leettttrree dd`iinnffooss dduu cfc – ooccttoobbrree 2008

Transcription

leettttrree dd`iinnffooss dduu cfc – ooccttoobbrree 2008
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SOMMAIRE
q
MANOU GALLO AU QUEBEC
q
BOURSES POUR ARTISTES UNESCO – ASCHBERG 2009
q
ECHANGE ET COLLABORATION CULTURELLE
q
ETAT DES LIEUX DE L’OFFRE DE LA MUSIQUE NUMERIQUE
q
L’UE EST POUR UN PROTOCOLE DE COOPERATION CULTURELLE
q
RECOLTE D’INSTRUMENTS POUR LE BURUNDI
q
FESTIVAL WAGA HIP HOP AU BURKINA FASO
q
14ÈME COUP DE COEUR FRANCOPHONE DE VANCOUVER
q
DIFFUSION DES SPECTACLES DE VARIÉTÉS, MUSIQUES ACTUELLES
q
BIL AKA KORA EN TOURNÉE ÉTÉ 2009
1
EDITORIAL
Chères amies, chers amis,
Vous tenez en main la dixième lettre d’information du Conseil francophone de la Chanson. La
réalisation de celle-ci, comme celle de la revue de presse mensuelle, a été rendue possible grâce
au travail d’Isabelle Guillaume qui nous a accompagné dans ce travail durant une année, celle d’un
contrat jeune (appelé Rosetta en Belgique). Elle nous quittera à la fin du mois d’octobre.
Au nom de tous les membres du Secrétariat international, ainsi que des professionnels du Conseil
francophone je voudrais lui dire tout le plaisir que nous avons eu à collaborer avec elle. Sa
disponibilité, son ouverture d’esprit, son professionnalisme ont été pour nous une réelle plusvalue professionnelle et humaine. Qu’elle en soit ici remerciée.
À l’avenir, ce sera Jessica Dupont (l’adresse électronique reste [email protected]) qui
reprendra la coordination de ces divers envois qui, nous le pensons, apportent de l’information
utile à nos partenaires tant du Sud que du Nord.
Et nous vous rappelons que ces outils sont à votre disposition, mais aussi que vous pouvez les
alimenter de vos contributions.
Bonne lecture de cette édition qui vous mènera des activités du Conseil (récolte d’instruments,
tournée au Québec) aux informations venues des pays du Sud et de nos membres (Waga hip-Hop,
tournées d’artistes, Coup de Cœur francophone de Vancouver) en passant par les évolutions
technologiques (état de lieux de l’offre numérique en France) et aussi les avancées
institutionnelles (Protocole de coopération culturelle).
Jean-Marc GENIER
Président
2
MANOU GALLO AU QUÉBEC
Manou Gallo, la bassiste ivoirienne,
sera l’invitée des québécois
à l’automne 2009.
Photo : Oliva Droeshaut
Montréal, le 8 octobre 2008 – Le 22 septembre dernier, réunis afin de procéder à la sélection
finale de l’artiste des espaces francophones du sud qui sera invité à donner une série de concerts
au Québec à l’automne 2009, les directeurs des salles hôtes de cette tournée ont arrêté leur
choix sur la bassiste ivoirienne Manou Gallo.
Une initiative du Conseil francophone de la chanson – bureau Amériques
Depuis plusieurs années déjà, le Conseil francophone de la chanson – bureau Amériques orchestre en collaboration avec le concours de plusieurs partenaires québécois l’accueil en sol
canadien d’un artiste originaire des pays francophones du Sud. Il faut rappeler qu’au fil de son
évolution, le Conseil francophone de la chanson s’est montré particulièrement sensible à la
diffusion des musiques du sud (Afrique, Océan Indien, Caraïbes). Du côté du bureau Amériques,
dès la première édition, l’organisation a fait le pari de travailler avec les diffuseurs œuvrant dans
les différentes régions du Québec. Cette initiative a jusqu’à maintenant provoqué d’heureuses
rencontres entre le public québécois et des artistes émergents de toute la francophonie. Ce fut
le cas pour le groupe burkinabé YELEEN en 2004, le groupe de l’océan Indien MAALESH en 2005
et le groupe congolais LANG’I en 2007. Rappelons que, dès le 12 novembre prochain, dans le
cadre du Coup de cœur francophone, c’est le capverdien TCHEKA. qui, à son tour, entreprendra, à
Montréal, une série de concerts qui l’amènera à visiter plusieurs salles dans différentes régions
du Québec.
3
Sélection 2009 : le nombre et la qualité des candidats imposent aux membres du comité des
choix difficiles
En juin dernier, le bureau Europe du Conseil francophone de la chanson lançait l’appel de
candidatures en vue de faire la sélection pour la 5e édition de cette tournée québécoise. La
qualité et la quantité des dossiers reçus a eu pour effet d’imposer des choix difficiles aux
membres du comité. En tout, 32 dossiers furent soumis à l’attention d’un premier comité de
présélection qui avait la lourde tâche de retrancher près du ¾ des candidatures reçues. À l’issue
de cette première étape, sept dossiers furent retenus et présentés le 22 septembre dernier à
l’ensemble des diffuseurs hôtes que le Conseil francophone de la chanson avait réuni pour
l’occasion.
Bien que difficile, cette seconde étape fut franchement bien agréable. La qualité des dossiers
retenus était remarquable. Les directeurs de salles qui ont participés à cette rencontre avait
préalablement pris connaissance de tous les dossiers, ce qui a vraisemblablement contribué à
élever à son maximum la qualité du débat. Mais puisqu’il fallait en fin d’exercice statuer sur le
choix d’un candidat, les québécois ont arrêté leur choix final sur la bassiste ivoirienne, Manou
Gallo.
Manou Gallo : la fille du peuple Djiboi.
Manou Gallo est née le 31 août 1972 à Djiboi, une petite ville au Centre Ouest de la Côte d’Ivoire,
là où c’est la tradition de faire de la musique pour chaque petit événement de la vie quotidienne.
À Divo, ce sont les rythmes traditionnels Djibois qui ponctuent l’existence.
« Toute petite déjà, je passais de cour en cour, ces lieux ou chaque famille se retrouve
quotidiennement pour cuisiner, chanter, bref pour vivre ensemble. J’y retrouvais mes copines et
inévitablement, à un moment ou à un autre, on se mettait à chanter, à danser, à taper sur des
boîtes de fer blanc. »
En 1985, alors qu’elle n’a que treize ans, on demande à Manou de faire partie de « Woja », un
groupe de musiciens originaires d’Abidjan managés par le fils du maire de Divo, une expérience
par laquelle elle se révélera à toute l’Afrique de l’Ouest. Avec ce groupe elle visitera de 1985 à
1989 le Burkina Faso, le Mali, le Togo et le Bénin et enregistrera 4 CDs.
« J’étais la petite qui entamait le concert avec les tambours parleurs. Ensuite, je me contentais
de taper sur une cloche tout au long du spectacle. Mais c’est là que j’ai découvert les instruments
modernes : la batterie, la basse, la guitare (…) »
Manou Gallo débarque en Belgique et devient bassiste du groupe Zap Mama
Le 3 janvier 1997, Manou Gallo débarque à Bruxelles avec sa basse et son djembé. Elle ne s’y
trouve pas par hasard. Le groupe Zap Mama, un groupe féminin belgo-zaïrois qui explore les
vastes territoires de la world music, privilégiant une rencontre des musiques africaines, de la
soul, du gospel et de musiques dansantes telles que le funk, le hip-hop et le R&B était alors à la
recherche d’une bassiste.
«L’arrivée à Bruxelles m’a causé un choc. Un choc radiateur, mais je savais que c’était une
opportunité qui ne se représenterait sans doute pas deux fois. Je connaissais déjà la musique du
groupe, je devais me donner à fond et c’est ce que j’ai fait (…). »
4
C’est ainsi que Manou Gallo s’installera
en Belgique, et que, tout en jouant la musique des
Zap, elle aura la chance de parcourir le monde.
Manou Gallo fonde son propre groupe :
« Le Djiboi »
« Ici, en Europe, j’ai appris l’ouverture,
les mélanges de cultures et de musiques. (…)
Quand je rentre au pays, je retrouve les couleurs
des sons et des rythmes qui m’ont bercée
durant toute mon enfance. »
C'est sans doute ce qui l'a poussé à écrire ses
propres textes, mêlant français, anglais et langue
dida. Ces textes, elle les décline sur une musique
qui l'habite depuis toujours, mais à laquelle elle a
rajouté les influences récoltées tout au long du
chemin.
« La musique que j’ai voulu créer, c’est le mélange
de tout ce qui a fait ma vie jusqu’ici : c’est
mon histoire, mon parcours qui m’ont
donné l’inspiration. »
Avec l’intention de répandre sur les ondes la musique de Divo, Manou franchit un nouveau pas en
2001, en créant son propre groupe « Le Djiboi »
Manou Gallo & Le Djiboi
Les années 2003 et 2004 marquent l’envol de la carrière internationale du Manou Gallo & Le
Djiboi, avec des showcases remarqués dans les plus grands marchés professionnels tels le
WOMEX à Séville (Espagne) en octobre 2003, le MIDEM à Cannes (France) en janvier 2004 dans
le cadre de la soirée « Voices of the World » en compagnie des chanteuses Mariza, Ilenes Barnes
et Stacey Kent et le MERCAT DE MUSICA de VIC (Espagne) en septembre 2004.
Manou donnera au cours de ces 2 années plus de 100 concerts dans les plus grands festivals,
parmi lesquels elle fit un passage remarqué aux Francofolies de Montréal, lors de son édition
2004.
Manou Gallo : De retour au Québec en 2009 avec son spectacle intitulé « Woman Band »
Domptant sa pudeur, transgressant les barrières imposées par sa culture, son éducation, ses
racines, Manou Gallo a cherché au fond d’elle les ressources nécessaires à l’écriture de ce
nouveau spectacle très personnel. Empli des sons de ses deux « chez elle », Abidjan et Bruxelles,
porté par la joie et la révolte, la colère et la générosité, la douleur et l’espoir, ce Woman Band
semi-acoustique métissé, sensuel et généreux, plus proche du public et plus intimiste est le
reflet d’une belle réalité : sa réalité !
5
Nous partagerons un moment de sa vie, basée sur le rythme, pour comprendre le rapport au
monde de cette jeune femme et prendre le pouls de sa vie métissée. Un moment rare et original
qui permettra de découvrir l’univers musical atypique de cette artiste au destin hors du commun!
La rencontre des mondes africains et européens au travers des yeux d’une femme-musicienne,
Manou l’afropéenne.
Manou ! Les québécois te souhaitent la bienvenue !
6
BOURSES POUR ARTISTES UNESCO – ASCHBERG 2009
Le 5 septembre 2008, l’UNESCO a publié
un appel à candidatures pour les Bourses
pour artistes
UNESCO – Aschberg 2009.
L’UNESCO précise qu’en tant qu’un instrument de mise en œuvre de Convention sur la protection
et la promotion de la diversité des expressions culturelles, ce programme vise à encourager la
mobilité des jeunes artistes et à favoriser la créativité et la diversité culturelle grâce à des
séjours dans des résidences d’artistes à l’étranger.
Une partie de ces bourses concerne le domaine musical.
Le programme propose des résidences pour jeunes artistes (entre 25 et 35 ans) dans le monde
entier.
Il partage plusieurs des objectifs de la Convention sur la protection et la promotion de la
diversité culturelle (2005) qui prône les échanges culturels et souligne la créativité et la
nécessité pour les artistes de s’enrichir au contact d’autres cultures.
Le Programme accorde la priorité aux artistes et aux institutions des pays en développement,
dans le but d’accroître la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.
Les institutions et résidences disponibles dans le domaine musical sont les suivants:
- Bundanon Trust(Australie)
- Djerassi Resident Artists Program (Etats-Unis d'Amérique)
- Institut international de musique électroacoustique de Bourges (France)
- Camac (France)
- L’Espace Sobo Bade (Sénégal)
- Open Studios Prague Dolni Po?ernice (République tchèque)
Vous trouverez davantage d'informations à leur sujet sur ce lien:
http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.phpURL_ID=25909&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
Les bourses sont en nombre limité et sont attribuées sur une base sélective. La présélection des
candidats est assurée par les jurys des résidences d’artistes.
Les artistes doivent donc faire directement une demande à l’institution qui les intéresse, en
fonction de la discipline et/ou du pays recherchés.
Le dossier de candidature est donc à soumettre directement à l'institution choisie.
7
Remarques générales
Les candidats ne peuvent soumettre qu’une seule candidature par an et ne peuvent participer au
Programme qu’une seule fois dans leur carrière.
Les candidatures des ressortissants de l’État où se trouve la résidence choisie ne sont pas prises
en considération.
Dans certains cas, un document attestant la maîtrise d’une langue est exigé par l’institution hôte
Les institutions opèrent la présélection de trois dossiers qu’ils soumettent à l’UNESCO. C’est
l’UNESCO qui prend la décision finale, en tenant compte des critères qui lui sont propres :
répartition géographique, équilibre des genres.
Les lauréats sont informés par les institutions où ils séjourneront. Ils signent avec la résidence
un document contractuel les liant mutuellement.
Si vous êtes intéressés, rendez-vous sur le lien http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.phpURL_ID=25909&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html. Vous y trouverez de plus
amples informations.
Pour toute autre demande d’information, dont les réponses ne figurent pas à la rubrique FAQ,
l’UNESCO vous invite à adresser vos questions, par courriel, à : [email protected].
http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.phpURL_ID=25909&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
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ECHANGE ET COLLABORATION CULTURELLE
ACP Cultures nous a fait parvenir une liste non exhaustive de sites web
spécialisés dans les échanges et la coopération culturelle.
L'objectif stratégique de l'appel à propositions ACPCultures consiste à renforcer le secteur des
industries culturelles ACP en soutenant des actions à vocation multirégionale conçues dans le
cadre d'un partenariat de qualité élevée entre les acteurs culturels ACP ou ACP-UE.
Afin de vous aider dans la recherche des partenaires, une base de données comportant plus de
3500 structures ACP est disponible sur le site web du Programme www.acpcultures.eu.
Pour ce qui relève des opérateurs culturels de l'UE, nous vous présentons ici une liste non
exhaustive de sites web spécialisés dans les échanges et la coopération culturelle que nous vous
conseillons vivement de consulter.
LABFORCULTURE développe des outils afin de renforcer, de stimuler et de faciliter la collaboration
culturelle.
Le site offre des informations, recherches et analyses en lien avec la coopération et la
collaboration culturelles, y compris des possibilités de financement, des perspectives critiques,
des études, des bulletins d'information et des contacts (organisations et réseaux).
Ils travaillent avec et pour les artistes, les organisations et les réseaux artistiques et culturels,
les différents publics et professionnels de la culture dans 50 pays européens, et offrent une
plateforme de coopération culturelle entre l'Europe et le reste du monde.
Ø
http://www.labforculture.org/
CULTUREBASE.NE T est une base de données et une source d'information de qualité sur les artistes
internationaux.
Culturebase.net est une initiative européenne pour la promotion de l'art et les échanges culturels
au niveau international.
Ø
www.culturebase.net
INTERNATIONAL NETW ORK FOR CONTE MPORAR Y PERFORMING AR TS-IETM est une organisation qui
réunit des membres afin de stimuler la qualité, l'échange et le développement des arts du
spectacle contemporains dans un environnement global favorable.
L'IETM concrétise cet objectif en initiant et facilitant le travail en réseau professionnel, ainsi
que la communication, l'échange dynamique d'information, la transmission du savoir-faire et la
présentation de pratiques exemplaires.
Ø
www.ietm.org
9
LES POINTS DE CONTACT CULTURE sont établis dans les États membres et dans la plupart des
autres pays participant au programme CE Culture 2007-2013. Ils sont chargés d'assurer la
promotion du programme, d'en faciliter la participation au plus grand nombre de professionnels
culturels, d'assurer le relais avec les institutions nationales du secteur culturel, d'assurer le
contact entre les participants des différents programmes communautaires et de maintenir une
liaison avec les autres sources d'information sur les divers programmes
communautaires.
Ø
http://ec.europa.eu/culture/annexes-culture/doc1232_en.htm
ASSOCIATION EUR OPEE NNE DES FESTIVALS (EFA) est une organisation qui rassemble quelque 100
festivals de qualité dans 38 pays européens et pays non-européens.
Sous la rubrique Festivals, le site vous donne une vue d'ensemble des festivals, et sous
Calendrier, une liste de milliers des manifestations et représentations.
Ø
www.efa-aef.eu
CULTURE ACTION EUR OPE réunit des membres de différents champs de la pratique artistique
contemporaine : théâtre, danse, musique, arts visuels, activités socioculturelles, management
culturel, formation et information.
Ø
www.cultureactioneurope.org
AUTRES RESEAUX PANE UROPEENS ET INTERNATIONAUX SUR LES AR TS ET LA CULTURE :
· EFAH - the European Forum of Arts and Heritage - www.efah.org
· TransEuropeHalles - www.teh.net
· Arts and Education Network - www.artsed.net
· Culturelink - www.culturelink.org
· Europe Jazz Network - www.europejazz.net
· European Council of Artists - www.klys.se/eca/
· European Institute of Cultural Routes - www.culture-routes.lu
· European Institute for the Media - www.eim.org
· European League of Institutes of the Arts - www.elia-artschools.org
· European Network of Cultural Centres - www.encc.eu
· European Research Institute for Comparative Cultural Policy and the Arts (ERICARTS) www.ericarts.org
· European Theatre Convention - www.etc-cte.org
· International Arts Bureau - www.international-arts.org
· International Confederation of Societies of authors and Composers - www.cisac.org
· International Council on Archives - www.ica.org
· International Council on Museums - www.icom.org
· International Council on Monuments and Sites - www.icomos.org
· International Federation for Choral Music - www.choralnet.org
· International Music Centre - www.imz.at
· International Society for the Performing Arts - www.ispa.org
· International Information Service for Culture and Management - www.artsmanagement.net
· The Performing Arts Traveller's Toolkit - www.on-the-move.org
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ETAT DES LIEUX DE L’OFFRE DE LA MUSIQUE NUMÉRIQUE
L’Observatoire de la musique en France a publié un état des lieux de l’offre
de la musique numérique au premier semestre 2008. Celui-ci a été réalisé à
partir d’un échantillon de 100 services en ligne.
Dans le cadre de sa mission, l’Observatoire de la musique a entrepris, depuis fin 2004, une série
d’études et d’analyses sur la diffusion numérique des contenus musicaux.
Pour faire évoluer ses travaux concernant le marché numérique, l’Observatoire de la musique a
proposé, en 2007, d’établir, au sein de la Cité de la musique, une veille professionnelle sous forme
d’un état les lieux de l’offre numérique, du point de vue des usages. Cet état des lieux, partiel et
produit en l’état actuel de nos observations, se veut une plate-forme à laquelle devraient
participer les secteurs professionnels afin de disposer d’un outil évolutif et objectif par rapport
aux multiples propositions commerciales offertes aux utilisateurs.
Cette deuxième étude semestrielle présentant un état des lieux de l’offre numérique, à partir
d’un échantillon de 100 services, permet de relever une grande diversité d’opérateurs
intervenant dans la distribution/diffusion de contenus musicaux puisque le recensement porte
sur 19 boutiques généralistes, 14 boutiques spécialisées, 11 portails, 29 radios et services de
streaming, 12 sites communautaires et 15 autres sites divers.
Le traitement de l’ensemble des indicateurs s’est fait à dates fixes, entre le 7 et le 11 juillet
2008, pour établir un constat qui s’inscrit, d’ores et déjà, dans un historique commencé au cours
du deuxième semestre 2007.
L’évolution du périmètre de nos investigations (de 39 services en décembre 2007 à 100 services
en juillet 2008) qui participe d’un approfondissement de la diversité des services, ne modifie pas
l’architecture de cet outil de mesure puisque les fonctionnalités qui permettent de structurer la
demande demeurent inchangées.
CHIFFRES CLES 1ER SEMESTRE 2008
Les ventes de téléchargement de musique (full track download, hors streaming et sonneries
musicales) ont représenté un volume de 35,4 millions de titres téléchargés (dont 26,4 millions
sur PC et 9 millions sur mobile), en augmentation de +47,5% par rapport au 1er semestre 2007
(+44,3% sur PC et +57,9% sur mobile).
Ces ventes ont totalisé un chiffre d’affaires de 30,2 millions d’euros TTC (dont 20,3 sur PC et
9,9 sur mobile), en progression de +69,7% par rapport au 1er semestre 2007 (+52,6% sur PC et
+120% sur mobile).
Le chiffre d’affaires est réalisé à 67,2% sur PC (en baisse de -7,5 points vs. 1er semestre 2007)
contre 32,8% sur mobile.
Le marché numérique de la musique est en constante progression depuis 2006.
La croissance du chiffre d’affaires doit être analysée au regard d’une tarification unitaire qui a
augmenté par rapport au 1er semestre 2007, particulièrement sur mobile. Cette tarification
moyenne est directement liée au marketing de l’offre accompagnant de nouveaux services
proposés ou des formules variées d’abonnements.
11
ON PEUT NOTER AINSI PLUSIEURS E VOLUTIONS :
- celles consistant à proposer un abonnement pour un téléchargement de titres illimités parfois
sur une partie de catalogues
- celles concernant un type d’offre dite « convergente », c'est-à-dire
la possibilité de télécharger depuis son PC ou son mobile
- celle proposée dernièrement par Apple qui offre un nouveau terminal : la nouvelle version de son
iPhone compatible avec le haut débit mobile (3G, 3G+ ou Wifi). Dans ce cas, les développements
assurent une convergence entre le terminal et l’offre de contenus.
Au premier semestre 2008, en ce qui concerne :
- la répartition entre terminaux : le prix moyen d’un titre téléchargé sur PC est de 0,77 euro TTC
(pour 0,73 euro au 1er semestre 2007, soit une hausse de +5,8%) et celui d’un titre téléchargé
sur mobile est de 1,1 euro TTC (pour 0,79 euro au 1er semestre 2007, soit une
hausse de +39,3%),
- la répartition entre formats : en actes de téléchargement, les internautes se sont procurés 1,2
million d’albums, représentant 6,3% des actes de téléchargement, et en volume éclaté (ramené en
nombre de titres téléchargés) 17,6 millions de titres téléchargés, soit 49,7% du marché en
volume et 38,1% du marché en valeur,
- le prix moyen de l’album est de 9,58 euros TTC (soit 0,65 euros au titre) contre 1,05 euro TTC
pour un téléchargement de titre seul.
Si vous êtes intéressés par cette étude, le document complet est disponible sur le lien suivant :
http://www.conseilfrancophone.org/fr_FR/ressources/download/id/68
12
L’UE EST POUR UN PROTOCOLE DE COOPÉRATION CULTURELLE
L’Union Européenne invoque la Convention de l’UNESCO
pour inclure un protocole de coopération culturelle
dans les accords de commerce.
Un accord de partenariat économique (APE) conclu récemment entre l’Union européenne et le
CARIFORUM constitue la première occasion où la Convention de l’UNESCO sur la diversité des
expressions culturelles est invoquée pour justifier que les biens et services culturels soient
traités de façon distincte dans le cadre d’un accord commercial.
Au cours des négociations, l’Union européenne a pris l’initiative de proposer qu’un protocole de
coopération culturelle (en anglais seulement, visible sur le lien suivant : http://www.cdcccd.org/main_pages_en/Publications_en/Protocol_Cariforum_Feb2008_en.pdf) soit annexé à
l’accord, afin de promouvoir des échanges accrus de biens et services culturels, notamment en
accordant un traitement préférentiel aux artistes et autres professionnels de la culture des
Caraïbes, en favorisant les coproductions audiovisuelles et en promouvant des normes communes
dans le secteur de la culture.
Le protocole de coopération culturelle avec le CARIFORUM prend modèle sur un texte que
l’Union européenne a élaboré en 2007. Elle souhaite l’adapter et l’incorporer à certains accords
commerciaux, mais pas à tous. C’est notamment le cas pour les négociations en cours avec la zone
Euromed, la Corée du Sud, l’Inde, l’ASEAN, la Communauté andine et l’Amérique centrale.
L’inclusion du protocole en annexe de l’APE permet d’insérer un préambule dans lequel il est
stipulé que les États qui n’ont pas encore ratifié la Convention de l’UNESCO consentent à le faire
rapidement.
Jusqu’ici, seuls Cuba, la Jamaïque et Sainte-Lucie ont ratifié la Convention au sein des pays du
CARIFORUM ; sur les 27 pays de l’UE, trois seulement n’ont pas encore ratifié : la Belgique, la
République tchèque et les Pays-Bas.
Le préambule souligne également l’intention des parties de mettre en œuvre la Convention de
l’UNESCO. Les articles 14, 15 et 16 sont notamment invoqués comme assises du protocole de
coopération culturelle.
En outre, le préambule reconnaît l’importance des industries culturelles et les dimensions
multiples des biens et services culturels comme activités ayant une valeur culturelle, économique
et sociale.
Le texte du protocole énonce les dispositions pour :
•
•
favoriser les initiatives d’échange et de dialogue culturels ;
faciliter l’entrée et le séjour temporaire d’artistes et autres intervenants culturels issus
des États parties à l’APE ;
13
•
•
•
•
•
•
fournir une assistance technique pour soutenir le développement des industries
culturelles, l’élaboration et la mise en œuvre de politiques culturelles ainsi que la
production et l’échange de biens et services culturels ;
encourager de nouveaux accords de coproduction audiovisuelle et l’application active des
accords existants ;
faciliter l’importation temporaire de matériel et d’équipement pour les tournages de films
et d’émissions de télévision ;
favoriser les échanges, les coentreprises et l’élaboration de normes communes dans les
arts de la scène ;
développer les échanges et les coentreprises dans le domaine de l’édition ;
encourager la coopération pour la protection de sites et monuments historiques.
INCIDENCE PR ATIQUE
En ce qui concerne la mobilité des artistes et autres professionnels et intervenants culturels, le
protocole de coopération avec le CARIFORUM marque un progrès notable car c’est la première
fois que l’UE ne prévoit pas de quotas d’entrée, de tests économiques ou de critères de
qualification pour des artistes non ressortissants de l’UE. Cette clause écarte, en effet, la
possibilité d’un refus de visa pour des raisons économiques.
Il faut noter cependant que la politique sur les visas est du ressort de chaque Etat membre.
Ainsi, une coordination entre l’UE et ses Etats membres sera nécessaire pour que les artistes
des Caraïbes aient un meilleur accès au territoire de l’UE. A défaut, il y a un risque que les
bonnes intentions dans ce domaine restent lettre morte.
Les coproductions signées avec l’UE offrent aussi des perspectives attrayantes pour le secteur
audiovisuel dans les Caraïbes, puisque les œuvres produites et dûment certifiées en vertu de
l’accord bénéficieront d’un accès privilégié au marché de l’UE, en étant assimilées à du contenu
européen aux termes de la directive de l’UE sur les services de médias audiovisuels.
Toutefois, l’impact ultime de plusieurs autres dispositions du protocole dépendra du fait que le
secteur culturel prenne ou non l’initiative d’élaborer des projets conformes à ses objectifs et qui
puissent être soutenus par la section de coopération internationale de l’Union européenne.
ÉTAT ACTUEL DE L’ACCORD UE-CARIFORUM
Conclu en décembre 2007, le protocole de coopération culturelle UE-CARIFORUM doit être salué
parce qu’il représente un point tournant : c’est la première fois que la Convention de l’UNESCO
est invoquée dans un accord commercial pour justifier que les biens et services culturels soient
traités de manière distincte. De plus, il s’agit d’un accord entre 43 pays : les 27 États membres
de l’Union européenne et les 16 membres du CARIFORUM.
Cependant, l'accord n'a toujours pas été signé. De fait, il est devenu une pomme de discorde
dans les Caraïbes, ce qui souligne la difficulté de lier les initiatives de coopération culturelle aux
accords commerciaux.
L'espoir de voir l’accord ratifié par tous les pays du CARIFORUM en avril de cette année ne
s'est pas concrétisé, et une deuxième échéance fixée fin juin n'a pas non plus abouti. Une date
de signature par les pays des Caraïbes fixée au 2 septembre vient également d’être reportée.
14
INCIDENCES SUR LES FUTURS ACCORDS COMMERCIAUX
La grande question qui se pose maintenant est de savoir comment le protocole sera adapté à
d’autres accords commerciaux : en particulier, dans les négociations en cours avec des pays
comme l’Inde et la Corée du Sud, qui sont deux producteurs importants de films, d’émissions
télévisées, de musiques et d’autres contenus audiovisuels.
Un
argumentaire
(en
anglais
seulement,
disponible
ici :
http://www.cdcccd.org/main_pages_en/Publications_en/Backgrounder_EU_2007_en.doc) préparé par l’Union
européenne précise qu’en cas de négociations avec des pays qui possèdent des industries
audiovisuelles fortes, la réciprocité du traitement préférentiel doit être assurée.
La Coalition française pour la diversité culturelle a déjà souligné l’importance d’insister sur ce
principe dans les négociations avec des pays considérés clairement comme des pays développés
dans le secteur audiovisuel. Plusieurs critères doivent être pris en compte à cet égard : les pays
partenaires imposent-ils des quotas de contenu national pour les films en salles, la télévision ou la
radiodiffusion? Ont-ils des programmes de financement consacrés à la production de contenu
culturel national? L’accès réciproque à ces programmes a toujours été une raison fondamentale
pour la signature d’accords de coproduction.
L’argumentaire de l’UE indique également que le protocole ne sera pas incorporé dans tous les
accords commerciaux que l’UE négocie. Le protocole a été mentionné pour les négociations avec le
CARIFORUM, les pays de l’Euromed, la Corée, l’Inde, l’ASEAN, la Communauté andine et
l’Amérique centrale. Cependant, il n’en est pas question pour les négociations en cours avec la
Chine.
LE POUR E T LE CONTRE DU PR OTOCOLE DE COOPERATION CULTURELLE
Le principal avantage d’intégrer systématiquement un protocole de coopération culturelle dans
les accords commerciaux est d’assurer une cohérence : c’est un moyen d’édicter clairement les
règles du jeu pour le traitement des biens et services culturels aux ministères du Commerce
chargés de négocier les accords de commerce.
Bien appliqués, les protocoles peuvent s’avérer des instruments efficaces pour atteindre d’un seul
coup les objectifs défensifs et proactifs de la Convention : ils permettent de s’assurer que les
pays ne prennent pas d’engagements de libéralisation dans le secteur culturel et qu’ils travaillent
de concert pour lancer des initiatives de coopération internationale afin de favoriser une
meilleure circulation des biens et services culturels d’un pays à l’autre.
Il faut aussi reconnaître qu’indéniablement, les accords de commerce, font toujours l’objet de
toutes les attentions de la part des gouvernements qui les négocient. On peut se demander
légitimement si les protocoles de coopération culturelle mobiliseraient autant les gouvernements
s’ils étaient négociés indépendamment des accords de commerce.
Toutefois, en associant la coopération culturelle aux accords de commerce, les protocoles
pourraient ironiquement avoir pour conséquence de faire de la culture un argument pour
encourager la signature de ces accords de commerce qui, comme le montre la controverse de
l’APE dans les Caraïbes, suscitent de grandes divisions sur des sujets tout autres que la culture.
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L’APE proposé par l’UE aux pays africains du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du
Pacifique (ACP) a également soulevé de nombreuses controverses.
Enfin, l’approche consistant à aller au-delà d’une simple exclusion des biens et services culturels
pour déboucher sur une coopération culturelle proactive, qui engage spécifiquement les
signataires à viser des initiatives comme les coproductions, pointe la nécessité d’impliquer
activement, dès le départ, les ministères de la Culture – qui ont généralement l’expertise dans les
coproductions et les politiques culturelles – dans les négociations et de consulter
systématiquement les organisations représentant les artistes, les créateurs et les professionnels
de la culture tout au long des négociations.
Source : Coalitions pour la diversité culturelle.
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RÉCOLTE D’INSTRUMENTS POUR LE BURUNDI EN SUISSE
La section suisse du CFC avait lancé le 16 avril de cette année
un appel en Suisse Romande visant à récolter des
instruments de musique et du matériel de sonorisation
pour les musiciens du Burundi.
La récolte a été fructueuse ; un total de 73 instruments de musique a en effet pu être
rassemblé.
L’on recense ainsi 3 mandolines, 21 flûtes, 4 accordéons, 4 batteries, 1 épinette, 16 guitares, 9
violons, 1 tuba, 1 saxophone, 2 bugles, 3 clarinettes, 1 tambour, 2 timbales, 1 grelot, 1 orgue, 1
mélodica et 1 clavier.
Divers matériels de sonorisation, 29 au total, ont également pu être récoltés. Il s’agit de 3 tables
de mixage, 2 mixettes, 3 tuners, 1 micro, 1 appareil Denon, 1 lecteur de cassettes, 1 lecteur de
cd, 4 colonnes, 1 colonne pour accordéon, 1 enregistreur, 3 enceintes, 4 amplis, 1 tourne-disque, 2
hauts-parleurs.
102 éléments ont donc été récoltés suite à cet appel.
Les biens obtenus seront donc envoyés au Burundi afin d'en faire profiter les musiciens. Nous
vous tiendrons bien évidemment au courant.
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FESTIVAL WAGA HIP HOP AU BURKINA FASO
Nadège Hédé d’Umané Culture
nous a fait part
de l’ouverture du site du festival
Waga Hip Hop.
Ce festival se déroulera à
Ouagadougou (Burkina Faso)
du 13 au 18 octobre 2008.
Pour les personnes désireuses de le visiter, l’adresse est la suivante:
www.wagahiphop.com
Suivent quelques lignes d’introduction à ce festival :
« Comment va le hip hop africain ?
Et donc : comment va le hip hop tout court ?
Pour le savoir, les courbes de ventes ne sont pas toujours le meilleur indicateur. De Dakar à
Ouagadougou, de Bamako à Bobo-Dioulasso, c’est dans la rue et sur la scène que l’on évalue la
vitalité de ce mouvement de fond, fédérateur d’une jeunesse qui ne perd ni ses repères, ni ses
racines, ni son sens du swing.
C’est aussi, bien évidemment, au Waga Hip Hop qu’on peut prendre la température de la rue et
des musiques qui y grandissent. Car malgré ses valeurs positives brandies en étendard, le rap
venu du continent africain a bien du mal à trouver sa légitimité auprès des institutions et des
grands médias, et doit trop souvent se contenter de la ferveur de l’underground. Et puis, inutile
de se voiler la face, bon nombre de rappeurs français snobent leurs homologues africains.
Adaptation rapologique du complexe de supériorité colonial ? Ignorance plutôt, car le
développement des groupes africains est si dense qu’il ne saurait désormais être ignoré.
Du 13 au 18 octobre 2008, Waga Hip Hop, comme chaque automne, apporte sa pierre à l’édifice.
Que ceux qui le font vivre, ainsi que les trop rares observateurs qui s’en font l’écho médiatique,
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en soient remerciés. Cette année, c’est le rappeur français d’origine sénégalaise Disiz La Peste,
après Oxmo Puccino en 2007, qui vient poser son rap de haut niveau au cœur d’une programmation
audacieuse et excitante. Et sexy aussi : car WHH8 2008, c’est une affiche où les femmes se
taillent la part de la lionne avec Priss’K, Youmali, Ideal Black Girls et toutes les autres.
Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Guinée, Gabon, Burkina : les crews déboulent de partout, la culture
rap fait son Porto-Allègre hip hop à Ouaga. Le peuple est convié, au CCF, dans sa maison (celle du
Peuple, justement) et au Reemdoogo, à voir le futur de la musique et des cultures urbaines.
À Ouagadougou, et nulle part ailleurs. »
Ø
CONCER TS
salle de spectacle de PÔ Mardi 14 octobre à 20H30
SISSAO /Burkina Faso
NASH /Côte d’Ivoire (gratuit)
salle de spectacle de KOUDOUGOU Mercredi 15 octobre à 20H30
YOUMALI /Burkina Faso
ALIF /Sénégal (gratuit)
CCF Henri Matisse de BOBO-DIOULASSO Mercredi 15 octobre à 20H30
DISIZ LA PESTE /France (1000/1500 fcfa)
salle de spectacle de OUAHIGOUYA Jeudi 16 octobre à 20H30
SISSAO /Burkina Faso
IDÉAL BLACK GIRLS /Guinée (gratuit)
salle de spectacle de FADA N’GOURMA Vendredi 17 octobre à 20H30
YOUMALI /Burkina Faso
PRISS K /Côte d’Ivoire (gratuit)
CCF Henri Matisse de BOBO-DIOULASSO Vendredi 17 octobre à 20H30
ZEYNAB /Bénin (500 fcfa)
CINÉMA A BOBO-DIOULASSO au CCF Henri Matisse gratuit
Lundi 13 octobre à 20H30 : Waga HH d’Eléonor Yaméogo et Richard Tiéné
l’Afrikslam de Mareen (1971 – 2008)
Mardi 14 octobre à 20H30 : Steppin’ de Sylvain White
Jeudi 16 octobre à 20H30 : Street Dancers de Christopher B. Stokes
Samedi 18 octobre à 20H30 : Slam de Marc Levin
DU 13 AU 18 OCTOBRE 2008 :
Salles de spectacles de PÔ, KOUDOUGOU, OUAHIGOUYA, FADA N’GOURMA, CCF Henri
Matisse de BOBO-DIOULASSO.
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14ÈME COUP DE COEUR FRANCOPHONE DE VANCOUVER
Depuis 14 ans, Coup de Cœur de Vancouver
vous invite à découvrir une palette originale
d’artistes talentueux
en chanson.
« En 2007, Coup de Coeur Francophone a remporté le Felix de l’évènement de l’année au Gala de
l’Adisq. Il est de nouveau en nomination dans cette catégorie en 2008.
Une nouveauté cette année : pour la première fois, un de nos spectacles fera une escale à
Victoria!
Nous sommes heureux de constater que les artistes de Colombie-Britannique s’exportent dans le
réseau pan canadien du Coup de Coeur. En effet, Alpha Yaya Diallo, est programmé cette année
dans le cadre du Coup de Coeur de Montréal. »
LES LIEUX
Studio 16 : 1551, 7e avenue Ouest | Vancouver
The Kay Meek Center : 1700 Mathers Avenue | West Vancouver
The Wise Hall : 1882 Adanac Street | Vancouver
Alix Goolden Hall : 907 Pandora Avenue | Victoria
Pour plus de renseignements et pour réserver vos places, contactez le Centre culturel
francophone de Vancouver au 604-736 9806.
Pour plus de renseignements sur les spectacles de Vancouver :
Marie Mattei
Coordonnatrice des communications et du marketing
Le Centre culturel francophone de Vancouver
1551, 7e Avenue Ouest
[email protected]
www.lecentreculturel.com
Pour plus de renseignements sur le spectacle de Victoria :
Sonia Lesage
FrancoCentre Victoria
T :250 388-7350
[email protected]
http://www.francocentre.com/
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DIFFUSION DES SPECTACLES DE VARIÉTÉS, MUSIQUES ACTUELLES
Le Centre National de la Chanson, des Variétés et du
Jazz (CNV) a publié une synthèse concernant les
éléments statistiques sur la diffusion des spectacles de
variétés et de musiques actuelles en 2007.
CARACTERISTIQUES DES SPECTACLES EN 2007
Environ 40 000 représentations et 17 millions d’entrées pour les représentations payantes.
Au 30 avril 2008, les déclarations de spectacles ayant eu lieu au cours de l’année 2007
représentent un total de 39 640 représentations pour un montant total de billetterie et de
contrats de cession hors taxe de 480,5 millions d’euros. Ces représentations sont à 87% des
représentations payantes : 34 331 représentations pour un montant total de billetterie déclarée
de 470,8 millions d’euros (soit 16,5 millions d’euros de taxe fiscale déclarée). Les représentations
gratuites (5 309) sont sous-représentées : elles ne pèsent que 2% dans le montant total de taxe
déclarée.
Les spectacles à entrée payante représentent 17 millions d’entrées se répartissant globalement
en 91% d’entrées payantes et 9% d’entrées exonérées (invitations, servitudes…) : l’Ile-de-France
concentre 31% de la fréquentation totale pour 35% de la billetterie ; les genres Chanson et PopRock et assimilés concentrent à eux deux 57% de la fréquentation et 64% de la billetterie.
Tous types de spectacles confondus, une représentation à entrée payante compte en moyenne
494 entrées. Cette moyenne s’échelonne de 216 entrées pour les spectacles d’humour (musical ou
non) et 298 entrées pour les spectacles de jazz et musiques improvisées à 990 pour les
spectacles de comédie musicale.
Le prix moyen du billet d’une représentation payante est de 30 euros hors taxe. Ce prix moyen
varie fortement en fonction des genres de spectacles : de 17 euros pour les musiques
électroniques et musiques du monde à 36 euros pour les comédies musicales, et du type de
déclarants : 18 euros pour le secteur associatif et le secteur public et assimilé, 38 euros pour le
secteur commercial privé.
Le secteur associatif et le secteur commercial privé représentent un poids comparable dans le
nombre total de représentations payantes déclarées (environ 40%) avec une fréquentation et
billetterie émise bien supérieures pour le secteur commercial privé (61% de la fréquentation
totale et 78% de la billetterie).
Une analyse de la saisonnalité des spectacles déclarés (pour environ 90% du total des
représentations, de la fréquentation et de la taxe totale déclarés) fait apparaître une nette
chute de la diffusion au cours du troisième trimestre.
Il est remarquable que la saisonnalité mensuelle est plus marquée pour le montant de taxe
déclaré que pour le nombre de représentations. Le début d’été 2007 est caractérisé par un
décalage important entre le nombre de représentation, la fréquentation et le montant de taxe
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déclaré. Les festivals, qui regroupent sur un nombre de représentations plus réduit, une plus
forte fréquentation, expliquent vraisemblablement ce phénomène. Mais il est probable que cela
soit dû au moins en partie à des facteurs exceptionnels en 2007 : Genesis, Rolling Stones,
Barbara Streisand… programmés en juin-juillet.
FESTIVALS : QUELQUES PRECISIONS…
Il reste encore délicat, pour l’exploitation des déclarations transmises pour l’année 2007, de
distinguer au sein des représentations de spectacles celles s’étant déroulées dans le cadre d’un
festival. Cependant, selon une première estimation – a priori inférieure à la réalité – environ 10%
des représentations auraient eu lieu dans un cadre festivalier (en salle ou en extérieur) pour une
part à peu près équivalente de recettes (de billetterie ou de contrats de cession servant de base
au calcul de la taxe) mais pour une part supérieure des entrées déclarées dans le cadre des
représentations payantes (16% des entrées totales pour 10% du nombre de représentations). Au
rang des premiers festivals en termes de billetterie et de fréquentation des représentations
payantes en 2007 (le CNV ne comptabilise pas à ce jour les estimations des entrées des
représentations gratuites) citons : Les Vieilles Charrues, Les Eurockéennes, Musilac, Jazz in
Marciac, Rock en Seine, Les Francofolies, Jazz à Vienne, Garorock, le Printemps de Bourges,
Papillons de Nuit, le Festival du Bout du Monde et Juste Pour Rire. Le CNV compte, dans un
proche avenir, être en capacité d’affiner cette première estimation et de proposer une
catégorisation des lieux de diffusion.
PRINCIPALES EVOLUTIONS 2006-2007
Accroissement de l’offre de spectacles nettement plus dynamique que celui de la fréquentation
Les évolutions entre 2006 et 2007 doivent être interprétées avec précaution dans la mesure où
elles reflètent à la fois l’évolution du secteur et celle des capacités de perception du CNV. Pour
autant, quelques caractéristiques apparaissent.
Le nombre total de représentations s’est accru au total dans les mêmes proportions que celles de
la taxe – et donc de l’assiette – déclarée (respectivement +12% et +13%). Pour les seules
représentations payantes, l’évolution a été comparable tant pour le nombre de représentations
que pour le montant total de billetterie hors taxe déclarés. En revanche, pour ces dernières,
l’évolution de la fréquentation totale a été bien moins nette : de l’ordre de 5%. Ces évolutions
sont pour une bonne part le fait de « nouveaux » déclarants. En effet, le nombre de déclarants a
progressé de 27%, passant de 2 362 pour 2006 à 2 991 pour 2007. Si l’on restreint l’étude de
l’évolution aux déclarants communs aux deux années (soit 1 699 déclarants), l’accroissement du
nombre de représentations comme celui de la taxe déclarée est beaucoup plus faible
(respectivement +8% et +3%) tandis que la fréquentation des représentations payantes (qui
progressent en nombre de 9%) s’inscrit à la baisse : -4%. La fréquentation apparaît donc au total
nettement moins dynamique que l’offre de spectacles. En moyenne, pour les seules
représentations payantes, la fréquentation moyenne par représentation s’inscrit nettement à la
baisse en 2007 avec une hausse moyenne du prix du billet hors taxe de 8%, soit dans les mêmes
proportions qu’entre 2006 et 2007.
DES DISPARITES D’EVOLUTION
Les musiques électroniques se distinguent, malgré leur faible poids dans le total du montant de
taxe déclarés en 2007, par une forte augmentation à la fois du nombre de représentations et du
montant de taxe déclarée avec un accroissement fort du nombre d’entrées par représentation
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payante et un accroissement fort du prix moyen du billet hors taxe (respectivement +19% et
+26%). Le nombre de spectacles d’humour, de pop-rock et genres assimilés et surtout de
comédies musicales s’est plus fortement accru que la moyenne tandis que le montant de taxe
déclaré a augmenté très faiblement ou a baissé et que la fréquentation moyenne par
représentation a eu tendance à se réduire.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Résultats détaillés disponibles fin septembre
Le document « Eléments statistiques sur la diffusion des spectacles de variétés et de musiques
actuelles en 2007 » publié par le CNV sera disponible fin septembre 2008. Il présente de façon
plus détaillée les caractéristiques des représentations déclarées pour l’année 2007 et les
principales évolutions observées entre 2006 et 2007. L’ensemble des statistiques extraites de
l’exploitation des données 2005, 2006 et 2007 sera disponible sur le site internet du CNV
(www.cnv.fr) sous forme d’un classeur Excel permettant de consulter les résultats pour la France
entière et par région administrative du lieu de représentation.
Précisions méthodologiques
Les informations traitées pour l’élaboration de ces statistiques de diffusion des spectacles de
variétés et de musiques actuelles sont des données déclaratives collectées depuis le 1er janvier
2005 dans le cadre de la perception en direct de la taxe fiscale sur les spectacles par le Centre
National de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV). Il est important de préciser que la sur
représentation des salles de grande capacité et des spectacles à forte notoriété dans la base
des déclarations au regard de l’ensemble de la diffusion de ce type de spectacles en France
entraîne une surévaluation des moyennes présentées. Sur cette base, malgré une couverture non
exhaustive, les données présentées sont représentatives de la diffusion du spectacle de variétés
et de musiques actuelles aujourd’hui.
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BIL AKA KORA EN TOURNÉE ÉTÉ2009
Bil Aka Kora, du Burkina Faso, sera en tournée durant l’été 2009.
La musique de Bil Aka Kora est un savant, savoureux et séduisant cocktail dénommé «Djongo
musique», fusion de rythmes traditionnels de l’ethnie kasséna et d’influences musicales comme le
jazz, le reggae et le blues. Inspirée de la Djongo, une danse de force au cours de laquelle les
danseurs rivalisent de puissance pour séduire les femmes et prouver leur valeur, la Djongo
Musique repose sur cette notion de force. Qu’elle soit dansante ou mélancolique, il s’agit toujours
d’une musique où l’artiste se donne sans réserve.
Auteur de trois albums -Douatou, Ambolou et Dibayagui- dont il a fait découvrir certains titres
au Ghana, au Mali, en France, en Belgique, en Autriche, en Allemagne et au Canada, Bil Aka Kora
cumule plus de 12 années de carrière musicale et prépare la sortie de Yaaba, son nouvel
opus…réalisé sous la direction artistique de Ray Lema.
La sortie de l’album prévue au Burkina et en France d’ici janvier 2009 sera le fruit d’une exigence
musicale et d’une créativité artistique à leur apogée. Il devrait propulser l’artiste à une carrière
international bien méritée…
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