le plan des
préférences des marques.
A ce sujet, les marques non africaines sont
d’abord préférées pour 45%, suivies des
marques africaines pour 25% et enfin des
marques locales pour 22%. Les préférences
ainsi révélées montrent à suffisance que
les marques africaines et davantage les
marques locales sont malheureusement
porteuses de beaucoup d’insuffisances.
Pr. Ag Claude Bekolo
Enset, Essec, Université de Douala-Cameroun
[email protected]
17
L’Ethique dans les affaires et en entreprise,
quelle utilité pour quelle pertinence ?
(Article Extrait par Serge Pondy B. de la
« Revue Camerounaise de Management »)
D
epuis plus d’une décade, les
questions éthiques dans les
affaires et en entreprise font
parties des plus grandes préoccupations
des entrepreneurs. De nos jours chaque
entreprise affiche l’éthique. Ce qui n’était
pas le cas il n’ y a pas longtemps. Cet
engouement n’est ni spontané, ni naïf,
même si dans le concret tous les choix
sont traversés par la question éthique.
Ces entreprises se positionnent tout
simplement dans une nouvelle logique
de management, qui elle-même, n’est pas
dépourvue d’un certain opportunisme.
L’implantation d’un code éthique n’est
pas le fait du hasard. La kyrielle de
scandales de ces dernières années a
particulièrement détérioré l’image des
entreprises. Les scandales financiers qui
ont entraîné la faillite d’Enron, « septième
entreprise américaine, fleuron de la
nouvelle économie, qui avait dissimulé
une dette de un à deux milliards de
dollars US, et avait gonflé facilement
la valeur de ces actions. De nombreux
autres scandales peuvent être évoqués :
Arthur Anderson, Xerox, Ahold, Tyco, etc.
Des patrons « empochent des millions
de dollars en vendant leurs actions avant
que l’entreprise ne sombre », le naufrage
d’Erika. Les entreprises qui réalisent les
18
bénéfices records et en même temps
délocalisent sans aucune justification
économique.
Les
comportements
prédateurs de certains dirigeants des
firmes multinationales, Les entreprises
qui financent les régimes totalitaires,
etc. Ces événements ont suscité une
sensibilité éthique des consommateurs
et des investisseurs qui exigent plus de
transparence.
Des groupes de pression font surface.
Les médias, les consommateurs, les
investisseurs, personnes ne veut plus
être complice des entorses causées par
les entreprises aux droits de la personne
(Travail des enfants, exploitation des
hommes, destruction de l’environnement,
etc.
La réprobation de certains actes des
entreprises, par les consommateurs,
conduit souvent ces derniers à user de leur
pouvoir de négociation et de dissuasion à
l’égard des entreprises concernées. En cas
de dérive, ces consommateurs n’hésitent
plus à ramener les dirigeants à l’ordre très
souvent avec la menace de la Boycott
de leurs produits. Un sondage de 2004
montre que 73% des consommateurs
européens « pensent qu’en changeant
leur comportement d’achat, ils peuvent
influencer la prise en compte des règles
éthiques dans les entreprises ».
Des entreprises comme Total, Michelin,
Nike, Shell, etc. ont été attaquées par
l’opinion publique, parfois boycottées
par les consommateurs. Ces entreprises
ont été obligées d’élaborer et de mettre
en œuvre une politique de gestion et de
développement éthiquement louable.
Les investisseurs aussi exigent de connaître
la situation qualitative et stratégique de
l’entreprise, avant d’engager leur argent ; et
de nombreuses organisations spécialisées
sont prêtes à leur fournir les renseignements
dont ils ont besoin, ainsi que les indices
permettant de noter ces entreprises sur la
base de leur qualité et de leur éthique. Les
entreprises éthiques, les plus stables et
durables peuvent donc désormais valoriser
leur force auprès des investisseurs potentiels
plus exigeants, et l’emporter face à des
entreprises moins « transparentes »
Les entreprises ont donc davantage à
gagner en appliquant les principes éthiques
dans les pratiques managériales qu’elles
développent. Aujourd’hui, les stakeholders
ainsi que les shareholders exigent à
l’entreprise des garanties sur l’engagement
éthique, certes, des entreprises, mais surtout
des dirigeants. Une entreprise qui se passe
aujourd’hui d’éthique est confrontée à des
situations susceptibles de porter atteinte à
sa visibilité auprès des consommateurs.
L’éthique s’inscrit dans une vision
managériale orientée vers la prise en
compte des aspirations sociales des salariés,
des consommateurs, des consommateurs
et des citoyens. La question n’est plus
l’importance de l’éthique dans les affaires et
pour l’entreprise, mais comment l’intégrer
dans leur gestion.
L’éthique est une nouvelle philosophie
pragmatique, qui donne un sens à la
vie des individus dans un système qui a
perdu ses repères, et permet de redonner
une cohérence moderne aux affaires, en
luttant contre l’individualisme. L’éthique
pourrait répondre aux questions des pays
qui décollent difficilement, et dont les
entreprises ne prospèrent pas à cause de la
corruption.
L’éthique doit donc se situer à tous les
niveaux de l’activité de l’entreprise et du
fonctionnement de la société. En amont
au niveau des approvisionnements et des
investissements. En aval, au niveau de la
distribution et de la consommation. En
interne, au niveau du personnel, des relations
et des conditions de travail. En externe
au niveau de l’Etat, du consommateur,
des fournisseurs, de la population et de
l’environnement. L’éthique engendre la
réduction des coûts de transaction par
la fidélisation des partenaires et par des
relations basées sur la confiance. L’éthique
peut donc contribuer à la croissance des
profits à long terme.
Dr J.H. Etoundi & Dr Fouda O.,
CEREFIGE, Université de Nancy-France
(Article Extrait par Serge Pondy B. de la
« Revue Camerounaise de Management »)
19
Examen des obstacles internes à l’entreprise
camerounaise pour la sécurisation
des informations financières
L
’évolution du contexte économique de sociétés d’’Etat et professionnels de la
mondial et la globalisation des comptabilité, pour cause de malversations
marchés, passant par l’ouverture financières.
des capitaux et le développement de
l’actionnariat des entreprises, ont fait Bien que la crise soit d’origine Etatsnaître chez les investisseurs une nouvelle unienne, la réponse est mondiale et
exigence : la sécurité financière. La l’Afrique subsaharienne ne saurait
sécurisation de l’information financière rester en marge. C’est ainsi qu’à l’échelle
est un processus qui consiste à rendre internationale, des mesures correctives ont
été déjà prises en vue de
l’information
rétablir la confiance des
pertinente,
fiable Ainsi l’information
et
facilement financière publiée doit épargnants et assurer le
compréhensible
par traduire la situation pré- maximum de sécurité de
tous les utilisateurs. cise de l’entité concernée leurs fonds investis sur
Il s’agit en principe
et notamment au niveau les marchés boursiers.
C’est le cas notamment
de conférer aux états
financiers
toutes de sa situation finan- de la création de la loi
les
caractéristiques cière, de sa performance Sarbane Oxley en 2002
nécessaires à assurer et de ses perspectives au Etats-Unis qui vise la
fiabilité de l’information
la
transparence, futures.
financière, et de la loi sur
la régularité et la
la sécurité financière en 2003 en France
sincérité.
qui appelle une définition plus large de la
Les multiples scandales financiers « gouvernance.
tristement célèbres » que nous avons
observés ces dernières années tant aux La problématique dans laquelle s’insère
Etats-Unis qu’en France, confirment non cet article consiste à élucider les facteurs
seulement ce besoin, mais aussi surtout qui peuvent influencer la qualité de
sa gravité et son urgence. Des situations l’information financière et d’envisager les
similaires ont été également vécues dans moyens visant à préserver l’image fidèle
les pays en voie de développement, et plus des comptes. La logique est de scruter
particulièrement au Cameroun avec les les caractéristiques de l’information
récentes arrestations de certains dirigeants financière, avant d’examiner les conditions
20
de sa fiabilité et les obstacles inhérents aux
entreprises dans le contexte camerounais.
les sociétés constituées en majorité des
nationaux.
Les informations financières à publier doivent
être pertinentes, fiables, comparables et
intelligibles (facilement compréhensible).
L’information financière est pertinente
lorsqu’elle permet aux utilisateurs d’évaluer
correctement les événements passés,
présents ou futurs. Ainsi l’information
financière publiée doit traduire la situation
précise de l’entité concernée et notamment
au niveau de sa situation financière, de
sa performance et de ses perspectives
futures. Les informations financières,
pour être fiables, doivent répondre non
seulement à certaines caractéristiques et à
certaines exigences de
la loi, mais être aussi
conformes aux normes
généralement admises
en matière d’audit et
de comptabilité.
De l’observation faite, nous avons pu
relever les déterminants majeurs de
cette mauvaise gestion au sein des
entreprises camerounaises. Il s’agit de
l’absence de satisfaction des partenaires
de l’entreprise (investisseurs, clients,
fournisseurs, personnel, créanciers…) ;
l’absence d’une organisation interne fiable
; la non disponibilité des informations
financières ; le népotisme et le tribalisme,
car les responsables ne sont pas nommés
sur la base de la compétence, mais des
facteurs subjectifs. Par ailleurs, on observe
aussi l’absence d’un contrôle effectif des
investisseurs sur la gestion
des dirigeants, car les
dirigeants usent de tous
les moyens pour distraire
les actionnaires.
La mauvaise gestion de
l’entreprise, un obstacle
à
la
sécurisation
financière
La bonne gestion de
l’entreprise consiste en
une gestion saine des
affaires de façon à atteindre les objectifs
fixés. Ceci par une utilisation optimale des
ressources disponibles. Dans la plupart des
entreprises auditées, on se rend compte
que les ressources de la société ne sont pas
toujours utilisées à de bonnes fins : C’est la
mauvaise gestion. Il s’agit d’une gestion qui
abuse des biens de l’entreprise. Ce mode de
gestion est fréquent dans les entreprises
publiques et para publiques ainsi que dans
L’incompétence
du
personnel de l’entreprise,
un obstacle à la sécurisation
financière
Malgré la prolifération
des grandes écoles d’où
l’on peut aujourd’hui
recruter sans difficulté du
personnel qualifié pour optimiser la gestion
de l’entreprise, les personnels en poste dans
la plupart de nos entreprises n’ont souvent
pas le profil de l’emploi. Ceci est dû soit
à une mauvaise politique de gestion des
ressources humaines, soit à la mauvaise
gouvernance d’entreprise. Dans de
nombreux cas, les dirigeants d’entreprises
préfèrent portés à des postes sensibles les
membres de la famille qui n’ont toujours pas
21
des compétences nécessaires ; car les choix
sont plus stratégiques qu’objectifs.
D’autres chefs d’entreprise résignent à
recruter les hauts cadres car ils ne sont
pas prêts à payer les salaires conséquents
et préfèrent les cadres moins qualifiés.
On a rencontré dans certaines entreprises
les responsables de la comptabilité dont
la formation de base n’a pas de lien avec
les disciplines comptables. De même
les chefs d’entreprise n’accordent pas
d’importance à la formation permanente
de leurs collaborateurs comptables. Dans
un environnement en pleine mutation
comme le notre, les comptables devraient
normalement suivre de façon régulière
les formations professionnelles pour
une meilleure efficacité. Mais très peu
d’entreprises pensent à engager des
charges à cet effet. En marge des mutations
et innovations, la fiabilité des informations
comptables produites dans ces conditions
est plutôt douteuse.
Le refus de communiquer les informations
financières, un obstacle à la sécurisation
financière
Une autre énorme difficulté à laquelle sont
très souvent confrontés les professionnels
de la comptabilité, est le secret cultivé par
certains chefs d’entreprises autour des
informations. Même au Commissaire au
Compte qui est sensé avoir connaissance
de tous les éléments significatifs de la vie
de l’entreprise, ces dirigeants résignent
à mettre à leur disposition la bonne
information. Le commissaire n’étant pas «
magicien », il ne peut fonder son opinion
que sur les faits dont il a connaissance grâce
à ses investigations ou à des recoupements
effectués. Cette attitude dénote de la
mauvaise foi des dirigeants qui font de la
dissimulation en complicité avec certains
partenaires de l’entreprise. La sincérité, qui
est une règle d’or dans la tenue de toute
comptabilité se trouve donc mise en cause.
D’autres obstacles peuvent être :
•
Le non respect des dispositions
réglementaires
•
L’incompétence du commissaire
aux comptes
•
Le non respect du chronogramme
de la mission d’audit
•
Le manque de ressources humaines
de qualité du cabinet d’audit
Dr. Guy L. DJONGOUE,
FSEGA, Université de Douala
[email protected]
(Article Extrait par Serge Pondy B. de
« Opacité gouvernemental
et entrave à l’audit légal »)
La Gestion du Stress :
les causes, les symptômes,
les conséquences et quelques astuces
F
ace à la mondialisation et à la globalisation ; les entreprises sont en proie
à de perpétuels bouleversements. Du
changement de style de management au
renouvellement incessant du personnel,
accentué des exigences de maximisation
de la production, la productivité, les rendements et la rentabilité, sous des contraintes budgets. Soit l’accroissement des
résultats de l’entreprise tout en réduisant
les coûts. Tout cela met le personnel sous
tension et plus particulièrement le personnel d’encadrement, susceptibles d’être
victimes du stress. Beaucoup tombent,
trop isolés, et ne s’en relèveront pas, sans
jamais éveiller la compassion publique.
Dans une société où l’on est de plus en
plus jugé par le rendement et l’atteinte des
objectifs, tous les moyens sont bons pour
fournir des résultats et parfois même au
détriment de la santé. C’est malheureusement ce qu’est devenue la vie de la plupart
des managers de la vie moderne. Pour
cette catégorie de travailleurs, le stress
est devenu chronique. Il y a donc danger,
car ces derniers pompent beaucoup plus
d’énergie en demandant constamment à
leur organisme de s’adapter.
De ce fait, le stress modifie l’équilibre
nerveux et hormonal et baisse les capacités
de concentration et de productivité. Sans
oublier les retombées psychologiques
plus ou moins sévères, et les problèmes
cardio-vasculaires, comme l’hypertension,
qu’il peut générer.
22
Le stress est donc un ensemble de réactions de notre corps face à une situation
nouvelle ou menaçante. Ces réactions
se sont mises en place durant l’évolution
pour que nous puissions justement survivre à ces changements ou à ces menaces. Le stress, loin d’être néfaste en soi, peut
aussi être très utile.
Lors d’un stress, le corps doit éventuellement agir pour mettre un terme à
cette attente en tension. Par exemple, la
fréquence des battements cardiaques et
de la respiration augmente pour faire parvenir plus de sang oxygéné aux muscles.
Le sang qui va normalement à la peau et
aux viscères est lui aussi réorienté vers les
muscles, etc.
On comprend qu’on ne peut maintenir cet état trop longtemps sans que
cela cause des problèmes à l’organisme.
L’hypertension et les ulcères d’estomac
sont par exemple des symptômes attribués au stress, donc à une inhibition de
l’action. Le stress diminue aussi à la longue
nos défenses immunitaires.
Omniprésent, le stress est bien souvent
un compagnon dont on rêve de se débarrasser.
Justement, comment peut-on déterminer l’excès de stress ?
Le stress est un phénomène en “V” : le
manager passe par des hauts puis des
bas. Les symptômes associés sont de quatre natures.
23
•
Il y a tout d’abord l’irritabilité et
l’impatience.
•
Puis il y a les problèmes de concentration.
•
Suivent les troubles comportementaux, c’est-à-dire un excès de café, de tabac ou
des crises de colère.
•
Enfin, viennent les problèmes physiologiques. Généralement, il s’agit d’une hausse
de la tension, de maux de tête ou de maux de
ventre.
Quelles sont les grandes sources de l’excès
de stress ?
En entreprise, il y a deux grandes causes
connues :
La première cause correspond à une période de changement : dans une entreprise
qui fusionne, qui se réorganise ou qui licencie, la capacité d’adaptation des managers
est mise à rude épreuve. Or s’adapter génère forcément des perturbations.
L’autre grande cause, très fréquente chez les
managers, est l’excès d’adhésion. Le manager s’investit trop dans son travail et perd
son équilibre psychologique
Qui est concerné par le stress ?
Toutes les catégories professionnelles sont
touchées par le stress.
Pour les ouvriers et employés, le stress peut
se transformer en maladie ou en accident.
Ces salariés disposent de peu d’autonomie
et doivent parfois mettre en application des
ordres auxquels ils n’adhérent pas. Ils sont
ainsi pris dans des conflits de valeur et négligent les facteurs d’hygiène ou de sécurité.
Les cadres et managers sont aussi concernés par le phénomène mais doivent, en
plus, gérer le stress des autres. Ils sont donc
surtout victimes du stress psychologique.
Il n’y a pas de remède miracle contre le
stress. Pour bien vivre sa vie au travail, il faut
accepter l’existence de pressions et les identifier. A chacun d’élaborer la stratégie qui lui
convient. Dans la plupart des cas, ce n’est
pas la situation stressante qui compte le
24
plus, mais plutôt la valeur qu’on lui accorde.
sont néfastes pour nous.
Quand le stress s’installe…
Si vous n’arrivez pas à gérer une situation de
stress qui se prolonge, prenez rendez-vous
avec votre médecin de famille ou un médecin du travail. Le premier vous prescrira
éventuellement du repos ou un traitement
médicamenteux adapté. Le second interviendra, si nécessaire, au sein de votre entreprise et pourra préconiser, par exemple, un
nouvel aménagement du temps de travail.
Quelles sont les trois réactions les plus
fréquentes face au stress ?
La paralysie : s’isoler et ruminer des idées
noires est donc la pire chose à faire.
L’affirmation de soi : appeler des amis ou
chercher de l’aide est aussi une façon positive de s’affirmer.
L’agressivité : détourner son agressivité et
se défouler lors d’une fête ou par la pratique
d’un sport est profitable à l’organisme.
Contrairement à ce que bien des gens
pensent, ce n’est pas l’agressivité mais
bien la paralysie qui est la plus nocive pour
l’organisme.
4) À chaque agent stressant, on doit donc essayer de trouver une activité qui le soulage.
Comment gérer le stress ?
De façon générale, la gestion du stress passe
par les étapes suivantes :
1) D’abord être à l’affût de ses effets secondaires néfastes : maux de tête, de coeur, de ventre, asthme, etc. Car le corps n’est pas détaché
de l’esprit : un malaise psychologique amène
la plupart du temps un malaise physique. On
sait par exemple qu’un stress soutenu affaiblit
à la longue notre système immunitaire. Comme celui-ci se bat continuellement en nous
pour éliminer les envahisseurs, son affaiblissement va faciliter le développement d’une infection ou d’un rhume, par exemple.
2) Il faut ensuite apprendre à reconnaître les
sources de stress dans nos vies.
3) Puis, il faut comprendre nos réactions et
savoir lesquelles sont bonnes et lesquelles
Si c’est la nouveauté qui nous stresse (ex:
déménagement), on peut revoir des visages
connus, se créer des petits rituels, des routines...
Si c’est la surcharge (ex: job et étude), on
peut établir des priorités, déléguer des responsabilités...
Si c’est la frustration (ex: harcèlement), on
peut obtenir une rencontre pour exprimer
sa position...
Si c’est la privation (ex: chagrin d’amour), on
peut redécouvrir des intérêts personnels,
trouver un soutient chez des amis...
Détourner sa frustration ou son agressivité
dans la pratique d’une activité physique
peut être un bon exutoire au stress. Rester
assis et ne pas bouger pendant toute une
journée au travail ou dans une classe constitue un stress dont on peut aussi se libérer
par une activité physique.
Il existe aussi de nombreuses autres façons
de diminuer le stress. Par exemple, la relaxation, la méditation ou le taï chi peuvent
être de bonnes méthodes pour des gens
au tempérament moins actif. Des méthodes “instinctives” aussi : rire, pleurer, bailler,
s’étirer... Tout ce qui fait appel à la créativité
est aussi un bon moyen : musique, peinture,
écriture, etc. Parfois, juste le fait d’en parler
va faire du bien simplement parce que chez
l’humain, le langage est devenu une forme
d’action symbolique.
La capacité d’adaptation, si importante pour
diminuer le stress, ça peut s’améliorer, mais
de façon progressive, en augmentant graduellement le niveau de difficulté ; ça veut
surtout dire savoir se fixer des buts réalistes.
De plus, une alimentation saine et suffisamment de sommeil sont aussi des pré requis
pour bien gérer le stress.
Prenez soin de vous!
L’hygiène de vie et un comportement adapté contribuent à atténuer le stress.
•
Evitez le tabac, la caféine ou l’alcool
qui, dans un premier temps, calment le stress
mais, à la longue, ne font que renforcer
l’angoisse ;
•
Ayez une alimentation équilibrée,
éventuellement complétée par des vitamines
et des oligoéléments ;
•
Cultivez une ambiance familiale et
sociale harmonieuse ;
•
Au travail, apprenez à dire non, à déléguer, à communiquer ;
•
Faites-vous plaisir : à l’heure du déjeuner, prenez la poudre d’escampette et partagez votre repas, hors du lieu de travail, avec
des gens que vous appréciez. Le soir, faites un
petit break avant de rentrer chez vous : promenez-vous, allez voir une expo, faites un peu de
shopping…
•
Aménagez-vous des loisirs, trouvez
de nouveaux centres d’intérêt : votre vie ne
doit pas être uniquement centrée sur le travail
;
•
Détendez-vous : l’exercice physique
(marche, gymnastique, yoga, sauna…) est essentiel pour diminuer les effets du stress ;
•
Essayez, enfin, de dormir correctement, sans l’aide systématique de traitement
médicamenteux. La qualité du sommeil conditionne la forme physique et l’équilibre psychique de la journée.
Quelques astuces pour faire baisser le
stress !
Vos épaules sont-elles contractées ?
Croisez les bras devant vous, en plaçant la
main droite derrière l’épaule gauche et la
main gauche derrière l’épaule droite. Le
bout des doigts est dirigé vers la colonne
25
vertébrale. Appuyez doucement mais fermement aussi longtemps que possible. Pianotez ensuite avec les doigts sur le haut
du dos et des épaules.
Vous sentez-vous sous pression ?
Placez vos doigts (sauf les pouces) sur la
nuque, à la base du crâne puis effectuez
de petits mouvements circulaires en descendant lentement le long du cou et des
épaules jusqu’en haut du dos. Effectuez
ensuite trois allers-retours au moins.
Vos mâchoires sont-elles crispées ?
Placez vos doigts sur vos joues et décrivez de petits cercles concentriques tout
en appuyant assez fermement jusqu’à
ce que vous sentiez que vos joues et vos
mâchoires se détendent.
Vos yeux sont-ils fatigués ?
Recouvrez votre visage avec les mains :
pouces aux oreilles, auriculaires le long
du nez. Posez-les doucement en fermant
les yeux, pour bien ressentir la chaleur
qu’elles dégagent. Vous pouvez leur imprimer un léger mouvement.
Vos soucis vous pèsent-ils ?
Passez vos mains dans vos cheveux et attrapez des mèches une à une. Tirez dessus
doucement, mais assez fermement pour «
décoller la peau » du crâne.
Votre ventre est-il noué ?
Posez doucement les doigts sur votre abdomen puis allongez-vous à plat ventre
pour que tout le poids du corps pèse sur
les doigts. Cette position n’est pas très
confortable au début : soufflez lentement
et profondément, afin que les muscles abdominaux se décrispent peu à peu.
Dr. Patrice Tonye
Essec, Université de Douala-Cameroun
Avec l’assistance de Mabelle Chimie
Formateur RH, Aes Sonel
[email protected]
A
LE MBA, POUR QUOI FAIRE ?
un moment de leur scolarité, et surtout dans le cycle universitaire, à la
question de savoir quelles sont leurs aspirations quant à leur avenir professionnel,
un nombre important d’étudiants pris
isolément rêvaient de devenir Ministres
ou Directeurs Généraux de sociétés (publiques, parapubliques ou privées).
Aucun d’entre eux n’a imaginé un seul
instant qu’il pourrait occuper un poste
de cadre sans responsabilité, d’agent de
maîtrise ou d’agent d’exécution, encore
moins être un perpétuel chercheur
d’emploi…
C’était légitime, devrait –
on dire, pour tout étudiant ; mais c’était sans tenir compte des réalités
de la vie active qui, elle,
est une autre école.
Après le diplôme, avec
le phénomène mondial
du chômage, les rêveurs
d’hier se trouvent confrontés
à un combat pour la survie.
Ils n’arrivent pas facilement à
trouver du travail.
On dit que l’école fonctionne en autarcie,
sans contact avec le secteur professionnel,
et que la formation est au rabais, à cause
de l’insuffisance de tel ou tel autre facteur
de formation.
Et on envisage la professionnalisation des
enseignements, principalement
dans les études littéraires
et scientifiques, car, les
techniciens, les ingénieurs et autres diplômés des écoles techniques sont formés, à
la base, pour un métier précis ; même si
de temps en temps,
on dit qu’ils ne sont
pas opérationnels à
leur sortie d’école.
C’est ainsi que les programmes de formation
évoluent et changent
en fonction des besoins
des entreprises, ces dernières comprenant de plus en plus la nécessité de participer à l’élaboration des plans cadres et
autres modules de formation à appliquer
à l’école.
Ancien MBA de l’ESSEC
Délégué Provincial
Enseignements Secondaires
Les chanceux qui parviennent à se faire
recruter dans les entreprises, ont de plus
en plus de difficultés à s’imposer par leur
compétence. On dit que la formation
qu’ils ont reçue à l’école n’est pas en adéquation avec les besoins des entreprises.
Généralement, s’ils réussissent à ne pas
être débauchés, ils occupent des postes
de subalternes, et le rêve de devenir Directeurs Généraux s’estompe.
26
Le phénomène est devenu tellement
important ces dernières années que les
études succèdent aux réflexions, pour
trouver les causes de cet aspect des choses, et envisager des solutions…
Le but recherché ici et là, est la rentabilité
et la compétitivité des entreprises, qu’elles
soient de production ou de services, dans
un environnement fortement concurrentiel...
27
Mais malgré les efforts de plus en plus
perceptibles des écoles de formation qui
mettent sur le marché du travail des produits
de plus en plus opérationnels, les entreprises n’arrivent pas à absorber tous les diplômés chercheurs d’emploi…Et, quand même
une entreprise recruterait deux ou trois
diplômés d’une même promotion, ces derniers ne peuvent plus tous devenir Directeurs Généraux ( de toutes les façons, il y en a
juste un seul dans chaque firme) ; il est donc
impossible, pour ces étudiants et rêveurs
d’hier de réaliser leurs aspirations…
La seule manière royale, pour chaque étudiant, pour chaque travailleur, pour chaque
individu de devenir PDG ou DG , c’est de
créer sa propre entreprise. C’est de faire
dans l’auto - emploi.
Et les études succèdent aux réflexions, pour
trouver les moyens de créer des structures
de formation, pour élaborer des curricula
de formation en entreprenariat.
Une fois la culture de création d’entreprises
dans les mœurs, on constate une floraison
d’entreprises, industrielles ou artisanales,
chacune cherchant à se tailler une bonne
part de marché dans son secteur d’activité,
et c’est à ce niveau que se pose le problème
de compétitivité et de performance .
Ici, ce sont les plus malines, les plus intelligentes, les plus proactives qui subsistent….
Ce sont celles qui font des calculs
économiques justes, celles qui attrapent les
opportunités au rebond et qui perçoivent
et évitent toutes les menaces à temps qui
dominent…
Ce sont celles qui combinent à des doses
bien calculées, tous les facteurs de produc-
28
tion, qui prospèrent.
Mais ce sont aussi celles qui ont le flair, qui
s’en sortent… Oui, le flair, c’est aussi un élément très important dans la conduite des
affaires. Pour nous en convaincre, nous
n’avons qu’à voir autour de nous, certaines
entreprises dirigées des mains de maîtres,
par des managers qui n’ont jamais effleuré
une quelconque école de gestion.
Où aller alors, pour recevoir une formation
qui allie toutes ces caractéristiques à la fois
?
Vous qui aspirez à des hautes fonctions de
responsabilité et qui aurez à gérer des ressources humaines, matérielles et financières
dans un environnement composite où il
faut maintenir tous les équilibres, à quelle
école frapper pour recevoir une formation
qui vous permette d’avoir, à défaut d’une
maîtrise de toutes les principales fonctions
d’une entreprise ou d’une organisation
donnée, du moins, une vue générale ?
Nous qui sommes des ingénieurs et autres
scientifiques et dont on dit, à tort ou à raison, que nous sommes trop carrés ou trop
pointus pour réussir pleinement une bonne
gestion des ressources (ressources humaines notamment) mises à notre disposition, nous qui sommes des littéraires et des
économistes avérés , avec ou sans responsabilité particulière dans des organisations,
et qui aspirons à juste titre à des postes
d’encadrement, quelle type de formation
complémentaire pourrions recevoir pour
prétendre devenir des managers accomplis
et répondre efficacement aux besoins de
ces organisations ?
A ces questions, les diplômés de
l’enseignement supérieur qui se remettent
de temps en temps en cause, les employeurs
qui réfléchissent à la prospérité de leurs affaires, de concert avec les gestionnaires des
formations au niveau universitaire ont conçu et mis sur pieds le cycle du M.B.A (Master
in Business Administration) dans certaines
écoles de gestion.
Nous avions appris qu’à l’ESSEC de Douala
notamment, le cycle du M.B.A. est opérationnel et que là bas (dans le cycle du M.B.A),
ceux qui sont trop carrés et pointus qui entrent en sortent avec des angles arrondis,
et comprennent désormais que dans une
entreprise ou dans une quelconque organisation, chaque opérateur peut contribuer
efficacement au progrès du système, si le
manager le prend à contribution , l’écoute
attentivement et capitalise avec intérêt tout
ce qu’il peut apporter dans l’essentiel des
aspects de l’ organisation.
On dit que les cadres et autres responsables
des organisations qui suivent la formation
en M.B.A sont capables de manager correctement leur environnement, même s’ils
ne sont pas spécialisés à outrance, dans un
quelconque domaine donné…
Nous y avons cru, nous de la quatrième
promotion du M.B.A de l’ESSEC de Douala (
M.B.A 4 )
Nous, tous les 30 (trente) M.B.A 4, issus de
tous les secteurs d’activités de la vie nationale ( cadres et responsables des entreprises privées et publiques, responsables de
l’enseignement, médecins et responsables
de la santé…),avons reçu avec beaucoup
d’intérêt, la formation dans le domaine de la
Gestion des Ressources Humaines, dans le
domaine de la Comptabilité ( Comptabilité
Générale, Comptabilité analytique, Comptabilité Nationale…), dans le domaine des
Finances et de la Fiscalité, dans le domaine
du droit des affaires, dans le domaine du
Marketing, dans le domaine de la politique
générale et stratégie, dans le domaine du
Management…
Maintenant, posons la question à chacun
des M.B.A 4, ou à chacun des diplômés
M.B.A, de savoir ce que le M.B.A lui a apporté. La réponse sera certainement : «
après mon passage au cycle du M.B.A, je
suis transformé en stratège, en manager…
», et, pour certains : « Mon employeur m’a
signifié sa satisfaction pour les innovations, pour l’accroissement des ventes, pour
l’amélioration du rendement interne de
notre organisation, et m’a promu à un poste
plus élevé…). De toutes les façons, la satisfaction est d’abord personnelle, celle d’avoir
ajouté à son savoir et à son savoir faire…
Quant à Jean Jules EBONGUE NGOH, hier
Professeur des Lycées Techniques dans
le domaine du Génie Mécanique, option
Fabrication Mécanique, ignorant complètement tout de la gestion, des finances, de la
Comptabilité, de la Gestion des Ressources
Humaines, de la fiscalité, du contrôle de
gestion, du marketing et autres,il est capable aujourd’hui, de faire quelques petites remarques pertinentes, à défaut de demander
des précisions à chacun des spécialistes de
ces domaines qui viendraient lui présenter
un dossier.
En fonction des besoins de la société, le
contenu des programmes de formation en
M.B.A , (comme dans toutes les filières ) peut
évoluer, selon que l’on veut former un M.B.A
en management, ou un M.B.A spécialisé
dans un domaine donné. Mais quelque soit
la formule, l’ossature reste la même, avec
comme objectif, la formation des maîtres
de l’Administration des Affaires.
Et, c’est au niveau de cet objectif que se
trouve une proposition de réponse à la
29
question de savoir
« LE M.B.A , POUR QUOI FAIRE ?»
Eh bien, chers camarades, chers M.B.A,
quand nous étions étudiants, notre rêve,
c’était de devenir Ministres, Directeurs Généraux, ou PDG.
Pour devenir Ministre, cela ne dépend pas
de nous ; pour devenir Directeur Général,
cela ne dépend pas de nous. Nous nous
déployons tous les jours à développer des
stratégies pour faire prospérer les entreprises qui nous emploient. C’est ce à quoi sert
le M.B.A. Nous devons continuer à travailler,
tous les jours d’arrache pieds, pour cela, afin
que prospère l’économie de notre pays.
Mais l’économie de notre pays se développera d’avantage, si nous contribuons à la
création des revenus, à la création d’emplois,
donc à la création de nouvelles entreprises.
Si devenir Ministres et autres Directeurs Généraux ne dépend pas de nous, il me semble
que devenir PDG peut dépendre de nous
…Il suffit de prendre la décision de créer
sa propre entreprise, entreprise même artisanale d’abord. Nous avons les ressources
intellectuelles pour le faire, c’est ce à quoi le
M.B.A. devrait nous servir.
Nous savons ce qu’il faut faire pour trouver
les autres ressources nécessaires au démarrage de la première phase du lancement
d’une entreprise. Nous avons appris cela au
cycle du M.B.A.
Nous savons comment faire pour faire vivre
et prospérer l’entreprise, c’est ce à quoi nous
sert le M.B.A. Alors, allons- y, dans le respect
des textes en vigueur…
La société toute entière nous regarde,
l’école par la quelle nous sommes passés
nous regarde, faisons bien dans les organisations où nous nous trouvons, portons
haut l’Image de Marque du M.B.A , et puis,
de temps en temps, retrouvons nous, tous
les M.B.A, pour réfléchir, pour discuter, pour
échanger, pour répondre valablement , de
manière concertée, à la question de savoir
ce à quoi sert le M.B.A..
Jean Jules EBONGUE NGOH
PLET, M.B.A
Délégué Régional
du MINESEC pour le Littoral
L
Les étudiants de chaque filière de MBA
a Gestion des Ressources Humaines
(GRH) de nos jours comporte
toutes les décisions et actions affectant la nature de la relation
entre l’organisation et les salariés. Ainsi les enseignements
reçus au cours de ces deux années de formation d’une part,
nous ont permis de développer notre compréhension des
problématiques des autres
fonctions de l’entreprise et de
son sommet stratégique.
rémunérations, la formation, l’évaluation, la
gestion des carrières… qui sont essentiels aux cadres opérationnels.
Mais aussi des outils de management stratégique des ressources humaines qui nous
rendent capables de formuler
des stratégies de l’entreprise,
de concevoir des systèmes
de gestion des ressources humaines...
L
autre entité organisationnelle. Etre au cœur
d’une telle responsabilité, c’est d’abord
savoir en négocier les objectifs mais aussi mettre en œuvre les compétences
et les outils de l’analyse fonctionnelle, de la planification (Lissage Exponentiel, PERT, Gantt,
Pareto, Moyennes Mobiles…),
gérer un budget, maîtriser des
risques, animer et motiver une
équipe.
A tout cela, les enseignements
sur le comportement organisationnel et la Gestion
D’autre part, nous avons reçu
Martine MOLLE
des outils indéniables pour Gestion des Ressources Humaines du Temps et du Stress qui
nous ont permis d’acquérir
une meilleure appréhension
savoirs, savoir-faire et savoirdes aspects traditionnels de la
gestion du personnel tels que : la planification être qui font de nous des managers équilides ressources, le recrutement, la gestion des brés et opérationnels.
a Gestion des Opérations et de la Production (GOP) est une des options au choix
du MBA de l’ESSEC, qui tend à procurer aux étudiants des capacités en
management et en conduite de
projet tout en visant une démarche structurée qui permet d’assurer et d’optimiser
son bon déroulement.
La GOP s’applique tout aussi
bien aux sociétés de services
L’objectif ultime de tout ceci étant
qu’à leurs consœurs produisant
des biens tangibles, et grâce aux
de garantir un résultat conforme à
des normes internationales
enseignements reçus dans
Fissou Zoulna
le cadre de cette spécialité, Gestion des Opération et de la de qualité en maîtrisant les
nous pensons aujourd’hui
coûts, et ceci dans le meilleur
Production
pouvoir gérer et animer un
délai possible.
projet, une équipe de production ou tout
30
31
L
a Gestion Internationale et le ComLes enseignements dispensés permettent
aux apprenants d’acquérir une parmerce Extérieur est l’une des
faite maîtrise dans la manipulation
filières que propose l’ESSEC
des outils du commerce extérieur
pour le MBA. Dans cette filet de coopération internationière, les études sont axées
ale (procurement, supply chain,
sur la gestion des échanges internationaux (mélobbying…)
canismes d’achat et de
Le mode d’organisation de
vente à l’import, mécanl’ESSEC, le contenu des enseigneismes d’achat et de vente
ments et le professionnalisme des
à l’international, organisaenseignants constituent le mobile
tion de la logistique, modes et
de fierté et de satisfaction de
termes du transport interLydienne NGOBO
la 2ème Promotion du GCIL.
national, rôle et fonctionGestion du Commerce
nement des organismes
International, Logistique
internationaux…)
L
a formation en Gestion Marketing a rencontré toutes nos
attentes et même au delà. Ce
fût un grand challenge pour
nous de bousculer nos habitudes acquises sur le terrain
pour les remplacer, sinon
les adapter aux nouvelles
techniques de management et de gestion marketing. Nous remercions sincèrement tous nos enseignants et le
personnel de l’Essec qui ont
su délivrer avec beaucoup de maîtrise et
de tact les outils nécessaires à la naissance de cette nouvelle vague de
managers (dernier cri) que nous
sommes.
C’est avec empressement que
nous mettrons à profit tous les
savoir acquis dans les domaines
des techniques de ventes, des
politiques marketing et d’études
de marché.
Ervé Noutsa
Gestion Marketing
E
n FICO (Gestion Financière et comptabil- affectation des ressources disponibles afin
ité), il a été question de FITE (Finance- d’accroître la valeur ajoutée globale.
ment – Investissement – Trésorerie – ExploiA cet effet, les enseignements tels
tation). En d’autres termes :
que le contrôle de gestion, la
d’évaluer les différents
fiscalité et l’analyse et gesprojets quant à leur
tion financière y ont été obfaisabilité ainsi qu’à
jectivement débattus.
leur rentabilité, de
procéder au suivi de
Nous pouvons être satisfaits
la vie de l’entreprise
d’avoir consacré deux années
afin d’établir ses
forces et ses faiblesses
de dur labeur pour s’édifier,
pour son pilotage stracar la pérennité de l’entreprise
tégique, de contrôler la
trouve son bien fondé en des
gestion de celle-ci par Carlson Ntonga & François Talla hommes compétents et bien
l’analyse de chaque cen- Gestion Financière et Comptable formés.
tre de responsabilité par
32
33
Trombiniscope des Etudiants
de la 11è Promotion
34
35
Noms :
Jean Paul KAUTE
Noms :
Frédéric BEBEZE
Noms :
Simon TCHOUNKEU WANDJI
Noms :
Jeannette ERET BESSEM
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
Licence en Economie
Autres Diplômes :
Licence en Communication
Autres Diplômes :
Ingénieur de conception en Electromécanique
Autres Diplômes :
Licence es Lettres Bilingues
Occupation :
DG OZAUNE ASSURANCE
Occupation :
Opérateur Economique
Occupation :
Libya Oil Cameroon; Commercial Sales & New Business Manager (Direct-
Occupation :
Assistante de Direction, EurOil Limited
Tel :
77 89 00 32
Tel :
+237 79 81 93 27
Tel :
+ 237 7709 1219
Tel :
+237 77 25 54 34/ 96 11 21 91
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Louis Martin NKE EWODO
Noms :
Gilberte MEWAFO SAH Epse MOUAFFO NOUWEZEM
Noms :
AHMADOU MOHAMADOU
Noms :
Simon BAYONG
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion Marketing
Autres Diplômes :
Licence en Sciences Economiques et Sociales
Autres Diplômes :
Licence en Droit Prive et Sciences Criminelles
Autres Diplômes :
Maîtrise en Sociologie Politique
Autres Diplômes :
Maîtrise en Droit des Affaires
Occupation :
Division recouvrement CNPS Littoral
Occupation :
HR / Project Administrator - PSN Douala Cameroon
Occupation :
Sous Directeur des Marchés et Consultations à la CAMWATER
Occupation :
Commercial & Marketing Manager HYDRAC
Tel :
96 69 64 43
Tel :
+237 99 93 00 87
Tel :
+237 79 99 56 98/33 42 29 56
Tel :
+237 99 93 74 02
E-mail :
E.mail : [email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
eur des Ventes Industrie, Aviation, Marine et Gaz domestique(GPL))
36
37
Noms :
Serge Pondy Biyaga
Noms :
Bertrand DJATCHE NGOMEGNI
Noms :
Simon Pierre NSOE MINSONGUI
Noms :
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
DESS Economie et Planification/Ingénieur de Conception Industriel
Autres Diplômes :
Licence en gestion des entreprises et des Administrations
Autres Diplômes :
Master en Communication
Autres Diplômes :
DESS en Juriste Conseil d’Entreprise
Occupation :
Financial Model Manager
Occupation :
Assistant Chef de Service Recouvrement et Contentieux -
Occupation :
Division financière - Sud Maritime
Occupation :
Consultant
Aes Sonel Cameroon – Direction Financière
Eric-Joel KAMMENI KOUEJOU
SHO CAMEROUN
Tel :
+237 79 50 23 22/99 45 85 33
Tel :
+ 237 99 56 90 88
Tel :
+237 99 15 50 86/74 19 32 28
Tel :
+237 76 15 72 99
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Lydienne NGOBO NJOH
Noms :
Jean Bernard SADEU FOKOU
Noms :
Fissou ZOULNA
Noms :
Olivia SWIRRI NWANCHA
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
Bachelor of Sciences. in Journalism and Mass Communication
Autres Diplômes :
Ingénieur de Conception en Génie Mécanique
Autres Diplômes :
Ingénieur en Informatique, Certifié CISCO, CISCO Certified Network Admin-
Autres Diplômes :
Licence en Droit privé Anglophone
Occupation :
Gestionnaire Caisse véhicules Import - SOCOMAR
Occupation :
Supply Chain Administrator - Delmonthe-Cameroon
Occupation :
istrator-CCNA Superviseur Régional pour le Littoral de l’Informatisation
Occupation :
Manager ROLOXBIZ
Tel :
+237 77 54 22 60/ 97 10 55 44
Tel :
+237 99 84 13 86/76 32 78 49
Tel :
+237 75 84 98 68
Tel :
+237 77 47 07 99/33 41 18 75
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E.mail : [email protected] E-mail :
[email protected]
du Fichier Electoral (PNUD-MINATD),
38
39
Noms :
Esther Fri NGU
Noms :
Noël Essomba
Noms :
Eric FOUDA BELLA
Noms :
Serge NYANKOUE
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
MBA :
Finances et Comptabilité
Autres Diplômes :
Licence en Biochimie
Autres Diplômes :
Doctorat en Médecine
Autres Diplômes :
Licence en Génie Electrique et Informatique Industrielle
Autres Diplômes :
Ingénieur en Informatique
Occupation :
Manager D.K multimedia trade center – PeOple call.cameroon
Occupation :
Coordonateur du Programme SIDA
Occupation :
Chargés d’études/ (GES) Global Engineering Systems
Occupation :
Chef de Centre IAI-Douala
Representante du PeOple call.cameroon dans le north west
Région du Littoral
MCP DOTNET
Tel :
+237 75 39 08 94
Tel :
77 55 18 08
Tel :
+237 96 30 74 56
Tel :
+237 33 04 20 88 / 96 79 40 75
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E.mail : [email protected]
Noms :
Ervé Deschaux NOUTSA TIMAMO
Noms :
Molle Martine Jeannine
Noms :
Marie Clarisse Rolande MPUED
Noms :
Sadrack BISSOU
MBA :
Gestion Marketing
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Finances et Comptabilité
Autres Diplômes :
Maîtrise en Biologie des organismes
Autres Diplômes :
Maîtrise en Droit Privé option Droit des Affaires
Autres Diplômes :
Licence de Technologie en Management Logistique et Techniques du
Autres Diplômes :
Ingénieur de Conception en Génie Mécanique
Occupation :
Indirect Sales Executive
Occupation :
Gestionnaire des Ressources Humaines ALLIANZ GR
Occupation :
Transport Multimodal - Administrateur des contrats de maintenance
Occupation :
Engineering and Assets Manager -
Orange
40
automobile - AES SONEL - Sous Direction Logistique
Libya Oil Cameroon - Operations
Tel :
+237 99 94 92 53
Tel :
+237 99 87 71 95
Tel :
+237 77 33 43 77 / 99 91 79 29
Tel :
+237 77 09 12 25
E-mail :
[email protected]/[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E.mail : [email protected]
E-mail :
[email protected]
41
Noms :
Patrice Armand Kamgang
Noms :
Dupleix Moise LEUGOUE WEYEPE
Noms :
Carlson Olivier NTONGA MEME
Noms :
Josiane Estelle WANDJA NANA
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
Autres Diplômes :
Ingénieur en Télécommunications
Autres Diplômes :
Licence en Sciences de Gestion
Autres Diplômes :
Licence en Organisation et gestion administrative
Autres Diplômes :
Ingénieur des travaux Option Informatique de Gestion
Occupation :
IT Manager - Libya Oil Cameroon
Occupation :
Directeur Cameroon Tobacco Company
Occupation :
Consultant, Enseignant vacataire en Economie générale et Economie et
Occupation :
Attachée de Direction chargée des Approvisionnements - ENTREBATT
Tel :
+237 77093548
Tel :
+237 99 80 12 78
Tel :
+237 99 67 30 07 / 75 61 62 43
Tel :
+ 237 76 49 52 31/99 47 43 84
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Emmanuel Hilaire EPEE
Noms :
Joyceline FOFUNG
Noms :
Flora Jacqueline KEUGWE MBOUNGA
Noms :
Olivier WONTCHEU
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Gestion Marketing
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
Autres Diplômes :
Licence de technologie en Génie Industriel & Maintenance
Autres Diplômes :
Licence en Droit
Autres Diplômes :
Licence en organisation et développement des entreprises
Autres Diplômes :
Licence Génie Industriel & Maintenance
Occupation :
Chef Service Environnement Technique de Orange Cameroun
Occupation :
Chef de département de l’Administration Générale
Occupation :
Conseillère clientèle ALLIANZ GROUP
Occupation :
Organisation d’entreprise
QHSE Manager ;
Formateur certifié ISM-ATEX Niveau 3E - Cegelec Cameroun
42
Tel :
+237 99 94 94 41
Tel :
+237 77 75 75 42 / 237 33 12 76 98
Tel :
+237 99 55 21 34
Tel :
+237 99 98 84 56
E-mail :
[email protected] / [email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
43
Noms :
ABDOUL BAGUI OUSSOUMANOU MODIBO
Noms :
Wilhelmina NGWENYONGA
Noms :
Emmanuel Siegfried BIYONG BALOMOTH
Noms :
ABDOURAMAN SADOU
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion Marketing
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
Autres Diplômes :
Maitrise en analyse et politiques économiques
Autres Diplômes :
Licence Lettre bilingue Anglais/ Français Option Communication
Autres Diplômes :
Ingénieur Agroéconomiste
Autres Diplômes :
INGENIEUR DES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES
Occupation :
Direction de la comptabilité -SOACAM
Occupation :
Assistante commerciale chargé de l’exploitation X- TRADE
Occupation :
Ingénieur Financier à SOCAPALM
Occupation :
PERENCO CAMEROON (production et exploration pétrolière)
Tel :
+237 77 11 21 85 / 99 52 57 09
Tel :
+237 99 87 40 35
Tel :
77 91 43 81
Tel :
+ 237 77 19 91 91/96 63 11 15
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Boubakary Aminou
Noms :
François TALLA
Noms :
David Tsala
Noms :
Barbara Adèle MBOUWE NANKAM Kwesseu
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion Marketing
MBA :
Gestion Marketing
Autres Diplômes :
Bachelor of Sciences in Economics
Autres Diplômes :
Licence en Sciences Economiques
Autres Diplômes :
Professeur d’Enseignement Technique (DIPET) - option Génie Civil Bâti-
Autres Diplômes :
Licence en Anglais
Occupation :
Direction financière, Département de la trésorerie à la CCIC S.A
Occupation :
Chef Comptable à World’s Cars Industry S.A
Occupation :
ment et Travaux publics
Occupation :
Assistante de Direction KPMG Afrique Centrale
Tel :
+237 77 55 58 08 / 94 18 81 78
Tel :
+237 77 93 61 89/77 76 38 33
Tel :
+237 77 09 61 50/96 20 49 04
Tel :
+ 237 33 05 64 12/74 53 10 29
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected] / [email protected]
E-mail :
[email protected]
Technico-commercial - CIMENCAM
44
45
Noms :
ABDOULAYE SALI
Noms :
BEB à IIKOUE
Noms :
MOUSSA BAKOURA
Noms :
COLETTE LYDIE KOMGUEM SADO, Epse HONKAM
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
Licence en Management
Autres Diplômes :
Ingénieur des Travaux de Génie Civil
Autres Diplômes :
Ingénieur Sûreté Industrielle - CND Niveau 3 senior en RT/UT/PT/MT et RSO
Autres Diplômes :
Licence en Lettres Modernes Françaises
Occupation :
Financier Senior - SOACAM
Occupation :
Chef de Service des Permis de bâtir -
Occupation :
Expert en Contrôle Qualité - certifiée ISO9001/2008 et ISO 14001/2004
Occupation :
Responsable Administratif ALL BUILDING COMPANY
Communauté Urbaine de Douala
Tel :
+237 75 29 20 01/99 99 98 98
Tel :
+237 74 44 41 77/ 94 50 55 68
Tel :
+237 99 93 74 08/99 88 3429/33 37 24 82
Tel :
+237 77 26 42 73/33 05 63 95
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Jules Ambroise ZINGA Ambomo
Noms :
Nathalie Edwige TCHUEMBOU NONO
Noms :
Yasmine CATCHE
Noms :
Francis Serges FOUMAN
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
Autres Diplômes :
Maîtrise en Droit Public
Autres Diplômes :
Maîtrise en gestion option Finance comptabilité
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
DIPES 2 en Chimie /Licence en Chimie
Occupation :
Cadre d’administration - Direction des Impôts - Cameroun
Occupation :
Etude en Master de GRH à l’Université libre de bruxelles
Occupation :
Occupation :
Chef service des Inspections de produits finis à HYDRAC - Inspecteur Pétrolier,
Expert en Contrôles Non Destructifs( Radiographie niveau 3) Auditeur interne
Tel :
Mob: 00 32 48 42 86 805/Fixe: 00 32 25 20 56 64
Tel :
Tel :
Qualité/Environnement ISO 9001/2008 et 14001/2004
Tel : +237 99 69 36 06 / 33 13 44 50
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E-mail :
[email protected]
Tel :
E-mail :
46
Direction des Contrôles Techniques - Société HYDRAC
E.mail : [email protected]
47
Noms :
Rose-Valerie ETALE MPEH
Noms :
Apollinaire Talla
Noms :
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
MBA :
Autres Diplômes :
Diplôme des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication
Autres Diplômes :
Licence es Gestion Option Finance
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Documentaliste- Archiviste. Projet Archivage
Occupation :
Chef de Division Contrôle Comptable
Occupation :
Occupation :
MTN Cameroon
48
Jean Robert Lihan
Noms :
Gerard Essi Essame
LT/NO ( AFRILAND FIRST BANK CAMEROUN)
Tel :
+237 77 55 02 64
Tel :
+ 237 75 27 05 83/77 61 27 38/33 02 92 76
Tel :
Tel :
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E-mail :
Noms :
Emmanuel FINYA
Noms :
Jacqueline TUME SHWEMI
Noms :
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Gestion Marketing
MBA :
MBA :
Autres Diplômes :
Maitrise en droit des affaires
Autres Diplômes :
Licence en ANTHROPOLOGY
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Responsable de la Distribution_GUINNESS Cameroon
Occupation :
Market research assistant (CIBLE MARKETING)
Occupation :
Occupation :
Tel :
+ 237 77 04 78 27/ 97 66 66 50
Tel :
+ 237 33 43 09 71 / 77 11 49 12
Tel :
Tel :
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
E-mail :
Constant Fils ESSOME
Noms :
Emmanuel NGANDO QUAN
49
Noms :
Noms :
Emmanuel ETEME
Noms :
BENGA Angèle
Noms :
MAMBO BYEMBA Laurent
MBA :
MBA :
Gestion du Commerce International, Logistique
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Licence en Sciences Economiques
Autres Diplômes :
Licence en Gestion
Autres Diplômes :
Occupation :
Occupation :
Chargé des Programmes ATF/UE à la PHP
Occupation :
Consultante
Occupation :
MBEGA ZEEH Simon
Tel :
77554401 / 99756477
Tel :
+237 99 97 61 43 / 99 84 02 77
Tel :
77 52 43 77
Tel :
96206149 / 74851075
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
MINTOM Serge Pierre
Noms :
Juliette MOTSOH TAMBUE
Noms :
Ferdinand TCHOKOTHE EDIMO
Noms :
MOUSSA BAKOURA
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Gestion des Opérations et de la Production
Autres Diplômes :
Ingénieur de Travaux
Autres Diplômes :
DIPES I
Autres Diplômes :
Bachelor of Arts in English
Autres Diplômes :
Ingénieur Sûreté Industrielle - CND Niveau 3 senior en RT/UT/PT/MT et RSO
Occupation :
ENSEIGNANTE AU LYCEE BILINGUE DE DEIDO
Occupation :
Human Resources Officer – MTN Cameroon
Occupation :
Expert en Contrôle Qualité - certifiée ISO9001/2008 et ISO 14001/2004
Occupation :
Direction des Contrôles Techniques - Société HYDRAC
50
Tel :
99413270
Tel :
+237 74 20 51 36 / 99 91 70 93
Tel :
+237 77 55 11 51
Tel :
+237 99 93 74 08/99 88 3429/33 37 24 82
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]/ [email protected]
E-mail :
[email protected]
51
Noms :
MOTALE OSKARH MARBIAN
Noms :
MOUSSA SOULEY
Noms :
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
MBA :
Finances et Comptabilité
MBA :
MBA :
Noms :
MEVA’A Christine Anne Gabrielle
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Occupation :
MTN
Occupation :
Occupation :
RECETTE DES FINANCES
Tel :
77 55 19 29
Tel :
99201426 / 96074873
Tel :
77520439
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
NGO NJENJE Jeanne
Tel :
77786007
E-mail :
Noms :
52
MBWANG Sidonie Aimée
Noms :
MBABE Appolinaire
Noms :
NKAKE Grace Ngangué
MBA :
MBA :
MBA :
Gestion des Opération de la Production
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Occupation :
Occupation :
NUMERIX SARL
Occupation :
MPFOUN NJILLA Laurence Malady
Autres Diplômes :
Tel :
33033113 / 94105123
Tel :
99800854 / 75295615
Tel :
99885077/75778052
Tel :
99956781
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
53
Noms :
54
Noms :
NDJIP Jean Marie
MBA :
MBA :
MBA :
MBA :
Gestion des Ressources Humaines
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Occupation :
Occupation :
Occupation :
Tel :
Tel :
Tel :
77090541
Tel :
99569922
E-mail :
E-mail :
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
Noms :
Noms :
MBA :
MBA :
MBA :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Autres Diplômes :
Occupation :
Occupation :
Occupation :
GUINNESS
Occupation :
RAZEL
Tel :
Tel :
99788285
Tel :
99949503
Tel :
77646132
E-mail :
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
E-mail :
[email protected]
YAMDJEU KADJI Daniel
Noms :
KEPDEP NDJOSSU Marie Noelle
MANDENG BAKALY Cosmas Jérôme
Noms :
Noms :
NGUEMBOU DJONOU Carlos
ONGUENE Claude Bertrand Junior
Noms :
TOBY Serge P.
MBA :
Autres Diplômes :
55
56
57

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