TS-Exo P01
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TS 1er octobre 2016 www.pichegru.net Exercices P1 : Ondes & Rayonnement .1 Ondes longitudinales et transversales propageant à 6 km·s-1) et d’ondes secondaires S (se propageant à 4 km·s-1). Compléter le tableau suivant (sauf les cases grisées) par un exemple. Transversales Longitudinales Onde Une dimension Deux dimensions Trois dimensions .2 Retard et célérité Lors d’un orage, on mesure que le bruit du tonnerre nous parvient 3,4 s après le flash de l’éclair. La température de l’air est de 25 °C. Donnée : la vitesse du son dans l’air dépend de la température. Elle est donnée par la relation : v = 20,05 ⋅ T avec v en m·s-1 et T en K. 1. Que peut-on dire du temps mis par la lumière émise par l’éclair pour atteindre l’observateur ? Justifiez votre réponse par un calcul. 2. Déterminer la distance à laquelle l’éclair a eu lieu par rapport à l’observateur. .3 Longueur d’onde de la lumière Lorsque l’on parle de longueur d’onde d’une radiation électromagnétique, on précise (ou, le plus souvent, on sous-entend) qu’il s’agit de la longueur d’onde dans le vide. La fréquence d’une onde lui est propre : elle ne varie jamais selon le milieu de propagation de l’onde, au contraire de sa vitesse. 1. Donner la fréquence et la période des radiations lumineuses correspondant aux limites du visible (longueur d’onde dans le vide : 380 à 780 nm). Au sol, le séisme donne lieu à des ondes voyageant en surface. Les enregistrements des séismes sont réalisés par des sismographes. L’eau a un indice de réfraction moyen de neau = 1,33. On rappelle que l’indice de réfraction n d’un milieu transparent est défini par : n = c / v, où c est la vitesse de la lumière dans le vide et v est la vitesse de la lumière dans ce milieu. 2.a. Calculer la vitesse de la lumière dans l’eau. 2.b. En déduire les longueurs d’onde des limites du visible dans l’eau. 3. Démontrer que dans un milieu transparent d’indice de réfraction n, la longueur d’onde d’une radiation lumineuse est divisée par n par rapport à sa valeur dans le vide. .4 Principe du sonar Un sonar (SOund Navigation And Ranging) est un dispositif qui émet une brève impulsion sonore (ou ultrasonore) et écoute l’écho qui lui parvient, en mesurant le retard ∆t entre l’émission et la réception de l’impulsion sonore. Pour simuler un sonar en TP, on utilise un émetteur-récepteur d’ultrason relié à un oscilloscope et on place un écran réfléchissant à une distance d de l’émetteur-récepteur. On obtient l’oscillogramme ci-dessous. Sismographe vertical Un sismographe est constitué d’une lourde masse placée sur une barre fixée à l’une de ses extrémités et qui pivote dans le plan vertical. La masse, en raison de son inertie, ne bouge pas, alors que l’appareil, fixé au sol, accompagne les mouvements du séisme. 1. Pour chacune des ondes P et S, indiquer si elles sont transversales ou longitudinales. Voie 1 Voie 2 2. Indiquer quels sont les éléments du sismographe qui sont mis en mouvement lors d’un séisme. 3. Le sismographe vertical ne peut enregistrer que des ondes de surfaces accompagnées d’oscillations verticales. Proposer le schéma d’un sismographe permettant d’enregistrer des oscillations horizontales. 4. Si le sismographe vertical se trouve juste à l’épicentre du séisme, quel type d’onde va-t-il enregistrer ? 5. S’il se trouve à 300 km du foyer, sans être à la verticale, indiquer l’allure du sismogramme obtenu en précisant l’échelle de temps. La vitesse de balayage est réglée sur 0,5 ms·div-1. 1. Attribuer chacune des voies à l’émetteur ou au récepteur, en justifiant votre choix. 2. Déterminer la distance d, en l’expriment sous la forme d = dmoyen ± ∆d Dans les conditions de l’expérience, cson = 343 m·s-1. .5 Séisme et sismographe .6 Puissance et intensité sonore Un personne parle avec un niveau sonore de 60 dB. Quelle est le niveau sonore total si une deuxième personne se met à parler en même temps avec la même intensité sonore ? .7 La mission Planck Annales « zéro n°1 » - Ex. 1, partie 1 (Synthèse de documents). Lors d’un séisme, les ondes de fond, se propageant à l’intérieur de la Terre à partir de l’épicentre, sont constituées d’ondes primaires P (se -1- TS 1er octobre 2016 www.pichegru.net .8 Tache centrale de diffraction fente de largeur a θ ℓ D 1. Trouver l’expression de ℓ en fonction de θ et de D. 2. En vous servant du fait que θ est très petit et donc que tan θ ≅ θ, donner l’expression de ℓ en fonction de λ, D et a .9 Diffraction et longueur d’onde Les ondes radio sont divisées en différentes « bandes » qui dépendent de leur longueur d’onde ou de leur fréquence. Les « grandes ondes » (LW) de radiodiffusion ont une fréquence comprise entre 150 et 300 kHz, alors que la bande FM s’échelonne entre 88 et 108 MHz. Quelle bande d’onde capte-t-on mieux au milieu d’un tunnel ? Justifier. .10 Surfez sur la vague Annales « Amérique du Nord 2013 » - Ex. 3 .11 Ondes & particules Document 2 : Le traitement antireflet 1. Bénéfices visuels. Les bénéfices des traitements antireflet sont principalement visuels et ensuite esthétiques. Ils apportent avant tout un meilleur confort de vision au porteur des verres. Les deux bénéfices visuels les plus significatifs sont : - L’amélioration du contraste de la vision - La réduction des effets de l’éblouissement 2. Principe du traitement antireflet. Le traitement antireflet consiste à déposer sur les surfaces du verre un empilement de couches minces faisant interférer entre eux les ondes lumineuses réfléchies de telle manière qu’elles s’annulent. Pour cela on exploite la nature ondulatoire de la lumière et on cherche à provoquer des « interférences destructives » Annales « Amérique du Nord 2014 » - Ex.1, partie 1 Document 3 : Le traitement « monocouche » .12 Traitement anti-reflets Considérons le phénomène qui se produit pour une couche isolée du traitement (figure ci-dessous). Document 1 : Étude des réflexions parasites de la lumière sur les verres de lunettes Les réflexions parasites de la lumière sur les faces des verres composant les lunettes sont de natures diverses. Elles ont pour conséquence de réduire la transmission du verre et de provoquer des reflets indésirables à la fois gênants pour le porteur des verres et parfois inesthétiques pour un observateur. Parmi ces reflets, on peut citer : 1. La réflexion sur la face avant et la réflexion interne sur la face arrière du verre. Simultanément au phénomène de réfraction de la lumière à travers chaque surface du verre, se produit un phénomène de réflexion sur chacune des faces : en premier lieu sur la face avant du verre mais également sur la face arrière après traversée du verre. Ces réflexions sont à l’origine de la réduction de l’intensité de la lumière transmise par le verre. 2. Sur la face arrière. Il s’agit de la réflexion sur la face arrière du verre d’une lumière provenant d’une source située en arrière du porteur des verres. Celle-ci peut s’avérer très gênante en particulier dans des conditions de faible éclairage comme, par exemple, la conduite de nuit. Cette lumière indésirable peut en effet se superposer à la lumière issue de la scène observée et provoquer une réduction de contraste ou un phénomène d’éblouissement. 3. Double réflexion interne. Un phénomène particulier de dédoublement des images peut également se produire par réflexions internes dans le verre. Il s’opère ainsi : Après réfraction à travers la première face du verre, le faisceau lumineux atteint la deuxième face et il se produit d’une part, une nouvelle réfraction du faisceau vers l’œil et d’autre part, une seconde réflexion de la lumière qui crée un faisceau lumineux secondaire. Ce dernier, après une nouvelle réflexion sur la face avant du verre et réfraction à travers la face arrière, donne naissance à une seconde image de moindre intensité que l’image principale et légèrement décalée par rapport à celle-ci. Pour le porteur des verres, cela se traduit par la perception d’un dédoublement d’image, une seconde image venant faire « écho » à l’image principale. Ce phénomène peut s’avérer très gênant dans le cas d’une conduite de nuit. 1. Reproduisez le schéma ci-dessous et tracez un rayon lumineux qui permette d’expliquer le phénomène de réflexion sur la face arrière d’une part, et un autre permettant d’expliquant celui de double réflexion interne. + = 1 e= n’ λ 4 ⋅ n' n Le faisceau qui atteint cette couche se décompose en un faisceau réfléchi par la couche et un faisceau réfracté qui la pénètre. Ce dernier atteint alors la surface du verre et se divise à son tour en un faisceau réfléchi et un second réfracté. Si l’on choisit judicieusement l’épaisseur et l’indice de réfraction de la couche déposée sur le verre, on parvient à annuler les deux ondes réfléchies. Il faut pour cela qu’elles se superposent et soient en « opposition de phase », cela signifie qu’une onde est à son maximum d’intensité lorsque l’autre est à son minimum. Il n’y a alors plus de lumière réfléchie. La théorie montre que ce phénomène n’est que réalisable que si la couche mince déposée : - a un indice n’ tel que n ′ = n , n étant l’indice du matériau utilisé pour le verre - a une épaisseur qui soit un multiple de λ 4n′ avec λ la longueur d’onde de la radiation lumineuse. Avec un tel traitement, il est possible d’obtenir une extinction de la réflexion pour une longueur d’onde donnée mais il est impossible d’obtenir cette extinction pour l’ensemble des ondes lumineuses composant le domaine du visible. On choisit plus particulièrement d’éteindre les réflexions du domaine spectral auquel l’œil est le plus sensible, c’est-à-dire pour une lumière jaune-verte (λ = 555 nm). C’est la raison pour laquelle la réflexion résiduelle sera dans ce cas de couleur bleue ou pourpre. Document 4 : Le traitement « multi-couche » Pour obtenir une atténuation globale sur l’ensemble du spectre, on utilise un principe de traitement « multicouche » qui consiste à éliminer la réflexion résiduelle en jouant sur les interférences multiples d’ondes réfléchies par plusieurs couches. -2- TS 1er octobre 2016 www.pichegru.net Chacune de ces couches produit une onde réfléchie, ces différentes ondes sont déphasées les unes par rapport aux autres et interfèrent entre elles de façon multiple. = = = = + + + + + + + + + 1 n’3 n’2 1 n’1 n’3 n n’2 2. Quelle est la nature des ondes lumineuses ? n’1 3. Faire un schéma clair illustrant l’expression « en opposition de phases ». n 4. Quels sont les deux paramètres importants pour qu’il y ait annulation de la lumière. Principe du traitement multicouche Un calcul complexe permet de déterminer comment obtenir une annulation quasi-totale de la lumière réfléchie. Cependant, l’efficacité d’un traitement antireflet n’est pas proportionnelle au nombre de couches déposées. Selon les fabricants, un traitement antireflet « multicouche » peut comporter de 3 à 8 couches. 5. Le traitement monocouche permet-il d’obtenir une extinction complète ? 6. Pourquoi la lumière réfléchie résiduelle sera-t-elle de couleur bleue ou pourpre ? 7. Quelle est la solution retenue pour obtenir une atténuation globale sur l’ensemble du spectre ? 8. Il existe également des interférences dites « constructives ». L’expression « en opposition de phase » est-elle encore utilisable ? Refaire un schéma qui permettrait d’expliquer ce type d’interférences. Comment sont les deux ondes ? .13 Quand les astrophysiciens voient rouge Annales « zéro n°1 » - Ex. 3 -3- TS 1er octobre 2016 www.pichegru.net 5. Allure du sismogramme Correction 25 s Ex.1 Transversales Une dimension Perturbation sur une corde Deux dimensions Trois dimensions Longitudinales Perturbation de compression sur un ressort Houle Son Ex.2 1. La vitesse de la lumière est presque 106 fois plus grande que celle du son (3·108 / 340 ≈ 106). Donc le temps mis par la lumière pour atteindre l’observateur est négligeable comparé au temps mis par le son pour faire de même. 2. Calcul de la vitesse du son : c = 20,05 ⋅ 273 + 25 = 346 m·s-1 L’éclair a eu lieu à une distance d = 346×3,4 = 1,2 km (on garde deux chiffres significatifs). Ex.3 1. λ = c·T donc T = λ/c Pour le violet (380 nm) : T = 380·10-9/3·108 = 1,27·10-15 s f = 1/T = 1/1,27·10-15 = 7,89·1014 Hz Pour le rouge (780 nm) : T = 780·10-9/3·108 = 2,60·10-15 s f = 1/T = 1/2,60·10-15 = 3,85·1014 Hz 2.a. ceau = c / neau = 2,26·108 m·s-1 2.b. λeau = ceau / f = 286 à 586 nm 3. λeau = ceau / f et ceau = c / neau donc λeau = c / neau c 1 λ = ⋅ = f f neau neau L’important est de montrer qu’il y a deux signaux enregistrés. Les ondes P mettent 300 / 6 = 50 s à parvenir au sismographe, alors que les ondes S mettent 300 / 4 = 75 s. Il y a donc un décalage de 25 s entre les deux enregistrements. Ex.6 Les intensités sonores (I) s’ajoutent, mais pas les niveaux sonores. Intensité sonore d’une personne qui parle : I = I0·1060/10 = 10-12×106 = 10-6 W·m-2 Si deux personnes parlent en même temps avec la même intensité sonore, l’intensité sonore résultante I’ sera multipliée par deux. I’ = 2·I = 2×10-6 W·m-2 Il en résulte donc un niveau sonore L’ : L’ = 10·log (I’/I0) = 10·log (2·10-6/10-12) = 63 dB Ex.8 1. tan θ = l2 D 2. l = 2 ⋅ D ⋅ tan θ ≅ 2 ⋅ D ⋅ θ = 2 ⋅ D ⋅ λ a Ex.9 Ex.4 Les ondes de la bande LW, ayant une plus grande longueur d’onde que celles de la bande FM, seront plus diffractées par l’ouverture du tunnel, et de ce fait y pénétreront mieux. Elles seront donc mieux captées à l’intérieur du tunnel. 1. La voie un correspond à l’émetteur car le signal sonore apparaît en premier. Ex.12 2. Le retard entre l’émission et la réception du signal vaut 5 div sur l’oscillogramme, avec une incertitude de lecture de 0,2 div, soit 5 ± 0,1 div. Donc ∆t = 2,5 ± 0,05 ms c ⋅ ∆t La distance parcourue entre l’émetteur et le son vaut : d = car le 2 son fait un aller-retour entre l’émetteur et l’écran. 1. Illustration des 2 phénomènes de réflexion Réflexion face arrière Double réflexion interne Ceci nous donne dmin = c·∆tmin / 2 = 0,42 m et dmax = 0,44 m. On peut donc écrire : d = 0,43 ± 0,01 m. Ex.5 1. P : longitudinale ; S : transversale 2. Le ressort, la barre, la masse. 3. Schéma d’un sismographe horizontal 2. Ondes électromagnétiques 3. Ondes en opposition de phase 4. Pour qu’il y ait annulation de la lumière : opposition de phase (donc même fréquence) et amplitude égale. Ou autre réponse possible : la relation entre n et n’ et l’épaisseur de la couche. 5. Ne permet pas d’obtenir une extinction complète (doc 3) 6. De la lumière blanche arrive sur le verre, le vert et le jaune ne sont pas réfléchis, donc les couleurs réflechies sont les couleurs complémentaires (bleu + rouge). 7. Traitement multicouche. 8. Pour des interférences constructives, les ondes ne doivent pas être en opposition de phase, mais plutôt en phase. 4. Il ne va enregistrer que les ondes P. -4-