Santé : Guerre contre les antennes relais … Une première en UK

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Santé : Guerre contre les antennes relais … Une première en UK
www.next-up.org/news/restricted/antennes_relais.html
www.dailymail.co.uk/health/article-29346/War-phone-masts.html
Santé : Guerre contre les antennes relais …
Une première en UK
Par Nilüfer Atik, Daily Mail 25 08 2014
Un opérateur de téléphonie mobile a été interdit d'ériger un site d’antennes relais en raison des
craintes pour la santé.
La décision prise par les inspecteurs de la planification du gouvernement est une première du genre.
Ils ont rejeté une demande de l’opérateur Orange pour ériger un pylône d’antennes relais de 12
mètres dans un quartier résidentiel des avenues Curzon et Felbridge à Harrow (banlieue nord-ouest
de Londres) en raison du «préjudice grave» qu'il pourrait causer à ceux qui vivent à proximité.
Ce rejet historique de l’appel de l’opérateur Orange devrait avoir des implications importantes pour
des centaines de cas similaires à l'échelle nationale.
Les associations de quartiers et les militants écologistes ont à plusieurs reprises exprimé des craintes
pour la santé au sujet des dangers possibles des antennes relais qui envoient et reçoivent des
rayonnements artificiels Hautes Fréquences HF micro-ondes.
Il y a des craintes que pour les personnes impactées par les irradiations des micro-ondes des
antennes relais cela favorisent des effets sanitaires allant du cancer aux tumeurs dans le cerveau.
L’opérateur Orange a voulu ériger ce pylône d’antennes relais à Harrow, au nord-ouest de Londres.
Le conseil municipal a rejeté la demande en mai dernier après que des habitants ont exprimé leurs
préoccupations.
L’opérateur a fait appel de cette décision au Service de John Prescott de l'Environnement, des
Transports et des Régions dont les inspecteurs ont également confirmé le rejet de la ville d’Harrow.
Les inspecteurs ont déclaré: "La nécessité d’installation du site d’antennes relais à l'emplacement
proposé ne l'emporte pas sur le préjudice grave que cela causerait aux résidents voisins en termes de
l'agrément esthétique et de l'effet possible sur la santé."
Ils ont aussi affirmé que l’opérateur n'avait pas fourni suffisamment de détails sur les émissions des
irradiations. "En bref, il y a peu d’arguments dans les observations écrites du rapport expressément
lié à la proposition d'appel pour fournir une base pour apaiser les craintes légitimes que les riverains
ont par rapport à la santé".
L’opérateur Orange a déclaré qu'il allait "envisager l'avenir". Bien que les demandes d'antennes relais
de téléphonie mobile ont déjà été rejetées pour des raisons de santé par des conseils municipaux, y
compris ceux de Barnet, Kent et Worcester, c'est la première fois que la question a été aussi loin en
motivations pour que l'Inspection de la planification ait rejeté l’appel de l’opérateur.
Les inspecteurs se préparent à émettre à destination des autorités locales des nouvelles lignes
directrices pour les informer que tous les opérateurs de télécommunications devront fournir à
l’avenir des détails concis sur les risques potentiels des radiations sur la santé lors de la demande de
tous projets de création de sites d’antennes relais.
Navin Shah membre du British Labour, député, membre de l’Assemblée de Londres et conciliateur en
en charge du dossier a déclaré: "Jusqu'à présent, les avis de conseils municipaux aux autorités de
planification ont été que les considérations de santé à court et à long terme ne devaient pas être
prises en compte, tant que les irradiations émises par les antennes relais étaient conformes aux lignes
directrices recommandées par les normes.
Cette décision d'appel confirme que les véritables craintes des populations locales sont enfin
reconnues."
L'an dernier, le rapport Stewart, une étude réalisée par 12 experts mandatés par le ministère de la
Santé, a déclaré que les enfants pourraient être plus vulnérables aux radiations de faibles niveaux des
antennes relais parce qu'ils ont des crânes plus minces et un système nerveux en développement.
Le président, le professeur Sir William Stewart, un ancien scientifique en chef du gouvernement, a
souligné que, dans l'ensemble, il n'y avait aucune preuve scientifique d'une menace que ce soit des
téléphones mobiles ou des antennes relais de téléphonie mobile.
Il a toutefois rajouté, que certaines études ont indiqué qu'ils y avaient des effets biologiques subtils,
en particulier sur le circuit électrique du cerveau.
Plus tôt cette semaine, un comité consultatif du gouvernement a admis qu'il y avait des risques
potentiels pour la santé pour les enfants vivant à proximité de lignes électriques.