Président Joseph Kabila Kabange : cet enfant « haï » de la

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Président Joseph Kabila Kabange : cet enfant « haï » de la
Samedi le 7 août 2010
COREMAN
Communauté des Ressortissants de Manianga :
Un exemple d’ « Unité dans la Diversité »
Salomon Valaka
La communauté congolaise de Raleigh a connu et continue à expérimenter, tout au
long de sa courte histoire, une transformation socioculturelle intense. Point n’est
plus besoin de mentionner que de nos jours, la majorité des immigrants Congolais
qui ont choisi Raleigh et ses environs comme leur principale résidence trouvent,
dans les sous-groupes régionaux, qualifiés aussi des associations tribales qui
pullulent dans notre communauté, un cadre de rencontre, d’intégration, de
collaboration et d’entraide mutuelle entre leurs membres plus intense et mieux
organisé et structuré que ce qui devrait l’être au niveau l’organisation inclusive
qu’est la COCOM-NC/Raleigh.
Ce phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il a toujours existé au milieu de nous
depuis que le premier Congolais est arrivé à Raleigh. A cette époque plus ou moins
lointaine de l’histoire, ces nouveaux immigrants, nonobstant le fait que tous
ressortaient, pour la plupart, de la même région du Bas-Congo et quand bien même
l’harmonie régnait au sein des membres d’une communauté grandissante, nul ne pouvait se permettre d’ignorer les affinités tribales, ce
cordon ancestral qui a toujours défini, depuis des
siècles, les assemblées socioculturelles Bantous.
Papa Buwensa
Le Maître de la cérémonie
Ainsi ceux qui vinrent de la sous-région des
Cataractes, spécialement les Manianga, au-delà de
nouvelles relations amicales qu’ils tissèrent avec
leurs confrères de la sous-région du Bas-Fleuve,
appelés aussi des Bayombe, attachèrent une
importance particulière aux affinités tribales. Si au
niveau communautaire, les visites à domicile se
firent pendant le weekend, il n’y avait pas de limites
pour ceux appartenant aux affinités tribales. L’on
pourra aussi renverser ce tableau et les résultats
furent quasiment les mêmes. Les choses ne furent
pas, non plus différentes, lorsque des ressortissants
des autres régions commencèrent également à
s’installer dans la communauté immigrante
florissante de Raleigh.
Ce qui est totalement nouveau aujourd’hui est le
fait que sur base de ces affinités tribales, ces
entités, isolées de par leur définition, deviennent de
plus en plus organisées et clairement plus
structurées dont le souci majeur est de sécuriser les
objectifs qu’ils se sont assignés, dérobant ainsi,
dans le processus, la COCOM-NC/Raleigh de son
leadership.
Fidele Binganisi
Prière d’ouverture
Concrètement, force est d’admettre que certaines
de ces entités ont réussi là où l’organisation
inclusive, la COCOM-NC/Raleigh continue à
marquer le pas. Des dispositions écrites sous forme
des statuts sont rédigés, la majorité de leurs
membres adhérents sont fidèles à leurs obligations
financières vis-à-vis à leur association, les droits
des membres clairement définis et dans la majorité
des cas, respectés. Ceux qui
sont à la tête sont écoutés,
respectés et leurs directives
suivis à la lettre.
Passation du Bâton de Pèlerin :
De Michel M. Basunu à Taga Nsemi
La
Communauté
des
Ressortissants de Manianga
« COREMAN » est un bel
exemple de ces sousgroupes. Actuellement elle
se présente comme la plus
en vue et toute considération
faite,
l’une
des
plus
structurées également.
Certains de ses membres les plus assidus nous révèlent que la règle de cotisation
d’un montant de $10.00 par mois est généralement suivie à la lettre et les membres
bénéficient aussi des avantages souscrits dans leur document interne.
Mais ce qui justifie cet article, c’est plutôt l’élégante, la courtoise et la diplomatie à
laquelle cette organisation avait fait montre ce samedi 14 novembre 2009 lors de
leur sortie officielle.
Le fait même de rassembler un aussi grand nombre de ses membres, certain venant
de Charlotte et de Greensboro, était une preuve tangible que le mot d’ordre lancé
avait été suivi à la lettre et que ses adhérents étaient et demeurent conscients de la
mission et des objectifs étalés devant eux. Rien que de ce point de vue, la
Les Invités de marque :
1. La Délégation de la Communauté des
Edmond & Suzanne Pambu
Jean-François Nzita & Romain Konde
COREMAN, non seulement
2. La Délégation de l’Association du Kasaï
(AKA)
les premières élections émotionnelles et
démocratiques que cette communauté
n’ait jamais connues.
La passation des pouvoirs entre le
Président sortant, Deba Masamba et le
Président entrant, Ngoma Masiala devant
les
yeux
admiratifs
de
notre
Ambassadrice qui déclara fièrement que
« si Kinshasa n’est pas le Congo,
aujourd’hui j’ai la firme conviction que
Washington n’est pas les USA. Raleigh
vient gracieusement de le prouver», avait
suscité en nous et à beaucoup de nos
Hubert Bisselele, Eugénie Bisselele &
Claude Santini Tshiunza
3. La Délégation de Bandundu Minority
Concitoyens, des larmes de joie en cette
soirée historique. Cet acte démontrait
aussi combien cette communauté
devenait,
de
plus
en
plus,
démocratiquement,
socialement
et
culturellement mûre et stable au point
où un Congolais de Boston dira que
Raleigh était un bel exemple à suivre.
Cette joie suscité par la passation des
pouvoirs se renouvela, une fois de plus
le 15 juillet 2006 lorsque le Président
sortant, Ngoma Masiala avait cédé
gracieusement sa place au Président élu
et gagnant des élections du 8 juillet,
Expédit Yabi Miki Kidibu.
Dedé & Esther Mabiki
Mon Dieu ! Que c’est loin tout cela !
Déception et mort dans l’âme, aujourd’hui, nous sommes loin de cette expérience vécue
hier d’une part parce que l’histoire, comme il est devenue de coutume dans notre
Communauté, ne nous a rien appris
et d’autre part, justement puisque
cette histoire faisant défaut, nous
nous dirigeons de mal en pis vers
l’abîme étant incapables de préserver
nos acquis.
La joie et la fierté d’appartenir …
Placide Mahungu: (Washington, DC), Thierry Seka
La COREMAN avait aussi révélé ce
samedi 14 novembre 2009 son
élégance, sa courtoisie et son sens
diplomatique en ayant bien soin
d’inviter à sa sortie officielle et aux
festivités qui s’en étaient suivies, les
représentants des autres sousgroupes régionaux ou tribaux
parallèles les plus en vue opérant
dans le même champ d’action qu’est
la communauté congolaise de
Raleigh et ses environs.
L’acte posé par la COREMAN, non
seulement reconnait le fait qu’il y a
de l’espace pour tout le monde au
sein de notre communauté, mais
aussi et surtout démontré que la
préservation des us et coutumes
ancestraux ou tribaux ne devrait pas
présenter un alibi de séparation et de
désintégration d’une communauté
qui se veut réellement unie.
En étendant la main de coopération à
COREBAF, AKA et à BANDUNDU
MINORITY, la COREMAN a
démontré sa
volonté d’œuvrer
ensemble et se tailler une place de
choix dans une communauté qui
devient de plus en plus hétérogène.
La délégation de Charlotte/NC
Antoine Diantete, Michelle Basunu, Edo Nsemi
Exploité à bon escient, l’acte posé
par cette association devrait servir de
base de rencontre et de coopération
entre toutes les forces tribales pour
que, poussé plus loin devra devenir,
un jour, ce Conseil d’Administration
par excellence tant souhaitée qui
devra servir de l’ossature d’une
association vraiment communautaire.
Nous invitons nos lecteurs à accorder
une attention particulière pour bien
contempler ces belles images qui
accompagnent notre article. Elles sont
là pour une raison.
Athanase Mahungu – J.-J Zodulua
Président Taga Nsemi – Médard Singa
La joie et la fierté d’appartenir …
Nicole Kimpioka – Athanase Mahung
La joie et la fierté d’appartenir …
Le constat et le défi qui s’y dégagent
sont les suivants : Que ceux qui se
disent leaders de cette communauté et
croient réellement et sincèrement
parler au non de la marmaille nous
disent et nous confirment combien de
ces personnes photographiées et tant
bien d’autres présentes à cette
manifestation mais dont les photos ne
sont pas publiées par manque
d’espace, assistent encore à des
manifestations
organisées par la
COCOM-NC/Raleigh dans son état
actuel,
toutes
les
tendances
confondues ? Vivez, par contre,
l’exubérance et la gaité dont ces
personnes font montre en dévoilant
leurs couleurs. Savourez « la fierté
d’appartenir » à quelque chose dont
elles croient réellement. Imaginez
maintenant cette fierté d’appartenir,
cette exubérance et cette gaité au
niveau de la COCOM-NC/Raleigh
pour enfin comprendre que tout
leader, présent et futur qui ose ignorer
la force, l’influence et l’impact positif
ou négatif, selon l’approche choisie,
des associations tribales au sein de la
communauté, le fait à son risque et
péril.
Aujourd’hui, il est tout simplement
utopique de croire que l’on pourra mettre
sur pieds une COCOM-NC/Raleigh
viable et forte sans une base
communautaire solide. Cette base devra
provenir d’un consensus général de
toutes les forces composantes de la
communauté.
La joie et la fierté d’appartenir …
Professeur Elie Mbumina: Greensboro/NC
Président & Mama Présidente
Dans cet article, nous nous permettons
ainsi de proposer une recommandation
qui est double :
D’une part, considérant les réalités
socioculturelles qui influencent les
événements dans notre communauté,
nous encourageons la COREMAN dans
cet élan de développement des relations
horizontales avec ses pairs. Tout le
monde aura à y gagner étant entendu
qu’il est simplement illogique d’attaquer
son partenaire. La coopération sincère
qui y naîtra devra ainsi minimiser les
conflits entre les membres, ce qui ne sera
que bénéfique pour cette communauté au
sein de la quelle les relations amicales
sincères son actuellement passées au
tamis.
D’autre part, pour un oui ou pour un
non, ceux à la tête de l’association
communautaire devra prendre en
considération l’existence forcée de ces
groupes qui deviennent de plus en plus
envahissant, de plus en plus imposant
avec qui ils devront tisser des relations
communautaires de travail de nature
verticale.
Pour quoi cette approche ? C’est bien
simple. La logique veut que quand on est
impuissant de combattre une idée, une
idéologie ou une force qui prend racines
tout au tour de soi, le mieux à faire est
de trouver les bienfaits que l’on pourra
tirer de cette force. C’est qui s’appelle
presser le jus des citrons pour en faire
de la limonade.
Mr. & Mrs. Jeff Mahungu
Joy and proud to belong…
Venant de loin, les Congolais que nous
sommes,
devront
uniquement
raisonner en termes de la Nation au
sein de la quelle nous provenons. Cela
n’est malheureusement pas le cas.
Ceux qui professent le maintient et la
préservation des coutumes ancestrales
sont inflexibles et catégoriques : la
perpétuité des us et coutumes sont une
force à léguer à la nouvelle
progéniture, disent-ils.
Nous concourons, quant à nous, avec
cette mode de penser pour vu que
l’existence de ces groupes tribales,
loin de devenir une source de conflit,
nous aide à jeter des bases solides
d’une
communauté
congolaise
hétérogène dont le principe vital de
survie devra être « l’unité Dans la
diversité. »
Mr. & Mrs Sukidi Nzinga
Joy and proud to belong…
Jusque là, l’action amorcée par la
COREMAN abonde dans ce sens.
Rien ne nous permet de croire
autrement. Apparemment, il en est de
même pour les autres groupes pour
lesquels que nous allons nous atteler à
percer le mystère. Bientôt !
En attendant que cela soit fait, nous
disons : Bravo au Président Taga
Nsemi…Bravo à la COREMAN.
Salomon N. Valaka
© Tous Droits Réservés – Août, 2010
Jackie & Salomon Valaka
Des Besi Ngombe observateurs

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