El Rico Chico typo.
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El Rico Chico typo.
Dossier Stéphane Rousseau Omar & Fred Sur leurs débuts Fred : “Djamel est ma tante. personnellement, c’est vrai que ça aide au départ”. Omar : “Djamel est mon maître de Kong fu, il m’a tout appris” Mon premier Zénith: Omar et Fred Sur le duo Omar et Fred Fred : Quand je vais à la boulangerie sans Omar, j’essaie toujours d’être poli pour éviter qu’on dise : “Tiens c’était le mec d’Omar et Fred... Il est pas très sympa”. Omar : On a un cerveau en commun, comme un compte commun. Fred : A l’école maternelle, on écrivait des sketches dans la cour de récré, mais à la craie par terre. du coup on les aperçus ces textes. Omar : quoiqu’il arrive, on représente toujours le duo. Même lorsqu’on est tout seul ! Omar : j’ai beaucoup appris à côté de cette personne {Fred} . il y a beaucoup d’amitié entre nous. Ça ne se voit pas beaucoup parce qu’on est timides. On est pudiques. Pour parler de la scène, je ne me vois pas monter sur scène sans lui. Pas de projet en solo. bizutent les jeunes talents Petits jeunes qui montent, talents de demain, ils sont humoristes, acrobates, illusionnistes, chanteurs, danseurs ou clowns. Venus des quatre coins de la planète, ils se sont donnés rendez-vous le 21 avril prochain au Zénith pour un baptême, leur premier Zénith. Une soirée qui restera quoiqu’il arrive exceptionnelle pour eux, confrontés pour la première fois de leur carrière à un public de 6000 personnes. Dans le rôle des parrains de la déconne, Omar et Fred. Ces deux là ont commencé à bonne école, sous l’égide de Djamel et Éric et Ramzy à la radio. Deux maîtres à qui ils ne manquent pas une occasion de rendre hommage. Puis c’est à Canal + qu’ils cartonnent et se font connaître du grand public avec leur S.A.V, service après vente des émissions. Cinq minutes de sketches totalement loufoques, sous l’apparence de personnages tout aussi ordinaires qu’insensés. Leur marque de fabrique : la qualité. Ils oscillent , façon cadavre exquis, entre l’absurde et la poésie, le coq et l’âne, et savent décocher leurs flèches quand il faut attaquer là où ça fait mal. Omar et Fred sont aussi montés sur les planches notamment à la Grande Comédie à Paris en 2006. Leurs aventures ne s’arrêtent pas là. Omar vient de faire une incursion réussie du côté du cinéma avec le film “Nos jours heureux” d’Eric Toledo et Xavier Nakache, où il joue le rôle d’un gentil animateur de colo. Et ils ont tous les deux réalisé un rêve de gosse en doublant les voix de Zip et Alister les deux compères de Lara Croft dans le jeu Tomb Raider. Pour orchestrer la soirée du 21 avril, les deux maîtres de cérémonie comptent aussi sur la participation de Florence Foresti. Un rendez-vous à ne pas manquer, avec pour patienter, en guise de mise en bouche, un pot pourri d’interviews d’Omar et Fred. Sur leur public Fred : Je me rappelle de Titi et Grosminet qui sont venus à la fin d’un spectacle. Ils sont très sympa, mais il font plus grands en vrai qu’à la tété. Fred : La première d’un spectacle, c’est la plus grande émotion. Tu ne sais pas où les gens vont rire. Sur le S.A.V. Fred : on n’est pas des donneurs de leçons. Le SAV c’est pour se marrer... en se foutant de la gueule des gens. Omar : le SAV c’est une cabine de défoulement. (Minute de sérieux) Sur la pollution Omar : Être en sécurité, c’est pouvoir vivre et s’il n’y a plus d’air pour respirer, on n’est plus en sécurité.... la vraie insécurité, c’est la planète en danger. fred : C’est quelque chose de laissé pur compte. El Rico Chico typo.... Phénomène de l’humour québécois, Stéphane Rousseau a été révélé par le festival Juste pour rire à Montréal en 1991. Il avait entamé sa carrière quelques années plus tôt en tant qu’animateur de radio, et y faisait déjà exploser les taux d’audience. Depuis, son succès ne s’est pas démenti : Prix Félix pour le meilleur spectacle d’humour en 1993, billet double de platine (ce qui équivaut à un double disque de platine pour les spectacles d’humour), deux Prix Olivier en 2001 dans les catégories performance scénique et spectacle le plus populaire. Stéphane Rousseau séduit aussi le monde du cinéma. Il se fait remarquer dans Les Invasions Barbares (2003), tourne dans Modern Love, comédie romantique au côté d’Alexandra Lamy (sortie en 2008). Il joue également le rôle d’Alafolix (le seul gaulois à l’accent québécois) dans Astérix aux Jeux Olympiques. Sur scène, un peu comme dans un show à l’Américaine, il chante, il danse, joue la comédie, prend le public à témoin et peut même s’y frotter de près, à la grande joie de ses admiratrices. Son dernier spectacle a été adapté du québécois par Franck Dubosc, son vieux compère avec qui il a présenté plusieurs fois le gala de Juste pour rire. A travers une drôle de psychanalyse, il campe avec beaucoup d’autodérision une galerie de personnages, ceux là même qui le constituent et dans lesquels le public, forcément, se retrouve. Stéphane Rousseau se produira pour la première fois au Zénith le 19 avril. Rendez-vous est pris. (mais vraiment une seule minute) Fred : C’est marrant... Moi je stocke déjà de l’air dans les bocaux. Omar : Moi j’achète des Nike Air! 8 9