1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Nasonex 50
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1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Nasonex 50
Résumé des caractéristiques du produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Nasonex® 50 microgrammes par pulvérisation, suspension pour pulvérisation nasale 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Furoate de mométasone (sous forme monohydratée), 50 microgrammes par pulvérisation. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Suspension pour pulvérisation nasale. Suspension opaque de couleur blanc à blanc cassé. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Nasonex est indiqué chez les adultes et les enfants âgés de 12 ans et plus dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique saisonnière ou de la rhinite apériodique. Nasonex est également indiqué chez les enfants de 6 à 11 ans dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique saisonnière ou de la rhinite allergique apériodique. Chez les patients ayant des antécédents de symptômes modérés à sévères de rhinite allergique saisonnière, un traitement prophylactique par Nasonex peut être initié jusqu’à quatre semaines avant le début présumé de la saison des pollens. Nasonex est indiqué chez les adultes âgés de 18 ans et plus dans le traitement des polypes nasaux. 4.2 Posologie et mode d'administration Après un premier amorçage du pulvérisateur de Nasonex (10 pressions sont nésessaires jusqu'à l'obtention d'une pulvérisation uniforme), chaque pression sur la pompe délivre environ 100 mg de suspension de furoate de mométasone, contenant l'équivalent de 50 microgrammes de furoate de mométasone sous forme de mométasone monohydraté. Si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant 14 jours ou plus, il faut le réamorcer avant l'utilisation suivante en actionnant la pompe 2 fois jusqu'à l'obtention d'une pulvérisation uniforme. - 1/8 - Rhinite allergique saisonnière ou apériodique Adultes (y compris les patients gériatriques) et enfants âgés de 12 ans et plus: la dose habituelle recommandée est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (dose totale: 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés, une réduction de la dose à une pulvérisation dans chaque narine (dose totale: 100 microgrammes) peut être efficace en traitement d'entretien. Si les symptômes ne sont pas contrôlés de manière adéquate, la dose peut être augmentée jusqu'à une dose journalière maximale de quatre pulvérisations dans chaque narine une fois par jour (dose totale: 400 microgrammes). Il est recommandé de réduire la dose lorsque les symptômes sont contrôlés. Enfants âgés de 6 à 11 ans: La dose habituelle recommandée est d'une pulvérisation (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (dose totale: 100 microgrammes). Chez certains patients atteints de rhinite allergique saisonnière, Nasonex a présenté un début d’action cliniquement significatif dans les 12 heures qui ont suivi la première dose. Cependant, le bénéfice complet du traitement peut ne pas être atteint dans les premières 48 heures. Par conséquent, le patient devra continuer à utiliser Nasonex régulièrement afin d’obtenir un bénéfice thérapeutique maximum. Polypose nasale La dose initiale habituelle recommandée pour la polypose est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (dose totale quotidienne: 200 microgrammes). Si après 5 à 6 semaines, les symptômes ne sont pas contrôlés de manière adéquate, la dose quotidienne peut être augmentée à deux pulvérisations dans chaque narine deux fois par jour (dose totale quotidienne: 400 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés, la dose sera diminuée. Si après 5 à 6 semaines aucune amélioration des symptômes ne se manifeste avec une administration de deux fois par jour, on envisagera le recours à d'autres traitements. Les études d'efficacité et de sécurité de Nasonex dans le traitement de la polypose nasale ont duré quatre mois. Avant d'administrer la première dose, il faut bien agiter le récipient et actionner la pompe 10 fois (jusqu'à l'obtention d'une pulvérisation uniforme). Si la pompe n'est pas utilisée pendant 14 jours ou plus, il faut la réamorcer en actionnant la pompe 2 fois jusqu'à l'obtention d'une pulvérisation uniforme. Bien agiter le récipient avant chaque utilisation. Le flacon doit être jeté soit après le nombre mentionné de pulvérisations ou dans les deux mois après la première utilisation. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité à l'un des composants de Nasonex. Nasonex ne doit pas être utilisé en présence d'une infection localisée non traitée de la muqueuse nasale. Compte tenu de l'effet inhibiteur des corticostéroïdes sur la cicatrisation des plaies, les patients qui ont récemment subi une intervention chirurgicale nasale ou un traumatisme nasal ne doivent pas utiliser de corticostéroïdes nasaux aussi longtemps qu'une guérison n'est pas intervenue. 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Nasonex doit être utilisé avec prudence, voire ne pas être utilisé, chez les patients présentant des infections tuberculeuses actives ou latentes des voies respiratoires, des infections fongiques, bactériennes ou virales systémiques non traitées ou encore un zona ophtalmique. - 2/8 - Après 12 mois de traitement par Nasonex, aucun signe d'atrophie de la muqueuse nasale n’a été mis en évidence; en outre, le furoate de mométasone a tendance à ramener la muqueuse nasale à un état plus proche du phénotype histologique normal. Comme c'est le cas pour tout traitement prolongé, les patients utilisant Nasonex pendant plusieurs mois ou plus, doivent être examinés périodiquement afin de détecter d'éventuelles modifications de la muqueuse nasale. S'il se développe une infection fongique localisée du nez ou du pharynx, il peut s'avérer nécessaire d'arrêter le traitement par Nasonex ou d'instaurer un traitement approprié. La persistance d'une irritation nasopharyngée peut être une indication à l'arrêt du traitement par Nasonex. Bien que Nasonex contrôle les symptômes nasaux chez la plupart des patients, l'utilisation concomitante d’une thérapie additionnelle appropriée peut induire un soulagement supplémentaire des autres symptômes, en particulier des symptômes oculaires. Il n'y a pas de signe de suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) après traitement prolongé par Nasonex. Quoiqu’il en soit, les patients qui passent d'une administration prolongée de corticostéroïdes à action systémique à Nasonex requièrent une attention particulière. Chez ces patients, l'arrêt des corticostéroïdes systémiques peut entraîner une insuffisance surrénalienne pendant un certain nombre de mois jusqu'à restauration de la fonction de l'axe HHS. Si ces patients présentent des signes et symptômes d'insuffisance surrénalienne, il faut recommencer à administrer les corticostéroïdes systémiques, instaurer d'autres modes de traitement et prendre les mesures appropriées. Pendant le passage de corticostéroïdes systémiques à Nasonex, certains patients peuvent présenter des symptômes de sevrage aux corticostéroïdes à action systémique (par exemple, douleur articulaire et/ou musculaire, lassitude et, au début, dépression) malgré le soulagement des symptômes nasaux; il faut les inciter à continuer le traitement par Nasonex. Ce passage d'un médicament à l'autre peut également démasquer des affections allergiques préexistantes telles que conjonctivite et eczéma allergiques, précédemment contrôlées par la corticothérapie systémique. La sécurité et l'efficacité de Nasonex n'ont pas été étudiées dans le traitement de la polypose unilatérale, des polypes associés à la fibrose kystique, ou dans le traitement des polypes qui obstruent totalement les cavités nasales. Il convient de faire un examen plus approfondi des polyposes nasales unilatérales d'apparence inhabituelle ou irrégulière, particulièrement en cas d‘une ulcération ou de saignements. Les patients recevant des corticostéroïdes et potentiellement immunodéprimés doivent être avertis du risque d'exposition à certaines infections (par exemple: varicelle, rougeole) et de l'importance qu'il y a à demander un conseil médical si ce type d'exposition se produit. Après utilisation de corticostéroïdes intranasaux, on a dans de très rares cas fait état d'une perforation du septum nasal ou d'une augmentation de la pression intraoculaire. La sécurité et l'efficacité de Nasonex n'ont pas été étudiées dans le traitement de la polypose nasale chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. Des effets systémiques dus aux corticostéroïdes nasaux peuvent se manifester, et ce, particulièrement en cas de doses élevées prescrites pour des périodes prolongées. Des retards de croissance ont été observés chez des enfants recevant des corticostéroïdes nasaux à des doses autorisées. Il est recommandé de surveiller régulièrement la taille des enfants soumis à un traitement prolongé aux corticostéroïdes nasaux. Si la croissance ralentit, la thérapie doit être reconsidérée afin de ramener si possible, la dose du corticostéroïde nasal à la dose la plus basse permettant de maintenir un contrôle effectif des symptômes. De plus, il faut envisager de faire examiner les patients par un pédiatre. - 3/8 - Un traitement dont les doses seraient supérieures aux doses recommandées peut donner lieu à une suppression surrénale significative sur le plan clinique. Si l'utilisation de doses supérieures aux doses recommandées est prouvée, un apport corticostéroïde systémique doit être envisagé au cours des périodes de stress ou de chirurgie élective. 4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions (Voir la rubrique 4.4 "Mises en garde spéciales et précautions d’emploi" lors d'utilisation avec des corticostéroïdes systémiques). Une étude d’interaction clinique a été effectuée avec la loratadine. On n’a pas observé d’interactions. 4.6 Grossesse et allaitement Il n'existe pas d'études adéquates ou bien contrôlées chez les femmes enceintes. Après administration intranasale de la dose clinique maximale recommandée, les taux plasmatiques de mométasone ne sont pas mesurables; dès lors, on s'attend à ce que l'exposition fœtale soit négligeable et le potentiel de toxicité sur la reproduction, très faible. Comme c'est le cas avec les autres corticostéroïdes nasaux, Nasonex ne peut pas être utilisé pendant la grossesse et l'allaitement, sauf si le bénéfice potentiel pour la mère justifie tout risque potentiel pour la mère, le fœtus ou le nouveau-né. Les nourrissons nés de mères qui ont reçu des corticostéroïdes pendant leur grossesse doivent être soigneusement observés, à la recherche d'un hypoadrénalisme. 4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Aucun effet connu. 4.8 Effets indésirables Les effets indésirables liés au traitement et signalés dans les études cliniques chez les patients adultes et adolescents atteints de rhinite allergique sont décrits ci-dessous (tableau 1). Tableau 1: Rhinite allergique - Effets indésirables liés au traitement par Nasonex Très fréquent (> 1/10); fréquent (> 1/100, < 1/10); peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100); Rare (> 1/10.000, < 1/1.000); très rare (< 1/10.000) Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent: Épistaxis, pharyngite, sensation de brûlure nasale, irritation nasale, ulcération nasale Troubles généraux et anomalie au site d'administration Fréquent: Céphalées En général, les épistaxis furent de faible importance et s’arrêtèrent spontanément; elles se produisirent avec une incidence plus élevée que sous placebo (5%), mais comparable ou plus faible que celle des corticostéroïdes nasaux actifs utilisés à titre de contrôle (jusqu'à 15%). L’incidence de tous les autres effets fut comparable à celle d'un placebo. Chez les enfants, l'incidence des effets indésirables tels que les épistaxis (6%), les maux de tête (3%), l'irritation nasale (2%) et les éternuements (2%) était comparable à celle du placebo. Chez les patients traités pour une polypose nasale, l'incidence générale des effets indésirables était comparable à celle du placebo et similaire à celle observée chez les patients atteints de rhinite allergique. Les effets indésirables liés au traitement observés chez ≥ 1% des patients dans les études cliniques sur la polypose sont décrits ci-dessous (Tableau 2). - 4/8 - Tableau 2: Polypose - Effets indésirables liés au traitement par Nasonex observés chez ≥ 1% des patients Très fréquent (> 1/10); fréquent (> 1/100, < 1/10); peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100); Rare (> 1/10.000, < 1/1.000); très rare (< 1/10.000) (200 µg une fois par jour) (200 µg deux fois par jour) Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Infection des voies respiratoires fréquent peu fréquent supérieures Épistaxis fréquent très fréquent Affections gastro-intestinales Irritation de la gorge --fréquent Troubles généraux et anomalies au site d'administration Céphalées fréquent fréquent Chez les patients traités pour une rhinosinusite aiguë, l'incidence des épistaxis était de 3,3% pour Nasonex vs 2,6% pour placebo et était similaire à celle observée chez les patients traités pour la rhinite allergique. Après l'administration intranasale de furoate de mométasone monohydraté, de rares cas de réaction d'hypersensibilité immédiate dont des bronchospasmes et des dyspnées peuvent se produire. Très rarement, des cas d'anaphylaxie et d'œdème angioneurotique ont été rapportés. Des troubles du goût et de l'odorat ont été très rarement observés. Des effets systémiques dus aux corticostéroïdes nasaux peuvent se manifester, et ce, particulièrement en cas de doses élevées prescrites pour des périodes prolongées. 4.9 Surdosage En raison de la biodisponibilité systémique négligeable de Nasonex ( 0,1%), il est peu vraisemblable qu'un surdosage nécessite un traitement autre qu'une observation, suivie par l'instauration de la dose prescrite appropriée. L'inhalation ou l'administration orale de doses excessives de corticostéroïdes peut entraîner la suppression de la fonction de l'axe HHS. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique: décongestionnants et autres préparations nasales pour utilisation topique - corticostéroïdes, code ATC: R01A D09 Le furoate de mométasone est un glucocorticostéroïde topique doté de propriétés anti-inflammatoires locales à des doses qui ne sont pas systémiquement actives. Il est vraisemblable qu'une bonne partie du mécanisme des effets anti-allergiques et antiinflammatoires du furoate de mométasone réside dans sa capacité à inhiber la libération des médiateurs des réactions allergiques. Le furoate de mométasone inhibe de manière significative la libération de leucotriènes par les leucocytes des patients allergiques. En culture cellulaire, le furoate de mométasone a très fortement inhibé la synthèse et la libération de l'IL-1, de l'IL-5, de l'lL-6 et du TNF; c'est également un puissant inhibiteur de la production de - 5/8 - leucotriènes. En outre, c'est un inhibiteur extrêmement puissant de la production des cytokines Th2, de l'IL-4 et de l'IL-5 par les lymphocytes T CD4+ humains. Dans des études utilisant un test de provocation antigénique nasal, Nasonex a présenté une activité anti-inflammatoire à la fois sur les réponses allergiques de phase précoce et de phase tardive. Cela fut démontré par des diminutions (par rapport au placebo) de l'activité de l'histamine et des éosinophiles et par des réductions (par rapport aux valeurs initiales) des éosinophiles, des neutrophiles et des protéines d'adhérence des cellules épithéliales. Chez 28% des patients atteints de rhinite allergique saisonnière, Nasonex a présenté un début d'action cliniquement significatif dans les 12 heures qui ont suivi la première dose. Le temps moyen (50%) pour obtenir l’amélioration des symptômes est de 35,9 heures. Dans deux études incluant 1954 patients, Nasonex suspension pour pulvérisation nasale administré à 200 mcg deux fois par jour a montré une amélioration significative des symptômes associés à la rhinosinusite aiguë par rapport au placebo, évalué selon le Major Symptom Score (MSS) composé de symptômes (douleur/pression/sensibilité faciale, maux de tête reliés aux sinus, rhinorrhée, égouttement postnasal et congestion nasale/nez bouché), pendant une durée de traitement de 15 jours (P02683 p < 0,001; P02692 p = 0,038). Les résultats du groupe traité avec 500 mg d’amoxicilline trois fois par jour n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe placebo quant à la réduction des symptômes de rhinosinusite aiguë comme évalué par le MSS. Le SNOT-20 HRQL a montré un bénéfice significatif avec 200 mcg de mométasone furoate deux fois par jour vs placebo (p=0,047). Une durée de traitement de plus de 15 jours n’a pas été evaluée chez les patients souffrant de rhinosinusite aiguë. Dans le cadre d'un test clinique avec groupe placebo, aucun ralentissement de la vitesse de croissance n'a été constaté chez des enfants (n = 49/groupe) qui ont reçu une dose quotidienne de 100 microgrammes de Nasonex pendant un an. Les données disponibles concernant la sécurité et l'efficacité de Nasonex chez les enfants de 3 à 5 ans sont limitées; une posologie adéquate n'a pu être établie. Dans une étude comprenant 48 enfants âgés de 3 à 5 ans traités avec 50, 100 ou 200 µg de furoate de mométasone intranasal durant 14 jours, le changement moyen du taux de cortisol plasmatique, observé suite au test de stimulation à la tétracosactrine, n'était pas significativement différent de celui du groupe placebo. 5.2 Propriétés pharmacocinétiques Le furoate de mométasone, administré sous forme de spray nasal aqueux, présente une biodisponibilité systémique négligeable ( 0,1%) et est généralement indétectable dans le plasma malgré l'utilisation d'une méthode de dosage sensible ayant une limite inférieure de détection de 50 pg/ml; dès lors, on ne dispose pas de données pharmacocinétiques pertinentes pour cette présentation. La suspension de furoate de mométasone est très mal absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal et la faible quantité qui peut être avalée et absorbée subit une importante métabolisation hépatique de premier passage avant d'être excrétée dans l'urine et la bile. 5.3 Données de sécurité préclinique On n'a mis en évidence aucun effet toxicologique spécifique d'une exposition au furoate de mométasone. Tous les effets observés sont typiques de cette classe de substances et sont liés à des effets pharmacologiques exagérés des glucocorticoïdes. Les études précliniques montrent que le furoate de mométasone est dépourvu d'activité androgénique, antiandrogénique, œstrogénique ou antiœstrogénique, mais que, comme les autres glucocorticoïdes, il présente une certaine activité anti-utérotrophe et retarde l'ouverture du vagin dans les modèles animaux lors d'administration de doses orales élevées de 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour. - 6/8 - Comme les autres glucocorticoïdes, il a été démontré à des concentrations élevées in vitro, que le furoate de mométasone peut endommager les chromosomes. Néanmoins, des effets mutagènes ne sont pas attendus à des doses thérapeutiques adéquates. Dans des études de la fonction reproductive, le furoate de mométasone administré par voie souscutanée à la dose de 15 microgrammes/kg a allongé la gestation; les animaux ont présenté un travail prolongé et difficile avec une réduction de la survie et du poids des descendants ou, au contraire, une prise de poids. Il n'y a pas eu d'effet sur la fertilité. Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone est tératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets enregistrés furent une hernie ombilicale chez les rats, une fente palatine chez les souris et une agénésie de la vésicule biliaire, une hernie ombilicale et une flexion des pattes antérieures chez les lapins. On a également observé des réductions des gains de poids maternel, des effets sur la croissance fœtale (poids plus faible du fœtus et/ou retard d'ossification) chez le rat, le lapin et la souris, ainsi qu'une diminution de la survie de la descendance chez la souris. Le potentiel carcinogène du furoate de mométasone inhalé (aérosol avec gaz propulseur CFC et surfactant) à des concentrations de 0,25 à 2,0 microgrammes/l a été évalué dans des études de 24 mois réalisées chez des souris et des rats. On a observé des effets typiquement liés aux glucocorticoïdes, y compris plusieurs lésions non néoplasiques. On n'a détecté aucune relation dose-réponse statistiquement significative pour aucun des types de tumeur. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients cellulose dispersible BP 65 cps (cellulose microcristalline et carmellose de sodium) glycérol citrate de sodium acide citrique monohydraté polysorbate 80 chlorure de benzalkonium eau purifiée 6.2 Incompatibilités Sans objet. 6.3 Durée de conservation 2 ans A utiliser dans les 2 mois suivant la première ouverture. 6.4 Précautions particulières de conservation A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Ne pas congeler. 6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur Le flacon blanc de polyéthylène de haute densité contient 10 g (60 pulvérisations) ou 18 g (140 pulvérisations) de Nasonex et est fourni avec un pulvérisateur-doseur manuel en polypropylène. L'emballage contient un flacon de 10 g ou bien 1, 2 ou 3 flacons de 18 g Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. - 7/8 - 6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation Pas d’exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE MSD Belgium BVBA/SPRL Clos du Lynx, 5 B-1200 Bruxelles Tél: 0800/38693 /+32(0)27766211 [email protected] 8. NUMEROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE BE190854 9. STATUT LEGAL DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. 10. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION A. Date de première autorisation: novembre 1997 B. Date de renouvellement de l'autorisation: juillet 2002 11. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR/APPROBATION DU RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT A. Date de dernière mise à jour du résumé des caractéristiques du produit: juin 2011. B. Date de l'approbation du résumé des caractéristiques du produit: 03/2012. - 8/8 -