Sommaire - Saint
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le journal de votre ville Sommaire Mot du Maire / En bref........................................................p2 Marchés de producteurs / "Les Portes du Tarn" / Le CHU plus près de chez vous ........................................................p3 États généraux du sport et de la culture....................p4-5 Budget 2015 / Travaux / L'eau à Saint-Sulpice.........p6-7 Vie locale ...............................................................................p8 Agenda ..............................................................p9-10-11-12 Barrage des Cammazes N°4 - Juin 2015 Edito A propos du budget 2015 Le 15 avril dernier, j’ai proposé au conseil municipal un budget primitif 2015 que beaucoup nous envieraient : particulièrement économe en dépenses, il ne contenait aucune augmentation des taux d’imposition. Ce budget était particulièrement contraint, l'État ayant fortement réduit les dotations financières qu’il verse aux communes et mis à leur charge certaines dépenses supplémentaires, en particulier celles des nouveaux rythmes scolaires. Augmentation des dépenses, baisse des recettes : dans le langage imagé des financiers cela s’appelle un « effet ciseau ». Ce rejet n’honore pas ceux qui l’ont voté. C’est un mauvais coup asséné aux habitants. Cependant, le maire continuera à exécuter le budget 2015 dans les limites ainsi fixées, et à diriger les équipes municipales, sans changement. Comptez sur moi pour continuer à traquer la moindre dépense superflue : économies sur le chauffage, renégociation de la dette avec les banques, frais de personnel, tout va y passer. Par ailleurs nous irons chercher les subventions là où elles sont : au département, à la région, dans les ministères, auprès de l’Europe le cas échéant, de façon à financer nos projets. Les services aux habitants ne pâtiront pas de cet état de fait : je m’y engage solennellement. Dominique Rondi-Sarrat Maire [email protected] P. 2 En bref Les dix bougies de l’école Henri Matisse L’école Henri Matisse a dix ans, et a fêté dignement cet anniversaire fin mars. Le grand défilé de carnaval a permis aux enfants d’effectuer dans la joie un tour du quartier. Puis, place au divertissement. Avec l’aide des parents d’élèves, des jeux étaient proposés aux enfants. Au moment des discours Madame Reilhes, directrice, a retracé l’historique de l’école, mise en service à la rentrée 2004, puis agrandie en 2010. Dominique Rondi-Sarrat, maire, a rappelé que l’école était avant tout une communauté éducative associant les responsabilités des parents et des enseignants. Laurence Blanc, adjointe au maire, s’est félicitée de la très bonne ambiance de travail de l’école Matisse. Pour finir une chorale atypique a pris le relais avant le repas : le corps enseignant a gratifié l’assistance de quelques chants. Rendez-vous est pris pour les vingt ans ! L'école Henri Matisse Transports collectifs : la réflexion est lancée En matière de transports collectifs, quels sont les besoins de Saint-Sulpice ? Transports à la demande ? Lignes régulières ? Complémentarités avec le train ? Avec les bus interurbains ? En tout cas une chose est sûre : dans une ville en développement comme la nôtre, les besoins en transports collectifs doivent être étudiés. C’est pourquoi la ville de Saint-Sulpice a décidé d’entrer au capital de la société publique d’aménagement (SPL) « D’un point à un autre », outil d’aménagement qui regroupe le département du Tarn, la ville de Gaillac et la communauté de communes Signalétique de la gare routière Tarn-Dadou. Son expertise est reconnue : elle gère notamment le réseau TarnBus et le réseau BougenBus à Gaillac. Elle réalisera une étude des besoins de Saint-Sulpice. Contournement routier, solution en vue Le contournement routier se réalisera de façon définitive avec la liaison qui partira de l’échangeur N°5. Mais sans attendre cette échéance (la fin du chantier est prévue fin 2016), le contournement par les échangeurs existants à Gémil et Montastruc est en cours d’étude. Tous les feux sont au vert sauf un : le conseil général de Haute-Garonne est encore réticent, du fait du trafic supplémentaire sur son territoire. Les contacts sont en cours en vue d’aboutir à un accord. Un arrêté d’interdiction du centre-ville de Saint-Sulpice aux véhicules de plus de 3,5 tonnes (hors desserte locale) devra être soumis Trafic routier avenue av. Rhin et Danube aux préfets du Tarn et de la Haute-Garonne. Au cas de validation par ces derniers la signalisation adéquate sera ensuite mise en place. e la une Du nouveau sur la ZAC Nouveau cet été : Les marchés de producteurs « Les Portes du Tarn » La municipalité et la Chambre d'Agriculture du Tarn pro- La première phase des travaux vient de débuter. posent trois marchés de producteurs de pays place du Le premier Plô, les 10, 17 et 24 juillet. ouvrage sera Le grand intérêt de ces marchés provient de la vente directe du producteur au consommateur mais également de l'authenticité des produits préparés à partir de savoir-faire traditionnels par des producteurs fermiers et artisanaux. Vous êtes soucieux de préserver votre santé ou à la recherche des meilleurs produits pour les plaisirs de la table ? Ces marchés Vendeur sur le marché de Saint-Sulpice sont faits pour vous. Venez découvrir des produits sains et délicieux, dans l’ambiance conviviale des soirées d’été. Charcuterie, viande, volaille, fromage, fruits et légumes, venez faire le plein de produits du terroir et découvrez des producteurs qui travaillent et habitent sur notre territoire. Ces marchés débuteront en fin de journée et se continueront en nocturne. Les marchés des 17 et 24 juillet seront couplés, avec deux concerts gratuits, organisés par la municipalité dans le parc de l’Hôtel de Ville au niveau du théâtre de verdure : le 17/07 French Blues Explosion et le 24/07 Chamad quartet (jazz). l’échangeur situé au niveau du pont de la route de Roquesérière. Puis viendra le tour de la liaison vers le rondpoint RD988/ RD888, qui d e s s e r Point d'information route de Roquésèrière vira le parc d’activités. Un point d’information sur l’avancement du chantier a été installé au croisement de l’avenue des Terres Noires et le la route de Roquésèrière. Il est ouvert au public. Le projet d'implantation d'une nouvelle entreprise. La Compagnie Industrielle de la Matière Végétale (CIMV) a présenté son projet d'implantation. Entreprise innovante pionnière dans son secteur, CIMV valorise de la matière végétale (paille de céréales, chanvre, lin, résidus forestiers etc.) en la transformant en produits éco-responsables de substitution aux colles, carburants ou plastiques. CIMV souhaite installer son laboratoire de recherche et une unité de démonstration sur les Portes du Tarn en 2016, créant par là même une vingtaine d’emplois en plus de ses 15 salariés actuels. Un bel exemple de création d’emplois « verts » dans le secteur du développement durable et de la transition énergétique. Santé : le CHU plus près de chez vous Une consultation ou une urgence constatée à l’hôpital de Lavaur peut conduire si nécessaire à une hospitalisation au CHU de Toulouse, ou à une intervention à Lavaur en chirurgie ambulatoire. Yann Le Bras, directeur du Centre Hospitalier de l’hôpital de Lavaur, s’en félicite. DCStSul - Monsieur le Directeur, en quoi ce partenariat est-il intéressant pour Saint-Sulpice ? Yann Le Bras - Il se résume en trois mots : proximité, qualité, rapidité. Proximité avec une prise en charge rapide du patient saint-sulpicien au plus près de son domicile par des praticiens du CH ou des médecins du CHU qui interviennent et consultent quotidiennement à Lavaur ; qualité avec un accès direct si besoin à l’excellent plateau technique du CHU (Purpan ou Rangueil) ou une intervention sur place à Lavaur ; rapidité avec une réactivité maximale dès que le diagnostic est réalisé. DCStSul - Comment le patient est-il pris en charge avant et après l’opération ? Yann Le Bras - Les examens préalables et postérieurs à une l’opération au CHU seront réalisés à Lavaur, sauf l’IRM : consultation pré-anesthésique, bilans sanguins, analyses biologiques, radiologie, scanner… Les Yann Le Bras démarches administratives pour une entrée à Toulouse seront effectuées à Lavaur. Je rappelle également que des interventions sont possibles en chirurgie ambulatoire au CH de Lavaur. Elles peuvent être réalisées par des praticiens du CH, du CHU ou des libéraux selon les spécialités concernées (chirurgie orthopédique, urologique, viscérale, gastro-entérologie…). DCStSul – Quelles sont les spécialités concernées ? Yann Le Bras - Toutes celles de l’hôpital de Lavaur. Elles sont nombreuses et je vous renvoie à la plaquette d’information (*) que nous avons éditée, à notre site www.ch-lavaur.fr ou au 0563588013. * Cette plaquette accompagne ce numéro de "Du Côté de Saint-Sulpice" le journal de votre ville P. 3 Démocratie États généraux du sport : une feuille de route claire Louis-Vincent Brunet Mathieu Raynal 3 questions à Louis Vincent Brunet, maire-adjoint aux sports, et Mathieu Raynal, conseiller municipal délégué DCStSul - Les États généraux ont-ils été bien accueillis par le monde sportif de Saint-Sulpice ? Louis-Vincent Brunet - Parfaitement bien ! Les associations avaient besoin de cette concertation et la confiance est réciproque. Chacun a pu s’exprimer et nous avons dégagé ensemble des pistes de travail intéressantes pour demain. Le monde sportif est ouvert à la démocratie participative : c’est très positif. Mathieu Raynal – Compte tenu de la qualité des associations et des infrastructures, le potentiel sportif de notre ville est très fort. Les États généraux ont initié un processus d’amélioration permanente pour améliorer tout ce qui doit l’être. DCStSul – D’où vient cette confiance réciproque, selon vous ? LVB – Indiscutablement, elle a pris corps avec l’action que nous menons depuis un an aux côtés des associations. Le projet futsal a vu le jour, la convention avec l’ASPTT Albi permet une ouverture du football féminin sur une équipe professionnelle, nous avons diffusé la coupe du monde sur écran géant… MR – Et il en sera de même pour la coupe du monde de rugby cette année ! Ces moments de convivialité sont indispensables à la vie de la ville. La commune devrait aussi être particulièrement animée le 9 août, date à laquelle nous attendons plusieurs milliers de cyclistes. DCStSul – Les États généraux du sport auront-ils une suite ? LVB – Bien entendu. Nous nous réunirons ensemble régulièrement pour évaluer l’avancement des travaux et corriger ce qui doit l’être. Nous mettons en pratique un concept qui nous est cher : la cogestion avec les acteurs du sport. MR – De plus, des groupes de travail thématiques vont se réunir régulièrement : les quatre thèmes que nous avons identifiés comportent chacun des commissions spécifiques destinées à construire ensemble le sport saint-sulpicien. P. 4 Rugby Les acteurs du sport saint-sulpicien ont défini ensemble des orientations communes sur 4 thèmes majeurs. Le cadre est posé pour les années à venir. Les infrastructures sportives. Un plan de suivi de la maintenance, de la sécurisation et du nettoyage des équipements sportifs sera adopté. La communauté de communes étudie la réhabilitation de la piscine et du tennis/ boulodrome/skate park ; la ville examine la rénovation des vestiaires de Moletrincade, de la piste Judo d’athlétisme et d’une plaine de jeu gazonnée. La gestion communale des besoins associatifs (réservation des salles, débits de boissons, conseils etc.) sera regroupée en un seul lieu. La gestion du quotidien. Les critères des subventions seront revus et prendront en compte le nombre de licenciés, de jeunes et d’éducateurs, ainsi que l’autofinancement. Des appels à projets seront lancés. Des formations (comptabilité, direction, premiers secours etc.) seront lancées. Un outil numérique de réBasket servation des salles est déjà en ligne sur le site web de la mairie. La gestion des manifestations. Une étude spécifique sera organisée sur les modalités d’utilisation des salles (conventions, tarification, matériels, sécurité etc.). La communication sera améliorée via le journal municipal, le site web et l’affichage. Les relations institutionnelles. Un gros événement sportif interassociatif sera mis à l’étude, et un calendrier d'événements sera favorisé (fête du sport par exemple). Une charte de la vie associative sera mise en réflexion. La mutualisation des équipements sportifs avec la communauté de communes sera recherchée. Football féminin participative États généraux de la culture : un projet culturel partagé Dans un contexte de travail en commun des acteurs, d’écoute du public et de fortes contraintes budgétaires, les États généraux de la culture ont dégagé six priorités. La formation. Déjà bien assise en milieu scolaire avec les nouvelles activités périscolaires notamment, elle doit être développée par les cours loisirs pour tous et par des actions plus spécialisées (conservatoire de musique, artistes en résidence). La mutualisation. Les lieux et les moyens doivent être partagés autant que possible entre associations, avec les commerçants ou avec les communes voisines. Le projet de salle de spectacles ne peut être porté qu’au niveau de la communauté de communes. La programmation. Les doublons de programmation seront évités par la coordination des acteurs et la mise en ligne des réservations de salles par la mairie. Le public local se modifie ( les nouveaux arrivants sont plus jeunes), ses attentes doivent être mieux prises en compte. La municipalité proposera deux spectacles en juillet. La communication. Le panneau lumineux, fortement demandé, est opérationnel. L’affichage doit être rendu plus efficace sans nuire à l’esthétique urbaine. Le journal municipal et la communication numérique sont des vecteurs à travailler. La diffusion. Les utilisateurs des salles doivent être mieux formés à leur usage. Les régies son et lumière mériteraient d’être rénovées. La MJC, victime de son succès, a besoin de plus d’espace et de locaux fonctionnels. Le cinéma poursuit son activité. Des travaux de remise en état sont à prévoir. La concertation. Les acteurs culturels se reverront au moins deux fois par an et associeront tous les partenaires intéressés à la construction du projet culturel saint-sulpicien. Denis Radou 3 questions à Denis Radou, maire-adjoint à la culture DCStSul - Comment les États généraux de la culture se sont-ils déroulés ? Denis Radou - Ils ont eu lieu aux mois de novembre et décembre dernier. La municipalité les a organisés dans un esprit de démocratie participative, pour que les actions correspondent bien aux souhaits. Ils ont regroupé les acteurs de la culture, notamment les associations culturelles. Les échanges ont été d’une grande richesse. Il faut rajouter qu’un questionnaire a été joint au dernier bulletin municipal, de façon à intégrer les attentes de tous les citoyens. Toute la population a pu s’exprimer ! DCStSul – Si vous deviez ne retenir qu’une seule mesure, opérationnelle de suite, quelle serait-elle ? DR – Un groupe de travail sur la programmation des événements culturels sera mis en place pour prévoir les dates des manifestations et éviter les concurrences. De plus les réservations de salles ont été mises en ligne sur le site web de la mairie. Simple et efficace ! L’activité du cinéma est poursuivie, l'année à venir permettra de définir les travaux et le mode de fonctionnement. DCStSul – Quels seront les événements de l’été culturel 2015 ? DR - Dans les semaines qui viennent, Saint-Sulpice sera très animée ! Air d’Irlande investira à nouveau le stade de la Messale pour sa grande journée celtique de mai. En juin la fête de la musique, que la municipalité accompagnera, sera célébrée grâce à la MJC, l’association Algorithme avec en première partie les collégiens de Pierre Suc, et leur professeur Frédérique Lavaud, l’association ABC Bien, et les amis de l’orgue. Des commerçants ont souhaité participer en animant leurs magasins. Cet été, deux concerts au mois de juillet seront associés aux marchés des producteurs de pays, dans le cadre du festival "Artistes dans l'herbe". Une première : les musiciens du groupe French Blues Explosion, ont accepté de se produire l’après-midi au centre de détention. De plus, la médiathèque sera toujours présente à la piscine au mois de juillet et sera associée à la manifestation nationale de la "Fête du livre jeunesse". Nicolas Gradel lors du concert de jazz du 30 janvier dernier le journal de votre ville P. 5 Budget communal 2015 : ce qu’il faut savoir Du fait du vote défavorable du conseil municipal le 15 avril, le préfet va arrêter en juin le budget 2015 de la commune. Cependant, la commune et ses services continuent à fonctionner sans changement au service des habitants. Le 15 avril, le conseil municipal a rejeté pour la seconde fois le projet de budget primitif 2015. Cette situation n’est certes pas courante, mais elle est prévue par la réglementation. Aux termes de l’article 1612-2 du code général des collectivités territoriales, M. le Préfet va saisir la Chambre régionale des comptes, qui proposera le budget dans un délai d’un mois. M le Préfet rendra ensuite notre budget primitif 2015 exécutoire dans un délai de 20 jours. Fin juin, la ville de Saint-Sulpice sera donc dotée de son budget 2015. Avant comme après cette date, la commune continuera de fonctionner comme à l’accoutumée : le maire continuera à mandater les dépenses et faire rentrer les recettes. En effet, en attendant la décision préfectorale le code général des collectivités locales prévoit que les dépenses de fonctionnement peuvent être exécutées dans la limite de celles inscrites à notre budget 2014 ; il indique aussi qu’il en est de même pour les dépenses d’investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget 2014. Après la décision préfectorale, le maire exécutera le budget dans les limites données par le préfet. Par conséquent les salaires des employés communaux continueront à être versés quoi qu’il advienne, sans changement. Le fonctionnement de tous les services communaux sera assuré. Évidemment, la prudence est de mise dans l’engagement des crédits, dans l’attente de connaître le budget définitif fin juin. La ville en travaux Désherbage thermique Préparation des plantations de fleurs Remplacement des pavés dans la Bastide Remise en état des vestiaires de la salle Polyespace P. 6 Dossier L’eau à Saint-Sulpice Premier volet : L’eau potable A la demande de nos lecteurs, notre journal commence une enquête sur l’eau à Saint-Sulpice. Pour commencer, voici notre premier volet : l’eau potable. Le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Montagne Noire (SIEMN 81) assure la distribution publique de l’eau potable sur la commune ainsi que la facturation auprès des abonnés. L’eau potable fournie par le syndicat est achetée à l’Institution des Eaux de la Montagne Noire (IEMN) qui prélève une eau brute de surface dans la réserve constituée par les barrages des Cammazes et de la Galaube. L’eau brute est d’excellente qualité grâce à l’environnement préservé des barrages. Pour autant, elle fait l’objet d’un traitement complet dans les usines de Picotalen, situées sur la commune de Sorèze, destiné à la rendre parfaitement potable. L’IEMN transporte cette eau vers les syndicats et communes partenaires au moyen d’un réseau de conduites de transport à partir duquel 12 branchements alimentent le SIEMN 81. La configuration topographique du territoire desservi par le SIEMN 81, avec un relief descendant depuis Picotalen jusqu’à Saint Sulpice, a permis la mise en place d’une alimentation en eau exclusivement gravitaire. Rencontre avec... Sandrine Beyneix, agent de maîtrise principale au laboratoire de l’IEMN* et Philippe Ferreri, responsable qualité au SIEMN 81* Question - Qui s’occupe de la qualité de l’eau que nous buvons à Saint-Sulpice ? Sandrine BEYNEIX – La surveillance de la qualité de l’eau s’appuie sur les contrôles réglementaires de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) d’une part et d’autre part sur des analyses internes grâce au travail effectué par notre laboratoire. Ainsi, l’ARS effectue chaque année des prélèvements sur l’eau du barrage des Cammazes et en sortie d’usine de potabilisation ou sur le réseau de l’IEMN. L’ARS contrôle également le réseau du SIEMN 81 jusqu’au robinet du consommateur. En 2014, les prélèvements ARS ont été confiés au Laboratoire Départemental de l’Eau, agréé par le Ministère de la Santé, qui effectue les analyses. Ce contrôle indépendant de l’ARS est renforcé par la démarche d’autocontrôle mise en œuvre par le laboratoire de l’IEMN sur les ouvrages de l’Institution et du SIEMN 81. 200 prélèvements annuels sont ainsi effectués sur notre ressource en eau brute (100 sur les barrages des Cammaze et de la Galaube, 100 à l’amont sur les apports du barrage des Cammazes) et 1850 paramètres sont analysés. Pour l’année 2014, sur le seul réseau du SIEMN 81, notre laboratoire a effectué 255 prélèvements et analysé 3570 paramètres. Question - Quel est le niveau de la qualité de l’eau à Saint-Sulpice ? Philippe FERRERI - La surveillance décrite est Barrage des Cammazes Contact SIEMN secteur Lavaur et Saint-Sulpice étroite et est synthétisée dans le bilan 2014 de l’ARS qui montre que l’eau distribuée à Saint-Sulpice est de bonne qualité puisque tous les contrôles réalisés sont conformes aux exigences sanitaires. *Institution des Eaux de la Montagne Noire * Syndicat Intercommunal des Eaux de la Montagne Noire Agence assurant la gestion des abonnés : 1223, av. Pierre Fabre - 81500 Lavaur - Tél : 05-63-58-13-85 - Fax : 05-63-58-24-89 Appel d’urgence : 05.63.82.54.82 - En cas de fuite sur le compteur ou le réseau (Si la fuite est située sur le réseau domestique, appelez un plombier). CONSOMMER L’EAU DU ROBINET, UN GESTE ÉCOLOGIQUE L’eau potable est sûre et la boire permet d’éviter les déchets et les pollutions liés au transport. Sans emballage, sans plastique et livrée à domicile 24h/24, elle préserve l’environnement. En ce sens, l’eau du robinet est écologique. Elle est également économique, car 100 à 300 fois moins chère que l’eau en bouteille. le journal de votre ville P. 7 Vie locale Histoire de la Bastide / 4 ème épisode Le Professeur Henri Couleau, philosophe et anthropologue, livre à notre journal l’histoire passionnante de la Bastide en 5 épisodes. Ces nouvelles villes, telles que Saint-Sulpice, répondaient aussi aux volontés de Philippe Auguste dont le règne, décisif pour la France, venait de s’achever. Il avait voulu doter le pays d’importantes structures administratives et judiciaires : or cela ne pouvait se mettre en place que dans des villes, sous l’autorité des consuls (ils étaient au nombre de quatre à Saint-Sulpice », eux-mêmes délégués par le seigneur. Pourquoi ces mesures ? Il fallait mettre fin à l’insécurité Le Castela qui régnait dans les campagnes, ainsi qu’au retard économique qui s’ensuivait. La ville, pour devenir attirante, devait être le lieu où l’on pouvait vivre en paix, davantage et mieux qu’ailleurs. Aussi la disposition générale de toutes ces bastides de plaine : un assemblage de maisons disposées en « îlots » rectangulaires et ménageant au centre, dans tous les cas, une place carrée bordée de « couverts ». Les rues principales débouchant toutes droites sur cette place permettaient une rapide vue d’ensemble de l’agglomération. La taille des maisons était uniforme, car il s’agissait de parcelles attribuées « également » aux paysans que l’on voulait inciter à rejoindre la ville. A Saint-Sulpice, on peut voir encore rue de Reims, et ailleurs, de ces maisons analogues qui font penser à un « lotissement » du Moyen Age. Par contre, toujours à Saint-Sulpice, les couverts, typiques de ces bastides de plaine, ont disparu pour faire place à l’église actuelle construite aux XIVème et XVème siècles. Lors de la construction de la bastide, l’église paroissiale se situait au Plô, en quelque sorte « extra-muros ». (à suivre…) Citoyenneté et participation A compter du 25 mai 2015, tout électeur qui le souhaitera pourra apporter son soutien à une proposition de loi référendaire par le tout nouveau référendum d’initiative partagée. Le référendum d’initiative partagée, selon l'article 11 de la Constitution « peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, et d'un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ces soutiens des électeurs seront recueillis sous forme électronique sur le site Internet du Gouvernement. Les électeurs ne disposant pas d’un ordinateur connecté à Internet pourront avoir accès à une borne informatique à l’accueil de la Mairie. A la demande, un agent pourra aider à accomplir les formalités. D’autre part, les électeurs pourront faire enregistrer leur soutien sous un format papier. Des formulaires seront mis à disposition du public à l’accueil de la Mairie. Les propositions de loi lois soumises à cette procédure figureront sur www.referendum.interieur.gouv.fr. Pour l’instant, aucune proposition de loi n’est concernée. Expressions libres « Donner une énergie d’avance à Saint-Sulpice » Dans le contexte budgétaire contraint par les baisses des dotations de l'État aux communes, la municipalité maintient le cap de la réduction de ses dépenses courantes. Cette position a pu être tenue grâce à une gestion particulièrement économe des deniers de la collectivité. Depuis janvier, nous nous sommes livrés à un effort d’économies sans précédent, portant notamment sur la baisse des coûts de fonctionnement des services. Les réductions de coûts touchent tous les secteurs du budget communal. Cet engagement se poursuivra dans l'avenir avec la plus grande détermination. Raison de plus pour que chaque euro dépensé le soit à bon escient. Pour cela, il faut écouter toujours plus les besoins de la population. C’est pourquoi les États généraux du sport et de la culture s’inscrivent dans un esprit de participation des citoyens, mais aussi d’efficience de la gestion de la commune. Collecte des ordures ménagères dans La Bastide Des conteneurs ont été mis en place de manière pérenne, pour servir occasionnellement entre les deux jours de collecte qui sont le lundi et le vendredi. Ils sont situés aux emplacements suivants : > Rond point de la piscine (côté rue E. Cabié), > Rue du cantou (côté av. Rhin et Danube), > Rue du centre (en face de la Station service), > Square des 3 musiciens, > Rue Dièche (côté rue E. Cabié) > Rue de Reims (après la place de l’église, en direction du pont). La mise en place de ces conteneurs règle, de l’avis général, les difficultés rencontrées entre deux passages de collecte. Les rues de La Bastide en seront plus avenantes : nous vous remercions de veiller à tenir propres les abords des conteneurs. La collecte du samedi-après-midi est supprimée par le SICTOM, car le volume collecté était trop faible. Nuisances sonores : l' affaire de tous Les beaux jours arrivent, il est donc temps de rappeler quelques règles de bon voisinage. L'arrêté préfectoral du 25 juillet 2000 (consultable en mairie et sur Internet) précise que les travaux de bricolage et de jardinage utilisant des appareils à moteur thermique et appareils bruyants ne sont autorisés qu'aux horaires suivants : > Les jours ouvrables de 9h à 12h et de 14h à 20h > Les samedis de 9h à 12h et de 15h à 20h > Les dimanches et jours fériés de 10h à 12h Par ailleurs il est interdit de brûler les déchets verts. Il convient de les transporter à la déchetterie. Erratum : Dans l'édition numéro 3 du journal DCSS, nous avons omis le titre de l’article du texte écrit par le groupe «Saint-Sulpice-la-Pointe, une Ville à Vivre». Le titre était «La liberté d’expression». Nous adressons toutes nos excuses à nos lecteurs. « Saint-Sulpice-la-Pointe, une Ville à Vivre » Saint Sulpice vers une démocratie dirigée La forte montée du FN n’est pas une fatalité, mais une conséquence. Les responsables politiques ne tiennent pas leurs engagements et bafouent les valeurs républicaines. Qu’en est il de la concertation avec les citoyens promise par notre mairesse pendant la campagne? Où est la nouvelle gouvernance promise? Tentative de bâillonnement de l’opposition, équipe majoritaire malmenée, gouvernance autoritaire, absence de la mairie, aucune politique de l’emploi, comportement partisan... Nous allons tout droit vers une démocratie dirigée, terreau des extrêmes. « Saint-Sulpice Bleu Marine » Il semblerait que des tensions apparaissent au sein de l’équipe majoritaire du conseil municipal ! Y aurait-il de l’eau dans le gaz ? En ce qui concerne le budget, difficulté pour le boucler, pour causes. Premièrement, baisse des dotations de l’état. Deuxièmement, augmentations de la masse salariale (NAP et embauches cadres) et des diverses assurances (Auto, locaux et personnels). Devons nous nous attendre à une hausse des impôts? « Du côté de Saint-Sulpice », Journal de la Ville de Saint-Sulpice la-Pointe - Mai 2015 - Directeur de publication : Dominique Rondi-Sarrat - Comité de rédaction : Virginie Bergon - Karine Thorel Christophe Leroy - Conception : Campardou communication et service communication de la Ville - Crédits photos : © MUTABILIS Paysage et Urbanisme , IEMN, Mairie de Saint-Sulpice la-Pointe et Fotolia - Imprimé sur papier couché recyclé - Imprimerie Équinox Saint-Sulpice-la-Pointe.