électric vaudeville - ciné

Transcription

électric vaudeville - ciné
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ÉLECTRIC VAUDEVILLE - CINÉ
Csaba Palotaï et Joseph Lavandier
Csaba Palotaï - 06 15 89 94 21 - [email protected] - www.csabapalotai.com
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Electric Vaudeville est un projet de guitare solo de Csaba
Palotaï.
Les vaudevilles, c'étaient ces shows que fabriquaient les
artistes ambulants, les magiciens avec leurs animaux
dressés, les musiciens, les jongleurs, les ménestrels lisant
des textes ou projetant du cinéma. Ils se baladaient à
travers toute l'Amérique et donnaient à voir et à entendre
des spectacles frissonnants ou drôles.
Electric Vaudeville est un projet instrumental qui raconte
des histoires. Les compositions musicales sont inspirées du
blues, des mélodies de l'Europe orientale, du hillbilly, des
sons industriels et rotatifs, et du rock and roll.
C’est aussi un répertoire à partager avec d'autres musiciens,
avec des comédiens, ou avec le cinéma.
Le Pathé Baby est un format de cinéma muet, avec des
pellicules de 9,5 mm. Accessible pour le grand public à
partir de 1922, c'est un des formats pionnier du cinéma
amateur. À l'époque de son apparition, on pouvait même
s'abonner pour recevoir des films de courtes durées (3-4
min) : des films d’actualités, de vulgarisations scientifiques,
des documentaires, des fictions…
Grâce aux premiers amateurs du cinéma, nous pouvons
visionner aujourd'hui des séquences très étonnantes
provenant de cette période. Les bobines amateurs que nous
avons retrouvées sont patinées par le temps et ont une
beauté inégale. Avec l'usure du temps, les cadrages
approximatifs et les lumières aléatoires, ces films révèlent
des séquences étranges et surprenantes, tant par leurs
prises de vue que par leurs sujets. L'aspect hypernaturel des
personnes filmées ajoute une fraîcheur inattendue.
Csaba Palotaï, guitare, compositions
Musicien et compositeur hongrois né à Budapest en 1972,
est installé à Paris depuis 1996. Son style est déterminé par
le rock, le free-jazz, le blues et le folk de l’Europe de l’Est.
À 7 ans il découvre l’accordéon, puis à 12 ans la guitare.
Plus tard il étudie la guitare au Conservatoire Franz Liszt de
Budapest, puis au CNSM de Paris en classe de jazz et
musiques improvisées. À ses débuts il est largement
influencé par le guitariste hongrois Gàbor Gado.
Il collabore à des projets très éclectiques aux côtés de
Thomas De Pourquery, Rémi Sciuto, Fred Pallem, John Zorn,
Emily Loizeau, John Parish (Playing Carver), Jeff Hallam,
Wladimir Anselme, Zsuzsanna Varkonyi. Il compose
également la musique des spectacles du Collectif GK.
Il monte et dirige plusieurs projets personnels :
. Electric Vaudeville, guitare solo / mais aussi homme
orchestre home studio made.
. Grupa Palotaï, garage-jazz (3 albums parus chez BMC).
. The Ground, blues psychédélique à deux batteries.
. Atlas Crocodile, rock expérimental / co-lead avec Boris
Boublil.
Joseph Lavandier, projection
Il est ingénieur du son. Formé au Bataclan à Paris, il travaille
aujourd'hui avec des artistes tels que René Lacaille,
Wladimir Anselme ou Fantazio.
En 2006 et pour son métier, il découvre le Festival d'Anères
(festival de cinéma muet accompagné par des musiciens).
C'est là qu'il se passionne pour le patrimoine
cinématographique et qu'il tombe amoureux... d'un
projecteur à manivelle Pathé baby et de quelques bobines
de films anciens trouvés dans un grenier.
L'année suivante, il monte dans ce festival une salle de
projection dédiée à ce format (9,5mm). Depuis, pour
pouvoir partager sa collection de plusieurs centaines de
bobines, il propose chaque mois au Limonaire (à Paris) une
séance de Ciné-concert, et projette ses trouvailles en
pellicules à la moindre occasion.
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Création
L'idée est de fabriquer un spectacle : cinéma muet - guitare
électrique.
L'idée est d'alterner ces films muets et les compositions
originales de Csaba Palotaï, et de créer avec la matière
présente : les bruits du projecteur autant que la guitare
électrique.
L'idée est de créer, à partir d'éléments anciens, une forme
inédite, qui parle d'aujourd'hui.
Même si on connaît les actualités, les vulgarisations
scientifiques, les documentaires animaliers, on découvre
forcément les films d'amateurs. On voit des personnages
sortis d'une autre époque qui sont finalement des
personnes très proches de nous. On entre dans leur
intimité. On reçoit leurs émotions échappées et attrapées
par une caméra si peu familière à l'époque. Tendresse,
humour, danse, étonnements, inquiétudes.
Les sons de fonctionnement du "Pathé Baby" sont
récupérés et filtrés par les effets de la guitare. La musique
se ressource des bruits mécaniques du projecteur, du
défilement des films, des changements de bobine. Ces
bruits deviennent du son.
Parfois, des voix parlées, enregistrées in situ par un
dictaphone, passent aussi par les effets de la guitare et
participent à la création du son.
En voyant les visages de films muets sortis du "Pathé Baby",
on se questionne : que sont devenus ces gens si paisibles ?
La deuxième guerre mondiale et la période du fascisme
était dans l'air, mais comment l'ont-ils vécu à l'époque ?
Que réserve notre époque ? Est-ce que ça pourrait se voir
dans les films amateurs d'aujourd'hui ? Qui regardera ces
films, cachés dans nos téléphones ?
www.csabapalotai.com