Surpoids et Obésité

Transcription

Surpoids et Obésité
P
O U R
L E
P H A R M A C I E N
E T
S O N
É Q U I P E
O F F I C I N A L E
EchoRoche
officine
Corps cétoniques
le débat est ouvert
page 4
Pied diabétique
Roche et Asepta s’allient
page 6
Fuzeon ®
un passage en ville
préparé avec soin
page 8
Surpoids et Obésité
une nouvelle campagne
de sensibilisation
page 5
I avril 2005 I parution trimestrielle I
N.17
Des idées pour demain
Depuis le 14 mars, le Programme
Succès Poids de Roche est devenu
« Cap Santé Poids ».
Centre d’appels, diététiciens,
dossiers pédagogiques, menus types,
conseils pratiques sont les ingrédients
de ce programme d’accompagnement
diététique personnalisé,
proposé aux patients sous traitement
antiobésité.
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Il est actuellement testé
par quelques pharmaciens d’officine
qui le proposent à leurs clients.
Lutte contre l’obésité
Le succès est au bout du fil
Basé sur des rendez-vous
réguliers avec les diététiciens
conseils d’un centre d’appel,
Cap Santé Poids permet
aux intéressés de bénéficier
d ’ u n p r é c i e u x soutien,
pendant leur lutte contre
le surpoids ou l’obésité.
« Le patient qui est pris en
charge pour son surpoids
a besoin d’être soutenu pour
modifier ses habitudes alimentaires durablement, explique
Florence Dolivo, responsable
du programme chez Roche. En
particulier, le cap du troisième
mois est important : le patient
peut être confronté à une
stabilisation de sa perte de
poids et se démotiver. C’est
pourquoi nos diététiciens basent
leurs appels sur des conseils
pratiques et sur la motivation
des patients, une motivation
essentielle. »
Trois appels en deux mois
et un suivi de six mois
encouragements, et non des
questions et des jugements. »
Au départ de la démarche, il y a
toujours un médecin ou un
pharmacien. Ce sont eux qui
proposent aux patients de
bénéficier de Cap Santé Poids :
ils remettent aux patients un
dossier d’inscription à retourner au centre d’appels des diététiciens conseils. Ensuite, le
dispositif se met en place : premier appel de la diététicienne
une semaine après la réception
du dossier, deuxième appel un
mois plus tard, troisième appel
un mois et demi plus tard.
« Dans le dossier d’inscription
figurent des questionnaires
sur l’alimentation et l’activité
physique du patient. Celui-ci les
remplit, explique Florence
Dolivo. Ainsi, dès le départ, les
diététiciens vont à l’essentiel :
des conseils, des idées, des
Répondre aux questions
du quotidien
À ces appels programmés
s’ajoutent ceux que les patients
passent de leur propre initiative,
parfois dans l’urgence, pour
résoudre des problèmes pratiques du quotidien. Participer
à un repas d’affaires, cuisiner un
seul repas pour toute la famille,
faire le bon choix entre deux
produits au supermarché :
autant de situations où le
patient s’interroge sur le
comportement à adopter, et
pourra trouver des réponses
auprès des diététiciens.
En parallèle, l’intéressé reçoit
un coffret d’accueil personnalisé contenant des fiches
pratiques. Au fil des mois, ce
classeur va s’enrichir de nouveaux documents : la chasse
aux graisses cachées, les
recettes « légères » d’un grand
chef, la reprise d’une activité
physique…
Cap Santé Poids fait l’objet
pour l’instant d’un lancement
test dans 1 000 officines. Au vu
des résultats de « Succès Poids »
(lire page 5), le programme qui
existait
précédemment,
il devrait connaître un fort
développement. Rappelons
qu’en France 40 % des femmes
adultes françaises âgées de 35 à
59 ans sont en surpoids ! (1) ■
Contact : [email protected]
Numéro vert Cap Santé Poids
(pour les pharmaciens)
0800 81 76 81
(1) Étude OBEPI 2003. Enquête INSERM/Roche/TNS-Sofres AFERO, ALFEDIAM, SNDL.
P2♦
Recommandations pour le diagnostic, la prévention et le traitement de l’obésité.
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
De vous à nous
PHOTO HRIBONCOM
Un nouveau partenariat
ntre le laboratoire et le pharmacien,
entre le pharmacien et le patient,
de nouveaux partenariats se mettent
en place. Ils sont basés sur l’accompagnement,
le conseil et l’éducation de proximité,
comme en témoignent les sujets évoqués
dans ce numéro.
E
Nous mettons en place Cap Santé Poids,
un programme d’accompagnement patient,
autour de notre spécialité antiobésité.
Nous lançons avec Asepta une opération
conjointe autour du pied diabétique, sujet
méconnu aux conséquences parfois dramatiques
pour les malades. Nous organisons autour
du passage en ville de nos spécialités un
dispositif d’accompagnement, déjà plébiscité
par les pharmaciens : depuis le début de l’année,
ils sont 40 % de plus à s’être inscrits sur notre
site internet Pl@nète Roche Officine !
À découvrir encore dans ce numéro, notre
nouvelle campagne sur le surpoids et l’obésité :
elle est actuellement diffusée sur plusieurs
chaînes de télévision nationales. Enfin, nous
prenons position (lire page 4) dans le débat
autour d’une nouvelle fonction offerte
sur certains lecteurs de glycémie : ici comme
ailleurs, attention à « l’illusion technologique »…
Bonne lecture !
La rédaction.
Actualités
P OUR
Concours de dessins
C’est reparti !
LE PHARMACIEN ET SON ÉQUIPE OFFICINALE
ÉchoRoche officine
est un trimestriel édité par :
• Roche Diagnostics, Meylan (38)
Tél. 04 76 76 30 00
Contact : [email protected]
• Roche, Neuilly-sur-Seine (92)
Tél. 01 46 40 50 00
Contact : [email protected]
Près de 1400 pharmaciens
sur Pl@nète Roche Officine
Le nombre de pharmaciens inscrits sur
le site Pl@nète Roche
Officine ne cesse
d’augmenter : à la
Directrice de la rédaction
Anne-Aurélie Courtot
Comité de rédaction
Valérie Allal, Frédéric Chion,
Jean-Christophe Court,
Anne-Aurélie Courtot, Valérie Delachenal,
Françoise Rassat
Coordination et réalisation
Format / Éditions Courcoux, Grenoble (38)
Contact : [email protected]
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Directeur de la publication
Bertrand Le Bert
Coordination éditoriale
Benoît Playoust
Rédaction Albane Canto
Direction artistique / maquette
Bruno Batifoulier (Atom Kraft design)
Impression Fot Imprimeurs
Numéro 17 / Dépôt légal avril 2005
ISSN à parution.
http://www.roche.fr
http://www.rochediagnostics.fr
Tous les noms de marques cités dans “ÉchoRoche
officine” sont des marques déposées. Ni article, ni
extraits de cette publication ne peuvent être
reproduits sans l’autorisation des laboratoires
Roche Diagnostics ou Roche.
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
Jusqu’au 31 mai,
les jeunes diabétiques
de 6 à 17 ans
peuvent participer
au concours de dessins
Accu-Chek®, organisé
par Roche Diagnostics
en partenariat
avec l’AJD.
Pour sa troisième
édition, l’opération
s’appuie à nouveau
sur les pharmaciens
qui peuvent apposer
un poster informatif dans leur officine
et remettre des cartes de participation
aux candidats.
Les lauréats recevront un VTT
(catégorie 6-9 ans), un baladeur CD
(10-13 ans) et un appareil photo
numérique (14-17 ans). ■
Contact : francoise.rassat @ roche.com
mi-mars, ils étaient près
de 1 400 ! Une affluence
due à la sortie de
réserve hospitalière de certains produits et au contexte
d’épidémie de grippe. Le caractère ludique et interactif
du site séduit, et sa richesse informative et pratique
répond manifestement aux besoins des visiteurs. Ces
prochains mois, d’autres passages en ville sont prévus
et Pl@nète Roche Officine va continuer à s’enrichir de
nouveaux contenus : c’est le moment de le découvrir…
Pour vous inscrire : www.roche.fr
Pharmagora 2005,
un rendez-vous réussi
Vous avez été plusieurs
centaines à nous rendre
visite pendant Pharmagora
2005. Un rendez-vous réussi,
donc, qui a permis d’échanger
autour des grands sujets du
moment : la campagne grand
public sur le surpoids et
l’obésité, le site Pl@nète Roche
Officine, les passages en ville
déjà prévus pour 2005…
Autant d’événements qui
dessinent l’avenir des pharmaciens d’officine et qui ont
donné lieu à des discussions
passionnantes. À renouveler
l’année prochaine ! ■
♦P3
Zoom
Robert Boizel,
Roche Diagnostics
PHOTO ECX
“ La priorité est
l’éducation des patients
et non l’outil de mesure
des corps cétoniques…”
Diabète
Recherche
des corps cétoniques :
mieux vaut prévenir que guérir
Pour le patient diabétique,
pouvoir contrôler
les corps cétoniques
par prélèvement sanguin
plutôt que par bandelette urinaire
est-il un réel progrès ?
L’apparition d’un nouveau lecteur
offrant cette fonction a ouvert
le débat.
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
P4♦
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
ÉchoRoche officine
prend position.
Pourquoi faut-il contrôler
les corps cétoniques ?
Qui sont les diabétiques
concernés ?
Une personne en bonne santé
recycle les corps cétoniques
(déchets de la consommation
des graisses par l’organisme),
mais ce processus peut être
perturbé chez le patient diabétique. Les corps cétoniques
s’accumulent alors en proportion croissante (cétose).
Le risque est l’acido-cétose,
urgence médicale qui impose
une hospitalisation immédiate :
le patient risque sa vie.
La cétose est une complication aiguë du diabète de
type 1. Parmi les patients
hospitalisés pour acidocétose, deux catégories se
dégagent : ceux chez qui la
maladie vient de se déclarer
et des diabétiques anciens
peu, pas ou mal suivis…
« Pour ces derniers, la priorité
est l’éducation des patients
et non l’outil de mesure des
corps cétoniques » souligne
Rober t Boizel, diabétoendocrinologue et responsable
médical diabète de Roche
Diagnostics.
À l’origine d’une cétose, se
trouve toujours un facteur
déclenchant : interruption
de l’insulinothérapie, pathologie lourde telle qu’infarctus,
pneumonie ou grippe, prise
de t r aitements te ls que
les corticoïdes… Le premier
sy mptôme est l’augmentation de la glycémie : il faut
contrôler les corps cétoniques au-delà de 2,5 g/l.
Cétonémie ou acétonurie,
quelles différences pour
le patient ?
Le prélèvement sanguin peut
sembler plus rapide et plus
« propre ». Mais il impose, à
un patient qui en réalise déjà
beaucoup, une ponction pas
forcément bien acceptée. Le
risque ? Qu’il repousse ce
contrôle sanguin supplémentaire, « pour ne pas se piquer
encore une fois ». La bandelette
urinaire peut paraître moins
pratique, mais n’oublions
pas que le patient concerné
présente une glycémie élevée,
boit énormément et urine
très souvent ! De plus, le coût
des électrodes pour dosage
sanguin est important. Elles
font l’objet d’une prescription
restreinte et ne sont remboursées qu’à certaines
catégories de patients.
Cétonémie ou acétonurie,
quelles différences
médicales ?
Plusieurs études ont montré
qu’aucune méthode n’est plus
sûre que l’autre, et que la
cétonémie n’est pas supérieure
à l’acétonurie pour détecter
les cétoses débutantes. Les
deux méthodes induisent
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
Actualité
les mêmes modalités de prise
en charge : il faut, sans délais,
renforcer les apports d’insuline e t re chercher la cause du
problème. « Le passage de la
glycosurie à la glycémie a
permis de réduire les complications du diabète, rappelle
Robert Boizel. Les opérations
de sujets diabétiques ont été
sécurisées, les femmes diabétiques mènent leurs grossesses
à bien. La cétonémie n’apporte
a u c u n avantage clinique
comparable. »
Surpoids et obésité
Une nouvelle campagne
de sensibilisation
proposée par Roche
Depuis le 2 avril,
Roche met à nouveau
les thèmes du surpoids
et de l’obésité
sur le devant de la scène.
Prévenir plutôt que guérir
La nouvelle campagne s’appuie à la fois sur
la télévision, avec un spot de 20 secondes
diffusé 150 fois sur les chaînes publiques,
et sur la presse féminine où des parutions sont
Contact : valerie.delachenal@ roche.com
prévues en avril, mai et juin dans Femme Actuelle,
Marie-Claire, Modes et Travaux, Santé Magazine,
etc.
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
La conclusion s’impose d’ellemême : pour prévenir cétoses
et acido-cétoses, le diabétique
doit d’abord surveiller sa
glycémie, grâce à un lecteur
de qualité offrant dans ce
domaine les meilleures performances. Faire passer au premier
plan la fonction cétonémie
reviendrait à brouiller le message
éducatif délivré au patient : seule
la surveillance et la maîtrise
glycémique lui permettront
de mieux gérer maladie et
complications. ■
« C’est notre quatrième campagne depuis
l’automne 2003 et nous avons encore intensifié
nos efforts en mettant en place sur le printemps
un plan média et un plan presse féminine
complets, souligne Pascale Chapuis, de Roche.
Pour la télévision en particulier, nous diffusons
un vrai film mettant en scène Mathilde, une
jeune femme que son surpoids préoccupe et
empêche de profiter d’un dîner entre amis. »
Ce film traduit le ressenti de plusieurs centaines
de femmes interrogées par Roche : vivre avec des
kilos en trop, c’est une gêne physique ; mais c’est
surtout une préoccupation permanente – le regard
des autres, la difficulté à changer – qui perturbe
l’existence et incline au repli sur soi. D’où
l’accroche de la campagne : « Ne restez pas seule
face à vos kilos en trop, faites-vous aider. »
Les différents messages, qui visent prioritairement
les femmes de 35 à 59 ans, les incitent à se faire
aider par leur médecin : « Des solutions existent. »
Le pharmacien, même s’il n’est pas nommé, a bien
entendu son rôle à jouer en terme de conseil et
d’encadrement. ■
Contact : [email protected]
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
♦P5
Services
Objectifs : une prévention renforcée,
plus de confort pour les malades
et moins de risques d’amputations.
Artériopathie et neuropathie
Deux fléaux à prévenir
L’artériopathie est un processus
d’obstruction progressive des
artères que le diabète favorise
par de multiples mécanismes.
La neuropathie périphérique
apparaît chez les patients qui
ont présenté une hyperglycémie
importante et non détectée.
L’afflux sanguin devient insuffisant
et les tissus souffrent : d’abord
des ulcérations douloureuses
entourées d’un halo inflammatoire
rouge, puis la nécrose localisée
et dans les cas les plus graves,
la gangrène. On constate des
signes d’artériopathies chez 8 %
des diabétiques au moment
du diagnostic, chez 15 % après
dix ans de maladie et chez 42 %
après 20 ans. De façon générale,
une personne diabétique voit
son risque de gangrène multiplié
par 17 par rapport à un individu
non-diabétique.
L’excès chronique de glucose atteint
la gaine protectrice des nerfs et altère
la conduction des signaux sensitifs.
Jusqu’à 60 % des patients diabétiques
développent des signes d’une
neuropathie au moins débutante
au cours de leur vie. Le patient perd
sa sensibilité au toucher et à la chaleur,
ainsi que sa sensibilité profonde.
Les complications sont multiples :
hyperkératose cutanée donnant lieu
à des fendillements dans lesquels
des germes d’infection peuvent pénétrer ;
cors, durillons, verrues, ampoules ;
mal performant plantaire indolore,
dont l’orifice cutané peut être petit mais
qui peut entraîner des destructions
osseuses ou articulaires sous-jacentes
et des septicémies.
En conclusion
Les conséquences de l’artériopathie et de la neuropathie sont
graves : environ 10 000 diabétiques sont amputés chaque année
en France, 5 à 10 % des diabétiques subissent un jour une amputation
limitée (ex. : l’orteil). Heureusement, les amputations de membre sont
actuellement moins fréquentes. Les médecins estiment qu’une prévention
efficace pourrait faire baisser ces chiffres de moitié. ■
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Après avoir formé 1 000 membres
d’équipes officinales dans toute la France
en 2004, Roche Diagnostics et Asepta
poursuivent leur action autour du pied diabétique
avec 25 nouvelles soirées de formation
et une opération conjointe sur la sensibilisation
du patient et l’éducation de proximité.
Pied diabétique
Roche et Asepta associ
Le pied diabétique, sujet
complexe et parfois dramatique, n’a pas fini de mobiliser
pharmaciens et équipes
officinales : pas moins de 25
sessions de formation sont
programmées cette année et
réuniront environ 1 000 personnes ! « Jusqu’à présent, le
sujet était peu abordé en faculté
de pharmacie alors qu’il a des
conséquences lourdes pour la vie
des patients, souligne Valérie
Delachenal, de Roche Diagnostics.
Or, la force de nos soirées, c’est
de dire l’essentiel en une heure
et demie. »
À cette action de grande
envergure, conduite par Roche
Diagnostics et le laboratoire
Asepta, s’en ajoute une autre
limitée dans le temps mais
particulièrement intéressante.
Du 14 mars au 3 juin, les
deux sociétés lancent une offre
promotionnelle conjointe,
« Relais officinal », assortie
d’actions de sensibilisation.
« L’idée centrale est qu’une
autosurveillance glycémique
régulière limite les complications, en particulier celles
du pied » résume Valérie
Delachenal.
Les pharmaciens qui souscrivent à cette offre disposeront
P6♦
de toute une batterie d’outils :
- un panneau vitrine pour
interpeller les personnes
diabétiques, les inciter à entrer
dans l’officine et à demander
des conseils,
- un panneau intérieur avec
une face « client » posant
quatre questions sur leurs
habitudes quotidiennes et une
face « pharmacien » détaillant
les éléments clés qui répondent
à ces questions,
- deux
guides sur la
pododiabétologie destinés à
l’équipe officinale,
- 50 fiches pédagogiques
à l’attention des clients…
Bref : de quoi attirer l’attention, donner les bons conseils
et faire de l’éducation de proximité, au sens noble du terme.
« Nous lions constamment les
2 sujets, glycémie et surveillance
des pieds, et nous n’hésitons pas
à suggérer une orientation vers
le médecin traitant ou les
professionnels du diabète :
diabétologue, podologue,
chirurgien… »
Enfin, l’offre permettra aux
pharmaciens de faire essayer
g r atuitement les crèmes
Asepta. Aux différents kits
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
Présence en officine
Des supports qui interpellent
les patients pour aiguiser leur curiosité
et susciter le dialogue.
“… profiter de chaque occasion,
notamment des échanges
au comptoir, pour faire passer
les messages clés…”
TÉMOIGNAGE
ent leurs efforts
Contact: [email protected]
Cinq conseils
à donner au comptoir
PHOTO SERGE
de lecteurs de glycémie,
bandelettes et autopiqueurs
sont en effet associés des
« trousses patient » contenant
les crèmes Akildia (soin du
pied diabétique) et Cicaléine
(traitement des crevasses). Des
produits que tous les diabétiques pourraient employer
avec bénéfice et que beaucoup
ignorent. Jusqu’au 3 juin, les
pharmaciens auront des arguments supplémentaires pour
les aider à prendre de bonnes
habitudes. ■
Frédéric Frérot,
podologue à Nice
« De façon générale, les diabétiques sont peu informés et peu
sensibilisés à la surveillance de leurs pieds ; bien moins en tout cas
qu’à celle de leur glycémie. Or, leur perte de sensibilité les expose à de
graves dangers. Ils peuvent ne pas sentir un mal performant plantaire qui
provoque déjà un trou de 2 cm de profondeur et qui mettra 3 à 6 mois
à guérir, sans poser le pied à terre ! D’où l’intérêt de profiter de chaque
occasion, notamment des échanges au comptoir, pour faire passer
les messages clés.
Asepta
Une large gamme
de produits spécifiques
pour le pied diabétique.
1. Laver les pieds tous les jours au savon et à l’eau tiède, en n’oubliant
pas les espaces entre les orteils, et les inspecter attentivement en utilisant
un miroir pour la plante des pieds : tout changement de couleur de peau,
toute plaie doit donner lieu à consultation.
2. Toujours vérifier l’intérieur de ses chaussures en y passant la
main avant de les enfiler : il m’est arrivé de recevoir des diabétiques dont la
chaussure contenait une noix ou une capsule de bouteille incrustée dans le
pied, et ils n’avaient rien senti ! Mais un simple éclat de bois ou un minuscule caillou provoquent aussi des dégâts.
3. Ne pas couper les ongles trop courts : il faut laisser environ 1 mm
pour éviter toute blessure, et couper les ongles au carré en arrondissant les
coins.
4. Ne jamais marcher pieds nus, y compris par les températures les
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
plus torrides, pour éviter les brûlures (macadam chauffé par le soleil…),
coupures et agressions diverses.
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
5. En cas de neuropathie, confier régulièrement ses pieds au podologue
pour faire effectuer les soins appropriés. » ■
♦P7
Services
Afin de faciliter la délivrance
du traitement aux patients,
les pharmaciens d’officine
ont de multiples outils
à leur disposition.
La malette d’information Fuzeon®
Un guide sur support vidéo VHS
accompagné de divers livrets d’information,
d’un carnet de suivi médical et d’une liasse
de certificats de voyage.
« Bonjour. Je souhaite désormais récupérer mon
traitement dans ma pharmacie habituelle plutôt
qu’à l’hôpital. Que dois-je faire ? ». En posant
cette question au pharmacien hospitalier,
le patient lance toute une mécanique.
Afin de faciliter la transition hôpital-ville,
Roche a pris plusieurs initiatives.
Tout d’abord, le laboratoire a envoyé aux
cliniciens, pharmaciens hospitaliers et d’officine
un courrier annonçant cette double dispensation, effective depuis le 31 janvier. Lorsque le
patient indique dans quelle pharmacie il
souhaite se rendre, le pharmacien hospitalier
peut donc en informer le pharmacien d’officine,
pour lui préciser notamment la date de la
dernière dispensation, les dosages, etc., mais
aussi les coordonnées de l’équipe soignante
hospitalière en charge du patient.
Enfin, pour répondre aux questions des
pharmaciens, Roche a mis à leur disposition un
numéro Azur, ainsi qu’un site Internet. Sur ce
dernier, le pharmacien peut s’inscrire à des
formations en ligne sur le thème du Sida et
s’abonner à une lettre d’information mensuelle.
Le rôle d’éducateur de soin du pharmacien
est primordial dans l’administration du
traitement. Le patient doit mémoriser les
PHOTO AKD
conditions de conservations, les étapes de
préparation du traitement, le mode d’administration et les règles d’hygiène. Ces conseils
sont détaillés dans divers documents :
des dépliants, des cassettes vidéos,
des cédéroms, disponibles
sur demande du pharmacien
de ville.
P8♦
Par ailleurs, ces patients
peuvent avoir besoin, ponctuellement,
d’aller chercher leur traitement dans une autre
ville. Dans ce cas, le pharmacien « ponctuel » ne
doit pas hésiter à prendre contact avec le
pharmacien «régulier» afin de se faire conseiller
sur les démarches à entreprendre. Mais aussi sur
la manière de délivrer le traitement : il vaut
mieux favoriser la discrétion. Aussi, il est préférable que la remise du traitement se fasse dans le
bureau du pharmacien plutôt que dans l’espace
public de l’officine. De plus, Roche fournit au
patient, lors de la première délivrance, un sac
noir anonyme afin de transporter son traitement.
Reste la délicate question de la destruction
des déchets contaminés. Une poubelle sécu-
risée est prévue avec chaque traitement pour
stocker les 60 aiguilles de sécurité utilisées en
1 mois. Mais le pharmacien n’est pas habilité
à prendre en charge leur destruction. Cependant,
il a le devoir d’informer son patient sur les
opportunités qui lui sont offertes. Pour
exemple, des laboratoires d’analyses biologiques
acceptent de prendre ces déchets en charge. Autre
solution, il peut tout simplement les amener à
l’hôpital à l’occasion du renouvellement de son
ordonnance. ■
Contact : [email protected]
Pour accompagner le pharmacien
dans la dispensation des produits Roche
sortant de la réserve hospitalière,
un seul numéro :
Numéro Azur : 0 810 076 243
(prix d’un appel local, de 8 h 30 à 18 h 30,
du lundi au vendredi).
Plus d’information sur Internet :
www.roche.fr
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
réf. 28022614
Depuis le 31 janvier,
ce médicament anti-HIV
est disponible
en double dispensation.
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Les pharmaciens d’officine
au cœur du dispositif de double dispensation
de Fuzeon ® (enfurvirtide)

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