BARRE À DROITE OU BARRE À GAUCHE ? « J
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BARRE À DROITE OU BARRE À GAUCHE ? « J
www.france-unie.fr n°2n°33 Semaine dumars 12 décembre 2014 Semaine du 10 2014 La nouvelle Lettre de France Unie de Marc Fraysse L’EDITO RETROUVONS LA FIERTÉ D’ÊTRE FRANÇAIS J’écoutais, mercredi dernier, sur la Chaîne parlementaire LCP, la très bonne émission de mon ami Patrick Chêne, qui, pour la millième, avait invité le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Loin de proposer des analyses politiciennes et de tenir des propos réducteurs, Claude Bartolone avançait l’idée de compromis sur des questions essentielles dans les moments difficiles que traverse notre pays. Il ajoutait : quel grand parti républicain de gouvernement peut dire qu’il était dépositaire d’une vérité révélée qui a marché ? Dans un monde de plus en plus complexe et qui demande, à chaque instant, un effort d’adaptation, ces propos me conviennent, car il n’existe pas de vérité révélée, de vérité unique. C’est pour cela que ceux qui réclament, selon le camp auquel ils appartiennent, un coup de barre à droite ou un coup de barre à gauche s’inscrivent dans une logique de vérité révélée. Aujourd’hui, un programme de gouvernement est nécessairement libéral et social. Il est libéral, car l’âme du monde est marchande et l’économie mondialisée est d’essence libérale. Même à gauche, si l’on excepte les derniers collectivistes, rares sont ceux qui remettent en cause l’économie de marché. Malgré les postures « de gauche » qu’ils affichent, les élus socialistes ne remettent pas en cause l’économie de marché. Ils en dénoncent, à juste titre, les excès. Ce programme est aussi social, car, comment peut-on imaginer qu’un pays comme la France ne mette pas BARRE À DROITE OU BARRE À GAUCHE ? en œuvre des politiques destinées à aider les plus démunis, à assurer plus de justice sociale. Un programme social n’est pas nécessairement socialiste, car il s’appuie d’abord sur la création de richesses. Trop longtemps, une partie de la gauche a vu dans l’entrepreneur et dans l’entreprise dimanches, c’est ultralibéral, mais 7, c’est de gauche ! Pendant ce temps, notre pays meurt de tous ces débats politiciens. Il recule, pendant que le monde avance. Parler de « coup de barre à droite » ou de « coup de barre à gauche » ne signifie plus rien dans le monde ac- « Au j o u r d ’ h u i , u n g o u v e r n e m e nt e st J l i b é r a l et s o c i a l » des ennemis de classe. Cette gauche archaïque, imbibée de marxisme, perdure, même si elle n’a plus d’électeurs, car ses anciens électeurs votent aujourd’hui FN, un parti dont le programme économique antilibéral est proche de celui de Mélenchon. Le compromis dont parle Claude Bartolone se situe dans le droit fil de la pensée gaullienne au sens où de Gaulle n’était ni un ultralibéral, ni un partisan de la glaciation étatique. Encore un effort, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, pour défendre l’idée de la participation chère au Général de Gaulle. Bien sûr, vous risquez d’être accusé, par la gauche de la gauche, d’être un « social-traître ». Que ceux qui nous gouvernent fassent preuve d’un peu de sérieux. Prenons l’exemple du travail du dimanche. La loi Macron propose d’ouvrir 12 dimanches dans l’année au travail. Le premier secrétaire du PS dit : « Non. 12 dimanches, c’est trop. Il faut s’arrêter à 7. » Si je comprends bien, 12 programme de n é ce s s a i r e m e nt tuel, en particulier sur des questions comme la sécurité, l’immigration ou l’identité nationale. La sécurité est la première des libertés et ceux qui en sont privés habitent le plus souvent dans les quartiers populaires. La France a vocation à s’ouvrir au grand large, à être une terre d’accueil, mais comme tous les grands pays démocratiques, elle doit pouvoir définir la politique d’immigration qu’elle souhaite mettre en œuvre. L’identité nationale se confond, dans mon esprit, avec les valeurs de la République. En ce sens, « la loi du pays, c’est la loi » et aucune loi ni aucune croyance ne peuvent prétendre se placer au-dessus des lois de la République. En aucun cas, nous ne laisserons mettre la République en accusation, comme Marc Fraysse Ancien Député Président de France Unie LA POLITIQUE... EN QUELQUES LIGNES ! LA CHINE, PREMIÈRE PUISSANCE ÉCONOMIQUE MONDIALE ou chinois, mais ceux qui font croire aux Français qu’ils peuvent continuer comme avant, avec la promesse, quand une entreprise va mal, de sa nationalisation. 1,4 milliards d’habitants, une croissance qui a longtemps été à deux chiffres, 4 000 milliards de dollars disponibles pour les investissements, la Chine, qui a longtemps été l’atelier du monde, est devenue la première puissance économique. Rien d’étonnant à cela, même si la réalité est plus complexe. Ce tremblement de terre géoéconomique s’accompagne-t-il d’un tremblement de terre géopolitique ? Ou, plus précisément, allons-nous assister, après l’hégémonie anglo-saxonne (Angleterre et Etats-Unis), qui aura duré près de 200 ans, à une hégémonie chinoise sur le monde ? L’hégémonie est le résultat d’une quadruple puissance : puissance économique, puissance politique, puissance diplomatique, puissance culturelle. La Chine dispose de la puissance économique. Elle est en train de devenir une puissance politique et diplomatique. Les Etats-Unis et l’Angleterre ont incarné aussi les progrès démocratiques, les droits civiques et les libertés constitutionnelles. La Chine peutelle incarner autre chose qu’une forme autoritaire du pouvoir ? CE QUE L’ETAT DONNE D’UNE MAIN, IL LE REPREND DE L’AUTRE L’Etat se rend compte que le CICE profite aux grandes entreprises, en particulier aux enseignes de la grande distribution. Il est vrai que la politique fiscale du gouvernement ne manque pas de surprendre les chefs d’entreprises. « On est chez les fous », s’est écrié Michel-Edouard Leclerc, des centres Leclerc. Les députés de la majorité ont voté une hausse de 50 % de la Tascom (Taxe sur les surfaces commerciales), ce qui représente, pour les enseignes de la grande distribution 200 millions d’euros d’impôts supplémentaires. Rappelons qu’il L’AÉROPORT DE TOULOUSE AUX MAINS DES CHINOIS J’ai discuté, il y a quelques années, avec une « milliardaire rouge », membre du parti communiste chinois, qui me disait : « Vous avez maintenant les restaurateurs et les commerçants chinois. Dans quelques années, vous aurez les investisseurs ». Cela semble se réaliser aujourd’hui même si les Chinois ne représentent encore qu’un très faible pourcentage des investissements étrangers en France (0,9 %). Comme à Toulouse, peu nombreux seront les investisseurs qui pourront s’aligner sur les offres chinoises. Décidément, le monde change. Tous les peuples s’en aperçoivent, excepté les Français, que la classe politique traditionnelle maintient dans l’ignorance. En augmentant le trafic aérien sur Toulouse, l’investisseur chinois va appauvrir Roissy, donc Air France. Demain, les Français voleront sur Air China, dont les avions seront pilotés par des pilotes français, ceux qui ont fait grève pour accélérer la disparition d’Air France et favoriser l’arrivée des compagnies chinoises. En réalité, les Chinois sont certes des investisseurs ambitieux, mais ce sont des investisseurs classiques. Le vrai problème, ce ne sont pas les investisseurs, qu’ils soient américains, russes n’existe pas de Tascom pour le commerce en ligne. Avec cet impôt supplémentaire, ce sont 8 000 emplois qui sont menacés dans la grande distribution. De plus, les entreprises risquent de renoncer au recrutement de 30 000 personnes. Un député comme Bruno Le Roux, au concours Lépine de l’impôt supplémentaire, propose de remplacer la taxe « Chirac » (taxe de solidarité sur les billets d’avion) par une taxe nouvelle sur la distribution. Le socialisme ne connaît comme outil, pour financer les politiques sociales, que l’impôt confiscatoire. L’ART DE LA SYNTHÈSE EN POLITIQUE Le seul parti qui n’a pas à jouer sur l’art de la synthèse est le Front National. Elue présidente avec 100 % des voix, Marine Le Pen incarne à elle seule la ligne politique du Front. Le parti socialiste et l’UMP sont dans une situation différente : le président de l’UMP et le premier secrétaire du PS doivent, avec habileté, manier l’art de la synthèse. Nicolas Sarkozy est-il en train, pour ne fâcher personne, de jouer sur l’art de la synthèse en nommant aux postes de responsabilité Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciuco-Morizet, deux voix ou voies supposées différentes ? Les adhérents et les sympathisants de l’UMP attendent en réalité le programme de Nicolas Sarkozy. Quant au PS, lors des Etats-Généraux qui se sont tenus le 6 décembre, Cambadélis a réussi à faire voter un non-texte écolo-socialiste, c’est-à-dire un texte qui, parce qu’il ne dit rien, ne fâche personne. Quelqu’un avait dit : « Le PS, c’est la SFIO sans la guerre d’Algérie ». Aujourd’hui, Cambadélis est obligé de faire le grand écart entre d’un côté, Hollande, Valls, Macron, et, de l’autre, Hamon, Lienemann, Filoche. Marie-Noëlle Lienemann, Sénatrice PS de Paris qui incarne la gauche de la gauche, a dénoncé la production de ce non-texte qui, pour elle, n’a rien de socialiste. DURÉE LÉGALE DU TRAVAIL ET ASSOUPLISSEMENT DES 35 H, TRAVAIL DU DIMANCHE La réduction du temps de travail est considérée comme une avancée sociale. De la même manière, le refus d’accepter au plan national le travail du dimanche est devenu un dogme socialiste. C’est ce que la gauche appelle un choix de société. L’hypocrisie est totale, car, s’il n’est pas question de toucher à la durée légale du travail, ni d’imposer, au plan national, le travail du dimanche, le gouvernement pousse les partenaires sociaux à se saisir de ces deux sujets pour assouplir la législation en place. Quelles sont les postures du gouvernement ? S’il est question de revenir sur les 35 heures, une telle loi ne sera pas mise en œuvre en France ! S’il est question de travailler le dimanche, sur tout le territoire, une telle loi ne sera pas mise en œuvre ! Les totems socialismes sont plantés. Mais, si des accords de branche sont signés pour assouplir les 35 heures, alors… ! Mais, si des maires décident d’accorder des dérogations, et si des salariés souhaitent travailler le dimanche, alors… ! D’ici quelques années, plus personne ne parlera de ces sujets. La France ne sera plus la 5è puissance du monde, peut-être la 15è ou la 20è, et il faudra travailler le dimanche. Un seul exemple, si la France est la 1ère destination touristique au monde, elle n’occupe que le 6è rang pour les recettes que génère le tourisme. Cherchez l’erreur. Christian Gambotti Agrégé de l’Université Directeur des études POINT DE VUE... LA DROITE PEUT-ELLE SE CONTENTER DE GAGNER, EN 2017, PAR DEFAUT ? Tous les sondages sont unanimes. Lors des prochaines élections régionales ou nationales, la gauche sera balayée. On annonce une victoire de la droite, aux régionales, en Ilede-France. L’Assemblée Nationale verra l’élection de 500 députés de droite en 2017. Ces sondages expriment-ils une envie de droite, un besoin de droite ? La victoire annoncée de la droite républicaine est d’abord une victoire par défaut. Le rejet de la gauche est aujourd’hui massif. La droite peut-elle alors se contenter, en 2017, de gagner par défaut ? Evidemment, non. Comme elle ne peut prétendre se faire élire sur un programme conservateur et réactionnaire, qui conduirait à fragiliser encore plus les personnes les plus fragiles. Avec France Unie, nous pensons qu’entre l’économie et la société, il y a l’Etat, un Etat-stratège, un Etat-régulateur et un Etat-protecteur. Faut-il renoncer à l’idée de l’Etat-providence ? C’est en réalité le périmètre de l’Etat qu’il faut redéfinir. LE PROGRAMME, RIEN QUE LE PROGRAMME Sans vouloir figer l’action politique dans un programme qui aurait tout prévu à travers une liste de mesures, il est important que la droite républicaine et le centre s’attèlent dès à présent à la rédaction d’un programme de gouvernement. Ce programme ne doit pas rimer avec un conservatisme étroit. Dans de nombreux domaines, le besoin de liberté est évident, mais un ordre républicain. Dans d’autres, la solidarité est une nécessité. C’est donc un libéralisme social qu’il convient d’inventer, comme est en train de naître, sous nos yeux, une sorte de socialisme libéral, dont Manuel Valls est le chef d’orchestre et Emmanuel Macron, le soliste. Le programme de Manuel Valls n’est dicté ni par Marx, ni par Keynes. Le programme de la droite républicaine et du centre ne doit pas être écrit par les ultralibéraux dans le domaine de l’économie, ni par les ultraconservateurs dans le domaine sociétal. ASSUMER DES LIBÉRALES VA L E U R S Il ne peut y avoir d’alternative à une politique libérale qui place l’entreprise au cœur des politiques de l’emploi. Tout ce qui touche à la simplification du code du travail, à l’assouplissement des 35 heures, l’abolition des seuils, afin de restaurer la compétitivité des entreprises, doit être exploré. L’économie n’accepte pas les carcans idéologiques. Mais le libéralisme que nous défendons est un libéralisme régulé à travers un dialogue constant entre les partenaires sociaux. La loi est une contrainte, le dialogue social peut permettre de relancer l’économie. ASSUMER D’ORDRE DES VALEURS Qui peut nier que depuis des années l’autorité de l’Etat est bafouée, les institutions contestées. Le besoin d’ordre s’affirme dans la société, à l’école, dans les quartiers. La République ne doit être ni faible, ni naïve. Ségolène Royal avait parlé d’« ordre juste ». Pourquoi pas ? ASSUMER DES VALEURS DE SOLIDARITÉ La solidarité est l’un des marqueurs de la République. Comment passer d’une logique d’assistanat à une logique de solidarité ? Tel est l’enjeu pour la droite républicaine. S’attaquer aux rentes de l’assistanat ne doit pas aboutir à une aggravation des inégalités. ASSUMER DES VALEURS D’ACCUEIL La France ne peut se replier sur elle-même, sa vocation est de s’ouvrir au grand large, d’accueillir ceux qui veulent étudier, travailler et vivre en France, d’assimiler ceux qui veulent devenir Français. L’un des échecs de la francophonie est l’incapacité de la France à accueillir les étudiants africains. On voit les enfants de ceux qui ont fait leurs études en France partir pour les Etats-Unis, l’Angleterre, le Canada, la Chine. La droite confond souvent immigration contrôlée et interdiction d’entrer sur le territoire français. CONSOLIDER LE RAYONNEMENT DE LA FRANCE La France est, historiquement, une voix que le monde veut entendre. Les Présidents de la Vè République, de De Gaulle à Hollande, ont su maintenir ce rayonnement de la France à l’étranger. Rien n’est plus complexe que le réel aujourd’hui. Le monde nouveau qui surgit devant nous bouleverse tous nos repères. Historiquement, nous sommes entrés dans l’ère des incertitudes. Si aucun parti politique ne parvient à s’imposer dans les urnes, c’est parce qu’il renonce à s’adapter aux réalités changeantes, qu’il préfère défendre des postures idéologiques. Il existe une droite archaïque qui voit le social comme une entrave. Dire « le libéralisme », c’est aussi dire « le social », car le fossé n’a cessé de se creuser, depuis 30 ans, entre les riches et les pauvres, à l’échelle de la planète, mais aussi en France. La France, malgré les amortisseurs sociaux, reste plus inégalitaire que l’Allemagne. Dans un programme cohérent qui serait porté par la droite républicaine et le centre, les mesures en faveur de la croissance et de l’emploi vont de pair avec les dispositifs de lutte contre les inégalités. Il est temps de renoncer aux oppositions entre ce qui serait une « droite dure » et une « droite molle ». France Unie POINT DE VUE... AUBRY CONTRE MACRON Nous assistons, aujourd’hui, à une rupture idéologique historique au sein du PS, rupture que symbolise l’affrontement entre Martine Aubry, dépositaire de l’orthodoxie du vieux parti socialiste ouvrier, et Emmanuel Macron, qui incarne « la deuxième gauche », une gauche plus pragmatique, qui ne s’embarrasse pas des vieux totems du socialisme archaïque. Il serait trop long d’analyser, dans le détail, cette rupture idéologique. Pour simplifier, l’ancienne gauche, imbibée de marxisme, entretient l’idée d’une lutte des classes qui se traduit nécessairement par des avancées sociales, dont la réduction du temps de travail. Cette gauche a longtemps construit des alliances avec le parti communiste. Cette vision ne prend pas en compte l’évolution du monde, en particulier les guerres économiques, d’une violence inouïe, qui voient, aujourd’hui, s’affronter des Etats et des zones géographiques. La « deuxième gauche », depuis Michel Rocard, a renoncé aux vieilles utopies socialistes pour tenir compte des réalités économiques. Longtemps interdite de parole, cette « deuxième gauche » est aujourd’hui au pouvoir avec François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron. Les « frondeurs » incarnent une opposition molle à cette « deuxième gauche », car ils n’ont pas de porte-parole et ils sont dans l’incapacité de proposer une véritable politique alternative de gauche. Veulent-ils nationaliser ? Imposer encore plus les entreprises ? Les classes moyennes ? Laisser courir les déficits ? Ne pas respecter les engagements pris au sein de l’Union Européenne ? Ne pas rembourser la dette de la France ? Martine Aubry semble avoir fait le choix de devenir la porte-parole des « frondeurs », ce qui leur donne un peu plus d’épaisseur politique, mais qui les relègue dans la cour du vieux socialisme. Martine Aubry a-t-elle un avenir politique national ? Elle bénéficie d’un courant de sympathie au sein de la vieille gauche. Emmanuel Macron est détesté par cette « vieille gauche ». Mais, les socialistes n’ont pas le choix. Ils ne pourront plus, comme en 1981 avec François Mitterrand et, en 2012, avec François Hollande, se faire élire sur un discours de gauche et mettre en oeuvre une politique de rigueur. Emmanuel Macron ne surgit pas comme un OPNI (Objet Politique Non Identifié). Il existe déjà dans le tournant de la rigueur de 1983, dans les déclarations lucides de Laurent Fabius, alors Premier Ministre, dans celles d’un Lionel Jospin, selon qui l’Etat ne peut pas tout. Longtemps, le parti socialiste a pu retarder l’échéance de sa disparition. Il n’existe plus aujourd’hui que comme nom, un beau nom, je le concède, qui appartient à une histoire que je respecte, celle du mouvement ouvrier. Mais quel est l’apport théorique du PS ces dernières années, plus précisément depuis l’entrée dans le XXIè siècle ? Seuls François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, des réformistes, avancent des idées nouvelles. Pourront-ils, dans les deux ans qu’il leur reste, redresser la France ? Peut-être, s’ils ne parlent pas de crise ni de sortie de crise, car le monde n’est pas en crise, il connaît une véritable mutation. Nier cette réalité, c’est se condamner à l’échec. L’affrontement entre Martine Aubry et Emmanuel Macron ne se réduit pas à un affrontement entre deux courants du PS. Il ne peut se dissoudre dans une synthèse qui, finalement, ne dit rien. Le prochain congrès du PS verra s’affronter les courants traditionnels. Mais le vrai débat se situera dans l’affrontement entre une ligne réformatrice et une ligne orthodoxe, qui croit encore à l’idéologie socialiste. Afin de renaître, les socialistes seront privés du pouvoir pendant de nombreuses années. En attendant, la guerre des gauches est ouverte. France Unie AGIR AVEC FRANCE UNIE MISE EN PLACE DES GROUPES DE TRAVAIL Sur Paris Groupe 1 : L’Appareil productif Sur Lyon Groupe 2 : La Redistribution des richesses Groupe 2 : La Réforme institutionnelle Groupe 3 : Le Rôle de l’Etat Groupe 3 : La Réforme fiscale Groupe 4 : La Place de la France à l’International Groupe 4 : La Réforme du système de santé Groupe 1 : La Réforme territoriale Groupe 5 : la Réforme des retraites Si voulez participer à un groupe de travail, ou créer un groupe de travail sur un autre thème, prendre contact avec France Unie. Directeur de la publication : Marc Fraysse -Directeur de la rédaction : Christian Gambotti -Conseiller éditorial : Pascal Lorot -Coordination : Véronique Tournier Comité de rédaction : Marc Fraysse, Christian Gambotti , Pascal Lorot, Véronique Tournier, Virginie Vicard, Virginie Violet. Courriel : [email protected]. 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