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Les RFP
vous souhaitent
une belle année
2014
JANVIER 2014 - N° 385
Le 50e Prix du Journalisme des RFP
LES RADIOS FRANCOPHONES PUBLIQUES > Pour sa 50e édition, le Prix
du Journalisme a été remis à la RTS dans la catégorie Choix des
rédactions, et à Radio France dans la catégorie Choix du public.
epuis 50 ans, les radios
francophones publiques
récompensent l’excellence. Au départ, le Prix du
journalisme des RFP s’appelait Le Grand Prix du reportage radiophonique. C’est Paul Gilson,
grand directeur des programmes de Radio France et premier président de la
Communauté radiophonique des programmes en langue française, qui a eu
l’idée de créer ce prix en 1963. Il couronne le meilleur traitement d’un événement d’actualité, la meilleure enquête de
caractère journalistique ou le meilleur reportage sur un fait de société, parmi les
productions de Radio France, la RTS, Radio-Canada et la RTBF. Une nouveauté, le
D
Prix s’est décliné cette année en deux catégories :
le “Choix des rédactions”,
format court (moins de 3
minutes), et le “Choix du
public”, format long (entre
3 et 10 minutes).
Pour l’édition 2013, dans la catégorie
“Choix des rédactions”, le jury a couronné Gila, le portait d’une jeune iranienne de 19 ans qui, à la veille des élections présidentielles du 14 juin 2013,
témoigne de sa profonde désillusion face
à l’avenir. Un témoignage rare, car les
journalistes ne peuvent pas travailler librement dans ce pays. C’est donc clandestinement qu’une journaliste de la RTS
s’est rendue en Iran.
Marine
de la
Moissonnière
a remporté le
Prix
“Choix du
public” 2013.
Radio France remporte le “Choix du public” désigné par un jury d’auditeurs,
vingt-cinq par pays, avec le reportage
Les enfants perdus de l’Espagne , de
Marine de la Moissonnière, diffusé sur
France Culture. La journaliste a retrouvé
et recueilli les témoignages de ces
adultes qui ont découvert sur le tard
qu’ils avaient été volés à leurs parents
biologiques et adoptés. Une réalité qui a
duré plus de cinquante ans en Espagne.
Benoît Audet (R-C) et Doron Allalouf (RTS)
© RTS/LAURA SANNA
Danielle Messager
Pierre Bavaud
© RTBF
quatre-vingt, le reportage
se fait plus sociétal :
Philippe Legrée enquête
sur la sécurité dans le
métro, Antoine Mercier
gagne avec La mort douce.
À partir de 1986, ce sont
les auditeurs qui jugent.
On constate alors, au fil
des ans, que la sensibilité
Françoise Wallemacq
et l’émotion l’emportent.
Nicolas Poincaré nous fait
partager les drames
des orphelins du Rwanda
en 95 et des Tchétchènes
en 96. Dix ans plus tard,
Danielle Messager
(spécialiste médicale sur
France Inter), nous émeut
avec le combat d’une mère
Pierre Duchesne
et de ses enfants contre
l’alcoolisme qui la ravage.
© RADIO-CANADA
En cinquante ans, RADIO
FRANCE a remporté seize
fois le Prix du journalisme
Au début, ce prix était
décerné exclusivement par
des professionnels, dans
deux catégories, actualité
ou document. À l’époque
ce sont les équipes ou les
interviewers qui sont
récompensés : le trio
Héberlé, Forgit, Valette
pour Deux hommes
sur la lune, en 1969,
Yves Mourousi pour une
interview d’Aragon,
l’équipe d’Inter-actualité
pour la couverture de la
prise d’otages à l’ambassade d’Arabie Saoudite à
Paris, en 1973. Jean-Pierre
Elkabbach a, lui aussi,
remporté le prix. Puis vint
le temps des baroudeurs :
Alain Ménargues au milieu
d’une explosion à Paris et,
quelques années plus tard,
à Beyrouth ; François Vikar,
Gilbert Picard, ou encore
Yves Loiseau en Iran.
Au tournant des années
© CH. ABRAMOWITZ
Ils ont remporté le Prix du journalisme…
RTS. Pierre Bavaud, lauréat en 2000. Pierre Bavaud se souvient
bien de son reportage en Pologne, Les dix ans où tout a changé,
qui lui a valu le Prix. Il était en effet revenu en catastrophe
en Suisse pour assister à la naissance de sa fille ! Le reportage
s'appuyait sur des interviews d'archives, des personnes que
Pierre Bavaud est allé retrouver en Pologne des années plus
tard. La distinction lui a fait plaisir… et lui a donné une idée,
avec la chronique Passé-présent, qui revisite les événements
d'aujourd'hui à la lumière des documents d'archive.
RTBF. Françoise Wallemacq, lauréate en 2001. Françoise
Wallemacq, journaliste au service politique internationale
de la RTBF radio depuis 1988, a été lauréate en 2001 pour
son reportage, Pierre, ton papa est mort, qui raconte l’histoire
d’un petit garçon de 9 ans dont le père s’est suicidé. Ce prix a
évidemment été une grande joie pour elle, qui a vu son travail
récompensé par un jury d’auditeurs, mais aussi une grande fierté
pour Pierre avec des conséquences positives sur sa scolarité
et le regard de ses camarades. Françoise Wallemacq lui
a même offert un trophée spécialement créé pour lui.
RADIO-CANADA. Pierre Duchesne, lauréat en 1998. Avant
de devenir ministre de l’Enseignement supérieur à Québec,
Pierre Duchesne a été journaliste à Radio-Canada et il a
remporté le Prix en 1998 avec un reportage réalisé au Brésil,
Rio Maria, comme dans une tranchée. « C’est mon réalisateur
qui m’avait proposé de soumettre ma candidature, parce qu’il
estimait que ce reportage ne laissait personne indifférent »,
nous dit Pierre Duchesne. Et en quoi le travail de journaliste
ressemble-t-il à celui de ministre ? « Il faut que vous appréciiez
les gens. Comme le journaliste, le politicien doit aller sur
le terrain et ne pas demeurer dans son cabinet »,
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Ici Radio-Canada Première
> Les variations Golberg, le
patin artistique en vedette
MOUVEMENTS
RADIO-CANADA > CATHERINE CANO
© RTS
© RTS
© RADIO-CANADA
devient première directrice Programmesnouvelles à Radio-Canada. À la radio, elle sera
responsable des radiojournaux nationaux, de
l’émission L’Heure du monde et des émissions
spéciales. Catherine Cano, qui a une grande
expérience dans le monde des médias électroniques, effectue ainsi un retour à RadioCanada. Elle entrera en fonction en janvier.
> SÉBASTIEN PERRON est nommé
rédacteur en chef au sein
de la Direction du Grand
Montréal. Il sera notamment
responsable de l’émission
C’est pas trop tôt et du 1518. Sébastien Perron travaille
à Radio-Canada depuis 1994. Il a travaillé
un peu partout au pays. Il a notamment été
courriériste parlementaire à Québec.
RTS > ROMAINE JEAN a été nommée à la
direction de la Rédaction Société de la RTS,
qui regroupe les unités des
documentaires, des magazines
TV et des magazines radio.
Journaliste, Romaine Jean entre
à la RSR en 1987, puis assume
différentes responsabilités à la
TSR. Rédactrice en chef adjointe de la
rédaction de l’Actualité TSR en 2008, elle est
nommée Rédactrice en chef des magazines
TV de la RTS en 2012. Elle prendra ses
nouvelles fonctions en janvier 2014.
> JEAN-LUC LEHMANN sera en charge
de la rédaction Musiques
et Divertissement de la RTS,
qui comprend l’ensemble des
émissions musicales, d’humour,
de divertissement et les
programmes pour la jeunesse,
radio et télévision. La musique classique
reste rattachée à la rédaction Culture.
Jean-Luc Lehmann collabore aux rédactions
RSR et TSR comme journaliste
et présente de nombreuses émissions radio
et TV. Chef du programme Couleur 3 en
2003, il est nommé Rédacteur en chef
Musiques de la RTS en 2011. Il prendra
ses nouvelles fonctions en janvier 2014.
RADIO-CANADA > « Écoutez, on est bien ensemble ». Ce sera
la nouvelle formule de France Bleu. Son audience ne cesse
de progresser et, dans l’espoir de la développer encore, le réseau
aux 44 stations lance de nouveaux programmes le 6 janvier 2014.
C
’est quand ça va bien qu’il faut
changer » : petite phrase signée
Jean-Luc Hees, Président de Radio France, lors de la présentation de la
nouvelle grille de France Bleu… Et ça
va bien pour France Bleu, créditée de
7,7 points au dernier sondage, avec
230 000 auditeurs de plus.
Nommé directeur du réseau France Bleu
en juin dernier, Claude Perrier s’est donc
attelé à faire évoluer le contenu des programmes, dont les contours ont été dessinés, la dernière fois, en 2008. Une stratégie de conquête qui passe par les
grandes agglomérations (80 % de l’audience) sans pour autant négliger les
radios rurales “historiques”. L’objectif
est aussi d’assurer l’harmonie entre les
programmes de “France Bleu réseau”
(nouvelle appellation de “France Bleu
natio”) et ceux de ses quarante-quatre
stations en régions.
Le tout autour d’un positionnement
clair : une radio généraliste de proximité, émettant de 5 heures du matin à
minuit (23 h 59 très précisément).
LA NOUVELLE GRILLE
De 5 h à 6 h du matin, c’est la tête de réseau qui prend l’antenne avec Franz
Massard à l’animation. Sur cette tranche
et jusqu’à 6 h 45, France Bleu est déjà
la deuxième radio de France.
À 5 h 59, les quarante-quatre animateurs
des locales sont à la manœuvre : information locale et hyperproximité de rigueur.
À partir de 9 h, sur toutes stations les
France Bleu, c’est le service aux auditeurs qui prime avec l’aide d’experts locaux (notaires, médecins, par exemple)
À 10 h, une passion bien française, la
cuisine, donne l’occasion de se retrouver
DIAPASONS D’OR > Jonas
Kaufmann, artiste de l’année
Radio France. Diapason d’or-Prix du public des
auditeurs de France Musique et des internautes
du site Qobuz, Jonas Kaufmann est un ténor
münichois au physique de jeune premier,
capable de chanter Verdi aussi parfaitement en
italien, français ou allemand. C’est pour son
album Airs d’opéras de Wagner, paru chez
Decca en 2013 qu’il a été primé. Le prix lui a été
remis au cours de la cérémonie des Diapasons
d’or au studio 105.
autour de la
table pour une
émission interactive de proximité.
À 11 h, un jeu
pour apprendre
en s’amusant
sur sa région.
Dans chaque
Claude Perrier,
station l’émisdirecteur
du réseau
sion porte un
France Bleu.
nom différent.
À partir de midi,
c’est le carrefour de l’information des
régions. France Bleu réseau reprend
l’antenne à 12 h 08 pour le journal.
À 12 h 30, quand les autres généralistes
entrent dans l’info, France Bleu entre
dans le divertissement avec une nouvelle venue (de la télévision) : Daniela
Lumbroso et ses invités.
À partir de 13 h 30, les 44 locales reprennent leur identité propre et plongent le patrimoine de leur région, puis
son histoire, au sens large, avec la participation des auditeurs.
À 16 h 30, On fait la route ensemble : un
moment de convivialité et de solidarité
pour accompagner le retour à la maison
et supporter (ou éviter) les embouteillages, toujours dans la proximité.
À partir de 19 h, le réseau reprend la
main pour C’est ma chanson, jusqu’à
21 h, suivi de deux heures d’écoute et
de partage.
Parmi les nouveautés du week-end, on
note l’arrivée d’une sportive de haut niveau, Nathalie Simon, pour parler sport
féminin justement, et seize Concerts
privés par an, soit deux fois plus
qu’avant.
Annette Ardisson, Radio France
PRIX > Marc
Voinchet, lauréat du
Prix Philippe Caloni
Radio France. Marc Voinchet anime les Matins
de France Culture depuis 2009. Il réunit
chaque jour 500 000 auditeurs, entre 6 h 30 et
9 h. Créé en 2007 avec le soutien de la Société
civile des auteurs multimédia, le Prix Philippe
Caloni consacre chaque année un journaliste
maniant avec talent et éclectisme l’exercice de
l’interview, comme le fit celui auquel est dédié
ce prix et qui est décédé en 2003.
© CH. ABRAMOWITZ
Au Canada, les amateurs de patinage artistique
connaissent bien Alain Goldberg, analyste des
compétitions depuis de nombreuses années.
Sa voix, teintée de passion et d’émotion, est
reconnaissable entre toutes. Alain Goldberg sera
la vedette d’une série de cinq émissions,
diffusées les samedis à 19 heures, juste avant
les Jeux Olympiques de Sotchi. « Les Variations
Goldberg vont nous faire revivre l’histoire du
patinage, mais aussi ses drames, terribles par
moments, des duels fratricides, des histoires
comme celles de Tonya Harding, dont tout le
monde se souvient » relate Robert Frosi,
l’animateur de cette série. « On ne s’ennuie pas
une minute, parce qu’Alain Goldberg a ce don
et ce génie de nous raconter des histoires. »
Le tout, agrémenté de musiques associées au
patinage et d’extraits d’archives…
Benoît Audet, Radio-Canada
Une nouvelle grille
pour France Bleu
© ABRAMOWITZ
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JANVIER 2014 - N° 385
L’expo Vu à la radio célèbre
les 100 ans de la radio en Belgique
RTBF ACADEMY
Des formations pour
accompagner le changement
RTBF > A l’occasion du centenaire de la première diffusion
radiophonique belge, la RTBF s’associe aux radios privées belges
francophones pour monter une grande exposition commune.
À voir à Tour & Taxis à Bruxelles jusqu’au 27 avril 2014.
UNE HISTOIRE DE SONS EN IMAGES
Un espace d’exposition richement scénographié, une muséographie multimodale (fresques graphiques, productions
audiovisuelles, objets exceptionnels,
© RTBF
L
“
L’histoire de la radio
est loin d’être terminée…
photographies, dispositifs interactifs électromécaniques, etc.) permettent aux visiteurs d’appréhender la radio de manière
ludique et didactique. Le parcours, composé de onze salles, aborde les thèmes
du son, des lois scientifiques, des premières armes de la radio dans le monde et
en Belgique, des pouvoirs totalitaires, de
la propagande, de la libéralisation de la
parole ou des grandes heures de la radio
belge…
Toutes les radios du pays (l’exposition est
trilingue FR, NL, EN) ont l’occasion
d’émettre depuis le studio public créé au
centre de l’exposition. Plus d’une vingtaine d’émissions de la RTBF y seront
ainsi réalisées d’ici avril 2014. À commencer par une émission commune
VivaCité-Bel RTL le soir de l’inauguration
le 11 décembre. Une première historique!
Éloïse Godeau, RTBF
Internet > Un nouveau site pour France Musique
Radio France. Le nouveau site
de France Musique est désormais opérationnel. Entièrement repensé, il présente une
offre innovante tournée principalement vers la musique
classique.
En plus des fonctionnalités
qui existaient déjà (réécoute
des concerts ou programmation musicale), son lecteur
permet une écoute à la carte
plus souple y compris sur ta-
RTBF. Lancée en début d’année, la RTBF Academy permet au personnel de la RTBF d’acquérir les compétences liées aux nouvelles
pratiques professionnelles et de répondre ainsi aux nouveaux modes de consommation
des médias. Depuis son lancement, des formations orientées sur les besoins de la radio
“augmentée” d’images et de données associées et sur les réseaux sociaux ont été mises
en place. D’une part, des formations plus technologiques comme “Comment réaliser un reportage vidéo avec des moyens légers pour
agrémenter les espaces des émissions sur les
réseaux sociaux” ou “Photoshop éléments”,
afin d’apprendre à décliner facilement un canevas développé par les services graphiques.
D’autre part, des formations plus éditoriales,
comme “Comprendre les attentes de l’internaute pour gérer au mieux les interventions
sur Facebook, Twitter, etc.”, à destination des
“social editors” et de tous ceux qui écrivent et
interagissent sur le Web.
blettes et mobiles.
La durée d’écoute des programmes est allongée, qu’il
s’agisse des concerts, accessibles pendant trente jours,
de la baladodiffusion (podcasts), disponibles pendant un
an, ou de l’écoute en flux
(streaming), possible pendant
mille jours !
La refonte du site repose sur
une production éditoriale
renforcée avec une rubrique
“actu”, des articles sur la place
de la musique dans la société,
sur l’économie de la musique,
et des thématiques plus légères : voyages musicaux, musiques de films, portraits multimédias, et quelques
découvertes insolites dans la
collection « Vous avez trois
nouveaux messages » ou encore « Radio Vinyle ».
Pour plus d’info :
www.francemusique.fr
© RTBF
e 28 mars 1914 était diffusée, depuis le domaine
royal, la première d’une série régulière d’émissions de radio en Belgique. Une première
belge mais aussi sur le continent européen, et le début d’une
aventure qui va passionner de
nombreuses générations d’auditeurs. Plusieurs spécialistes
de l’histoire de la radio (dont
Philippe Caufriez de la RTBF,
commissaire de l’exposition) ont
insufflé le contenu de l’exposition mise sur pied par une société belge spécialisée dans la réalisation d’expositions culturelles et
historiques.
Intitulée Vu à la radio, l’expo donne à
voir ce que les auditeurs écoutent depuis un siècle mais leur offre également
un aperçu des ondes du futur. Car l’histoire de la radio est loin d’être terminée:
le média dans lequel les Belges ont le
plus confiance, consommé chaque semaine par 90 % de la population, est en
développement permanent, évoluant
avec ses auditeurs, leurs modes de vie
et d’écoute. Construite autour d’un véritable studio radio, l’exposition permet
la diffusion en direct de nombreuses
émissions et l’organisation de divers événements rassemblant les vedettes du
transistor d’hier et d’aujourd’hui.
3
EN BREF
Radio-Canada > Les résultats d’écoute
d’Ici Radio-Canada Première sont
connus. Marie-France Bazzo, qui anime
depuis le mois d’août l’émission du matin
C’est pas trop tôt, occupe la 2e position
à Montréal. Toujours à Montréal, Michel C.
Auger, nouvel animateur du 15-18, maintient
la 3e position de Radio-Canada en fin de
journée. De façon globale, Ici Radio-Canada
Première a augmenté ses parts de marché
du lundi au dimanche, et arrive maintenant
en 3e position des radios les plus écoutées.
RTBF > La Première lance des bulles
culturelles régionales quotidiennes
(théâtre, cinéma, expositions, festivals…)
dès le 6 janvier, réalisées par des journalistes
RTBF basés dans les régions francophones.
Diffusées simultanément dans les quatre
régions le matin, elles sont rediffusées
l’après-midi.
30 ANS
Pour souligner l’anniversaire du PAE,
le Programme d’aide aux employés
de Radio-Canada. Il s’agit d’un
programme national qui vise à
apporter du soutien aux employés
qui traversent des moments difficiles
ou des épreuves.
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ZOOM
INTERVIEW
LIVRE AUDIO
De nouvelles Nouvelles à la RTS
Les lauréats 2013
du Prix Lire dans le noir
© CHARLOTTE BOUVIER
Les flashes horaires s’appellent les "Nouvelles" sur les ondes
de la RTS. Un projet de renouvellement et de mise à jour
de ces rendez-vous, très appréciés par les auditeurs, a
naturellement pris le nom de "nouvelles Nouvelles". Elles laissent
une plus grande place à l’écriture radiophonique et seront
désormais tenues par des titulaires fixes. Rencontre avec Patrick
Nussbaum, rédacteur en chef radio + multimédia de la RTS.
n Quelle est l’importance de ces
flashes horaires ?
Quand nous faisons des études qualitatives sur nos rendez-vous horaires, on
nous dit toujours : « L’heure, c’est
l’heure. » Ces flashes sont attendus par
nos auditeurs, ils les ont en mémoire et
participent à rythmer leurs journées.
n Dans quelle direction entendez-vous
aller?
© RST
Jusqu’ici nous avons travaillé à enrichir
les Nouvelles, notamment avec les papiers des correspondants. Cela signifie
que nous avions souvent des sons très
courts, qui impliquaient néanmoins des
efforts. Nous avons donc décidé de
concentrer nos forces sur les moments
stratégiques et les trois grands journaux
PATRICK NUSSBAUM, rédacteur en
– Matinale, 12 h 30 et Forum, où nous
chef radio + multimédia de la RTS.
avons beaucoup plus de place pour ces
développements.
Cela signifie un effort de hiérarchisation, dans l’intervalle.
mais aussi un travail d’écriture. Là où il Je crois que les auditeurs apprécient de
fallait lancer un corpouvoir déveloprespondant, il fauper une relation
dra désormais rédiau long cours
Nous voulons améliorer la
ger un papier et qualité narrative des flashes, c’est avec des voix
raconter une hisqu’ils retrouvent
toire. Nous voulons un des objectifs du changement.
régulièrement, seaméliorer la qualité
lon leurs habinarrative des flashes, c’est un des objec- tudes d’écoute. Ce que nous faisons,
tifs du changement.
d’ailleurs, avec les grands journaux, qui
sont présentés par des titulaires sur une
longue période.
n Autre nouveauté, la fidélisation
“
des journalistes présentateurs des
Nouvelles.
C’est l’autre aspect du changement. Jusqu’ici les postes de flashistes étaient occupés par tournus. Désormais nous aurons des titulaires attitrés, qui prendront
en charge les Nouvelles par tranches
complètes. Cela veut dire une certaine
personnalisation de ces tranches, dans
lesquelles le titulaire devra développer
son ton, son style d’écriture, sans transiger évidemment sur la qualité journalistique des interventions. Nous proposons en moyenne sept informations
toutes les heures, qu’il faudra rédiger
n Flashiste devient donc une sorte de spécialisation.
D’une certaine manière oui. Au final, ce
seront des postes tenus par des journalistes qui ont un vrai talent d’écriture et
de synthèse, et qui peuvent créer un lien
durable avec les auditeurs.
Propos recueillis par Doron Allalouf,
RTS
• Les "nouvelles Nouvelles", toutes
les heures à partir du 6 janvier sur
La Première. Tous les flashes horaires
de la RTS sont disponibles sur Internet
avec des enrichissements.
de dr. à g. : Pierre Tissot, Paule du Bouchet (Gallimard),
Hélène Grémillon, Dominique Pinon, Valérie Lévy
Soussan (Audiolib), Pierre Ducrozet, Adeline Defay
(Theleme), Aurélie Kieffer (France Culture).
Le Prix du livre audio, Lire dans le noir, a
été décerné le 5 décembre dernier à Paris.
Créé en 2009, en mémoire du journaliste
non voyant Julien Prunet, ce prix, décliné
en plusieurs catégories, récompense un
travail d’équipe, véritable création artistique autour d’une œuvre.
Les lauréats
• Catégorie Nouveauté > Le Confident,
d’Hélène Grémillon, lu par Sara Forestier,
Carole Bouquet, Jacques Weber et Hélène
Grémillon, aux éditions Gallimard (Écoutez
Lire).
• Classique > Le Hobbit, de J.R.R. Tolkien,
lu par Dominique Pinon aux éditions Audiolib.
• Document > La Domination masculine,
de Pierre Bourdieu, lu par Pierre Tissot,
aux éditions Thélème.
• Jeunesse > Louis Armstrong, de Pierre
Ducrozet, lu par Jacques Bonaffé, aux éditions Bulles de Savon.
AGENDA
RTBF • JANVIER > Concert en Australie.
Classic 21 permet à une poignée d’auditeurs de
s’envoler pour l’Australie et d’assister au concert
de Bruce Springsteen à l’occasion de la sortie
de son nouvel album High Hopes.
RTS • DU 31 JANVIER AU 8 FÉVRIER >
Les Sommets musicaux de Gstaad.
• DU 23 AU 30 JANVIER > Les 49 journées
cinématographiques de Soleure.
EN LIGNE
Radio-Canada • Quand l’info ne se prend
pas au sérieux. Un site pour voir les journalistes
de Radio-Canada sous un angle différent :
www.radio-canada.ca/sujet/bloopers
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Rédaction en chef : Françoise Dost (secrétaire
générale des Radios Francophones Publiques),
avec: Doron Allalouf (RTS), Annette Ardisson (Radio France),
Claude Fortin (Radio-Canada), Eve-Marie Vaes (RTBF)
Réalisation: Caroline Paux (Solutions Presse)
Assistante: Kooka Latombe
Micro 4 - Les Radios Francophones Publiques,
Maison de Radio France - bureau 7429,
116 av. du pdt. Kennedy, F-75220 Paris Cedex 16.
Tél.: 33 (0)1 56402741 - Télécopie: 33 (0)1 56404453
Courriel: [email protected]

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