Surpoids et Obésité
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Surpoids et Obésité
P O U R L E P H A R M A C I E N E T S O N É Q U I P E O F F I C I N A L E EchoRoche officine Corps cétoniques le débat est ouvert page 4 Pied diabétique Roche et Asepta s’allient page 6 Fuzeon ® un passage en ville préparé avec soin page 8 Surpoids et Obésité une nouvelle campagne de sensibilisation page 5 I avril 2005 I parution trimestrielle I N.17 Des idées pour demain Depuis le 14 mars, le Programme Succès Poids de Roche est devenu « Cap Santé Poids ». Centre d’appels, diététiciens, dossiers pédagogiques, menus types, conseils pratiques sont les ingrédients de ce programme d’accompagnement diététique personnalisé, proposé aux patients sous traitement antiobésité. PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. Il est actuellement testé par quelques pharmaciens d’officine qui le proposent à leurs clients. Lutte contre l’obésité Le succès est au bout du fil Basé sur des rendez-vous réguliers avec les diététiciens conseils d’un centre d’appel, Cap Santé Poids permet aux intéressés de bénéficier d ’ u n p r é c i e u x soutien, pendant leur lutte contre le surpoids ou l’obésité. « Le patient qui est pris en charge pour son surpoids a besoin d’être soutenu pour modifier ses habitudes alimentaires durablement, explique Florence Dolivo, responsable du programme chez Roche. En particulier, le cap du troisième mois est important : le patient peut être confronté à une stabilisation de sa perte de poids et se démotiver. C’est pourquoi nos diététiciens basent leurs appels sur des conseils pratiques et sur la motivation des patients, une motivation essentielle. » Trois appels en deux mois et un suivi de six mois encouragements, et non des questions et des jugements. » Au départ de la démarche, il y a toujours un médecin ou un pharmacien. Ce sont eux qui proposent aux patients de bénéficier de Cap Santé Poids : ils remettent aux patients un dossier d’inscription à retourner au centre d’appels des diététiciens conseils. Ensuite, le dispositif se met en place : premier appel de la diététicienne une semaine après la réception du dossier, deuxième appel un mois plus tard, troisième appel un mois et demi plus tard. « Dans le dossier d’inscription figurent des questionnaires sur l’alimentation et l’activité physique du patient. Celui-ci les remplit, explique Florence Dolivo. Ainsi, dès le départ, les diététiciens vont à l’essentiel : des conseils, des idées, des Répondre aux questions du quotidien À ces appels programmés s’ajoutent ceux que les patients passent de leur propre initiative, parfois dans l’urgence, pour résoudre des problèmes pratiques du quotidien. Participer à un repas d’affaires, cuisiner un seul repas pour toute la famille, faire le bon choix entre deux produits au supermarché : autant de situations où le patient s’interroge sur le comportement à adopter, et pourra trouver des réponses auprès des diététiciens. En parallèle, l’intéressé reçoit un coffret d’accueil personnalisé contenant des fiches pratiques. Au fil des mois, ce classeur va s’enrichir de nouveaux documents : la chasse aux graisses cachées, les recettes « légères » d’un grand chef, la reprise d’une activité physique… Cap Santé Poids fait l’objet pour l’instant d’un lancement test dans 1 000 officines. Au vu des résultats de « Succès Poids » (lire page 5), le programme qui existait précédemment, il devrait connaître un fort développement. Rappelons qu’en France 40 % des femmes adultes françaises âgées de 35 à 59 ans sont en surpoids ! (1) ■ Contact : [email protected] Numéro vert Cap Santé Poids (pour les pharmaciens) 0800 81 76 81 (1) Étude OBEPI 2003. Enquête INSERM/Roche/TNS-Sofres AFERO, ALFEDIAM, SNDL. P2♦ Recommandations pour le diagnostic, la prévention et le traitement de l’obésité. ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 De vous à nous PHOTO HRIBONCOM Un nouveau partenariat ntre le laboratoire et le pharmacien, entre le pharmacien et le patient, de nouveaux partenariats se mettent en place. Ils sont basés sur l’accompagnement, le conseil et l’éducation de proximité, comme en témoignent les sujets évoqués dans ce numéro. E Nous mettons en place Cap Santé Poids, un programme d’accompagnement patient, autour de notre spécialité antiobésité. Nous lançons avec Asepta une opération conjointe autour du pied diabétique, sujet méconnu aux conséquences parfois dramatiques pour les malades. Nous organisons autour du passage en ville de nos spécialités un dispositif d’accompagnement, déjà plébiscité par les pharmaciens : depuis le début de l’année, ils sont 40 % de plus à s’être inscrits sur notre site internet Pl@nète Roche Officine ! À découvrir encore dans ce numéro, notre nouvelle campagne sur le surpoids et l’obésité : elle est actuellement diffusée sur plusieurs chaînes de télévision nationales. Enfin, nous prenons position (lire page 4) dans le débat autour d’une nouvelle fonction offerte sur certains lecteurs de glycémie : ici comme ailleurs, attention à « l’illusion technologique »… Bonne lecture ! La rédaction. Actualités P OUR Concours de dessins C’est reparti ! LE PHARMACIEN ET SON ÉQUIPE OFFICINALE ÉchoRoche officine est un trimestriel édité par : • Roche Diagnostics, Meylan (38) Tél. 04 76 76 30 00 Contact : [email protected] • Roche, Neuilly-sur-Seine (92) Tél. 01 46 40 50 00 Contact : [email protected] Près de 1400 pharmaciens sur Pl@nète Roche Officine Le nombre de pharmaciens inscrits sur le site Pl@nète Roche Officine ne cesse d’augmenter : à la Directrice de la rédaction Anne-Aurélie Courtot Comité de rédaction Valérie Allal, Frédéric Chion, Jean-Christophe Court, Anne-Aurélie Courtot, Valérie Delachenal, Françoise Rassat Coordination et réalisation Format / Éditions Courcoux, Grenoble (38) Contact : [email protected] PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. Directeur de la publication Bertrand Le Bert Coordination éditoriale Benoît Playoust Rédaction Albane Canto Direction artistique / maquette Bruno Batifoulier (Atom Kraft design) Impression Fot Imprimeurs Numéro 17 / Dépôt légal avril 2005 ISSN à parution. http://www.roche.fr http://www.rochediagnostics.fr Tous les noms de marques cités dans “ÉchoRoche officine” sont des marques déposées. Ni article, ni extraits de cette publication ne peuvent être reproduits sans l’autorisation des laboratoires Roche Diagnostics ou Roche. ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 Jusqu’au 31 mai, les jeunes diabétiques de 6 à 17 ans peuvent participer au concours de dessins Accu-Chek®, organisé par Roche Diagnostics en partenariat avec l’AJD. Pour sa troisième édition, l’opération s’appuie à nouveau sur les pharmaciens qui peuvent apposer un poster informatif dans leur officine et remettre des cartes de participation aux candidats. Les lauréats recevront un VTT (catégorie 6-9 ans), un baladeur CD (10-13 ans) et un appareil photo numérique (14-17 ans). ■ Contact : francoise.rassat @ roche.com mi-mars, ils étaient près de 1 400 ! Une affluence due à la sortie de réserve hospitalière de certains produits et au contexte d’épidémie de grippe. Le caractère ludique et interactif du site séduit, et sa richesse informative et pratique répond manifestement aux besoins des visiteurs. Ces prochains mois, d’autres passages en ville sont prévus et Pl@nète Roche Officine va continuer à s’enrichir de nouveaux contenus : c’est le moment de le découvrir… Pour vous inscrire : www.roche.fr Pharmagora 2005, un rendez-vous réussi Vous avez été plusieurs centaines à nous rendre visite pendant Pharmagora 2005. Un rendez-vous réussi, donc, qui a permis d’échanger autour des grands sujets du moment : la campagne grand public sur le surpoids et l’obésité, le site Pl@nète Roche Officine, les passages en ville déjà prévus pour 2005… Autant d’événements qui dessinent l’avenir des pharmaciens d’officine et qui ont donné lieu à des discussions passionnantes. À renouveler l’année prochaine ! ■ ♦P3 Zoom Robert Boizel, Roche Diagnostics PHOTO ECX “ La priorité est l’éducation des patients et non l’outil de mesure des corps cétoniques…” Diabète Recherche des corps cétoniques : mieux vaut prévenir que guérir Pour le patient diabétique, pouvoir contrôler les corps cétoniques par prélèvement sanguin plutôt que par bandelette urinaire est-il un réel progrès ? L’apparition d’un nouveau lecteur offrant cette fonction a ouvert le débat. PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. P4♦ PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. ÉchoRoche officine prend position. Pourquoi faut-il contrôler les corps cétoniques ? Qui sont les diabétiques concernés ? Une personne en bonne santé recycle les corps cétoniques (déchets de la consommation des graisses par l’organisme), mais ce processus peut être perturbé chez le patient diabétique. Les corps cétoniques s’accumulent alors en proportion croissante (cétose). Le risque est l’acido-cétose, urgence médicale qui impose une hospitalisation immédiate : le patient risque sa vie. La cétose est une complication aiguë du diabète de type 1. Parmi les patients hospitalisés pour acidocétose, deux catégories se dégagent : ceux chez qui la maladie vient de se déclarer et des diabétiques anciens peu, pas ou mal suivis… « Pour ces derniers, la priorité est l’éducation des patients et non l’outil de mesure des corps cétoniques » souligne Rober t Boizel, diabétoendocrinologue et responsable médical diabète de Roche Diagnostics. À l’origine d’une cétose, se trouve toujours un facteur déclenchant : interruption de l’insulinothérapie, pathologie lourde telle qu’infarctus, pneumonie ou grippe, prise de t r aitements te ls que les corticoïdes… Le premier sy mptôme est l’augmentation de la glycémie : il faut contrôler les corps cétoniques au-delà de 2,5 g/l. Cétonémie ou acétonurie, quelles différences pour le patient ? Le prélèvement sanguin peut sembler plus rapide et plus « propre ». Mais il impose, à un patient qui en réalise déjà beaucoup, une ponction pas forcément bien acceptée. Le risque ? Qu’il repousse ce contrôle sanguin supplémentaire, « pour ne pas se piquer encore une fois ». La bandelette urinaire peut paraître moins pratique, mais n’oublions pas que le patient concerné présente une glycémie élevée, boit énormément et urine très souvent ! De plus, le coût des électrodes pour dosage sanguin est important. Elles font l’objet d’une prescription restreinte et ne sont remboursées qu’à certaines catégories de patients. Cétonémie ou acétonurie, quelles différences médicales ? Plusieurs études ont montré qu’aucune méthode n’est plus sûre que l’autre, et que la cétonémie n’est pas supérieure à l’acétonurie pour détecter les cétoses débutantes. Les deux méthodes induisent ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 Actualité les mêmes modalités de prise en charge : il faut, sans délais, renforcer les apports d’insuline e t re chercher la cause du problème. « Le passage de la glycosurie à la glycémie a permis de réduire les complications du diabète, rappelle Robert Boizel. Les opérations de sujets diabétiques ont été sécurisées, les femmes diabétiques mènent leurs grossesses à bien. La cétonémie n’apporte a u c u n avantage clinique comparable. » Surpoids et obésité Une nouvelle campagne de sensibilisation proposée par Roche Depuis le 2 avril, Roche met à nouveau les thèmes du surpoids et de l’obésité sur le devant de la scène. Prévenir plutôt que guérir La nouvelle campagne s’appuie à la fois sur la télévision, avec un spot de 20 secondes diffusé 150 fois sur les chaînes publiques, et sur la presse féminine où des parutions sont Contact : valerie.delachenal@ roche.com prévues en avril, mai et juin dans Femme Actuelle, Marie-Claire, Modes et Travaux, Santé Magazine, etc. PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. La conclusion s’impose d’ellemême : pour prévenir cétoses et acido-cétoses, le diabétique doit d’abord surveiller sa glycémie, grâce à un lecteur de qualité offrant dans ce domaine les meilleures performances. Faire passer au premier plan la fonction cétonémie reviendrait à brouiller le message éducatif délivré au patient : seule la surveillance et la maîtrise glycémique lui permettront de mieux gérer maladie et complications. ■ « C’est notre quatrième campagne depuis l’automne 2003 et nous avons encore intensifié nos efforts en mettant en place sur le printemps un plan média et un plan presse féminine complets, souligne Pascale Chapuis, de Roche. Pour la télévision en particulier, nous diffusons un vrai film mettant en scène Mathilde, une jeune femme que son surpoids préoccupe et empêche de profiter d’un dîner entre amis. » Ce film traduit le ressenti de plusieurs centaines de femmes interrogées par Roche : vivre avec des kilos en trop, c’est une gêne physique ; mais c’est surtout une préoccupation permanente – le regard des autres, la difficulté à changer – qui perturbe l’existence et incline au repli sur soi. D’où l’accroche de la campagne : « Ne restez pas seule face à vos kilos en trop, faites-vous aider. » Les différents messages, qui visent prioritairement les femmes de 35 à 59 ans, les incitent à se faire aider par leur médecin : « Des solutions existent. » Le pharmacien, même s’il n’est pas nommé, a bien entendu son rôle à jouer en terme de conseil et d’encadrement. ■ Contact : [email protected] ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 ♦P5 Services Objectifs : une prévention renforcée, plus de confort pour les malades et moins de risques d’amputations. Artériopathie et neuropathie Deux fléaux à prévenir L’artériopathie est un processus d’obstruction progressive des artères que le diabète favorise par de multiples mécanismes. La neuropathie périphérique apparaît chez les patients qui ont présenté une hyperglycémie importante et non détectée. L’afflux sanguin devient insuffisant et les tissus souffrent : d’abord des ulcérations douloureuses entourées d’un halo inflammatoire rouge, puis la nécrose localisée et dans les cas les plus graves, la gangrène. On constate des signes d’artériopathies chez 8 % des diabétiques au moment du diagnostic, chez 15 % après dix ans de maladie et chez 42 % après 20 ans. De façon générale, une personne diabétique voit son risque de gangrène multiplié par 17 par rapport à un individu non-diabétique. L’excès chronique de glucose atteint la gaine protectrice des nerfs et altère la conduction des signaux sensitifs. Jusqu’à 60 % des patients diabétiques développent des signes d’une neuropathie au moins débutante au cours de leur vie. Le patient perd sa sensibilité au toucher et à la chaleur, ainsi que sa sensibilité profonde. Les complications sont multiples : hyperkératose cutanée donnant lieu à des fendillements dans lesquels des germes d’infection peuvent pénétrer ; cors, durillons, verrues, ampoules ; mal performant plantaire indolore, dont l’orifice cutané peut être petit mais qui peut entraîner des destructions osseuses ou articulaires sous-jacentes et des septicémies. En conclusion Les conséquences de l’artériopathie et de la neuropathie sont graves : environ 10 000 diabétiques sont amputés chaque année en France, 5 à 10 % des diabétiques subissent un jour une amputation limitée (ex. : l’orteil). Heureusement, les amputations de membre sont actuellement moins fréquentes. Les médecins estiment qu’une prévention efficace pourrait faire baisser ces chiffres de moitié. ■ PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. Après avoir formé 1 000 membres d’équipes officinales dans toute la France en 2004, Roche Diagnostics et Asepta poursuivent leur action autour du pied diabétique avec 25 nouvelles soirées de formation et une opération conjointe sur la sensibilisation du patient et l’éducation de proximité. Pied diabétique Roche et Asepta associ Le pied diabétique, sujet complexe et parfois dramatique, n’a pas fini de mobiliser pharmaciens et équipes officinales : pas moins de 25 sessions de formation sont programmées cette année et réuniront environ 1 000 personnes ! « Jusqu’à présent, le sujet était peu abordé en faculté de pharmacie alors qu’il a des conséquences lourdes pour la vie des patients, souligne Valérie Delachenal, de Roche Diagnostics. Or, la force de nos soirées, c’est de dire l’essentiel en une heure et demie. » À cette action de grande envergure, conduite par Roche Diagnostics et le laboratoire Asepta, s’en ajoute une autre limitée dans le temps mais particulièrement intéressante. Du 14 mars au 3 juin, les deux sociétés lancent une offre promotionnelle conjointe, « Relais officinal », assortie d’actions de sensibilisation. « L’idée centrale est qu’une autosurveillance glycémique régulière limite les complications, en particulier celles du pied » résume Valérie Delachenal. Les pharmaciens qui souscrivent à cette offre disposeront P6♦ de toute une batterie d’outils : - un panneau vitrine pour interpeller les personnes diabétiques, les inciter à entrer dans l’officine et à demander des conseils, - un panneau intérieur avec une face « client » posant quatre questions sur leurs habitudes quotidiennes et une face « pharmacien » détaillant les éléments clés qui répondent à ces questions, - deux guides sur la pododiabétologie destinés à l’équipe officinale, - 50 fiches pédagogiques à l’attention des clients… Bref : de quoi attirer l’attention, donner les bons conseils et faire de l’éducation de proximité, au sens noble du terme. « Nous lions constamment les 2 sujets, glycémie et surveillance des pieds, et nous n’hésitons pas à suggérer une orientation vers le médecin traitant ou les professionnels du diabète : diabétologue, podologue, chirurgien… » Enfin, l’offre permettra aux pharmaciens de faire essayer g r atuitement les crèmes Asepta. Aux différents kits ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 Présence en officine Des supports qui interpellent les patients pour aiguiser leur curiosité et susciter le dialogue. “… profiter de chaque occasion, notamment des échanges au comptoir, pour faire passer les messages clés…” TÉMOIGNAGE ent leurs efforts Contact: [email protected] Cinq conseils à donner au comptoir PHOTO SERGE de lecteurs de glycémie, bandelettes et autopiqueurs sont en effet associés des « trousses patient » contenant les crèmes Akildia (soin du pied diabétique) et Cicaléine (traitement des crevasses). Des produits que tous les diabétiques pourraient employer avec bénéfice et que beaucoup ignorent. Jusqu’au 3 juin, les pharmaciens auront des arguments supplémentaires pour les aider à prendre de bonnes habitudes. ■ Frédéric Frérot, podologue à Nice « De façon générale, les diabétiques sont peu informés et peu sensibilisés à la surveillance de leurs pieds ; bien moins en tout cas qu’à celle de leur glycémie. Or, leur perte de sensibilité les expose à de graves dangers. Ils peuvent ne pas sentir un mal performant plantaire qui provoque déjà un trou de 2 cm de profondeur et qui mettra 3 à 6 mois à guérir, sans poser le pied à terre ! D’où l’intérêt de profiter de chaque occasion, notamment des échanges au comptoir, pour faire passer les messages clés. Asepta Une large gamme de produits spécifiques pour le pied diabétique. 1. Laver les pieds tous les jours au savon et à l’eau tiède, en n’oubliant pas les espaces entre les orteils, et les inspecter attentivement en utilisant un miroir pour la plante des pieds : tout changement de couleur de peau, toute plaie doit donner lieu à consultation. 2. Toujours vérifier l’intérieur de ses chaussures en y passant la main avant de les enfiler : il m’est arrivé de recevoir des diabétiques dont la chaussure contenait une noix ou une capsule de bouteille incrustée dans le pied, et ils n’avaient rien senti ! Mais un simple éclat de bois ou un minuscule caillou provoquent aussi des dégâts. 3. Ne pas couper les ongles trop courts : il faut laisser environ 1 mm pour éviter toute blessure, et couper les ongles au carré en arrondissant les coins. 4. Ne jamais marcher pieds nus, y compris par les températures les PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. plus torrides, pour éviter les brûlures (macadam chauffé par le soleil…), coupures et agressions diverses. ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 5. En cas de neuropathie, confier régulièrement ses pieds au podologue pour faire effectuer les soins appropriés. » ■ ♦P7 Services Afin de faciliter la délivrance du traitement aux patients, les pharmaciens d’officine ont de multiples outils à leur disposition. La malette d’information Fuzeon® Un guide sur support vidéo VHS accompagné de divers livrets d’information, d’un carnet de suivi médical et d’une liasse de certificats de voyage. « Bonjour. Je souhaite désormais récupérer mon traitement dans ma pharmacie habituelle plutôt qu’à l’hôpital. Que dois-je faire ? ». En posant cette question au pharmacien hospitalier, le patient lance toute une mécanique. Afin de faciliter la transition hôpital-ville, Roche a pris plusieurs initiatives. Tout d’abord, le laboratoire a envoyé aux cliniciens, pharmaciens hospitaliers et d’officine un courrier annonçant cette double dispensation, effective depuis le 31 janvier. Lorsque le patient indique dans quelle pharmacie il souhaite se rendre, le pharmacien hospitalier peut donc en informer le pharmacien d’officine, pour lui préciser notamment la date de la dernière dispensation, les dosages, etc., mais aussi les coordonnées de l’équipe soignante hospitalière en charge du patient. Enfin, pour répondre aux questions des pharmaciens, Roche a mis à leur disposition un numéro Azur, ainsi qu’un site Internet. Sur ce dernier, le pharmacien peut s’inscrire à des formations en ligne sur le thème du Sida et s’abonner à une lettre d’information mensuelle. Le rôle d’éducateur de soin du pharmacien est primordial dans l’administration du traitement. Le patient doit mémoriser les PHOTO AKD conditions de conservations, les étapes de préparation du traitement, le mode d’administration et les règles d’hygiène. Ces conseils sont détaillés dans divers documents : des dépliants, des cassettes vidéos, des cédéroms, disponibles sur demande du pharmacien de ville. P8♦ Par ailleurs, ces patients peuvent avoir besoin, ponctuellement, d’aller chercher leur traitement dans une autre ville. Dans ce cas, le pharmacien « ponctuel » ne doit pas hésiter à prendre contact avec le pharmacien «régulier» afin de se faire conseiller sur les démarches à entreprendre. Mais aussi sur la manière de délivrer le traitement : il vaut mieux favoriser la discrétion. Aussi, il est préférable que la remise du traitement se fasse dans le bureau du pharmacien plutôt que dans l’espace public de l’officine. De plus, Roche fournit au patient, lors de la première délivrance, un sac noir anonyme afin de transporter son traitement. Reste la délicate question de la destruction des déchets contaminés. Une poubelle sécu- risée est prévue avec chaque traitement pour stocker les 60 aiguilles de sécurité utilisées en 1 mois. Mais le pharmacien n’est pas habilité à prendre en charge leur destruction. Cependant, il a le devoir d’informer son patient sur les opportunités qui lui sont offertes. Pour exemple, des laboratoires d’analyses biologiques acceptent de prendre ces déchets en charge. Autre solution, il peut tout simplement les amener à l’hôpital à l’occasion du renouvellement de son ordonnance. ■ Contact : [email protected] Pour accompagner le pharmacien dans la dispensation des produits Roche sortant de la réserve hospitalière, un seul numéro : Numéro Azur : 0 810 076 243 (prix d’un appel local, de 8 h 30 à 18 h 30, du lundi au vendredi). Plus d’information sur Internet : www.roche.fr ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17 réf. 28022614 Depuis le 31 janvier, ce médicament anti-HIV est disponible en double dispensation. PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR. Les pharmaciens d’officine au cœur du dispositif de double dispensation de Fuzeon ® (enfurvirtide)