morbidité et mortalité des prématurés de moins de 33 semaines
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morbidité et mortalité des prématurés de moins de 33 semaines
MORBIDITÉ ET MORTALITÉ DES PRÉMATURÉS DE MOINS DE 33 SEMAINES Emile PAPIERNIK*, Evelyne COMBIER** *Professeur à la Faculté de Médecine Cochin, Université René Descarte, Paris - 123 Bd de Port Royal 75014 PARIS **Médecin de Protection Maternelle et Infantile, Groupe Image, Ecole Nationale de la Santé Publique, 94 Saint Maurice Tirés à part : Professeur E. PAPIERNIK, à l'adresse ci-dessus Article reçu le 5 janvier 1996, accepté le 14 mai 1996 1 INTRODUCTION Il n’y a pas eu en France de consensus entre les professionnels pour favoriser la naissance des grands prématurés dans les maternités (de niveau 3) associées à un service de réanimation néonatale, alors qu’un tel consensus a été accepté dans de nombreux pays développés et mis en place sous la dénomination de régionalisation des soins périnataux. Le travail présenté dans le cadre de l’enquête de périnatalité réalisée dans le département de la Seine-Saint-Denis, montre qu’il existe dans notre pays une très importante différence de risque de mort per partum et néonatale selon le type d’organisation obstétrico-pédiatrique de la maternité de naissance, L’information plaide en faveur de l’acceptation du consensus international indiquant que, dans certaines circonstances et quand une naissance peut être prévue avant 33 semaines, la mère doit être transférée vers une maternité de niveau 3 avant la naissance pour éviter de transporter l’enfant en détresse vitale. PATIENTES ET METHODES Ce travail a été réalisé au cours de l’enquête de périnatalité conduite à l’initiative du conseil général du département afin de mieux connaître les raisons des morts périnatales et dans le but d'en améliorer les actions de prévention. L’enquête est une étude cas/témoin au sein d’une cohorte. Tous les cas de décès foetal à partir de 22 semaines de grossesse et de décès néonatal jusqu’au 28ème jour après la naissance ont été inclus. Un questionnaire proposé par un enquêteur a été complété par une étude foeto ou anatomo-pathologique, par une étude bactériologique, par un caryotype si nécessaire. Les témoins ont été stratifiés selon les maternités. Tous les professionnels du département et des 23 maternités publiques et privées ont participé à ce travail, ainsi que les pédiatres des services de néonatologie ou de réanimation néonatale vers lesquels les enfants avaient été dirigés, de même que les équipes des SMUR pédiatriques et, en particulier, celle du département, à Montreuil. L’enquête a été complétée avec l’aide des médecins de SMUR par le descriptif de tous les transferts de nouveau-nés de moins de 33 semaines quand avait été réalisé un transfert externe, avec celle des équipes pédiatriques locales des maternités associées à un service de médecine néonatale, quand avait été réalisé un transfert interne. L’enquête de mortalité périnatale s'est faite du 1/10/1989 au 30/9/1992, pendant ce temps avaient été enregistrées 67 819 naissances dans le département selon les chiffres de l’INSEE. Une information précise est donnée par l’ensemble des certificats de santé du 8ème jour reçus par le 2 service de protection maternelle et infantile du département auxquels sont ajoutées les morts foetales et les morts néonatales afin de connaître l’ensemble de naissances. A l'intérieur du premier ensemble a été identifiée la cohorte de la présente étude, définie par toutes les naissances de 22 à 32 semaines. Pour chaque enfant étaient connus son état à la naissance et le service vers lequel il avait été transféré - transfert interne ou externe - enfin l'état de l'enfant, vivant ou décédé au 28ème jour de vie. Le présent travail décrit les sites de naissance des enfants grands prématurés de moins de 33 semaines de durée de grossesse, selon le niveau obstétrico-pédiatrique, niveau 3 quand la maternité est associée à un service de réanimation néonatale, niveau 2 quand la maternité est associée à un service de pédiatrie néonatale sans réanimation, niveau 1 quand il n’existe ni réanimation, ni service de médecine néonatale associé à la maternité. L’analyse des cas a permis de décrire les causes de mort foetale ou néonatale ; la comparaison avec les témoins a permis d’étudier les facteurs de risque. L'enquête décrit les sites de naissance, les transferts internes ou externes des enfants et la mortalité par semaine et par type de structure. Du fait de l'absence de définition claire de l'hypotrophie foetale utilisable au dessous de 28 semaines, nous avons limité l'analyse de regression logistique incluant ce facteur aux naissances de 28 semaines et plus. Les critères de classement des maternités selon la structure pédiatrique allouée sont ceux utilisés dans les publications américaines (3, 4, 8) ou Européennes (5, 6, 7) RESULTATS La proportion des naissances avant 33 semaines est de 1,4 % quand sont comptés morts-nés et naissances vivantes, de 0,9 % quand ne sont comptées que les naissances vivantes . 1/ Sur 67 819 naissances, la proportion des naissances selon le niveau de la maternité est figurée au tableau I , seules 6,3 % des naissances du département ont lieu dans une maternité de niveau 3. Pour les naissances de moins de 33 semaines de gestation (morts-nés et naissances vivantes) la proportion des naissances en maternité de niveau 3 est de 11,3 % et de 12,9 % pour les naissances vivantes avant 33 semaines. 2/ Les transferts de ces enfants après la naissance sont décrits au tableau II. Pour les enfants nés en maternité de niveau I, un transfert externe par une ambulance médicalisée et vers un service de réanimation néonatale a été enregistré pour tout ce groupe de 310 enfants. Quand les enfants sont nés dans une maternité de niveau 2, les transferts se sont faits vers la structure de néonatologie sans réanimation du même hôpital par transfert interne pour 72 enfants ou vers un service de réanimation dans un autre hôpital pour 163 enfants. Il est à noter qu'il n'y a presque pas de transfert interne avant 29 semaines. Pour les naissances dans les maternités de niveau 3, les transferts ont été en très grande majorité vers le service de réanimation du même hôpital, 76 enfants, alors que pour 6 enfants un transfert vers un autre hôpital a été enregistré lié à la surcharge ou à un transfert en chirurgie pédiatrique. 3 3/ L’état de ces enfants au 28ème jour de vie est décrit au tableau III après inclusion des enfants qui étaient vivants à l’arrivée de leur mère en salle de travail. Sont ainsi comptées les morts per partum et néonatales jusqu’à 28ème jour. Le taux mesuré pour les naissances à partir de 28 semaines est figuré sur le tableau, avec 15,7 % de décès pour les enfants nés en niveau 1, 14,9 % pour les enfants nés en niveau 2, et 8,8 % pour les enfants nés en niveau 3. Ces différences ne sont pas significatives. La comparaison n’est figurée ici que pour les grossesses de durée égale ou supérieure à 28 semaines. Pour les grossesses de 22-27 semaines, nous avons observé une grande différence dans la collecte de l’information, nettement mieux recueillie dans les institutions de niveau obstétricopédiatrique 3 ou 2 que dans celles de niveau 1 avec de grandes variations entre établissements. 4/ La régression logistique (tableau IV) permet d’analyser l’effet des structures de soins et du niveau obstétrico-pédiatrique de la maternité de naissance après avoir tenu compte de tous les facteurs de risque ayant une valeur significative quand ils sont analysés un à un. L’analyse retrouve les facteurs de risque habituels dont les plus importants sont l’hypertension artérielle avec protéinurie ou une hypotrophie foetale en dessous du 3ème percentile. La régression logistique met en évidence, comme facteur de risque de mort per partum ou néonatale, une structure de soins avec un odds ratio de 8.08 (1.03-76.40) quand les maternités de niveau 2 sont comparées à celles de niveau 3, et pour les maternités de type 1 par rapport aux maternités de type 3 un odds ratio de 11.78 (1,33 - 103,77) hautement significatif. Le risque de mort per partum ou néonatale est encore plus important pour les naissances à domicile ou au cours du transport de la femme vers la maternité OR = 32,21 (1,78 - 581,14). DISCUSSION 1. La proportion des naissances avant 33 semaines, telle qu’elle a été mesurée en Seine-SaintDenis n’est pas très différente de celle des naissances de moins de 33 semaines ou de moins de 1500 g mesurée sur un échantillon national de 84 440 naissances par l’enquête de 6 CNAMTS en 1991 [ 1} avec 1,1 % des naissances. Cette enquête nationale, comme celle de Seine-Saint-Denis souffre d’une sous- estimation par sous déclaration des issues de grossesse de 22 à 27 semaines, la recommandation de l’organisation mondiale de la Santé n’est pas appliquée en France. Les deux enquêtes ont eu lieu avant la publication de la loi de Novembre 1993 modifiant la déclaration de naissance pour y inclure les enfants de moins de 28 semaines viables. La proportion des naissances de moins de 33 semaines ayant eu lieu dans une maternité de niveau 3, dans cet échantillon, est de 15,9 % c’est-à-dire très proche du chiffre relevé en Seine-Saint-Denis. 2. Le fait que le risque de mortalité per-partum et néonatale soit dépendant de la structure de soin n’est pas une nouveauté en France. En particulier en région parisienne, ou l’analyse de l’enquête portant sur les naissances avant 33 semaines, en 1985, avait montré le même phénomène. Le fait d’être « out born », né ailleurs que dans la maternité de niveau 3 associée à un service de réanimation néonatale augmente le risque de décès ou de handicap sévère à 2 ans avec un OR brut de 3,50 (1,24 - 985) { 2 } et un OR ajusté de 7,51 (1,51 - 37,4){ 2 } 4 3. Le consensus international pour résoudre ce problème de la prise en charge optimale d’un nouveau-né à très haut risque de décès ou de handicap quand il nait avant 33 semaines ou de poids inférieur à 1500 g a été la régionalisation des soins périnataux, c'est-à-dire la mise en place d'une organisation régionale permettant le transfert des mères avant l'accouchement quand celui-ci pouvait être prévu. Le transfert de la mère vers la maternité de niveau 3 associée à une réanimation néonatale réduit la mortalilté néonatale par comparaison avec les enfants ayant eu besoin d’un transfert après la naissance. L’ordre de grandeur de la réduction de mortalité est de l’ordre de la moitié ou plus aux EtatsUnis {3, 4}, en Allemagne {5} , Italie {6} ou en Hollande {7}. De plus, cette réduction s’est accompagnée d’une baisse significative des handicaps sévères au cours du développement { 6, 8 }. 4. Ce consensus n’est pas réalisé en France ou la politique acceptée et pratiquée est que la naissance se produit dans la maternité dans laquelle la femme enceinte a été suivie et que l’enfant est transféré dans le service de réanimation néonatale par un transport médicalisé urgent. Cependant, un système organisé de transferts maternels pour éviter de transporter des nouveau-nés très prématurés en situation de détresse vitale a été mis en place dans certaines régions de France et en particulier dans la région de Nantes {9}. 5. La présente étude en Seine Saint Denis confirme les mesures établies en France et va dans le même sens que les multiples publications comparant le risque néonatal immédiat et à long terme de transfert de nouveau-né. Les pédiatres qui ont les premiers mis en place les transports néonataux médicalisés {10}, ont en même temps plaidé pour que s’installent des transferts maternels pour réduire le nombre d’enfants ayant besoin d’un tranfert néonatal. L' objectif a été atteint dans les pays qui ont mis en place cette politique, dans lesquels 80 % des naissances d’enfants de moins de 33 semaines sont réalisées dans les structures obstétrico-pédiatriques de niveau 3. Les transports médicalisés d’enfants restent donc indispensables pour les enfants dont la naissance très prématurée n’a pas pu être prévue et pour tous les enfants en détresse pour lesquels la durée de grossesse est de 33 semaines et plus. 6. Il serait important que les professionnels concernés par l’issue de ces grossesses et le sort de ces enfants s’engagent dans un travail de consensus pour formuler des recommandations et, en particulier, définir les circonstances dans lesquelles le transfert de la mère vers une structure obstétrico-pédiatrique de niveau 3, doit être proposé. Ce travail sera certainement facilité par l’idée nouvelle qui veut que diverses structures de soins soient organisées en un réseau coordonné. Il serait important que soient définis des niveaux de risque et des niveaux de soins ainsi que dans ce cadre, les relations des professionnels entre eux pour assurer à chaque femme enceinte et à chaque enfant à risque élevé le soin le plus approprié à son état dans la structure la plus adaptée. 5 Une telle organisation a été faite au niveau régional, c’est pourquoi cette politique a été désignée sous le vocable de "régionalisation des soins périnataux". Il serait important que l’académie Nationale de Médecine puisse encourager la mise en place d’une politique nouvelle dans ce domaine et soit informée de son progrès et de l’évaluation de ses résultats.. RESUME L’étude des sites de naissances des enfants très prématurés est décrite dans cette étude, incluant toutes les naissances de 22 semaines de durée de gestation et/ou 500 g de poids de naisssance à 32 semaines, dans le département de la Seine- Saint-Denis du 1/lO/89 au 30/9/92, incluant 999 naissances sur un total de 67 819 naissances. Seuls 12.9 % des enfants de moins de 33 semaines naissent dans une maternité de niveau 3, définie par son association avec un service de réanimation néonatale. Tous les enfants nés vivants ont été transférés et les transferts externes et internes sont décrits, de même que la mortalité des enfants vivants à 28 jours. Une analyse de régression logistique comparant cas (naissances de 28 à 32 semaines) et témoins montre l’importance en Odd ratio du site de la naissance avec : OR 2/3 = 8,08 [ 1,03 - 76,40 ] OR 1/3 = 11,78 [ 1,33 - 103,77 ] Ce travail montre qu’en France la politique de régionalisation des soins périnataux, mise en place dans de nombreux pays développés et qui aboutit à faire naître 80 % de ces enfants dans des maternités de niveau 3, avec une mortalité et une morbidité nettement plus faibles, n'est pas suivie. 6 MOTS CLES Prématuré - Accouchement prématuré - Réanimation - Unité soins intensifs nouveau-né Planification régionale santé - Perinatologie - Risque - Mortalité nourrisson. 7 BIRTH SITE OF BABIES OF LESS THAN 33 WEEKS AND RISK PER PARTUM AND NEONATAL DEATH BY LEVEL OF PERINATAL CARE Summary The present study in a case-control study in a population based collection of data of all births from 22 to 32 weeks in all maternities of the Seine Saint Denis district for three years, 999 on 67819 total births. The study describes the site of births by level of perinatal care ( level 3 maternity associated with a neonatal intensive care unit, level 2 with a neonatal pediatric ward without intensive care , and level 1 without any of these pediatric services). The proportion of births at a level 3 maternity is 6.3 % for all births, and 12.9% for live birth of less than 33 weeks. The study describes the transferts of the live babies to a neonatal intensive care by external transferts from level 1 and level 2 units or internal transferts in level 2 and 3 units. All babies are transfered. The study describes the per partum and neonatal deaths up to 28 days by week of gestation duration and site of birth. The study uses the comparison between the deaths during delivery (from 28 to 32 weeks) and in the first 28 days compared to controls, using a regression analysis method. The risk of per partum and neonatal death is : OR = 8,08 [ 1,03 - 76,40 ] when site of birth 2 is compared to 3 and OR = 11,78 [ 1,33 - 103,77 ] when site of birth 1 is compared to 3. The study shows that the french obstetricians and pediatricians have not accepted the international consensus proposing that births of less than 33 weeks should take place in level 3 perinatal units, goal which is reached for 80 % of those births, with less neonatal deaths and developmental handicaps. KEY WORDS (Index Medicus) 8 Infant - Premature - Labor - Premature resuscitation - Intensive care units neonatal - Risk Perinatology - Regional health planning - Infant, mortality. 9 BIBLIOGRAPHIE [1] - Groupe d’Animation et d’Information Nationale (G.A.I.N) L’obstétrique en France en 1991, CNAMTS - l Rapport - 1994. [2]- TRUFFERT P, GOUJARD J, CROST M, DEHAN M, VODOVAR M, BREART G Perinatal Management of Premature Newborns and Survival without handicaps J. Perinat. Med., 1992, 20, suppl.1, 277. 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North Ameri., 1993, 40, 221 - 239. 11 TABLEAU I NAISSANCES NAISSANCES N.VIVANTES TOTALES < 33 SA < 33 SA N % N NIVEAU 1 40 394 59.6 464 46.4 310 49 .0 NIVEAU 2 22 887 33.7 414 41.4 235 37.2 NIVEAU 3 4 248 6.3 113 11.3 82 12.9 DOMICILE 290 0.4 8 0.8 5 0.9 67 819 100.0 999 100.0 632 100.0 TOTAL % N % Niveau obstétrico-pédiatrique des maternités de naissances des enfants de moins de 33 semaines en Seine-Saint-Denis du 1/10/1989 au 30/9/1992. 12 Tableau II NIVEAU PEDIATRIQUE Terme 23 NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 DOMICILE Transfert Transfert Transfert Transfert Externe Interne Externe - - - 1 1 - Externe Interne - - 1 - - 7 24 5 25 6 - 2 2 2 26 7 - 3 4 1 27 18 3 9 6 28 40 1 19 7 29 41 12 24 2 30 30 9 33 6 31 80 10 22 23 32 83 36 50 25 1 310 72 163 76 6 TOTAL 1 Interne TOTAL 2 14 - - 15 1 1 - 1 37 - 68 - 79 - 79 - 2 137 - 195 5 632 Transferts internes ou externes des enfants nés vivants de durée de grossesse inférieure à 33 semaines selon le niveau obstétrico-pédiatrique de la maternité du 1/10/89 au 31/09/92. Enquête de Seine-Saint-Denis. TABLEAU IV Régression Logistique Morts per partum et néonatales de 28 à 32 semaines 13 hors interruptions thérapeutiques de grossesse, malformations et jumeaux 95% IC VARIABLE Non interrogée Problème de langue Née en Afrique Noire Née en Afrique du Nord Née en Europe du Sud Née en DOM TOM Née autres pays Agée de plus de 37 ans Agée de moins de 20 ans Isolée (ni mariée, ni concubine) Ne comprend pas les questions Enseignement primaire ou absent Cycle secondaire 6ème à 4ème Cycle secondaire 3ème à terminale 4 enfants ou plus Sans emploi Travail intérimaire Non assurée sociale Déclaration de grossesse en retard Absence de déclaration de grossesse Antécédent d'avortement spontané Hypertension artérielle de grossesse sans protéinurie Hypertension artérielle de grossesse avec protéinurie Présence d'un streptocoque B Menace d'accouchement prématuré Hypotrophie en dessous du 3ème percentile Hypotrophie en dessous du 10ème et au dessus du 3ème percentile Maternité non associée à un service de médecine néonatale Maternité associée à un service de médecine néonatale Maternité de 500 à 999 naissances par an Maternité de 1500 ou plus naissances par an Naissance à domicile ou dans l'ambulance Odds Ration 13.003 0.306 0.247 1.026 0.790 1.012 0.465 1.521 0.884 1.826 2.653 1.205 0.990 1.809 3.211 1.044 1.849 1.049 2.816 9.527 1.584 1.606 9.520 4.348 2.847 12.220 2.782 6.050 0.051 0.058 0.394 0.240 0.265 0.136 0.489 0.209 0.781 0.594 0.440 0.331 0.747 1.135 0.503 0.760 0.224 1.210 1.669 0.793 0.546 3.312 0.784 1.531 4.587 1.222 27.946 1.826 1.053 2.671 2.599 3.861 1.595 4.729 3.748 4.271 11.862 3.297 2.967 4.384 9.087 2.165 4.497 4.909 6.552 54.398 3.164 4.701 27.358 24.107 5.294 32.551 6.335 11.783 1.338 103.777 8.883 1.032 76.487 0.830 1.193 32.212 0.244 0.552 1.786 2.824 2.578 581.145 14 TABLEAU IV 15