Le bambou, on le mange - Ecole MLF/PSA de Wuhan
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Le bambou, on le mange - Ecole MLF/PSA de Wuhan
Le bambou, on le mange, on le tresse, on en fait des maisons, il se plie à tout … l’irremplaçable bambou … Fiche d’identité Taille: De quelques centimètres à 40 mètres. Nombre d’espèces : environ 1200. Définition du bambou : Le bambou n’est pas un arbre, c’est une graminée (plante à tige cylindrique et creuse). Il n’a donc pas de tronc mais un chaume. Implantation : Sur tous les continents sauf le Groenland et l’Antarctique. La plus grande bambouseraie (bambousaie) artificielle de France se trouve dans le Gars. Pourquoi est-il si rigide ? Quand on observe une coupe transversale de bambou, on distingue très nettement à l’œil nu de petites taches noires. D’un peu plus près, on s’aperçoit qu’il s’agit de petites fibres qui entourent les vaisseaux qui conduisent la sève. Ces fibres sont des cellules dont la paroi est constituée de fibres encore plus petits : des microphybriles de cellulose (glucide constituant la membrane des cellules végétales) qui baignent dans une sorte de colle : la lignide. Ces cellules sont extrêmement rigides et elles agissent dans le bambou comme des tiges de renfort dans le béton armé. Voilà pourquoi le bambou est si rigide. Le bambou est très rigide creux, encore plus que s’il était plein. Son utilisation : Au quotidien le bambou est utilisé dans la fabrication d’ustensiles de cuisine (plateaux à riz, bols…) et de vêtements (jupe...). Le bambou est aussi utilisé dans la construction d’échafaudages et sert à renforcer le béton armé. Réputé pour sa résistance, il s'incorpore dans l'habitat traditionnel: tuiles, armature de maison sur pilotis. Sur le plan nutritif, les jeunes pousses sont non seulement comestibles mais renferment de riches éléments tels le potassium et la vitamine A et peuvent contenir jusqu'à 17 acides aminés. Certaines feuilles de bambou servent aussi à la fabrication de boissons fermentées et d'alcool blanc dans certaines régions d’Asie. Le bambou possède des racines d’encrage. Il a aussi un rhizome, qui comprend des nœuds, et qui est alimenté par de longues racines, pouvant descendre jusqu’à 5 ou 6 mètres de profondeur. Il alimente plusieurs tiges de bambou et il peut même sortir de terre, pour y replonger. Il peut atteindre 200 m de long par hectare. Sur les bambous tempérés, on peut aussi faire de la multiplication par bouturage. D’abord, on prélève un rhizome sur une plantation qui date d’au moins 4 ans, en laissant les racines. Ensuite, on le coupe en petits morceaux d’au moins 3 nœuds. Après, on le met en terre et on attend qu’il pousse. Le bambou est creux. Mais à intervalle régulier on trouve des cloisons solides nommées « diaphragme» que l’on voit à l’extérieur sous forme d’anneaux blancs .L’ensemble (diaphragme + anneau) s’appelle un nœud et les creux entre les deux s’appellent des entre-nœuds. Les jeunes pousses de bambou sont appelées turions. Comme elles sont tendres, elles sont enveloppées dans des gaines de protection qui les protègent des insectes et des rongeurs. Son « tronc » a déjà tout son diamètre. Les poussent n’ont plus qu’à grandir. Un turion d’à peine quelques centimètres atteint sa taille adulte en 2 à 3 mois environ (20 mètres de haut chez certaines espèces). Dès que la jeune pousse sort de terre elle a déjà tous ses nœuds et entre -nœuds. Ils ne sont pas très gros mais sont tous là, empilés. Lorsque tous les nœuds et entre nœuds se sont développés des branches apparaissent. Victimes de la déforestation, près de la moitié des 1200 espèces de bambous sont menacées d’extinction et avec elles, quelques espèces animales comme le panda géant de Chine, le gorille des montagnes, … Classe de 6ème. Ecole MLF/PSA de Wuhan-Chine