réponses aux questions « évaluez votre

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réponses aux questions « évaluez votre
RÉPONSES AUX QUESTIONS
« ÉVALUEZ VOTRE COMPRÉHENSION »
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Table des matières
(réponses aux questions « évaluez votre compréhension »)
Questions de la semaine 1 ..........................................................................................
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Questions de la semaine 2 ..........................................................................................
93
Questions de la semaine 3 ..........................................................................................
97
Questions de la semaine 4 ..........................................................................................
101
Questions de la semaine 5 ..........................................................................................
107
Questions de la semaine 74 .........................................................................................
111
Questions de la semaine 8 ..........................................................................................
117
Questions de la semaine 9 ..........................................................................................
121
Questions de la semaine 10 ........................................................................................
123
Questions de la semaine 11 ........................................................................................
127
Questions de la semaine 12 ........................................................................................
129
4
Rappelons que la semaine 6 ne comporte pas de questions évaluez votre compréhension.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 1
ev.1-1
Divers facteurs peuvent nuire au travail intellectuel : il peut s’agir de facteurs
physiques, chimiques, biologiques, psychologiques, linguistiques, cognitifs. Ce
dernier type de difficulté peut se diviser en deux catégories : on peut mal
connaître un sujet ou bien on peut ne pas être capable d’organiser les
connaissances que l’on a. Ce dernier type de difficulté peut être en bonne partie
solutionné par une étude de la logique.
ev.1-2
Classer, définir, énoncer ce qu’on connaît, raisonner. L’objet d’un cours de
logique est justement de les perfectionner, de les rendre meilleures.
ev.1-3
Non. Il faut aussi bien connaître l’objet à définir (connaissances empiriques) ou
le sujet sur lequel porte l’argumentation.
ev.1-4
Une bonne formation en logique permet d’acquérir plus facilement de nouvelles
connaissances; permet de mieux organiser les connaissances que l’on a; permet
d’exprimer par écrit ce qu’on sait avec plus de précision et de rigueur.
ev.1-5
L’adjectif « cohérent » est le meilleur synonyme possible de l’adjectif
« logique ».
ev.1-6
Logique = cohérence tout-partie; cohérence moyens-fin; moyens = matière +
forme; cohérence matière-forme.
Cette chose est logique.
- - - - - - - - - - - - > ...est un TOUT
...est composée
=> met en oeuvre des MOYENS
de
cohérents avec sa FIN
PARTIES
=> sa MATIÈRE et sa FORME sont cohérentes
ev.1-7
Il faut que ce soit un tout, quelque chose fait de plusieurs parties.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
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ev.1-8
Extra-mentales naturelles et artificielles; intra-mentales émotionnelles et
intellectuelles.
ev.1-9
Oui, une même chose peut être dite à la fois logique et illogique, mais pas du
même point de vue. Par exemple, on peut dire que le fait de se jeter à l’eau pour
sauver la vie d’une personne qu’on aime, alors qu’on ne sait pas nager, est une
chose logique du point de vue des émotions en jeu, mais peut-être illogique du
point de vue rationnel, puisqu’on n’a à peu près aucune chance de la sauver.
Dans un autre ordre d’idées, un raisonnement peut être logique en lui-même,
mais illogique dans un poème.
ev.1-10
Un tout est ce qui a des parties, ce qui a été constitué de parties, ou ce qui est
divisible en parties (Principes de logique, p.13).
Une partie, c’est ce que le tout a, ce en quoi le tout est divisé, ou ce de quoi le
tout est composé.
ev.1-11
Par le langage; à travers ce que dit cette personne. Cela montre l’importance
qu’a une personne de s’exprimer par écrit avec précision et clarté (sinon, on
n’aura pas accès à sa pensée).
ev.1-12
Le terme « le français » se réfère à la langue, qui est un moyen qui sert pour
dire quelque chose. Or, le verbe « dire » se réfère non pas au moyen, mais à la
fin. Ainsi, on peut parler le français, mais non pas dire le français. Par ailleurs,
la notion de phrase, dans le présent contexte, se réfère à un contenu, à quelque
chose qui est dit. Ainsi, on dit une phrase, mais on ne parle pas une phrase.
ev.1-13
La grammaire étudie le moyen qu’est une langue; les autres disciplines étudient
la cohérence qu’il y a dans certaines choses que l’on dit (en se servant du
langage) lorsque l’on vise soit à émouvoir (la poétique), soit à faire agir (la
rhétorique ) soit à faire connaître (la logique).
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 2
ev.2-1
Le paragraphe argumentatif est un tout composé de phrases énonciatives. Une
phrase énonciative, à son tour, est un tout composé de mots.
ev.2-2
La connaissance exprimée dans un mot pris séparément n’est ni vraie ni fausse
alors que celle exprimée par une phrase énonciative et par un paragraphe
argumentatif est nécessairement ou vraie ou fausse.
ev.2-3
La phrase énonciative présente quelque chose comme vrai, mais sans le
justifier. Le paragraphe argumentatif, quant à lui, énonce ce qui conduit à
admettre que son énoncé principal est vrai.
ev.2-4
On ne trouve rien de plus petit que le mot : les phonèmes, syllabes, voyelles et
consonnes ne sont pas des unités de discours : elles ne signifient rien par ellesmêmes; par ailleurs, les racines ou les désinences ou les préfixes, infixes,
suffixes ne sont pas non plus des unités de discours : on ne parle pas avec des
racines, etc, mais avec des mots. Cela dit, la signification portée par le mot peut
être divisée, et chaque membre de la division (chaque partie de la définition de
la chose signifiée par le mot) peut à son tour être définie et être étudiée par la
logique. Ainsi, la logique inscrit dans son sujet d’étude la signification du mot
pris séparément, tout autant que la signification de chaque partie de la
définition.
À l’autre bout du spectre, on trouve évidemment des unités de discours plus
grandes que le paragraphe argumentatif : le chapitre, par exemple, ou un essai
en entier. Mais la signification portée par ces unités plus grandes se ramène en
général au genre de signification portée par un paragraphe argumentatif; dans
d’autres cas, cela se ramène à la signification portée par une phrase énonciative.
Ainsi, la logique inclut dans son étude ces touts plus grands.
ev.2-5
Évidemment, non. L’ordre d’étude de ces sujets répond à des considérations
purement logiques. Il est clair cependant qu’une personne peut raisonner sur un
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
95
sujet qu’elle n’a pas clairement défini. Et de fait, il arrive qu’un raisonnement
soit prérequis à une définition.
ev.2-6
On définissait le tout comme ce qui a des parties, ce qui est constitué de parties
et ce qui est divisible en parties. La partie se définissait pour sa part comme ce
en quoi le tout est divisé, ce que le tout a, ce de quoi le tout est composé.
Évidemment, ces définitions s’appliquent autant au tout intégral qu’au tout
universel et au tout virtuel, à l’exception de la dernière définition qui, à
strictement parler, s’applique seulement aux parties intégrales.
ev.2-7
Il s’agit du tout universel. Quelque chose se dit d’une autre quand cette dernière
est le sujet d’une phrase dont le prédicat est constitué de cette première. Par
exemple, animal est dit de chien dans la phrase : « un chien est un animal ».
ev.2-8
Une partie intégrale par accident est une partie qui se trouve à faire partie de la
constitution d’un tout, sans pourtant qu’elle se définisse essentiellement en tant
que partie de ce tout. C’est par accident qu’elle est une partie de ce tout : elle
pourrait être dans autre chose tout en demeurant essentiellement ce qu’elle est.
Par exemple, une molécule de chlorure de sodium (sel de table) peut se trouver
dans un organisme vivant (et être par conséquent une partie intégrale de cet
organisme). Cependant, on ne définit pas le sel de table en tant que partie d’un
organisme vivant. Le sel n’est pas nécessairement ni essentiellement partie d’un
organisme vivant. — Par opposition, une partie intégrale en tant que telle est
une partie qui entre en tant que telle dans la constitution d’un tout. De ce fait,
elle se définit essentiellement en tant que partie de ce tout. Par exemple, le
coeur est fondamentalement une partie d’un être vivant. De même, le poumon
ou le rein.
ev.2-9
Presque toute partie intégrale semble pouvoir être redivisée et être vue par
conséquent comme un tout intégral. Par exemple, le coeur (partie intégrale d’un
animal) est manifestement un tout, composé de différents tissus. Ces derniers
sont à leur tour divisibles en cellules. Et les cellules sont encore divisibles en
plusieurs parties complexes : noyau, mitochondries, vacuoles, etc. La question
de savoir si, en ce domaine, on peut continuer ainsi de division en division ou si
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
au contraire on aboutit nécessairement à un résultat ultime et indivisible n’est
pas du ressort de la logique.
ev.2-10
Il est parfois possible de considérer une partie subjective comme un tout
universel et de la rediviser en parties subjectives. Par exemple, la partie
subjective « animal », par rapport au tout universel « vivant » peut être
considérée comme un tout universel par rapport aux parties « invertébré » et
« vertébré ». Or, cette dernière partie subjective peut elle aussi être vue comme
un tout universel, divisible en parties subjectives, etc. Cela peut aller très loin,
mais on atteindra tôt ou tard une partie subjective universelle qui ne pourra être
divisée essentiellement5 qu’en parties subjectives singulières — ces dernières
ne pouvant plus être redivisées de ce point de vue. Par exemple, Fido, ce chien
singulier, partie subjective du tout universel « chien », ne peut être divisé que si
on le considère comme un tout intégral ou un tout virtuel.
C’est une question sur laquelle il y aurait lieu de s’étendre et sur laquelle nous
reviendrons dans le module 4 (sur les prédicables).
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 3
ev.3-1
Une connaissance (intellectuelle) qui provient de l’abstraction de plusieurs
choses singulières et qui, en retour, se dit de plusieurs choses singulières.
ev.3-2
Pouvoir être dite de plusieurs choses, pouvoir être attribuée à plusieurs choses.
ev.3-3
Séparer, laisser quelque chose de côté.
ev.3-4
L’extension : les choses singulières auxquelles un universel peut être attribué;
compréhension : les idées contenues dans un universel.
ev.3-5
1° laisser de côté diverses caractéristiques extérieures des choses et retenir
uniquement ce qu’elles sont (ex. : ce sont des chiens); 2° laisser de côté ce que
sont diverses choses et retenir une caractéristique extérieure qu’elles ont toutes
en commun (ex : ce sont des choses noires).
ev.3-6
Le nom commun ne s’écrit pas avec une majuscule et est précédé d’un article;
le nom propre, au contraire, s’écrit avec une majuscule et ne prend pas d’article.
ev.3-7
Le nom propre nomme une chose singulière dans sa singularité; le nom
commun nomme une chose singulière dans ce qu’elle a de commun avec
plusieurs.
ev.3-8
Danseur réfère à une personne en train de danser; danse réfère à l’action de
danser, qui se trouve de fait dans un danseur. Le premier mot réfère donc à une
substance (dénommée par le biais d’une action qu’elle fait); le deuxième réfère
à un accident singulier. De ce point de vue, on peut dire que ce sont deux
choses singulières différentes : une substance et un accident. Mais en réalité,
l’accident singulier existe dans la substance singulière. Les deux choses
singulières se confondent donc dans la réalité.
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La différence entre les deux mots se trouve dans la manière de représenter le
même objet de pensée.
ev.3-9
L’univocité est un rapport existant entre deux choses, en tant qu’elles sont
nommées par un même mot qui réfère dans chaque cas exactement au même
objet de pensée.
L’équivocité est un rapport existant entre deux choses, en tant qu’elles sont
nommées par un même mot alors que ce mot réfère dans chaque cas à deux
objets de pensée différents.
Notez qu’il s’agit d’un rapport entre deux choses : ce sont deux choses qui sont
univoques ou qui sont équivoques, et non pas deux mots. On ne dit pas en
logique « ce mot est univoque ou ce mot est équivoque »; on dit plutôt « ces
deux choses sont univoques ou sont équivoques ».
ev.3-10
La création d’un tel langage serait très difficile parce qu’il serait contraire à la
manière dont l’être humain nomme naturellement les choses : on nomme
spontanément une nouvelle chose en se référant à quelque chose qui lui
ressemble, dont on emprunte le nom. Par ailleurs, la création d’un tel langage
ne serait pas très souhaitable parce qu’elle compliquerait énormément notre
compréhension du monde : chaque mot et chaque objet de pensée serait
compartimenté, serait isolé de tout autre alors que l’existence de choses
analogues (nommées par un même mot) permet à l’être humain de faire des
liens, d’expliquer une chose par une autre.
ev.3-11
L’équivocité pure est un phénomène d’équivocité dû au hasard alors que
l’équivocité par choix est conséquente à un choix délibéré. Dans l’un et l’autre
cas, on a deux choses nommées par un même mot qui réfère néanmoins à deux
objets de pensée différents. Cependant, dans l’équivocité pure, ce n’est pas
parce que l’être humain saisissait une ressemblance entre ces deux choses qu’il
a choisi d’utiliser le même mot dans ces deux sens. À la suite d’un événement
quelconque (évolution du langage, modification de la prononciation, événement
social fortuit, etc.) il s’est retrouvé devant ces deux sens rattachés au même mot
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
— au contaire de l’analogie, où le deuxième sens accordé à un mot découle
d’un choix délibéré, parce que l’être humain saisissait une ressemblance entre
deux choses.
ev.3-12
° Regarder dans le dictionnaire comment sont disposés les mots en question. Y
a-t-il une entrée, sous laquelle sont distinguées les diverses significations, ou
deux entrées différentes pour les deux sens en question? Dans le premier cas,
cela révèle qu’on est probablement devant une analogie; dans le second, il
s’agit vraisemblablement d’une équivocité pure.
2° Est-ce que le même phénomène d’équivocité se retrouve en d’autres
langues? Si oui, il s’agit probablement d’une analogie. Sinon, c’est
vraisemblablement une équivocité pure.
Les deux méthodes ne sont cependant pas infaillibles. D’abord, l’ordre de
disposition des mots dans un dictionnaire est une affaire de convention. Un
certain dictionnaire peut décider d’adopter un autre système. Ensuite, un même
phénomène d’équivocité en deux langues différentes peut s’expliquer par le fait
qu’un mot avec deux significations dans une certaine langue ait été emprunté
tel quel par une autre langue.
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 4
ev.4-1
Être prédicable signifie « avoir la capacité d’être dit de plusieurs choses ». Au
sens strict, c’est la chose universelle qui est prédicable : comme l’intelligence
« tire » la chose universelle, dans un premier temps, de plusieurs choses
singulières, dans lesquelles elle existe d’une certaine façon, l’intelligence peut
par après la leur attribuer à l’intérieur d’une phrase énonciative.
ev.4-2
Un prédicable nécessaire est un prédicable qui ne peut pas ne pas être dit d’un
sujet, étant donné sa nature. Pratiquement, cela revient à dire que ce prédicable
peut être dit avec vérité de tous les individus de la sorte ou de l’espèce de chose
en jeu. Ainsi, « avoir des plumes », « voler » et « brun » sont des prédicables
nécessaires d’Alfred le moineau, puisque de telles caractéristiques ne peuvent
pas ne pas être dites d’un moineau.
ev.4-3
Un prédicable contingent est un prédicable qui peut ne pas être dit d’un sujet,
étant donné sa nature. Pratiquement, cela revient à dire que ce prédicable ne
peut pas être dit avec vérité de tous les individus de la sorte ou de l’espèce de
chose en jeu. Ainsi, « être perché sur ma tête », « trouver un ver dans le jardin
du voisin » et « vivre à Québec » sont des prédicables contingents d’Alfred le
moineau, puisque de telles caractéristiques peuvent ne pas être dites d’un
moineau.
ev.4-4
Non, car ici le prédicat « très grand pays » se dit d’un sujet singulier en tant que
sujet singulier, alors que la question de l’universalité doit être discutée en
rapport avec un sujet dans ce qu’il a d’universel. Le prédicat « très grand pays »
serait un prédicat universel si et seulement s’il pouvait être dit de tout pays. Or,
ce n’est manifestement pas le cas.
ev.4-5
Un prédicable essentiel est un prédicable qui nous fait connaître son sujet de
l’intérieur, dans sa nature profonde plutôt que dans ses caractéristiques plus
superficielles. Il répond donc à la question «qu’est-ce que c’est?». Ainsi, dire
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
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de Fido qu’il est un chien, un animal ou un être vivant, c’est le faire connaître
dans son essence.
ev.4-6
Un prédicable accidentel est un prédicable qui nous fait connaître son sujet de
l’extérieur, dans ses caractéristiques plus superficielles plutôt que dans sa
nature profonde. Il répond donc à la question «comment c’est?». Ainsi, dire de
Fido qu’il est noir, jappeur ou excité, c’est le faire connaître à travers des traits
qui ne constituent pas son essence de chien mais qui s’y ajoutent, de façon
nécessaire ou non.
ev.4-7
Non, puisque la nécessité d’un prédicable se détermine par rapport à l’essence
ou l’espèce du sujet. Or, qu’est-ce que Marie, essentiellement? C’est un être
humain. « Avoir 10 kg en trop » est donc un prédicable contingent, puisqu’un
être humain n’a pas nécessairement 10kg en trop.
ev.4-8
Même s’il est accidentel, puisqu’il ne constitue pas l’essence du sujet dont il est
dit, le propre au sens strict est un effet très prochain de cette essence et donc
l’accompagne toujours. C’est pourquoi il peut être dit de tout ce dont est dit
cette essence ou espèce.
ev.4-9
Le propre au sens large est ainsi nommé parce qu’il ressemble au véritable
propre, sans en être tout à fait un. Le propre au strict est vraiment nécessaire,
alors que le propre au sens large est un prédicable qui lui ressemble en ce qu’il
comporte une part de nécessité, en y mêlant toutefois aussi une part de
contingence.
ev.4-10
Un accident commun séparable est une caractéristique purement accidentelle
d’un sujet et qui en outre peut, à un certain moment, ne pas lui appartenir et
donc ne pas en être dit. Ainsi, le fait d’être assis est un accident commun
séparable de tel ou tel être humain.
ev.4-11
Non, puisque la nécessité d’un accident se détermine à la lumière de l’essence
du sujet, et non de sa singularité. Ainsi, même si Bill Clinton ne peut pas cesser
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
d’être blanc et rester Bill Clinton, la blancheur est liée de façon purement
contingente à son essence humaine.
ev.4-12
Un genre est un prédicable qui répond partiellement à la question « qu’est-ce
que c’est? », alors que l’espèce répond complètement à la même question. À y
regarder de plus près, toutefois, il faudrait sans doute dire que le genre répond
plus partiellement à cette question et l’espèce, plus complètement.
ev.4-13
Cette visualisation manifeste plusieurs caractéristiques nécessaires du genre : le
fait que son fondement réel ultime se trouve dans des cas particuliers, dont il
peut être dit et qu’il englobe; le fait que le genre est une notion relative, puisque
le genre est toujours le genre d’une espèce (ou, à travers cette espèce, d’un
individu); le fait qu’un genre comporte toujours au moins deux espèces; le fait
qu’un genre ne peut être divisé en ses espèces que parce qu’existent des
différences essentielles; etc.
ev.4-14
Non, tout simplement parce que pour parler d’UN genre il faut renvoyer à UNE
chose universelle. Or, dans l’exemple donné, il y a bel et bien un mot,
« grève », mais derrière ce mot se cachent deux choses universelles, comme on
le voit dans les définitions qui en rendent compte. Autrement dit, pour être un
genre une chose universelle doit se dire univoquement.
ev.4-15
Ni l’un ni l’autre, puisqu’une chose universelle n’est un genre ou une espèce
qu’en relation à autre chose, et que de fait elle peut être à la fois genre et
espèce, selon ce à quoi on la compare. Ainsi, « plante » est une espèce par
rapport à « être vivant » et genre par rapport à « épinette ».
ev.4-16
Un genre suprême est un genre qui n'est que genre, c'est-à-dire qui n'est pas luimême subordonné à un autre genre.
ev.4-17
Une espèce spécialissime est une espèce qui n'est qu'espèce, c'est-à-dire qui
n'est pas elle-même divisée en d'autres espèces.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
ev.4-18
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Pratiquement, parce qu'on constate que les spécialistes des différentes
disciplines arrêtent tous la division de leurs différents sujets d'étude à quelque
part. Théoriquement, en outre, une telle acceptation est inévitable si on admet la
distinction entre essence et accident.
ev.4-19
La division qui mène à la formation, dans l'intelligence, de l'espèce
spécialissime utilise un trait essentiel des individus que cette espèce englobe,
alors que la division qui fonde les races utilise un trait ou une collection de
traits accidentels contingents des individus que cette race englobe.
ev.4-20
On ne peut pas dire que « petit rongeur » soit un genre de l’espèce « souris ».
Certes, « rongeur » est un genre plus ou moins éloigné de « souris », mais cela
ne fait pour autant de « petit rongeur » un genre. Manifestement ici « petit »
n’est pas une différence essentielle des rongeurs et ce n’est pas non plus
quelque chose qui exprime l’essence de la souris en quelque manière que ce
soit. On se trouve donc devant une situation où on utilise une caractéristique
accidentelle pour regrouper un certain nombre d’espèces (ici des espèces de
rongeurs). Il s’agit donc d’un regroupement accidentel, c’est un phénomène qui
s’apparente à celui des « races » dont on a parlé à la question précédente.
ev.4-21
La différence spécifique est un prédicable nécessaire et essentiel. C'est d'elle
que se sert l'intelligence pour compléter sa saisie de l'essence d'une chose,
saisie qu'avait permis de commencer l'utilisation du genre. En d'autres mots, la
différence spécifique est le rôle logique que joue une caractéristique qui permet
de distinguer essentiellement ou spécifiquement les choses qui sont réunies
sous un même genre.
ev.4-22
La différence spécifique et le propre sont tous les deux des prédicables
nécessaires du sujet, mais alors que la différence entre dans la constitution de
son essence, le propre suit ou est une conséquence de cette essence et donc de
la différence qui la complète.
ev.4-23
Le genre et l'espèce sont les prédicables que l'intelligence utilise spontanément
pour répondre, plus ou moins complètement, à la question « qu'est-ce que
106
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
c'est? ». En un sens, la différence répond plutôt à la question « comment
c'est? », parce qu'elle est une sorte de qualification dont on se sert pour diviser
le genre et fonder des espèces. Malgré tout, la caractéristique qui joue le rôle de
différence est un trait essentiel de l'individu dont elle est dite, contrairement aux
accidents que sont le propre et l'accident commun.
ev.4-24
Non. Dans la majorité des cas, ce sont des propres ou une combinaison de
propres qui nous servent à distinguer les choses. La saisie de la nature profonde
des choses nous est habituellement beaucoup plus difficile qu'elle ne l'est en
mathématiques, par exemple.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 5
ev.5-1
Non. Cet exemple montre simplement que ce que nous prenions pour une
différence (ou même un propre) n'en était pas une, pas que le rôle logique de
différence est à rejeter. De fait, la nouvelle explication continue, comme
l'ancienne, d'avoir recours à ce rôle logique.
ev.5-2
Aucune réponse ne peut évidemment être donnée à cette question.
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 6
ev.6-1
Une cause est ce qui est responsable de l’être d’une chose, c’est-à-dire du fait
que cette chose existe et est ce qu’elle est.
ev.6-2
Il y a la forme, la structure, l’organisation de la chose, qu’on appelle sa cause
formelle et qui répond le mieux à la question « qu’est-ce que c’est? »; il y a la
matière ou ce dont est constituée la chose, qu’on appelle sa cause matérielle et
qui répond à la question « de quoi est faite la chose? »; il y a le but ou la fin de
la chose, qu’on appelle sa cause finale et qui répond à la question « en vue de
quoi est faite la chose? »; il y a enfin l’agent ou la source de la chose, qu’on
appelle sa cause efficiente et qui répond à la question « par quoi ou par quoi est
faite la chose? ».
ev.6-3
La cause d’une réalité peut être saisie et nommée dans sa singularité même ou
dans ce qu’elle a en commun avec d’autres choses. Ainsi, on peut parler de la
cause matérielle d’un vêtement quelconque en disant qu’il est fait de la laine du
mouton du voisin (cause singulière), ou qu’il est fait de laine de mouton (cause
universelle spécifique) ou de laine (cause universelle générique); ou de la cause
efficiente de la tonte de mon gazon en disant qu’elle est faite par mon neveu
Hector (cause singulière), ou qu’elle est faite par un être humain (cause
universelle spécifique) ou par un animal (cause universelle générique).
ev.6-4
Les causes intrinsèques, la cause formelle et la cause matérielle, sont des causes
qui existent dans leur effet et qui en font partie, en quelque sorte; les causes
extrinsèques, la cause efficiente et la cause finale, existent en dehors de leur
effet et n’en font pas partie. En vertu de cette différence, tout changement dans
les causes intrinsèques entraîne un changement dans leur effet, ce qui n’est pas
nécessairement le cas des causes extrinsèques. Ainsi, un ordinateur ne peut
rester ce qu’il est ou continuer d’exister si on change sa structure ou qu’on lui
retire la matière (plastique, métal, etc.) qui le compose; mais que son
constructeur meure ou qu’il ne serve à rien parce qu’on l’a oublié dans une
boîte, cela ne le modifiera aucunement.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
111
ev.6-5
C’est une cause instrumentale. Elle est un prolongement de la cause efficiente,
ici l’être humain qui se sert du diplôme comme d’un moyen pour mieux réussir
sa vie.
ev.6-6
L’explication suggérée dans la deuxième question n’est pas pertinente. Dire que
la notion de cause est une notion relative revient à dire qu’une chose est une
cause, ou un effet, par rapport à quelque chose d’autre et non pas en elle-même,
un peu comme on est un père ou un fils par rapport à tel ou tel autre être
humain et non pas en soi. Ainsi, si les cure-dents qui composent une tour Eiffel
miniature en sont la cause (matérielle), ils sont aussi, si on les compare à la
machine qui les a construits et au concepteur de cette machine, les effets d’une
cause instrumentale et d’une cause efficiente.
ev.6-7
Par exemple, une maîtresse d’école qui veut savoir qui a mis de la colle sur ses
lunettes ne se satisfera pas de savoir que c’est un enfant, ou un élève, ou un être
humain, ou un animal, etc. Elle cherche la cause individuelle ou singulière de
cet effet, car elle a envie de serrer le cou d’un être singulier et non pas d’un
universel.
ev.6-8
La matière de la sculpture est liée de façon contingente à l’essence de cette
réalité. En effet, qu’une sculpture soit faite de ce marbre ou de ce merisier
(cause matérielle singulière), ou de marbre ou de merisier (cause universelle
spécifique), ou de roche ou de bois (cause universelle générique), cela ne
change pas la nature de ce qu’est une sculpture.
ev.6-9
Dans son effort de comprendre et de définir la réalité, la raison peut tirer des
quatre causalités des caractéristiques pouvant jouer le rôle logique de différence
spécifique. Les causalités utilisées pourront en outre être plus ou moins
universelles, selon le cas.
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Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 86
ev.8-1
Comme on peut facilement le voir, il n’y a pas de différence sur le plan matériel
entre les expressions « le petit chien noir » et « le petit chien est noir ». Les
mêmes objets de pensée s’y trouvent exprimées. Par contre, dans le deuxième
cas, la présence du verbe être conjugué au mode indicatif relie l’objet de pensée
« le petit chien » et l’objet de pensée « noir » de façon à ce que le second soit
dit (ou prédiqué) du premier. Ce verbe être n’ajoute rien sur le plan du contenu.
Il est lexicalement vide. Il n’a qu’une rôle formel : il relie deux objets de
pensée. Ainsi donc, le lien entre le produit de la première opération de
l’intelligence et celui de la deuxième consiste en ceci que la matière disposée
au terme de la première opération de l’intelligence reçoit au cours de la
deuxième une forme nouvelle.
Par ailleurs, on peut noter un rapport de tout à partie entre la phrase énonciative
« le petit chien est noir » et les objets de pensée « petit chien » et « noir ».
Évidemment, les objets de pensée conçus au terme de la première opération de
l’intelligence viennent avant la phrase énonciative « le petit chien est noir »,
puisque celle-ci est composée des produits de la première.
ev.8-2
La phrase énonciative.
ev.8-3
La phrase « je voudrais savoir ce que vous avez mangé pour dîner » (ou mieux
encore « j’ignore et je voudrais savoir ce que vous avez mangé pour dîner »)
exprime exactement la même pensée que la phrase interrogative « qu’avez-vous
mangé pour dîner? ».
ev.8-4
Une virgule. un point-virgule ou un point ne sont aucunement le signe de
pauses dans le discours oral. La ponctuation est au service de la signification.
Un point, par exemple, marque le fait qu’une pensée complète a été exprimée.
6
La semaine 7 ne comporte pas de questions « évaluez votre compréhension ».
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
113
Cela dit, il est souvent nécessaire dans le langage oral de marquer ce fait par
une intonation particulière et par une pause. Mais plusieurs pauses dans
l’élocution ne sont aucunement la trace d’une intention significative particulière
et ne concrétisent par le fait même aucunement par une ponctuation.
ev.8-5
Une énonciation est une phrase qui exprime ce que l’on connaît (sans y ajouter
une tension affective). La phrase énonciative est composée de deux parties
intégrales : le sujet et le prédicat. Le sujet est « la partie de la phrase qui
exprime ce à propos de quoi quelque chose est dit »; le prédicat est « la partie
de la phrase qui exprime ce qui est dit du sujet ». Il s’agit de parties intégrales
par soi puisque la notion de phrase énonciative, le tout dont elles sont parties,
entre dans la définition de chacune de ces parties.
ev.8-6
Le sujet et le verbe ne sont pas des parties intégrales dans le même sens. Dans
le premier cas, on se réfère à une fonction qu’un certain mot peut jouer dans
une phrase. Dans l’autre cas, il s’agit d’une nature grammaticale. Le sujet est
une partie intégrale par soi alors que le verbe est une partie intégrale par
accident : on ne définit pas le verbe ou le substantif ou l’adverbe en tant que
partie d’une phrase. Notons enfin que la division d’un tout doit toujours se faire
en fonction d’un principe et que le résultat de la division doit être en rapport
homogène avec le principe de division. Ainsi, on divise un tout intégral en
parties intégrales par soi, ou bien en parties intégrales par accident, et chacune
des parties identifiées doit être telle. Il est incohérent par contre de mélanger les
deux, de prendre d’une part une partie intégrale par soi et de l’autre une partie
intégrale par accident.
ev.8-7
Le sujet d’une phrase énonciative peut contenir un verbe de deux manières.
D’abord, le sujet peut être une verbe à l’infinitif, comme dans la phrase
« danser est agréable ». Mais on peut aussi trouver un verbe conjugué dans une
proposition faisant partie du sujet, comme dans la phrase « la personne que je
regarde danse bien » (le sujet est souligné). Cela dit, le sujet d’une phrase
énonciative n’a pas besoin de contenir un verbe.
114
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
ev.8-8
Le prédicat d’une phrase énonciative doit pour sa part nécessairement contenir
un verbe conjugué au mode indicatif. Ce verbe conjugué est nécessaire pour
que l’objet de pensée en cause soit prédiqué du sujet.
ev.8-9
Le verbe « être », lorsqu’il est utilisé comme copule, n’est porteur d’aucune
signification lexicale. Il est vide sur le plan lexical. Il n’est porteur que d’une
signification grammaticale.
ev.8-10
Le verbe « avoir » ne peut pas être une copule puisqu’il n’est jamais vide sur le
plan lexical. Seul le verbe être peut être une copule.
ev.8-11
La phrase « certains chiens sont méchants » n’implique pas que « certains
chiens ne sont pas méchants ». Elle dit uniquement que certains le sont, qu’une
partie de l’extension de l’universel « chien » est composée avec l’extension de
« méchant », mais sans rien n’affirmer à propos des autres. Les autres sont
peut-être également méchants. Peut-être cependant que certains ne le sont pas.
Mais rien ne permet de le dire. (Le fait que l’on sache par ailleurs que certains
ne le sont pas ne change rien à l’affaire. Ce n’est pas la phrase en cause qui
permet de le savoir. C’est une autre connaissance indépendante de celle
impliquée dans la phrase de départ qui permet de le dire.)
ev.8-12
L’extension en jeu du prédicat d’une phrase de type A et de type I est
particulière. L’extension en jeu du prédicat d’une phrase de type E et de type O
est universelle.
La règle est simple : le prédicat de toute phrase affirmative est particulier; celui
de tout phrase négative est universel.
ev.8-13
Une phrase dont le sujet est un singulier (ex. Pavarotti est un chanteur) se
comporte comme une phrase universelle (de type A).
ev.8-14
Standardiser une phrase consiste à la ramener à la structure élémentaire
« quantificateur - sujet - copule - prédicat ».
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
ev.8-15
115
La standardisation permet d’étudier une phrase sur le plan logique (b) et de
distinguer clairement les deux objets de pensée qu’elle met en jeu (c). Par
contre, une phrase standardisée n’est ni plus simple ni plus élégante (d) : cela
n’est pas son but. On ne doit pas croire non plus qu’une phrase standardisée est
une phrase qui est véritablement logique, alors qu’une phrase non standardisée
ne serait pas logique (a). La logique d’une phrase standardisée ou non doit être
la même. L’opération de standardisation consiste justement à mettre en
évidence sa logique.
ev.8-16
Le sujet grammatical de la phrase : « Il y a des enfants malheureux » est « il » :
c’est ce mot qui donne sa personne au verbe. Toutefois, puisque ce mot est vide
lexicalement, il ne peut représenter le sujet logique de la phrase.
Pour identifier clairement le sujet logique de la phrase, il faut la standardiser.
Or, deux interprétations de la phrase sont possibles : 1° « certains enfants sont
des êtres malheureux » ou 2° « certains enfants malheureux sont des êtres qui
existent ». Dans le premier cas, le sujet logique est « enfant »; dans le
deuxième, c’est « enfant malheureux ».
ev.8-17
L’article défini « la » dans la première phrase indique qu’il s’agit d’une
personne que l’on connaît, dont il a déjà été fait mention. L’article indéfini
« un » dans la deuxième phrase indique au contraire que le sujet est une
personne que l’on ne connaît pas, dont on parle pour la première fois. La
différence entre les deux phrases tient donc au degré de connaissance que l’on a
du sujet en cause.
ev.8-18
« Certains zigoulis sont des rackatériens » (ou « quelque zigouli est un
rackatérien ») est la seule interprétation prudente à faire de cet énoncé. En effet,
l’énoncé particulier « quelque zigouli est un rackatérien » est vrai à partir du
moment où un individu faisant partie de l’extension de « zigouli » est composé
avec l’extension du prédicat « rackatérien ». Ainsi, cette phrase est vraie si
l’auteur voulait parler d’un zigouli en particulier. Elle est aussi vraie s’il voulait
parler de quelques-uns. Mais elle est encore vraie s’il voulait parler de tous les
zigoulis : si c’est vrai du tout, c’est aussi vrai de la partie (rappelons que le
116
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
quantification « quelque » ne signifie pas « seulement quelque » — car si tel
était le cas, la phrase particulière « quelque zigouli est un rackatérien »
interdirait la possibilité que tous les zigoulis soient des rackatériens).
ev.8-19
« Certaines matières obéissent aux lois de la physique » (ou « quelque matière
obéit aux lois de la physique ») est la seule interprétation prudente à faire de cet
énoncé même si on sait (ou croit savoir) par ailleurs que toute matière obéit aux
lois de la physique. Il ne s’agit pas en effet d’énoncer ce que l’on sait, mais
d’interpréter et de standardiser une phrase qui nous est donnée sans contexte.
Or, peut-on être sûr son auteur en sait autant que nous et que telle était la chose
qu’il voulait énoncer? Par ailleurs, il voulait peut-être parler d’un échantillon
particulier prélevé sur une météorite. En l’absence de tout contexte, il faut donc
s’en tenir à une interprétation prudente.
ev.8-20
La phrase « toutes les passions ne gagnent pas à être mises en musique » est
une O. Elle doit être standardisée de la façon suivante : « certaines passions ne
sont pas des choses qui gagnent à être mises en musique ».
ev.8-21
Le prédicat de la phrase soulignée dans le passage précédent doit être pris de
façon universelle puisqu’il s’agit d’une phrase négative.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
117
118
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 9
ev.9-1
Il n’est pas possible de ramener toute phrase énonciative à la structure simple
« quantificateur - sujet - copule - prédicat », tout simplement parce que
certaines phrases expriment plus d’une relation sujet - prédicat. On les nomme
des énonciations composées.
ev.9-2
Le caractère grammaticalement simple ou complexe d’une phrase tient au fait
qu’elle contient une seule proposition ou au contraire plusieurs propositions
(une proposition se définissant comme une unité syntaxique contenant au
minimum un verbe prédiqué). La phrase suivante serait un exemple de phrase
grammaticalement complexe : « la question à laquelle vous êtes en train de
répondre est relativement facile ». (Nous soulignons les deux verbes prédiqués
qu’on y trouve.)
De son côté, le caractère logiquement simple ou composé d’une phrase dépend
du nombre de relations sujet - prédicat qui y sont implicitement ou
explicitement énoncées. L’énonciation est simple si une seule relation sujet prédicat est énoncée, et composée si plus d’une relation sujet - prédicat est
énoncée.
Évidemment, en général, une énonciation composée exige le recours à plusieurs
verbes prédiqués. Ainsi, un grand nombre d’énonciations composées sont sur le
plan grammatical des phrases complexes. Mais le contraire n’est pas vrai :
plusieurs phrases complexes n’expriment qu’une seule relation sujet - prédicat.
C’était le cas de la phrase donnée en exemple au premier paragraphe de la
présente réponse. À l’inverse, certaines phrases simples sur le plan grammatical
sont composées sur le plan logique.
C’est pourquoi il convient de faire une distinction entre d’une part le caractère
simple ou complexe d’une phrase (une distinction grammaticale) et d’autre part
l’aspect simple ou composé d’une phrase (une distinction d’ordre logique).
(Voir Principes de logique, p.515.)
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
ev.9-3
119
La phrase « seulement certains étudiants ont les moyens de faire du ski alpin »
est simple sur le plan grammatical mais elle exprime une relation de
composition et une relation de division entre les deux objets de pensée. Elle dit
en effet que « certains étudiants ont les moyens de faire du ski alpin » et que, en
même temps, « certains étudiants n’ont pas les moyens de faire du ski alpin ».
ev.9-4
La phrase « le bonheur humain est nécessairement imparfait » est une
énonciation modale. Elle contient deux types d’informations logiquement
distinctes. D’une part, la phrase exprime une relation de composition entre le
sujet « le bonheur humain » et le prédicat « chose imparfaite ». Par ailleurs,
l’adverbe « nécessairement » indique que cette relation est nécessaire et non
pas contingente.
ev.9-5
Une phrase énonciative (simple ou modale) exprime une relation entre deux
objets de pensée. Ceux-ci peuvent être considérés comme les matériaux de la
phrase, alors que la relation exprimée entre ces matériaux est quelque chose de
formel. Dans le cas d’une énonciation simple, un lien est énoncé entre les
matériaux en cause, mais ce lien n’est pas qualifié. Au contraire, une
énonciation modale précise le type de lien, le type de forme qui est énoncé
entre les matériaux en cause.
ev.9-6
Les contraires et les sous-contraires s’opposent quant à leur qualité (affirmative
ou négative).
Les subalternes s’opposent quant à leur quantité (universelle ou particulière).
Les contradictoires s’opposent à la fois sur le plan de la qualité et sur celui de
la quantité.
ev.9-7
Est-ce dans la vérité et/ou dans la fausseté que s'opposent les énonciations
contraires, sous-contraires, contradictoires?
Les contraires s’opposent dans la vérité.
120
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Les sous-contraires s’opposent dans la fausseté.
Les contradictoires s’opposent à la fois dans la vérité et dans la fausseté.
ev.9-8
Ces deux phrases ne s’opposent pas d’aucune façon puisqu’elles n’ont pas
exactement le même sujet, ni exactement le même prédicat.
ev.9-9
Quel est le résultat de la conversion d'une A, d'une E, d'une I, d'une O ?
La converse d’une A est une I.
La converse d’une E est une E.
La converse d’une I est une I.
La converse d’une O n’existe pas.
ev.9-10
On peut convertir une énonciation E, I ou O fausse.
La converse d’une E fausse est une E fausse.
La converse d’une I fausse est une I fausse.
La converse d’une O fausse est une E fausse.
ev.9-11
La phrase 1 n'est pas la converse de la phrase 2 puisqu’elle ne provient pas
d’une simple permutation de son sujet et de son prédicat. En effet, le sujet de la
phrase 1 est « cours de logique » alors que le prédicat de la phrase 2 est « aimer
les cours de logique », ce qui est un autre objet de pensée. De même, le sujet de
cette dernière phrase était « étudiant de l’Université Laval » alors que le
prédicat de la phrase B est « aimé par les étudiants de l’Université Laval », ce
qui encore une fois représente une autre chose. Or, on sait que la conversion
logique d’une énonciation consiste à intervertir tels quels les objets de pensée
occupant dans la phrase les fonctions de sujet et de prédicat. Mais pour ce faire,
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
121
il peut être utile de reformuler la phrase de façon standardisée : « certains
étudiants de l’Université Laval sont des êtres qui aiment les cours de logique ».
Cela fait, il devient facile d’intervertir le sujet et le prédicat : « certains êtres
qui aiment les cours de logique sont des étudiants de l’Université Laval ».
On voit clairement, par le fait même, que la phrase 1 n’était pas la converse de
la phrase 2. Elle consistait plutôt en une transformation grammaticale de la voie
active à la voie passive, ce qui est une tout autre affaire.
122
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 10
ev.10-1
Pas du tout! Une personne cultivée tout autant qu’une personne qui ne l’est pas
se doit, pour penser et pour vivre, admettre pour vrais une quantité énorme
d’énoncés pour lesquelles elle a une évidence personnelle. Par contre, la
personne cultivée prend peut-être un peu mieux soin de s’assurer de la
crédibilité de ses sources.
ev.10-2
Une évidence sensible ou une évidence intellectuelle. Par exemple, on peut
avoir une évidence sensible que la phrase « la réponse à la question 10-2 est
écrite en français » est vraie. Par ailleurs, on peut avoir une évidence
intellectuelle que la phrase « le tout est plus grand que la partie » est vraie.
ev.10-3
Ce n’est pas un raisonnement. Ce texte en contient en effet que deux termes,
deux objets de pensée alors qu’un raisonnement en contient au moins trois. Par
ailleurs, rien de nouveau ne surgit au terme de l’inférence. On ne fait que dire
autrement la même vérité. Il s’agit en fait d’une conversion.
ev.10-4
Tout raisonnement est certes une inférence. On procède d’une vérité à une
autre. Par contre toute inférence n’est pas un raisonnement puisque, comme on
vient de le voir à la question précédente, une inférence par conversion
manifeste un cheminement de la raison mais elle n’est pas un raisonnement. Il
en va de même d’une inférence qui se fait par le carré des oppositions.
ev.10-5
En deux parties : un antécédent et un conséquent.
ev.10-6
Toute prémisse est un énoncé. C’est, plus spécifiquement, un énoncé qui fait
partie d’un raisonnement. Par contre, évidemment, un énoncé qui ne fait pas
partie d’un raisonnement n’est pas une prémisse.
ev.10-7
C’est un objet de pensée qui fait partie d’un raisonnement, à titre de sujet ou de
prédicat de l’un des énoncés qui le composent.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
123
ev.10-8
Qui peuvent introduire un antécédent : or, mais, cependant, par ailleurs,
toutefois, parce que, puisque, car.
.
Qui peuvent introduire un conséquent : donc, par conséquent, en conséquence,
ainsi, c’est pourquoi, bref, il s'ensuit que.
Voir LEP, p.356 à 359 et 296 à 301.
ev.10-9
Un même raisonnement peut évidemment s’exprimer de plusieurs façons.
D’abord, chaque énoncé qui le compose peut être formulé différemment, sur le
plan littéraire, tout en se ramenant essentiellement au même sujet et au même
prédicat reliés de la même façon. Par exemple, l’énoncé « tout les animaux sont
dotés d’un système respiratoire » dans un raisonnement pourrait se dire de
multiples façons : « tout animal est doté d’un système respiratoire », « tout
animal a un système respiratoire », « chaque animal a un système lui permettant
de respirer ». Par ailleurs, l’ordre entre les prémisses peut être changé sans que
cela n’affecte la structure logique du raisonnement : le raisonnement « tout
animal a un système respiratoire; or, tous les zigoulis sont des animaux; donc,
tous les zigoulis ont un système respiratoire » est rigoureusement le même que
le raisonnement « tous les zigoulis sont des animaux; or, tout animal a un
système respiratoire; donc, tous les zigoulis ont un système respiratoire ». De
plus, il est possible de présenter les prémisses avant la conclusion (en
introduisant celle-ci avec une conjonction comme « donc ») ou au contraire de
les exprimer à la suite de la conclusion (en les introduisant par une conjonction
comme « puisque » ou « parce que »). Enfin, un raisonnement peut garder
implicite une prémisse ou même dans certains cas sa conclusion tout en
manifestant exactement le même processus rationnel qu’un raisonnement dans
lequel tout est explicite. Ainsi, le raisonnement « tout animal a un système
respiratoire; donc, tous les zigoulis ont un système respiratoire » est le même
raisonnement que celui explicité plus haut.
ev.10-10
Un énoncé peut demeurer implicite dans un raisonnement quand sa vérité est
très évidente pour celui ou celle à qui le raisonnement est présenté. Quand c’est
le cas, cela n’affecte aucunement la validité et la cohérence du raisonnement.
124
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 11
ev.11-1
Le mineur, le majeur et le moyen terme (on appelle aussi les deux premiers : le
terme mineur, le terme majeur). Par définition, les termes mineur et majeur sont
les deux termes que l’on retrouve dans la conclusion.
ev.11-2
La majeure et la mineure (ou la prémisse majeure et la prémisse mineure) —
notez l’emploi du féminin pour les prémisses, et du masculin pour les termes.
La majeure est la prémisse qui contient le terme majeur. La mineure est la
prémisse qui contient le terme mineur.
ev.11-3
Par convention, on a tendance en logique à exprimer la prémisse majeure en
premier lieu lorsqu’on standardise un raisonnement. Mais il s’agit là d’une
simple convention : on peut tout aussi bien l’exprimer en deuxième lieu.
Rappelons que la majeure tire son nom du fait qu’elle contient le terme qui est
le prédicat de la conclusion. Le fait d’exprimer cette prémisse en premier ou en
deuxième lieu ne change rien au fait qu’elle contient ce terme.
ev.11-4
Le moyen terme peut être le sujet des deux prémisses ou le prédicat des deux
prémisses. Il peut aussi être une fois sujet et une fois prédicat. Dans ce dernier
cas, on dit que le raisonnement est en première figure. Quand le moyen terme
est deux fois prédicat, il s’agit de la deuxième figure. Quand il est deux fois
sujet, c’est la troisième figure.
ev.11-5
Le terme majeur ne peut jamais être en bas et le terme mineur ne peut jamais
être en haut. Si le majeur pouvait être visualisé en bas complètement, et par le
fait même en bas du mineur, cela signifierait qu’il serait le sujet du mineur, et
que le mineur serait le prédicat du majeur. Or, cela est impossible par définition
: par définition, le mineur est le sujet de la conclusion et le majeur en est le
prédicat.
ev.11-6
Un raisonnement est valide si ses prémisses sont acceptables et s’il respecte les
huit lois du syllogisme. On peut aussi vérifier la validité d’un raisonnement en
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
125
visualisant l’une et l’autre des prémisses : le raisonnement est valide si cette
visualisation fait voir un lien nécessaire et déterminé entre le majeur et le
mineur. S’il y a deux ou trois positions possibles de l’un par rapport à l’autre,
cela signifie que le raisonnement n’est pas valide.
ev.11-7
Il peut arriver qu'une conclusion fausse découle d'un raisonnement logiquement
valide (sur le plan formel) si l’une ou l’autre des prémisses est fausse. Ce serait
le cas par exemple du raisonnement « tout animal est doté d’un système
respiratoire; or, toute bicyclette est un animal; donc, toute bicyclette est dotée
d’un système respiratoire ».
ev.11-8
En deuxième figure, le moyen terme est deux fois prédicat. Or, on sait que le
moyen terme doit être au moins une fois universel (loi 4). Pour respecter cette
condition, l’une des deux prémisses du raisonnement doit être négative
(puisque le prédicat d’un énoncé négatif est pris dans toute son extension).
Cependant, évidemment, le raisonnement ne peut pas contenir deux prémisses
négatives : cela violerait la loi 6. Par ailleurs, la loi 7 dit que la conclusion ne
doit pas être plus forte que les prémisses. Pour respecter cette loi, il faut que la
conclusion soit négative (une conclusion affirmative serait plus forte que la
prémisse négative.
ev.11-9
Pour avoir une conclusion universelle valide, en
quelque figure que ce soit,
il faut que les deux prémisses soient universelles. Autrement, le raisonnement
trangresserait la loi 7, qui dit que la conclusion ne doit pas être plus forte que
les prémisses. En troisième figure, cela donne trois possibilités :
Tout Y est Z.
Or, tout Y est X.
Donc, tout X est Z.
Tout Y est Z.
Or, aucun Y n’est X.
Donc, aucun X n’est Z.
Aucun Y n’est Z.
Or, tout Y est X.
Donc, aucun X n’est Z.
Aucune de ces conclusions n’est cependant acceptable puisque chacune
transgresse la loi 2, qui dit que les termes ne doivent pas avoir plus d’extension
dans la conclusion que dans les prémisses. Dans le premier et le troisième cas,
le terme mineur (X) est prédicat dans l’antécédent; son extension est donc
126
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
particulière. La seule conclusion acceptable serait « certains X sont Z ». Dans le
deuxième raisonnement, c’est le terme majeur (Z) qui est en défaut puisque,
étant prédicat d’une conclusion universelle, il est lui-même universel alors qu’il
était particulier dans l’antécédent (étant prédicat d’un énoncé affirmatif. On
voit donc en considérant ces trois cas qu’aucune conclusion universelle n’est
possible en troisième figure.
ev.11-10
On a déjà vu (question 11-8) que la conclusion d’un raisonnement de deuxième
figure ne peut pas être affirmative. Un tel raisonnement ne peut donc conclure
une A. On a vu aussi (question 11-9) qu’un raisonnement de troisième figure ne
peut conclure universellement. Il ne reste donc qu’une figure possible où l’on
pourrait conclure une A (une universelle affirmative) : la première figure.
Examinons cela de plus près. Comme on l’a vu à la question 11-9, pour avoir
une conclusion universelle affirmative qui respecte la loi 7, il faut que les deux
prémisses soient universelles et affirmatives :
Tout Y est Z.
Or, tout X est Y,
Donc, tout X est Z.
Or, ce raisonnement respecte toutes les lois du syllogisme.
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
127
128
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 12
ev.12-1
Non, sur le plan de la forme, un raisonnement inductif n’est jamais valide. Il est
impossible d’énumérer l’ensemble des singuliers qui sont compris dans un
universel. La conclusion va donc toujours au-delà ce que l’antécédent a
présenté à l’intelligence. En cela, le raisonnement inductif se distingue
radicalement du raisonnement déductif, où la conclusion s’impose à
l’intelligence à partir du moment où elle a admis la vérité des prémisses.
ev.12-2
Même si elle est toujours non valide sur le plan formel, la conclusion d’un
raisonnement inductif est parfois très certaine parce que, dans certaines
matières, il arrive que l’énumération d’un nombre restreint de cas particuliers
conduise l’intelligence à intuitionner un lien nécessaire entre un sujet et un
prédicat.
ev.12-3
Un raisonnement inductif peut avoir une conclusion affirmative ou négative.
Par contre, par définition, sa conclusion est toujours universelle : la conclusion
d’une induction est « tous les X sont Y » ou « aucun X n’est Y ».
ev.12-4
Pour être acceptable, un raisonnement inductif doit être basé sur une
énumération de cas particuliers qui soit représentative de l’ensemble des cas
possibles. Dans certaines matières, l’énumération de quelques cas seulement
pourra représenter un échantillon représentatif : en mathématique, par exemple.
Dans d’autres matières, pour qu’il pousse prétendre à la représentativité, un
échantillon devra être considérable. Ce serait le cas par exemple dans les
matières étudiées par les sciences sociales.
ev.12-5
Non, sur le plan de la forme, un raisonnement analogique n’est jamais valide.
ev.12-6
La conclusion d’un raisonnement analogique peut être très certaine lorsque la
ressemblance entre deux sujets porte sur une caractéristique liée de façon
nécessaire aux sujets en question. La force de la conclusion dépend donc de la
Réponses aux questions « évaluez votre formation »
129
matière, et non pas de la forme du raisonnement, contrairement encore une fois
au raisonnement déductif.
ev.12-7
Un raisonnement analogique peut avoir une conclusion universelle ou
particulière.
ev.12-8
Un raisonnement analogique est acceptable si les ressemblances sur lesquelles
il est fondé ne sont pas superficielles et accessoires mais touchent au contraire à
des caractéristiques nécessaires des sujets considérés. En outre, il faut que les
sujets considérés n’aient pas par ailleurs des différences plus considérables et
plus importantes que leurs ressemblances.
130
Principes de logique — cheminement semaine par semaine
Semaine 13
ev.13-1
Deux raisonnements peuvent collaborer à la même position (aller dans le même
sens) de deux façons différentes : soit que les deux raisonnements ont la même
conclusion et qu’ainsi, l’un renforce la conclusion de l’autre; soit que la
conclusion de l’un serve à appuyer une prémisse de l’autre.
ev.13-2
Non. Ils peuvent être de nature différente : un raisonnement déductifs et une
induction; ou une induction et un raisonnement analogique; etc.
ev.13-3
Évidemment. Voir quelques exemples de cela dans le manuel LEP, p.471 à 475.
ev.13-4
Deux raisonnements peuvent avoir des conclusions qui s’opposent directement;
ou bien ils peuvent être en opposition de façon indirecte, parce que la
conclusion de l’un s’oppose à une prémisse de l’autre.
ev.13-5
Non. Ils peuvent être de nature différente : un raisonnement déductifs et une
induction; ou une induction et un raisonnement analogique; etc.
ev.13-6
Évidemment.
ev.13-7
Évidemment. Voir quelques exemples de cela dans le manuel LEP, p.481 à 485.