Mot de la directrice générale

Transcription

Mot de la directrice générale
PRINCIPAUX BAILLEURS DE FONDS
La mission d’ATEDM
Autisme et troubles envahissants du développement Montréal (ATEDM) regroupe majoritairement des
parents d’enfants présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme), des personnes ayant un TSA sans DI
(trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle) ainsi que des professionnels et des étudiants.
Sa mission première est : la défense des droits et des intérêts des personnes présentant un TSA et de leur
famille; la promotion de l’autisme et la sensibilisation des milieux de la santé, de l’éducation et de la
recherche ainsi que de la population; le développement de services directs.
ATEDM a un mandat régional qui couvre l’Île de Montréal. Son service à la clientèle et ses bureaux sont
ouverts du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h30 à l’exception des congés fériés et
d’une relâche de deux semaines pour la période des Fêtes. Le dépliant, les bulletins d’information, le
site Web, la page Facebook et le compte Twitter sont les principaux outils utilisés pour faire connaître
l’existence et les orientations d’ATEDM au grand public que ce soit, lors de kiosques d’information,
par des envois postaux ou de courriels, lors de rencontres d’échanges avec des partenaires ou
directement à nos bureaux par le service à la clientèle ou encore le Centre de documentation.
Dans le présent document, l’emploi du masculin, à certains endroits, pour désigner des
personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte. La couleur verte, dans les textes, permet
de mettre en lumière les éléments qui sont reliés au plan d’action de l’organisme.
Table des matières
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Mo
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La mission d’ATEDM
Lexique des abréviations
Les gens derrière ATEDM
Mot de la présidente
Mot de la directrice générale
Les événements
Les services directs
L’équipe d’intervention familiale
Nos collaborateurs
Les bénévoles d’ATEDM
Des témoignages
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l 16 octobre 2013
4450 Saint-Hubert - local 320, Montréal (Québec) H2J 2W9 Téléphone : 514 524-6114 Télécopieur : 514 524-6420
courriel : [email protected]
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site Web : www.autisme-montreal.com
Lexique des abréviations
ADM
PANAM
AMDI
PIMO
ATEDM
PSOC
Panmontréalais
Aéroports de Montréal
Promotion Intervention en Milieu Ouvert inc.
Association de Montréal pour la déficience intellectuelle
Programme de soutien aux organismes communautaires
Autisme et troubles envahissants du développement
Montréal
SPPH
Solidarité de parents pour personnes handicapées
CRADI
Comité régional des associations en déficience
intellectuelle
Table justice DI-TED Table de concertation pour un traitement juste et
équitable des personnes présentant une déficience
intellectuelle ou un trouble envahissant du développement
CRDITED
Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en
troubles envahissants du développement
TC
Trouble du comportement
CSCM
Centre de services communautaires du Monastère
TGC
Trouble grave du comportement
CSDM
Commission scolaire de Montréal
TROC-CQM
Centre de santé et de services sociaux
Table Régionale des Organismes Communautaires du
Centre-du-Québec / Mauricie
DPJ
TROC-Montérégie
CSSS
Table Régionale des Organismes Communautaires et
Bénévoles de la Montérégie
Direction de la protection de la jeunesse
FAM
TSA
Fondation Autisme Montréal
Trouble du spectre de l’autisme
FQA
TSA sans DI
Fédération québécoise de l’autisme
Trouble du spectre de l’autisme sans déficience
intellectuelle
MELS
Ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport
UQÀM
Mouvement PHAS
Université du Québec à Montréal
Mouvement Personnes handicapées pour l’accès
aux services
Projet « Enfants en première » 20 octobre 2013
2
Les gens derrière ATEDM
Les membres du conseil d’administration
2013-2014
5 - Ginette Bernier
Administratrice
Utilisatrice des services et
membre de la communauté
desservie
1 - Carmen Lahaie
Présidente
Parent, bénévole aux activités
et aux services, utilisatrice des
services et membre de la communauté desservie
6 - Ariel Guberman
Administrateur
Parent, utilisateur des services
et membre de la communauté
desservie
2 - Maryse Baillargeon
Vice-présidente
Secteur public, bénévole aux
activités et membre de la communauté desservie
7 - Marie-Eve Laurendeau
Administratrice
Parent, utilisatrice des services
et membre de la communauté
desservie
3 - Marie-Claire Gascon
Secrétaire-trésorière
Parent, bénévole aux activités, utilisatrice des services et
membre de la communauté
desservie
4 - Sylvie Mouna
Administratrice
Parent, utilisatrice des services
et membre de la communauté
desservie
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7
LES MEMBRES HONORAIRES
Lucie Grenier
Georges Huard
LES CONTRACTUELS
Julie Barrette
Horélya Martin
Rachel Pouliot
8-C
assie Nantais
Adjointe aux services directs
Les employés
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1 - Julie
Champagne
Directrice générale
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2-M
arie-Claude Barbier
Intervenante communautaire
11
3-N
athalie Boulet
Intervenante familiale et
communautaire
3
4 - E lectra Dalamagas
Responsable de l’intervention
familiale
5-N
icole Dessureault
Intervenante familiale
6-V
alérie Fournier
Responsable des services
directs
7 - F irmina Firmin
Responsable des événements
3
9-C
hantal Pivin
Secrétaire administrative
10 - Sylvain Tremblay
Comptable
11 - Céliane Trudel
Intervenante communautaire
12 - Madeleine Ségin
Intervenante communautaire
Jean-Pierre Gagné
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(Insertion au travail)
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L’année 2013-2014 fut une autre année bien occupée pour
ATEDM, à l’image des dernières années. L’augmentation
du nombre de cas d’autisme et la rareté des services ont
un impact direct sur ATEDM. Les changements de vocation
des CRDITED (Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement) ont
amené encore plus de confusion dans notre dossier : si les
CRDITED ont le mandat pour l’autisme et qu’ils se définissent maintenant comme des consultants, quelle instance est
vraiment responsable de la programmation des services
pour toute notre clientèle? Qui a le leadership?
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Mot de la présidente
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Vos commentaires et vos appels sont des plus importants
pour nous et ils nous aident à mieux nous orienter. Grâce
à vous, nous demeurons toujours bien informés de ce que
vous vivez et de ce qui se passe réellement sur le terrain.
Encore en 2014, le rôle des parents et des associations est
essentiel. C’est grâce à des parents courageux et déterminés que l’autisme est davantage connu et qu’il est sorti
de la grande noirceur des années 1970-1980, au cours
desquelles on institutionnalisait systématiquement nos enfants.
Il y a un grand vide « légal » en ce qui nous concerne.
Le gouvernement aimerait bien nous inclure dans les programmes offerts par les CLSC (Centres locaux de services communautaires) à la population en général, mais
l’autisme demeure une problématique complexe qui nécessite une expertise bien spécifique. Malheureusement, les
CLSC n’ont ni les budgets, ni l’expertise nécessaires pour
nous desservir adéquatement. Croire que l’autisme devrait
être desservi par les CLSC est un manque de responsabilité
et cela met les nôtres en danger.
Il faut donc continuer à revendiquer et à défendre les droits
des personnes autistes. Malgré les dernières enquêtes et
rapports du Protecteur du citoyen et du Vérificateur général du Québec, le gouvernement ne bouge pas. Les gouvernements veulent plaire à la population pour obtenir des
votes. Nos actions de sensibilisation doivent aussi viser la
population en général, de façon à ce qu’elle agisse avec
nous et pour ce faire, il faut qu’elle soit mieux informée
pour penser que nos enfants valent la peine d’être aidés.
Alors, continuons en 2014-2015 à sensibiliser les gens et à
nous mobiliser. Merci encore de votre collaboration.
Le manque d’expertise a des conséquences graves, non
seulement en ce qui concerne la vision de l’organisation
des services, mais également pour toutes les personnes autistes et leur famille. Ce manque d’expertise entraîne de
mauvaises évaluations des situations que vivent les personnes autistes et leur famille, ce qui donne lieu à une incompréhension des besoins, à la prise de mauvaises décisions,
à une surconsommation de médicaments, à des hospitalisations traumatisantes, etc. Le manque d’expertise est également responsable de beaucoup de drames et d’injustices
pour les nôtres.
Merci mille fois aux administrateurs du conseil d’administration. Merci de leur engagement et de leur dévouement.
Merci également du temps accordé aux comités et à la
gestion d’ATEDM.
Encore en 2014, l’autisme demeure un dossier auquel on
n’accorde pas la priorité voulue et ce, malgré toutes nos
démarches de revendication, notre militantisme et notre
lobbyisme. Un « système » ne bouge pas facilement et il
demeure très résistant aux changements, même s’il y a des
vies humaines en jeu. Et cela est bien difficile à accepter!
Merci du fond du cœur à tous nos bénévoles et merci aux
bailleurs de fond et à nos généreux donateurs. Sans vous,
rien ne serait possible. Je suis toujours convaincue que la foi
peut déplacer des montagnes et que l’amour et la détermination des parents pourraient certainement faire bouger le
gouvernement.
Par la force des choses, ATEDM se retrouve au cœur de
l’action et devient pour plusieurs le seul endroit où recevoir des services. Nous jouons le rôle des « services de
première ligne » sans toutefois avoir les budgets nécessaires. Par conséquent, l’équipe d’ATEDM doit redoubler
d’efforts pour tenter de répondre à toutes les demandes.
Je remercie du fond du cœur cette équipe extraordinaire
de son grand dévouement, de son dynamisme et de toute
sa détermination.
Merci!
Merci à vous chers parents, personnes autistes et membres.
Vous êtes toujours au cœur de nos préoccupations et demeurez nos précieux collaborateurs dans toutes nos actions, nos démarches et l’organisation de nos événements.
Carmen Lahaie
Présidente
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Mot de la directrice générale
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Pour bien débuter l’année et par la même occasion souligner le début
du mois de l’autisme, l’équipe d’ATEDM participait à l’émission télévisée
La Guerre des clans du 1er avril 2013, diffusée sur V télé. Accompagnées
par M. Réal Béland, humoriste et capitaine de l’équipe pour l’occasion,
Marie-Claude Barbier, Julie Champagne, Cassie Nantais et Céliane Trudel ont
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relevé le défi avec brio en remportant l’affrontement contre l’équipe adverse ainsi
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que le jeu du gros lot avec un gain de 4 000 $. Une belle visibilité provinciale pour
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l’organisme.
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Puisque l’on parle de gain et pour faire un lien avec la visibilité
régionale, cette fois-ci, ATEDM a été reconnu par la Ville de Montréal, le 22 janvier 2014 à l’Hôtel de
ville, en tant qu’organisme PANAM (panmontralais). Un organisme PANAM est une corporation montréalaise sans but lucratif en sport ou loisir desservant des citoyens ayant une déficience qui proviennent de
plusieurs arrondissements de la Ville de Montréal. Cette accréditation est valable pour les 3 prochaines
années et permettra à l’organisme de bénéficier du soutien de la Ville à divers niveaux, tels que l’accès
aux installations municipales, le recours à un soutien professionnel ou la promotion et la diffusion des
activités offertes.
Ce ne sont que 2 événements marquants parmi tous ceux qui sont inscrits dans l’année 2013-2014 et qui ont pu se concrétiser
grâce à notre équipe de 12 permanents, de 168 employés dans nos services directs, de 3 contractuels ainsi que d’un adulte
ayant une déficience intellectuelle et présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme), le tout avec l’appui de nos 688
membres et 86 bénévoles. À la tête de l’organisme, on retrouvait 7 administrateurs, dont 2 nouveaux depuis 2013, tous élus
lors de l’Assemblée générale annuelle du 11 juin 2013, à laquelle participaient 31 personnes. Pour une première année, un
employé de chaque secteur d’activités s’est joint à la présidente et à la directrice générale pour faire la présentation des
activités de l’année. Également, un 5 à 7 précédant l’événement a permis aux membres de rencontrer 5 parents-écrivains qui
tenaient un kiosque ainsi que d’échanger sur leurs préoccupations avec notre équipe d’intervention familiale qui était disponible pour eux.
Encore cette année, nous avons connu des changements dans l’équipe administrative, pour des raisons de retour aux études,
ce qui a amené une nouvelle énergie. Les changements se sont produits dans le secteur des services directs et dans l’équipe
d’intervention familiale, volet TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle).
NOTRE CONFÉRENCE ANNUELLE
d’ailleurs permis aux participants de patienter le temps de
réorganiser la présentation de la conférencière via le Web
lors de l’accueil du matin.
Pour l’organisation de notre conférence annuelle du
1er novembre 2013, nous avons eu le soutien de la FQA
(Fédération québécoise de l’autisme) avec un fonds spécial
de 1 000 $, ce qui a permis de défrayer une partie des honoraires de la conférencière, la Dre Suruchi Chandra, psychiatre à San Francisco. N’ayant pas pu se rendre à Montréal
le matin de la conférence, la Dre Chandra a fait sa présentation sur grand écran, via le Web, à partir de Chicago.
Au total, 89 personnes étaient présentes pour assister à la
présentation sur les effets de l’environnement sur certains
systèmes de l’organisme humain liés aux TSA (troubles du
spectre de l’autisme) et sur la façon de réduire l’exposition
aux toxines environnementales. Le coût de participation
était de 25 $ pour les parents/étudiants et de 55 $ pour les
professionnels. Au total, 16 commanditaires nous ont permis de réduire les frais de la journée, notamment grâce à
15 exposants présents sur place et à 2 cartes d’affaires insérées dans les pochettes d’information. Les exposants ont
LA REVENDICATION ET LA DÉFENSE DES DROITS
COLLECTIFS
L’équipe et les administrateurs ont poursuivi leur important travail, toujours avec l’objectif de mettre l’accent sur
la sensibilisation, la revendication et la défense des droits,
secteurs ciblés comme étant prioritaires par le conseil
d’administration. Nous avons donc, au printemps 2013,
lancé une campagne d’actions que nous avons appelée
« REVENDIQUONS POUR L’AUTISME : IL EST TEMPS
D’AGIR! », avec la collaboration de nos membres et partenaires.
• Portez du bleu! : Le bleu, couleur de l’autisme, a été
mis de l’avant tout au cours de l’année. Nous avons
suggéré à toutes les personnes qui se joignaient
5
à nos événments et actions de revendication de porter du bleu. Nous avons également distribué des
bouts de tissus, de couleur bleue, qui pouvaient être
attachés à un bras, sur un sac ou utilisés comme
bandeau.
• Une mobilisation devant les bureaux de la premi-
ère ministre du Québec : Pour conclure les actions
du printemps, le 29 mai 2013, 22 personnes se sont
rassemblées devant les bureaux de Mme Pauline
Marois pour revendiquer une meilleure qualité de
vie pour les personnes présentant un TSA (trouble
du spectre de l’autisme) et leur famille, des services
de qualité et, surtout, une place dans la société. Les
pancartes, les tambourines et la troupe de percussion Zuruba étaient à nouveau de la partie. Nous
avons eu une couverture médiatique de la part de
Lapresse.ca, de CKOI et de Radio-Canada.
• Une mobilisation devant les bureaux de la premi-
ère ministre du Québec : Nous avons profité de
la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme,
le 2 avril 2013, pour solliciter nos membres et
partenaires et les inviter à se mobiliser devant
les bureaux de Mme Pauline Marois, à Montréal.
Une trentaine de personnes se sont rassemblées
pour cet événement, pancarte ou tambourine à la
main, et accompagnées de la troupe de percussion
Zuruba. Nous avons pu profiter d’une très grande
couverture médiatique dans les journaux, à la
radio et à la télévision (Le Devoir, Radio-Canada,
RDI, 98,5fm et CJAD).
À l’automne 2013, nous avons relancé les
actions de revendication.
• Une mobilisation devant les bureaux de la premi-
ère ministre du Québec : Le 16 octobre 2013,
60 personnes se sont à nouveau mobilisées, devant
les bureaux de Mme Pauline Marois, accompagnées
de la troupe de percussion Zuruba, avec des pancartes, des tambourines et leurs tissus bleus à la
main.
• Des témoignages par courriel : Pendant 51 jours,
du 8 avril au 14 juin 2013, date de fin de la session parlementaire, un témoignage de parents ou
d’adultes présentant un TSA sans DI (trouble du
spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle)
et faisant état de leur situation a été envoyé quotidiennement, par le biais du courriel, à tous les députés provinciaux afin de les sensibiliser à la réalité
des familles.
• Reprise
des actions du printemps à l’automne
2013 : L’envoi quotidien d’un témoignage aux
députés provinciaux a été repris du 17 septembre,
date de la rentrée parlementaire, au 13 décembre
2013, pour une période de 62 jours. Les personnes touchées par l’autisme (parents et autres) ont
à nouveau été invitées à téléphoner au bureau de
Mme Pauline Marois, première ministre du Québec,
à tous les 1ers et 3es mercredis des mois de septembre, octobre et novembre 2013 ainsi qu’à poursuivre l’utilisation des réseaux sociaux pour sensibiliser des personnalités politiques et publiques.
• Des
appels téléphoniques : À tous les 1ers et
3 mercredis des mois d’avril, mai et juin 2013,
nous avons invité les parents et toutes les personnes
touchées par l’autisme à téléphoner au bureau de
Mme Pauline Marois, première ministre du Québec,
afin de la questionner sur ses intentions face à la
situation de l’autisme.
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• L’utilisation des réseaux sociaux :
• Une carte de vœux : Nous avons profité de la fête
Dans notre campagne d’actions du printemps 2013, nous avons
incité les parents à utiliser les réseaux sociaux
(Facebook, Twitter et sites Web), en leur fournissant
une liste de personnalités politiques, de personnalités publiques et de journalistes, pour sensibiliser
ces derniers à la situation de l’autisme au Québec.
•
de l’Action de grâces (octobre 2013) pour envoyer une carte de vœux aux députés et ministres du
Québec, dont Mme Pauline Marois, avec encore une
fois un message demandant que l’autisme devienne
une priorité nationale.
• Rencontre avec M
Diane De Courcy : Pour faire
suite à une demande de l’une de nos administratrices, le 22 novembre 2013, Mme Diane De Courcy,
députée de Crémazie et ministre de l’Immigration
et des Communautés culturelles, a accepté de rencontrer 4 administrateurs d’ATEDM pour échanger sur la situation de l’autisme. En conclusion,
Mme De Courcy souhaitait nous mettre en contact
avec Mme Véronique Hivon pour une rencontre.
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es cartes de vœux : Nous avons profité de cerD
taines fêtes du calendrier annuel, soit Pâques (mars
2013), la fête des Mères (mai 2013) et la fête
des Pères (juin 2013), pour envoyer des cartes de
vœux aux députés et ministres du Québec, dont
Mme Pauline Marois, avec comme message principal la demande que l’autisme devienne une priorité
nationale.
• Rencontre avec le MELS (Ministre de l’Éducation de
• Rencontre
avec Mme Véronique Hivon : Pour
faire suite à une demande de rencontre de notre part à Mme Pauline Marois, première ministre,
Mme Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, a convoqué une rencontre avec les responsables d’ATEDM,
le 31 janvier 2014. Mme Marie-Joëlle Carbonneau,
attachée politique au cabinet de la ministre déléguée
et M. Sylvain Gagnon, sous-ministre associé à la
Loisir et du Sport) : Pour faire suite à une demande
de rencontre de notre part, en novembre 2012, à
Mme Marie Malavoy, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, une rencontre a finalement eu lieu le
29 avril 2013, à Québec, avec M. Benoît Béchard,
attaché politique au cabinet de la ministre.
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irection générale des services sociaux, étaient
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également présents pour échanger sur la situation
de l’autisme.
• Communiqué de presse : À la suite d’une démarche
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mise de l’avant par la FQA (Fédération québécoise
de l’autisme), ATEDM a diffusé un communiqué
de presse dont l’objet était le diagnostic chez les
adultes présentant un TSA (trouble du spectre de
l’autisme). L’envoi a été fait sur le fil de presse de
Montréal, le 27 février 2014, et le communiqué
portait le titre suivant : « Peut-on avoir un diagnostic
à l’âge adulte? »
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• Comité provincial d’actions politiques : Ce Comité
est dirigé par la FQA (Fédération québécoise de
l’autisme) afin de mobiliser les régions et de mettre
en commun les différentes informations politiques
relatives à l’autisme. ATEDM et 5 autres régions ont
participé à 3 rencontres en cours d’année. Les
actions souhaitées par ATEDM et ses membres ont
ainsi été partagées et des régions ont sollicité leurs
membres pour les inviter à écrire leurs témoignages
et appeler la première ministre.
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tous les députés de Montréal et candidats vedettes,
pour les convier à venir rencontrer ATEDM lors d’une
journée portes ouvertes, le 1er avril 2014, juste avant
la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Ces
derniers étaient également invités à porter l’épinglette
durant le mois de l’autisme.
DES RÉPERCUSSIONS VISIBLES
• Des communications directes : Pour faire suite aux
appels téléphoniques de nos membres et autres
personnes à Mme Pauline Marois, au printemps
2013, cette dernière a créé un nouveau poste de
responsable des communications avec la population. Tous les appels des parents, des intervenants
et des personnes autistes qui ont tenté de communiquer avec la première ministre du Québec ont
donc été retournés, ce qui leur a permis de faire
entendre leurs préoccupations et leurs demandes.
LES CONCERTATIONS, LES REPRÉSENTATIONS
EXTERNES ET LES PARTENARIATS
Cette année, la directrice générale d’ATEDM a été sollicitée pour faire la co-animation de l’émission de radio Accèslibre, au Canal M (sur Vidéotron, par satellite et en ligne),
tout au long du mois de février 2014 (vendredi après-midi). L’animateur de l’émission, M. Luc Fortin, et Mme Julie
Champagne ont interviewé 5 invités par émission (4 émissions), dont plusieurs membres ou partenaires d’ATEDM.
La directrice a eu la chance de parler d’ATEDM, des services et des revendications ainsi que d’un premier partenariat avec Aéroports de Montréal avec le projet « Enfants en
première », lors d’une entrevue précédant le mois de coanimation, le 24 janvier 2014.
• Rencontre avec M. Philippe Maltais : À la demande
de M. Léo Bureau-Blouin, député de Laval-desRapides, une rencontre s’est tenue, le 1er octobre
2013, avec M. Philippe Maltais, adjoint politique et
ce, suite aux campagnes de témoignages avec nos
membres et partenaires.
• Rencontre
avec Mme Stéphanie Vallée : Toujours
pour faire suite aux campagnes de témoignages,
Mme Stéphanie Vallée, porte-parole de l’opposition
officielle en matière de Services sociaux, a demandé une rencontre avec ATEDM. Cette dernière
s’est tenue à l’Assemblée nationale, le 24 octobre
2013, avec Mme Carmen Lahaie, deux employés
de notre équipe, Mme Stéphanie Vallée ainsi que
Mme Natacha Joncas-Boudreau, son attachée politique.
Une autre belle collaboration d’ATEDM a été celle de
soutenir la création d’un livre « Autisme et TSA : quelles
réalités pour les parents au Québec? » sous la direction de
Mme Catherine Des Rivières-Pigeon et de Mme Isabelle
Courcy. Plusieurs autres personnes travaillant auprès des
familles vivant avec une personne qui présente un TSA
(trouble du spectre de l’autisme) y ont collaboré. Le lancement du livre a eu lieu le 11 mars 2014, à l’UQÀM (Université du Québec à Montréal) et Mme Des Rivières-Pigeon
a alors annoncé que les fonds recueillis seraient remis à
ATEDM.
Au printemps 2014, le 5 mars, il y a eu déclenchement
des élections provinciales par Mme Pauline Marois.
Le Comité actions d’ATEDM s’est donc mis au travail
pour planifier des actions permettant de sensibiliser les
candidats.
L’ensemble des collaborations de l’équipe d’ATEDM, en
2013-2014, comporte au total 814 heures de concertation
avec des partenaires du milieu communautaire, du réseau
scolaire, du réseau de la santé et autres, sans compter le
temps bénévole de notre présidente. Voici le détail d’une
partie de ces échanges :
• Carte et épinglette : Une carte arborant une épinglette de l’autisme et un ruban bleu a été postée à
7
• TROC-Montérégie (Table Régionale des Organismes
• Mouvement
PHAS (Personnes handicapées pour
l’accès aux services) : Participation à 2 rencontres
du Comité politique; participation à une rencontre
de consultation avec Centraide relativement à la
mission du Mouvement PHAS.
Communautaires et Bénévoles de la Montérégie)
et TROC-CQM (Table Régionale des Organismes
Communautaires du Centre-du-Québec/Mauricie) :
Participation au rassemblement du 20 mars 2014
devant les bureaux de Radio-Canada, pendant le
Débat des chefs, pour demander aux partis politiques de prendre un engagement en faveur du
rehaussement du financement des organismes communautaires.
• Table d’accompagnement / Projet PIMO (Promo-
tion Intervention en Milieu Ouvert inc.) : Participation à 3 rencontres de la Table d’accompagnement
de Montréal relativement au projet-pilote de
l’organisme PIMO, ayant comme objectif de mettre sur pied un service d’accompagnement sur le
territoire d’un CSSS (Centre de santé et de services
sociaux) pour un groupe d’adultes ayant besoin
d’accompagnement, quelle que soit leur déficience;
participation à 2 rencontres du Sous-comité formation du projet PIMO.
• Table régionale programmes services DI-TED (dé-
ficience intellectuelle - troubles envahissants du
développement) : Nouvelle table, créée en novembre 2013, par l’Agence de la santé et des services
sociaux de Montréal et constituée de représentants de l’Agence, des CSSS (Centres de santé et
de services sociaux), des CRDITED (Centres de
réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement) ainsi que de
3 représentants du milieu communautaire, dont
ATEDM. Participation à 2 rencontres de la Table.
• AlterGo
: Participation à une étude publique à
l’Hôtel de ville concernant le bilan 2009-2011 des
réalisations sur l’accessibilité universelle; participation au débat des élus concernant l’accessibilité universelle; participation à une rencontre d’échanges
en vue de rencontrer les élus lors de la soirée de
reconnaissance des organismes PANAM (panmontréalais); participation à une rencontre d’échanges
sur l’approche des élus avec Mme Jocelyn Ann
Campbell; présence lors d’une rencontre avec
M. Luc Ferrandez, maire de l’arrondissement du
plateau Mont-Royal; participation à 2 rencontres
du Comité sur l’accessibilité universelle; participation à 2 rencontres du Comité camps de jour pour
personnes handicapées; participation à une rencontre du Comité de vérificateurs d’admissibilité du
Programme d’accompagnement en loisir pour les
personnes handicapées; participation à la Journée
des partenaires dans le cadre du Défi Sportif; soutien de l’équipe pour des documents de formation
en autisme.
• CRDITED de Montréal (Centre de réadaptation en
déficience intellectuelle et en troubles envahissants
du développement) : Le 18 avril 2013, se tenait
une rencontre avec Mme Brigitte Auger, directrice
des services de réadaptation, afin de discuter et
d’échanger sur les difficultés actuelles des familles;
le 9 juillet 2013, une autre rencontre avait lieu avec
Mme Danielle Levert, directrice générale adjointe,
pour se concerter et mieux comprendre les besoins
des familles et voir comment il serait possible de
coordonner les services. Une seconde rencontre
s’est tenue avec Mme Levert et avec M. Carl Simard,
directeur des services de réadaptation en milieu de
vie substitut, le 28 octobre 2013.
• Table justice DI-TED de Montréal : Participation à
4 rencontres/ateliers de la Table justice, pour un
traitement juste et équitable des personnes présentant une déficience intellectuelle ou un TSA (trouble
du spectre de l’autisme) au sein du système de justice pénale de la région de Montréal.
• AMDI (Association de Montréal pour la déficience
intellectuelle) : Soutien lors d’une rencontre avec
une consultante concernant la planification stratégique de l’AMDI; participation à une journée de
rencontres speed-dating inter-organismes organisée par l’AMDI, AlterGo et la Corporation L’Espoir.
• FQA (Fédération québécoise de l’autisme) :
Participation à 3 rencontres du Comité provincial
d’actions politiques; participation à 2 rencontres
téléphoniques du Comité du mois de l’autisme; participation à une rencontre des gestionnaires avec
les associations régionales en autisme; participation
à l’Assemblée générale annuelle.
• Centraide
: Participation à une consultation des
organismes sur les outils de visibilité de Centraide;
participation à la Marche aux mille parapluies.
• Comité
formations et partenariat en autisme :
ATEDM assume toujours l’animation de ce Comité
de partenaires (x 7) qui travaillent tous auprès des
personnes présentant un TSA (trouble du spectre
autistique). Ce dernier s’est réuni 5 fois durant
l’année pour échanger sur la formation dans leurs
milieux ainsi que pour l’organisation d’une 2e conférence en partenariat, prévue à l’automne 2014.
• CRADI (Comité régional des associations en défi-
cience intellectuelle) : Participation à l’assemblée
générale annuelle et à une assemblée spéciale;
participation à 3 rencontres de la Table service de
garde; participation à une rencontre préparatoire
ainsi qu’à une rencontre avec le CSSS (Centre de
santé et de services sociaux) de Montréal.
8
Pour conclure, ce fut encore une fois une année très
active dans le secteur de la défense des droits collectifs,
sans oublier la défense des droits individuels, qui a pris
une importante place dans le travail de notre équipe
d’intervention familiale. Pour la prochaine année, l’équipe
d’ATEDM souhaite s’engager à reconnaître concrètement
le travail des bénévoles qui soutiennent l’organisme et de
l’ensemble des accompagnateurs qui travaillent dans ses
services directs ou directement auprès des familles.
• CSCM
(Centre de services communautaires du
Monastère où ATEDM est locataire pour ses bureaux
administratifs) : Participation à 8 rencontres du conseil d’administration; participation à l’Assemblée
générale annuelle; participation à 4 rencontres sur
les conditions de travail des travailleurs du Centre;
participation à 6 rencontres du Comité des locataires
et pour les espaces de location.
D’autres représentations et partenariats sont présentés
dans les différentes sections du présent rapport et on peut
y ajouter ce qui suit : soutien aux associations, aux écoles
et aux personnes pour le développement de services en
autisme et échanges d’informations administratives; rencontres avec la CSDM (Commission scolaire de Montréal)
pour les locaux dans le cadre de nos services directs et
une rencontre avec l’École de l’Étincelle pour terminer le
transfert de La Matériathèque.
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Julie Champagne
Directrice générale
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le 11 juin 201
Les événements
L’année 2013-2014 a été une année de consolidation sur le plan des tâches à exécuter et nous avons ainsi travaillé à améliorer
la réponse aux besoins de l’organisme et de sa clientèle. L’accent a été mis sur l’objectif premier du poste, qui est de développer l’ensemble des événements et d’accroître la visibilité de l’organisme.
LE MOIS DE L’AUTISME
Une marche d’envergure provinciale, « Autisme, soyons ouverts d’esprit », a lieu à chaque année dans le cadre du mois
de l’autisme en vue de sensibiliser la population et, de plus
en plus, elle vise la sensibilisation des médias et de notre gouvernement. Cette année, l’activité s’est déroulée le 27 avril
2013. La formule de cet événement répond à de multiples objectifs : sensibilisation, participation citoyenne, visibilité médiatique, financement, etc. Malheureusement, aucun média n’a
été présent cette année, puisque ceux-ci ont choisi de couvrir
une mobilisation contre la réforme de l’assurance-emploi qui
se déroulait au même moment, à Montréal. Cependant, nous
avons eu l’honneur d’avoir la participation de Mme Carole
Poirier, députée d’Hochelaga-Maisonneuve et Première viceprésidente de l’Assemblée nationale, qui est venue s’adresser
à la foule.
Pour la première année, notre marche s’est déroulée au Parc
Maisonneuve et elle a pris la forme d’un rassemblement
familial et festif. Nous avons fait une marche symbolique à
l’intérieur du Parc en empruntant le chemin pédestre de 3 km.
Le changement de lieu a été bénéfique pour les familles ayant
de jeunes enfants, car il est plus sécuritaire, étant donné qu’il
n’y a pas de boulevard ou de rue à traverser, et les participants pouvaient s’installer aux tables à pique-nique si les
enfants montraient de la fatigue.
Les 800 marcheurs mobilisés pour la cause ont ainsi défilé
avec des pancartes, des ballons bleus et des bannières au
Parc Maisonneuve, accompagnés par les rythmes brésiliens
du groupe Zuruba. Pour notre 7e édition, nous avions lancé
un défi à nos participants, c’est-à-dire de porter du bleu. De
nombreux participants ont relevé le défi et nous avons pu, à
partir de ce moment, les inviter à porter du bleu à tous nos
événements. En signe de solidarité à la cause, nous avons
remis à chaque adulte un ruban bleu que nous avons par la
suite continué à distribuer lors de nos mobilisations. Ce défilé
teinté de bleu a suscité la curiosité des passants qui se promenaient dans le Parc.
Plusieurs nouveautés ont fait partie de l’édition 2013 et ont
été de belles réussites. Nous avons reçu l’appui du Service de
police de la Ville de Montréal, avec la présence de la mascotte
FLICK ainsi que de la cavalerie. Nous avons eu la chance d’avoir
bénévolement, à l’animation, M. Jean-Simon Labrosse, interprète et compositeur de l’album Elohan Le Parc Magique, en
compagnie de notre directrice générale. L’album a d’ailleurs été
distribué gratuitement à tous les participants présents
grâce à un don de M. Jean Ménard, directeur de l’Agence
Cartier chez Industrielle Alliance. Pour bien débuter la
journée, nous avons bougé grâce au groupe de danse KMK
et de la musique du DJ Bob, venu bénévolement. Pour clôturer
la journée, collations et boissons attendaient les marcheurs.
Plusieurs prix de présence ont été lancés dans la foule et une
participante, qui s’était inscrite à l’avance, a eu la chance de
gagner un forfait comprenant une nuitée à l’Hôtel Delta, un
souper au restaurant Le Garde Manger, ainsi qu’un service
de gardiennage.
Pour soutenir l’organisation de l’événement, nous avons reçu
l’aide du Comité marche, formé de bénévoles, de partenaires, de membres du conseil d’administration et d’employés
d’ATEDM (rencontres les 15 avril, 9 septembre, 18 novembre
2013 et 20 janvier, 10 mars 2014). Les membres du Comité
ont contribué au succès de la marche en apportant leurs idées
et leur soutien à la responsable des événements.
Bien que l’objectif premier de la marche soit de sensibiliser le
grand public à l’autisme, ATEDM a profité de l’occasion pour
amasser des fonds (dons volontaires), ce qui a permis de récolter un montant d’environ 3 323 $. La participation de 12 commanditaires (collations, breuvages, tirages, prix de présence,
mascottes, etc.) a également permis de diminuer les coûts reliés à l’organisation de la journée. Lors de l’événement, la
présence d’une vingtaine de bénévoles a permis de s’assurer
que tous les marcheurs puissent profiter de la journée et ce,
en toute sécurité.
Comité du mois de l’autisme FQA (Fédération québécoise de
l’autisme) : Pour la journée mondiale de sensibilisation à
l’autisme, soit le 2 avril 2013, le Comité du mois de l’autisme,
dont ATEDM est membre, a travaillé à la création et à la diffusion de 4 vidéos de sensibilisation.
LES PARTENARIATS ET LES REPRÉSENTATIONS
Au cours de l’année de 2013-2014, nous avons été approchés
par des représentants d’ADM (Aéroports de Montréal) pour
initier les personnes présentant un TSA (trouble du spectre de
l’autisme) au voyage. Ce fut un partenariat réussi! L’activité
« Enfants en première » s’est tenue le 20 octobre 2013 grâce
à l’ensemble des partenaires concernés qui ont travaillé, sans
relâche, à la réalisation de ce projet d’envergure, sur une
courte période de 5 mois (rencontres 25 mai et 10 septembre
2013).
L’activité a permis à des personnes présentant un TSA
(trouble du spectre de l’autisme) et à leur famille, soit
235 personnes au total, de vivre le processus aéroportuaire, à partir du moment où l’on arrive à l’aéroport
jusqu’au moment où l’avion et ses passagers sont prêts à
10
décoller. Pour l’occasion, c’est l’équipe d’Air Transat qui
accompagnait les participants, pour qui le point culminant de
la journée a été la visite de la cabine de pilotage.
Autism Speaks Canada : Présence d’ATEDM à la Marche pour
l’autisme organisée par Autism Speaks Canada, le 26 mai
2013, au Parc Jarry, avec un kiosque d’information.
Collège Rosemont : Présentation des services offerts par
ATEDM et kiosque d’information, le 25 septembre 2013, au
Collège Rosemont.
Des activités-bénéfices au profit d’ATEDM
Spectacle d’humour
me Véronique Bélanger, mère et membre d’ATEDM, a orgaM
nisé pour une deuxième année consécutive une soirée-bénéfice
humoristique, le 28 avril 2013, au profit d’ATEDM. L’activité
a permis d’amasser des fonds, mais également de sensibiliser
une nouvelle population.
Spectacle de baladi
me Marie-Claire Gascon, membre de notre conseil
M
d’administration depuis 2008, et Mme Denise Payment
organisent depuis un certain nombre d’années un événementbénéfice au profit d’ATEDM. Le spectacle de baladi, mettant
en vedette Aĩsha, Nabila et leurs élèves dans leur spectacle
« Isis et Oasis», a permis à plus de 40 danseuses de mettre
leurs talents en valeur. Ce spectacle a eu lieu le samedi 11 mai
2013 au Café-Show du cégep de Rosemont.
10 Octobre 2013
Session d’information « Le réseau de la santé et des
services sociaux » : Animée par Electra Dalamagas
(responsable de l’intervention familiale), à laquelle
23 participants ont assisté gratuitement.
16 et 23 Novembre 2013
Étant donné le nombre restreint d’inscriptions à
l’atelier « Matériathèque », le calendrier a dû être
réorganisé. Cet atelier devait prendre place les 1er
et 8 juin 2013, mais il a été déplacé au 16 et au 23
novembre 2013, afin de mieux répondre aux besoins
des participants.
Atelier « Matériathèque » : Construit et présenté,
bénévolement, par Mme Julie Couture, professeure en
autisme, l’atelier traitait de la structure à domicile,
de la motricité fine, des habiletés pré-académiques et
des horaires et outils de communication. Cet atelier a
été présenté sur 2 journées, soit l’une pour la théorie
et l’autre pour la confection de matériel adapté. Il
était offert au coût de 70 $ pour les parents et de
100 $ pour les intervenants. Nous y avons accueilli
9 participants.
30 Janvier 2014
Déjeuner à la cour municipale de la Ville de Montréal
L e 15 mai 2013, un agent de comparution à la cour municipale, M. Michel Trépanier, a organisé dans son milieu de
travail un déjeuner-bénéfice pour financer les activités
d’ATEDM.
LES SESSIONS D’INFORMATION
L es sessions d’information ainsi que les ateliers sont des
moments qui permettent aux participants d’échanger entre
eux sur leurs expériences, mais aussi de recevoir des outils et
de l’information à jour sur différents sujets.
6 Avril 2013
telier « Utilisation des supports visuels dans la comA
munication avec les personnes autistes » : La présentation traitait des besoins des personnes présentant
un TSA (trouble du spectre de l’autisme), enfants,
adolescents et jeunes adultes, et amenait les participants à comprendre pourquoi, quand et comment
utiliser les supports visuels pour faciliter la communication. Cet atelier a été présenté pour une première
fois pendant une journée complète et a été animé
bénévolement par Mme Maryse Baillargeon, membre
du conseil d’administration d’ATEDM et intervenante
en autisme depuis plus de 25 ans. Au total, 9 participants ont bénéficié de l’atelier au coût de 60 $ pour
les parents et de 90 $ pour les intervenants (pour
2 ateliers, dîner inclus). La formule de l’atelier a
offert aux parents et aux intervenants une belle occasion d’échanger.
Session d’information « Le réseau scolaire public et
privé de Montréal » : Animée par Electra Dalamagas
(responsable de l’intervention familiale), à laquelle
17 participants ont assisté gratuitement.
LA FÊTE DE NOËL
Le samedi 7 décembre 2013, la joie du temps des Fêtes
prenait place au Carrefour communautaire de Rosemont,
l’Entre-Gens. Nous avons été heureux d’accueillir 181 parents,
intervenants et enfants venus se faire maquiller et s’amuser
dans notre coin de jeux adaptés. Cette année, M. Jean
Chagnon, un adulte présentant un TSA sans DI (trouble du
spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle), est venu
bénévolement faire la lecture de contes de Noël, une toute
nouvelle activité pour 2013.
Afin d’offrir un cadeau à chacun des jeunes ainsi que des
prix de présence aux adultes, plusieurs entreprises ont été
sollicitées. Nous avons eu droit à la générosité d’Ivanhoé
Cambridge avec un important don qui a permis d’aider
à défrayer les dépenses reliées à cet événement. De plus,
13 autres entreprises ont appuyé notre Fête de Noël en nous
remettant des jeux de société, des laissez-passer et des certificats-cadeaux.
L’ASPECT FINANCIER
Le plan de visibilité
ans le but de développer le volet d’autofinancement,
D
ATEDM a fait circuler, pour une 5e année, un plan de visibilité. Il a été diffusé aux contacts de l’organisme et à plusieurs entreprises. Ceci nous a permis, non seulement d’aller
chercher du financement, mais également de promouvoir nos
événements et donc de sensibiliser la population.
11
La campagne d’argent
Canadian Tire
13
Tout au long de l’année,
ATEDM reçoit l’appui
de plusieurs membres et partenaires
pour sa campagne
de collecte d’argent
Canadian Tire. Pour
2013-2014, la somme
recueillie a été de
139,45 $. À la fin de
la dernière année financière, nous avions établi
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partenariat avec M. Marcl
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Lemire, directeur de la
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Marche pour l
Tire Coupon Collectors Club. Cette collaboration a pu se poursuivre cette année et
nous avons échangé un montant de 118,20 $ pour de l’argent
comptant. Les sommes amassées ont principalement été utilisées pour l’achat de matériel pour notre maison de répit.
grand public que des représentants de notre gouvernement.
L’augmentation du nombre d’amis Facebook en 2013-2014
démontre l’intérêt des internautes pour cette page et confirme
sa raison d’être.
Les bulletins d’information
Le but premier de nos bulletins est d’informer nos membres et
partenaires sur l’ensemble des activités de l’organisme et sur les
récentes découvertes en autisme. Au cours de l’année, le bulletin
« L’Image » a changé d’apparence pour mettre de l’avant la
couleur de plus en plus associée à l’autisme, le bleu. Ce bulletin, paru en avril et en novembre 2013, a permis de renseigner les membres sur les plus récents développements politiques et recherches médicales en ce qui concerne l’autisme.
De son côté, le bulletin « Quoi de neuf…TEDDI? », publié en
septembre 2013 et en janvier 2014, a pu informer les membres
des services offerts, des activités prévues à notre calendrier et
des changements au sein de l’équipe permanente d’ATEDM.
Nous tenons à souligner que l’envoi postal des bulletins est
possible grâce à nos bénévoles dévoués. Dans le but de diminuer l’utilisation du papier, l’envoi par courriel est privilégié
pour rejoindre les membres qui ont une adresse courriel.
Les envois massifs informatisés
LES COMMUNICATIONS ET LES MÉDIAS
Le site Web
ette année, ATEDM a pu bénéficier d’un montant de
C
6 244 $ provenant de fonds non répartis de l’Agence de
la santé et des services sociaux de Montréal, dans le cadre
du PSOC (Programme de soutien aux organismes communautaires). Ce montant, non récurrent, sera investi pour notre plateforme Web, qui constitue l’un des moyens les plus
utilisés par la communauté pour trouver de l’information.
Les statistiques démontrent qu’en 2013-2014, le site Web a
connu une hausse très importante de son taux de fréquentation. Il a en effet été visité 184 643 fois, par comparaison à
105 000 fois, l’année précédente. Les visites nous permettent
de constater que 59 % des recherches sont faites en provenance du Canada et 41 % proviennent de l’extérieur du pays.
Les pages les plus consultées sont, dans l’ordre, celles qui donnent de l’information sur le syndrome d’Asperger, les pages
sur l’autisme et les TSA (troubles du spectre de l’autisme) et
notre page d’accueil. Le site Web est un moyen efficace pour
les familles, les personnes présentant un TSA, leur entourage
et les intervenants qui ne connaissent pas déjà ATEDM de
nous découvrir, d’obtenir des informations et de communiquer
avec nous. Nous devons souligner que nous avons noté une
importante demande d’affichage sur notre site Web, autant
de la part d’étudiants universitaires qui effectuaient des recherches que de professionnels qui désiraient promouvoir
leurs services.
Afin qu’ATEDM soit visible et actif dans son milieu, des publicités informatisées ont été régulièrement envoyées à une
banque de données regroupant 2 944 courriels. Il s’agit d’une
méthode rapide et dynamique pour diffuser de l’information,
notamment sur nos événements et actions de revendication
en cours. De plus, des envois par courriel vers les réseaux
de la santé et des services sociaux et de l’éducation, ainsi
que le milieu communautaire ont été faits régulièrement afin
de rejoindre les parents et partenaires qui ne sont pas membres d’ATEDM, de les informer quant aux différents services et
activités offerts et de les inviter à y participer.
Les médias
En 2013-2014, de nombreux articles sur l’autisme ont été publiés, que ce soit en ce qui a trait au manque de services en
autisme au Québec, à la recherche sur les causes ou encore
pour couvrir les actions de revendication menées par ATEDM.
De façon ponctuelle, plusieurs médias ont communiqué avec
ATEDM pour obtenir des commentaires et réactions. C’est
ainsi qu’ATEDM a été visible dans les médias (télévision, radio
et journaux) à plusieurs reprises durant l’année et a répondu
à une vingtaine de demandes d’entrevues, afin de répondre
aux questions des journalistes concernant divers sujets (statistiques, causes, caractéristiques, services, etc.). Ces multiples
demandes ont offert une visibilité importante à notre organisme pendant toute l’année et ont permis de sensibiliser la
population.
Les médias sociaux
Les médias sociaux prennent beaucoup de place dans
notre société et, surtout, dans notre quotidien. Ils représentent maintenant un moyen de communication incontournable
qui nous permet de rejoindre un grand nombre de personnes.
Notre page Facebook a maintenant plus de 2 000 amis et
notre compte Twitter a plus de 127 abonnés. Ces 2 moyens
de communication nous donnent la possibilité de promouvoir
nos activités et de faire de la sensibilisation, autant auprès du
12
Firmina Firmin
Responsable des événements
Les services directs
Un processus de recrutement pour le poste de responsable des services directs a été nécessaire durant la période estivale
2013, en prévision d’un retour aux études de Sarel Ethier. C’est donc Valérie Fournier qui a repris le flambeau, au mois de
septembre 2013.
Les services directs sont mis en place pour répondre à divers besoins des familles. Tout d’abord, il y a le répit, qui est primordial
pour les familles de personnes présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme), et aussi une panoplie d’activités de tous
genres qui permettent de favoriser le développement des enfants, adolescents et adultes ainsi que leur intégration dans la communauté. Nous tentons à chaque année de bonifier ces services pour répondre adéquatement aux besoins de nos membres.
L’ajout de l’adjointe (2012) reste un atout considérable pour la coordination de tous les services.
Toujours dans l’optique de répondre aux besoins individuels de sa clientèle, ATEDM offre divers types de ratios
d’accompagnement, avec à la base un accompagnateur pour un participant, ce qui permet d’offrir des services de qualité
aux jeunes, qu’ils aient ou non des besoins particuliers ou des troubles du comportement. Nous offrons également d’autres
types de ratios, puisque nous pouvons créer des jumelages qui peuvent être d’un accompagnateur pour 2 participants, de
3 accompagnateurs pour 2 participants ou encore de 2 accompagnateurs pour un participant. Les coûts reliés à ces ratios sont
considérables, en ce qui a trait à la masse salariale. Toutefois, ATEDM tient à conserver des tarifs accessibles pour toutes les
familles et ce, peu importe les besoins de chacun. Voilà pourquoi nos membres contribuent pour environ 29 % du coût total
des services offerts par l’organisme.
LE COURS DE NATATION
Depuis plusieurs années, la liste d’attente du cours de natation
s’allongeait, pour atteindre 61 personnes en 2012-2013. En
vue de remédier à la situation, nous avons, en cours d’année,
mis à l’essai l’ajout d’un instructeur supplémentaire, ce qui
a permis d’avoir 20 places supplémentaires pour le cours.
Nous avons donc évalué le fonctionnement avec un groupe
supplémentaire durant la session d’automne 2013. Pour faire
suite aux commentaires positifs reçus de la part des familles
et de l’équipe de travail, composée de 3 instructeurs, de 2
sauveteurs et d’une responsable de cours, nous avons décidé
de maintenir le groupe supplémentaire pour la session d’hiver
2014. Pendant l’année 2013-2014, grâce à ces 2 modes de
fonctionnement (2 groupes et 3 groupes), il y a eu au total
67 participants différents. L’année s’est donc terminée avec
un cours de 3 groupes de 20 personnes, pour un total de 60
places. Ce changement a permis de réduire la liste d’attente
de moitié. Ajoutons que les 32 personnes qui sont demeurées
sur la liste ont choisi de ne pas accepter une place qui leur
avait été offerte et de rester sur la liste d’attente pour l’année
suivante. Il a donc même été possible d’accepter de nouveaux
participants qui ont souhaité s’ajouter au cours plus tard pendant l’année.
ATEDM a continué à offrir le cours de natation adapté,
grâce à un accès gratuit à la piscine Joseph-Charbonneau,
qui est située dans l’arrondissement Villeray/Saint-Michel/
Parc Extension. L’activité a eu lieu les vendredis soirs, de
18h00 à 20h00, entre le mois d’octobre 2013 et le mois
de juin 2014. Il y a ainsi eu 15 cours avec un instructeur
et 15 séances de bain libre. À chaque présence, les participants devaient obligatoirement être accompagnés d’un
adulte, principalement le parent. Le coût réel par client a
été de 230 $ (avant l’ajout du 3e groupe) et les familles devaient débourser un montant de 180 $ pour l’année. Nous
estimons que 32 % des familles qui ont participé à cette
activité sont à faibles revenus.
Les familles étaient accueillies par la responsable de cours
et un tableau permettait aux participants de choisir, dès leur
arrivée, l’instructeur et le créneau horaire désirés pour leur
séance de cours individuelle. Toutefois, cette année il a été
décidé que les participants devaient rester toute l’année avec
le même instructeur afin de faciliter le suivi et d’améliorer
leurs apprentissages. Les instructeurs inscrivaient des notes
personnalisées dans le cahier d’évaluation afin de faire état
de l’évolution des participants et ces cahiers sont remis aux
familles lors de la fête de fin d’année au mois de juin.
LE RÉPIT DE FIN DE SEMAINE À LA MAISONNETTE
Notre maison de répit, La Maisonnette, est située dans le
quartier Hochelaga-Maisonneuve. Elle continue, année après
année, à accueillir des enfants, des adolescents et des adultes
pour du répit de fin de semaine, des répits d’urgence ainsi
que du dépannage ponctuel. Tout ceci est possible grâce à un
partenaire essentiel, la Fondation Yvon-Lamarre.
La responsable des services directs coordonne le tout en
s’assurant d’avoir du personnel de qualité à l’écoute des
besoins des jeunes, c’est-à-dire des personnes dévouées à
la cause qui ont la même vision qu’ATEDM. De plus, pour
garantir la qualité des services, une attention particulière est
accordée à la stabilité du personnel. C’est pourquoi chaque
employé signe un contrat de travail d’une durée de 9 mois,
soit de septembre 2013 à juin 2014, pour la période scolaire
13
ainsi qu’un autre contrat pour la période estivale. Cette année, il y a eu un changement concernant le poste d’aide de
camp et les tâches ont ainsi été divisées de façon à obtenir
2 postes différents. En premier lieu, un poste consacré à
l’achat de la nourriture et à la préparation des repas, qui a
été comblé par une technicienne en nutrition qui connaissait
très bien le régime sans caséine et sans gluten. En second lieu,
un poste consacré à l’entretien. On a toutefois conservé le
même nombre d’heures, au total, que lorsqu’il n’y avait qu’un
poste d’aide de camp. La responsable des services directs a
veillé à offrir le soutien nécessaire à l’équipe en assistant aux
rencontres à La Maisonnette et en donnant au personnel toute
l’information pertinente lors des fins de semaine auxquelles
participaient des personnes ayant des TC (troubles du comportement)/TGC (troubles graves du comportement). Grâce
à nos accompagnateurs expérimentés, il a été possible de
maintenir la même structure en ce qui a trait aux outils visuels
et aux horaires. Cette structure est favorable au bon fonctionnement de certains jeunes, alors il est important de pouvoir assurer la continuité de cette méthode. Nos 2 équipes,
composées de 7 accompagnateurs et d’un coordonnateur, se
relayent en alternance une fin de semaine sur deux.
Notre maison de répit a accueilli entre 5 et 8 participants de
tous âges (selon le groupe d’âge proposé) à chaque fin de
semaine, tout au long de l’année. Les familles ont pu s’inscrire
à un répit par saison (4 saisons) durant la période scolaire
et la période estivale. Ce fonctionnement permet à un plus
grand nombre de familles de bénéficier de nos services et
d’éviter une longue attente. Cela ne nous permet toutefois
pas de répondre aux besoins de toutes les familles puisque
la demande est grandissante. Cependant, dans les dernières
années, nous avons mis en place 2 pistes de solution pour
augmenter l’offre de services. Premièrement, nous cherchons
à faire des jumelages 1 accompagnateur pour 2 participants,
si les besoins individuels des personnes inscrites nous le
permettent. Deuxièmement, 10 fins de semaine pendant
l’année, nous acceptons un 8e participant pour donner du répit aux parents qui en ont grandement besoin.
Durant le calendrier scolaire, nous avons offert des répits de
2 nuits, du vendredi 19 h au dimanche 16 h ou de 3 nuits,
du vendredi 19 h au lundi 16 h, selon le calendrier proposé.
Pendant le calendrier estival, nous avons pu offrir des répits
d’une nuit, soit du samedi matin 10 h au dimanche après-midi
16 h. Le coût réel moyen par client était de 533 $ par jeune
pour l’ensemble des fins de semaine proposées. Les familles
devaient débourser 165 $ pour une fin de semaine d’une nuit,
200 $ pour 2 nuits et 280 $ pour 3 nuits.
LA maisonnette
Nombre de fins de semaine : 43
Nombre de places offertes : 249
Nombre d’usagers différents : 124
Familles monoparentales sur 124 : 34 %
Estimation du nombre de familles à
faibles revenus sur 124 : 38 %
LA maisonnette • ÂGE DES USAGERS
TOTAL DE 124
3 à 7 ans : 8 à 11 ans : 12 à 16 ans : 17 ans et + : 13 %
19 %
28 %
40 %
LA maisonnette • SEXE DES USAGERS
TOTAL DE 124
Féminin : Masculin : 22 %
78 %
LE SERVICE DE RÉPIT ESTIVAL
Le Service de répit estival se divise en 3 volets : Bergamote
(3 à 15 ans), Wasabi (besoins particuliers et troubles graves
du comportement) et Rock-Camp-Bol (14 à 24 ans).
En 2012-2013, grâce à une subvention non récurrente d’Autism
Speaks Canada, nous avions créé un nouveau groupe dans
le volet Rock-Camp-Bol et mis sur pied un programme estival pour les adultes. Suite à l’évaluation des services et des
besoins et comme la subvention n’était pas renouvelable, nous
avons choisi de maintenir seulement le groupe R3 dans le volet Rock-Camp-Bol. Ce groupe a accueilli 15 participants à
l’été 2013 et nous avons également accueilli 16 participants
dans les groupes Spécialisés R1 et 16 dans le R2. Du côté des
groupes de Socialisation, dans le volet Rock-Camp-Bol, il y a
eu 20 participants et dans le volet Bergamote, 17. Pour les
groupes Spécialisés du volet Bergamote, nous avions 14 participants dans le groupe B1, 16 participants dans le groupe
B2 et 15 dans le groupe B3, tandis que le groupe Intervention
précoce en regroupait 12. Le volet Wasabi a, quant à lui,
accueilli 14 participants. Au total, il y a donc eu 155 participants, dont 19 nouveaux, cette année.
Le volet Bergamote s’est déroulé, pour une 2e année, à l’École
de l’Étincelle (6080, rue de l’Esplanade) et les volets RockCamp-Bol et Wasabi se sont déroulés à l’Académie Dunton
(5555, rue de Boucherville) pour une première fois, dans le
quartier Anjou. Les déplacements à l’Académie Dunton ont
été plus difficiles pour les parents et les accompagnateurs.
À chaque année, nous travaillons avec la CSDM (Commission scolaire de Montréal) pour tenter de trouver des écoles
répondant le plus possible aux besoins des groupes et des
familles en ce qui a trait à l’espace, aux activités et aux lieux.
Notre objectif est d’avoir un lieu stable, qui nous serait prêté à
tous les étés pour faciliter l’organisation et la logistique.
Pour les 8 semaines de camp, nous avons embauché 2 superviseurs, 10 coordonnateurs, 69 accompagnateurs, 6 accompagnateurs en gestion de crise, 9 accompagnateurs flottants
et un intervenant ressource, pour un total de 97 employés.
Le mandat de l’intervenant ressource a été modifié dans le but
de bonifier son implication auprès des équipes. Celui-ci, en plus
d’être consulté ponctuellement en fonction des besoins, a été
amené à donner des formations sous forme de capsules, dont
14
le sujet était défini selon les questionnements de nos accompagnateurs. Nous avons également poursuivi notre collaboration avec les CRDITED (Centres de réadaptation en déficience
intellectuelle et en troubles envahissants du développement)
afin de faciliter l’intégration plus spécifiquement des participants ayant des TC (troubles du comportement)/TGC
(troubles graves du comportement). Nous avons pu compter,
encore cette année, sur la précieuse collaboration de l’Agence
de la santé et des services sociaux de Montréal et de la
Fondation Autisme Montréal. Le coût réel par client des différents volets était de 3 139 $ en ratio d’un accompagnateur
par participant et de 5 523 $ en ratio de 2 pour un et les
familles devaient débourser un montant de 800 $ pour un
séjour de 4 semaines.
aspect du camp, dans le but de déterminer de quelle façon
nous pouvons nous ajuster selon les besoins des familles.
À chaque année, nous recevons un grand nombre
d’inscriptions et il nous est malheureusement impossible de
répondre à toutes les demandes, faute d’espace et de financement. À l’été 2013, 70 enfants, adolescents et adultes ayant
un TSA (trouble du spectre de l’autisme) ont été inscrits sur la
liste d’attendre et seulement 23 d’entre eux ont pu bénéficier
de nos services. Ainsi, 47 familles n’ont pu recevoir de services. Les besoins sont criants et nous cherchons des solutions
pour mieux y répondre à chaque année.
Cette année, ATEDM a choisi de faire un sondage auprès
des familles utilisatrices des camps de Noël. La hausse des
frais (location d’un chalet, transport, etc.) et la difficulté de réserver des dates, en fonction du calendrier scolaire et de celui
du chalet, pour la tenue d’un camp résidentiel à l’extérieur
de Montréal et le fait de devoir ajuster les frais de séjour
ont motivé notre décision d’effectuer une étude. L’objectif
était d’évaluer la préférence et la réponse aux besoins des
familles quant au choix d’un camp à l’extérieur de Montréal
et d’un camp à la maison de répit La Maisonnette (Montréal).
Suite aux résultats du sondage, nous avons opté pour une
modification de l’offre de services des camps de Noël. Plutôt
que d’offrir 2 camps résidentiels à La Maisonnette et un camp
résidentiel à l’extérieur de Montréal, nous avons proposé
3 camps résidentiels à La Maisonnette pour des séjours de
3 jours et 2 nuits. Nous en avons aussi profité pour améliorer
la structure des groupes en y ajoutant un accompagnateur
travaillant de jour, afin de permettre aux participants de faire
davantage de sorties adaptées à leurs intérêts.
Tel que mentionné dans le rapport annuel de l’année dernière, nous avions entamé un processus d’évaluation en effectuant un sondage auprès des membres pour évaluer la
qualité et l’appréciation de notre Service de répit estival. Nos
questions portaient sur divers aspects des services, tels que
le mode d’inscription, l’horaire, le coût, les lieux physiques,
la sécurité, le personnel, les activités, le climat etc. Selon les
résultats obtenus, nous pouvons observer que les parents sont
très satisfaits des activités proposés et de la qualité des accompagnateurs. De plus, ils se sentent en sécurité au moment
de nous confier leurs enfants. Globalement, ils semblent satisfaits des services offerts dans le cadre du Service de répit
estival. Pour ce qui est des coûts, le sondage nous démontre
que certains parents trouvent le montant à payer élevé. Le ratio d’un accompagnateur par participant et, par conséquent,
une masse salariale très élevée expliquent en partie cette situation. ATEDM est conscient de cette réalité pour les familles et
nous travaillons à chercher du financement et à conscientiser
nos bailleurs de fonds pour arriver un jour à offrir des services
à des coûts équivalents à ceux du milieu régulier. Les membres nous ont aussi communiqué leur insatisfaction concernant
les lieux physiques pour les groupes qui devaient se déplacer
dans l’Est de l’Île. Les parents ont en outre mentionné que
l’école était très loin. Pour remédier à la situation, tel que mentionné précédemment, nous effectuons plusieurs démarches
auprès de la CSDM (Commission scolaire de Montréal) afin
de trouver des locaux bien situés, adaptés et stables. Pour terminer, les réponses étaient très mitigées quant à la pertinence
de la rencontre de parents qui a lieu au début du mois de
mai. Cette rencontre a pour but de permettre aux coordonnateurs des groupes de bien connaître les participants (forces,
comportements, aspects à travailler, craintes, etc.), d’établir
les objectifs souhaités par les parents pour la saison et de permettre aux parents de bien comprendre le fonctionnement du
Service de répit estival. La moitié des parents pense que cette
rencontre est très pertinente, tandis que l’autre moitié n’en voit
pas la pertinence. Nous pensons donc qu’il sera nécessaire
d’approfondir la question en évaluant plus en profondeur cet
SERVICE DE RÉPIT ESTIVAL 2013
155 participants / 152 familles
Familles monoparentales :
Estimation du nombre de
familles à faibles revenus :
33 %
39 %
LES CAMPS DE NOËL
Les deux premiers séjours ont accueilli 8 participants et ils se
sont déroulés du 21 au 23 et du 26 au 28 décembre 2013.
Le troisième séjour a accueilli 7 participants et il s’est déroulé
du 3 au 5 janvier 2014. Les 3 camps ont accueilli 23 participants de tous âges, au total. Le coût réel par client était de
600 $ et les familles devaient débourser un montant de 255 $.
Les participants ont pu profiter des joies de l’hiver grâce aux
activités hivernales offertes sur l’Île de Montréal, comme les
glissades sur tube. De plus, ils ont fait plusieurs sorties, telles
que le cinéma, les quilles, le mini-putt, la piscine et le Centre des sciences. Ces 3 camps ont nécessité les services de
20 employés, pour combler les 23 postes à temps complet
(incluant les coordonnateurs) ainsi que les 3 postes de jour,
et plusieurs d’entre eux ont travaillé à plus d’un camp. Nous
estimons que 65 % des 23 familles qui ont inscrit leurs enfants
aux camps sont à faibles revenus.
LE CAMP DE LA RELÂCHE SCOLAIRE
Pour la semaine de la relâche scolaire, qui avait lieu cette année du 3 au 7 mars 2014, ATEDM a offert un camp de jour
qui s’est déroulé dans les locaux de notre partenaire, l’École
de l’Étincelle. Au total, 17 participants d’âge scolaire (4 à
21 ans), qui étaient accompagnés d’un ou de 2 accompagnateurs selon leurs besoins, ont pris part à cette activité. De
plus, il y avait 3 accompagnateurs flottants afin de s’assurer
de la bonne gestion des activités et l’équipe était encadrée
15
par une coordonnatrice. Malgré que la semaine de relâche
de la CSDM (Commission scolaire de Montréal) soit différente
de celle des cégeps et des universités, ce qui rend plus difficile
le recrutement, nous avons majoritairement eu des accompagnateurs qui étaient présents pour la semaine complète. Effectivement, 19 accompagnateurs ont été présents à temps
plein et seulement 5 postes ont été comblés par des employés
à temps partiel. Au total, cette semaine a nécessité le travail
de 29 employés.
Valérie Fournier
Responsable
des services directs
Depuis plusieurs années, une sortie au Centre Équestre Thérapeutique Équi-Sens était organisée dans le cadre du camp
de la relâche scolaire. Toutefois, cette année, le Centre était
en rénovation pour offrir prochainement un lieu mieux adapté aux différents besoins des personnes qu’il accueille. Par
conséquent, le groupe a fait plus d’activités à Montréal en
remplacement de cette sortie à l’extérieur de Montréal. De
plus, une équipe en musicothérapie et Éducazoo sont venus
animer les jeunes durant 3 avant-midis. Le coût réel par client
était de 826 $ et les familles devaient débourser 315 $ pour
la semaine. Nous estimons que 55 % des 17 familles qui ont
bénéficié de ce service sont à faibles revenus.
Cassie Nantais
Adjointe
aux services directs
Sarel Ethier
vic
Ser
Responsable
des services directs
(...à septembre 2013)
e de
repit
estival 2013
16
L’équipe d’intervention familiale
L’équipe d’intervention familiale d’ATEDM a dû se dépasser pour répondre aux demandes de soutien qui se sont multipliées
de façon exponentielle au cours de l’année 2013-2014.
Le service d’intervention familiale a pour mission la défense des droits des personnes présentant un TSA (trouble du spectre de
l’autisme) et de leur famille. ATEDM dessert toute l’Île de Montréal, mais l’équipe d’intervention familiale reçoit régulièrement
de nombreux appels et courriels en provenance des autres régions du Québec, du reste du Canada et même de l’étranger.
Le service compte plusieurs volets : le service de soutien général, le service de soutien pour personnes présentant un TSA sans
DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle), le service d’accompagnement-gardiennage, le Centre de
documentation et le service d’intervention aux crises.
L’équipe d’intervention familiale est maintenant composée de Nicole Dessureault, intervenante familiale, Nathalie Boulet,
intervenante familiale et communautaire, Marie-Claude Barbier, intervenante communautaire, Madeleine Séguin et Céliane
Trudel, toutes deux intervenantes communautaires et Electra Dalamagas, responsable de l’intervention familiale. Le poste
d’intervenante communautaire à temps partiel, consacré à la clientèle adulte présentant un TSA sans DI (trouble du spectre de
l’autisme sans déficience intellectuelle) et créé en 2012-2013, a été maintenu. Depuis le début, celui-ci était occupé par Céliane
Trudel, mais au mois d’août 2013, il y a eu un changement à la suite du retour aux études de cette dernière. Madeleine Séguin
s’est donc jointe à l’équipe en septembre 2013, à raison de 18 h par semaine, et Céliane a continué à effectuer une partie du
travail, à raison de 3 h par semaine.
Au cours de l’année, les 5 intervenantes de l’équipe ont poursuivi la tenue de rencontres cliniques régulières et ce, afin de
généraliser et de mettre à jour l’ensemble de leurs connaissances. Ceci a eu pour effet d’augmenter la polyvalence de chacune et de créer une plus grande cohésion au sein de l’équipe. Également, tout au long de l’année, l’équipe d’intervention
familiale s’est impliquée de façon importante dans l’organisation de la campagne d’actions de revendication d’ATEDM et les
intervenantes ont ainsi effectué plus de 300 appels téléphoniques pour mobiliser les membres et les inviter à participer aux
divers événements organisés.
LA SITUATION ACTUELLE DANS LE RÉSEAU PUBLIC
VOLET – SOUTIEN GéNéRAL
Les services du réseau public de la santé et des services sociaux demeurent très difficiles d’accès. Les listes d’attentes
sont toujours interminables dans les hôpitaux, les CSSS (Centres de santé et de services sociaux) et les CRDITED (Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles
envahissants du développement). Les familles épuisées sont
abandonnées à elles-mêmes et n’ont d’autres options que de
se tourner vers des services privés, que peu d’entre elles peuvent se permettre.
Malheureusement, d’une année à l’autre, l’offre de services
est basée sur les capacités des établissements plutôt que sur
les besoins réels des personnes présentant un TSA (trouble du
spectre de l’autisme) et de leur famille. De plus, les besoins
des jeunes et de leur famille ne sont jamais perçus dans leur
globalité. Les différents réseaux (scolaire, réadaptation et
santé) travaillent en vase clos, ce qui entraîne une fragmentation dans les solutions apportées. On constate que les intervenants du réseau agissent de plus en plus comme des consultants et ils ont de moins en moins d’interactions directes
avec la clientèle. Ainsi, les parents sont amenés à être les
principaux intervenants de leur enfant. Malgré l’importante
augmentation du nombre de cas d’autisme, l’offre de services
n’a pas été adaptée en conséquence. On préfère diluer le
peu de services existants et les offrir à un plus grand nombre
de familles. Par conséquent, la charge de travail de l’équipe
d’intervention familiale n’a fait qu’augmenter et ce, de façon
importante. Voici une description détaillée de nos différentes
activités au cours de la dernière année.
Le service de soutien général a permis aux familles qui ont
un enfant présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme)
d’obtenir des renseignements et du soutien par le biais
d’échanges téléphoniques, de rencontres individuelles aux
bureaux d’ATEDM ou d’accompagnements lors de rencontres
à l’extérieur. L’équipe d’intervention familiale a offert son
soutien à de nombreuses familles dans différentes démarches
pour obtenir de l’aide financière, soit de fondations privées,
soit des deux paliers du gouvernement (provincial et fédéral).
Les principales préoccupations des familles s’exprimaient par
les questions suivantes : Qu’est-ce que l’autisme? Comment obtenir un diagnostic dans le réseau public/privé? Quelles sont
les thérapies à prioriser pour aider les enfants qui ont un TSA?
Quels sont les différents services offerts par le réseau scolaire
et le réseau de la santé et des services sociaux? Quelles sont
les différentes subventions gouvernementales disponibles? En
quoi les traitements biomédicaux et les approches alimentaires peuvent-ils être utiles? Quels sont les différents services
disponibles dans le privé? Quoi faire pour obtenir davantage
de services et de soutien à l’école? Quels sont les droits des
enfants/adolescents qui ont un TSA à l’école, à la garderie…
Cette année encore, parmi les familles qui se sont adressées à
ATEDM pour obtenir des réponses et du soutien, on comptait
un pourcentage élevé de familles immigrantes et monoparentales, étant donné que celles-ci sont très défavorisées et
vulnérables. Ces familles vivaient une grande détresse, car
la plupart n’avaient pas encore eu de diagnostic pour leur enfant et elles ne recevaient aucun service. Malgré une grande
17
précarité sur le plan financier, ces familles cherchaient à faire
évaluer leur enfant par des cliniques privées, tant l’attente
était insupportable et la situation vécue, intenable.
INFORMATIONS CONCERNANT LES APPELS
Un autre constat important : les coupures dans le réseau scolaire font mal. En effet, nous avons pu constater cette année
une augmentation du nombre de familles qui nécessitaient nos
conseils et notre soutien, car leur enfant vivait une situation
très difficile à l’école, étant donné le manque de services. Les
élèves intégrés en classe régulière étaient particulièrement
affectés par ces coupures, étant donné qu’ils avaient eu à
subir les contrecoups d’une diminution du nombre d’heures
d’accompagnement qui leur était alloué. Dans certains cas,
leur intégration était même remise en question.
Parents/fratrie
TOTAL DE 1 274
Provenance
69 %
CLSC 6 %
Groupes d’âge
Nous avons également été en mesure de constater que les
familles n’étaient pas toutes automatiquement informées de
l’existence du programme Soutien à la famille (budget alloué
pour du répit) par leur CSSS (Centre de santé et de services
sociaux). Également, de nombreux dossiers d’enfants ont été
fermés par les CRDITED (Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement) au moment de l’entrée à l’école, laissant la prise en
charge totale de ces enfants au réseau scolaire et ce, même
s’ils continuaient clairement à avoir un grand besoin de services spécialisés. Nous avons aussi témoigné de la pression
exercée par les CRDITED pour fermer les dossiers lorsque
les parents n’étaient pas en mesure d’identifier clairement
les besoins de leur enfant. Nous avons même été témoins de
quelques cas pour lesquels aucun dossier n’avait été ouvert,
puisque l’enfant nouvellement diagnostiqué était d’âge scolaire et qu’il était déjà pris en charge par le réseau scolaire.
Grâce aux commentaires des familles et aux suivis faits tout au
long de l’année auprès de plusieurs d’entre elles, nous avons
été en mesure de déterminer que l’accueil, les informations,
les conseils, ainsi que l’aide offerts par le volet de soutien
général d’ATEDM contribuent à outiller les familles, de sorte
qu’elles se sentent moins démunies et davantage capables
d’être des acteurs proactifs dans l’amélioration de l’état de
leur enfant.
Les sujets
1 274
courriels
372
RenCONTRES au bureau
83
LETTRES D’APPUI
7
RENCONTRES à l’extérieur
2
0 à 4 ans
38 %
5 à 11 ans
47 %
12 à 17 ans
9%
18 à 34 ans
4%
35 à 64 ans
2%
65 ans et +
0%
26 %
Services d’ATEDM 16 %
Réseau santé et services sociaux 15 %
Réseau scolaire 11 %
Problèmes médicaux/thérapies 7 %
Finances 7 %
Réadaptation 6 %
Alimentation sans caséine, sans gluten 5 %
Répit 4 %
Autres 3 %
Autisme en général
En 2013-2014, il y a eu au total 1 738 interventions
effectuées au volet soutien général.
Appels téléphoniques
6%
Professionnels du secteur privé 5 %
Professionnels du milieu scolaire 4 %
CPE/garderies privées 1 %
CRDITED 1 %
Étudiants 1 %
Autres 7 %
Professionnels du gouvernement
@
a4
J
Le dépannage alimentaire
Grâce aux denrées de Moisson Montréal et à plusieurs autres dons amassés par des bénévoles dévoués, ATEDM a distribué 62 paniers alimentaires et plusieurs cartes-cadeaux de
supermarchés. Ce sont 190 personnes (31 familles à faibles
revenus, 100 %) qui ont bénéficié d’un soutien par le biais du
dépannage alimentaire. Certaines familles, qui avaient des
besoins plus ponctuels, ont été référées vers des ressources
alimentaires, ce qui leur a permis de développer une certaine
autonomie face à leurs besoins.
18
Pour répondre à l’un des objectifs de son plan d’action, ATEDM a instauré une nouvelle politique d’emprunt au Centre de
documentation, pour ainsi offrir un avantage à ses membres
en règle. À compter de septembre 2013, les membres ont eu
un accès gratuit aux emprunts, sans aucun dépôt nécessaire.
Quant aux non-membres, ils devront dorénavant, en plus de
laisser un dépôt, défrayer 1 $ par article emprunté, par semaine. Le cumul des frais permettra d’éponger une partie des
pertes. En cours d’année, nous avons fait l’acquisition de 14
nouveaux livres; la liste de tous nos documents est d’ailleurs
disponible sur notre site Web.
Sur place, tous (membres et non-membres) ont accès à deux
ordinateurs qui leur permettent de naviguer sur Internet et
de créer des pictogrammes avec le programme Boardmaker
(90 heures d’utilisation en 2013-2014).
En ce moment, le Centre de documentation compte 343
livres, 389 articles et 110 DVD sur des sujets variés (trouble du spectre de l’autisme, intervention, biomédical, témoignage, fiction).
TYPES D’USAGERS : TOTAL DE 140 DIFFÉRENTS Parents et familles
Personnes présentant un TSA sans DI
Intervenants
Autres
50
38
11
1
%
%
%
%
SERVICES UTILISÉS : TOTAL DE 140 Articles et pochettes d’information gratuites
Prêts de documents (livres/DVD)
Autres
81 %
18 %
1%
e
m
L’équipe d’intervention familiale a officiellement pris en
charge le développement du Centre de documentation en
commençant, cette année, à améliorer la structure d’emprunt.
Le Centre représente souvent la porte d’entrée pour plusieurs
parents, personnes présentant un TSA (trouble du spectre de
l’autisme), intervenants et étudiants, alors l’équipe s’assure
d’être disponible en tout temps, même pour les personnes qui
se présentent sans rendez-vous.
t is
au
Le Centre de documentation
r l’
pou
Le programme FAMille et compagnie en vacances de la FAM
(Fondation Autisme Montréal) a permis à 4 familles de l’Île
de Montréal de bénéficier d’un hébergement gratuit pour un
séjour de vacances dans un endroit de leur choix au Québec.
Le 2e volet, intitulé « Répit pour les aidants naturels », a permis
à 20 familles supplémentaires d’avoir du répit. En collaborant
avec la FAM, nous avons permis à 24 familles à faibles re
venus (100 %) d’avoir accès à du répit de qualité que plusieurs d’entre elles n’auraient pu s’offrir autrement.
e
March
FAMille et compagnie en vacances
Nouveau diagnostic
Alimentation sans caséine, sans gluten
av
r il
201
3
Le soutien aux étudiants
ATEDM est disponible pour soutenir l’apprentissage des étudiants, que ce soit pour offrir des informations ou des références
par téléphone (35 appels), par courriel (85 courriels) ou en
personne (9 rencontres). Ces derniers ont sollicité notre appui pour des projets de session, de recherches ou d’autres
travaux d’équipe, pour trouver des formations ou des conférences reliées à l’autisme, pour connaître la mission et les
services de notre organisme, pour découvrir les différents
services du réseau public de la santé et de l’éducation, et
pour obtenir des coordonnées d’établissements susceptibles
d’accepter leurs demandes de stage ou de bénévolat dans le
domaine de l’autisme. Ce soutien permet également à ATEDM
de sensibiliser les étudiants à la cause de l’autisme, ce qui leur
permet, à leur tour, de sensibiliser leur entourage.
VOLET – SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT GARDIENNAGE
L’objectif du service d’accompagnement-gardiennage est de
permettre aux familles d’avoir un accès facile à des accompagnateurs sélectionnés par ATEDM, que ce soit pour du répit ou de l’accompagnement individualisé plus spécifique à
leurs enfants (intégration en garderie ou en milieu scolaire,
transport, loisirs, activités culturelles, etc.). Ce service permet
d’alléger le quotidien des parents, qui est en général assez
mouvementé et épuisant, et il leur permet surtout de vaquer à
leurs occupations et obligations (travail, frères et sœurs, etc.).
Il permet en outre à la personne accompagnée de faire des
activités diversifiées et stimulantes, de vivre de nouvelles expériences et de faire de nouvelles connaissances.
Le nombre de demandes reçues a augmenté de 22 %, cette
année. Ces dernières étaient ponctuelles, régulières et souvent urgentes. Pour répondre à l’ensemble des demandes
d’accompagnement en faisant des jumelages « accompagnateurs – familles » nous avons, tout au long de l’année, recruté 82 nouveaux accompagnateurs, venus s’ajouter à notre
banque existante. Une formation de 3 heures leur a été offerte afin de leur donner les outils de base pour bien accomplir leur travail.
Au total, 443 demandes d’accompagnement-gardiennage
ont été traitées au cours de l’année 2013-2014, soit une augmentation de 22 % par comparaison à l’année précédente.
THÈMES DES POCHETTES D’INFORMATION
DEMANDÉES : TOTAL DE 112
TSA sans DI
27
88%
388 demandes
comblées (dont
17 annulées par
les familles)
55 %
23 %
22 %
19
8%
37 demandes
non comblées
4%
18 demandes
annulées avant
d’y avoir
répondu
observons un nombre toujours croissant de personnes isolées,
épuisées et vivant dans une grande précarité, avec des ressources financières très limitées. Certaines se retrouvent même
en situation d’itinérance.
Communications liées au service
d’accompagnement-gardiennage
931 appels
suivis auprès des accompagnateurs
55%
parents
33 %
CLSC
6%
CPE/garderies privées
2%
autres
4%
ATEDM, en plus du soutien téléphonique et en personne, a
continué cette année à offrir gratuitement des activités aux
personnes présentant un TSA sans DI (trouble du spectre
de l’autisme sans déficience intellectuelle). Nous choisissons
de ne pas imposer de frais pour ces activités, puisque nous
sommes conscients que la majorité des personnes qui y participent vivent avec de très faibles revenus, soit la solidarité sociale (environ 900 $ par mois). Ce qui suit décrit les activités
offertes aux personnes présentant un TSA sans DI de 16 ans
et plus et à leur famille.
En plus des communications par téléphone, il y a eu
1 945 échanges par courriel.
Les Soirées TSA sans DI
En collaboration avec Zone Loisir Montérégie, ATEDM a émis
103 vignettes d’accompagnement touristique et de loisir pour
des personnes ayant une déficience, soit une augmentation
de 32 % par comparaison à l’année dernière. Ces vignettes
permettent une gratuité aux accompagnateurs de jeunes âgés
de plus de 12 ans pour accéder à plusieurs lieux et activités
au Québec.
VOLET – SERVICE DE SOUTIEN AUX PERSONNES
AYANT UN TSA SANS DI
La réalité à laquelle font face les personnes présentant un TSA
sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle) est demeurée la même en 2013-2014 et on dénote
ainsi toujours un manque flagrant de services.
Au Québec, il n’y a aucun spécialiste professionnel dans le
réseau public de la santé qui est mandaté pour effectuer une
évaluation et poser un diagnostic de TSA (trouble du spectre
de l’autisme) chez des personnes d’âge adulte. Cette année,
un nombre très élevé d’appels était lié à cette problématique.
Nous avons d’ailleurs dénoncé cette situation, qui est inacceptable et qui porte préjudice aux adultes, à l’Agence de la
santé et des services sociaux de Montréal et aussi par le biais
d’un communiqué de presse dans les médias.
Pour les personnes présentant un diagnostic de TSA sans DI
(trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle),
tel que mentionné précédemment, l’accès à des services sociaux et de réadaptation est quasi inexistant. De nombreux
appels nous parviennent des CSSS (Centres de santé et de
services sociaux) qui reçoivent ces personnes et malheureusement, ces derniers n’ont rien à leur offrir et ils n’ont pas
d’expertise auprès de cette clientèle complexe. De plus, une
des principales difficultés des personnes présentant un TSA
sans DI réside dans l’expression de leurs besoins. Comme
elles ne parviennent pas à définir et à expliquer clairement
leurs besoins, cela les amène souvent à se retrouver sans services. En ce qui concerne les rares personnes qui ont accès à
des services de réadaptation, les adultes présentant un TSA
sans DI et leur famille nous mentionnent que ceux-ci sont peu
fréquents et souvent inadéquats. L’épuisement parental et la
détresse des jeunes adultes qui en découlent sont réels. Nous
ATEDM organise des rencontres de soutien pour les personnes présentant un TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme
sans déficience intellectuelle) et leurs proches. Ces rencontres
se tiennent un vendredi soir tous les 2 mois environ et elles ont
lieu simultanément dans 2 pièces séparées. Une rencontre regroupe nos participants alors que l’autre regroupe les parents,
ce qui offre à chacun la possibilité d’échanger plus librement.
Le taux de participation se maintient depuis plusieurs années
à environ 30 à 40 personnes (adultes et parents/entourage)
par soirée. Ces rencontres permettent à l’ensemble des personnes présentes de pouvoir créer des liens et de discuter de
leurs préoccupations avec des personnes vivant une situation
similaire à la leur. Au total, 42 différents adultes ayant un TSA
sans DI ont participé à cette activité au cours de l’année.
Les Sorties culturelles
Depuis plusieurs années maintenant, diverses sorties culturelles sont offertes aux jeunes adultes/adultes présentant un
TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience
intellectuelle). Ces activités leur offrent une belle occasion de
socialiser et de briser leur isolement. Ces dernières se déroulent une fois par mois, les samedis après-midis. ATEDM propose 12 sorties culturelles pendant l’année. En 2013-2014,
nous avons notamment visité le Musée des ondes Émile Berliner, l’exposition sur les effets spéciaux à la Cinémathèque
québécoise et la Station d’épuration des eaux usées de la
Ville de Montréal. Les participants ont également pu profiter
d’activités de plein air, telles que les glissades du Mont-Royal,
ils ont pu jouer des percussions lors du festival Présence autochtone et jouer aux quilles. Le pique-nique annuel réunissant
nos participants et leur famille, qui a été organisé en avril, a
connu un vif succès. Il a été suivi par la marche annuelle pour
l’autisme, une activité de mobilisation et de sensibilisation organisée par ATEDM.
Le nombre d’activités offertes serait moins élevé sans la participation bénévole d’un parent, M. Paul Sénécal, qui a une
fois de plus assumé l’accompagnement de 7 sorties, cette année. Les sorties ont suscité un bel intérêt, avec en moyenne
13 participants par activité, et 33 personnes différentes y ont
participé pendant l’année.
Les Soirées cinéma-maison
Animées par Emma-Flore Paré-Chouinard depuis maintenant
3 ans, les Soirées cinéma-maison, organisées par ATEDM
et financées par la FAM (Fondation Autisme Montréal), ont
20
permis à 12 personnes différentes de se réunir une fois par
mois, dans notre maison de répit La Maisonnette. Après avoir
choisi un film et partagé un repas, les participants visionnent
ce film et discutent ensuite de celui-ci (appréciation, partage
d’opinions sur le sujet, etc.). Ces soirées offrent une occasion
aux participants de pratiquer leurs habiletés communicationnelles dans un environnement sécurisant. Les habiletés acquises dans le cadre de ces soirées peuvent ensuite être généralisées à d’autres situations sociales. Grace à cette activité,
certains participants ont réussi à créer des liens entre eux.
Les Après-midis jeux de société
Après avoir été développés en janvier 2013, les Après-midis
jeux de société se sont poursuivis au cours de l’année 20132014 et ils ont suscité l’intérêt des jeunes adultes/adultes
présentant un TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans
déficience intellectuelle). L’activité a regroupé en moyenne 13
participants assidus à chaque mois. Elle s’est déroulée dans
un lieu public, au café l’Escalier, ce qui a permis aux participants de pratiquer leurs habiletés sociales dans un contexte
« naturel ». Nous mettons à la disposition des participants une
vingtaine de jeux et ceux-ci sont invités à apporter les leurs.
D’ailleurs, suite à une démarche faite auprès de Renaud-Bray,
nous avons reçu un don de jeux de société. Dans un contexte
ludique et inclusif, les personnes se regroupent en équipe, en
fonction des intérêts de chacun. Notre intention était de rendre les participants plus autonomes, sans supervision dans le
cadre de cette activité, toutefois, l’arrivée régulière de nouvelles personnes à chaque mois rend difficile l’absence d’une
intervenante.
Une nouvelle page Facebook TSA sans DI
L’idée d’élaborer un site Web destiné spécifiquement aux
adultes présentant un TSA sans DI (trouble du spectre de
l’autisme sans déficience intellectuelle) a été transformée en
cours d’année 2013-2014. Il était beaucoup plus simple et
fonctionnel de créer un lieu d’échanges et de rencontres via
une page Facebook, ce que nous avons fait. Nous avons donc
mis en place la page Facebook « TSA te dit? ». Il s’agit d’un
« groupe secret », ce qui signifie qu’il est accessible sur autorisation et que le fil des conversations ainsi que les publications sont uniquement visibles pour les adhérents (amis) et les
intervenantes d’ATEDM.
La page Facebook a réuni 32 participants et a permis à
ceux-ci d’échanger sur des sujets variés, tels que leurs intérêts, l’actualité, leurs préoccupations liées à leur diagnostic
et autres. La page « TSA te dit? » est donc devenue un lieu
d’échanges important pour les adultes présentant un TSA
sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle) et elle rejoint de nouvelles personnes, qui ne participent pas nécessairement aux autres activités offertes. Elle
offre la possibilité aux adultes qui participent à nos activités
de concrétiser des liens établis à d’autres occasions. Pour
beaucoup d’entre eux, Facebook représente non seulement
le type d’échanges sociaux qu’ils privilégient, mais également
souvent l’unique plateforme sociale avec laquelle ceux-ci se
sentent à l’aise. La page « TSA te dit? » permet de répondre
aux besoins de plusieurs adultes qui souhaitent ressentir une
appartenance à un groupe, s’exprimer en toute confidentialité et entretenir quotidiennement des relations sociales.
21
Ateliers-théâtre axés sur le développement des habiletés
sociales
Pour faire suite à un projet pilote d’ateliers-théâtre, durant
la période estivale 2013, la mise en place de 2 sessions
d’Ateliers-théâtre (automne 2013 et hiver 2014) a pu se concrétiser grâce au soutien financier du Programme d’aide en
loisir. Ce programme d’envergure provinciale est une initiative
du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et il est géré
régionalement de façon conjointe par Sport et Loisir de l’Île
de Montréal et AlterGo.
Les Ateliers-théâtre ont été mis en place pour tenter de répondre aux demandes/besoins des adultes présentant un
TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience
intellectuelle) afin de travailler leurs habiletés sociales dans
un contexte sécurisant et amusant. Ils représentent une occasion de travailler l’estime de soi, de mieux savoir exprimer
ses émotions et d’améliorer ses interactions avec son entourage. Comme les habiletés sociales représentent souvent un
domaine avec lequel ces adultes ont beaucoup de difficulté,
les ateliers leur offrent la possibilité de les mettre en pratique
afin de prendre conscience de leurs forces et de leurs lacunes.
L’activité, mise sur pied par Céliane Trudel (intervenante communautaire et comédienne professionnelle), a abordé différents thèmes, tels que les expressions faciales, le langage
corporel, la gestion de l’anxiété et de la colère, la reconnaissance de ses propres émotions et de celles des autres, les
cercles d’intimité, etc. Au cours des ateliers, les participants
étaient amenés à réfléchir à ces différentes habiletés et à les
explorer, puis à tenter de les mettre en pratique dans des
improvisations basées sur la vie de tous les jours. Les séances ont été animées par Céliane Trudel, Madeleine Séguin et
Nathalie Boulet.
Sept participants se sont inscrits à la session d’été 2013 (projet pilote), 7 personnes ont participé à la session d’automne
2013 et 5 ont participés à la session d’hiver 2014. Sur les
7 personnes qui ont participé à la session d’été, 3 personnes se sont réinscrites à la session d’automne et 2 personnes ont manifesté leur intérêt à participer à une autre session
plus tard, leur horaire ne leur permettant pas de s’inscrire.
Au cours de la session d’été, 8 ateliers d’une heure et demie
ont été donnés. Suite à cette session pilote, les commentaires
des participants, recueillis par le biais d’un questionnaire et
d’une discussion de groupe, ont été pris en compte et certaines modifications ont été apportées, tant au niveau des activités que de l’horaire. Les sessions d’automne et d’hiver ont
compté 8 séances de 2 h. Une auto-évaluation des habiletés
sociales a été remplie par les participants au début et à la fin
de chacune des sessions.
Dans l’ensemble, nous avons fait deux constats :
1-5
0 % des participants ont perçu une amélioration
au niveau de leurs habiletés sociales;
2-5
0 % des participants ont pris conscience de leurs
difficultés en matière d’habiletés sociales.
Évaluation des services TSA sans DI
Durant l’année 2013-2014, nous avons répondu aux
demandes ressorties lors de l’évaluation des services qui avait
été faite pour la première fois en 2013-2014.
Nous avons notamment :
instauré une activité de socialisation lors des
Soirées TSA sans DI;
effectué une activité de bénévolat à Moisson
Montréal avec des participants;
trouvé du financement pour l’élaboration de
l’activité Ateliers-théâtre;
informé régulièrement les participants des autres
activités de l’organisme, telles que les actions de
revendication.
•
•
•
•
Au total, 2 414 interventions ont été effectuées durant
l’année 2013-2014, au volet de soutien aux personnes
ayant un TSA sans DI, soit une augmentation de 54 % par
comparaison à l’année précédente.
Nous avons également amélioré la présentation de notre « Infolettre » afin d’offrir un outil de communication plus efficace
à nos participants.
Dans l’objectif de poursuivre l’évaluation des activités de façon plus régulière, des modifications ont été apportées au
questionnaire d’évaluation permettant d’obtenir ainsi des
informations plus précises. De plus, ces évaluations ont été
complétées par des collectes d’informations sur le terrain, lors
des différentes activités et aussi lors de discussions informelles. Au total, 24 participants (sur une cinquantaine qui participent régulièrement aux activités) et 16 parents ont répondu
au sondage, soit une augmentation de 41 % pour les participants et de 100 % pour les parents, en comparaison à l’année
dernière. Parmi les participants, 63 % des répondants sont
des hommes et 71 % sont âgés de 18 à 40 ans, ce qui est
représentatif de la communauté desservie. Contrairement à
l’an passé, où seulement 33 % des participants ayant un TSA
sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle) avaient répondu correctement aux questions concernant la mission de l’organisme, cette année, 79 % d’entre eux
y ont répondu correctement. Il y a donc eu un travail de fait
qui donne des résultats positifs sur l’appartenance des membres à ATEDM.
Appels téléphoniques
907
RenCONTRES au bureau
90
RENCONTRES à l’extérieur
9
LETTRES D’APPUI
9
a
J
4
INFORMATIONS CONCERNANT LES APPELS
TOTAL DE 907
Personnes présentant un TSA sans DI
Provenance
Parents/fratrie
27 %
48 %
7%
Professionnels du secteur privé 6 %
CLSC 5 %
Professionnels du gouvernement 3%
Professionnels du milieu scolaire 2 %
CRDITED 1 %
Autres 1 %
Accompagnateurs d’ATEDM
27 %
Suivis TSA sans DI 16 %
Autisme en général 14 %
Services d’ATEDM
Toujours selon le sondage, nous constatons que nos participants sont socialement isolés. À ce sujet, les témoignages des
parents est particulièrement frappant. Plus de 50 % d’entre
eux affirment que leurs enfants participent seulement une
fois par année à des activités qui ne sont pas organisées par
ATEDM. En outre, 20 % des participants affirment ne jamais
participer à des activités sociales en dehors des activités
d’ATEDM. Parallèlement, on remarque que la communication
via Internet est davantage utilisée par nos participants que
tout autre moyen d’échanges.
7%
Réseau santé et services sociaux 7 %
Revendication 6 %
Réseau scolaire 5 %
Résidentiel 4 %
Réadaptation 3 %
Finances 3 %
Employabilité 2 %
Problèmes légaux 1 %
Autres 5 %
Les sujets
Problèmes médicaux/thérapies
En ce qui concerne l’appréciation des activités d’ATEDM, les
résultats sont très positifs dans l’ensemble. Au total, 83 % des
répondants pensent que les activités proposées aux jeunes
adultes/adultes présentant un TSA sans DI leur permettent de
se sentir moins isolés et ils ont davantage le sentiment d’être
mieux compris. Certains parents ont exprimé le désir que les
Soirées TSA sans DI soient plus structurées et organisées autour de thématiques spécifiques, de manière à mieux orienter
les discussions et à faire ressortir des solutions concrètes à
leurs problématiques.
La réalité observée sur le terrain et dans les sondages nous
démontre malheureusement une fois de plus l’épuisement important que vivent les familles et les participants face à leur
situation et au manque de ressources.
@
1 399
courriels
VOLET – SERVICE D’INTERVENTION AUX CRISES
L’année 2013-2014 s’est démarquée de par la nature et
l’intensité des services que nous avons dû coordonner au service d’intervention aux crises. Elle s’est révélée être encore
plus mouvementée que les années précédentes. Nous avons
22
constaté à maintes reprises que le réseau public de la santé et des
services sociaux était dans l’incapacité de répondre aux situations de crise et aux urgences. Cette incapacité s’est manifestée à plusieurs niveaux, ce qui n’a fait qu’aggraver la détresse
des familles. Les listes d’attente sans fin pour des services inexistants, dans un contexte d’absence de développement de
services, d’expertise et d’investissements, ne laissent présager
rien de rassurant pour l’avenir. Les familles, déjà isolées, se retrouvent ainsi abandonnées par ceux qui sont mandatés pour
les soutenir et répondre aux situations de crise. Malheureusement, les urgences sociales demeurent sans réponse. Quant
à la prévention, c’est un concept qui semble avoir disparu
complètement du discours du réseau public.
Par conséquent, le milieu communautaire est de plus en plus
interpellé par les CSSS (Centres de santé et de services
sociaux) et les CRDITED (Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement) comme dispensateur de services en situation
d’urgence. Le réseau public nous demande d’offrir précisément les services que lui-même devrait dispenser. Du côté des
CRDITED, des services rapides et/ou intensifs pour les situations d’urgence demeurent toujours un mythe. Nous avons été
témoins de ce phénomène, autant pour les services de réadaptation, résidentiels, de dépannage et de répit spécialisé
que pour les services socioprofessionnels. De plus, l’obligation
des CRDITED de ne répondre qu’à un premier service (dans un
délai qui se révèle toutefois très long) ne permet pas de régler
des dossiers qui sont souvent très complexes. Par conséquent,
les familles et les personnes présentant un TSA (trouble du
spectre de l’autisme) doivent vivre avec des services fragmentés et ce, même en situation de crise. Les intervenants du réseau public semblent souvent tout aussi étonnés que le milieu
communautaire par la lourdeur administrative avec laquelle
ils doivent composer et du peu de soutien et de services que
les familles et personnes autistes reçoivent. De ce fait, la
détresse humaine que nous avons constatée au cours de la
dernière année au service d’intervention aux crises est troublante et déplorable.
Le service d’intervention aux crises a pu venir en aide à ces
personnes grâce à un budget de l’Agence de la santé et
des services sociaux de Montréal, ce qui a permis d’aider
les familles en situation de crise. Suite à plusieurs années, de
revendications auprès de l’Agence, ce budget est finalement
devenu récurrent cette année, en juillet 2013. Nous tenons
aussi à mentionner l’aide financière apportée par la Fondation pour les enfants Le Choix du Président, par la Fondation Autisme Montréal (FAM) et par Répit-Québec dans plusieurs dossiers. Deux employées d’ATEDM se sont partagé les
tâches liées à ce service, soit la responsable de l’intervention
familiale, à temps plein, et l’intervenante familiale et communautaire, à temps partiel, ceci sans tenir compte du soutien et
de l’accompagnement inestimables offerts par la présidente,
Mme Carmen Lahaie.
Évidemment, le service d’intervention aux crises maintient
comme objectif de répondre le plus rapidement possible aux
situations d’urgence qui se présentent. Le service agit en deux
temps. Initialement, il est essentiel de faire en sorte que les services offerts par ATEDM empêchent une détérioration de la situation de crise et qu’ils puissent assurer la sécurité physique de
la personne présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme)
M
ob
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13
20
e
r
reau P
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auline Marois 16 o
et de sa famille. Dans un deuxième temps, il faut identifier les
déclencheurs des situations de crise et les facteurs psychosociaux liés à la personne présentant un TSA, mais aussi ceux
de sa famille de façon à mieux comprendre les besoins de
chacun et à mettre ainsi en place des interventions/thérapies
répondant à leurs besoins.
En 2013-2014, au total, 105 personnes (58 adultes, 22 adolescents et 25 enfants) ont été desservies, par comparaison
à 102, l’année dernière. Le nombre de personnes aidées est
donc comparable à celui de l’année dernière. Toutefois, le
nombre d’interventions posées ainsi que l’organisation et
la supervision qui ont été mises en place pour répondre à
l’ensemble des besoins ont augmenté de près de 20 %. Ce
qui suit résume certains faits qui méritent d’être mentionnés.
• Il
• 2 0 % des personnes aidées étaient en situation de
• 6 3 % des personnes présentant un TSA (trouble
• 9 % des dossiers ont nécessité une prise en charge
• 2 4 % des familles étaient en situation de crise
• 11 % des familles étaient suivies par la DPJ (Direc-
23
est primordial de noter que le service
d’intervention aux crises a répondu à 25 demandes d’hébergement d’urgence auxquelles
le réseau de la santé et des services sociaux
ne parvenait pas à répondre et ce, pour des
périodes de temps variées;
crise parce qu’elles n’avaient pas de diagnostic
officiel;
du spectre de l’autisme) d’âge scolaire éprouvaient des problèmes à l’école, principalement
en ce qui concerne des suspensions scolaires;
par ATEDM pour un suivi médical;
parce qu’elles n’avaient pas de services/activités (camp de jour estival, répit, relâche scolaire,
etc.), à différentes périodes dans l’année;
tion de la protection de la jeunesse);
• 8 % des personnes aidées avaient des problèmes
• 15 % des familles se sont retrouvées au service
• 2 0
avec la justice;
d’intervention aux crises d’ATEDM, parce que
leur enfant n’avait pas de programme de jour
à temps plein, après avoir terminé son parcours
scolaire;
% des parents aidés éprouvaient des problèmes de santé physique et 26 %, des problèmes de santé mentale.
Voici également des faits importants à souligner :
• 5 4 % des personnes aidées n’avaient aucun lien
avec un CRDITED (Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants
du développement) au moment où elles ont communiqué avec ATEDM pour la première fois;
• 3 4 % des personnes aidées ne recevaient aucun
• 3 2 % des personnes aidées n’avaient aucun lien
service d’un CSSS (Centre de santé et de services
sociaux) lorsqu’elles ont initialement communiqué
avec ATEDM et celles qui en recevaient, bénéficiaient principalement du programme Soutien à la
famille;
avec l’un ou l’autre des services publics (CRDITED
et CSSS).
En ce qui concerne les 35 personnes présentant un TSA sans
DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle) qui ont reçu notre aide, 80 % étaient des adultes et :
• 5 0 % d’entre elles éprouvaient des problèmes de
• 3 2 % d’entre elles ont bénéficié d’une thérapie
santé mentale (dépression, anxiété, obsessions
accaparantes, etc.);
individuelle.
Au total, 47 personnes ont reçu des services d’accompagnement
offerts par 68 accompagnateurs d’ATEDM, qui avaient
comme tâches principales, non seulement l’accompagnement,
mais aussi l’intervention comportementale, les apprentissages
de la vie quotidienne, les loisirs et le répit. Également, tout au
long de l’année, nous avons collaboré avec les professionnels
suivants : la Dre Diane Munz MD, le Dr Erwin Newmark, la
Dre Margaret O’Byrne, le Dr Leslie Klein, la Dre Marie-Hélène
Prud’homme, la Dre Nathalie Desormeaux, Mme Ginette
Bernier et Mme Geneviève Labelle, ce qui a permis d’obtenir
des évaluations et/ou des suivis psychologiques individuels.
Dans la plupart des dossiers, diverses problématiques étaient
présentes simultanément dans la vie des personnes présentant
un TSA (trouble du spectre de l’autisme) et de leur famille. En
ce qui concerne les difficultés liées à l’autisme, les problèmes
qui revenaient fréquemment étaient les suspensions scolaires
et/ou la fréquentation scolaire à petite échelle et les troubles
de comportement, tels que l’agressivité, les comportements
destructeurs et provocateurs, l’hyperactivité et les troubles du
sommeil. Nous avons aussi constaté que l’éveil à la sexualité
engendrait beaucoup de troubles du comportement chez plusieurs jeunes. De plus, l’isolement et l’épuisement parental,
le manque de services de santé pour la clientèle, les listes
d’attentes et le manque de services spécialisés (tant au niveau
du répit et de la réadaptation que des services résidentiels et
socioprofessionnels) étaient des problématiques récurrentes.
Par ailleurs, plusieurs familles étaient aux prises avec des
problèmes juridiques et dans certains dossiers, nous retrouvions la présence de la DPJ (Direction de la protection de la
jeunesse) ou du Curateur public.
Les personnes aidées devaient parallèlement faire face à de
multiples autres problèmes psychosociaux importants, tels que
la pauvreté extrême, les problèmes de logement, la présence
de maladies graves nécessitant des traitements longs et ardus
et des problèmes de santé physique ou mentale chez les parents, pour n’en nommer que quelques-uns.
En ce qui concerne les adultes présentant un TSA sans DI (trouble du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle), nous
avons pu constater que l’accès aux services est de plus en
plus inaccessible. Ces personnes déjà très marginalisées qui,
pour la plupart, vivent sous le seuil de la pauvreté avec très
peu de ressources de soutien ne peuvent que s’adresser au
secteur privé pour obtenir un diagnostic, puisque ce service
n’existe plus dans le secteur public. Sans diagnostic, l’accès
aux services est tout simplement impossible. L’absence de services de soutien et d’accompagnement dans le réseau public,
ainsi que le manque d’expertise, de ressources et de services
pour aider cette clientèle représentent une problématique qui
ne peut être ignorée. Les difficultés fréquemment observées
chez cette clientèle sont l’absence d’un diagnostic officiel,
la non-compréhension de l’autisme, d’importantes difficultés
pour s’organiser dans la vie quotidienne, des capacités inégales dans les apprentissages à la vie autonome, la pauvreté
extrême, les problèmes de logement, les problèmes avec la
justice, les troubles graves du comportement et chez certaines
personnes, des problèmes de santé mentale et même de
l’itinérance.
Cette année, plus que jamais, les services offerts aux familles
et aux personnes présentant un TSA (trouble du spectre de
l’autisme) par le service d’intervention aux crises ont nécessité un suivi individualisé et constant. Les intervenantes
d’ATEDM ont dû demeurer sur appel et ce, presque 24 heures
sur 24, particulièrement en ce qui concerne le nombre élevé
d’hébergements d’urgence offerts. Évidemment, nous avons
sollicité la collaboration des établissements publics et des cliniques privées, afin de mettre en place des solutions et des
services temporaires ou permanents. Pour l’ensemble des dossiers, nous avons travaillé en collaboration avec 149 instances
différentes, gouvernementales ou du secteur privé. En ce qui
a trait à la défense des droits, plusieurs accompagnements
auprès des établissements publics ont été nécessaires, que ce
soit pour l’obtention d’un diagnostic, de services de réadaptation, de services de répit, d’un suivi médical, de services scolaires ou autres. Dans plusieurs dossiers, nous sommes même
devenus l’intervenant principal de la personne présentant un
TSA et/ou de sa famille.
24
Les statistiques suivantes constituent un indicateur du nombre et de la nature des demandes, des appels reçus ainsi
que des interventions posées. Ainsi, 4 896 interventions
ont été posées en 2013-2014, soit une augmentation de
19 % par comparaison à l’année précédente.
Appels téléphoniques
3 071
courriels / TÉLÉCOPIES
1 405
RenCONTRES au bureau
305
LETTRES D’APPUI
58
RENCONTRES à l’extérieur
57
@
a4
J
INFORMATIONS CONCERNANT LES APPELS
Electra Dalamagas
TOTAL DE 3 071
Groupes d’âge
Provenance
Accompagnateurs d’ATEDM
25 %
CRDITED 5 %
CLSC 4 %
Responsable de
l’intervention familiale
54 %
Parents
4%
Professionnels du secteur privé 3 %
Professionnels du milieu scolaire 3 %
Professionnels du gouvernement 2 %
Personnes présentant un TSA sans DI
Marie-Claude Barbier
Intervenante
communautaire
1%
0 à 4 ans
5 à 11 ans
22 %
12 à 17 ans
27 %
18 à 34 ans
46 %
35 à 64 ans
4%
65 ans et +
0%
Accompagnement
41 %
Céliane Trudel
Intervenante
communautaire
13 %
10 %
Problèmes médicaux/évaluations/thérapies
Réseau santé et services sociaux
Les sujets
Nathalie Boulet
Intervenante familiale et
communautaire
7%
Réseau scolaire 7 %
Réadaptation
Troubles graves du comportement
6%
5%
Services d’ATEDM 4 %
Finances 3 %
Problèmes légaux 2 %
Autres 2 %
Suivis TSA sans DI
25
Nicole Dessureault
Intervenante familiale
Madeleine Séguin
Intervenante
communautaire
Nos collaborateurs
Au fil des ans, ATEDM a su développer un réseau solide de collaborateurs et de partenaires en provenance du milieu communautaire, ainsi que du réseau de la santé et des services sociaux, de l’éducation et du loisir. Qu’ils soient des partenaires
financiers, des partenaires directs, des partisans de la cause, des sources de références ou autres, ces derniers sont essentiels
à l’avancement d’un organisme comme le nôtre. Nous pouvons également constater que le fait de travailler en concertation
avec ces partenaires permet de répondre à un objectif de notre plan d’action, qui est de sensibiliser plusieurs milieux et de
nouvelles personnes à l’autisme.
Voici une liste des partenaires avec lesquels l’équipe
d’ATEDM a collaboré au cours de l’année 2013-2014.
•
•
•
•
•
•
•
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•
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•
•
•
•
•
•
ction main-d’œuvre
A
Aéroports de Montréal (ADM)
Alliance Québécoise des Regroupements
régionaux pour l’Intégration des Personnes
Handicapées (AQRIPH)
AlterGo
Association de Montréal pour la déficience
intellectuelle (AMDI)
Association multiethnique pour l’intégration des
personnes handicapées du Québec (AMEIPH)
Associations régionales en autisme
Café L’Artère
Cégep du Vieux Montréal (CVM) : Projet
Interordres et Centre de recherche pour
l’inclusion scolaire et professionnelle des
étudiants en situation de handicap (CRISPESH)
Centre Gold
Centre Montréalais de l’Autisme
Comité régional des associations pour la
déficience intellectuelle (CRADI)
Commission Scolaire Lester B. Pearson
Corporation L’Espoir
Direction de la protection de la jeunesse (DPJ)
Dre Diane Munz MD
Dre Margaret O’Byrne
Dre Marie-Hélène Prud’homme
Dre Nathalie Desormeaux
Dr Erwin Newmark
Dr Leslie Klein
École À pas de géant
École Irénée-Lussier et Annexe
École John-F.-Kennedy
École Le Sommet
École Le Tournesol
École Peter Hall
Fédération québécoise de l’autisme (FQA)
L’Escalier Café-Bar
Mme Geneviève Labelle
Mme Ginette Bernier
Mme Julie Couture
Me Julius H. Grey
Ménard, Martin avocats
Mouvement Personnes Handicapées pour l’Accès
aux Services (PHAS)
Promotion Intervention en Milieu Ouvert inc.
(PIMO)
26
• Regroupement des usagers du transport adapté
et accessible de l’Île de Montréal (RUTA)
• Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM)
• Réseau national d’expertise en troubles envahissants du développement (RNETED)
• Sans Oublier le Sourire (SOS)
• Service de police de la Ville de Montréal
(SPVM)
• Service de sécurité incendie de Montréal (SIM)
• Service régional de soutien et d’expertise à
•
•
•
•
l’intention des élèves ayant un TED Région de
Montréal– CS francophones
Solidarité de parents pour personnes handicapées (SPPH)
Village du Père Noël
Ville de Montréal
Zone Loisir Montérégie
À cela s’ajoutent d’autres organismes membres
des tables et comités suivants :
• Comité des locataires du Centre de services
communautaires du Monastère (CSCM)
• C omité de vérificateurs d’admissibilité
•
•
•
•
•
•
Programme d’accompagnement en loisir
pour les personnes handicapées (PACL)
Table d’accompagnement de Montréal
Table de concertation service de garde
Table justice DI-TED de Montréal
Table Régionale des Organismes
Communautaires et Bénévoles de la Montérégie
(TROC-Montérégie)
Table Régionale des Organismes
Communautaires du Centre-du-Québec/Mauricie
(TROC-CQM)
Table régionale programmes services DI-TED
(déficience intellectuelle – troubles envahissants
du développement)
Nos collaborateurs et partenaires financiers
• Agence de la santé et des services sociaux de
Montréal
• A rrondissement Villeray – Saint-Michel – ParcExtension
• Centre de formation populaire (CFP)
ti s m
l’au
Marche pour
Nos Commanditaires
7
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r
av
il
20
13
• CRDITED de Montréal
• Centre de réadaptation de l’Ouest de Montréal
• Centre de réadaptation Miriam
• Centre des organismes communautaires (COCo)
• CLSC Montréal-Nord
• Centre jeunesse BATSHAW
• Commission Scolaire de Montréal (CSDM)
• CSSS Ahuntsic – Montréal-Nord
• CSSS de la Pointe-de-l’île
• CSSS de St-Léonard et de St-Michel
• CSSS Jeanne-Mance
• École de l’Étincelle
• Fondation les petits trésors
• Fondation pour les enfants Le Choix du Président
• Fondation Yvon Lamarre
•M
Véronique Hivon, ministre déléguée aux
Services sociaux et à la Protection de la jeunesse
•O
ffice des personnes handicapées du Québec
(OPHQ)
• U niversité du Québec à Montréal – Éducation et
me
Formation Spécialisée (UQÀM)
Nos partenaires financiers ou donateurs
•M
. Marc-André Lemire, directeur du Québec
Canadian Tire coupon collectors club
• Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et
d’histoire de Montréal
• Renaud-Bray
• Restaurants Au Vieux Duluth Inc.
• Zoo de Granby
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Atrium le 1000
Autruche
AVIS
Centraide du Grand Montréal
Centre d’amusement familial Le Cache-à-l’eau
Cinéma Cineplex Odeon / Quartier Latin
Club de hockey Canadien inc.
COOP Hydro-Québec
Député de Rosemont – La Petite-Patrie,
M. Alexandre Boulerice
Écomuséum - Société d’histoire de la vallée du
Saint-Laurent
Exporail
Fondation Autisme Montréal (FAM)
Fondation Enfant Autisme
Fondation Ultramar / Énergie Valero Inc.
Hôtel Delta Montréal
Ivanhoé Cambridge
Les Grands Explorateurs
Mme Marie-Claire Gascon
Ministre déléguée aux Services sociaux et à la
Protection de la jeunesse, Mme Véronique Hivon
Moisson Montréal
• Analyse Aquasource 2000
• Autism Speaks Canada
• Centre Hyperbare de l’île
• Chenail Fruits et Légumes
• Clinique ASD Montréal
• Club de Golf de l’île de Montréal
• Coopérative de solidarité Espace-Temps
• FDMT, matériel éducatif et outils sensoriel
• Envirokids
• Eska
• Finandicap
• GoGo Quinoa
• Idéo picto
• JS Party
• Piano Art
• RNETED
• Restaurant Garde Manger
• Solution sensée
• Studio de danse KMK
• The big blue hug
Subventions provinciales
• Agence de la santé et des services sociaux de
•
•
Montréal – Programme de Soutien aux
Organismes Communautaires
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
– Programme d’accompagnement en loisir pour
les personnes handicapées (PACL) et Programme
d’aide en loisir pour les personnes vivant avec
une limitation fonctionnelle (PAL)
Députés provinciaux de Mercier M. Amir Khadir,
d’Hochelaga-Maisonneuve Mme Carole Poirier,
d’Outremont M. Raymond Bachand
Programme de Soutien à l’action bénévole
Subventions fédérales
• Service Canada – Emploi d’été Canada
Subventions municipales
27
•Ville
de Montréal – Aide financière aux OBNL
locataires dans des immeubles non résidentiels
imposables, oeuvrant dans les domaines de l’art
et de la culture, du développement social et communautaire ou du sport et des loisirs
Les bénévoles d’ATEDM
SYLVIE GAGNON-GOUPIL
nicole GASCON
sylvain GASCON
BRUNO GAUDET
LISE GIROUX
ÉMILE GOUPIL
VIVIANNE LABRECQUE
JOëLLE LAUZON
GENEVIÈVE PERRAS
JEAN-MAX BAPTISTE
JEAN-SIMON LABROSSE
ELIE SURPRISE
eVE BERGERON
JANIK ROCHON
DIANE BEAUDET
MONIQUE CHICOINE
GILLES CORMIER
LADJI DIAKITE
STÉPHANIE FAUCHER
MARCETTE FIRMIN
MARIE-PHILIPPE FRANCOIS
CHANTAL GOSSELIN
SARAH-CLAIRE HUXLEY
ÉRIC LAUZON Conseil d’administration
CHANTAL LEGRIS
CARMEN MATA
ROSE-MIRELÈNE MÉNARD
CARL MILOT
JEANNE MILOT
LÉONIE MILOT
Mme MILOT
GINETTE NADEAU
HÉLÈNE ST-PIERRE
SERGE TREMBLAY
DOMINIQUE TUTINO
VÉRONIQUE BÉLANGER
JEAN CHAGNON
MEHDI CHUBIN
MICHEL COSSETTE
JULIE CÔTÉ
FRANCINE DUCHESNE
MYRDAL FIRMIN
Marie-Rose Forestal
PAOLO GUDINO
JEANNINE MALO
VALERIA SAFONOVA
ALEXANDRE THÉRIAULT
D.H. ALBERTS
FIRMINA FIRMIN
ANTONIO LEO
ANDRÉANNE PROTEAU DUPONT
DUNCAN ROBERTSON
ROGER SUPPA
ROMANE THÉANO
ALAIN HOULE
L’intérêt pour la cause de l’autisme augmente et la
grande famille d’ATEDM s’agrandit! Nous avons vu le
nombre de bénévoles impliqués au sein de notre organisme augmenter de façon importante au cours des
dernières années. En 2010-2011, nous avions 28 bénévoles et cette année, nous pouvons en compter 86, soit
une augmentation importante de 207 %.
Majoritairement des membres d’ATEDM, qu’ils soient administrateurs, parents, utilisateurs de services, accompagnateurs ou partisans de la cause, nos bénévoles participent à la vie associative de l’organisme. Ils sont présents
dans l’organisation et la tenue des différents événements
et actions de revendication. Ils soutiennent l’équipe à plusieurs niveaux tout au long de l’année. Qu’ils donnent un
peu ou beaucoup de leur temps, tous nos bénévoles ont à
cœur le fait de défendre les droits collectifs des personnes
présentant un TSA (trouble du spectre de l’autisme) et de
leur famille, tout en faisant avancer la cause.
Ce sont donc 86 bénévoles qui ont aidé ATEDM à
l’atteinte de sa mission en soutenant l’équipe avec
2 110 heures de bénévolat en 2013-2014.
CARMEN LAHAIE Conseil d’administration
1067
JEAN PIERRE GAGNÉ
198
CHANTAL PIVIN
103
MARIE-CLAIRE GASCON Conseil d’administration
96
DENISE PAIEMENT
72
MARYSE BAILLARGEON Conseil d’administration
27
SONIA DUPONT
25
PAUL SENECAL
25
JACOB THÉANO
25
DANIEL VACHON Conseil d’administration
25
ROXANE THÉANO
19
SYLVIE MOUNA Conseil d’administration
17
ARIEL GUBERMAN Conseil d’administration
14
LORIS ETHIER
13
NOÉMIE LAHAIE
13
GINETTE BERNIER Conseil d’administration
11
MICHEL HAMMOND
11
JONATHAN HOULE
11
MÉLANIE JOLICOEUR
11
LUC LABELLE
11
JULIE CHAMPAGNE
10
AURÉLIE PAQUET
10
ANNE-SOPHIE THOMAS
10
GENEVIÈVe DE MONTGAILLARD
9
MARIE-EVE LAURENDEAU Conseil d’administration
9
ISABELLE ATKINS
7
JACQUELINE BASSINI
7
RAFAEL DESSUREAULT
7
MATHIEU DUVAL
7
SAREL ETHIER
7
MARIE-PIER FERLAND
7
28
7
7
7
7
7
7
7
7
7
6
6
6
5
5
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
1
Des témoignages
Commentaires sur les Ateliers-théâtre
et des commentaires recueillis par des
sondages auprès de nos membres
• Avant de commencer les ateliers, je m’étais déjà beaucoup amélioré,
depuis l’adolescence, dans le domaine des habiletés sociales. Par contre, je
me rends compte maintenant que je n’exprimais pas mes émotions dans mes
expressions faciales. Je n’avais pas l’impression que je n’étais pas expressif. Maintenant, je m’en rends compte.
Témoignages sur l’expérience
« Enfants en première »
• Ça m’a aidé de voir que de l’extérieur, ça fait bizarre de parler d’un sujet
que l’autre ne comprend pas. Je suis un peu comme ça! Les ateliers m’ont
aidé à en prendre conscience.
La qualité de l’accueil et l’écoute de
tous les intervenants ont fait de cette
expérience un moment agréable et
le plus détendu qu’il est possible. Il
nous a permis de constater ce qui
devra être « travaillé » et « préparé » dans l’éventualité d’un voyage en avion.
• Il y avait des choses que je savais déjà, mais j’ai de la difficulté après à
les appliquer. Ça prend de la pratique. Par exemple, de garder le contact
visuel. Bon, ce n’est pas naturel, mais c’est un bon truc de penser à regarder
le nez.
11
Assemblée géné
rale
Commentaires sur la conférence annuelle
• C’était ma première conférence et je suis totalement émue et foudroyée par tout ce que vous
entreprenez. Je crois que cette journée permet
d’apprendre et de sensibiliser les personnes qui
ignorent encore beaucoup de choses sur l’autisme.
Bravo à toute l’équipe d’ATEDM. Merci!
Nicole D., parent et
intervenante
• C’est encourageant de constater que beaucoup d’études
sur la problématique du TSA se font pour aider ces familles et
les professionnels.
Commentaires sur
le Service de répit estival
• ATEDM, c’est un très
bon organisme. Il aide les
parents avec leurs enfants.
Je lève mon chapeau à
l’organisme.
• My son goes every year
and I do really feel confident about the care for him
at the camp. Thank you.
• Bon service. Il serait encore mieux si on avait plus de
semaines de camp.
• Ce camp est génial.
Sophie adore le camp.
Il faut seulement que ça
clique entre elle et son accompagnatrice.
in
13
20
annu
ell
e
Ce fut une magnifique journée qui
restera gravée dans la mémoire de
tous les participants, surtout les enfants, qui sont revenus non seulement avec de beaux souvenirs,
mais également avec une
casquette arborant le
logo « Enfants en première » et un modèle
réduit de l’avion
Airbus 330 comme
souvenirs
palpables. En tant que
parent, je suis reconnaissante envers ADM d’avoir
pris cette belle initiative pour aider
les enfants atteints
d’un TSA à démystifier l’aéroport.
ju
Daniel V., père de Benjamin, membre et bénévole
• C’est du nouveau pour moi. Je crois qu’il vaut la peine
d’essayer les stratégies enseignées aujourd’hui. Merci pour
ces outils précieux. Ils seront partagés aux membres de mon
équipe.
Témoignage à l’équipe d’intervention
familiale
I just wanted to say thank you for your patience and all the time you spent with my son today.
Your interpersonal/therapeutic skills are to be envied. You are the first professionals that I
have visited with him, with whom he actually felt at ease... He was actually smiling at the
end and talking to you in a way that allowed us to see who he really is. He was frank and
open with you and did not complain after we left your office (that is big). You managed to
gain his trust and respect and I believe he will work with you despite his anxieties about how
the government will respond. I can’t thank you enough for what you said to him... I think he
regained some self-respect after speaking with you. You are truly amazing and super skilled.
I am beyond impressed.
Thank you. Thank you. Thank you from the bottom of my heart.
Parent et membre
29

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