dossier de presse juillet 2012 - Trois C-L
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dossier de presse juillet 2012 - Trois C-L
! ! ! ! ! ! ! ! DOSSIER DE PRESSE JUILLET 2012 LE 3 DU TROIS MARDI 03 JUILLET 2012 > 19H BANANNEFABRIK, BONNEVOIE LE 3 DU TROIS – CONCEPT 3-4 BRUNO BILLAUDEAU 5 ROBERT BREER 6-7 DAN WIROTH 8-9 ANNA MARIA RULECKA 10 PARTENAIRES 11 2 LE 3 DU TROIS LE 3 DE CHAQUE MOIS BANANNEFABRIK - BONNEVOIE © Accentaigu Depuis le 3 octobre 2011, le TROIS C-L propose dans son nouvel espace Banannefabrik une série d’expériences publiques autour de la danse contemporaine regroupées sous le générique de « 3 du TROIS ». Le nouveau lieu Banannefabrik, partagé avec d’autres institutions actives dans les arts de la scène est un lieu de recherche et d’expériences autour de la création. Au sein de ce nouvel espace de création, le public est invité chaque mois à découvrir, à échanger, à ressentir, à s’ouvrir, à grandir, à apprendre, à rire, à libérer son imagination en côtoyant des artistes et leurs propositions artistiques pluridisciplinaires (chorégraphie, danse, arts visuels, musique, arts numériques, etc.) déclinées sous forme de performances, spectacles, conférences, expositions, axées autour de l’art chorégraphique. Les artistes viennent du Luxembourg, de la Grande Région ou de plus loin, sont reconnus ou émergeant. Chaque édition mensuelle sera une occasion de découvrir des artistes en recherche de créativité constante dont le seul objectif est d’atteindre l’œuvre parfaite. Pour le public, c’est une occasion unique de découvrir le potentiel en devenir d’artistes de tous horizons. 3 Le 3 du TROIS n’est pas une soirée de représentation conventionnelle. En terme de programmation, optant pour un caractère de laboratoire ouvert à toute expérimentation et à tout questionnement, le 3 du TROIS est un événement ouvert aux projets dansés ou pas mais qui sont toujours singuliers dans leur recherche, qui tentent de (re)questionner ou de repenser la société et l’art chorégraphique, qui puisent leurs sources dans la texture du corps, de l’âme et du temps, qui brouillent les frontières entre les arts, qui s’inscrivent plus dans la conviction que dans la séduction... Le 3 du TROIS n’est pas une soirée conventionnelle pour le public non plus. Quelle est la valeur d’une telle soirée et d’une telle démarche? C’est le public qui décide. Pas d’entrée payante mais une valeur tant perceptive que financière est laissée à votre appréciation à la sortie. 3 questions anonymes pour une participation qui l’est tout autant. 3 questions qui vous autoriseront, une fois n’est pas coutume, d’évaluer le travail proposé mais aussi de vous positionner dans le premier débat public sur la valeur de l’art chorégraphique à Luxembourg. Venez évaluer la danse! DEPUIS LE 3 OCTOBRE 2011 LE 3 DE CHAQUE MOIS > 19H + INFO : + 352 40 45 69 | [email protected] TROIS C-L : BANANNEFABRIK | 12, RUE DU PUITS | L-2355 LUXEMBOURGBONNEVOIE Trouver la Banannefabrik : voir site web www.danse.lu > Infos pratiques Parking: Centre culturel et piscine de Bonnevoie 4 TRIO D’INSTRUMENTS ETRANGES NUMERO 2 BRUNO BILLAUDEAU PERFORMANCE L’artiste utilise trois instruments : « La Guitara », hybride entre une guitare électrique et un violon alto. Dans cette pièce elle jouera les thèmes, les pizz en polyrythmie, les riffs en overdrive. « La Contremila », proche d’une contrebasse et d’un violoncelle. Elle est jouée avec un archet pour certaines phrases et de manière très rythmique pour la pulsation. « La Sciegong », jouée en percussion par un système de double pédale. Ses couleurs très riches en harmoniques sont traitées pour donner des couleurs de fond maintenues, gelées, et propager une dentelle de granulations. © Les instruments sont disposés dans un espace scénique pour retrouver la dimension de l’orchestre. Des petites enceintes de monitoring sont disposées en arc de cercle au pourtour de l’installation. Certains des instruments sont fabriqués à partir d’objets usuels détournés de leur fonction. Le choix de ces objets est déterminé avant tout pour leur capacité à produire des sons. Ils sont agencés entre eux pour constituer un autre objet sonore à part entière. Ils ont retrouvé une autre façon d’exister. D’autres sont conçus comme des instruments à cordes et amplifiés à la manière des guitares électriques. « Je me place en tant qu’interprète et chef d’orchestre de cet ensemble étranges. Sous la forme d’un parcours, et par différents modes de jeux papillonnée en direct, l’un après l’autre, je leur donne vie. Derrière tout ce jeu se cache les fils de la manipulation. J’utilise des logiciels objets pour le traitement numérique. Ils me permettent d’apporter des modifications aux sons bruts. Chaque instrument est asservi par une interface au processeur central de l’ordinateur. Ces fils virtuels sont liés à l’informatique. L’adjonction d’automates logiciels, permet de perpétuer les phrases jouées, de les découper, de les lire à l’envers, de les superposer, de les transposer, de les étirer, … Ainsi, elles vont être enfilées et fixées comme une écriture. Le jeu est précis et la machine cadre la pulsation. Chacun des instruments prend place dans l’ensemble. Tous, vont petit à petit se synchroniser sur la partition. Je raconte une histoire, un poème sonore source d’imaginaire. Assis au sol pour mieux sentir l’espace sonore, le spectateur se sentira embarqué, curieux, complice. Il repartira avec son voyage. » 5 A MAN AND HIS DOG ROBERT BREER VIDEO Robert Breer (né en 1926), auteur de plus de 40 films d’animations est considéré comme un fondateur de l’avant-garde américaine. Son œuvre expérimentale a révolutionné l’animation en l’extirpant de l’univers mignon, coloré et inoffensif où elle évoluait pour y introduire des lignes sinueuses et des formes abstraites qui bombardent le spectateur et la saturent d’images. Son parcours a ainsi ouvert la voie au cinéma génératif et à l’animation expérimentale contemporaine. Breer a forgé son style indépendant au cours de sa première carrière, comme peintre dans le Paris des années 1950, lorsqu’il peignait des tableaux inspirés de Mondrian. Peu après, il a commencé à réaliser des films avec une caméra 16mm Bolex, et à explorer la technique stop-motion pour sa série Form Phases (1954-1956), qui mettait en mouvement les principes de composition de ses tableaux. Avant cela, Breer a fait des études d’ingénieur parce que son père était ingénieur. Il s’y est rapidement ennuyé et a commencé à concevoir des flip books avec des petites fiches papiers, qui sont devenus le format privilégié de son travail. Son rapport aux sciences et à l’ingénierie est plutôt distant, mais son effet se manifeste dans sa fascination pour la mécanique de l’image en mouvement. Breer a été profondément influencé par les courants artistiques européens du début du XXe siècle, comme le constructivisme russe et le dadaïsme. À son retour aux EtatsUnis à la fin des années 1950, il fit la rencontre de Kenneth Anger et Stan Brakhage, figures tutélaires du cinéma d’avant-garde. Breer est un des premiers réalisateurs à être exposé dans un musée. En tant qu’animateur, il a été un pionnier de différentes techniques, toujours dans une logique d’expérimentation. Il tombait par hasard sur différents styles: collages, traits, rotoscope et images photographiques se mélangent pour créer des oeuvres abstraites uniques. On reconnaît son influence dans les animations de Terry Gilliam pour Monty Python, par notamment son long métrageJamestown Baloos, mêlant animation et cinéma et Un Miracle. La Harvard Film Archive l’a consacré “poète kinétique de l’avant-garde” pour son utilisation particulière des textures et techniques. Breer a aussi créé d’énormes sculptures flottantes, se déplaçant à vitesse réduite et changeant de direction lors d’une collision. (http://www.capc-bordeaux.fr/) A man and his dog Ce court-métrage a été présenté juste avant L’année dernière à Marienbad lors de sa sortie à New York. Ce film présente à la fois son talent de dessinateur et le potentiel offert par l’animation. Plusieurs formes fluides s’intègrent l’une dans l’autre, glissant autour de l’image. Des gazouillements donnent l’impression d’être à l’extérieur, transformant le tout en une fluide continuité. http://thecreatorsproject.com/fr/blog/hommage-%C3%AO-robert-breer-pionnier-de-lanimation; 24.05.12 6 Très marqués par le rigorisme de l’abstraction géométrique, les films de Robert Breer évoluent doucement vers des formes hybrides, procédant de collisions visuelles, de saccades optiques savamment orchestrées par une pratique audacieuse et singulière du montage. Rompant avec une esthétique de la fluidité propre au cinéma d’animation, dessins, photographies et formes découpées se succèdent à un rythme frénétique. En écho à ses Floats, rassemblés pour la première fois dans la nef du CAPC, ses films questionnent le regard et les états limites de perception. A la quasi-inertie de ces sculptures flottantes qui mettent à l’épreuve notre acuité visuelle, répondent des rafales « d’images-éclair » projetées qui explorent les effets de la persistance rétinienne. http://www.capc-bordeaux.fr/ 7 « ERE MELA MELA » ET « IF NOT, WHY NOT » DAN WIROTH VIDEO “Les corps se frôlent, les mains communiquent, les regards aiment. Doux poème pour l'Autre sans qui on ne serait rien.” EXTRAITS DE PRESSE Encore une distinction pour Eré Méla Méla Après avoir reçu le prix « Teddy » au festival international du Film de Berlin et le prix du meilleur film expérimental au festival du film Saarlorlux, à Sarrebruck, le court-métrage luxembourgeois est à nouveau honoré de distinctions européennes. Le film Eré Méla Méla, du réalisateur luxembourgeois Dan Wiroth a en effet reçu le prix « Hans Zèllig » pour le meilleur film de danse à la 52e édition du festival international de Courts-Métrages de Montecatini (Italie) ainsi que le grand prix de la Ville de Locarno à la 22e édition du festival et forum international de la Vidéo, des arts électroniques et de la nouvelle cultur émergente qui s’est déroulé dans cette ville suisse. Cette production, signée Donato Rotunno et Eddy Luyckx (Tarantula Luxembourg), met en scène deux danseurs, sur une musique éthiopienne de Mahmoud Ahmed et une chorégraphie de Lionel Houche. Elle fait partie d’une série de sept courts-métrages ayant été diffusés sur la chaîne culturelle Arte, sous le titre génrique « One dance, one 8 song ». Eré Méla Méla sera aussi projeté ce mois-ci à Vienne, dans le cadre d’une programmation cinéma au festival « Impulstanz ». Source : Luxemburger Wort,08.08.2001 Le Luxembourg brille sur tous les fronts Au Festival international de Berlin (du 7 au 18 février), c’est une autre production luxembourgeoise qui a été sélectionnée pour apparaître dans la section Panorama : Eré Méla Méla du jeune cinéaste luxembourgeois Dan Wiroth. Donato Rotunno et Eddy Luyckx (Tarantula Luxembourg) en sont les producteurs. Ce film, qui met en scène deux danseurs, fait partie d’une série de sept court-métrages qui seront prochainement diffusés sur Arte sous le titre génrique One Dance, one song. Cette danse, sur une musique éthiopienne de Mahmoud Ahmed, fera un petit pas du côté du Festival de Source : Républicain Lorrain, 12.01.01 Deux distinctions pour le film « Eré Méla Méla » de Dan Wiroth Et de quatre pour « Eré Méla Méla » du réalisateur luxembourgeois Dan Wiroth. Après avoir reçu le Prix Teddy au Festival international du film à Berlin et le Prix du meilleur film expérimental au Festival du film Saarlorlux à Saarbruck, voilà le court-métrage luxembourgeois de nouveau à l’honneur à la 52e édition du Festival international des courts-métrages de Montecatini, Italie. Cette production signée Donato Rotunno et Eddy Luyckx (Tarantula Luxembourg) qui met en scène deux danseurs, fait partie d’une série de sept courts-métrages qui ont été diffusés sur Arte sous le titre générique « One Dance, One Song ». « Eré Méla Méla » sur une musique éthiopienne de Mahmoud Ahmed et une chorégraphie de Lionel Houche sera également diffusé dans le cadre d’une programmation cinéma au Festival « Impulstanz » à Vienne en aoùt 2001. Source : Tageblatt, 08.08.2001 Tarantula goes Arte Que font deux danseurs et un réalisateur avec leur équipe dans une pièce décorée comme dans les années 70 ? C’est tout simple : ils tournent un court-métrage pour la chaine de télévision Arte. Lieu d’action : la gare de Luxembourg. Sur ce scénario travaille le réalisateur Daniel Wiroth, qui s’est fait connaître comme réalisateur de films d’animation au cours des dernières années. C’était surtout avec son œuvre « Fragile », dans lequel il faisait vivre des verres qu’il a fait sensation à l’échelle internationale. Pourtant, les « produits de départ » de son nouveau film ne sont pas des objets sans vie mais des hommes faits de sang et de chair. Cela représente un défi pour le jeune réalisateur qui n’avait jamais dirigé des acteurs ou des danseurs. Cependant la collaboration avec le chorégraphe Lionel Hoche fonctionne de manière excellente. Le Luxembourgeois et le Français ont trouvé une langue commune : ils communiquent par 24 mouvements par seconde. Le lien c’est la musique, dans ce cas c’est « Eré méla méla » de Mahmoud Ahmed. En tout sept courts-métrages sont prévus. Une production « Tarantula » et « Heure d’Eté ». Traduction libre selon : Revue, 08.03.2000 9 PHOTOGRAPHIES ANNA MARIA RULECKA PHOTOS © Anna Maria Rulecka Anna Maria Rulecka vient d'une petite ville polonaise. Elle est diplômée en l'Histoire de l'Art et en Photographie. Sa passion pour la danse, est le fruit d'une longue coopération avec le Silesian Theater of Danse (Śląski Teatr Tańca). C’est pendant l’un de leur événement annuel de danse contemporaine qu’Anna a eu l'occasion de participer aux workshops de photographie de danse, dirigés par Tomasz afin de créer cette série de photographies ayant comme support des compagnies internationales. "I was born in 1989 in Czelad!, Silesia (Poland). I completed my education in Poland and Spain. I obtained a degree in History of Art with specialisation in Contemporary Art at University of Silesia, Katowice (Poland) and at University of Valencia, Valencia (Spain). I finished a degree in Photography at “Fotoedukacja”, Katowice (Poland). During my studies I realized several photography projects: in Poland: “Ballet dancer” in an old power plant (Szombierki, Bytom),”Swimming pools under the snow” (Zagł"bie D#browskie) and reportage at Care Home (Czelad!); in Valencia: a portrait of the city through murals called “My place”, a series of photos “Calatrava’s architecture” which I used to my thesis from History of Art and a reportage of the performance “Oh la lá!” for Escena Erasmus de Universidad de Valencia (European theatre project). My passion for the dance brought me to a long cooperation with Silesian Dance Theater ($l#ski Teatr Ta%ca). I participated and helped with organizing XV and XVI “Annual International Contemporary Dance Conference and Performance Festival” in Bytom (Poland). During XVIII edition of this festival I had the opportunity to participate in workshops of photography of dance with Tomasz Zakrzewski. I took pictures during international shows and thanks to it I created these series of photos presented at Bananne Fabrik” Anna Rulecka 10 PARTENAIRES INSTITUTIONNELS DU TROIS C-L PARTENAIRES STRUCTURELS DU TROIS C-L PARTENAIRES DU « 3 DU TROIS » JUILLET 2012 11