N Classé N nacelle (d`un aéronef), n.m. Ils sont deux dans la nacelle

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N Classé N nacelle (d`un aéronef), n.m. Ils sont deux dans la nacelle
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N Classé
nacelle (d’un aéronef), n.m. Ils sont deux dans la nacelle.
nacelle (petit bateau), n.m. Elle monte dans la nacelle.
nacrée (dalle -), loc.nom.f. La nef est recouverte de dalles
nacrées.
nadir (opposé du zénith), n.m. Quand le soleil est au nadir,
nous sommes dans la nuit.
nager (ne pas savoir -), loc.v.
Quand on ne sait pas nager, on ne va pas dans l’eau.
N
nèevatte, n.f. Ès sont dous dains lai nèevatte.
nèevatte, n.f. Èlle monte dains lai nèevatte.
piere rosse ou rosse piere, loc.nom.f. Lai nèe ât r’tieuvie
d’ pieres rosses (ou rosses pieres).
feurjénith ou feurzénith, n.m. Tiaind qu’ le s’raye ât â feurjénith
(ou feurzénith) nôs sons dains lai neût.
nadgie (naidgie, noidgie, noîe ou noie) c’ment ènne piere è
molatte dains ïn covie, loc. Tiaind qu’ an nadge (naidge, noidge,
noîe ou noie) c’ment ènne piere è molatte dains ïn covie,
an n’ vait p’ dains l’ âve.
naïf (homme - ; homme d’une simplicité sans apprêt),
gaidjat, atte, n.m.
loc.nom.m. Ne te moque pas de cet homme naïf !
Ne t’ fos p’ d’ ci gaidjat !
naissance (tache de -), loc.nom.f. Elle a la même tache de
envie ou taitche, n.f. Èlle é lai meinme envie (ou taitche) que ç’té
naissance que celle de sa mère.
d’ sai mére.
naissance (temps normal de la -; terme), loc.nom.m.
tierme, n.m.
Le temps normal de la naissance arrive.
L’ tierme airrive.
naissant (duvet -), loc.nom.m.
pitcheûlatte, pitcheulatte, pitcheûle, pitcheule, pitchôle ou
Il a déjà du duvet naissant sous le nez.
pitchole, n.f. Èl é dj’ d’ lai pitcheûlatte (pitcheulatte, pitcheûle,
pitcheule, pitchôle ou pitchole) dôs l’ nèz.
naïvement, adv. Il croit naïvement tout ce qu’on lui dit.
lierlainn’ment, adv. È crait lierlainn’ment tot ç’ qu’ an y’ dit.
naïveté, n.f.
lierlaince ou lierlainche, n.f.
On aime la naïveté des enfants.
An ainme lai lierlaince (ou lierlainche) des afaints.
naja (nom scientifique du cobra : serpent venimeux), n.m.
coubra ou naija, n.m.
Ils chassent les najas.
Ès tcheussant les coubras (ou naijas).
Nalé (lieudit entre Fahy et Bure), n.pr.m.
Nâlè, n.pr.m.
Ce paysan possède un grand champ en Nalé.
Ci paiyisain é ïn grôs tchaimp en Nâlè.
nansouk ou nanzouk (toile de coton légère d’aspect soyeux), nainjouc, n.m.
n.m. « En jupon de nansouk (ou nanzouk) blanc» (Colette)
« En djipon de biainc nainjouc »
Nantes (ville française sur la Loire), n.pr.f.
Naintes ou Nantes, n.pr.f.
L’édit de Nantes date de 1598.
L’ éch’dit d’ Naintes (ou Nantes) daite de 1598.
nanti (qui est bien pourvu), adj.
nuti (sans marque du fém.), adj.
«Rassurant les révolutionnaires nantis» (Jacques Bainville) « Raichuraint les nutis révôluchionnéres »
nanti (celui qui est bien pourvu), n.m.
nuti (sans marque du fém.), n.m.
On ne peut que constater l’égoïsme des nantis.
An n’ peut que conchtaitaie le gouïchme des nutis.
nantir (remettre une chose à un créancier en garantie d’une
nuti, v.
dette), v. Il a nanti son créancier.
Èl é nuti son créainchie.
nantir (par extension : munir, pourvoir), v.
nuti, v.
On nantit les voyageurs de provisions.
An nutât les viaidgeous de r’praindges.
nantissement (contrat par lequel un débiteur remet une
nutéch’ment, n.m.
chose à son créancier pour sûreté de sa dette), n.m. On lui a
An y’ ont ailôjè ïn prât chus nutéch’ment.
octroyé un prêt sur nantissement.
naphtalène ou naphtaline (hydrocarbure utilisé dans
naiphtaline, n.f. ou sentfoûe, n.m.
l’industrie et comme antimite), n.m. Elle met du naphtalène
Èlle bote d’ lai naiphtaline (ou di sentfoûe) dains l’ airmére.
(ou de la naphtaline) dans l’armoire.
naphte (sorte de pétrole liquide), n.m.
naiphte, n.m.
Ils ont trouvé une nappe de naphte.
Èls aint trovè ènne naippe de naiphte.
naphtol (noms de deux phénols dérivés du naphtalène), n.m. naiphtâ, n.m.
Ils utilisent du naphtol.
Ès s’ siejant d’ naiphtâ.
Naples (ville de l’Italie du Sud), n.pr.f.
Naiples ou Naipyes, n.pr.f.
De Naples, il est monté sur le Vésuve.
D’ Naiples (ou Naipyes) èl ât montè ch’ le Véjuve.
napoléon (ancienne pièce d’or de vingt francs en or à
naipoléon, n.m.
l’effigie de Napoléon), n.m. Il a retrouvé un napoléon.
Èl é r’trovè ïn naipoléon.
Napoléon, n.pr.m.
Naipoléon, n.pr.m.
Qui ne connaît Napoléon ?
Tiu ât-ç’ que n’ coégnât p’ ci Naipoléon ?
napoléonien (qui a rapport à Napoléon Ier ou III), adj.
naipoléonïn, ïnne ou naipoyéonïn, ïnne, adj.
Il étudie l’histoire napoléonienne.
È raicodje lai naipoléonïnne (ou naipoyéonïnne) hichtoire.
napolitain (de Naples, relatif à Naples), adj.
naipolitïn, ïnne ou naipoyitïn, ïnne, adj.
Ils chantent une romance napolitaine.
Ès tchaintant ènne naipolitïnne (ou naipoyitïnne) signolatte.
Napolitain (celui qui habite à Naples ou est originaire de
Naipolitïn, ïnne ou Naipoyitïn, ïnne, n.pr.m.
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Naples), n.pr.m. Elle parle comme une Napolitaine.
nappe (vaste couche ou étendue plane), n.f. « Des nappes de
brumes dormantes s’étirent » (Guy de Maupassant)
nappe (eau occupant une vaste couche ou étendue), n.f.
Ils ont trouvé une nappe d’eau souterraine.
nappe (large bande de textile cardé à la sortie de la machine),
n.f. Ils retirent délicatement la nappe.
nappe (en mathématique : portion illimitée et d’un seul
tenant d’une surface courbe), n.f. En faisant tourner une
hyperbole autour de ses axes on obtient soit un hyperboloïde
à une nappe soit un hyperboloïde à deux nappes.
nappe phréatique (nappe d’eau souterraine qui alimente des
sources), loc.nom.f. En creusant, ils sont tombés dans la
nappe phréatique.
napper (couvrir d’une nappe), v.
Aux fêtes, elle nappe la table.
napper (couvrir comme d’une nappe), v.
Les lits froids que nous napperons à la hâte. (Colette)
napper (recouvrir d’une couche de sauce consistante, de
gelée, de marmelade), v. Elle nappe le gâteau.
napperon, n.m.
Elle ajoure un napperon.
Narbonnaise (province fondée par les Romains), n.pr.f.
En 120 av. J.-C., les Romains ont fondé la Narbonnaise.
Narbonne (ville du Sud de la France), n.pr.f.
Nous avons dormi à Narbonne.
narcéine (en chimie : un des alcaloïdes de l’opium), n.f.
Il y a de la narcéine dans ce remède.
narcisse (plante à fleurs blanches très odorantes), n.m.
Elle cueille des narcisses.
narcisse (homme qui se contemple, s’admire), n.m.
C’est un peu un narcisse.
narcisse (faux -), loc.nom.m.
Elle a cueilli un petit bouquet de faux narcisses.
narcisse (faux -), loc.nom.m.
Ce pré est plein de faux narcisses.
narcisse (faux -, jonquille), loc.nom.m.
Elle tient un bouquet de faux narcisses à la main.
narcissique (qui relève du narcissisme), adj.
Il a un comportement narcissique.
narcissique (celui qui est inspiré par le narcissisme), n.m.
Il y a plus de narcissiques qu’on le pense.
narcissisme (contemplation de soi), n.m.
Le narcissisme est un grand défaut.
Èlle djâse c’ment qu’ ènne Naipolitïnne (ou Naipoyitïnne).
maippe ou naippe, n.f. « Des maippes (ou naippes) de
dremainnes breûmes s’ rétendant »
maippe ou naippe, n.f.
Èls aint trovè ènne maippe (ou naippe) de dôs-tierâ l’ âve.
maippe ou naippe, n.f.
Ès r’tirant emméhl’ment lai maippe (ou naippe).
maippe ou naippe, n.f.
En f’saint è virie ènne hypreboye âtoué d’ ses aichques an optïnt
sait ïn hypreboyat è ènne maippe (ou naippe), sait ïn hypreboyat
è doûes maippes (ou naippes).
pouch’raitique (ou pouch’raititçhe) maippe (ou naippe),
loc.nom.f. En creûyaint, ès sont tchoi dains lai pouch’raitique
(ou pouch’raititçhe) maippe (ou naippe).
maipper ou naipper, v.
És fétes elle maippe (ou naippe) lai tâle.
maipper ou naipper, v.
Les fraids yéts qu’ nôs v’lant maippaie (ou naippaie) en lai tiute.
maipper ou naipper, v.
Èlle maippe (ou naippe) le toétché.
naippatte, tçhvèyatte, tçhvéyatte, tiuèyatte, tiuéyatte, toèyatte,
toéyatte, tuèyatte, tuéyatte, tvèyatte, tvéyatte, tyuèyatte ou
tyuéyatte, n.f. Èlle aidjoére ènne naippatte (tçhvèyatte,
tçhvéyatte, tiuèyatte, tiuéyatte, toèyatte, toéyatte, tuèyatte,
tuéyatte, tvèyatte, tvéyatte, tyuèyatte ou tyuéyatte).
Nairbonnéje, n.pr.f.
En 120 d’vaint J.-C., les Romains aint fondè lai Nairbonnéje.
Nairbonne, n.pr.f.
Nôs ains dremi è Nairbonne.
endremïnne, n.f.
È y é d’ l’ endremïnne dains ci r’méde.
biainc (ou bianc) motala, loc.nom.m.
Èlle tieûye des motalas.
motalou, n.m.
Ç’ ât ïn pô ïn motalou.
cocatte, coquatte, djonquèye, djonquéye, ôlive, olive,
pop’reuche, popreuche, pop’reusse, popreusse, tçhaimp’natte,
tçhaimpnatte, tiaimp’natte, tiaimpnatte, tyaimp’natte ou
tyaimpnatte, n.f. Èlle é tieuyè ïn p’tét boquat d’ cocattes
(d’ coquattes, de djonquèyes, de djonquéyes, d’ ôlives, d’ olives,
d’ pop’reuches, d’ popreuches, d’ pop’reusses, d’ popreusses,
d’ tçhaimp’nattes, d’ tçhaimpnattes, d’ tiaimp’nattes,
d’ tiaimpnattes, d’ tyaimp’nattes ou d’ tyaimpnattes).
motala (Coeuve : G. Brahier), n.m.
Ci prè ât piein d’ motalas.
cieutchatte, cocatte, coquatte, djonquèye, djonquéye, ôlive, olive,
pop’reuche, popreuche, pop’reusse, popreusse, sieutchatte
(J. Vienat), tçhaimp’natte, tçhaimpnatte, tiaimp’natte,
tiaimpnatte, tyaimp’natte ou tyaimpnatte, n.f. Èlle tïnt ïn boquat
d’ cieutchattes (d’ cocattes, d’ coquattes, de djonquèyes,
de djonquéyes, d’ ôlives, d’ olives, d’ pop’reuches,
d’ popreuches, d’ pop’reusses, d’ popreusses, d’ sieutchattes,
d’ tçhaimp’nattes, d’ tçhaimpnattes, d’ tiaimp’nattes,
d’ tiaimpnattes, d’ tyaimp’nattes ou d’ tyaimpnattes) en lai main.
motalique ou motalitçhe, adj.
Èl é ïn motalique (ou motalitçhe) compoétch’ment.
motalique ou motalitçhe, n.m.
È y é pus d’ motaliques (ou motalitçhes) qu’ an s’ le muse.
motalichme, n.m.
L’ motalichme ât ïn grôs défât.
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narcissisme (fixation affective soi-même), n.m.
Il est malade de narcissisme.
narco-analyse (en médecine : investigation de l’inconscient
d’un sujet préalablement mis dans un état de narcose
incomplète), n.f. Il faudra le soumettre à une narco-analyse.
narcodollars (profits, réalisés généralement en dollars, tirés
du trafic de la drogue), n.m.pl. Il a touché des narcodollars.
narcolepsie (en médecine : accès brusque de sommeil), n.f.
Elle a eu une crise de narcolepsie.
narcoleptique (atteint de narcolepsie), adj.
Elle est presque toujours narcoleptique.
narcoleptique (celui qui atteint de narcolepsie), n.m.
Les gens se moquaient de lui quand il dormait, mais ils
ignoraient que c’était un narcoleptique.
narcose, n.f.
Il est en état de narcose.
narcothérapie (traitement de certaines affections par un
sommeil artificiel continu), n.f. Elle suit une cure de
narcothérapie.
narcotine (en chimie : un des alcaloïdes de l’opium employé
comme calmant de la toux), n.f. On le soigne à la narcotine.
narcotique, adj. C’est un produit narcotique.
narcotique (calmant), n.m. Le pharmacien a des
narcotiques.
narcotique (drogue), n.f.
On a trouvé des narcotiques chez lui.
narguilé, narghilé ou narghilem (pipe orientale à long
tuyau), n.m. Il fume le narguilé (narghilé ou narghilem).
narval (grand mammifère cétacé de l’océan Glacial Arctique,
appelé communément licorne de mer), n.m.
Le narval s’est approché d’eux.
nasal (qui appartient au nez), adj.
Il a souvent des saignements nasaux.
nasal (par extension : nasillard), adj.
« Une voix sonore, un peu nasale » (Jules Romains)
nasal (en phonétique : dont la prononciation comporte une
résonnance de la cavité nasale), adj. « m » est une consonne
nasale.
nasale (en phonétique : tout phonème nasal), n.f.
Quand il parle, il insiste sur les nasales.
nasale (fosse - ; chacune des deux cavités du nez), loc.nom.f.
Il coupe des poils qui dépassent de ses fosses nasales.
motalichme, n.m.
Èl ât malaite de motalichme.
endremâ-ainalyje, endremâ-ainalyse, endremâ-ainayije ou
endremâ-ainayise, n.f.
È l’ veut fayait cheûmâttre en ènne endremâ-ainalyje (endremâainalyse, endremâ-ainayije ou endremâ-ainayise).
endremâdollars, n.m.pl.
Èl é toutchi des endremâdollars.
endremâmâ, n.m. ou endremâyèpchie, n.f.
Èlle é t’ aivu ènne crije d’ endremâmâ (ou endremâyèpchie).
endremâmalaite, endremâyèpchique, endremâyèpchitçhe (sans
marque du féminin), endremâpiain, ainne, endremâpiaîn, ainne,
endremâpyain, ainne ou endremâpyaîn, ainne, adj. Èlle ât quasi
aidé endremâmalaite (endremâyèpchique, endremâyèpchitçhe,
endremâpiainne, endremâpiaînne, endremâpyainne ou
endremâpyaînne).
endremâmalaite, endremâyèpchique, endremâyèpchitçhe (sans
marque du féminin), endremâpiain, ainne, endremâpiaîn, ainne,
endremâpyain, ainne ou endremâpyaîn, ainne, n.m. Les dgens s’
fotïnt d’ lu tiaind qu’ è dremait, mains ès n’ saivïnt p’ qu’ c’ était
ïn endremâmalaite (endremâyèpchique, endremâyèpchitçhe,
endremâpiain, endremâpiaîn, endremâpyain ou endremâpyaîn).
endremaince ou endremainche, n.f.
Èl ât en état d’ endremaince (ou endremainche).
endremâsoigne, endremâsoingne ou endremâsongne, n.f.
Èlle cheût ènne tiure d’ endremâsoigne (endremâsoingne ou
endremâsongne).
endremâtïnne, n.f.
An l’ choingne en l’ endremâtïnne.
endremaint, adj. Ç’ ât ïn endremaint prôdut.
endremaint, n.m. L’ aipotitçhaire é des endremaints.
émaîyéchaint, n.m.
An ont trovè des émaîyéchaints tchie lu.
pipe è âve, loc.nom.f.
È feme lai pipe è âve.
ènne-coéne (ènne-coûene, ènne-couene, ènne-couènne, ènneécoéne, ènne-écoûene ou ènne-écouenne) de mèe, loc.nom.f.
L’ ènne-coéne (ènne-coûene, ènne-couene, ènne-couènne, ènneécoéne, ènne-écoûene ou ènne-écouenne) de mèe s’at
aippreutchie d’ yôs.
nèjâ (sans marque du fém.), adj.
Èl é s’vent des nèjâs saingn’ments.
nèjâ (sans marque du fém.), adj.
« Ènne sïnn’lée voûe, ïn pô nèjâ»
nèjâ (sans marque du fém.), adj.
« m » ât ènne nèjâ cousoune.
nèjâ, n.f.
Tiaind qu’ è djâse, èl ïnchichte chus les nèjâs.
nèjâ fôche (fôsse ou fosse), loc.nom.f.
È cope des pois qu’ dépéssant d’ ses nèjâs fôches (fôsses ou
fosses).
nasalisation (en phonétique : action de nasaliser un son ; état nèjâyijâchion, n.f.
d’un son nasalisé), n.f. Le phénomène de nasalisation peut
L’ échtann’ye de nèjâyijâchion peut étre raicodjè tot pairtitiuêtre étudié tout particulièrement en français et en portugais. lier’ment en frainçais pe en poutrugaiche.
nasaliser (en phonétique : rendre nasal), v.
nèjâyijie, v.
« M », « n » devant une consonne nasalise la voyelle qui les
« M », « n » d’vaint ènne cousoune nèjâyijant lai voûeyèye
précède, comme par exemple, dans « bande ».
qu’ les préchédant, c’ment qu’ poi éjempye, dains « bande ».
nasaliser (se - ; en phonétique : prendre un timbre nasal),
s’ nèjâyijie, v.pron.
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v.pron. La première syllabe de « dandy » se nasalise en
français.
nasalité (caractère nasal d’un son), n.f. « N » à la fin d’une
syllabe, est ordinairement le signe de la nasalité.
nasard (jeu de mutation de l’orgue, à son flûté, qui sert au
renforcement de la quinte), n.f. En musique, le larigot est
appelé aussi le petit nasard.
nasarde (chiquenaude sur le nez), n.f. Recevez cependant
cette petite somme / De nasardes, soufflets, coups de pieds et
de poing.
(Paul Scarron)
nasarde (au sens figuré : camouflet, raillerie piquante), n.f.
Il ne s’attendait pas à cette nasarde.
nasarder (traiter avec mépris, bafouer), v.
Car l’Espagnol, il nasarda. (Voltaire)
nase, naz ou naze (au sens populaire : hors d’usage, cassé),
adj. L’ordinateur est nase (naz ou naze).
nase, naz ou naze (au sens populaire : idiot, stupide ou un
peu fou), adj. Ce jeune homme m’a paru un peu nase (naz ou
naze).
nase, naz ou naze (au sens populaire : malade ou fatigué),
adj. Nous l’avons trouvé nase (naz ou naze).
nase, naz ou naze (au sens populaire : nez), n.m.
Surine-lui le nase (naz ou naze), ça l’esbrouffera.
naseau (ouverture des narines ; Clément Saucy), n.m.
La vache enfile sa langue dans son naseau.
naseaux (demi-cercle en métal enserrant les - d’un cheval
qu’on veut dompter; caveçon), loc.nom.m. Ce demi-cercle
en métal enserrant les naseaux du cheval qu’on veut dompter
le blesse.
naseaux (partie de la tête d’un animal comprise entre le
front et les -; chanfrein), loc.nom.f. Elle flatte la partie de la
tête du veau comprise entre le front et les naseaux.
nasillard (qui nasille, vient du nez), adj. « Il prenait une voix
de tête, des tons nasillards »
(Romain Rolland)
nasillement (action de nasiller), n.m.
« Au nasillement d’une musette » (Chateaubriand)
nasillement (en médecine : trouble de la phonation caractérisé par un excès de résonnance des cavités nasales), n.m. Le
nasillement modifie la voix.
nasillement (cri du canard), n.m.
Il imite très bien le nasillement du canard.
nasiller (parler du nez), v.
Il essaie de reprendre son enfant qui nasille.
nasiller (pousser son cri en parlant du canard), v.
La fillette écoute les canards qui nasillent sur la rivière.
nasiller (faire entendre des sons nasillards), v.
« Elle écarta l’écouteur, elle entendit l’appareil nasiller»
(Roger Martin du Gard)
nasiller (dire, chanter en nasillant), v. « Un Requiem nasillé
par deux jeunes filles » (Pierre Benoit)
nasilleur (personne qui nasille, est atteinte de nasillement),
n.m. Elle contrefait le nasilleur.
nasique (grande couleuvre arboricole del’Inde), n.f.
La nasique a des plaques nasales qui se prolongent en avant
de son museau.
nasique (mammifère simien de Bornéo), n.m.
Le nasique a un nez pointu très proéminent.
nasitort (autre nom du cresson alénois), n.m.
Le nasitort a une saveur un peu âcre, chaude, tout à fait
analogue au cresson de fontaine, mais en général plus
Lai permiere chullaibe de « dandy » s’ nèjâyije en frainçais.
nèjâyitè, n.f. « N » en lai fïn d’ ènne chullaibe, ât oûerdnér’ment
l’ saingne d’ lai nèjâyitè.
nèjâd, n.m.
En dyidye, l’ airigot ât aipp’lè âchi le p’tét nèjâd.
nèjâde, n.f. R’cites poré ç’te p’téte samme / De nèjâdes, aimoûeniçhes, côps d’ pies pe d’ pung.
aivânie, aivanie ou nèjâde, n.f.
È s’ n’ aittendait p’ en ç’t’ aivânie (aivanie ou nèjâde).
nèjâdaie, v.
Poéchque l’ Échpaignô, è nèjâdé.
nâje ou nèje, adj.
Lai botouse en oûedre ât nâje (ou nèje).
nâje ou nèje, adj.
Ci djûene hanne m’ é pairu ïn pô nâje (ou nèje).
nâje ou nèje, adj.
Nôs l’ ains trovè nâje (ou nèje).
nâje ou nèje, n.m.
Tchourïne-lu l’ nâje (ou l’ nèje), çoli l’ veut échbroufaie.
nairi, n.m.
Lai vaitche enfele sai landye dains son nairi.
casse-meûté, casse-meuté, casse-moére ou casse-more, n.m.
Ci casse-meûté (casse-meuté, casse-moére ou casse-more) biasse
le tchvâ.
tchainfrein, n.m.
Èlle çhaîtât l’ tchainfrein di vé.
nèjiyâ (sans marque du fém.), adj. « È pregnait ènne voûe d’ téte,
des nèjiyâs tons»
nèjiy’ment, n.m.
« Â nèjiy’ment d’ènne mujatte »
nèjiy’ment, n.m.
L’ nèjiy’ment tchaindge lai voûe.
nèjiy’ment, n.m.
Èl r’djanne défïnmeû l’ nèjiy’ment di boérèt.
nèjiyie, v.
Èl épreuve de r’pâre son afaint qu’ nèjiye.
nèjiyie, v.
Lai baîch’natte ôt les boérèts qu’ nèjiyant ch’ lai r’viere.
nèjiyie, v.
« Èlle écairqueyé l’ ôyou, èlle ôyé l’ aipparoiye nèjiyie »
nèjiyie, v.
« Ïn Requiem nèjiyie poi doûes djûenes baîchattes »
nèjiyou, ouse, ouje, n.m.
Èlle sïndge le nèjiyou.
nèjique ou nèjitçhe, n.f.
Lai nèjique (ou nèjitçhe) é des nèjâs piaiques qu’ se
prolondgeant en d’vaint d’ son meûté.
nèjique ou nèjitçhe, n.m.
L’ nèjique (ou nèjitçhe) é ïn aicutou nèz tot piein écruâ.
nèjitoûe ou nèjioue, n.m.
L’ nèjitoûe (ou nèjitoue) é ènne saivou ïn pô aîtçhre, tchâde, tot
pitçhe ainaileudye en lai biôle, mains en dgén’râ pus
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énergique.
nasonnement (en médecine : modification de la voix, due à
une résonnance nasale excessive), n.m. Lorsque le nasonnement devient aigu, on parle plutôt de nasillement.
nasse ou natice (en zoologie : mollusque gastéropode
carnassier), n.f. Les nasses (ou natices) vivent sur les roches,
parmi les algues.
natal (où l’on est né), adj.
Elle aime son pays natal.
natal (relatif à la naissance), adj.
N’est-il pas triste, qu’à notre époque, le droit natal humain
soit ainsi délibérément bafoué ?
nataliste (qui cherche à favoriser, à augmenter la natalité),
adj. « Une circulaire…leur avait enjoint de servir la
propagante nataliste»
(Simone de Beauvoir)
natalité (phénomènr de la naissance considéré du point de
vue du nombre), n.f. C’est un pays à forte natalité.
natalité (taux de - ; rapport du nombre des naissance, à l’effectif moyen de la population, durant une période donnée),
loc.nom.m. En France, le relèvement du taux de natalité est
le fait démographique saillant de l’après-guerre.
natation (action de nager, considérée comme un exercice, un
sport), n.f. Elle s’est inscrite à un cours de natation.
natatoire (relatif à la natation), adj. Maman retient son
enfant avec une ceinture natatoire.
natatoire (vessie - ; sac membraneux rempli de gaz, que
beaucoup de poissons possèdent dans leur cavité générale),
loc.nom.f. Les requins ne possèdent pas de vessie natatoire.
natif (qu’on a de naissance), adj.
Il supporte mal sa noblesse native.
natif (se dit de certains métaux, qu’on trouve naturellement
non combinés), adj. Ce cuivre est natif.
natif (personne née en un certain lieu), n.m.
La ville fête les natifs d’avant l’an deux mille.
natif de (qui est né à, originaire de), loc.
Elle est native de Bretagne.
nation (groupe d’hommes auxquels on suppose une origine
commune), n.f. « Des nations d’hommes d’une taille
gigantesque»
(Jean-Jacques Rousseau)
nation (groupe humain qui se caractérise par la volonté de
vivre en commun), n.f. « Le peuple français est mieux qu’une
race, c’est une nation» (Théodore de Banville)
nation (groupe humain constituant une communauté
politique), n.f. Ces deux nations sont à nouveau en guerre.
national (qui appartient à une nation), adj.
Ils préparent la fête nationale.
national (qui intéresse l’ensemble d’un pays), adj.
Toute la presse nationale relate l’événement.
national (qui est issu de la nation, qui la représente ou
l’exprime), adj. « Nous sommes ici par la volonté nationale»
(Mirabeau)
national (citoyen d’un Etat), n.m.
Les consuls défendent les intérêts de leurs nationaux à
l’étranger.
nationale (route nationale), n.f.
Ils n’empruntent pas souvent la nationale.
nationale (Convention -), loc.nom.f. Convention, n.pr.f.
(assemblée qui succéda à la Législative le21 septembre 1792
et gouverna la France jusqu’au 26 octobre 1795) « La Con-
énèrdgique.
nèjoûen’ment ou nèjouen’ment, n.m.
Tiaind qu’ le nèjoûen’ment (ou nèjouen’ment) d’vïnt aicutou, an
djâse putôt de nèjiy’ment.
naitiche ou natiche, n.f.
Les naitiches (ou natiches) vétçhant chus les roitches, pairmé les
aiygues.
naitâ ou natâ (sans marque du féminin), adj.
Èlle ainme son naitâ (ou natâ) paiyis.
naitâ ou natâ (sans marque du féminin), adj.
Àt-ç’ que ç’ n’ ât p’ trichte, qu’ en note temps, le naitâ (ou natâ)
hann’lâ drèt feuche dïnche aidon déjaiyibrement baifouè ?
naitâyichte ou natâyichte (sans marque du fém.), adj.
« Ènne chirtiulaire…yôs aivait endjoint d’ siedre lai naitâyichte
(ou natâyichte) tchaiponne »
naitâyitè ou natâyitè, n.f.
Ç’ ât ïn paiyis è foûeche naitâyitè (ou natâyitè).
tâ d’ naitâyitè (ou natâyitè), loc.nom.m.
En Fraince, le rieuv’ment di tâ d’ naitâyitè (ou natâyitè) ât
l’ démograiphique sâtyéchaint faiche de l’ aiprés-dyierre.
naitâchion ou natâchion, n.f.
Èlle s’ ât ïnchcri en ïn coué d’ naitâchion (ou natâchion).
naitâchâ ou natâchâ (sans marque du fém.), adj. Lai manman
r’tïnt son afaint d’aivô ïn naitâchâ (ou natâchâ) p’tét bâdri.
naitâchâ (ou natâchâ) patiçhe (patiche, patriçhe, patriche ou
véchie), loc.nom.f.
Les r’tçhïns n’ pochédant p’ de naitâchâ (ou natâchâ) patiçhe
(patiche, patriçhe, patriche ou véchie).
néchâ (sans marque du féminin) ou orinou, ouse, ouje, adj.
È chupoétche mâ sai néchâ (ou son orinouse) nobyèche.
néchâ (sans marque du féminin) ou orinou, ouse, ouje, adj.
Ci couvre ât néchâ (ou orinou).
néchâ (sans marque du féminin) ou orinou, ouse, ouje, n.m.
Lai vèlle féte les néchâs (ou orinous) de d’vaint l’ an dous mil.
néchâ (sans marque du féminin) de ou orinou, ouse, ouje, de loc.
Èlle ât néchâ (ou orinouje) de Beurtaigne.
aib’nèe (Montignez) ou naichion, n.f.
« Des aib’nèes (ou naichions) d’ ènne dgegaintèchque taiye »
aib’nèe (Montignez) ou naichion, n.f.
« L’ frainçais peupye ât meu qu’ ènne raîce, ç’ ât ènne aib’nèe
(ou naichion)»
aib’nèe (Montignez) ou naichion, n.f.
Ces doûes aib’nèes (ou naichions) r’sont en dyierre.
aib’nâ ou naichionâ (sans marque du féminin), adj.
Èls aipparayant l’ aib’nâ (ou lai naichionâ) féte.
aib’nâ ou naichionâ (sans marque du féminin), adj.
Tote l’ aib’nâ (ou lai naichionâ) preuche r’laite l’ è-djo.
aib’nâ ou naichionâ (sans marque du féminin), adj.
« Nôs sons chi poi l’ aib’nâ (ou lai naichionâ) v’lantè»
aib’nâ ou naichionâ (sans marque du féminin), n.m.
Les conchuls défenjant les ïntérêts d’ yôs aib’nâs (ou naichionâs) en l’ étraindgie.
aib’nâ ou naichionâ, n.f.
Ès n’ emprâtant pe s’vent l’ aib’nâ (ou lai naichionâ).
Conveinchion, Convenchion, n.f. aibnâ (ou naichionâ)
Conveinchion (ou Convenchion), loc.nom.f.
« Lai conveinchion (Lai Convenchion, L’ aibnâ Conveinchion,
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vention nationale (ou La Convention) est peut-être le point
culminant de l’histoire »
(Victor Hugo)
nationale (indignité - ; peine qui réprimait les crimes
d’intelligence avec l’ennemi commis pendant l’Occupation),
loc.nom.f. Il a trouvé une liste de noms de personnes ayant
été frappées d’indignité nationale.
nationalisation (action de transférer à la collectivité la
propriété de certains biens), n.f. On annonce une nouvelle
nationalisation.
nationalisé (qui a subi la nationalisation), p.p. Ils travaillent
dans une entreprise nationalisée.
nationaliser (opérer la nationalisation), v. On ne sait pas
pourquoi ils vont nationaliser cette société.
nationalisme (exaltation du sentiment national), n.m.
« Le départ de nos dernières troupes provoqua une explosion
de nationalisme »
(Pierre Gaxotte)
nationalisme (doctrine qui affirme la prééminence de
l’intérêt de la nation), n.m. Le nationalisme intégral de Charles Maurras.
nationalisme (doctrine, mouvement politique qui revendique
pour une nationalité le droit de former une nation), n.m. Les
nationalismes européens du XIXe siècle.
nationaliste (qui concerne le nationalisme ou qui l’inspire),
adj. Il a des idées nationalistes.
nationaliste (partisan du nationalisme politique), n.m.
Son nom figure sur la liste des nationalistes.
nationalité (groupement d’individus ayant même origine, ou
tout au moins une histoire, des traditions communes), n.f. Les
nationalités tendent toutes à s’organiser en Etats.
nationalité (état d’une personne qui est membre d’une nation
déterminée), n.f. Il a changé de nationalité.
nationalités (principe des - ; principe au nom duquel les
groupes ont le droit de se constituer en Etat politiquement
autonome), loc.nom.m. Proclamé par la Révolution française, ce principe des nationalités joua un rôle essentiel dans
l’Europe du XIXe siècle.
national-socialisme (doctrine du parti ouvrier allemand et
surtout de Hitler qui en devint le chef), n.m. Le nationalsocialisme domina l’Allemagne de 1933 à 1945.
national-socialiste (relatif au national-socialisme), adj.
« En 1920, à Munich, Hitler tint la première grande réunion
du Parti ouvrier allemand national-socialiste»
(Jacques Bainville)
national-socialiste (celui qui est partisan du national-socialisme), n.m. Sans réfléchir, les nationaux-socialistes
exécutaient aveuglément les ordres de Hitler !
Nations (Société des - ; organisme international créé par le
traité de Versailles en 1919), loc.nom.f. La Société des
Nations qui siégea à Genève de 1920 à 1946 fut incapable de
remplir sa mission lors des crises de l’entre-deux-guerres.
Nations (Organisation des - unies; organisation internationale créée en 1945 pour succéder à la SDN), loc.nom.f. L’Organisation des Nations unies siège à New-York.
nativité (en liturgie : anniversaire de la naissance), n.f.
L’ aibnâ Conveinchion, Lai naichionâ Conveinchion ou Lai
naichionâ Convenchion) ât craibïn l’ aimonnaint point
d’ l’ hichtoire»
naichionâ l’ aiyâl’tè (l’ aiyal’tè, l’ ïndaingn’tè ou
l’ ïndign’tè), loc.nom.f.
Èl é trovè ènne yichte de noms de dgens qu’ sont aivu fri
d’ naichionâ l’ aiyâl’tè (l’ aiyal’tè, l’ ïndaingn’tè ou
l’ ïndign’tè).
aib’nâchion ou naichionâyijâchion, n.f.
An ainnonche ènne novèlle aib’nâchion (ou naichionâyijâchion).
aib’nè, e ou naichionâyijie (sans marque du fém.), p.p. Ès traivaiyant dains ènne aib’nèe (ou naichionâyijie) l’ entreprije.
aib’naie ou naichionâyijie, v. An n’ sait p’ poquoi qu’ ès v’lant
aib’naie (ou naichionâyijie) ç’te sochietè.
aib’nichme ou naichionâyichme, n.m.
« L’ dépaît d’ nôs d’rieres treupes ainneussé ènne échpate
d’ aib’nichme (ou naichionâyichme) »
aib’nichme ou naichionâyichme, n.m.
L’ïntégrâ l’ aib’nichme (ou naichionâyichme) d’ ci Tchaîlat
Maurras.
aib’nichme ou naichionâyichme, n.m.
Les uropéïns l’ aib’nichmes (ou naichionâyichmes) di XIXieme
siecle.
aib’nichte ou naichionâyichte (sans marque du fém.), adj.
Èl é des aib’nichtes (ou naichionâyichtes) l’ aivisâles.
aib’nichte ou naichionâyichte (sans marque du fém.), n.m.
Son nom fidyure chus lai yichte des aib’nichtes (ou naichionâyichtes).
aib’nâtè ou naichionâyitè, n.f.
Les aib’nâtès (ou naichionâyitès) tendant tus è s’ ouergannijaie
en Échtats.
aib’nâtè ou naichionâyitè, n.f.
Èl é tchaindgie d’ aib’nâtè (ou naichionâyitè).
prïnchipe (ou prïncipe) des aib’nâtès (ou naichionâyitès),
loc.nom.m.
Dgétchie poi lai frainçaise Révoluchion, ci prïnchipe (ou
prïncipe) des aib’nâtès (ou naichionâyitès) djué ïn ïmpoétchaint
rôye dains l’Urope du XIXieme siecle.
aib’nâ-sochiâlichme, aib’nâ-sochiâyichme, naichionâ-sochiâlichme ou naichionâ-sochiâyichme, n.m. L’ aib’nâ-sochiâlichme
(aib’nâ-sochiâyichme, naichionâ-sochiâlichme ou naichionâsochiâyichme) dominé l’ Aill’magne dâs 1933 è 1945.
aib’nâ-sochiâlichte, aib’nâ-sochiâyichte, naichionâ-sochiâlichte
ou naichionâ-sochiâyichte, adj. « En 1920, è Munich, ç’t’ Hitler
t’nié lai premiere grôsse r’yunion d’ l’ all’moûess ôvrie aib’nâsochiâlichte (aib’nâ-sochiâyichte, naichionâ-sochiâlichte ou
naichionâ-sochiâyichte) Paitchi»
aib’nâ-sochiâlichte, aib’nâ-sochiâyichte, naichionâ-sochiâlichte
ou naichionâ-sochiâyichte, n.m. Sains r’fyèchi, les aib’nâssochiâlichtes (aib’nâs-sochiâyichtes, naichionâs-sochiâlichtes ou
naichionâs-sochiâyichtes) éjétiutïnt les oûedres de ç’t’ Hitler !
Sochietè des Aib’nèes (ou Naichions), loc.nom.f.
Lai Sochietè des Aib’nèes (ou Naichions) que siedgé è Dg’nève
dâs 1920 è 1946 feut ïncapâbye de rempiâtre sai michion di
temps des crijes de l’ entre-doûes-dyierres.
Ouerganijâchion des eunies ou (yunies) l’ Aib’nèes (ou Naichions), loc.nom.f. L’ Ouerganijâchion des eunies ou (yunies)
l’ Aib’nèes (ou Naichions) siedge è New-York.
nâ, naitivitè ou nètivitè, n.f.
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L’Eglise ne célèbre que trois nativités : celle de Jésus [25
décembre], celle de Vierge [8 septembre] et celle de saint
Jean-Baptiste [24 juin].
nativité (tableau, sculpture représentant la nativité du Christ),
n.f. Les représentations de la nativité de Jésus sont
innombrables.
nativité (en astrologie : disposition des astres au moment de
la naissance d’une personne), n.f. Il consulte les signes de la
nativité du jour où il est né.
natron ou natrum (carbonate naturel de sodium cristallisé),
n.m. « Les momies pénétrées de bitume et de natron (ou
natrum)»
(Théophile Gautier)
nattage (action de natter ; son résultat), n.m.
Elle procède au nattage d’une bouteille.
natte (pièce de tissu fait de brins végétaux entrelacés), n.f.
Elle fait une natte en paille.
natte (tresse faite de trois brins ou cordons de fil), n.f.
Elle suspend des nattes au plafond.
natté (tissu en laine ou coton), n.m. Elle a trouvé du natté.
natté (petit pain fait de rubans de pâte tressés), n.m.
Sa fillette aime les nattés.
natter (couvrir d’une natte), v. Elle natte la table.
natter (entrelacer, mettre en natte), v. Elle natte de la soie.
nattier (artisan qui fabrique et vend des nattes), n.m.
Il n’y a plus qu’un nattier en ville.
naturalisation (acquisition de la nationalité), n.f.
Elle a fait une demande de naturalisation.
L’ Môtie n’ chéyébre ran qu’ trâs nâs (naitivitès ou nètivitès) :
ç’té de Djésus [25 de décembre], ç’té d’ lai Vierdge [8 de
sèptembre] pe ç’té d’ sïnt Djeain-Baitiche [24 de djuïn].
nâ, naitivitè ou nètivitè, n.f.
Les r’preujentâchions d’ lai nâ (naitivitè ou nètivitè) de Djésus
sont mânïmbrâbyes.
nâ, naitivitè ou nètivitè, n.f.
È conchulte les seingnes d’ lai nâ (naitivitè ou nètivitè) di djoué
qu’ èl ât tchoi â monde.
naitroûene, n.m.
« Les moumies embrûes d’ noire époi pe d’ naitroûene »
naittaidge, n.m.
Èlle prochéde â naittaidge d’ ènne botaye.
naitte, n.f.
Èlle fait ènne naitte en étrain.
naitte, n.f.
Èlle chuchpend des naittes â piaifond.
naittè, n.m. Èlle é trovè di naittè.
naittè, n.m.
Sai baîch’natte ainme les naittès.
naittaie, v. Èlle naitte lai tâle.
naittaie, v. Èlle naitte d’ lai soûe.
naittie, iere, n.m.
È n’ y é pus ran qu’ ïn naittie en vèlle.
bordgeaijaidge, bordgeaisaidge, n.m. ou naiturâlijâchion, n.f.
Èlle é fait ènne demainde de bordgeaijaidge (bordgeaisaidge ou
naiturâlijâchion).
naturalisation (acclimatation durable d’une espèce végétale naiturâlijâchion, n.f.
ou animale importée dans un lieu), n.f. Une habile sélection, Ènne aidrète chélècchion, fait pairmé les pus bés l’ ïndividus,
faite parmi les plus beaux individus, hâte la naturalisation.
tiute lai naiturâlijâchion.
naturalisation (opération par laquelle on conserve un animal naiturâlijâchion, n.f.
mort, une plante coupée en lui donnant l’apparence de la
nature vivante), n.f. Il fait la critique de la naturalisation
È fait lai feurbraidye d’ lai naiturâlijâchion d’ ïn oûét qu’ vïnt
d’un ours que vient de faire un apprenti.
d’ faire ïn aipprenti.
naturalisation (au sens figuré : acclimatisation définitive
naiturâlijâchion, n.f.
d’un mot, d’une idée venant de l’étranger), n.f. Si la natura- Che lai r’fyèchi naiturâlijâchion d’ ïn mot enrétchât lai laindye
lisation réfléchie d’un mot enrichit la langue qui le reçoit,
qu’ le r’cit, ènne sâvaidge naiturâlijâchion lai seûye.
une naturalisation sauvage la pollue.
naturalisé (pour une personne : qui a été naturalisé), adj.
bordgeaijè, e, bordgeaisè, e ou naiturâlijie (sans marque du fém.),
Ils recensent les Français naturalisés.
adj. Ès r’cenchant les bordgeaijès (bordgeaisès ou naiturâlijies)
Frainçais.
naturalisé (personne qui a été naturalisé), n.m.
bordgeaijè, e, bordgeaisè, e ou naiturâlijie (sans marque du fém),
Les naturalisés jouissent des mêmes droits que le nationaux. n.m. Les bordgeaijès (bordgeaisès ou naiturâlijies) djôyéchant
des meinmes drèts qu’ les naichionâs.
naturaliser (assimiler quelqu’un aux nationaux d’un Etat par bordgeaijaie, bordgeaisaie ou naiturâlijie, v.
naturalisation), v. « Me faire naturaliser ottoman, changer
« M’ faire è bordgeaijaie (bordgeaisaie ou naiturâlijie)
de nom et de patrie »
(Pierre Loti)
outtomain, tchaindgie d’ nom pe d’ paitrie »
naturaliser (acclimater de façon durable), v. Elle n’a pas pu naiturâlijie, v. Èlle n’ é p’ poéyu naiturâlijie ç’te piainte qu’ èlle é
naturaliser cette plante qu’elle a ramenée d’outre-mer.
raimoinnè d’ otre-mèe.
naturaliser (au sens figuré : introduire et acclimater de façon naiturâlijie, v.
durable), v. «Passionné pour les arts de l’Europe et résolu
« Paichionè poi les évoingnes de l’Urope pe réjoûe d’ les
de les naturaliser dans son pays» (Prosper Mérimée)
naiturâlijie dains son paiyis»
naturaliser (introduire et adopter un mot, une idée venant de naiturâlijie, v.
l’étranger), v. Les Français ont naturalisé un grand nombre
Les Frainçais aint naiturâlijie ïn grôs nïmbre d’ aindyais mots.
de mots anglais.
naturaliser (conserver une plante, un animal par naturalisanaiturâlijie, v.
tion), n.f. Il naturalise une belette.
È naiturâlije ènne môtèlle.
naturalisme (en philosophie : doctrine qui exclut le
naiturâlichme, n.m.
surnaturel), n.m. Il fatigue les gens avec son naturalisme.
È sôle les dgens daivô son naiturâlichme.
8
naturalisme (en peinture : représentation réaliste de la
nature), n.m. Elle étudie le naturalisme.
naturaliste (partisan du naturalisme, propre au naturalisme),
adj. « Une école réaliste ou naturaliste qui a prétendu nous
montrer la vérité » (Guy de Maupassant)
naturaliste (empailleur), n.m.
Le naturaliste exerce un beau métier.
naturaliste (savant qui s’occupe de sciences naturelles), n.m.
C’est un naturaliste connu.
nature (au naturel, sans addition ni mélange), adj.inv.
Je préfère les huitres nature.
nature (naturel, spontané), adj.inv.
« Nana était si nature dans ce personnage» (Emile Zola)
nature (ensemble des caractères, des propriétés qui caractérisent une chose), n.f. « On peut bien connaître l’existence
d’une chose, sans connaître sa nature» (Blaise Pascal)
nature (ensemble des caractères innés propres à une espèce),
n.f. « Analyser le cœur humain pour y démêler les vrais
sentiments de la nature» (Jean-Jacques Rousseau)
nature (contre - ; en opposition avec les principes moraux),
loc. « J’ose presque dire que l’état de réflexion est un état
contre nature»
(Jean-Jacques Rousseau)
nature (dans la - ; dans un lieu indéterminé), loc. Il a claqué
la porte et disparu dans la nature.
nature (de - à ; propre à), loc. Cette déclaration n’est pas de
nature à apaiser les esprits.
nature (en - ; en objets réels et non en argent), loc. « Chacun
fournit sa part en argent ou en nature» (Hippolyte Taine)
naturel (conforme à l’usage), adj. Elle a un bon sens naturel.
naturel (conforme aux lois de la nature), adj.
Elle achète des fleurs naturelles.
naturel (selon la nature), n.m.
Chassez le naturel, il revient au galop (Destouches).
naturel (entier - ; nombre entier positif ou nul), loc.nom.m.
Les nombres 0, 1, 2, 3,…sont des entiers naturels.
naturelle (chute - des feuilles; défeuillaison), loc.nom.f.
La chute naturelle des feuilles des arbres commence en
automne.
naturelle (chute - des feuilles; défeuillaison), loc.nom.f.
Le gel active la chute naturelle des feuilles.
naturelle (insémination - ; dépôt de la semence mâle dans
les voies génitales de la femelle, par rapport sexuel),
loc.nom.f. De nos jours, l’insémination artificielle remplace
peu à l’insémination naturelle.
naturellement (sans affectation ni recherche, avec naturel),
adv. Elle a fait naturellement son devoir.
naturelles (sciences - ; sciences d’observation qui étudient
les êtres vivants et les corps dans la nature), loc.nom.f.pl. Il
aime les leçons de sciences naturelles.
naturisme (nudisme), n.m. Il est allé en vacances dans un
camp de naturisme.
naturisme (retour à la nature), n.m.
naiturâlichme, n.m.
Èlle raicodje le naiturâlichme.
naiturâlichte (sans marque du fém.), adj.
« Ènne réailichte obïn naiturâlichte écôle qu’ é preteinju nôs
môtraie lai voirtè »
empaiyou, ouse, ouje, étraînnou, ouse, ouje ou naiturâlichte (sans
marque du fém.), n.m. L’ empaiyou (étraînnou ou naiturâlichte)
fait ïn bé métie.
naiturâlichte (sans marque du fém.), n.m. ou scienchou, ouse,
ouje d’ lai naiture, loc.nom.m. Ç’ ât ïn coégnu naiturâlichte (ou
scienchou d’ lai naiture).
naiture, adj.inv.
I ainme meu les heûtres naiture.
naiture, adj.inv.
« Ç’te Nana était che naiture dains ci niunnaidge »
naiture, n.f.
« An peut bïn coégnâtre l’ éjichteinche d’ ènne tchôje, sains
coégnâtre sai naiture »
naiture, n.f.
« Ainayijaie l’ hann’lâ tiûere po y’ démâçhaie les vrâs
cheintimeints d’ lai naiture »
contre naiture, loc.
« I oûeje quâsi dire que l’échtat d’ mujatte ât ïn échtat contre
naiture»
dains lai naiture, loc. Èl é chaquè lai poûetche pe déchpairu
dains lai naiture.
d’ naiture è, loc. Ç’te déçhairâchion n’ ât p’ de naiture è
aissaidgie les échprèts.
en naiture, loc. « Tchétçhun feunât sai paît en airdgent obïn en
naiture»
naiturâ (sans marque du féminin), adj. Èlle é ïn naiturâ s’né.
naiturâ (sans marque du féminin), adj.
Èlle aitchete des naiturâs çhoés.
naiturâ, n.m.
Tcheussies l’ naiturâ, è r’vïnt è fond d’ train.
naiturâ l’ entie, loc.nom.m.
Les nïmbres 0, 1, 2, 3,… sont des naiturâs l’ enties.
choûelaidge, choûel’naidge, déchoûelaidge, déchoûel’naidge,
détchoûelaidge, détchoûel’naidge, échoûelaidge, échoûel’naidge,
étchoûelaidge, étchoûel’naidge, tchoûelaidge ou tchoûel’naidge,
n.m. L’ choûelaidge (choûel’naidge, déchoûelaidge,
déchoûel’naidge, détchoûelaidge, détchoûel’naidge,
échoûelaidge, échoûel’naidge, étchoûelaidge, étchoûel’naidge,
tchoûelaidge ou tchoûel’naidge) des aîbres ècmence en hèrbâ.
(on trouve aussi tous ces noms sous les formes :
chouelaidge, choûlaidge ou choulaidge, etc.)
défeuyaidge, n.m.
L’ dgeal aittieud l’ défeuyaidge.
naiturâ l’ échpèrmâchion ou naiturâ fotrâchion, loc.nom.f.
D’ nôs djoués, l’ airtifichiâ l’ échpèrmâchion rempiaice pô è pô
lai naiturâ l’ échpèrmâchion (ou fotrâchion).
naiturâment, adv.
Èlle é fait naiturâment son d’voit.
naiturâs sciences (ou scienches), loc.nom.f.
Èl ainme les y’çons d’ naiturâs sciences (ou scienches).
mairnainche ou mèrnainche, n.f. Èl ât aivu en condgie dains ïn
caimp d’ mairnainche (ou mèrnainche).
naiturichme, n.m.
9
C’est un adepte du naturisme.
naturiste (qui prône le retour à la nature), adj.
Il lit une revue naturiste.
naturiste (adepte du retour à la nature), n.m.
Les naturistes se retrouvent.
naturiste (nudiste), n.m.
Les naturistes ont dû se rhabiller.
naturopathe (personne qui exerce la naturopathie), n.m.
Elle va chez un naturopathe.
naturopathie (ensemble des méthodes thérapeutiques visant
à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels), n.f. Il est dans son cabinet de naturopathie.
naufrage, n.m.
On a pu les sauver du naufrage.
naufragé, n.m.
Les naufragés tremblaient de peur.
naumachie (dans l’antiquité romaine : spectacle d’un combat
naval), n.f. La première naumachie publique fut donnée par
César en 46 av. J.-C.
nausées (produire des -), loc.v.
Cette affaire nous produit des nausées.
nautile (mollusque céphalopode à coquille spiralée), n.m.
Les nautiles actuels sont réduits à deux ou trois espèces.
nautile (en art : vase fait d’une conque marine montée en
métal précieux), n.m. Elle sort le nautile de l’armoire.
nautique (relatif à la technique de la navigation), adj.
Il donne des instructions nautiques.
nautique (relatif à la navigation de plaisance et aux sports
qui s’y rattachent), adj. Elle fait du ski nautique.
nautique (ski - ; sport nautique rappelant l’aquaplane mais
dans lequel on chausse deux longs patins), loc.nom.m. Elle a
décidé de faire du ski nautique.
nautique (skieur - : personne qui skie sur l’eau), loc.nom.m.
« Courbé en avant, un skieur nautique tiré par un canot
automobile glissait »
(Jean-Paul Sartre)
nautisme (sports nautiques, surtout navigation de plaisance),
n.m. La saison du nautisme commence.
nautonier (personne qui conduit un bateau), n.m.
Le nautonier va franchir une écluse.
nautonier des Enfers (dans la mythologie), loc.nom.m.
Le nautonier des Enfers faisait passer les fleuves des Enfers
aux âmes des morts.
naval, adj.
Il travaille au chantier naval.
Navarre (province de l’Espagne), n.pr.f.
La province de Navarre s’étend des Pyrénées à la chaîne
ibérique, à travers des régions variées.
-Navarre (Basse- ; pays de l’ancienne France, compris
aujourd’hui dans les Pyrénées atlantiques), n.pr.f. La BasseNavarre constitue une partie de l’arrondissement de
Bayonne.
Navarre française (pays de l’ancienne France, compris
aujourd’hui dans les Pyrénées atlantiques), loc.nom.f. La
Navarre française fut rattachée à la France par Henri IV.
Ç’ ât ïn pairtijaint di naiturichme.
naiturichte (sans marque du féminin), adj.
È yét ïn naiturichte r’tieuy’rat.
naiturichte (sans marque du féminin), n.m.
Les naiturichtes se r’trovant.
mairnou. ouse, ouje ou mèrnou, ouse, ouje, n.m.
Les mairnous (ou mèrnous) s’ sont daivu r’véti.
naiturâ-soingnou, ouse, ouje, n.m.
Èlle vait tchie ïn naiturâ-soingnou.
naiturâ-soingne, n.m.
Èl ât dains son caib’nèt d’ naiturâ-soingne.
v’neudge ou v’neutche, n.f.
An les ont poéyu sâvaie d’ lai v’neudge (ou v’neutche).
v’neudgie ou v’neutchie (sans marque du féminin), n.m.
Les v’neudgies (ou v’neutchies) grulïnt d’ pavou.
nèemaitchie, n.f.
Lai premiere pubyic nèemaitchie feut bèyie poi ci César en 46
d’vaint J.-C.
eur’preudgie, eurpreudgie, eur’preudjie, eur’preudjie, raind’naie,
raindnaie, raind’raie, raindraie, r’preudgie, rpreudgie, r’preudjie
ou r’preudjie, v. Ç’t’ aiffaire nôs eur’preudge (eurpreudge,
eur’preudje, eur’preudje, raind’ne, raindne, raind’re, raindre,
r’preudge, rpreudge, r’preudje ou rpreudje).
nèeviye, n.m.
Les aictuâs nèeviyes sont rédu è doûes obïn trâs l’ échpèches.
nèeviye, n.m.
Èlle soûe l’ nèeviye d’ l’ airmére.
nèevique, nèevitçhe (sans marque du fém.) ou nèevou, ouse,
ouje, adj. È bèye des nèeviques (nèevitçhes ou nèevouses)
ïnchtrucchions.
nèevique, nèevitçhe (sans marque du fém.) ou nèevou, ouse,
ouje, adj. Èlle fait di nèevique (nèevitçhe ou nèevou) ski.
nèevique (nèevitçhe ou nèevou) ch’ki (ou chki), loc.nom.m.
Èlle é déchidè d’ faire di (nèevitçhe ou nèevou) ch’ki (ou chki).
nèevique (nèevitçhe ou nèevou) ch’kiou, ouse, ouje (ou chkiou,
ouse, ouje), loc.nom.m. « Coérbè en d’vaint, ïn nèevique
(nèevitçhe ou nèevou) ch’kiou (ou chkiou) tirie poi ènne automobiye nèevatte tyissait »
nèevichme, n.m.
Lai séjon di nèevichme èc’mence.
nèet’nie, iere, n.m.
L’ nèet’nie veut fraintchi ènne éçhuje.
nèet’nie des Enfaie (Enfès, Enfèes, Enfies ou Enfiés), loc.nom.m.
L’ nèet’nie des Enfaies (Enfès, Enfèes, Enfies ou Enfiés) f’sait è
péssaie l’ fyeuve des Enfies és aîmes des moûes.
nèevâ (sans marque du féminin), adj.
È traivaiye â nèevâ tchaintie.
Naivarre, n.pr.f.
Lai provïnche de Naivarre s’ échpeind des Pyrénées en l’ ibréritçhe tchïnne, â traivie d’ vairièes rédgions.
Béche-Naivarre, n.pr.f.
Lai Béche-Naivarre conchtitue ènne paitchie d’ l’ airrondéch’ment d’ Baîyonne.
frainçaise (ou frainchaise) Naivarre, loc.nom.f.
Lai frainçaise (ou frainchaise) Naivarre feut raittaitchie en lai
Fraince poi ç’t’ Henri IV.
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navette (instrument porte-fil ; aiguille pour confectionner les
filets de pêche), n.f. Le pêcheur manipule la navette avec
dextérité.
navette (en liturgie : petit vase à encens), n.f. Le servant de
messe tend la navette au prêtre.
navette (plante de la famille des crucifères, sorte de gros
chou cultivé), n.f. Le paysan ramasse des navettes.
navette (examen des projets de loi entre les deux Chambres),
n.f. Les projets financiers font la navette entre les deux
Chambres.
navette (véhicule effectuant des liaisons courtes et régulières
entre deux lieux), n.f. Cette navette relie deux grandes gares
de la ville.
navette (vaisseau spacial), n.f. Les astronautes montent dans
la navette spaciale.
naivatte, naiviatte, nèevatte ou nèeviatte, n.f.
L’ pâtchou mânve lai naivatte (naiviatte, nèevatte ou nèeviatte)
daivô drèt’ritè.
naivatte, naiviatte, nèevatte ou nèeviatte, n.f. L’ menichtraint
tend lai naivatte (naiviatte, nèevatte ou nèeviatte) â tiurie.
naivatte ou naiviatte, n.f.
L’ paiyisaint raimésse des naivattes (ou naiviattes).
naivatte, naiviatte, nèevatte ou nèeviatte, n.f.
Les finainchies prodjèts faint lai naivatte (naiviatte, nèevatte ou
nèeviatte) entre lai Tchaimbre pe l’ Sénat.
naivatte, naiviatte, nèevatte ou nèeviatte, n.f.
Ç’te naivatte (naiviatte, nèevatte ou nèeviatte) eurlaye doûes
grôsses dyaires d’ lai vèlle.
naivatte, naiviatte, nèevatte ou nèeviatte, n.f. Les aichtronèevous
montant dains l’ échpaichiâ naivatte (naiviatte, nèevatte ou
nèeviatte).
navette (faire la - ; aller et venir régulièrement), loc.v. Il fait faire lai naivatte (naiviatte, nèevatte ou nèeviatte), loc.v. È fait
la navette entre Delémont et Porrentruy.
lai naivatte (naiviatte, nèevatte ou nèeviatte) entre D’lémont pe
Poérreintru.
navetteur (personne qui fait régulièrement la navette entre
naivattou, ouje, ouse, naiviattou, ouse, ouje, nèevattou, ouse,
deux lieux), n.m. Ces deux navetteurs se croisent tous les
ouje ou nèeviattou, ouse, ouje, n.m. Ces dous naivattous
jours au même endroit.
(naiviattous, nèevattous ou nèeviattous) s’ croûejant tos les
djoués â meinme yûe.
navigable, adj.
naividyâbye ou nèevâbye, adj.
Ce fleuve est navigable.
Ci fyeuve ât naividyâbye (ou nèevâbye).
navigant, adj.
naividyaint, ainne ou nèevaint, ainne, adj.
Elle appartient au personnel navigant.
Èlle fait paitchie des naividyainnes (ou nèevainnes) dgens.
navigateur, n.m.
naividyou, ouse, ouje ou nèevou, ouse, ouje, n.m.
Nous attendons les navigateurs.
Nôs aittendans les naividyous (ou nèevous).
navigation, n.f.
naividyaidge ou nèevaidge, n.m.
Il est président de la société de navigation.
Èl ât préjideint d’ lai sochietè d’ naividyaidge (ou nèevaidge).
navire (mettre un - en estive ; équilibrer le chargement entre botaie (boutaie ou menttre) ènne grôsse (ou grosse) nèe en
les deux côtés du navire), loc.v. Ils n’ont pas mis correcteaitchâtene, loc.v. Ès n’ aint p’ botè (boutè ou menttu)
ment le navire en estive.
daidrèt’ment lai grôsse (ou grosse) nèe en aitchâtene.
navire pénitencier (bâtiment sur lequel on transportait des
péniteinchiere (ou péniteinciere) grôsse (ou grosse) nèe,
condamnés à la Guyane), loc.nom.m. Elle regardait avec
loc.nom.f. Èlle raivoétait daivô échfrei, lai péniteinchiere (ou
effroi, le navire pénitencier qui partait pour la Guyane.
péniteinciere) grôsse (ou grosse) nèe qu’ paitchait po lai
Dyuiyanne.
n’avoir pas un sou vaillant (être pauvre, sans argent), loc.
n’ pe aivoi ïn vaillaint (vaiyaint ou vayaint) sô, loc.
Depuis très longtemps, il n’a pas un sou vaillant.
Dât tot piein grant, è n’ é p’ ïn vaillaint, vaiyaint ou vayaint) sô.
n’avoir point de cesse que (ne pas s’arrêter avant que), loc. n’ pe aivoi d’ airrâte que, loc.
Il n’aura pas de cesse qu’il n’obtienne ce qu’il veut.
È n’ airé p’ d’ airrâte qu è n’ opt’nieuche ç’ qu’ è veut.
n’avoir que faire de (ne pas être intéressé par), loc.
n’ aivoi qu’ faire de, loc.
Il n’a que faire de ton avis.
È n’ é qu’ faire de ton aivis.
nazaréen (qui est de Nazareth), adj.
naijaréen, éenne, adj.
Le peuple nazaréen a connu Jésus-Christ.
L’ naijaréen peupye é coégnu l’ Djésus-Chricht.
Nazaréen (celui qui est de Nazareth), n.pr.m.
Naijaréen, éenne, n.pr.m.
Jésus-Christ était un Nazaréen.
L’ Djésus-Chricht était ïn Naijaréen.
Nazareth (ville de Galilée), n.pr.f.
Naijarèth, n.pr.f.
Elle a fait un pèlerinage à Nazareth.
Èlle é fait ïn viaidge è Naijarèth.
nazi (qui se rapporte à l’organisation, aux actes du parti
naiji, e, adj.
national-socialiste allemand), adj. Elle a lutté contre le
Èlle é yuttie contre le naiji rédgïnme.
régime nazi.
nazi (membre du parti national-socialiste allemand), n.m.
naiji, e, n.m.
Je crois que les nazis ont fait beaucoup de mal.
I crais qu’ les naijis aint fait brâment d’ mâ.
nazisme (mouvement, régime nazi), n.m.
naijichme, n.m.
Il étudie l’histoire du nazisme.
È raicodje l’ hichtoire di naijichme.
néant, n.m. L’anarchie conduit au néant.
niaint, n.m. Lai feurréye moinne â niaint.
né (qui est né), adj. « Aux yeux de cette femme, je ne suis pas nachu, néchie (sans marque du fém) ou nè, e, adj. « És l’ eûyes
bien né »
(Stendhal)
de ç’te fanne, i n’ seus p’ bïn nachu (néchie ou nè) »
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né avant terme (fœtus humain -), loc.nom.m.
Les médecins disent qu’ils pourront sauver le foetus humain
né avant terme.
nébuleux (être -), loc.v.
Voilà deux jours que le ciel est nébuleux.
nécessaire, adj.
Il prend cela comme un mal nécessaire.
nécessaire, n.m.
Nous avons tout le nécessaire.
nécessaire (longueur de fil - pour coudre; aiguillée),
loc.nom.f.
Le tailleur a pris la bonne longueur fil nécessaire pour
coudre.
nécessairement, adv.
Elle doit nécessairement rester au lit.
nécessaire (pourvoir du -; servir), loc.v. Il faut les pourvoir
tous du nécessaire.
nécessité (être dans la -), loc.v.
Cette femme est dans la nécessité.
nec-plus-ultra, n.m. ou nec plus ultra, loc.nom.m.
Elle recherche toujours le nec-plus-ultra (ou nec plus ultra).
nécrologie (notice consacrée à une personne décédée), n.f.
Les gens écoutent la nécrologie de l’un des leurs.
nécrologique (qui a rapport à la nécrologie), adj.
Cet article nécrologique est bien tourné.
nécrologue (auteur de nécrologies), n.m.
Les nécrologues en disent toujours trop.
nécropole (vaste cimetière antique), n.f.
Nous avons visité une nécropole.
nécrose (altération d’un tissu due à la mort de cellules), n.f.
Il a une nécrose à une jambe.
nécrosé (touché par la nécrose), adj. Elle a la peau nécrosée.
nécroser (se -; être frappé de nécrose), v.pron.
Sa peau se nécrose.
nécrosique ou nécrotique (atteint de nécrose), adj.
Il faut enlever tout ce qui est nécrosique (ou nécrotique).
nectaire (en botanique : tissu qui sécrète un suc mielleux),
n.m. Elle regarde les nectaires de la plante.
nectar (boisson de saveur exquise), n.m.
Ce vin est un vrai nectar.
nectar (suc mielleux que sécrètent les nectaires), n.m.
Les abeilles butinent le nectar.
nectarifère (qui porte un nectaire), adj.
C’est une fleur nectarifère.
nectarifère (qui sécrète du nectar), adj.
Elle nous montre une glande nectarifère.
nectarine (variété de pêche), n.f.
L’enfant aime les nectarines.
nectar (miel de - ; miel provenant du nectar butiné par les
abeilles), loc.nom.m. Il a eu beaucoup de miel de nectar.
né (dernier-), n.m.
Son dernier-né ne sait pas encore marcher.
aivotchon, aivoûetchon, aivouetchon, aiv’tchon, aivtchon,
bouj’bat, boujbat, bous’bat, bousbat, bouss’bat, boussbat ou
désatchun, n.m. Les méd’cïns diant qu’ ès v’lant poéyait sâvaie l’
aivotchon (aivoûetchon, aivouetchon, aiv’tchon, aivtchon,
bouj’bat, boujbat, bous’bat, bousbat, bouss’bat, boussbat ou
désatchun).
djoérâyie, djoérayie, djorâyie, djorayie, djouérâyie ou djouérayie,
v. Voili dous djoués qu’ le cie djoérâye (djoéraye, djorâye,
djoraye, djouérâye ou djouéraye).
aibaingnâ ou aiboingnâ (sans marque du féminin), adj.
È prend çoli c’ment qu’ ïn aibaingnâ (ou aiboingnâ) mâ.
aibaingne ou aiboingne, n.f.
Nôs ains tot l’ aibaingne (ou aiboingne).
aidieuyie, aidyeuyie, tçheûtirie, tçheutirie, tçheûturie, tçheuturie,
tieûtirie, tieutirie, tieûturie, tieuturie, tyeûtirie, tyeutirie, tyeûturie
ou tyeuturie, adj. L’ peultie é pris lai boinne aidieuyie (aidyeuyie,
tçheûtirie, tçheutirie, tçheûturie, tçheuturie, tieûtirie, tieutirie,
tieûturie, tieuturie, tyeûtirie, tyeutirie, tyeûturie ou tyeuturie) d’
flè.
aibaingnâment ou aiboingnâment, adv.
Èlle dait aibaingnâment (ou aiboingnâment) d’moéraie â yét.
sèrvi, v. È les fât tus sèrvi.
aibaingnie, aiboingnie ou aiffâti, v.
Ç’ te fanne aibaingne (aiboingne ou aiffâtât).
défïnmeu, n.m.
Èlle eurtçhie aidé l’ défïnmeu.
moûetchâ tçhaichatte, loc.nom.f.
Les dgens ôyant lai moûetchâ tçhaichatte d’ yun des yôtes.
moûetchâ tçhaichattou, ouse, ouje, loc.adj.
Ci moûetchâ tçhaichattou ât bïn virie.
moûetchâ tçhaichattou, ouse, ouje, loc.nom.m.
Les moûetchâ tçhaichattous en diant aidé trop.
véye metirou ceim’tére, loc.nom.m.
Nôs ains envèllie ïn véye metirou ceim’tére.
cangreinne, n.f.
Èl é ènne cangreinne en ènne tchaimbe.
cangreinnè, e, adj. Èlle é lai cangreinnèe pée.
s’ cangreinnaie, v.pron.
Sai pé s’ cangreinne.
cangreinnique ou cangreinnitçhe, adj.
È fât rôtaie tot ç’ qu’ ât cangreinnique (ou cangreinnitçhe).
nèctére, n.m.
Èlle raivoéte les nèctéres d’ lai piainte.
nècté, n.m.
Ci vïn ât ïn vrâ nècté.
nècté, n.m.
Les aîchattes butïnant le nècté.
poétche-nèctére (sans marque du fém.), adj.
Ç’ ât ènne poétche-nèctére çhoé.
poétche-nèctére (sans marque du fém.), adj.
Èlle nôs môtre ènne poétche-nèctére yainde.
nèctérïnne, n.f.
L’ afaint ainme les nèctérïnnes.
mie (mié ou mièe) d’ nècté, loc.nom.m.
Èl é t’ aivu brâment d’ mie (mié ou mièe) d’ nècté.
tchiâli, tchiali, tchiâni (D. Frund, Val Terbi), tchiani, tchiânni,
tchianni, tchioni (Montignez), tçhioni, tchnâyi, tchnayi ou
tchnoyi, n.m. Son tchiâli (tchiali, tchiâni, tchiani, tchiânni,
tchianni, tchioni, tçhioni, tchnâyi, tchnayi
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néerlandais (de Hollande, des Pays-Bas) adj.
Elle visite un musée néerlandais.
Néerlandais (habitant ou originaire de Hollande, des PaysBas) n.pr.m. Beaucoup de Néerlandais vont à vélo.
né (être - coiffé ; avoir une chance persévérante), loc.v.
On enviait […] Désiré Lecoq. Il était né coiffé, disait-on avec
un sourire malin.
(Guy de Maupassant)
né (être - coiffé ; avoir une chance persévérante), loc.v.
Tout le monde lui dit qu’il est né coiffé.
ne faire ni une ni deux (se décider rapidement, sans
tergiverser) loc. Il n’a fait ni une ni deux, il est venu avec
nous.
nef collatérale (nef latérale d’une église), loc.nom.f.
Le prêtre arrive par la nef collatérale.
négateur (qui nie, qui a l’habitude de nier), adj.
Il a un esprit négateur.
négateur (personne qui nie, qui a l’habitude de nier), n.m.
Elle ne parle plus avec ce négateur.
négatif (qui exprime une négation, un refus), adj.
Il a donné une réponse négative.
négatif (qui est dépourvu d’éléments constructifs), adj.
Il s’est montré très négatif.
négatif (qui est dépourvu d’éléments réels), adj.
Le résultat négatif de ses recherches le décourage.
négatif (en médecine : qui ne se produit pas), adj.
La réaction fut négative, c’est bon signe.
négatif (en mathématique : affecté du signe -), adj. L’enfant a
du mal de (ou à) compter avec des nombres négatifs.
négatif (se dit de tout ce qui peut être considéré comme
inverse), adj. Les électrons ont une électricité négative.
négatif (être -), loc.v.
J’ai bien peur que notre gain soit négatif.
négation, n.f. Elle a oublié un adverbe de négation.
négative (proposition qui nie), n.f.
Elle a répondu par la négative.
négative (se tenir sur la -; persister dans un refus), loc.v.
Nous nous tiendrons sur la négative.
négativement (d’une manière négative), adv.
Elle a répondu négativement.
négativisme (en médecine : comportement pathologique qui
consiste à résister à toute sollicitation), n.m. Son négativisme
inquiète le médecin.
négativisme (attitude négative, de refus), n.m.
Il montre un négativisme qui dérange.
négativité (état d’un corps chargé d’électricité négative), n.f.
Il n’est pas certain de la négativité de ce corps.
négativité (caractère de ce qui est négatif), n.f. La négativité
du parti communiste est provisoire.
négligé (qui ne fait pas l’objet d’un soin suffisant), adj.
Un rhume négligé peut dégénérer en branchite.
négligé (dont on s’occupe moins qu’on le devrait), adj.
Cette épouse négligée cherche des consolations.
négligé (état d’une personne mise sans recherche), n.m.
« Toute parure lui nuit. C’est dans l’abandon du négligé
ou tchnoyi) n’ sait p’ encoé mairtchi.
nrelaindais, aije, adj.
Èlle envèlle ïn nrelaindais mujèe.
Nrelaindais, aije, n.pr.m.
Brâment d’ Nrelaindais vaint en vélo.
étre nachi (ou néchie) frâtè (fratè, réch’pïndyè, réchpïndyè ou
peingnie), loc.v. An dyialait […] ci Déjiré Lecoq. Èl était nachi
(ou néchie) frâtè (fratè, réch’pïndyè, réchpïndyè ou peingnie),
qu’ an diait daivô ïn fïn sôri.
étre tchoé (tchoi, v’ni ou vni) â monde frâtè (fratè, réch’pïndyè,
réchpïndyè ou peingnie), loc.v. Tot l’ monde yi dit qu’ èl ât tchoé
(tchoi, v’ni ou vni) â monde frâtè (fratè, réch’pïndyè, réchpïndyè
ou peingnie).
ne faire ne yènne ne dous, loc.
È n’ é fait ne yènne ne dous, èl ât v’ni daivô nôs.
coulaitérâ nèe, loc.nom.f.
L’ tiurie airrive poi lai coulaitérâ nèe.
naiyou, ouse, ouje, adj.
Èl é ïn naiyou l’ échprit.
naiyou, ouse, ouje, n.m.
Èlle ne djâse pus d’aivô ci naiyou.
négatif, ive, adj.
Èl é bèyie ènne négative réponche.
négatif, ive, adj.
È s’ ât môtrè brâment négatif.
négatif, ive, adj.
L’ négatif réjultat d’ ses raicodjes le décoéraidge.
négatif, ive, adj.
Lai rembrûesse feut négative, ç’ ât bon saingne.
négatif, ive, adj. L’ afaint é di mâ d’ comptaie d’ aivô les négatifs
nïmbres.
négatif, ive, adj.
Les éyètrons aint ènne négative éyètrichitè.
vâyait moins qu’ ran, loc.v.
I aî bïn pavou qu’ note diain n’ vâyeuche moins qu’ ran.
négâchion, n.f. Èlle é rébiè ïn aidvèrbe de négâchion.
négative, n.f.
Èlle é réponju poi lai négative.
se t’ni chus lai négative, loc.v.
Nôs se v’lans t’ni chus lai négative.
négativ’ment, adv.
Èlle é réponju négativ’ment.
négativichme, n.m.
Son négativichme bèye di tieûsain â méd’cïn.
négativichme, n.m.
Il montre un négativichme que déraindge.
négativ’tè, n.f.
È n’ ât chur d’ lai négativ’tè d’ ci coûe.
négativ’tè, n.f.
Lai négativ’tè di comm’nichte paitchi.
dès’né, e, nédyidgie ou néglidgie (sans marque du fém.), adj.
Ènne dès’née (nédyidgie ou néglidgie) reûche peut caignadgie
en bruntchite.
dès’né, e, nédyidgie ou néglidgie (sans marque du fém.), adj.
Ç’te dès’née (nédyidgie ou néglidgie) l’ échpouje tçhie des
concholâchions.
dès’né, nédyidgie ou néglidgie, n.m.
« Tot afutiau yin ut. Ç’ ât dains l’ aibaindon di dès’né (nédyidgie
13
qu’elle est vraiment ravissante» (Choderlos de Laclos)
négligé (au sens péjoratif : débraillé, laisser-aller), n.m. « Il
se fait remarquer par son négligé» (Honoré de Balzac)
négligé (tenue légère qu’on porte dans l’intimité), n.m. « Elle
était encore en négligé du matin» (Romain Rolland)
négligeable (qui peut être négligé), adj.
Mettons de côté ces choses négligeables !
ou néglidgie) qu’ èlle ât vrâment raivéchainne»
dès’né, nédyidgie ou néglidgie, n.m. « È s’ fait è r’mairtçhaie
poi son dès’né (nédyidgie ou néglidgie)»
dès’né, nédyidgie ou néglidgie, n.m. « Èlle était encoé en dès’né
(nédyidgie ou néglidgie) di maitïn»
dès’nédgeâbye, nédyidgeâbye ou néglidgeâbye (sans marque du
fém.), adj. Léchans d’ ènne sen ces dès’nédgeâbyes
(nédyidgeâbyes ou néglidgeâbyes) tchôses !
négligeable (quantité - ; en mathématique : dont on peut ne dès’nédgeâbye (nédyidgeâbye ou néglidgeâbye) quaintitè (ou
pas tenir compte), loc.nom.f. On considère que le reste de la quantitè), loc.nom.f. An répraindge qu’ le réchte d’ lai divijion ât
division est une quantité négligeable.
ènne dès’nédgeâbye (nédyidgeâbye ou néglidgeâbye) quaintitè
(ou quantitè).
négligée (femme - dans ses vêtements), loc.nom.f.
dès’née, dyètte ou guètte, n.f.
Cette femme négligée dans ses vêtements devrait bien se
Ç’te dés’nèe (dyètte ou guètte) s’ dairait bïn ravoétie dains ïn
regarder dans un miroir.
mirou.
négligé (homme -), loc.nom.m.
dès’né, gouegnien ou gouenien (J. Vienat), n.m.
Elle n’apprécie pas les hommes négligés.
Èlle n’ ainme pe les dés’nès (gouegniens ou goueniens).
négligemment (d’une manière négligente, sans soin), adv.
dès’nédgeâbyement, nédyidgeâbyement ou néglidgeâbyement,
« Ses cheveux négligemment peignés, pendaient par mèches» adv. « Ses pois dès’nédgeâbyement (nédyidgeâbyement ou
(Théophile Gautier)
néglidgeâbyement) décrïnnès, pendïnt poi mâches»
négligemment (avec négligence), adv.
dès’nédgeâbyement, nédyidgeâbyement ou néglidgeâbyement,
Il a laissé négligemment tomber son verre.
adv. Èl é dès’nédgeâbyement (nédyidgeâbyement ou
néglidgeâbyement) léchie tchoire son varre.
négligemment (avec une négligence feinte), adv.
dès’nédgeâbyement, nédyidgeâbyement ou néglidgeâbyement,
« Un joli madras négligemment noué sur sa tête à la manière adv. « Ïn djôli maidrâ dès’nédgeâbyement (nédyidgeâbyement ou
des créoles »
(Honoré de Balzac)
néglidgeâbyement) nouquè chus sai téte en lai faiçon des
criyôles»
négligemment (sur un ton d’indifférence), adv.
dès’nédgeâbyement, nédyidgeâbyement ou néglidgeâbyement,
Le prévenu répond négligemment aux questions.
adv. L’ prév’ni ébrunne dès’nédgeâbyement (nédyidgeâbyement
ou néglidgeâbyement) és quèchtions.
négligemment (faire -; torcher), loc.v.
dès’naie, toértchie, toétchie, tôrtchie, tortchie, toûertchie, touerL’élève pressé fait négligemment ses devoirs.
tchie, toûértchie, touértchie ou tourtchie (J. Vienat), v. L’ preussie l’ éyeuve dèsene (toértche, toétche, tôrtche, tortche, toûertche,
touertche, toûértche, touértche ou tourtche) ses d’voits.
négligence (action, fait de négliger), n.f.
dès’neince, dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
Ils lui ont reproché sa négligence.
néglidgeince ou néglidgeinche, n.f. Ès y’ aint r’preudjie sai
dès’neince (dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
néglidgeince ou néglidgeinche).
négligence (manque de précautions, de prudence, de
dès’neince, dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
vigilance), n.f. « Cette négligence que donne la victoire»
néglidgeince ou néglidgeinche, n.f. « Ç’te dès’neince
(Montesquieu)
(dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche, néglidgeince ou
néglidgeinche) que bèye lai tronche»
négligence (en droit : faute non intentionnelle, consistant à ne dès’neince, dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
pas accomplir un acte qu’on aurait dû accomplir), n.f. Il ne
néglidgeince ou néglidgeinche, n.f. È n’ feut p’ peuni po ç’te
fut pas puni pour cette négligence.
dès’neince (dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
néglidgeince ou néglidgeinche).
négligence (faute ou défaut dû au manque de rigueur, de
dès’neince, dès’neinche, nédyidgeince, nédyidgeinche,
soin), n.f. « Il s’y trouvait bien quelques négligences, à
néglidgeince ou néglidgeinche, n.f. « È s’ y trovait bïn quéques
cause de la prodigieuse fécondité avec laquelle je l’avais
dès’neinces (dès’neinches, nédyidgeinces, nédyidgeinches,
écrit»
néglidgeinces ou néglidgeinches), è câse d’ lai prôdidgiouje
(Alfred de Musset)
orin’tè daivô laiqué qu’ i l’ aivôs graiy’nè »
négligent (qui fait preuve de négligence), adj.
dès’neint, einne, nédyidgeint, einne ou néglidgeint, einne, adj.
Comment peut-on être aussi négligent?
C’ment qu’ an peut dïnche étre dès’neint (nédyidgeint ou
néglidgeint)?
négligent (celui qui fait preuve de négligence), n.m.
dès’neint, einne, nédyidgeint, einne ou néglidgeint, einne, n.m.
« Ne me parlez plus de ce paresseux, de ce négligent, de ce
« N’ me djâsèz pus d’ ci peûri, d’ ci dès’neint (nédyidgeint ou
loir… »
(Voltaire)
néglidgeint), d’ ci loûer…»
négliger (ne pas prendre soin d’une chose), v.
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v.
Elle néglige sa santé.
Èlle dèsene (nédyidge ou néglidge) sai saintè.
négliger (au sens familier : se ficher, se désintéresser), v.«Les dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v. « Les cartiulous l’ échprits
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esprits calculateurs qui ne négligent rien» (Alfred de Musset)
négliger (porter à quelqu’un moins d’attention qu’on le
devrait), v. Ils négligent leurs vieux parents.
négliger (ne pas tenir compte, ne faire aucun cas de), v. Il a
négligé un avis salutaire.
négliger (passer outre, passer par-dessus), v.
Pourtant, ce n’était pas à négliger.
négliger (écarter, méconnaître, oublier), v. Il faut étudier
l’âme sans négliger le corps.
négliger (ne pas mettre en pratique), v. « Il négligeait [les
moyens] de retenir Simone » (André Maurois)
négliger (ne pas saisir ou ne pas retenir, laisser passer), v.
Il ne néglige rien pour m’être agréable.
négliger de (ne pas prendre soin de), loc.v. Vous ne
négligerez pas de vous vêtir chaudement.
négliger (se - ; ne pas prendre soin de sa personne), v.pron.
Depuis la mort de sa femme, il se néglige.
négoce (affaire, occupation), n.m.
« As-tu quelque négoce avec le patron du logis ? » (Molière)
que n’ dès’nant (nédyidgeant ou néglidgeant) ran»
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v.
Ès dès’nant (nédyidgeant ou néglidgeant) yôs véyes pairents.
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v.
Èl é dès’nè (nédyidgie ou néglidgie) ïn sailvutére aivis.
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v.
Poétchaint, ç’ n’ était p’ è dès’naie (nédyidgie ou néglidgie).
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v. È fât raicodjaie l’ aîme sains
dès’naie (nédyidgie ou néglidgie) l’ coûe.
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v. « È dès’nait (nédyidgeait ou
néglidgeait) [les moyïns] de r’teni ç’te Simone»
dès’naie, nédyidgie ou néglidgie, v.
È n’ dèsene (nédyidge ou néglidge) ran po m’ étre siegin.
dès’naie (nédyidgie ou néglidgie) de, loc.v. Vôs n’ dèsen’rèz p’
(nédyidg’rèz p’ ou néglidg’rèz p’) de vôs véti tchâd’ment.
s’ dès’naie (nédyidgie ou néglidgie), v.pron.
Dâs lai moûe d’ sai fanne, è s’ dèsene (nédyidge ou néglidge).
nédyoce, nédyoche, négoce ou négoche, n.m.
« Ât-ç’ que t’ és quéque nédyoce (nédyoche, négoce ou négoche)
daivô l’ paitron d’ l’ haibie ? »
négoce (commerce, activité commerciale), n.m.
nédyoce, nédyoche, négoce ou négoche, n.m.
Son négoce est florissant.
Son nédyoce (nédyoche, négoce ou négoche) ât fieûréchaint.
négociabilité (qualité d’un titre représentatif d’un droit ou
nédyochiâbyetè ou négochiâbyetè, n.f.
d’une créance qui permet leur transmission à un tiers), n.f. Il Èl é portchaiyie d’ lai nédyochiâbyetè (ou négochiâbyetè) des
a profité de la négociabilité des effets de commerce.
éffièts d’ botiçh’rie.
négociable (qui peut être négocié), adj.
nédyochiâbye ou négochiâbye (sans marque du fém.), adj.
Tous ces titres sont négociables.
Tos ces titres sont nédyochiâbyes (ou négochiâbyes).
négociant (personne qui se livre au négoce, au commerce en nédyochiaint, ainne ou négochiaint, ainne, n.m.
grand), n.m. « Ayant salué de nouveau, il ajouta :- Négociant « Aiyaint d’ nové salvè, èl aidjouté :- Nédyochiaint (ou
en toiles et cordes à Bordeau » (Philippe Henriot)
Négochiaint) en nètére pe coûedges è Bordeaux ».
négociateur (personne qui a la charge de négocier une
nédyochiâchou, ouse, ouje ou négochiâchou, ouse, ouje, n.m.
affaire), n.m. Il a été le négociateur de cet accord.
Èl ât aivu l’ nédyochiâchou (ou négochiâchou) de ç’t’ aiccoûe.
négociateur (agent diplomatique chargé de négocier un
nédyochiâchou, ouse, ouje ou négochiâchou, ouse, ouje, n.m.
accord), n.m. Il fait partie des négociateurs du traité de paix. È fait paitchie des nédyochiâchou (ou négochiâchou ) di trétè
d’ paix.
négociation (action de faire du commerce), n.f. On voit qu’il nédyochiâchion ou négochiâchion, n.f. An voit qu’ èl ât aivégie
est habitué à la négociation.
en lai nédyochiâchion (ou négochiâchion).
négociation (transmission des effets de commerce), n.f. Voilà nédyochiâchion ou négochiâchion, n.f. Voili lai nédyochiâchion
la négociation d’une lettre de change.
(ou négochiâchion) d’ ènne lattre de tchaindge.
négociation (série d’entretiens, d’échanges de vues), n.f.
nédyochiâchion ou négochiâchion, n.f.
Les négociations entre les syndicats et le patronat n’ont pas
Les nédyochiâchions (ou négochiâchions) entre les chïndicats pe
abouti.
l’ paitronnat n’ aint p’ aibouti.
négociation (recherche d’un accord, comme moyen d’action nédyochiâchion ou négochiâchion, n.f.
politique), n.f. « La pensée d’obtenir des frontières préser« Lai musatte d’ op’tni des gaintoujes frontieres poi foûeche obïn
vatrices par force ou par négociation» (Chateaubriand)
poi nédyochiâchion (ou négochiâchion) »
négocier (faire du négoce, du commerce), v.
nédyochiaie ou négochiaie, v.
Il y a cinquante ans qu’il négocie.
È y é cïnquante ans qu’ è nédyochie (ou négochie).
négocier (mener une négociation), v.
nédyochiaie ou négochiaie, v.
Le gouvernement négocie avec une puissance étrangère.
L’ govèrnement nédyochie (ou négochie) daivô ènne étraindge
puichainche.
négocier un virage (manœuvrer de manière à bien prendre
nédyochiaie (ou négochiaie) ïn brâ (brâdaidge, brais, brâs,
un virage), loc.v.
brâtaidge, conto, contoé, contoué, eur’brâ, eurbrâ, eur’brais,
eurbrais, eur’braissis, eurbraissis, eur’brâs, eurbrâs, eur’vô,
eurvô, eur’vo, eurvo, r’brâ, rbrâ, r’brais, rbrais, r’braissis,
rbraissis, r’brâs, rbrâs, r’vô, rvô, r’vo, rvo, viraidge, virvô, virvo,
Il a mal négocié le virage.
vô ou vo), loc.v. Èl é mâ nédyochiè (ou négochiè) l’ brâ
(brâdaidge, brais, brâs, brâtaidge, conto, contoé, contoué,
eur’brâ, eurbrâ, eur’brais, eurbrais, eur’braissis, eurbraissis,
eur’brâs, eurbrâs, eur’vô, eurvô, eur’vo, eurvo, r’brâ, rbrâ,
r’brais, rbrais, r’braissis, rbraissis, r’brâs, rbrâs, r’vô, rvô,
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nègre (petit -, loc.nom.m. ou petit-nègre, n.m. ; français
incorrect et sommaire parlé par les indigènes des colonies)
Après la guerre, à Delle, j’étais étonné d’entendre les sidis
parler le petit nègre (ou petit-nègre).
nègre (petit -, loc.nom.m. ou petit-nègre, n.m. ; par extension : mauvais français) Aujourd’hui, les jeunes s’expriment
de plus en plus en petit nègre (ou petit-nègre).
négrier (relatif à la traite des Noirs), adj.
C’était un bateau négrier.
négritude (ensemble des caractères, des manières de penser,
de sentir propres à la race noire), n.f. Ils ont visité le beau
musèe de la négritude.
negro-spiritual (chant religieux chrétien des Noirs des
Etats-Unis), n.m. Il cherche des partitions de negrospirituals.
neige (boule-de- ; autre nom de l’obier ; arbre), n.f. Elle a
planté une boule-de-neige dans son jardin.
neige (chasse-), n.m.
Nous ne pouvons pas partir, le chasse-neige n’a pas encore
passé.
neige (chasse-), n.m. On entend les chasse-neige qui passent
à cinq heures du matin.
neige (déblaiement de la -), loc.nom.m. L’hiver dans nos
montagnes, le déblaiement de la neige est le premier travail
de la journée.
neige (déblayer une route de la -), loc.v. Au milieu de la
nuit, il part pour déblayer la route de la neige.
neige (enlever la -), loc.v. C’est la troisième fois qu’ils
enlèvent la neige aujourd’hui.
neige (gros flocon de -), loc.nom.m.
Cette année-là, il est tombé de gros flocons de neige au mois
de juin.
neigeotter (au sens familier : neiger faiblement), v.
« Il pleuvine, il neigeotte »
(Paul Verlaine)
neige (perce-), n.m.
Elle a fait un bouquet de perce-neige.
neige (perce-), n.m. Elle est allée chercher des perce-neige.
neige (perce-), n.m.
Les perce-neige poussent vers la fin de l’hiver.
neige (rafale de -), loc.nom.f.
Chaque jour il y a une rafale de neige.
neiges (jaguar des - ; grand mammifère carnivore de l’Asie
centrale), n.f. On a du mal à voir un jaguar des neiges dans
la nature.
neiges (panthère des - ; variété de panthère), loc.nom.f.
Il photographie une panthère des neiges.
r’vo, rvo, viraidge, virvô, virvo, vô ou vo).
p’tét (ou ptét) moûerat (mouerat, négre, noi ou noirat),
loc.nom.m.
Aiprés lai dyierre, è Délle, i étôs ébâbi d’ ôyi les chidis djâsaie le
p’tét (ou ptét) moûerat (moûerat, négre, noi ou noirat). [on
trouve aussi toutes ces locutions sous la forme de noms : p’tétmoûerat, ptét-moûerat, etc.]
p’tét (ou ptét) moûerat (mouerat, négre, noi ou noirat),
loc.nom.m. Âdjd’heû, les djûenes s’ échprimant d’ pus en pus en
p’tét (ou ptét) moûerat (moûerat, négre, noi ou noirat). [on
trouve aussi toutes ces locutions sous la forme de noms : p’tétmoûerat, ptét-moûerat, etc.]
moûeryie, iere, moueryie, iere, négryie, iere ou noiryie, iere, adj.
C’ était ènne moûeryiere (moûeryiere, négryiere ou noiryiere)
nèe.
moûeryetude, moueryetude, négryetude ou noiryetude, n.f.
Èls aint envèllie l’ bé mujèe d’ lai moûeryetude (moûeryetude,
négryetude ou noiryetude).
moûera-échpérituâye, mouera-échpérituâye, négra-échpérituâye,
noira-échpérituâye, n.m. È tçhie des pairtichions d’ moûeraéchpérituâyes (moûera-échpérituâyes, négra-échpérituâyes ou
noira-échpérituâyes).
bôle-de-noi ou mésènne (E. Froidevaux), n.f. Èlle é piaintè ènne
bôle-de-noi (ou mésènne) dains son tieutchi.
tchâlou, tchalou, triaindye, triainye ou trïnné, n.m.
Nôs n’ poéyant p’ paitchi, l’ tchâlou (tchalou, triaindye, triainye
ou trïnné) n’ é p’encoé péssè.
tchaisse-nadge, tchesse-nadge ou tcheusse-nadge, n.m. An ôt les
tchaisse-nadge (tchesse-nadge ou tcheusse-nadge) qu’ péssant és
cïntche di maitïn.
(on trouve aussi tous ces noms sous les formes : tchaisse-noi,
tchaisse-noidge, tchaisse-noûe, tchaisse-noue, tchaisse-noye,
etc.)
tchâlèe ou tchalèe, n.f. L’ huvie dains nôs montaignes, lai tchâlèe
(ou tchalèe) ât l’ premie traivaiye d’ lai djoénèe.
faire (ou péssaie) lai tchâlèe (ou tchalèe), loc.v. Â moitan d’ lai
neût, è paît po faire (ou péssaie) lai tchâlèe (ou tchalèe).
tchâlaie ou tchalaie, v. Ç’ ât l’ trâjieme côp qu’ ès tchâlant
(ou tchalant) adj’d’heû.
dgeaircats, dgèrcats, djaircats, djèrcats, tchaircats
(Dj. Barotchèt), tchèrcats ou tchevris, loc.adv. Ç’t’ annèe-li, èl ât
tchoé des dgeaircats (dgèrcats, djaircats, djèrcats, tchaircats,
tchèrcats ou tchevris) â mois d’ djuin.
nadgeattaie ou noidgeattaie, v.
È pyeuvene, è nadgeatte (ou noidgeatte)»
cieutchatte (ou sieutchatte) d’ huvie (Montignez), loc.nom.f.
Èlle é fait ïn boquat d’ cieutchattes (ou sieutchattes) d’ huvie.
nivaire, n.f. Èlle ât aivu tçh’ri des nivaires.
saint-Djôsèt ou sïnt-Djôsèt (Coeuve : G. Brahier), n.m. Les
saint-Djôsèt (ou sïnt-Djôsèt) boussant vés lai fïn d’ l’ huvie.
chaquèe (choûeguèe, choueguèe, chouïnguèe ou chvïnguèe)
d’ nadge (naidge, noi ou noidge), loc.nom.f. Tchétçhe djoué,
è y é ènne chaquèe (choûeguèe, choueguèe, chouïnguèe
ou chvïnguèe) d’ nadge (naidge, noi ou noidge).
djaigrére des nadges (noidges, nois, noûes, noues ou noyes),
loc.nom.m. An ont di mâ d’ voûere ïn djaigrére des nadges
(noidges, nois, noûes, noues ou noyes) dains lai naiture.
paintrére des nadges (noidges, nois, noûes, noues ou noyes),
loc.nom.f. Èl ïnmaîdge ènne paintrére des nadges (noidges, nois,
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neigeux (qui est couvert de neige, constitué par de la neige),
adj. Une couche neigeuse recouvre la campagne.
neigeux (qui rappelle la neige par sa blancheur, sa douceur),
adj. Elle passe sa main sur cette laine neigeuse.
ne…jamais (en nul temps, à aucun moment), loc.adv.
On ne sait jamais ce qui peut arriver.
ne (jamais…- ; en aucun temps, autre chose que), loc.adv.
Jamais vocation d’écrivain ne fut plus évidente. (Maurois)
ne jurer que par quelqu’un (croire quelqu’un, l’imiter,
l’admirer en toute chose), loc.v. Les nombreux fédérés,
appelés de toutes parts, ne juraient que par la Gironde.
(Jules Michelet)
nélombo ou nelumbo (mot cingalais ; plante aquatique à
fleurs blanches ou jaunes), n.m. Le nélombo (ou nelumbo)
d’Orient est le lotus sacré des Hindous.
némale ou némalion (genre d’algues rouges gélatineuses, qui
croissent dans les eaux à cours rapide), n.m. Des némales (ou
némalions) poussent dans la rivière.
ne marche pas correctement (quelqu’un qui -), loc.nom.m.
Il ne fait pas bon marcher avec quelqu’un qui ne marche pas
correctement.
némathelminthes (classe de vers, à corps cylindrique
allongé, non segmenté), n.m.pl. Elle étudie les
némathelmintes.
nématocyste (vésicule urticante des coelentérés), n.m.
Il regarde le nématocyste d’une méduse.
nématode (individu de l’ordre des némathodes), n.m.
Ce ver est un nématode.
nématodes (en zoologie : ordre des némathelmintes,
généralement parasites), n.m. L’ascaride fait partie des
nématodes.
né (mort- ; qui est mort en venant au monde), adj.
La pauvre femme a malheureusement mis au monde une
fillette mort-née.
ne m’oublie pas (myosotis), loc.nom.m. C’est couvert de ne
m’oublie pas, devant la forêt.
nénette (au sens familier : jeune fille, jeune femme), n.f.
Il a trouvé une belle nénette.
nénette (se casser la - ; réfléchir longuement à), loc.v.
Cela ne sert à rien de se casser ainsi la nénette.
nenni (oh Dieu -!), loc.
Oh Dieu nenni ! Je ne me suis pas perdu.
nénuphar jaune (Quelle est donc cette fleur ?: lis d’eau, lis
des étangs), loc.nom.m. Ces nénuphars jaunes sont beaux.
néogène (période du tertiaire comprenant le miocène et le
pliocène), n.m. Ces restes viennent du néogène.
néolithique (se dit de la période la plus récente de l’âge de
pierre), adj. Il y avait une industrie néolithique.
néolithique (période la plus récente de l’âge de pierre), n.m.
Cela s’est passé au néolithique.
néologie (introduction, emploi de mots nouveaux dans une
langue, afin de l’enrichir), n.f. « Une inflammation à laquelle
noûes, noues ou noyes).
nadgeou, ouse, ouje, noidgeou, ouse, ouje, noûou, ouse, ouje,
nouou, ouse, ouje ou noyou, ouse, ouje, adj. Ènne nadgeouse
(noidgeouse, noûouse, nououse ou noyouse) coutche eurtieuvre
lai caimpaigne.
nadgeou, ouse, ouje, noidgeou, ouse, ouje, noûou, ouse, ouje,
nouou, ouse, ouje ou noyou, ouse, ouje, adj. Èlle pésse sai main
chus ç’te nadgeouse (noidgeouse, noûouse, nououse ou noyouse)
laînne.
ne…dj’maîs, loc.adv.
An n’ sait dj’maîs ç’ que peut airrivaie.
dj’maîs…ne, loc.adv.
Dj’maîs voûecâchion d’ graiy’nou n’ feut pus seutchie.
n’ ran djurie qu’ poi quéqu’un, loc.v.
Les nïmbrous féd’rès, aipp’lè de totes paîts, ne djurïnt ran qu’
poi lai Dgeronde
nélumbo, n.m.
L’ nélumbo di Y’vaint ât l’ saicrè lotuche des Hïndous.
nèlmâle, n.m.
Des nèlmâles boussant dains lai r’viere.
teûrpenou ou teurpenou, ouse, ouje (Marc Monnin), n.m.
È n’ fait p’ bon mairtchi d’aivô ïn teûrpenou (ou teurpenou).
flèyâ-embiès ou fyèyâ-embiès, n.m.pl.
Èlle raicodje les flèyâ-embiès (ou fyèyâ-embiès).
flèyâvéchie ou fyèyâvéchie, n.f.
È raivoéte lai flèyâvéchie (ou fyèyâvéchie) d’ ènne méduje.
flèyâ ou fyèyâ, n.m.
Ci vâ ât ïn flèyâ (ou fyèyâ).
flèyâs ou fyèyâs, n.m.pl.
L’ aichcairide fait paitchie des flèyâs (ou fyèyâs).
moûe-nachu, moue-nachu, moûe-néchie, moue-néchie (sans
marque du fém.), moûe-nè, e ou moue-nè, e, adj.
Lai poûere fanne é malhèyrouj’ment botè â monde ènne moûenachu (moue-nachu, moûe-néchie, moue-néchie, moûe-nèe ou
moue-nèe) baîch’natte.
n’ me rébie p’, loc.nom.m. È y é piein de n’ me rébie p’ d’vaint
l’ bôs.
nènatte ou nènètte, n.f.
Èl é trovè ènne bèlle nènatte (ou nènètte).
s’ rontre lai nènatte (ou nènètte), loc.v.
Çoli n’ sie è ran d’ se dïnche rontre lai nènatte (ou nènètte).
o Dé nâni !, o Dé nenâ !, o Dé nian !, oh Dé nâni !, oh Dé nenâ !
ou oh Dé nian !, loc. O Dé nâni !, O Dé nenâ !, O Dé nian !, Oh
Dé nâni ! (Oh Dé nenâ ! ou Oh Dé nian !) I me n’ seus p’ predju.
yiche d’ âve ou yiche des étaings, loc.nom.m.
Ces yiches d’ âve (ou yiches des étaings) sont bés.
mâlri-pu-nové, n.m.
Ces rèchtes v’niant di mâlri-pu-nové.
neû-pierâ (sans marque du fém.), adj.
È y aivait ènne neû-pierâ l’ ïnduchtrie.
neû-pierâ, n.m.
Çoli s’ ât péssè â neû-pierâ.
neûbïncheûyaince, neûbïncheûyainche, neûloudgie ou
neûyoudgie, n.f. « Ènne envoélure en laiqué note neûbïncheû-
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notre néologie n’a pas encore su trouver son nom»
(Honoré de Balzac)
néologie (processus par lequel le lexique d’une langue
s’enrichit), n.f. À quand la création d’une commission de
néologie du patois ?
néologique (qui est relatif au néologisme), adj.
Elle fait une liste de locutions néologiques.
néologisme (nom donné, au XVIIIe siècle, à une certaine
affectation de nouveauté dans la façon de s’exprimer), n.m.
Ce texte est plein de néologismes.
yaince (neûbïncheûyainche, neûloudgie ou neûyoudgie) n’ é p’
encoé saivu trovaie son nom »
neûbïncheûyaince, neûbïncheûyainche, neûloudgie ou
neûyoudgie, n.f. È tiaind l’ orine d’ ènne commichion d’ neûbïncheûyaince (neûbïncheûyainche, neûloudgie ou neûyoudgie) di
patois ?
neûbïncheûyaint, ainne, neûloudgique ou neûyoudgique (sans
marque du fém.), adj. Èlle fait ènne yichte de neûbïncheûyainnes
(neûloudgiques ou neûyoudgiques) locuchions.
neûbïncheûyichme, neûloudgichme ou neûyoudgichme, n.m.
Ci tèchte ât piein d’ neûbïncheûyichmes (neûloudgichmes ou
neûyoudgichmes).
néologisme (emploi d’un mot nouveau ou emploi d’un mot
neûbïncheûyichme, neûloudgichme ou neûyoudgichme, n.m.
dans un sens nouveau), n.m. Le terme néologisme s’applique L’ tierme neûbïncheûyichme (neûloudgichme ou neûyoudgichà toute innovation lexicale qui apparaît dans une langue.
me) s’ aipplitçhe en tote yèchquitçhâ l’ orine qu’ aippairât dains
ènne laindye.
néologisme (mot nouveau ; sens nouveau d’un mot), n.m.
neûbïncheûyichme, neûloudgichme ou neûyoudgichme, n.m.
« Nylon » est un néologisme fabriqué de toutes pièces.
« Nylon » ât ïn neûbïncheûyichme (neûloudgichme ou
neûyoudgichme) faibriquè d’ totes pieces.
néologisme (en psychiatrie : mot forgé par un malade mental, neûbïncheûyichme, neûloudgichme ou neûyoudgichme, n.m.
incompréhensible pour l’entourage), n.m. Le psychiatre
Le s’némèd’cïn eur’yeve tos les neûbïncheûyichmes (neûlourelève tous les néologismes exprimés par le malade.
dgichmes ou neûyoudgichmes) échprïnmè poi l’ malaite.
néologisme de sens (emploi d’un mot dans un sens nouveau), neûbïncheûyichme (neûloudgichme ou neûyoudgichme) de
loc.nom.m. L’emploi du verbe « solutionner » qui concurren- seinche (seins, seuche ou sens), loc.nom.m. L’ empyoi di vèrbe
ce le verbe « résoudre » est un néologisme de sens favorisé
«choluchionnaie » que concurreinche le vèrbe « réjoudre » ât ïn
par la tendance à éliminer les vieux verbes de conjugaison
neûbïncheûyichme (neûloudgichme ou neûyoudgichme) de seindifficile.
che (seins, seuche ou sens) faivri poi lai teindainche è éy’menaie
les véyes vèrbes qu’ lai condjudyaijon ât mâlaîgiere.
néo-thomisme ou thomisme (mouvement philosophique qui neû-tyiomichme ou tyiomichme, n.m.
s’inspire le la Somme de saint Thomas, à l’époque moderne),
n.f. Le pape Léon XIII est l’instigateur du néo-thomisme (ou L’ paipe, ci Léon XIII ât l’ empujou di neû-tyiomichme (ou
thomisme).
tyiomichme).
néo-thomiste (partisan du néo-thomisme), n.m. Les néoneû-tyiomichte, n.m. Les neû-tyiomichtes aint ïncoûeporè en lai
thomistes ont incorporé à la philosophie de saint Thomas les phiyojophie d’ sïnt Tyiomas les aitçhits d’ lai couteimpoérainne
acquisitions de la science contemporaine.
scienche.
Népal (état d’Asie, dans l’Himalaya), n.pr.m. « Des saris du Népâ, n.pr.m. « Des sairyis di Népâ, des saihairïns sairouâs»
Népal, des sarouals sahariens» (Maurice Druon)
ne pas aller [ou ne pas y aller] par quatre [ou par trenten’ yi p’ allaie poi quaite (quaitre, quate, tçhaite, tçhaitre, tiaite,
six] chemins (aller droit au but ; agir sans détours), loc.v.
tiaitre, tyaite, tyaitre ou trente-ché) tch’mïns (ou tchmïns), loc.v.
Monsieur Oriol, je viens causer affaires avec vous. Je n’irai
Chire Oriol, i vïns djâsaie aiffaires daivô vôs.I n’ yi veus p’ allaie
pas [ou Je n’y irai pas] d’ailleurs par quatre (ou par trented’ âtre paît poi quaite (quaitre, quate, tçhaite, tçhaitre, tiaite,
six) chemins.
(Guy de Maupassant)
tiaitre, tyaite, tyaitre ou trente-ché) tch’mïns (ou tchmïns).
ne pas arriver à la cheville de (être inférieur à), loc.v.
n’ pe airrivaie en lai tch’véye (tchvéye, tch’vèye ou tchvèye) de,
Malgré ses efforts, il n’arrive pas à la cheville de son
loc.v. Mâgrè ses éffoûes è n’ airrive pe en lai tch’véye (tchvéye,
concurrent.
tch’vèye ou tchvèye) d’ son rivâ.
ne pas demander mieux que (consentir volontiers, être
n’ pe d’maindaie (ou dmaindaie) meu que, loc.v.
content), loc.v. Je ne demande pas mieux qu’il vienne.
I ne d’mainde (ou dmainde) pe meu qu’ è v’nieuche.
ne pas en mener large (être dans une position critique, mal à n’ pe en moinnaie laîdge (laidge, laîrdge, lairdge, yaîdge, yaidge,
son aise), loc.v. Depuis un mois, il n’en mène pas large.
yaîrdge ou yairdge), loc.v. Dâs ïn mois, è n’en moinne pe laîdge
(laidge, laîrdge, lairdge, yaîdge, yaidge, yaîrdge ou yairdge).
ne pas être fixé (pour une personne : ne pas savoir à quoi
n’ pe étre fichquè, e ou n’ pe étre fichtçhè, e, loc.
s’en tenir), loc. Nous ne sommes pas encore fixés.
Nôs n’ sons p’ encoé fichquès (ou fichtçhès).
ne pas quitter les basques de quelqu’un (l’accompagner
n’ pe tçhittie les baichques de quéqu’un, loc.v.
partout), loc.v. L’enfant ne quitte pas les basques de sa mère. L’ afaint n’ tçhitte pe les baichques de sai mére.
ne pas s’arrêter en si bon chemin (faire suivre un premier
se n’ p’ airrâtaie (ou se n’ pe râtaie) en che bon tch’mïn (ou
succès d’un autre erncore plus éclatant), loc.v. Il est bien
tchmïn), loc.v. Èl ât bïn déchidè de se n’ p’ airrâtaie (ou se
décidé de ne pas s’arrêter en si bon chemin.
n’ pe râtaie) en che bon tch’mïn (ou tchmïn).
ne pas se commander (être indépendant de la volonté), loc.v. n’ se pe c’maindaie (cmaindaie, c’mandaie, cmandaie,
L’amour ne se commande pas.
c’mendaie, cmendaie, commaindaie, commandaie ou
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ne pas s’oublier (être très attentif à ses intérêts), loc.v.pron.
Il ne s’est pas oublié dans le partage.
ne pas tarir (ne pas cesser de dire, de parler), loc.v.
« Il ne tarissait pas de détails sur la vie de la petite malade »
(Roger Martin du Gard)
népète (herbe aux chats), n.f.
Notre chatte mange de la népète.
néphrectomie (ablation chirurgicale d’un rein), n.f.
Il a subi une néphrectomie.
néphrétique (relatif au rein malade), adj.
Elle ressent des douleurs néphrétiques.
néphrétique (malade affligé de coliques néphrétiques), n.m.
C’est la chambre des néphrétiques.
néphridie (organe excréteur de certains animaux), n.f.
L’enfant regarde la néphridie du lombric.
néphrite (nom générique des maladies inflammatoires des
reins), n.f. Il a fait une néphrite.
néphrite (variété de jade qui passait pour guérir les reins),
n.f. Il nous montre une néphrite.
néphrographie (radiographie du rein), n.f.
Le médecin fait une néphrographie.
néphrologie (étude de la physiologie et de la pathologie du
rein), n.f. Elle suit un cours de néphrologie.
néphrologue (spécialiste de néphrologie), n.m.
Il est chez le néphrologue.
néphron (unité anatomique et fonctionnelle du rein), n.m.
Le rein humain comprend environ un million de néphrons.
néphropathie (affection du rein, en général), n.f.
Sa néphropathie est guérie.
néphrose (affection chronique et dégénérative du rein), n.f.
Elle a eu deux néphroses cette année.
ne plus être novice, loc.v.
La jeune fille n’est plus novice, elle rougit dès qu’on la
regarde.
ne plus pouvoir tenir les yeux ouverts, loc.v.
Il ne pouvait plus tenir les yeux ouverts.
Neptune (grosse planète du système solaire), n.pr.m.
Elle observe le passage de Neptune dans le ciel.
Neptune (dieu romain de la mer), n.pr.m.
La fuscine était l’emblème de Neptune.
nerd (mot anglo-amér., personne qu’une passion obssessionnelle, généralement pour l’informatique, conduit souvent à
vivre en marge de la société), n.m. C’est la société moderne
qui a créé les nerds.
néréide (nymphe de la mer), n.f. J’aimerais voir une néréide.
néréide (en zoologie : genre de vers annélides qui vivent
dans la mer sur les fonds vaseux), n.f. Les néréides sont des
polychètes errants.
nerf (cordelette au dos d’un livre relié qui forme une nervure
apparente), n.m. Le nerf du livre est abîmé.
nerf (entre- ou entre-nerfs ; intervalle entre deux nerfs au
dos d’un livre), n.m. La dimension de l’entre-nerf (ou entrenerfs) s’harmonise bien avec le format du livre.
nerf (émergence d’un - ; point apparent où le nerf se détache
du centre nerveux), loc.nom.f. L’émergence d’un nerf
représente son origine apparente.
commendaie), loc.v. L’ aimoé n’ se c’mainde (cmainde, c’mande,
cmande, c’mende, cmende, commainde, commande ou
commende) pe.
n’ pe s’ rébiaie ou n’ pe s’ rébyiaie, loc.v.pron.
È n’ s’ ât p’ rébiè (ou rébyiè) dains l’ paitaidge.
n’ p’ ébrussi, n’ p’ év’ni, n’ p’ évni ou n’ pe tairi, loc.v.
« È n’ ébrussait p’ (n’ év’néchait p’, n’ évnéchait p’ ou
n’ tairéchait p’) de détoiyes chus lai vétçhainche d’ lai p’téte
malaite»
hierbe és tchaits, loc.nom.f.
Note tchaitte maindge de l’ hierbe és tchaits.
ronaibiâchion, n.f.
Èl é chôbi ènne ronaibiâchion.
ronitique ou ronititçhe, adj.
Èlle eur’sent des ronitiques (ou ronititçhes) deloûes.
ronitique ou ronititçhe, n.m.
Ç’ ât lai tchaimbre des ronitiques (ou ronititçhes).
ronidie, n.f.
L’ afaint raivoéte lai ronidie di vâ.
ronite, n.f.
Èl é fait ènne ronite.
ronite, n.f.
È nôs môtre ènne ronite.
ronâgraiphie, n.f.
L’ méd’cïn fait ènne ronâgraiphie.
ronâraicodje, n.f.
Èlle cheût ïn coué d’ ronâraicodje.
ronâscienchou, ouse, ouje ou ronâsciençou, ouse, ouje, n.m.
Èl ât tchie l’ ronâscienchou (ou ronâsciençou).
ronon, n.m.
L’ ron d’ l’ hanne é è pô près ïn miyon d’ ronons.
ronâmâ, n.m.
Son ronâmâ ât voiri.
ronôje, n.f.
Èlle é t’ aivu doûes ronôjes ç’t’ annèe.
aivoi vu l’ loup (ou youp), loc.v.
Lai poûere baîchatte n’ é p’ encoé vu l’ loup (ou youp), èlle vïnt
roudge tiaind qu’ an lai ravoéte.
aivoi di piomb dains les eûyes ou aivoi di piomb dains les euyes,
loc.v. Èl aivait di piomb dains les eûyes (ou euyes).
Nèptune, n.pr.m.
Èlle prégime le péssaidge de Nèptune dains l’ cie.
Nèptune, n.pr.m.
Lai trein était l’ embyème d’ ci Nèptune.
nierdju (sans marque du fém.), n.m.
Ç’ ât lai moudranne sochietè qu’ é orinè les nierdjus.
nierèide, n.f. I ainm’rôs voûere ènne nierèide.
nierèide, n.f.
Les nierèides sont des reg’nous poyisoûes.
née, nie ou niè, n.m.
L’ née (nie ou niè) di yivre ât airoéy’nè.
entre-née, entre-nie ou entre-niè, n.m.
Lai dimeinchion de l’ entre-née (entre-nie ou entre-niè) s’ hairmounije bïn daivô l’ framat di yivre.
émèechieince (ou émèechieinche) d’ ïn née (nie ou niè),
loc.nom.f. L’ émèechieince (ou émèechieinche) d’ ïn née
(nie ou niè) eurpreujente son aippaireinne orine.
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nerfs conjugués (en anatomie : nerfs qui concourent à la
même opération ou à la même sensation), loc.nom.m.pl. Il
fait une liste des nerfs conjugués.
nerfs (taper sur les - ; agacer), loc.v.
Il me tape sur les nerfs avec ses histoires débiles.
condjudyès nèes (nies ou niès), loc.nom.m.pl.
È fait ènne yichte des condjudyès nèes (nies ou niès).
taipaie (ou tapaie) ch’ les nées (nies ou niès), loc.v.
È m’ taipe (ou tape) ch’ les nées (nies ou niès) daivô ses mébiles
l’ hichtoires.
ne rien avoir à envier à (n’avoir rien à désirer, être pourvu), n’ ran aivoi è dyialaie (envie ou enviere) è, loc.
loc. Cet ensemble d’une richesse, d’une élégance féerique… Ç’t’ ensoinne, d’ ènne rétchainche, d’ ènne féeyâ séjainche…
n’a rien à envier à aucun art.
n’ é ran è dyialaie (envie ou enviere) en piepe ènne évoingne.
ne rien dire (parler pour -), loc.v.
taitçh’naie, taity’naie, tiaitçh’naie, tiaity’naie, tyaitçh’naie ou
Il parle pour ne rien dire du matin au soir.
tyaity’naie (de mon grand-père), v. È taitçhene (taityene,
tiaitçhene, tiaityene, tyaitçhene ou tyaityene) di maitïn â soi.
ne rien dire (personne qui parle pour -), loc.nom.f.
taitçh’nou, ouse, ouje, taitçhnou, ouse, ouje,
taity’nou, ouse, ouje, tiaitçh’nou, ouse, ouje,
tiaitçhnou, ouse, ouje, tiaity’nou, ouse, ouje,
tyaitçh’nou, ouse, ouje, tyaitçhnou, ouse, ouje ou tyaity’nou,
Tu perds ton temps avec cette personne qui parle pour ne
ouse, ouje (de mon grand-père), n.m. Te pieds ton temps d’aivô
rien dire.
ci taitçh’nou (taitçhnou, taity’nou, tiaitçh’nou, tiaitçhnou,
tiaity’nou, tyaitçh’nou, tyaitçhnou ou tyaity’nou).
Néron (empereur romain), n.pr.m. Néron était vicieux.
Néron, n.pr.m. Ci néron était vouichiou.
nerprun (épine de cerf), n.m.
épainne (ou épeinne) de (cée, cére ou cie), loc.nom.f.
Elle est dans des nerpruns.
Èlle ât dains des épainnes (ou épeinnes) de (cée, cére ou cie).
nervation (disposition des nervures d’une feuille, d’une aile néevâchion, nievâchion ou nièvâchion, n.f.
d’insecte), n.f. La forme générale de la feuille dépend de sa
Lai dgén’râ frame d’ lai feuye dépend d’ sai néevâchion
nervation.
(nievâchion ou nièvâchion).
nerveusement (avec nerf, vigueur), adv.
néevouj’ment, néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment,
Le condamné a signé nerveusement la feuille.
nièvouj’ment ou nièvous’ment, adv. L’ condannè é sïngnè
néevouj’ment (néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment,
nièvouj’ment ou nièvous’ment) lai feuye.
nerveusement (par l’action du système nerveux), adv.
néevouj’ment, néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment,
Cette chute l’a ébranlé nerveusement.
nièvouj’ment ou nièvous’ment, adv. Ç’te tchoite l’ é sgoulè
néevouj’ment (néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment,
nièvouj’ment ou nièvous’ment).
nerveusement (d’une manière nerveuse, excitée), adv.
néevouj’ment, néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment,
Il marche nerveusement de long en large.
nièvouj’ment ou nièvous’ment, adv. È mairtche néevouj’ment
(néevous’ment, nievouj’ment, nievous’ment, nièvouj’ment ou
nièvous’ment) d’ grant en laîrdge.
nerveux, adj.
néevou, ouse, ouje, nievou, ouse, ouje ou nièvou, ouse, ouje, adj.
Vous avez un garçonnet nerveux.
Vôs èz ïn néevou (nievou ou nièvou) boûebat.
nerveux, n.m.
néevou, ouse, ouje, nievou, ouse, ouje ou nièvou, ouse, ouje,
Ce nerveux tremble.
n.m. Ci néevou (nievou ou nièvou) grule.
nerveux (système - ; appareil de relation recueillant les
néevou (nievou ou nièvou) chichtème (chistème, chychtème,
excitations sensorielles et sensitives, et coordonnant les
chystème, sichtème, sistème, sychtème ou système), loc.nom.m.
réactions de l’individu à ces sensations), loc.nom.m. Le
L’ néevou (nievou ou nièvou) chichtème (chistème, chychtème,
système nerveux de ce malade est détraqué.
chystème, sichtème, sistème, sychtème ou système) d’ ci malaite
ât détraiquè.
nervin (en pharmacie : qui a une action tonifiante sur les
néevrïn, ïnne, nievrïn, ïnne ou nièvrïn, ïnne, adj.
nerfs), adj. Elle achète un baume nervin.
Èlle aitchete ïn néevrïn (nievrïn ou nièvrïn) bâme.
nervin (en pharmacie : remède qui a une action tonifiante sur néevrïn, nievrïn ou nièvrïn, n.m.
les nerfs), n.m. Le pharmacien va chercher du nervin.
L’ aipotitçhaire vait tçhri di néevrïn (nievrïn ou nièvrïn).
nervosité (vigueur physique), n.f.
néevrojitè, nievrojitè ou nièvrojitè, n.f.
Il a sa nervosité habituelle.
Èl é son aivégie néevrojitè (nievrojitè ou nièvrojitè).
nervosité (état d’excitation nerveuse passagère), n.f.
néevrojitè, nievrojitè ou nièvrojitè, n.f.
Il est dans un état de grande nervosité.
Èl ât dains ïn état d’ grôsse néevrojitè (nievrojitè ou nièvrojitè).
nervure (filet saillant traversant le limbe d’une feuille), n.f.
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
Les nervures sont comme la charpente de la feuille.
Les néevrures (nievrures ou nièvrures) sont c’ment qu’ lai
tchairpente d’ lai feuye.
nervure (filet corné qui soutient la membrane de l’aile chez néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
certains insectes), n.f. Les ailes de la libellule ont de fines
Les âles d’ lai coudri aint d’ fïnes néevrures (nievrures ou
nervures.
nièvrures).
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nervure (cordelette au dos d’un livre relié qui forme une
nerf apparent), n.f. Il doit ravaler la nervure du livre.
nervure (en architecture : moulure arrondie, arête saillante
des voûtes d’ogives), n.f. Il répare une des nervures d’une
voûte gothique.
nervure (filet saillant qui renforce la résistance d’une pièce),
n.f. Il nettoie les nervures d’une bielle.
nervure (en aviation : partie de l’armature de l’avant d’un
aile), n.f. Il remplace une des nervures de l’aile.
nervure (en couture : petit pli décoratif en relief, piqué près
du bord), n.f. Elle pique une nervure.
nervuré (qui présente des nervures), adj.
Elle porte une jupe nervurée.
nervurer (garnir de nervures), v.
Elle a nervuré une nappe.
n’est-ce pas ? loc. « C’est son droit, n’est-ce pas ? d’être
fixée sur ce qui lui revient »
(Emile Zola)
n’est-ce pas moi (toi, lui, elle, nous, vous, eux, èlles) ? loc.
N’est-ce pas moi (toi, lui, elle, nous, vous eux, elles) qu’il est
venu voir ?
net (réseau d’information : internet), n.m.
Il peine à trouver ce qu’il veut sur le net.
net banking (paiement par internet), loc.nom.m.
Il n’utilise jamais le net banking.
netcam ou webcam (anglicisme ; cybercaméra, caméra
numérique reliée à un ordinateur, permettant de filmer et de
diffuser des images vidéos sur Internet), n.m. Il envoie une
image par netcam (ou webcam).
ne tirez pas sur le pianiste (se dit pour réclamer l’indulgence pour une personne pleine de bonne volonté), loc.v. N’oublie pas de leur demander de ne pas tirer sur le pianiste!
n’être pas (ou plus) de mise (ne pas être valable, recevable,
admissible), loc.v. Il oublie ce qui n’est pas (ou plus) de
mise.
n’être pas en odeur de sainteté (être mal vu), loc.v.
« Les révolutionnaires n’étaient pas en odeur de sainteté
dans la maison Eyssette »
(Alphonse Daudet)
nettoyer en frottant vigoureusement (briquer), loc.v.
Elle nettoie un meuble en le frottant vigoureusement.
nettoyer le chanvre (grand peigne pour -), loc.nom.m.
Il m’a prêté son grand peigne pour nettoyer le chanvre.
nettoyer (se - la gorge en expirant brusquement), loc.v.
Je n’aime pas l’entendre se nettoyer la gorge en expirant
brusquement.
neuf (à l’état -), loc.adj.
Voilà un vélo à l’état neuf.
neuf (flambant -), loc.adj.
Ce meuble est flambant neuf.
neuf (rendre l’état de -), loc.v.
Elle essaie de rendre l’état de neuf à cette chaise.
neuf (rien-tout-; se dit aux personnes curieuses), n.m.
S’il te demande ce que tu as rapporté, tu lui diras : un rientout-neuf !
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
È dait raivâlaie lai néevrure (nievrure ou nièvrure) di yivre.
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
È r’chique ènne des néevrures (nievrures ou nièvrures) d’ ïn
gothitçhe vôti.
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
È nenttaye les néevrures (nievrures ou nièvrures) d’ ènne
dém’nâle.
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
È rempiaice ènne des néevrures (nievrures ou nièvrures) de
l’ âle.
néevrure, nievrure ou nièvrure, n.f.
Èlle pitçhe ènne néevrure (nievrure ou nièvrure).
néevrurè, e, nievrurè, e ou nièvrurè, e, adj.
Èlle poétche ènne néevrurèe (nievrurèe ou nièvrurèe) djipe.
néevruraie, nievruraie ou nièvruraie, v.
Èlle é néevrurè (nievrurè ou nièvrurè) ènne naippe.
vôs n’ craites pe ? loc. « Ç’ ât son drèt, vôs n’ craites pe ? d’ étre
fichquèe (ou fichtçhèe) chus ç’ qu’ yi r’vïnt »
ât-ç’ que ç’ n’ ât p’ moi (toi, lu, lée, nôs vôs, lées, yôs) ? loc.
Ât-ç’ que ç’ n’ ât p’ moi (toi, lu, lée, nôs vôs, lées, yôs) qu’ èl ât
v’ni voûere ?
échnâ, n.m. fèrnie (ou fèrniere) di saivoi, loc.nom.f.
Èl é di mâ d’ trovaie ç’ qu’ è veut dains l’ éch’nâ (ou dains lai
fèrnie (ou fèrniere) di saivoi.
paiy’ment poi l’ échnâ, n.m. ou paiy’ment poi lai fèrnie (ou fèrniere) di saivoi, loc.nom.m. È se n’ sie dj’mais di paiy’ment poi l’
éch’nâ (ou di paiy’ment poi lai fèrnie (ou fèrniere) di saivoi.
chubrecaiméra, n.f.
Èl envie ènne ïnmaîdge poi chubrecaiméra.
n’ tierietes pe chus l’ piainichte (piainiste ou pianichte), loc.v.
N’ rébie p’ d’ yôs d’maindaie de n’ pe tirie chus
l’ piainichte (piainiste ou pianichte)!
n’ p’ étre (ou n’ pus étre) de bote (boute, mentte ou mije), loc.v. È
rébie ç’ qu’ n’ ât p’ (ou ç’ qu’ n’ ât pus) de bote (boute, mentte ou
mije).
n’ pe étre en cheintou (chentou, seintou ou sentou) d’ saint’tè (ou
d’ sïnt’tè), loc.v. « Les révôluchionnéres n’ étïnt p’ en cheintou
(chentou, seintou ou sentou) d’ saint’tè (ou d’ sïnt’tè) dains lai
mâjon Eyssette »
briquaie, britçhaie ou brityaie, v.
Èlle brique (britçhe ou britye) ïn moubye.
braquïn, briejou, briesou ou briezou, n.m.
È m’ é prâtè son braquïn (briejou, briesou ou briezou).
raincayie ou raincoiyie (Nicole Bindy, Vermes), v.
I n’ ainme pe l’ ôyi raincayie (ou raincoiyie).
fraippaint (ou frappaint) neû (neu, neûe ou neue, sans marque du
féminin), loc.adj. Voili ïn fraippaint (ou frappaint) neû (neu,
neûe ou neue) vélo.
fraippaint (ou frappaint) neû (neu, neûe ou neue, sans marque du
féminin), loc.adj. Ci moubye ât fraippaint (ou frappaint) neû
(neu, neûe ou neue).
réfrâtchi, v.
Èlle épreuve de réfrâtchi ç’te sèlle.
ran-tot-neû ou ran-tot-neu, n.m.
Ch’ è te d’mainde ç’ que t’ és raippoétchè, t’ yi dirés :
ïn ran-tot-neû (ou ran-tot-neu)!
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neufs (faire du bruit pour des souliers -), loc.v. Ses souliers dyidyaie, gréj’laie ou tréj’laie, v. Ses neûs soulaîes dyidyant
neufs font du bruit, ils ne sont pas payés.
(gréj’lant ou tréj’lant), ès n’ sont p’ paiyies.
neuf (s’habiller de -), loc.v.
se r’chïntçhaie (rchïntçhaie, r’chïntyaie, rchïntyaie, r’quïnquaie,
rquïnquaie, r’quïntçhaie, rquïntçhaie, r’tçhaintçhaie,
rtçhaintçhaie, r’tçhïntçhaie, rtçhïntçhaie, r’tyïntyaie ou
Nous nous sommes habillés de neuf pour Pâques.
rtyïntyaie), v.pron. Nôs s’ sons r’chïntçhè (rchïntçhè, r’chïntyè,
rchïntyè, r’quïnquè, rquïnquè, r’quïntçhè, rquïntçhè,
r’tçhaintçhè, rtçhaintçhè, r’tçhïntçhè, rtçhïntçhè, r’tyïntyè ou
rtyïntyè) po Paîtçhes.
(on trouve aussi tous ces verbes pronominaux sous la forme : s’
eur’chïntçhaie, etc.)
neuf (tout -), loc.adj.
fraippaint (frappaint ou tot) neû (neu, neûe ou neue, sans marque
Tu as un outil tout neuf.
du féminin), loc.adj. T’és ïn fraippaint (frappaint ou tot) neû
(neu, neûe ou neue) l’ uti.
neural (relatif au système nerveux), adj.
nèerâ, nierâ ou nièrâ (sans marque du fém.), adj.
Il examine la plaque neurale.
Èl ésâmene lai nèerâ (nierâ ou nièrâ) piaique.
neurasthénie (névrose caractérisée par une grande
nièvouse pètte-foûeche, loc.nom.f.
fatigabilité), n.f. Il souffre de neurasthénie.
È seûffre de nièvouse pètte-foûeche.
neurasthénie (état durable d’abattement), n.f.
nièvouse pètte-foûeche, loc.nom.f.
Elle fait de la neurasthénie.
Èlle fait d’ lai nièvouse pètte-foûeche.
neurasthénique (qui a rapport à la neurasthénie), adj.
nièvou pètte-foûe (sans marque du féminin), loc.adj.
Le médecin a découvert chez lui des symptomes
L’ médcïn y’ é trovè des nièvous pèttes-foûes sïnmptômes.
neurasthéniques.
neurasthénique (qui est atteint de neurasthénie), adj.
nièvou pètte-foûe (sans marque du féminin), loc.adj.
Il a une tante neurasthénique.
Èl é ènne nièvou pètte-foûe tainte.
neurasthénique (qui est abattu sans motif), adj.
nièvou pètte-foûe (sans marque du féminin), loc.adj.
Leur fille est neurasthénique.
Yote baîchatte ât nièvou pètte-foûe.
neurasthénique (celui qui est atteint de neurasthénie), n.m.
nièvou pètte-foûe (sans marque du féminin), loc.nom.m.
Ce neurasthénique ne peut plus travailler.
Ci nièvou pètte-foûe n’ peut pus traivaiyie.
neurobiologie (étude du fonctionnement des cellules et des
nièvou vétçhâ-science ou nièvou vétçhâ-scienche, loc.nom.f.
tissus nerveux), n.f. Elle fait de la neurobiologie.
Èlle fait d’ lai nièvou vétçhâ-science (ou nièvou vétçhâ-scienche).
neuroblaste (cellule nerveuse embryonnaire destinée à
nièvou-dgierme, n.m.
former un neurone), n.m. On observe la formation de
An préjime lai framâchion de nièvou-dgiermes.
neuroblastes.
neurochirurgical (relatif à la neurochirurgie), adj.
nièvouchirudgicâ, nièvouchirugicâ, nièvousirudgicâ ou
Il a subi une opération neurochirurgicale.
nièvousirugicâ (sans marque du féminin), adj. Èl é sôbi ïn
nièvouchirudgicâ (nièvouchirugicâ, nièvousirudgicâ
ou nièvousirugicâ) tchaircutaidge.
neurochirurgie (chirurgie des nerfs, des centres nerveux),
nièvouchirudgie, nièvouchirugie, nièvousirudgie ou
n.f. La neurochirurgie fait des progrès.
nièvousirugie, n.f. Lai nièvouchirudgie (nièvouchirugie,
nièvousirudgie ou nièvousirugie) fait des aitieus.
neurochirurgien (chirurgien qui pratique la neurochirurgie), nièvouchirudgien, ienne, nièvouchirugien, ienne, nièvousirudn.m. Ce neurochirurgien est connu très loin.
gien, ienne ou nièvousirugien, ienne, n.m. Ci nièvouchirudgien
(nièvouchirugien, nièvousirudgien ou nièvousirugien) ât coégnu
laivi.
neurodépresseur (en médecine : médicament qui fait baisser nièvoudéprechou, n.m.
la tension), n.m. Il doit prendre des neurodépresseurs.
È dait pâre des nièvoudéprechous.
neuroleptique (en médecine : se dit des médicaments qui
nièvouraivique ou nièvouraivitçhe (sans marque du fém.), adj.
exercent une action calmante), adj. Il prépare une substance Èl aiyûe ènne nièvouraivique (ou nièvouraivitçhe) chubchtaince.
neuroleptique.
neuroleptique (en médecine : médicament qui exerce une
nièvouraivique ou nièvouraivitçhe, n.m.
action calmante), n.m. Les tranquillisants majeurs sont des
Les maidjous calmaints sont des nièvouraiviques (ou
neuroleptiques.
nièvouraivitçhes).
neurolinguistique (étude des relations entre les facteurs
nièvoulaindyichtitçhe, nièvoulandyichtitçhe, nièvoulanguichneurologiques des troubles du langage et leur expression
titçhe, nièvouyaindyichtitçhe, nièvouyandyichtitçhe ou
linguistique), n.f. La neurolinguistique est devenue une
nièvouyanguichtitçhe, n.f. Lai nièvoulaindyichtitçhe
science.
(nièvoulandyichtitçhe, nièvoulanguichtitçhe, nièvouyaindyichtitçhe, nièvouyandyichtitçhe ou nièvouyanguichtitçhe) ât dev’ni
ènne scienche. (on trouve aussi tous ces noms où le suffixe tçhe
est remplacé par que)
22
neurologie (branche de la médecine qui étudie l’anatomie, la
physiologie et la pathologie du système nerveux), n.f. Il
achève des études de neurologie.
neurologique (qui a rapport aux nerfs ou à la neurologie),
adj. Ils ouvrent une clinique neurologique.
neurologue ou neurologiste (médecin spécialisé en
neurologie), n.m. Elle va chez le neurologue (ou
neurologiste).
neuromédiateur ou neurotransmetteur (substance libérée
par les terminaisons neuronales et qui assure chimiquement la
transmission de l’influx nerveux), n.m. Elle analyse du
neuromédiateur (ou neurotransmetteur).
neurone (élément nerveux formé par la réunion du corps
cellulaire et de ses prolonngements), n.m. Le neurone est une
unité fondamentale, fonctionnelle et anatomique du tissu
nerveux.
neuronal ou neuronique (relatif aux neurones), adj.
Il a fait un examen neuronal (ou neuronique).
neurophysiologie (physiologie du système nerveux), n.f.
Elle étudie la neurophysiologie.
neurophysiologique (relatif à la neurophysiologie), adj.
Il fait une étude neurophysiologique.
neuroplégique (se dit d’une substance capable de paralyser
la transmission de l’influx nerveux), adj. Voilà un remède
neuroplégique.
neuropsychiatre (spécialiste de neuropsychiatrie), n.m.
Il est suivi par un neuropsychiatre.
nièvougognie, n.f.
È finât des raicodjes de nièvougognie.
nièvougognique ou nièvougognitçhe (sans marque du fém.), adj.
Èls eûvrant ènne nièvougognique (ou nièvougognitçhe) clinique.
nièvougognou, ouse, ouje, n.m.
Èlle vait tchie l’ nièvougognou.
nièvoumeudiatou ou nièvoutraidou, n.m.
Èlle ainayije di nièvoumeudiatou (ou nièvoutraidou).
nèeronne, nieronne ou nièronne, n.m.
L’ nèeronne (nieronne ou nièronne) ât ènne aibaingnâ,
foncchionnâ pe ainaitomique yunitè di nèevou tichu.
nèeronnâ, nieronnâ ou nièronnâ (sans marque du fém.), n.m.
Èl é fait ïn nèeronnâ (nieronnâ ou nièronnâ) l’ ésâmen.
nièvouvétçhâ-science ou nièvouvétçhâ-scienche, n.f. Èlle
raicodge lai nièvouvétçhâ-science (ou nièvouvétçhâ-scienche).
nièvouvétçhâ-sciençou, ouse, ouje ou nièvouvétçhâ-scienchou,
ouse, ouje, adj. È fait ènne nièvouvétçhâ-sciençouse (ou
nièvouvétçhâ-scienchouse) raicodge.
nièvouchlompe (sans marque du fém.), adj.
Voili ïn nièvouschlompe r’méde.
nièvouéchprètméd’cïn, nièvouéchpritméd’cïn, nièvous’néméd’cïn ou nièvousnéméd’cïn, n.m. Èl ât cheûyè poi ïn
nièvouéchprètmèd’cïn (nièvouéchpritmèd’cïn,
nièvous’némèd’cïn ou nièvousnémèd’cïn).
neuropsychiatrie (discipline médicale qui englobe la
nièvouéchprètméd’cïne, nièvouéchpritméd’cïne,
psychiatrie, la neurologie et leurs interrelations), n.f. Elle a
nièvous’néméd’cïne ou nièvousnéméd’cïne, n.f. Èlle é ïn
un cabinet de neuropsychiatrie.
caib’nèt de nièvouéchprètmèd’cïne (nièvouéchpritmèd’cïne,
nièvous’némèd’cïne ou nièvousnémèd’cïne).
neuropsychologie (en médecine : étude des phénomènes
nièvouéchprètscience, nièvouéchpritscience, nièvous’néscience
psychiques en liaison avec la physiologie et la pathologie du ou nièvousnéscience, n.f.
système nerveux), n.f. Il a un diplôme de neuropsychologie.
Èl é ïn piona d’ nièvouéchprètscience (nièvouéchpritscience,
nièvous’néscience ou nièvousnéscience). (on trouve aussi tous
ces noms sous la forme nièvouéchprètscienche, etc.)
neurosciences (ensemble des connaissances et des recherches nièvousciences ou nièvouscienches, n.f.pl.
concernant le système nerveux), n.f.pl. Le domaine des
Lai braintche des nièvousciences nièvouscienches ât metirouse.
neurosciences est vaste.
neurotrope (se dit de certaines substances qui ont la
nièvoutôâ, nièvoutoûeâ ou nievoutoueâ (sans marque du fém.),
propriété de se fixer sur le système nerveux), adj. Ces germes adj. Ces dgèrmons sont nièvoutôâs (nièvoutoûeâs ou
sont neurotropes.
nièvoutoueâs).
neuro-végétatif (qui touche aux structures nerveuses et
nièvou-védgétâtif, ive, adj.
assure le fonctionnement des organes de la vie végétative),
adj. Son système neuro-végétatif est malade.
Son nièvou-védgétâtif chychtème ât malaite.
neurula (embryon de vertébré, au stade où se forme
nièv’rula, n.f.
l’ébauche du système nerveux), n.f. La neurula se passe
Lai nièv’rula s’ pésse aiprés lai gaichtrula.
après la gastrula.
neutralisant (qui neutralise), adj.
neûtuâyijaint, ainne, adj.
C’est une substance neutralisante.
Ç’ ât ènne neûtuâyijainne chubchtainche.
neutralisant (ce qui neutralise), n.m.
neûtuâyijaint, n.m.
Ce produit est un très fort neutralisant.
Ci prôdut ât ïn tot foûe neûtuâyijaint.
neutralisation (action d’équilibrer), n.f.
neûtuâyijâchion, n.f.
La neutralisation des forces opposées produit l’équilibre.
Lai neûtuâyijâchion des âtresannèes foûeches prôdut l’ aipiomb.
neutralisation (en médecine : action de neutraliser), n.f.
neûtuâyijâchion, n.f.
Il tente d’obtenir la neutralisation d’un agent nocif par un
È loûedrâye lai neûtuâyijâchion d’ ïn noichif aidgeint poi ïn
anticorps.
ainticoûe.
23
neutralisation (en politique : action de déclarer neutre), n.f.
Ils décrètent la neutralisation du territoire.
neutralisation (tir de - ; tir exécuté moins pour détruire que
pour réduire à l’impuissance), loc.nom.m. Le tir de
neutralisation paralyse l’action ennemie.
neutraliser (en politique : assurer la qualité de neutre), v.
Ils essaient de neutraliser le pays.
neutraliser (en chimie : annuler l’effet de), v.
Le chimiste neutralise un acide par une base.
neutraliser (en physique : annuler l’effet de), v.
Cette force neutralise une force antagoniste.
neutraliser (rendre sans effet par une action contraire), v.
La cour voulait endormir Lafayette, neutraliser Mirabeau,
amortir son action. (Balzac)
neutraliser (se - ; se compenser, se faire équilibre), v.pron.
Ces deux causes se neutralisent.
neutralisme (doctrine cnsistant à refuser d’adhérer à un
groupe de puissances), n.m. Cette nation exige qu’on
respecte son neutralisme.
neutraliste (favorable à la neutralité systématique), adj.
Elle fait connaître sa théorie neutraliste.
neutraliste (favorable à une neutralité garantie à l’égard de
puissances en conflit), adj. Les deux pays belligérants sont
entourés de pays neutralistes.
neutraliste (celui qui est favorable à la neutralité), n.m.
Les neutralistes français de gauche commençaient à
comprendre leur erreur. (Simone de Beauvoir)
neutralité (caractère, état d’une personne qui reste neutre),
adj. Ils tiennent à rester dans la neutralité.
neutre (qui est dans l’état de neutralité), adj.
La Suisse est un pays neutre.
neutre (qui s’abstient de prendre parti), adj.
Elle reste neutre dans ce débat.
neutre (en linguistique : se dit d’un troisième genre qui n’est
ni masculin ni féminin), adj. Le genre neutre n’existe pas en
patois.
neutre (en chimie : qui n’est ni acide ni alcalin), adj.
Elle a obtenu un sel neutre.
neutre (en électricité : se dit d’un corps qui n’est chargé ni
par l’électricité positive, ni par l’électricité négative), adj. Il
montre le fil neutre dans le système triphasé.
neutre (en zoologie : se dit d’un insecte dont les organes
sexuels sont atrophiés), adj. Les insectes neutres protègent ou
approvisionnent la communauté.
neutre (pour une couleur : sans éclat), adj.
Elle aime les couleurs neutres.
neutre (qui est dépourvu de passion), adj.
Il parle sur un ton neutre, déférent.
neutre (élément - ; en mathématique : élément qui, combiné
avec un autre élément suivant une loi donnée, donne pour
résultat ce dernier élément), loc.nom.m. Exemple : le nombre
1 est l’élément neutre pour la multiplication ; en effet : 4 1
= 4.
neutrino (particule électriquement neutre et extrêmement
légère), n.m. La masse du neutrino est très inférieure à celle
du neutron.
neutrographie ou neutronographie (radiographie effectuée
avec un faisceau de neutrons), n.f. Il est équipé pour faire des
neutrographies (ou neutronographies).
neutron (particule élémentaire, électriquement neutre), n.m.

neûtuâyijâchion, n.f.
Ès déchcrètant lai neûtuâyijâchion d’ lai cènie.
tir de neûtuâyijâchion, loc.nom.m.
L’ tir de neûtuâyijâchion pairailije lai feuraimi l’ aicchion.
neûtuâyijie, v.
Èls épreuvant d’ neûtuâyijie l’ paiyis.
neûtuâyijie, v.
L’ chemichte neûtuâyije ïn aichide poi ènne baîse.
neûtuâyijie, v.
Ç’te foûeche neûtuâyije ènne âtresannainne foûeche.
neûtuâyijie, v.
Lai coué v’lait endremi ci Lafayette, neûtuâyijie ci Mirabeau,
aimeurti son aicchion .
s’ neûtuâyijie, v.pron.
Ces doûes câses se neûtuâyijant.
neûtuâyichme, n.m.
Ç’t’ aib’nèe éjidje qu’ an réchpècteuche son neûtuâyichme.
neûtuâyichte (sans marque du fém.), adj.
Èlle fait è coégnâtre sai neûtuâyichte tyiorie.
neûtuâyichte (sans marque du fém.), adj.
Les dous bèyidgéraints paiyis sont entoérès d’ neûtuâyichtes
paiyis.
neûtuâyichte (sans marque du fém.), n.m.
Les frainçais neûtuâyichtes èc’mencïnt d’ compâre yote béskéye.
neûtuâyitè, n.f.
Ès t’niant è d’moéraie dains lai neûtuâyitè.
neûte (sans marque du fém.), adj.
Lai Chuiche ât ïn neûte paiyis.
neûte (sans marque du fém.), adj.
Èlle demoére neûte dains ci débait.
neûte (sans marque du fém.), adj.
L’ neûte dgeinre n’ éjichte pe en patois.
neûte (sans marque du fém.), adj.
Èlle é opt’ni ènne neûte sâ.
neûte (sans marque du fém.), adj.
È môtre le neûte flè dains l’ tribouss’râtè chichtème.
neûte (sans marque du fém.), adj.
Les neûtes ïnchèctes rétropant obïn répraindgeant lai tçhemnâtè.
neûte (sans marque du fém.), adj.
Èlle ainme les neûtes tieulèes.
neûte (sans marque du fém.), adj.
È djâse chus ïn neûte pe crêtchreint ton.
neûte éy’ment, loc.nom.m.
Éjempye : l’ nïmbre 1 ât l’ neûte éy’ment po l’ prôdut ; en éffièt :
4 1 = 4.

neûtïnno, n.m.
Lai maiche di neûtïnno ât tot piein pus p’téte que ç’té di neûton.
neûtongraiphie, n.f.
Èl ât étçhipè po faire des neûtongraiphies.
neûton, n.m.
24
C’est le nombre des neutrons qui différencie les noyaux des
isotopes.
neutronique (en physique : du neutron), adj.
Il fait une mesure de masse neutronique.
neutrophile (en médecine : se dit de cellules qui ont une
affinité pour les colorants neutres), adj. Le sang contient des
leucocytes neutrophiles.
neutrophiles (en médecine : leucocytes polynucléaires du
sang), n.m.pl. Les neutrophiles sont à granulations colorées
par des colorants neutres.
neveu (petit- ; fils d’un neveu ou d’une nièce par rapport à
un grand-oncle ou à une grande-tante), n.m. Il n’a qu’un
petit-neveu.
névralgie (douleur ressentie dans le territoire d’un nerf
sensitif), n.f. Il ne supporte plus cette névralgie.
névralgie (abusivement : mal de tête), n.f.
Les changements de temps lui donnent des névralgies.
névralgique (relatif à la névralgie), adj.
Elle ressent un point névralgique.
névralgique (critique, décisif, pour une situation), adj.
Ils en sont au point névralgique de la situation.
névraxe (ensemble du cerveau et de la moelle épinière), n.m.
Tout le névraxe est malade.
névrilème (tissu enveloppant les faisceaux constitutifs d’un
nerf), n.m. La carte montre le névrilème humain.
névrite (lésion inflammatoire des nerfs), n.f.
Il a eu une névrite aiguë.
névrite radiculaire (en médecine : radiculite), loc.nom.f.
Cette névrite radiculaire est très douloureuse.
névritique (relatif à la névrite), adj.
Ce mois, il a fait deux crises névritiques.
névrodermite (affection cutanée caractérisée par des plaques
ou des lésions diffuses), n.f. On le soigne pour une
névrodermite.
névroglie (en anatomie : tissu conjonctif de soutien du
système nerveux), n.f. Il prélève un morceau de névroglie.
névropathe (qui souffre de névropathie), n.m.
Je plains les névropathes.
névropathie (troubles psychiques et fonctionnels), n.f.
Il a une névropathie.
névroptères (nom générique d’insectes aux ailes
transparentes), n.m.pl. La phrygane fait partie des
névropatères.
névrose (affection caractérisée par des troubles affectifs et
émotionnels), n.f. Il a eu une nouvelle névrose.
névrosé (atteint de névrose), adj.
Il a une fille névrosée.
névrosé (celui qui est atteint de névrose), n.m.
On a du mal de guérir les névrosés.
névrotique (relatif à la névrose), adj.
Elle a des troubles névrotiques.
new-look (se dit de la mode lancée en 1947 par Christian
Ç’ ât l’ nïmbre des neûtons que diffreinchie les dieunés des
égâyûès.
neûtonnique ou neûtonnitçhe (sans marque du fém.), adj.
È fait ènne m’jure de neûtonnique (ou neûtonnitçhe) maiche.
neûtonpaîjâ, neûtonpaijâ ou neûtonphiye (sans marque du fém.),
adj. L’ saing contïnt des neûtonpaîjâs (neûtonpaijâs ou
neûtonphiyes) biaincs-yôbuyes.
neûtonpaîjâs, neûtonpaijâs ou neûtonphiyes, n.m.pl.
Les neûtonpaîjâs (neûtonpaijâs ou neûtonphiyes) sont è
gren’lâchions tieulèes poi des neûtes tyeuloaints.
p’tét-n’veu, ptét-n’veu, p’tét-nveu ou ptét-nveu, n.m.
È n’ é ran qu’ ïn p’tét-n’veu (ptét-n’veu, p’tét-nveu ou ptét-nveu).
nèedelôue, niedeloûe ou nièdeloûe, n.f.
È n’ chuppoétche pus ç’te nèedeloûe (niedeloûe ou nièdeloûe).
mâ d’ téte, loc.nom.m.
Les tchaindg’ments d’ temps yi bèyant des mâs d’ téte.
nèed’loûou, ouse, ouje, nied’loûou, ouse, ouje ou nièd’loûou,
ouse, ouje, adj. Èlle eur’sent ènne nèedloûouje (nied’loûouje ou
nièd’loûouje) époince.
déchijif, ive, adj.
Ès en sont â déchijif point d’ lai chituâchion.
nèe-l’ éssue, nie-l’ éssue ou niè-l’ éssue, n.m.
Tot l’ nèe-l’ éssue (nie-l’ éssue ou niè-l’ éssue) ât malaite.
nèe-l’ envôje, nie-l’ envôje ou niè-l’ envôje, n.f.
Lai câtche môtre l’ hannlâ nèe-l’ envôje (nie-l’ envôje ou nièl’ envôje).
nèeyite, nieyite ou nièyite, n.f.
Èl é t’ aivu ènne aicutouje nèeyite (nieyite ou nièyite).
raîticuyére (raiticuyére, réeticuyére ou réticuyére) nèeyite,
(nieyite ou nièyite), loc.nom.f. Ç’te raîticuyére (raiticuyére,
réeticuyére ou réticuyére) nèeyite (nieyite ou nièyite) ât tot piein
d’loûouje.
nèeyitique, néeyititçhe, nieyitique, nieyititçhe, nièyitique ou
nièyititçhe (sans marque du fém.), adj. Ci mois, èl é fait doûes
nèeyitiques (néeyititçhes, nieyitiques, nieyititçhes, nièyitiques ou
nièyititçhes) crijes.
nèepéeyite, niepéeyite ou nièpèeyite, n.f.
An l’ soingne po ènne nèepéeyite (niepéeyite ou nièpéeyite).
nèetichu, nietichu ou niètichu, n.m.
È préyeve ïn moéché d’ nèetichu (nietichu ou niètichu).
nèemalaite, niemalaite ou nièmalaite (sans marque du fém.), n.m.
I pyains les nèemalaites (niemalaites ou nièmalaites).
nèemâ, niemâ ou nièmâ, n.m.
Èl é ïn nèemâ (niemâ ou nièmâ).
nèe-éyutrés, nie-éyutrés ou niè-éyutrés, n.m.pl.
L’ aiyatte fait paitchie des nèe-éyutrès (nie-éyutrès ou nièéyutrès).
nèevrôje, nievrôje ou nièvrôje, n.f.
Èl é t’ aivu ènne novèlle nèevrôje (nievrôje ou nièvrôje).
nèevrôjè, e, nievrôjè, e ou nièvrôjé, e, adj.
Èl é ènne nèevrôjèe (nievrôjèe ou nièvrôjèe) baîchatte.
nèevrôjè, e, nievrôjè, e ou nièvrôjé, e, n.m.
An ont di mâ d’ voiri les nèevrôjès (nievrôjès ou nièvrôjès).
nèevrotique, nèevrotitçhe, nievrotique, nievrotitçhe, nièvrotique
ou nièvrotitçhe, adj. Èlle é des nèevrotiques (nèevrotitçhes,
nievrotiques, nievrotitçhes, nièvrotiques ou nièvrotitçhes)
troubyes.
neû-djais, neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt,
25
Dior), adj.inv. La mode new-look était longue et ample.
adj.inv. Lai neû-djais (neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou
neu-djèt) môde était grante è aimpye.
new-look (se dit de ce qui se présente sous un nouvel aspect, neû-djais, neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt,
en politique, économie, etc.), adj.inv. La société est à l’affut
adj.inv. Lai sochietè ât és aidyièts de tote iconanmique neû-djais
de toute théorie économique new-look.
(neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt) tyiorie.
new-look (style nouveau en mode), n.m.
neû-djais, neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt,
Les jeunes se précipitent sur le new-look.
n.m. Les djûenes s’ lainçant chus l’ neû-djais (neu-djais, neûdjait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt).
new-look (ce qui se présente sous un nouvel aspect, en
neû-djais, neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt,
politique, économie, etc.), adj.inv. Ce politicien n’aura pas
n.m. Ci politiquou n’ airé p’ d’ airrâte qu’ è n’ opt’nieuche di
de cesse qu’il n’obtienne du new-look.
neû-djais (neu-djais, neû-djait, neu-djait, neû-djèt ou neu-djèt).
newton (unité de mesure de force), n.m.
newton, n.m.
Elle donne ses résultats en newtons.
Èlle bèye ses réjultats en newtons.
Newton (savant anglais), n.pr.m. Les travaux de Newton ont Newton, n.pr.m. Les traivaiyes d’ ci Newton aint toutchi en lai
touché à la Physque et aux Mathématiques.
Physique pe és Mathémâtiques.
newtonien (relatif au système de Newton), adj.
newtonnïn, ïnne, adj.
Il étudie la théorie newtonienne de l’émission de lumière.
È raicodje lai newtonnïnne tyiorie d’ l’ émichion d’ yumiere.
newtonisme (système, théorie de Newton), n.m.
newtonnïnchme, n.m.
C’est un spécialiste du newtonisme.
Ç’ ât ïn ch’péchiâyichte di newtonnïnchme.
nez (aspirer par le -; priser), loc.v.
chniquaie, chnoufaie, chnouffaie, prédgie, prédjie, prégie, préjie,
Il me dégoûte quand il aspire par le nez.
prigie ou prijie, v. È m’poétche condangne tiaind qu’ è chnique
(chnoufe, chnouffe, prédge, prédje, prége, préje, prige ou prije).
nez (au - de quelqu’un ; en sa présence et en le bravant), loc. â nèz (ou â tairïn) d’ quéqu’un, loc.
Il a ri au nez de son juge.
Èl é riè â nèz (ou â tairïn) d’ son djudge.
nez (au - et à la barbe de quelqu’un ; devant lui et avec
â nèz (ou â tairïn) pe en lai baîbe (baibe, baîrbe ou bairbe) de
effronterie), loc. Ils ont fait ce mauvais coup au nez et à la
quéqu’un, loc. Èls aint fait ci croûeye côp â nèz (ou â tairïn) pe
barbe d’un policier.
en lai baîbe (baibe, baîrbe ou bairbe) d’ ïn pôyichie.
nez carlin (petit nez retroussé), loc.nom.m. La fillette
cairlïn (ou tchaîlïn) nèz (ou tairïn), loc.nom.m. Lai baîchatte
applique son nez carlin contre la vitre.
piaique son cairlïn (ou tçhaîlïn) nèz (ou tairïn) contre lai vitre.
nez (cartilage du -), loc.nom.m.
creûch’gnat, creûchgnat, creuch’gnat ou creuchgnat, n.m.
Elle s’est brisé le cartilage du nez en tombant sur le nez.
Èlle s’ ât brijie l’ creûch’gnat (creûchgnat, creuch’gnat
ou creuchgnat) en tchoéyaint ch’ le nèz.
nez (goutte au -), loc.nom.f.
gotte â nèz (ou tairïn), loc.nom.f.
N’oublie pas ton mouchoir, tu as toujours la goutte au nez.
N’ rébie p’ ton motchou, t’ és aidé lai gotte â nèz (ou tairïn).
nez (gros -), loc.nom.m. Il fait rire avec son gros nez.
pifre, n.m. È fait è rire d’ aivô son pifre.
nez (morve au bout du -), loc.nom.f. Mouche ta morve au
tchaindèlle, tchaindèye, tchaindoile, tchaindoiye ou tchaindoye,
bout du nez!
n.f. Moétche tai tchaindèlle (tchaindèye, tchaindoile, tchaindoiye
ou tchaindoye)!
nez (morve au bout du -), loc.nom.f.
tchaindèlle (tchaindèye, tchaindoile, tchaindoiye ou tchaindoye)
Il a la morve au bout du nez.
â médi, loc.nom.f. Èl é lai tchaindèlle (tchaindèye, tchaindoile,
tchaindoiye ou tchaindoye) â médi
nez (parler du -), loc.v.
djâsaie (djasaie, jâsaie, jasaie ou pailaie) di nèz (ou tairïn), loc.v.
Mouche-toi, tu parles du nez !
Motche-te, te djâses (djases, jâses, jases ou pailes) di nèz (ou
tairïn)!
nez (peau du cheval dépourvue de poils, autour du -, de
lâdre (ladre, laîdre, laidre, laîre, laire, laîrre ou lairre) taitche,
l’œil; tache de ladre), loc.nom.f. Le vétérinaire examine la
loc.nom.f. L’ vétrinaire ravoéte les lâdres (ladres, laîdres,
peau du cheval dépourvue de poils, autour du nez, de l’œil.
laidres, laîres, laires, laîrres ou laîrres) taitches.
nez (petit - relevé), loc.nom.m.
hyatton (J. Vienat), ludgeon, ludjon, yuatton, yudgeon, yudjon,
yugeon, yujon, yuvatton ou y’vatton, n.m.
Cet enfant a un beau petit nez relevé.
Ç’t’ afaint é ïn bé p’tét hyatton (ludgeon, ludjon, yuatton,
yudgeon, yudjon, yugeon, yujon, yuvatton ou y’vatton).
nez (piquer du - ; tomber le nez en avant), loc.v.
piquaie (pitçhaie ou pityaie) di nèz (pifre ou tairïn, loc.v.
« Il piqua du nez et s’abattit sur les marches»
« È piqué (pitçhé ou pityé) di nèz (pifre ou tairïn) pe s’ aibaitté
(Jean-Paul Sartre)
chus les maîrtches »
nez retroussé (court et au bout relevé), loc.nom.
eur’guchie (eurguchie, r’guchie ou rguchie) nèz (ou tairïn),
La fillette a un joli petit nez retroussé.
loc.nom.m. Lai baîch’natte é ïn bé p’tét eur’guchie (eurguchie,
r’guchie ou rguchie) nèz (ou tairïn).
nez (se piquer le -; au sens familier : s’enivrer), loc.v.
s’ piquaie (pitçhaie ou pityaie) l’ nèz (pifre ou tairïn), loc.v.
Il y a longtemps qu’il ne s’est plus piqué le nez.
È y é grant qu’ è n’ s’ ât pus piqué (pitçhé ou pityé) l’ nèz (pifre
ou tairïn).
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nez (tirer les vers du -), loc.v.
Tu vois bien qu’il te tire les vers du nez !
nez (tirer les vers du -), loc.v.
Mine de rien, elle tire les vers du nez.
nez (tord- ; en art vétérinaire : serre-nez), n.m.
Le vétérinaire maîtrise l’animal avec un tord-nez.
nez (touret de - ; petit loup : masque de velours noir que
portaient autrefois les dames lorsqu’elles sortaient),
loc.nom.m. Elle se cachait derrière son touret de nez.
nez ! (une rave pour ton -; on dit ainsi à un curieux à qui on
ne veut pas dire quelque chose), loc. fr.rég. Une rave pour
ton nez, je ne te le dirai pas !
niais (attrape-), n.m.
Ce benêt mise sur les attrape-niais.
niais (attrape-),
La chasse aux dairis est un attrape-niais.
niaise (jeune fille -), loc.nom.f.
Il est amoureux d’une jeune fille niaise.
niaisement, adv.
Il m’a regardé niaisement.
niaiseries (discours plein de -), loc.nom.m. Je n’ai pas été
écouter ses discours pleins de niaiseries.
niaiseries (discours plein de -), loc.nom.m.
Il peut garder pour lui ses discours pleins de niaiseries.
niaouli (arbrisseau exotique qui fournit l’essence qui entre
dans la composition du goménol), n.m. Elle utilise de
l’essence de niaouli pour faire des parfums.
niaque ou gnaque (au sens familier : combativité, mordant),
n.f. Elle ne manque pas de niaque (ou gnaque) dans son
travail.
niaque [ou gnaque] avoir la - (au sens familier : avoir la
volonté de vaincre), loc.v. Avec la niaque (ou gnaque) qu’il
a, il ira loin !
nib (en argot : rien), adv.
Je n’y comprends nib de nib.
niche (au sens figuré : abri), n.f.
Il a réussi à trouver une niche fiscale.
niche écologique (biotope), loc.nom.f.
Il définit la niche écologique d’une espèce de papillons.
Nicolas (foire de Saint-; en décembre à Porrentruy),
loc.nom.f. Il y avait beaucoup de monde à la foire de SaintNicolas.
ésaitch’naie, éssairf’naie, éssaitch’naie (J. Vienat) ou foutch’laie,
v. T’ vois bïn qu’ è t’ ésaitchene (éssairfene, éssaitchene ou
foutchele) !
fri chu (chus, tchu ou tchus) les boqu’tâ (boqu’ta, botch’tâs,
botchtâs, botch’tas, botchtas, boûetchêts, bouetchèts, bouetchet
(J. Vienat), boûetch’nats, boûetchnats, bouetch’nats, bouetchnats
ou brossons) loc.v. Mïnne de ran, èlle fie chu (chus, tchu ou
tchus) les boqu’tâs (boqu’tas, botch’tâs, botchtâs, botch’tas,
botchtas, boûetchêts, bouetchèts, bouetchet, boûetch’nats,
boûetchnats,bouetch’nats, bouetchnats ou brossons).
tô-nèz, tô-tairïn, toûe-nèz, toue-nèz, toûe-tairïn ou toue-tairïn,
n.m. L’ vét’rïnnaire maîtrâye lai béte daivô ïn tô-nèz (tô-tairïn,
toûe-nèz, toue-nèz, toûe-tairïn ou toue-tairïn).
torat (toérat ou touérat) d’ nèz (ou tairïn), loc.nom.m.
Èlle se coitchait d’rie son torat (toérat ou touérat) d’ nèz (ou
tairïn).
ènne raîve po ton nèz! ou ènne raive po ton nèz ! loc.
Ènne raîve (ou raive) po ton nèz, i te n’ le veus p’ dire !
aittraipe, aittraipoûere ou aittraipouere, n.f.
Ci beûjon mije chus les aittraipes (aittraipoûeres
ou aittraipoueres).
aittraipe-fô, aittraipe-yôdgé ou aittraipe-yodgé, n.m.
Lai tcheusse és dairis ât ïn aittraipe-fô (aittraipe-yôdgé ou
aittraipe-yodgé).
baidiaissine, baigaissine, baitçhaissine, bédiaissine, bégaissine ou
bétçhaissine, n.f. Èl ât aimoéreû d’ ènne baidiaissine
(baigaissine, baitçhaissine, bédiaissine, bégaissine ou
bétçhaissine).
yôdg’ment, yodg’ment, yôédg’ment, yoédg’ment, yord’ment ou
yordment, adv. È m’ é raivoétie yôdg’ment (yodg’ment,
yôédg’ment, yoédg’ment, yord’ment ou yordment).
raivâdaidge, raivadaidge ou raivaudaidge, n.m. I n’ seus p’ aivu
ôyi ses raivâdaidges (raivadaidges ou raivaudaidges).
raivâd’rie, raivâdrie, raivad’rie, raivadrie, raivaud’rie ou
raivaudrie, n.f. È peut vadgeaie po lu ses raivâd’ries (raivâdries,
raivad’ries, raivadries, raivaud’ries ou raivaudries).
niaiouli ou niaiouyi, n.m.
Èlle se sie d’ ésseinche de niaiouli (ou niaiouyi) po faire des
pairfums.
niaique ou niaitçhe, n.f.
Èlle ne mainque pe d’ niaique (ou niaitçhe) dains son traivaiye.
aivoi (ou avoi) lai niaique (ou niaitçhe), loc.v.
D’ aivô lai niaique (ou niaitçhe) qu’ èl é, è veut allaie laivi!
nyibre, adv.
I n’ yi comprends nyibre de nyibre.
nétche ou nitche, n.f.
Èl é grôtè è trovaie ènne fichcâ nètche (ou nitche).
moitan-scienchouje (moitan-sienchouse, moitan-sciençouje ou
moitan-sciençouse) nétche (ou nitche), loc.nom.f. È déf’nât lai
moitan-scienchouje (moitan-sienchouse, moitan-sciençouje ou
moitan-sciençouse) nétche (ou nitche) d’ ènne échpèche de
paiprats.
foére (foire ou fouére) d’ lai Sïnt-Côlâs (Sïnt-Colas, Sïnt-Nicolâs
ou Sïnt-Nicolas), n.f. È y aivait brâment d’ monde en lai foére
(foire ou fouére) d’ lai Sïnt-Côlâs (Sïnt-Colas, Sïnt-Nicolâs ou
Sïnt-Nicolas).
27
nicotine (alcaloïde du tabac, liquide, huileux, incolore, très
soluble dans l’eau), loc.v. La nicotine jaunit ses doigts.
nid (ôter d’un -; dénicher), loc.v.
Un chat a ôté ces oiseaux d’un nid.
nids (celui qui s’attaque aux -; dénicheur), loc.nom.m.
Si j’attrape celui qui s’attaque aux nids, je le réprimanderai.
nièce (petite- ; fille d’un neveu ou d’une nièce par rapport à
un grand-oncle ou à une grande-tante), n.f. Elle n’a qu’une
petite-nièce.
nielle (incrustation d’émail noir dont on décore une plaque de
métal), n.f. Elle regarde un travail d’orfèvrerie en nielles.
nielle (par extension : épreuve d’essai d’une plaque gravée
pour vérifier l’état du travail), n.f. Cette nielle permet de voir
de nombreuses imperfections.
nier (contester), v. Il nie tout.
nier (refuser les valeurs proposées), v.
Il nie même l’existence de Dieu.
nier que (et l’indicatif ; même si c’est vrai), loc.v.
Elle nie qu’elle est venue à quatre heures.
nier que (et le subjonctif ; on n’en est pas sûr), loc.v.
Il nie qu’il soit venu.
nigaud (attrape-), n.m. Ne vois-tu pas que ce projet n’est
qu’un attrape-nigaud?
nigaud (attrape-), n.m.
Cette publicité n’est qu’un attrape-nigaud.
nihilisme (en philosophie : négation de tout), n.m. Le nihilisme qui caractérise la philosophie de ces derniers temps est
né de la satiété (Pierre Paul Royer-Collard).
nihilisme (en morale : doctrine qui nie la vérité morale, les
valeurs et leur hiérarchie), n.m. Nous subissons encore les
graves conséquences du nihilisme de 1968.
nihilisme (idéologie d’un parti niant toute valeur à la
contrainte exercée sur l’individu et prônant la liberté totale),
n.m. Ce nihilisme a conduit à l’anarchie.
nihilisme (tendance révolutionnaire de l’intelligentsia russe
des années 1860), n.m. Le nihilisme russe est caractérisé par
le rejet des valeurs de la génération précédente.
nihiliste (relatif au nihilisme métaphysique ou moral), adj.
Il échafaude des théories nihilistes.
nihiliste (relatif à la tendance révolutionnaire russe), adj. Le
parti nihiliste russe apparaît au moment où la Russie connaît
une violente crise extérieure.
nihiliste (adepte du nihilisme métaphysique ou moral), n.m.
Ces quelques nihilistes sont soutenus par des intellectuels
irresponsables.
nihiliste (partisan de la tendance révolutionnaire russe), n.m.
Les nihilistes voulaient balayer les idées acquises.
Nil (important fleuve d’Afrique), n.pr.m.
Le Nil arrose l’Egypte.
nilgau ou nilgaut (mammifère ongulé voisin de l’antilope),
n.m. Le nilgau (ou nilgaut) a le format d’un cerf robuste.
nicot’yïnne ou nicotyïnne, n.f.
Lai nicot’yïnne (ou nicotyïnne) djânât ses doigts..
dénitchie, v.
Ïn tchait é dénitchie ces oûejés.
dénitchou, ouse, ouje, n.m.
Ch’ i aittraipe ci dénitchou, i l’ veus moéridginaie.
p’téte-niece, ptéte-niece, p’téte-nieche ou ptéte-nieche, n.f.
Èlle n’ é ran qu’ ènne p’téte-niece (ptéte-niece, p’téte-nieche ou
ptéte-nieche).
neiy’le, n.f.
Èlle raivoéte ïn traivaiye d’ oûefévrerie en neiy’les.
neiy’le, n.f.
Ç’te neiy’le pèrmât d’ voûere tot piein d’ ïnaiboinnes.
naiyie, v. È naiye tot.
naiyie, v.
È naiye meinme l’ éjichteinche de Dûe.
naiyie que, loc.v.
Èlle naiye qu’ èlle ât v’ni és quaitres.
naiyie que, loc.v.
È naiye qu’ è feuche v’ni.
aittraipe, aittraipoûere ou aittraipouere, n.f. Te n’ vois p’ qu’ ci
prodjèt n’ ât ran qu’ ènne aittraipe (aittraipoûere ou
aittraipouere) ?
aittraipe-fô, aittraipe-yôdgé ou aittraipe-yodgé, n.m.
Ç’te pubyicitè n’ ât ran qu’ ïn aittraipe-fô (aittraipe-yôdgé ou
aittraipe-yodgé).
rannichme, n.m. L’ rannichme que seingne lai phiyojophie d’ ces
d’ries temps é nâchi di r’bousse meuté.
rannichme, n.m.
Nôs chôbéchans encoé les graives qu’cheûyeinches di rannichme
de 1968.
rannichme, n.m.
Ci rannichme é moinnè en lai feurrèye.
rannichme, n.m.
L’ russe rannichme ât seingnè poi lai r’tchaimpe des valous
d’ lai préchédeinne dgeûrnâchion.
rannichte (sans marque du fém.), adj.
Èl étchaîfâde des rannichtes tyiories.
rannichte (sans marque du fém.), adj.
Le russe rannichte aippairât â môment vou qu’ lai Ruchie
coégnât ènne mâfoûe defeûe crije.
rannichte (sans marque du fém.), n.m.
Ces quéques rannichtes sont chôt’ni poi des ïnréchponchâbyes
capirnâs.
rannichte (sans marque du fém.), n.m.
Les rannichtes v’lïnt écouvaie les aitçhijes l’ aivisâles.
Nil, n.pr.m.
L’ Nil ennâve l’ Édgypte.
bieûbûe, bieûbue, bieubûe ou bieubue, n.m.
L’ bieûbûe (bieûbue, bieubûe ou bieubue) é l’ framat d’ ïn
reûchâle cie.
nille (manchon mobile autour du manche d’une manivelle),
ainiye ou capatte, n.f.
n.f. Il remplace la nille de la manivelle.
È rempiaice l’ ainiye (ou lai capatte) d’ lai coérbatte.
nilotique (relatif au Nil), adj.
neiyotique, neiyotitçhe, nilotique ou nilotitçhe (sans marque du
Elle étudie la faune nilotique.
fém.), adj. Èlle raicodje lai neiyotique (neiyotitçhe, nilotique ou
nilotitçhe) fâne.
ni maille (sans sou -), loc. Ce pauvre homme est sans sous ni sains sô (ou sou) ne maîye (ou maiye), loc. Ci poûere hanne ât
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maille ! (sans aucun argent)
nimbe (cercle figuré autour de la tête de certains empereur),
n.m. Un nimbe entoure la tête de l’empereur sur cette pièce
de monnaie.
nimbe (zone lumineuse qui entoure la représentation de Dieu,
des anges, des saints), n.m. Le nimbe crucifère est réservé au
Christ.
nimbe (zone lumineuse qui entoure une personne, une
chose), n.m. « Le nimbe doré des cheveux » (Pierre Loti)
nimbé (orné d’un nimbe), adj. Soudain, nous nous trouvâmes
en face d’une apparition nimbée de lumière.
nimber (pourvoir, entourer, orner d’un nimbe), v.
Le miniaturiste a nimbé la tête du saint.
nimber (entourer, auréoler), v.
Un rayonnement lumineux nimbait la tête de ma mère.
nimber (se - ; s’orner d’un nimbe), v.pron. « De quel
rayonne-ment se nimbait le visage de mon amie ! » (André
Gide)
nimbo-stratus (nuage en forme de couche épaisse et grise),
n.m. Nous sommes sous une couche de nimbo-stratus.
nimbus (nuage sombre aux contours déchiquetés), n.m.
Les nimbus se résolvent rapidement en pluie.
Nîmes (ville du sud de la France), n.pr.f.
Nous avons vu la Maison carrée, à Nîmes.
n’importe comment (couper -), loc.v.
C’est mal fait d’avoir coupé cette planche nimporte
comment.
n’importe où (uriner -), loc.v.
Il ne sait plus ce qu’il fait, il urine n’importe où.
n’importe où (uriner -), loc.v.
Il ne se gêne pas d’uriner n’importe où.
n’importe quand (manger -), loc.v.
Il a la manie de manger n’importe quand.
n’importe quand (manger -), loc.v.
Au lieu de toujours manger n’importe quand, tu ferais mieux
de manger comme il faut aux repas.
niobium (en chimie : corps simple, métal brillant blanc,
rare), n.m. Le tantale accompagne le niobium dans ses
minerais.
nippé (bien -), loc.adj.
Cette femme est bien nippée.
nippée (femme mal -), loc.nom.f.
On prendrait facilement cette femme mal nippée pour un
épouvantail.
nippé (mal -), loc.adj.
Il est toujours mal nippé.
sains sô (ou sou) ne maîye (ou maiye)!
airiole, n.f. ou nuïmbe, n.m.
Ènne airiole (ou Ïn nuïmbe) envoje lai téte de l’ ïmp’rou chus ç’te
piece de m’noûe.
airiole, n.f. ou nuïmbe, n.m.
Lai creuch’fére airiole (ou L’ creuch’fére nuïmbe) ât réjavrè â
Chricht.
airiole, n.f. ou nuïmbe, n.m.
Lai dôérèe l’ airiole (ou L’ dôérè nuïmbe) des pois »
airiolè, e ou nuïmbè, e, adj. Tot d’ ïn côp, nôs s’ trovainnes en
faice d’ ènne airiolèe (ou nuïmbèe) d’ yumiere.
airiolaie, ou nuïmbaie, v.
Le m’niaiturichte é airiolè (ou nuïmbè) lai téte di sïnt.
airiolaie, ou nuïmbaie, v.
Ènne riûainne raimbeyainche airiolait (ou nuïmbait) lai téte de
mai mére.
s’ airiolaie ou s’ nuïmbaie, v.pron. « D’ qué raimboiyure
s’ airiolait (ou s’ nuïmbait) l’ vésaidge d’ mon aimie ! »
nuïmbo-chtraituche, n.m. ou nuïmbo-voélèe nûe, loc.nom.f.
Nôs sons dôs ènne coutche de nuïmbo-chtraituches (ou nuïmbovoélèes nûes).
nuïmbuche, n.m.
Les nuïmbuches s’ réjoujant raibeinn’ment en pieudge.
Nïnmes, n.pr.f.
Nôs ains vu lai cârrèe Mâjon, è Nïnmes
chabraie (J. Vienat), v.
Ç’ ât mâ fait d’ aivoi chabrè ci lavon.
câvienaie ou cavienaie, v.
È n’ sait pus ç’ qu’ è fait, è (câviene ou caviene).
faire ènne câviene (ou caviene), loc.v.
È se n’ dgeinne pe d’ faire ènne câviene (ou caviene).
nonnaie, nounaie ou nounnaie, v.
Èl é lai mainie d’ nonnaie (nounaie ou nounnaie).
r’cegnaie, r’cégnaie, r’cegnie, r’cégnie, r’ceugnaie, r’ceugnie,
r’segnaie, r’ségnaie, r’segnie, r’ségnie, r’seugnaie, r’seugnie,
r’ssegnaie, r’sségnaie, r’ssegnie, r’sségnie, r’sseugnaie ou
r’sseugnie, v. En piaice d’ aidé r’cegnaie (r’cégnaie, r’cegnie,
r’cégnie, r’ceugnaie, r’ceugnie, r’segnaie, r’ségnaie, r’segnie,
r’ségnie, r’seugnaie, r’seugnie, r’ssegnaie, r’sségnaie, r’ssegnie,
r’sségnie, r’sseugnaie ou r’sseugnie), te f’rôs meu d’ maindgie
daidroit és r’pés..
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes : eur’cegnaie,
eurcegnaie, rcegnaie, etc.)
nioubium, n.m.
L’ taintâ aiccompaigne l’ nioubium dains ses mïnn’rois.
bïn dyipè, e (frïndyè, e, frïnguè, e, gâpè, e, gapè, e, gaupè, e,
gu’nipè, e, gu’nippè, e, goûenè, e, gouenè, e, nippè, e, rétropè, e,
rétrope ou véti (sans marque du féminin)), loc.adj. Ç’te fanne ât
bïn dyipèe (frïndyèe, frïnguèe, gâpèe, gapèe, gaupèe, gu’nipèe,
gu’nippèe, goûenèe, gouenèe, nippèe, rétropèe, rétrope ou véti).
tion ou tyon, n.f.
An pârait soîe ç’te tion (ou tyon) po ènne aimboîye.
mâ dyipè, e (frïndyè, e, frïnguè, e, gâpè, gapè, e,
gaupè, e, gu’nipè, e, gu’nippè, e, goûenè, e, gouenè, e, nippè, e,
rétropè, rétrope ou véti (sans marque du féminin)), loc.adj. Èl ât
aidé mâ dyipè (frïndyè, frïnguè, gâpè, gapè, gaupè, gu’nipè,
29
gu’nippè, goûenè, gouenè, nippè, rétropè, rétrope ou véti).
s’ bïn dyipaie (frïndyaie, frïngaie, gâpaie, gapaie, gaupaie,
gu’nipaie, gu’nippaie, goûenaie, gouenaie, nippaie, rétropaie,
Eh bien, vous vous êtes bien nippés!
véti ou vétre), loc.v. È bïn, vôs s’ étes bïn dyipès (frïndyès,
frïnguès, gâpès, gapès, gaupès, gu’nipès, gu’nippès, goûenès,
gouenès, nippès, rétropè ou véti)!
nipper (se mal -), loc.v.
s’ mâ dyipaie (frïndyaie, frïngaie, gâpaie, gapaie, gaupaie,
gu’nipaie, gu’nippaie, goûenaie, gouenaie, nippaie, rétropaie,
Cette fille se nippe mal.
véti ou vétre), loc.v. Ç’te baîchatte se dyipe (frïndye, frïngue,
gâpe, gape, gaupe, gu’nipe, gu’nippe, goûene, gouene, nippe,
rétrope ou vét) mâ!
niqab (long voile islamique dissimulant le visage d’une
coitch’vésaidge, ou nicba, n.m.
femme, à l’exception des yeux), n.m. La femme n’a pas voulu Lai fanne n’ é p’ v’lu rôtaie son coitch’vésaidge (ou nicba).
enlever son niqab.
nitescence (lueur, clarté, rayonnement), n.f.
raimbeyaince, raimbeyainche, raiboiyaince ou raimboiyainche,
Son œil est enduit d’une vague nitescence.
n.f. Son eûye ât frayie d’ ènne vaîdye raimbeyaince (raimbeyainche, raiboiyaince ou raimboiyainche).
nitratation (action de nitrater, état de ce qui est nitraté), n.f. frenatâchion, n.f. (ce mot vient du nitrate d’argent)
Il contrôle la nitratation d’un produit.
È contrôle lai frenatâchion d’ ïn prôdut.
nitrate (sel de l’acide nitrique), n.m.
frenate, n.m.
Les paysans mettent du nitrate dans les champs.
Les paiyisains botant di frenate dains yôs tchaimps.
nitraté (qui contient du nitrate), adj.
frenatè, e, adj.
Elle met de l’engrais nitraté aux pieds d’une plante.
Èlle bote di frenatè l’ engrain â pie d’ ènne piainte.
nitrate d’argent (crayon de - ; bâtonnet servant à la
graiyon de frenate d’ airdgent, loc.nom.m.
cautérisation), loc.nom.m. Il passe le crayon de nitrate
È pésse le graiyon de frenate d’ airdgent chus lai pyaie.
d’argent sur la plaie.
nitrater (ajouter du nitrate à), v. Ils nitratent un mélange.
frenataie, v. Ès frenatant ïn maîçhe.
nitrater (traiter au nitrate), v. L’ouvrier nitrate des peaux.
frenataie, v. L’ ôvrie frenate des pés.
nitration (éthérification nitrique), n.f.
frenachion, n.f.
On procède à des nitrations dans l’industrie.
An fait des frenachions dains l’ ïnduchtrie.
nitre (autre nom du nitrate de potassium ou du salpêtre), n.m. frene, n.f.
Que feras-tu avec ce nitre ?
Qu’ ât-ç’ qu’ te veus faire d’aivô ç’te frene ?
nitré (se dit d’une sbstance que l’on a soumise à la nitration), frenè, e, adj.
adj. Cet explosif est nitré.
Ci détoènou ât frenè.
nitrer (traiter par l’acide nitrique), v. Il nitre des colorants.
frenaie, v. È frene des tieulaints.
nitreux (qui contient du nitre), adj.
frenou, ouse, ouje, adj.
Il remplit une bouteille d’acide nitreux.
È rempiât ènne botaye de frenou l’ aichide.
nitrière (lieu d’où l’on extrait les nitrates), n.f.
freniere, n.f.
Il travaille à la nitrière.
È traivaiye en lai freniere.
nitrifiant (qui produit la nitrification), adj.
frenefiaint, ainne, adj.
Il y a des bacilles nitrifiants
È y é des frenefiaints bât’nats
nitrification (formation de nitrates à partir de produits
freneficâchion, n.f.
organiques), n.f. Elle surveille la nitrification.
Èlle churvaye lai freneficâchion.
nitrifier (se - ; se transformer en nitrate), v.pron.
s’ frenefiaie, v.pron.
La roche calcaire se nitrifie facilement.
Lai groûeyouse roitche s’ frenefie soîe.
nitrile (se dit de certains composés chimiques), n.m.
freniye, n.m.
Les nitriles furent découverts en 1834.
Les freniyes feunent détçhevri en 1834.
nitrique (se dit d’un acide liquide, incolore, corrosif), adj.
frenique ou frenitçhe, adj.
Il cherche de l’acide nitrique.
È tçhie di frenique (ou frenitçhe) aichide.
nitrite (sel de l’acide nitreux), n.m. Il ramasse du nitrite.
frenite, n.m. È raimésse di frenite.
nitrobenzène (dérivé nitré du benzène), n.m.
frenâ-émoinnèe, n.f.
Il étudie les nitrobenzènes.
È raicodje les frenâ-émoinnèes.
nitrocellulose (nitrate de cellulose), n.f. Il y a une industrie
frenâcèlluyôje, frenâcèlluyôse, frenâcèyuyôje ou frenâcèyuyôse,
de la nitrocellulose.
n.f. È y é ènne ïnduchtrie d’ lai frenâcèlluyôje (frenâcèlluyôse,
frenâcèyuyôjeou frenâcèyuyôse).
nitroglycérine (trinitrate de glycérine), n.f.
frenâdyich’rïnne, n.f.
Il n’a pas peur de transporter de la nitroglycérine.
È n’ é p’ pavou d’ trainchpoétchaie d’ lai frenâdyich’rïnne.
nitrophyle (qui demande beaucoup de nitrate pour se
frenâ-ainme (sans marque du fém.), adj.
développer), adj. Cette plante nitrophyle pousse bien.
Ç’te frenâ-ainme piainte bousse bïn.
nitrosation (transformation de l’ammoniaque en acides
frenâchion, n.f.
nipper (se bien -), loc.v.
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nitreux), n.f. La nitrosation se fait facilement dans cette terre.
nitrotoluène (dérivé nitré du toluène), n.m.
L’un des nitrotoluènes est un puissant explosif.
nitruration (durcissement superficiel de l’acier par
formation de nitrures), n.f. Il passe la pièce à la nitruration.
nitrure (composé défini d’azote et d’un métal), n.f.
C’est de la nitrure de fer.
nitrurer (traiter un métal pour le durcir), v.
Ils nitrurent de l’acier.
nival (de la neige, dû à la neige), adj.
La rétention nivale a pour effet de bloquer une partie des
précipitations sous forme de neige.
nivéal (en botanique : qui fleurit pendant l’hiver), adj.
L’edelweiss est une plante nivéale.
niveau à bulle (instrument pour contrôler le niveau),
loc.nom.m. Il a placé le niveau à bulle sur le mur.
niveau (courbe de - ; isohypse ; courbe des lieux situés à la
même altitude), loc.nom.f. Les courbes de niveau ne se
croisent pas.
niveau d’eau (niveau fondé sur la propriété des vases
communicants), loc.nom.m. Le niveau d’eau était déjà connu
dans l’Antiquité.
niveau de (au - ; à la même hauteur), loc.
La cuisine est au niveau du sol.
niveau de (au - ; au diapason, à la portée de), loc.
Le maître se met au niveau de ses élèves.
niveau de maçon (chassis triangulaire auquel est suspendu
un fil à plomb qui vient battre une marque fixe), loc.nom.m.
Il montre comment on travaille avec un niveau de maçon.
niveau de vie (ensemble des biens et des services que permet
d’acquérir le revenu moyen des citoyens), loc.nom.m.
Ces gens envient le haut niveau de vie des pays riches.
niveau (ligne de -), loc.nom.f.
Il nous faut suivre les lignes de niveau.
niveau (mettre à (ou de) -), loc.v.
Tu devrais bien mettre cette poutre à (ou de) niveau.
niveau (passage à - ; croisement au même niveau d’une voie
ferrée et d’une route), loc.nom.m. Le happement de la voiture
par le train s’est fait sur un passage à niveau.
niveau (trappe de - avec le sol, fermant une cave; trappon),
loc.nom.f. Il passe les caisses de bouteilles par la trappe de
niveau avec le sol, fermant la cave.
niveau (trappe de - avec le sol, fermant une cave; trappon),
loc.nom.f. Nous nous amusions à passer par la trappe de
niveau avec le sol, fermant la cave.
nivelage (action de niveler ; son résultat), n.m.
Il contrôle le nivelage de la place.
nivelette (petit voyant peint en blanc et rouge sur une tige
verticale pour régler la pente d’une chaussée), n.f. Il vise une
nivelette.
niveleur (qui nivelle les rangs et les fortunes dans la société),
adj. « Un levain de haine niveleuse » (Jules Michelet)
niveleur (personne qui nivelle les rangs et les fortunes dans
La frenâchion s’ fait soîe dains ç’te tiere.
frenâtôyuéne, n.m.
Yun des frenâtoyuénes ât ïn bon détoénou.
frenurâchion, n.f.
È pésse lai piece en lai frenurâchion.
frenure, n.f.
Ç’ ât d’ lai frenure de fie.
frenurie, v.
Ès frenurant d’ l’ aichie.
nadgeâ, noiyâ, noidgeâ, noûeyâ, noueyâ ou noyâ (sans marque
du fém.), adj. Lai nadgeâ (noiyâ, noidgeâ, noûeyâ, noueyâ ou
noyâ) r’tenchion é po éffièt d’ byoquaie ènne paitchie des
pieudges dôs lai frame de noi.
nadg’lâ, noiy’lâ, noidg’lâ, noûey’lâ, nouey’lâ ou noy’lâ (sans
marque du fém.), adj. L’ feurmeurtâ ât ènne nadg’lâ (noiy’lâ,
noidg’lâ, noûey’lâ, nouey’lâ ou noy’lâ) piainte.
nivé è freguèye, loc.nom.m.
Èl é piaicie l’ nivé è freguèye ch’ le mûe.
égâl’hât, n.f.
Les égâl’hâts se n’ croûejant p’.
nivé d’ âve, loc.nom.m.
L’ nivé d’ âve était dj’ coégnu dains l’ Aintitçhitè.
â nivé di, loc.
Lai tieûjainne ât â nivé di sô.
â nivé di, loc.
L’ raicodjaire se bote â nivé d’ ses éyeûves.
nivé d’ maiç’nou (maiçnou ou maiçon), loc.nom.m.
È môtre c’ment qu’ an traivaiye daivô ïn nivé d’ maiç’nou
(maiçnou ou maiçon).
nivé d’ vétçhaince (vétçhainche, vétçh’raye, vétçhraye, vétiaince,
vétiainche, vétyaince, vétyainche, vétçh’raye ou vie), loc.nom.m.
Ces dgens dyialant le hât nivé d’ vétçhaince (vétçhainche,
vétçh’raye, vétçhraye, vétiaince, vétiainche, vétyaince,
vétyainche, vétçh’raye ou vie) des rétches paiyis
raintchat ou rantchat, n.m.
È nôs fât cheûdre les raintchats (ou rantchats).
aiçhôraie, aiçhoraie, aiçhoéraie, aiçhouraie, aichouraie,
aiciouraie, câlaie, calaie ou niv’laie, v. Te dairôs bïn aiçhôraie
(aiçhoraie, aiçhoéraie, aiçhouraie, aichouraie, aiciouraie,
câlaie, calaie ou niv’laie) ci tirain.
péssaidge (pésseidje ou péssou) è nivé, loc.nom.m.
L’ aigaiff’ment d’ lai dyïmbarde poi l’ train s’ ât fait chus ïn
péssaidge (pésseidje ou péssou) è nivé.
traippe, traippoûere ou traippouere, n.f.
È pésse les caîses de botayes poi lai traippe (traippoûere ou
traippouere).
traippon, n.m.
Nôs s’ aimusïns è péssaie poi l’ traippon.
niv’laidge, n.m.
È contrôle le niv’laidge d’ lai piaice.
niv’latte, n.f.
Èl aimire ènne niv’latte.
niv’lou, ouse, ouje, adj.
« Ïn y’vain de niv’louje haiy’nainche.
niv’lou, ouse, ouje, n.m.
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la société), n.m. Les plus implacables niveleurs n’ont jamais
pensé au peuple que comme levier pour détruire. (E. Sue)
niveleur (en agriculture : petite herse), n.m.
Le paysan passe le niveleur.
niveleuse (engin de terrassement utilisé pour niveler les
terres), n.f. Il conduit la niveleuse.
niveler (au sens figuré : mettre au même niveau, rendre égal),
v. Ils vont niveler les fortunes.
nivelle (instrument pour contrôler le niveau : niveau à bulle),
n.f. Il a laissé tomber la nivelle.
nivellement (action de niveler, de mesurer les hauteurs
comparatives de différents points), n.m. Le géomètre place
son instrument de nivellement.
nivellement (action de mettre de niveau, d’égaliser une
surface), n.m. Ils commencent demain les travaux de
nivellement du terrain.
nivellement (au sens figuré : action de niveler, de rendre
égal), n.m. On assiste à un nivellement social dans tout le
pays.
nivoglaciaire ou nivo-glaciaire (se dit des régimes des cours
d’eau alimentés par les naiges et les glaciers), adj. Le régime
nivoglaciaire (ou nivo-glaciaire) d’un cours d’eau est
caractérisé par des hautes eaux au printemps et de basses
eaux en hiver.
Les pus ïmpiaiquâbyes niv’lous se n’ sont dj’mais musè â peupye
que c’ment palantche po détrure.
niv’lou, n.m.
L’ paiyisain pésse le niv’lou.
niv’louje ou niv’louse, n.f.
È moinne lai niv’louje (ou niv’louse).
niv’laie, v.
Ès v’lant niv’laie les foûetchunes.
nivèye, n.f.
Èl é léchie tchoire lai nivèye.
nivèy’ment, n.m.
L’ dgéométre piaice son ïnchtrument d’ nivèy’ment.
nivèy’ment, n.m.
Èls èc’mençant d’main les traivaiyes de nivèy’ment di cârre de
tiere.
nivèy’ment, n.m.
An aichichte en ïn sochiâ nivèy’ment dains tot l’ paiyis.
nadgeâ-yaichére, nadgeâ-yaicére ou nadgeâ-yaissére (sans
marque du fém.), adj. L’ nadgeâ-yaichére (nadgeâ-yaicére ou
nadgeâ-yaissére) rédgïnme d’ ïn coûrre d’ âve â seingnè poi de
hâtes âves â paitchi-feû pe d’ béches âves en huvie. (on trouve
aussi tous ces adjectifs où nadgeâ est remplacé par noiyâ,
noidgeâ, noûeyâ, noueyâ ou noyâ)
nivologue (spécialiste de l’étude, de la mesure de la neige),
nadgeâleudye, noiyâleudye, noidgeâleudye, noûeyâleudye,
n.m. Le nivologue a mesuré l’épaisseur de la couche de
noueyâleudye ou noyâleudye, n.m. L’ nadgeâleudye (noiyâleuneige.
dye, noidgeâleudye, noûeyâleudye, noueyâleudye ou noyâleudye)
é m’jurie l’ épâchou d’ lai coutche de noi.
nivopluvial ou nivo-pluvial, (se dit d’un régime fluvial où
nadgeâ-pieudg’nou, nadgeâ-pieûdg’nou, nadgeâ-pieuv’nou,
l’alimentation est caractérisée par la prédominance des neiges nadgeâ-pieuvnou, nadgeâ-pieûv’nou, nadgeâ-pieûvnou, nadgeâsur les pluies), adj.
pieuvou, nadgeâ-pieûvou, nadgeâ-pyeudg’nou, nadgeâpyeûdg’nou, nadgeâ-pyeuv’nou, nadgeâ-pyeuvnou, nadgeâpyeûv’nou, nadgeâ-pyeûvnou, nadgeâ-pyeuvou ou nadgeâDans le régime nivopluvial nivo-pluvial, les hautes eaux ont pyeûvou, adj. Dains l’ nadgeâ-pieudg’nou (nadgeâ-pieûdg’nou,
lieu au printemps et en automne.
nadgeâ-pieuv’nou, nadgeâ-pieuvnou, nadgeâ-pieûv’nou,
nadgeâ-pieûvnou, nadgeâ-pieuvou, nadgeâ-pieûvou, nadgeâpyeudg’nou, nadgeâ-pyeûdg’nou, nadgeâ-pyeuv’nou, nadgeâpyeuvnou, nadgeâ-pyeûv’nou, nadgeâ-pyeûvnou, nadgeâ-pyeuvou ou nadgeâ-pyeûvou) rédgïnme, les hâtes âves aint yûe â
paitchi-feû pe en hèrbâ. (on trouve aussi tous ces adjectifs où
nadgeâ est remplacé par noiyâ, noidgeâ, noûeyâ, noueyâ ou
noyâ)
nivôse (le quatrième mois du calendrier républicain), n.m.
nadgeôje, nadgeôse, noiyôje, noiyôse, noidgeôje, noidgeôse,
noûeyôje, noûeyôse, noueyôje, noueyôse, noyôje ou noyôse, n.m.
Nivôse commençait suivant les années, le 21, 22 ou 23
Nadgeôje (Nadgeôse, Noiyôje, Noiyôse, Noidgeôje, Noidgeôse,
décembre et finissait le 19, 20 ou 21 janvier.
Noûeyôje, Noûeyôse, Noueyôje, Noueyôse, Noyôje ou Noyôse)
èc’mençait, ch’lon les annèes, l’ 21, 22 obïn 23 de décembre pe
finéchait l’ 19, 20 obïn 21 de djanvie.
nobiliaire (qui appartient ou qui est propre à la noblesse),
nobyére (sans marque du fém.), adj.
adj. Il a retrouvé des documents nobiliaires.
Èl é r’trovè des nobyéres dotyuments.
nobiliaire (registre des familles nobles d’un pays, d’une
nobyére, n.m.
province), adj. Elle consulte le nobiliaire de Bretagne.
Èlle conchulte le nobyére de Bretaigne.
nobis (ora pro -; réponse à une supplication), loc.nom.f.lat.
rapronôbis, n.m.
Les fidèles répondaient : ora pro nobis.
Les craiyaints réponjïnt : rapronôbis.
noblaillon (au sens péjoratif : noble de petite noblesse), n.m. nobyaiyon, onne, n.m.
Noblaillons qui croupissent dans les châteaux des alentours. Nobyyaiyons que creupéchant dains les tchétés des envirvôs.
(Joris-Karl Huysmans)
noble (dont les qualités morales sont grandes), adj.
nobye (sans marque du fém.), adj.
« Le peuple espagnol se regarde comme la nation la plus
« L’ échpaignô peupye se raivoéte c’ment l’ aib’nèe lai pus
32
noble de la terre » (Joubert)
noble (qui commande le respect, l’admiration, par sa
distinction, son autorité naturelle), adj. « Une jeune fille,
remarquablement belle, avec des traits nobles et réguliers »
(Jules Romains)
noble (qui a de la majesté, une beauté grave, parfois un peu
froide), adj. Elle employait toujours un langage noble pour
les choses les plus simples.
(Marcel Proust)
noble (se dit de ce qui est considéré comme supérieur), adj.
Les spécialités les plus nobles : électronique, mécanique,
télécommunications.
noble (qui est propre aux nobles, caractéristique de leur état),
adj. « C’était une Altesse, issue de la race la plus noble…fille
du prince de Parme, elle avait épousé un cousin également
princier»
(Marcel Proust)
noble (celui qui, par naissance ou par décision d’un
souverain, jouit de certains privilèges et porte certains titres),
n.m. Il montre qu’il est un noble de naissance.
noble art (boxe), loc.nom.m.
Il lit un livre sur le noble art.
noble (matière - ; matière non synthétique), loc.nom.f.
Le bois, la pierre, la laine sont des matières nobles.
noblement (en droit féodal : en fief), adv.
Le comte tient noblement une terre.
noblement (en gentilhomme, à la manière des nobles), adv.
Ils vivent noblement.
noblement (avec noblesse, dignement ; avec fierté), adv.
Elle a refusé noblement une aumône.
noble (métal - ; métal précieux, inaltérables à l’air ou à
l’eau), loc.nom.m. L’argent, l’or, le platine sont des métaux
nobles.
nobles (parties - ; se dit des organes indispensables à la vie),
loc.nom.f.pl. Le cerveau, le coeur sont des parties nobles.
nobles (parties - ; organes génitaux), loc.nom.f.pl.
Il faudra lui opérer les parties nobles.
noblesse (grandeur des qualités morales, de la valeur
humaine), n.f. « La noblesse est la préférence de l’honneur à
l’intérêt»
(Vauvenargues)
noblesse (caractère noble du comportement, de l’expression
ou de l’aspect physique), n.f. « L’aisance, la noblesse de ces
citoyens fiers et tranquilles» (Ernest Renan)
noblesse (condition d’une personne noble), n.f.
Il y a eu usurpation du titre de noblesse.
noblesse (classe sociale composée de privilégiés par droit de
naissance), n.f. Il fait partie des députés de la noblesse.
noblesses (actions, sentiments nobles), n.f.pl. « Les facultés
du génie sont indépendantes des noblesses de l’âme»
(Honoré de Balzac)
nobliau (noble de petite noblesse, ou de noblesse douteuse),
n.m. Il a beau faire, il n’est qu’un nobliau.
noce (faire la -), loc.v.
Ils font un peu trop souvent la noce.
noce (faire la -), loc.v.
Ils ont fait la noce toute la nuit.
nobye d’ lai tiere »
nobye (sans marque du fém.), adj.
« Ènne djûene baîchatte, défïn’ment bèlle, daivô des nobyes pe
rèdyuyies traits »
nobye (sans marque du fém.), adj.
Èlle empyoiyait aidé ïn nobye laindyaidge po les pus sïmpyes
tchôjes.
nobye (sans marque du fém.), adj.
Les ch’péchiâyitès les pus nobyes : éyètronique, mécainique,
laivitieûm’nicâchion.
nobye (sans marque du fém.), adj.
« C’ était ènne Aiytèche, eûchu d’ lai pus nobye raice…baîchatte
di prïnche de Parme, élle aivait mairiè ïn tiujïn égâment
prïnchie»
nobye (sans marque du fém.), n.m.
È môtre qu’ él ât ïn nobye de néchainche.
nobye art, loc.nom.m. ou nobye évoingne, loc.nom.f.
È yét ïn yivre chus l’ nobye art (ou chus lai nobye évoingne).
nobye maitére (ou nètére), loc.nom.f.
L’ bòs, lai piere, lai laînne sont des nobyes maitéres (ou nètéres).
nobyement, adv.
L’ comte tïnt nobyement ènne tiere.
nobyement, adv.
Ès vétçhant nobyement.
nobyement, adv.
Èlle é r’fujè nobyement ènne aimeûne.
nobye métâ, loc.nom.m.
L’ airdgent, l’ oûe, l’ piaîtïnne sont des nobyes métâs.
nobye pairties (ou paitchies), loc.nom.f.pl.
L’ sevré, l’ tiûere sont des nobyes pairties (ou paitchies).
nobye pairties (ou paitchies), loc.nom.f.pl.
È veut fayait y’ opéraie les nobyes pairties (ou paitchies).
nobyèche ou nobyèsse, n.f.
« Lai nobyèche (ou nobyèsse) ât lai préf’reinche d’ l’ hanneur en
l’ ïntérêt »
nobyèche ou nobyèsse, n.f.
« L’ aîjainche, lai nobyèche (ou nobyèsse) d’ ces fies pe pyaîns
chitainyeins»
nobyèche ou nobyèsse, n.f.
È y é t’ aivu yujurpâchion di titre de nobyèche (ou nobyèsse).
nobyèche ou nobyèsse, n.f.
È fait paitchie des députès d’ lai nobyèche (ou nobyèsse).
nobyèches ou nobyèsses, n.f.pl. « Les épiais di dgenie sont
ïndépendainnes des nobyèches (ou nobyèsses) de l’ aîme»
nobyiâ, n.m.
Èl é bé l’ è faire, è n’ ât ran qu’ ïn nobyiâ.
brïndyaie, brïntçhaie, brïntyaie, foéraie, foérayie, foérèyie,
foiraie, foirayie, foirèyie, fouéraie, fouérayie, fouérèyie ou
ribotaie, v. Ès brïndyant (brïntçhant, brïntyant, foérant,
foérayant, foérèyant, foirant, foirayant, foirèyant, fouérant,
fouérayant, fouérèyant ou ribotant) ïn pô trop s’vent.
faire lai bamboche (lai brïndye, lai brïntçhe, lai brïntye,
lai féte, lai foére, lai foire, lai fouére, lai nace, lai ribote ou
l’enribote), loc.v. Èls aint fait lai bamboche (lai brïndye,
lai brïntçhe, lai brïntye, lai féte, lai foére, lai foire, lai fouére, lai
nace, lai ribote ou l’enribote) tot lai neût.
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noce (faire la -), loc.v. Il ne se passe pas une semaine sans
qu’ils ne fassent la noce.
noce (gens de la -), loc.nom.f.pl. Les gens de la noce étaient
au nombre de plus de cent.
noce (ne pas être à la - : être dans une mauvaise situation),
loc.v. Elle n’a pas toujours été à la noce.
nocher (celui qui conduit, dirige une embarcation), n.m.
Le nocher va franchir une écluse.
nocher des Enfers (dans la mythologie), loc.nom.m.
Le nocher des Enfers faisait passer les fleuves des Enfers aux
âmes des morts.
nocif (qui peut nuire), adj. Ce gaz est très nocif.
nocif (au sens abstrait : nuisible), adj.
Il a une influence nocive sur son entourage.
nocivité (caractère de ce qui est nuisible), n.f.
Elle teste la nocivité de cette substance.
noctambule (somnambule), adj.
Je ne savais pas qu’il était noctambule.
s’ enribotaie, v.pron. È se n’ pésse piepe ènne s’nainne sains qu’
ès s’ n’ enriboteuchïnt..
nacies, n.f.pl. Les nacies étïnt pus d’ cent.
n’ p’ étre en lai nace, loc.v.
Èlle n’ât p’ aidé aivu en lai nace.
nèet’nie, iere, n.m.
L’ nèet’nie veut fraintchi ènne éçhuje.
nèet’nie des Enfaie (Enfès, Enfèes, Enfies ou Enfiés), loc.nom.m.
L’ nèet’nie des Enfaies (Enfès, Enfèes, Enfies ou Enfiés) f’sait è
péssaie l’ fyeuve des Enfies és aîmes des moûes.
noichif, ive, adj. Ci gaz ât tot piein noichif.
noichif, ive, adj.
Èl é ïn noichif ïnfyat chus son entoéraidge.
noichivitè, n.f.
Èlle tèchte lai noichivitè de ç’te chubchtainche.
neûtambuye, neutambuye (sans marque du fém.),
neûtâreugu’nou, ouse, ouje ou neutâreugu’nou, ouse, ouje, adj.
I n’ saivôs p’ qu’ èl était neûtambuye (neutambuye,
neûtâreugu’nou ou neutâreugu’nou).
noctambule (qui se promène pendant la nuit, souvent pour se neûtambuye, neutambuye (sans marque du fém.),
rendre dans des lieux de plaisir), adj.
neûtâreugu’nou, ouse, ouje ou neutâreugu’nou, ouse, ouje, adj.
Ce sont des fêtards noctambules.
Ç’ ât des neûtambuyes (neutambuyes, neûtâreugu’nous ou
neutâreugu’nous) foérâyous.
noctambule (celui qui est somnambule), n.m.
neûtambuye, neutambuye (sans marque du fém.),
neûtâreugu’nou, ouse, ouje ou neutâreugu’nou, ouse, ouje, n.m.
Elle veille sur les noctambules.
Èlle vaye chus les neûtambuyes (neutambuyes, neûtâreugu’nous
ou neutâreugu’nous).
noctambule (celui qui se promène pendant la nuit, souvent
neûtambuye, neutambuye (sans marque du fém.),
pour se rendre dans des lieux de plaisir), n.m.
neûtâreugu’nou, ouse, ouje ou neutâreugu’nou, ouse, ouje, n.m.
Ces noctambules ont fait beaucoup de bruit.
Ces neûtambuyes (neutambuyes, neûtâreugu’nous ou
neutâreugu’nous) aint fait brâment d’ brut.
noctambulisme (habitude de se divertir la nuit), n.m.
neûtambuyichme, neutambuyichme, n.m. ou neûtâreuguen’rie,
Où le mènera son noctambulisme ?
neutâreuguen’rie, n.f. Laivoù qu’ le veut moinnaie son
neûtambuyichme (son neutambuyichme, sai neûtâreugueun’rie
ou sai neutâreugueun’rie) ?
noctambulisme (état de ceux qui marchent en dormant), n.m. neûtambuyichme, neutambuyichme, n.m. ou neûtâreuguen’rie,
Le noctambulisme de son enfant l’inquiète.
neutâreuguen’rie, n.f. L’ neûtambuyichme (L’ neutambuyichme,
Lai neûtâreugueun’rie ou Lai neutâreugueun’rie) d’ son afaint
lai traitiaiche.
noctiluque (qui luit pendant la nuit), adj.
neûtâyuaint, ainne ou neutâyuaint, ainne, adj.
Il a trouvé un insecte noctiluque.
Èl é trovè énne neûtâyuainne (ou neutâyuainne) bétatte.
noctiluque (protozoaire luminescent qui vit dans la mer),
neûtâyuainne ou neutâyuainne, n.f.
n.f. Il plonge pour chercher des noctiluques.
È piondge po tçhri des neûtâyuainnes (ou neutâyuainnes).
noctuelle (nom donné à plusieurs papillons nocturnes), n.f.
neûtyuèye ou neutâyuèye, n.f.
Les agrotis sont des noctuelles.
Les aigretiches sont des neûtyuèyes (ou neutyuèyes).
noctule (chauve-souris), n.f.
bat-voulaint, tchavéch’ri, tchavéchri, tchavés’ri, tchavésri,
Elle a eu peur d’une noctule.
tchavétch’ri ou tchavétchri, n.m. Èlle é t’ aivu pavou d’ ïn batvoulaint (tchavéch’ri, tchavéchri, tchavés’ri, tchavésri,
tchavétch’ri ou tchavétchri).
nocturne (qui a lieu pendant la nuit), adj.
neûtâ ou neutâ (sans marque du fém.), adj.
Ils ont eu une entrevue nocturne.
Èls aint aivu ïn neûtâ (ou neutâ) trévoi.
nocturne (qui veille, se déplace, chasse pendant la nuit), adj. neûtâ ou neutâ (sans marque du fém.), adj.
La chouette est un oiseau nocturne.
Lai tchvatte ât ïn neûtâ (ou neutâ) l’ oûejé.
nocturne (en liturgie : chacune des parties de l’office de la
neûtune ou neutune, n.m.
nuit), n.m. Elle joue un nocturne de Chopin.
Èlle djûe ïn neûtune (ou neutune) d’ ci Chopin.
nocturne (en musique : morceau de piano de forme libre),
neûtune ou neutune, n.m.
n.m. Ils chantent les nocturnes.
Ès tchaintant les neûtunes (ou neutunes).
nocturne (oiseau rapace qui ne sort, ne chasse que la nuit),
neûtune ou neutune, n.m.
n.m. Elle a peur des grands nocturnes.
Èlle é pavou des grôs neûtunes (ou neutunes).
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nocturne (compétition qui a lieu en soirée), n.m. ou f.
Il participe aux nocturnes.
nocturne (ouverture en soirée de certains magasins), n.m. ou
f. Les gens attendent les nocturnes.
nocturne (assemblée - de sorcières; sabbat), loc.nom.f.
Le démon participait aux assemblées nocturnes de sorcières.
nocturne (assemblée - de sorcières; sabbat), loc.nom.f.
Les sorcières vont à leur assemblée nocturne.
nodal (relatif aux nœuds acoustiques d’une corde vibrante ou
d’une surface vibrante), adj. Il cherche le point nodal de la
corde.
nodal (en médecine : relatif au tissu du myocarde), adj.
Il est soigné pour une arythmie nodale.
nodosité (en médecine : formation pathologique arrondie et
dure), n.f. Il a une nodosité derrière une oreille.
nodosité (état d’un végétal qui présente de nombreux
noeuds), n.f. Regarde la nodosité de ce tronc !
nodulaire (relatif aux nodules), adj.
Cette plante a une tige nodulaire.
nodulaire (sorte d’algue), n.m. Elle rapporte des nodulaires.
nodule (concrétion pierreuse dans une roche tendre), n.m.
Le calcaire est plein de nodules.
nodule (en pathologie : petite nodosité), n.m.
Ce nodule est cancéreux.
nodule (en anatomie : petit renflement), n.m.
Cette veinule a des nodules.
noduleux (qui comporte beaucoup de petits noeuds), adj.
Cette branche est noduleuse.
noduleux (qui contient des nodules), adj.
Voilà une pierre noduleuse.
Noël (rose de - ; fleur ornementale : ellébore noir), loc.nom.f.
Il offre des roses de Noël à sa femme.
nœud d’ agui (en marine : un des nœuds les plus utilisés
appelé aussi nœud de chaise), loc.nom.m. Cette corde se
termine par un nœud d’agui.
nœud de chaise (en marine : un des nœuds les plus utilisés
appelé aussi nœud d’agui), loc.nom.m. Le calfat est attaché
solidement dans le nœud de chaise.
nœud (défaire un -), loc.v.
Je n’ai pas pu défaire les nœuds de cette corde.
neûtune ou neutune, n.m. ou f.
È pairtichipe és neûtunes (ou neutunes).
neûtune ou neutune, n.m. ou f.
Les dgens aittendant les neûtunes (ou neutunes).
saibbait, n.m.
L’ diaîle s’ mâçhait â saibbait.
sètte, n.f.
Les dg’nâtches vaint en lai sètte.
noudâ (sans marque du fém.), adj.
È tçhie l’ noudâ point d’ lai coûedge.
noudâ (sans marque du fém.), adj.
Èl ât soingnie po ènne noudâ mâmeûjure.
noud’jitè, n.f.
Èl é ènne noud’jitè d’rie ènne araye.
noud’jitè, n.f.
Raivoéte lai noud’jitè d’ ci trontchat !
noud’lâ (sans marque du fém.), adj.
Ç’te piainte é ïn noud’lâ tchaifion.
noud’lâ, n.m. Èlle raippoétche des noud’lâs.
noud’lat, n.m.
Lai groîje ât pieinne de noud’lats.
noud’lat, n.m.
Ci noud’lat ât graibeuss’ron.
noud’lat, n.m.
Ç’te voinnatte é des noud’lats.
noud’lou, ouse, ouje, adj.
Ç’te braintche ât noud’louje.
noud’lou, ouse, ouje, adj.
Voili ènne noud’louje piere.
rôje (roje, rôse ou rose) de Nâ, loc.nom.f.
È ch’mond des rôjes (rojes, rôses ou roses) de Nâ en sai fanne.
niâd (nou (J. Vienat), noud, nouque ou noutçhe) d’ aidyi,
loc.nom.m. Ç’te coûedge se finât poi ïn niâd (nou, noud, nouque
ou noutçhe) d’ aidyi.
niâd (nou (J. Vienat), noud, nouque ou noutçhe) de sèlle,
loc.nom.m. L’ caiy’fat ât aittaitchie roid’ment dains l’ niâd (nou,
noud, nouque ou noutçhe) de sèlle.
dénouquaie, dénoutçhaie, énouquaie ou énoutçhaie, v.
I n’ aî p’ poéyu dénouquaie (dénoutçhaie, énouquaie
ou énoutçhaie) ç’te coûedge.
nœud (entre- ; en botanique : espace compris entre deux
entre-niâd, entre-nou (J. Vienat), entre-noud, entre-nouque ou
nœuds d’une tige), n.m. Il y a bien deux mètres d’entre-nœud. entre-noutçhe, n.m. È y é bïn dous métres d’ entre-niâds (entrenous, entre-nouds, entre-nouques ou entre-noutçhes).
nœud (faire un nouveau -), loc.v.
eur’nouquaie, eurnouquaie, eur’noutçhaie, eurnoutçhaie,
r’nouquaie, rnouquaie, r’noutçhaie ou rnoutçhaie, v.
Elle devrait faire un nouveau nœud avec son ruban.
Èlle dairait eur’nouquaie (eurnouquaie, eur’noutçhaie,
eurnoutçhaie, rnouquaie, r’noutçhaie ou rnoutçhaie) son riban.
nœud gordien (nœud compliqué qui attachait le joug au
grourdyïn niâd (nou, noud, nouque ou noutçhe), loc.nom.m.
timon du char de Gordias), loc.nom.m. Alexandre trancha le Ci Lécchandre trôssé le grourdyïn niâd (nou, noud, nouque
nœud gordien d’un coup d’épée.
ou noutçhe) d’ ïn côp d’ échpée.
nœud gordien (au sens figuré : difficulté, problème quasi
grourdyïn niâd (nou, noud, nouque ou noutçhe), loc.nom.m.
insoluble), loc.nom.m. « Ce nœud gordien qui ne se dénoue
« Ci grourdyïn niâd (nou, noud, nouque ou noutçhe) que n’ se
pas et que le génie tranche»
(Honoré de Balzac)
dénouque pe, è qu’ le dgenie trôsse»
nœud (petit -), loc.nom.m. Elle a un beau petit nœud à son
nouquat ou noutçhat, n.m. Èlle é ïn bé nouquat (ou noutçhat) en
chapeau.
son tchaipé.
nœud (petit - bouffant de ruban; bouffette), loc.nom.m.
bouffatte, n.f.
Elle orne son chapeau d’un petit nœud bouffant de ruban.
Èlle bote ènne bouffatte en son tchaipé.
noeuds (corde à - ; agrès de culture physique), loc.nom.f.
coûedge (ou couedge) è niâds (nouds, nous, nouques ou
L’élève redescend de la corde à noeuds.
noutçhes), loc.nom.f. L’ éyeuve eur’déchend d’ lai coûedge (ou
35
nœuds (enlever les-), loc.v.
Il enlève les nœuds d’un vieil arbre.
noir animal (noir obtenu par calcination en vase clos de
diverses matières animales), loc.nom.m. Le sucre se raffine
avec le noir animal.
noirâtre (qui tire sur le noir), adj. Elle a une tache noirâtre.
noir (beurre - ; beurre fondu qu’on a laissé noircir),
loc.nom.m. Nous avons mangé de la raie au beurre noir.
noir (blé -; sarrasin), loc.nom.m. Ils dépiquent du blé noir.
noir (blé -; sarrasin), loc.nom.m. On nourrit les bêtes avec de
la farine de blé noir.
noir (bœuf jaune-), loc.nom.m.
On ne voit pas souvent des bœufs jaunes-noirs.
noir (brouet -; mets simple et grossier ; souvent avec un sens
péjoratif), loc.nom.m. Nous n’avons pas aimé son brouet
noir.
noir (brouet -; mets simple et grossier ; souvent avec un sens
péjoratif), loc.nom.m. Elle fait souvent du brouet noir.
couedge) è niâds (nouds, nous, nouques ou noutçhes)
dénouquaie, dénoutçhaie, écreuss’naie, énouquaie ou énoutçhaie,
v. È dénouque (È dénoutçhe, Èl écreussene, Èl énouque
ou Èl énoutçhe) ïn véye aîbre.
ainimâ noi, loc.nom.m.
L’ socre se raiffïnne daivô l’ainimâ noi.
noirat, atte, adj. Èlle é ènne noiratte taitche.
noi beurre (ou burre), loc.nom.m.
Nôs ains maindgie d’ lai çhaivelade â noi beurre (ou burre).
noi biè, loc.nom.m. Ès dépitçhant di noi biè.
sairraijïn ou sairraisïn, n.m. An neûrrât les bétes d’aivô d’ lai
fairainne de sairraisïn (ou sairraisïn).
bijat ou bisat, n.m.
An n’ voit p’ s’vent des bijats (ou bisats).
boére (ou boire) és poûes (ou poues), loc.nom.m.
Nôs n’ ains p’ ainmè son boére (ou boire) és poûes (ou poues)!
bran, mâçhe, maçhe, mâçheu (J. Vienat), mâhle ou paipèt, n.m.
Èlle fait s’vent di bran (mâçhe, maçhe, mâçheu, mâhle
ou paipèt).
noir (brouet -; mets simple et grossier ; souvent avec un sens maîsse, maisse, r’laivure ou rlaivure, n.f.
péjoratif), loc.nom.m. Ils ont mangé tout ce brouet noir.
Èls aint tot maindgie ç’te maîsse (maisse, r’laivure ou rlaivure).
noir (brouet -; nourriture pour les cochons), loc.nom.m.
boére (ou boire) és poûes (ou poues), loc.nom.m.
Il remplit le seau de brouet noir.
È rempiât l’ sayat d’ boére (ou boire) és poûes (ou poues)!
noir (brouet -; nourriture pour les cochons), loc.nom.m.
bran, mâçhe, maçhe, mâçheu (J. Vienat), mâhle ou paipèt, n.m.
Elle met les restes dans le brouet noir.
Èlle bote les réchtes dains l’ bran (mâçhe, maçhe, mâçheu,
mâhle ou paipèt).
noir (brouet -; nourriture pour les cochons), loc.nom.m.
maîsse, maisse, r’laivure ou rlaivure, n.f.
Donne ce brouet noir aux cochons !
Bèye ç’te maîsse (maisse, r’laivure ou rlaivure) és poûes !
noir (cadre - ; les écuyers militaire de l’école de Saumur),
noi câdre (ou cadre), loc.nom.m. noi l’ enraîme (ou l’ enraime),
loc.nom.m. L’uniforme d’un officier du cadre noir est noir
loc.nom.f. L’ euniframe d’ ïn offichie di noi câdre (di noi ca-dre,
avec galons or.
d’ lai noi l’ enraîme ou d’ lai noi l’ enraime) ât noi daivô
tchevrons oûe.
noir (crayon -) ou crayon Conté (du nom du chimiste
noi graiyon, loc.nom.m.
Conté), loc.nom.m. Il taille un crayon noir (ou un crayon
È taiye ïn noi graiyon.
Conté).
noire (en musique), n.f. Une blanche vaut deux noires.
noi ou noire, n.f. Ènne biaintche vât doûes nois (ou noires).
noir (ellébore - ; fleur ornementale : rose de Noël),
rôje (roje, rôse ou rose) de Nâ, loc.nom.f.
loc.nom.m. Cet ellébore noir est beau.
Ç’te rôje (roje, rôse ou rose) de Nâ ât bèlle.
noire (épine -), loc.nom.f.
airbépainne, airbépeinne, èrbépainne ou èrbépeinne, n.f.
L’épine noire l’a piqué au bras.
L’ airbépainne (airbépeinne, èrbépainne ou èrbépeinne) l’ é
pitçhè â brais.
noire (épine -), loc.nom.f. L’épine noire est en fleurs.
noire épainne (ou épeinne), loc.nom.f. Lai noire épainne (ou
épeinne) ât en çhoés.
noire (épine -), loc.nom.f.
p’nâlie, pnâlie, p’nallie, pnallie, p’nèllie, pnèllie ou prenèllie,
Vous vous êtes entravé dans ces épines noires.
n.m. Vôs s’ étes entraippè dains ces p’nâlie (pnâlie, p’nallies,
pnallies, p’nèllies, pnèllies ou prenèllies).
noire (fauvette à tête -), loc.nom.f. Les fauvettes à tête noire dyètte ou guètte, n.f. Les dyèttes (ou guèttes) sont aidé d’ dyèt.
sont toujours de guet.
noir (ellébore - ; fleur ornementale), loc.nom.m.
noi l’ éy’brô, loc.nom.m.
Il achète un ellébore noir à sa femme.
Èl aitchete ïn noi l’ éy’brô en sai fanne.
noir (ellébore - ; fleur ornementale : rose de Noël),
rôje (roje, rôse ou rose) de Nâ, loc.nom.f.
loc.nom.m. Cet ellébore noir est beau.
Ç’te rôje (roje, rôse ou rose) de Nâ ât bèlle.
Noire (mer - ; mer située entre la Russie et la Turquie),
Noi mèe ou Noire mèe, loc.nom.f.
loc.nom.f. Ils ont fait le tour de la mer Noire.
Èls aint fait l’ toué d’ lai Noi mèe (ou Noire mèe).
noire (marrée - ; polution de la mer due au dégazage),
noire mèerèe, loc.nom.f.
loc.nom.f. Il y a trop souvent des marées noires.
È y é trop s’vent des noires mèerèes.
noire (mésange à tête -; charbonnière), loc.nom.f.
tchairbo(é ou è)niere, tchairbo(é ou è)nniere,
tchairbou (e, é ou è) niere, tchairbou(e, é ou è)nniere ou
36
Une mésange à tête noire vient manger des graines sur la
fenêtre.
noire (moutarde - ; plante dont les graines noires broyées
fournissent une farine utilisée comme révulsif), loc.nom.f.
Elle fait un cataplasme de moutarde noire.
noire (nuit -), loc.nom.f.
On ne voit rien dans la nuit noire.
noire (nuit -), loc.nom.f.
Tu ne te perdras pas dans la nuit noire ?
noire (peste - ; épidémie de peste venant d’Asie, au XIVe
siècle), loc.nom.f. La peste noire fit ne nombreuses victimes.
noires (chemises - ; nom donné aux adhérents des
groupements fascistes italiens), loc.nom.f.pl. Les groupements des chemises noires furent créés en 1919 par Benito
Mussolini.
noir (groseillier -; cassis), loc.nom.m.
Elle replante des groseilliers noirs.
noir (groseillier -; cassis), loc.nom.m.
Il s’est caché derrière le groseillier noir.
tchairbouniere, n.f. Les tchairbo(é ou è)nieres
(tchairbo(é ou è)nnieres, tchairbou(e, é ou è)nieres,
tchairbou(e, é ou è)nnieres ou tchairbounieres) v’niant maindgie
des graînnes ch’ lai f’nétre.
noire motaîche (motaiche, motaîdge, motaidge ou motaidje),
loc.nom.f.
Èlle fait ïn catapiâme de noire motaîche (motaiche, motaîdge,
motaidge ou motaidje).
noire neue (J. Vienat), noire neût ou noire neut, loc.nom.f.
An n’ voit ran dains lai noire neue (neût ou neut).
sèrre-neue (J. Vienat), sèrre-neût ou sèrre-neut, n.f.
Te te n’ piedrés p’ dains lai noire neue (noire neût, noire neut,
sèrre-neue, sèrre-neût ou sèrre-neut)?
noi pèchte, loc.nom.f. ou tarteifle, n.f.
Lai noi pèchte (ou tarteifle) f’sé d’ nïmbrouses vitçhtïnmes.
noires tch’mijes (tchmijes, tch’mises ou tchmises),loc.nom.f.pl.
Les rott’ments des noires tch’mijes (tchmijes, tch’mises ou
tchmises) feunent orinè en 1919 poi ci Benito Mussolini.
boqu’lé ou boquelé (René Pierre, Montreux-Jeune), n.m.
Èlle eurpiainte des boqu’lés (ou boquelés).
noi greg’nie (greg’nyie, grej’nie ou grej’nyie), loc.nom.m.
È s’ât coitchie drie l’ noi greg’nie (greg’nyie, grej’nie ou
grej’nyie).
noir (fruit du groseillier -; cassis), loc.nom.m.
boqu’lé ou boquelé (René Pierre, Montreux-Jeune), n.m.
Les fruits du groseillier noir sont bientôt mûrs.
Les boqu’lés (ou boquelés) sont bïntôt maivus.
noir (fruit du groseillier -; cassis), loc.nom.m.
noi gregion (grejion, greûgion, greugion, greûjion ou greujion),
Cette année, il y a beaucoup de fruits du groseillier noir.
loc.nom.m. Ç’t’ annèe, è y é brâment d’ nois grejions (grejions,
greûgions, greugions, greûjions ou greujions).
noir (haricot - ; légumineuse : une espèce de dolic ou
noi doulique (ou doulitçhe), loc.nom.m.
dolique), loc.nom.m. Il mange des haricots noirs.
È maindge des nois douliques (ou doulitçhes).
noir (homme -; jeu), loc.nom.m.
noi l’ hanne, loc.nom.m.
Les enfants aiment le jeu de l’homme noir.
Les afaints ainmant le djûe di noi l’ hanne.
noir (milan - ; oiseau rapace diurne à queue fourchue),
noi milan (miyan ou myan), loc.nom.m.
loc.nom.m. Le milan noir vit surtout près des rivières.
L’ noi milan (miyan ou myan) vétçhe chutôt vés les r’vieres.
noir (salsifis - ; plante dicotylédone dont une variété à écorce noi baîrbeboc (bairbeboc, baîrboc ou bairboc), loc.nom.m.
noire est cultivée comme plante alimentaire : scorsonère),
loc.nom.m. Il mange du salsifis noir.
È maindge di noi baîrbeboc (bairbeboc, baîrboc ou bairboc).
noir (saule -), loc.nom.m.
noire sâce ou noire sace (René Pierre, Montreux-Jeune),
Il plante un saule noir.
loc.nom.f. È piainte ènne noire sâce (ou noire sace).
noir (tout - de; en abondance, pour quelque chose qui est
tot noi, loc.
noir), loc.adv. Cette année, c’est tout noir de mûres.
Ç’t’ annèe, ç’ ât tot noi d’ moures.
noir (trou - ; en astronomie : région de l’espace dont le
noi petchu (petchus, peurtchu, peurtchus, peurtu, peurtus, p’tchu,
champ de gravitation est si intense que rien, pas même la
ptchu, p’tchus ou ptchus), loc.nom.m.
lumière, n’en peut sortir), loc.nom.m. Ils sont à la recherche Ès sont en lai r’tçhrou d’ ïn noi petchu (petchus, peurtchu,
d’un trou noir.
peurtchus, peurtu, peurtus, p’tchu, ptchu, p’tchus ou ptchus).
noise (chercher -), loc.v.
aidiaichie, aidiaicie, aidiaissie, aidieuç’gnie, aidieuç’naie,
aidieus’naie (J. Vienat), aidieuy’naie, aigrotaie, aigueç’gnie,
aigueç’naie ou aigues’naie (J. Vienat), biscoénaie ou coinç’naie,
Tu vois bien qu’elle cherche noise.
v. T’ vois bïn qu’ èlle aidiaiche (aidiaice, aidiaisse, aidieucegne,
aidieucene, aidieusenaie, aidieuyene, aigrote, aiguecegne,
aiguecene, aiguesene, biscoéne ou coincene).
noise (chercher -), loc.v.
tçheri (tçheuri, tçh’ri, tçhri, tçhûere, tçhuere, tieuri, tiûere, tiure,
Je suis certain qu’il te cherchera noise.
tyeri, tyeuri, ty’ri, tyûere ou tyuere) rangne (rogne, roigne ou
roingne), loc.v. I seus chur qu’ è t’ veut tçheri (tçheuri, tçh’ri,
tçhri, tçhûere, tçhuere, tieuri, tiûre, tiure, tyeri, tyeuri, ty’ri,
tyûere ou tyuere) rangne (rogne, roigne ou roingne).
noiseraie (terrain planté de noisetiers), n.f.
neûjéyaie, neujéyaie, neûjéyèe, neujéyèe, tieûdraie, tieudraie,
tyeûdraie, tyeudraie, tieûdrèe, tieudrèe, tyeûdrèe ou tyeudrèe, n.f.
Les oiseaux se plaisent dans la noiseraie.
Les oûejés s’ piaîjant dains lai neûjéyaie (neujéyaie, neûjéyèe,
37
noiseraie (terrain planté de noyers), n.f.
Elle fait le tour de la noiseraie.
noisette (couleur), adj.
J’ai bien vu ses yeux noisette.
noisette (couleur), n.m.
Ce noisette ne s’harmonise pas avec le reste du tableau.
noisettes (casse-), n.m.
Tu rachèteras un casse-noisettes.
noisettes (casse-), n.m. Passe-moi le casse-noisettes.
noisettes (casser des – ou casser des noix), loc.v. Il presse
deux noix dans sa main pour les casser.
noisettes (ou noix) écale de -, loc.nom.f. Il y a beaucoup
d’écales de noix sous ce noyer.
noix (brou de -; liqueur à base de noix), loc.nom.m.
Nous avons bu du brou de noix.
noix (brou de -; teinture), loc.nom.m.
Ses mains sont noires de brou de noix.
noix (brou de -; teinture), loc.nom.m.
C’est trop noir, tu as mis trop de brou de noix.
noix (casse-), n.m.
Passe-moi le casse-noix.
noix (casse-; oiseau), n.m.
Le casse-noix ressemble au geai.
noix (cerner les - ; les couper pour enlever la coque encore
verte), loc.v. Ils ont cerné tout un panier de noix.
noix d’arec (fruit de l’aréquier), loc.nom.f.
Elle cueille une noix d’arec.
noix d’eau (fruit épineux de la macle ou de la macre)
loc.nom.f. Nous avons mangé des noix d’eau.
noix de cajou (fruit de l’anacardier), loc.nom.f.
L’enfant ramasse la noix de cajou.
noix de galle (excroissance produite sur la feuille d’un chêne
par la piqûre d’un insecte), loc.nom.f. On utilise la noix de
galle pour la fabrication de teintures.
noix (grosse -), loc.nom.f. Elle a acheté des grosses noix au
marché.
noix (jeu de -), loc.nom.m. On aligne des noix dont la
première s’appelle « lai s’more ». En jetant une pierre, on
gagne la noix touchée. Celui qui touche « lai s’more » gagne
toutes les noix.
noix (petite -), loc.nom.f. Cela ne vaut pas la peine de
ramasser ces petites noix.
noix (première noix du jeu de -), loc.nom.f.
Youpie ! J’ai touché la première noix.
noix (terre-; plante de la famille des ombellifères), n.f.
Il m’a dit que c’était de la terre-noix.
noix vomique (fruit du vomiquier), loc.nom.f.
neujéyèe, tieûdraie, tieudraie, tyeûdraie, tyeudraie, tieûdrèe,
tieudrèe, tyeûdrèe ou tyeudrèe).
nouchaie, nouchèe, nuchaie ou nuchèe, n.f.
Èlle fait l’ toué d’ lai nouchaie (nouchèe, nuchaie ou nuchèe).
neûjiâle, neûjiale, neujiâle ou neujiale (sans marque du féminin),
adj. I aî bïn vu ses neûjiâles (neûjiales, neujiâles ou neujiales)
eûyes.
neûjiâle, neûjiale, neujiâle ou neujiale, n.m. Ci neûjiâle (neûjiale,
neujiâle ou neujiale) ne vait p’ daivô l’ réchte di tabyau.
caque-neûjèyes, caque-neujèyes, câsse-neûjèyes, câsse-neujèyes,
casse-neûjèyes ou casse-neujèyes, n.m. Te raitchet’rés ïn caqueneûjèyes (caque-neujèyes, câsse-neûjèyes, câsse-neujèyes, casseneûjèyes ou casse-neujèyes).
creuchatte, n.f. Pésse-me lai creuchatte !
creuch’teyie (J. Vienat), v. È preusse doûes nouches dains sai
main po les creuch’teyie.
échâlon, échalon, étchâlon ou étchalon, n.m. Ç’ ât piein d’
échâlons (échalons, étchâlons ou étchalons) dôs ci nouchie.
brûe (ou brue) d’ nouches (ou nuches), loc.nom.m.
Nôs ains bu di brûe (ou brue) d’ nouches (ou nuches).
brûe (ou brue) d’ nouches (ou nuches), loc.nom.m.
Ses mains sont nois d’ brûe (ou brue) d’ nouches (ou nuches).
échâlon, échalon, étchâlon ou étchalon, n.m.
Ç’ ât trop noi, t’ és botè trop d’ échâlon (échalon, étchâlon ou
étchalon).
caque-nouches, caque-nuches, casse-nouches, casse-nuches,
câsse-nouches ou câsse-nuches, n.m. Pésse-me l’ caque-nouches
(caque-nuches, casse-nouches, casse-nuches, câsse-nouches ou
câsse-nuches).
caque-dyenès, caque-nouches, caque-nuches, casse-dyenès,
câsse-dyenès, casse-nouches, casse-nuches, câsse-nouches ou
câsse-nuches, n.m. L’ caque-dyenès (caque-nouches, caquenuches, casse-dyenès, casse-nouches ou casse-nuches) r’sanne â
dgeaî.
cènaie (ou cèrnaie) les nouches (ou nuches), loc.v.
Èls aint cènè (ou cèrnè) tot ïn p’nie d’ nouches (ou nuches).
nouche (ou nuche) d’ airac, loc.nom.f.
Èlle tyeûye ènne nouche (ou nuche) d’ airac.
nouche (ou nuche) d’ âve, loc.nom.f.
Nôs ains maindgie des nouches (ou nuches) d’ âve.
nouche (ou nuche) de caidjou, loc.nom.f.
L’ afaint raimésse lai nouche (ou nuche) de caidjou.
nouche (ou nuche) de dgigôle (dgigole, djigôle ou djigole),
loc.nom.f An s’ sie d’ lai nouche (ou nuche) de dgigôle
(dgigole, djigôle ou djigole) po lai faibriquâchion des tïntures.
bacca, n.m. Èlle é aitch’tè des baccas â mairtchie.
djûe (ou djue) de s’more (ou smore), loc.nom.m. An enlaingne
des nouches qu’ lai premiere s’ aippelle lai s’more (ou smore).
En tchaimpaint ènne piere, an diaingne lai nouche qu’ an ont
bacquuè. Ç’tu qu’ bacque lai s’more (ou smore) diaingne tot lai
coulainnèe.
nouchatte ou nuchatte, n.f. Ç’ n’ ât p’ lai poinne de raiméssaie
ces nouchattes (ou nuchattes).
s’more ou smore, n.f.
Youpie ! I aî bacquè lai s’more (ou smore).
tier’nouche, tiernouche, tier’nuche ou tiernuche, n.f.
È m’ é dit qu’ ç’ était d’ lai tier’nouche (tiernouche, tier’nuche
ou tiernuche).
cotsique nouche, cotsique nuche, cotsitçhe nouche ou cotsitçhe
38
Elle a mangé une noix vomique.
nom (mot servant à désigner), n.m.
J’ai oublié le nom de ce village.
nomade (qui n’a pas d’établissement fixe), adj.
Il vient d’une tribu nomade.
nomade (se dit des animaux qui changent de région avec les
saisons), adj. Les pêcheurs attendent le retour de ces
poissons nomades.
nomade, n.m.
Il travaille à la fixation des nomades.
nomadiser (vivre en nomade), v.
Ce peuple nomadise le pays.
nomadisme (genre de vie des nomades), n.m.
Le nomadisme lui plairait.
nombrable (qui peut être nombré, compté), adj.
Les solutions de ce problème sont nombrables.
nombre de parties (gagner le même -; au jeu), loc.v. Ils ont
gagné le même nombre de parties au jeu de quilles.
nombre d’or (nombre égal à environ 1,618, et correspondant
à une proportion considérée comme particulièrement
esthétique), loc.nom.m. Elle calcule la valeur exacte du
nombre d’or.
nombre imaginaire (en mathématique : nombre qui a une
partie réelle et une partie imaginaire), loc.nom.m. Elle étudie
les nombres imaginaires.
nombre incommensurable (nombre réel qui n’est pas
rationnel), loc.nom.m.  est un nombre incommensurable.
nombre (petit -), loc.nom.m. Deux est un petit nombre par
rapport à cent.
nombre (petit -; quarteron), loc.nom.m. Cette affaire ne
touche qu’un petit nombre de personnes.
nombre qualifié (en mathématique : nombre affecté d’un
signe), loc.nom.m. Exemple : « -2 » est un nombre qualifié.
nombrer (évaluer en nombre), v.
On ne peut pas nombrer les étoiles du ciel.
nombre réel (en mathématique : nombre qui n’est pas
imaginaire), loc.nom.m. Elle additionne deux nombres réels.
nombres opposés (en mathématique : de même valeur
absolue et de signes contraires), loc.nom.m. Exemple :
« sept » et « moins sept » sont des nombres opposés.
nombreux, adj. Ses nombreux parents étaient là.
nombreux (de -), loc.adj.
Il a de nombreux enfants.
nombreux (de -), loc.adj.
Elle a de nombreux amis.
nombril de porc (graisse du -, pour graisser les scies),
loc.nom.f. Tu ne jetteras pas la graisse du nombril de porc,
pour graisser les scies.
nombril de Vénus (nom usuel de l’omphalodes ou gazon
blanc), loc.nom.m. Le nombril de Vénus a des fleurs
pendantes.
nombrilisme (au sens familier : attitude égocentrique), n.m.
Il se laisse mener par le nombrilisme.
nuche, loc.nom.f. Èlle é maindgie ènne cotsique nouche
(cotsique nuche, cotsitçhe nouche ou cotsitçhe nuche).
nom, n.m.
I aî rébiè l’ nom d’ ci v’laidge.
vandrecks’lou, ouse, ouje ou vendrecks’lou, ouse, ouje, adj.
È vïnt d’ ènne vandrecks’louse (ou vendrecks’louse) rotte.
vandrecks’lou, ouse, ouje ou vendrecks’lou, ouse, ouje, adj.
Les pâtchous aittendant le r’toué d’ ces vandrecks’lous (ou
vendrecks’lous) poûechons.
dgen di viaidge, loc.nom.f., vandrecks’lou, ouse, ouje ou
vendrecks’lou, ouse, ouje, n.m. È traivaiye en lai fichquachion
des dgens di viaidge (vandrecks’lous ou vendrecks’lous).
vandrecksèlaie ou vendrecksèlaie, v. Ci peupye vandrecksèle (ou
vendrecksèle) le paiyis.
vandrecksèlichme ou vendrecksèlichme, n.m.
L’ vandrecksèlichme (ou vendrecksèlichme) yi piaîrait.
nïmbrâbye (sans marque du fém.), adj.
Les soyuchions d’ ci probyème sont nïmbrâbyes.
faire raipé, loc.v. Èls aint fait raipé és gréyes.
nïmbre d’ oûe ou nïmbre d’ oue, loc.nom.m.
Èlle cartiule l’ éjâcte valou di nïmbre d’ oûe (ou nïmbre d’ oue).
imaîdginaire (imaidginaire, ïnmaîdginaire, ïnmaidginaire,
inmaîdginaire ou inmaidginaire) nïmbre, loc.nom.m. Èlle
raicodje les imaîdginaires (imaidginaires, ïnmaîdginai-res,
ïnmaidginaires, inmaîdginaires ou inmaidginaires) nïmbres.
ïnc’meinchurâbye nïmbre, loc.nom.m.
 ât ïn ïnc’meinchurâbye nïmbre.
p’tét (ou ptét) nïmbre, loc.nom.m. Dous ât ïn p’tét (ou ptét)
nïmbre pairaimé cent.
quatchiron, quâtchiron ou quoitchiron, n.m. Ç’t’ aiffaire ne
tourche ran qu’ ïn quatchiron (quâtchiron ou quoitchiron) d’
dgens.
quailifiè (quaiyifiè, qualifiè ou quayifiè) nïmbre, loc.nom.m.
Éjempye : « -2 » ât ïn quailifiè (quaiyifiè, qualifiè ou quayifiè)
nïmbre.
nïmbraie, v.
An n’ peut p’ nïmbraie les yeûtchïns di cie.
réâ nïmbre, loc.nom.m.
Èlle aiddichionne dous réâs nïmbres.
oppojès nïmbres ou opposès nïmbres, loc.nom.m.pl.
Ésempye : « sèpt » pe « moins sèpt » sont des oppojès (ou
opposès) nïmbres.
nïmbrou, ouse, ouje, adj. Ses nïmbrous pairents étïnt li.
béccô, bécco, béccôp, béccop, bécô, béco, bécôp, bécop, brâment
ou brament (sans marque du féminin), adj. Èl é béccô (béccôp,
bécô, bécôp, brâment ou brament) d’ afaints.
tot piein (ou pyein ; sans marque du féminn), loc.adj.
Èlle é tot piein (ou pyein) d’ aimis.
bodate, n.f.
Te n’ tchaimp’rés p’ lai bodate.
embreille (embreuil ou embreuye) de Vénuche, loc.nom.m.
L’embreille (embreuil ou embreuye) de Vénuche é des pendainnes çhoés.
embreillichme, embreuillichme ou embreuyichme, n.m.
È s’ léche moinnaie poi l’embreillichme (embreuillichme ou
embreuyichme).
39
nom de nom ! ou sacré nom de nom ! (sert à insister sur ce
qui se passe), loc.interj. Nom de nom ! (ou Sacré nom de
nom !), le renard s’est échappé.
nom de Zeus ! ou sacré nom de Zeus ! (sert à insister sur ce
qui se passe), loc.interj. Pour montrer qu’il en sait un bout, il
dit toujours : nom de Zeus ! (ou sacré nom de Zeus !).
nom (donner un nouveau -), loc.v.
Ils ont donné un nouveau nom à cette rue.
crè nom de nom ! ou nom de nom ! , loc.interj.
Crè nom de nom ! (ou Nom de nom !), le r’naîd s’ ât étchaippè.
nom d’ ci Dzeus ! ou cré nom d’ ci Dzeus !, loc.interj.
Po môtraie qu’ èl en sait ïn bout, è dit aidé : nom d’ ci Dzeus !
(ou cré nom d’ ci Dzeus).
r’nammaie, rnammaie, r’nanmaie, rnanmaie, r’nommaie ou
rnommaie, v. Èls aint r’nammè (rnammè, r’nanmè, rnanmè,
r’nommè ou rnommè) ç’te vie.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’nammaie,
etc.)
nom d’un chien ! ou sacré nom d’un chien ! (sert à insister nom d’ ïn tchïn ! ou cré nom d’ ïn tchïn ! , loc.interj.
sur ce qui se passe), loc.interj. Nom d’un chien ! (ou Sacré
Nom d’ ïn tchïn ! (ou Cré nom d’ ïn tchïn !), è m’ raittraipe.
nom d’un chien !), il me rattrape.
nom d’une cape ! ou sacré nom d’une cape ! (en français nom d’ ènne cape ! ou cré nom d’ ènne cape ! , loc.interj.
régional : sert à insister sur ce qui se passe), loc.interj. Nom
Nom d’ ènne cape ! (ou Cré nom d’ ènne cape !), i t’ dis qu’ i
d’une cape ! (ou Sacré nom d’une cape !), je te dis que je l’ai l’ aî vu.
vu.
nom d’une pipe ! ou sacré nom d’une pipe ! (sert à
nom d’ ènne pipe ! ou cré nom d’ ènne pipe ! , loc.interj.
insister sur ce qui se passe), loc.interj. Nom d’une pipe ! (ou
Nom d’ ènne pipe ! (ou Cré nom d’ ènne pipe !), i veus diaingnie.
Sacré nom d’une pipe !), je vais gagner.
nom d’un petit bonhomme ! ou sacré nom d’un petit
nom d’ ïn p’tét (ou ptét) bonhanne ! ou cré nom d’ ïn p’tét (ou
bonhomme ! (sert à insister sur ce qui se passe), loc.interj.
ptét) bonhanne !, loc.interj.
Viens vite voir, nom d’un petit bonhomme ! (ou sacré nom
Vïns vite voûere, nom d’ ïn p’tét [ou p’tét] bonhanne ! (ou cré
d’un petit bonhomme !)
nom d’ ïn ptét [ou ptét] bonhanne !)
nom d’un tonnerre ! ou sacré nom d’un tonnerre ! (sert à nom d’ ïn toénèrre ! (toinnèrre !, tonnère !, touennèrre ! ou
insister sur ce qui se passe), loc.interj.
tounèrre !) ou cré nom d’ ïn toénèrre ! (toinnèrre !, tonnère !,
Nom d’un tonnerre ! (ou Sacré nom d’un tonnerre !) nous
touennèrre ! ou tounèrre !), loc.interj. Nom d’ ïn toénèrre !
n’avons pas fini ce travail.
[toinnèrre !, tonnère !, touennèrre ! ou tounèrre !] (ou Cré nom
d’ ïn toénèrre ! [toinnèrre !, tonnère !, touennèrre ! ou tounèrre !]
nôs n’ ains p’ fini ci traivaiye.
nom du propriétaire (anneau au - qu’on mettait au pied
vèrvèlle (J. Vienat) ou vèrvèye, n.f.
d’un oiseau de fauconnerie; vervelle), loc.nom.m.
Le faucon porte un anneau au nom du propriétaire qu’on lui L’ fâcon poétche ènne vèrvèlle (ou vèrvèye).
a mis au pied.
nomenclateur (qui établit une nomenclature), adj.
nanm’nenclaitou, ouse, ouje ou nonm’nenclaitou, ouse, ouje, adj.
Voilà la première page de la liste nomenclatrice.
Voili lai premiere paidge d’ lai nanm’nenclaitouje (ou
nonm’nenclaitouje) yichte.
nomenclateur (celui qui établit une nomenclature), n.m.
nanm’nenclaitou, ouse, ouje ou nonm’nenclaitou, ouse, ouje,
Les nomenclateurs ont tendance à distribuer les êtres par
n.m. Les nanm’nenclaitous (ou nonm’nenclaitous) aint
familles ou genres.
teindainche è dichtribuaie les étres poi faimilles obïn dgeinres.
nomenclature (ensemble des termes employés dans une
nanm’nenclaiture ou nonm’nenclaiture, n.f.
science), n.f. Ce nom ne semblait pas avoir été adopté
Ci nom n’ sannait p’ étre aivu aidoptè offichiâment dains lai
officiellement dans la nomenclature botanique.
védg’tâ-scienchouje nanm’nenclaiture (ou nonm’nenclaiture).
nomenclature (ensemble des formes répertoriées dans un
nanm’nenclaiture ou nonm’nenclaiture, n.f.
dictionnaire), n.f. Il complète la nomenclature du
È compiète lai nanm’nenclaiture (ou nonm’nenclaiture) di
dictionnaire.
glossére.
nomenklatura (les personnes bénéficiant de prérogatives
nanm’nenclaitoura ou nonm’nenclaitoura, n.f.
dans les pays de l’Est), n.f. Elle faisait partie de la
Èlle f’sait paitchie d’ lai nanm’nenclaitoura (ou
nomenklatura.
nonm’nenclaitoura).
nominal, adj. Il a fait un appel nominal.
nanm’nâ, adj. Èl é fait ïn namnâ l’ évoûe.
nominalement, adv. On les a convoqués nominalement.
nanm’nâment, adv. An les ont nanm’nâment convotçhè.
nominalisme (doctrine selon laquelle les idées ne sont que
nanm’nâyichme, n.m.
des noms, des mots), n.m. Ce n’est que du nominalisme.
Ç’ n’ ât ran qu’ di namnâyichme.
nominalisme (doctrine scientifique qui substitue l’idée de
nanm’nâyichme, n.m.
commmodité à celle de vérité), n.m. Il ne croit pas à ce
È n’ crait p’ en ci sciençou namnâyichme.
nominalisme scientifique.
nominalisme (principe en vertu duquel le débiteur est tenu au nanm’nâyichme, n.m.
paiement au moment où la dette est contractée), n.m. Le
Le m’noûetére namnâyichme n’ é p’ de ch’crèt po lu.
nominalisme monétaire n’a pas de secret pour lui.
40
nominaliste (relatif au nominalisme), adj.
Il soutient ce système nominaliste.
nominaliste (celui qui est adepte du nominalisme), n.m.
C’est un nominaliste connu.
nominatif (qui nomme), adj. Il fait une liste nominative.
nominatif (en grammaire), n.m. Il doit souligner les noms au
nominatif.
nomination (à une fonction), n.f. Il attend sa nomination.
nominativement, adv. Elle l’a désigné nominativement.
nominé, adj. C’est un travail scientifique nominé.
nommé (à point - ; au moment voulu), loc.
Elle est venue à point nommé.
nommément, adv. Elle aime la beauté des fleurs, et
nommément celle des roses.
nomogramme (graphique coté), n.m.
Il dresse un monogramme.
nomographe (auteur d’un recueil de lois, d’une étude sur les
lois), n.m. Elle va trouver le monographe.
nomographie (traité sur les lois et leur interprétation), n.f.
Il a écrit une monographie.
nomographie (résolution de certains problèmes de calcul par
l’emploi d’un monogramme), n.f. Ici, la monographie est très
utile.
nomothète (dans l’Antiquité grecque: membre d’une
commission législative), n.m. Les monothètes allaient aux
séances.
noms (crier des -, fr.rég., Pierrehumbert), loc.v.
Maman ! Il m’a crié des noms.
non (en emploi adverbial : qui n’est pas, est le contraire de),
adv. Voilà une somme non négligeable.
nonagénaire (âgé de quatre-vingts-dix ans), adj.
Elle est presque nonagénaire.
nonagénaire (personne âgée de quatre-vingts-dix ans), n.m.
Ces nonagénaires suivent facilement.
nonchalamment, adv. Elle donne nonchalamment la main.
nanm’nâyichte, (sans marque du fém.), adj.
È sôtïnt ci namnâyichte chichtème.
nanm’nâyichte, (sans marque du fém.), n.m.
Ç’ ât ïn coégnu namnâyichte.
nanm’nâtif, ive, adj. È fait ènne nanm’nâtive yichte.
nanm’nâtif, n.m. È dait cholaingnie les noms â nanm’nâtif.
nanme ou nomme, n.f. Èl aittend sai nanme (ou nomme).
nanm’nâtiv’ment, adv. Èlle l’ é dénanmè nanm’nâtiv’ment.
nanm’nè, e, adj. Ç’ ât ïn nanm’nè scienchou traivaiye.
è nanmè point ou è nommè point, loc.
Èlle ât v’ni è nanmè point (ou è nommè point).
nanmément, adv. Èlle ainme lai biâtè des çhoés, è nanm’nâment
ç’té des rôjes.
nammâgramme, n.m.
È drasse ïn nammâgramme.
nammâgraiphe (sans marque du fém.), n.m.
Èlle vait trovaie l’ nammâgraiphe.
nammâgraiphie, n.f.
Èl é graiy’nè ènne nammâgraiphie.
nammâgraiphie, n.f.
Ci, lai nammâgraiphie ât brâment utiye.
nammâthéte, n.m.
Les nammâthétes allïnt és sèainches.
criyaie (ou dire) des noms, loc.v.
Manman ! È m’ é criyè (ou dit) des noms.
nian, adv.
Voili ènne nian nédyidgeâbye sunme.
nûef-dgénére ou nuef-dgénére (sans marque du fém.), adj.
Èlle ât quâsi nûef-dgénére (ou nuef-dgénére).
nûef-dgénére ou nuef-dgénére (sans marque du fém.), n.m.
Ces nûef-dgénéres (ou nuef-dgénéres) cheûyant soîe.
pètte-foûech’ment ou pètte-foûechment, adv. Èlle bèye pèttefoûech’ment (ou pètte-foûechment) lai main.
nonchalamment, adv.
tèvat’ment, tèvatment, tèv’ment ou tèvment, adv.
Il travaille nonchalamment.
È traivaiye tèvat’ment (tèvatment, tèv’ment ou tèvment).
nonchalant (être -), loc.v. Quand il était jeune, il était
se n’ pe foulaie lai raite (J. Vienat), loc.v. Tiaind qu’ èl était
nonchalant.
djûene, è se n’ foulait p’ lai raite.
non compris (sans inclure), loc.adv.
nian compryi ou nian ïnçhu, loc.adv.
J’ai payé cent francs, non compris la TVA.
I aî paiyie ceint fraincs, nian compryi (ou nian ïnçhu) lai TVA.
non-conformisme (doctrine des non-conformistes), n.m.
nian-couframichme, nian-coufromichme ou nian-daidraitichme,
Elle écrit un article sur le non-conformisme.
n.m. Èlle graiyene ïn airti chus l’ nian-couframichme (niancoufromichme ou nian-daidraitichme).
non-conformisme (attitude morale d’un non-conformiste),
nian-couframichme, nian-coufromichme ou nian-daidraitichme,
n.m. Le non-conformisme de Gide.
n.m. L’ nian-couframichme (nian-coufromichme ou niandaidraitichme) d’ ci Gide.
non conformiste, loc.adj. (qui manifeste du non conformisnian-couframichte, nian-coufromichte ou nian-daidraitichte (sans
me), adj. Il fait partie des musiciens non conformistes.
marque du fém), adj. È fait paitchie des nian-couframichtes
(nian-coufromichtes ou nian-daidraitichtes) dyïndyaires.
non conformiste, loc.adj. (relatif à un protestantisme qui
nian-couframichte, nian-coufromichte ou nian-daidraitichte (sans
n’est pas conformiste), adj. Ils enseignent une doctrine non
marque du fém), adj. Èls ensoingnant ènne nian-couframichte
conformiste.
(nian-coufromichte ou nian-daidraitichte) dotrïne.
non-conformiste (protestant qui n’est pas conformiste), n.m. nian-couframichte, nian-coufromichte ou nian-daidraitichte (sans
Ce protestant a toujours été un non-conformiste.
marque du fém), n.m. Ci protèchtaint ât aidé aivu ïn niancouframichte (nian-coufromichte ou nian-daidraitichte).
non-conformiste (par extension : personne qui ne se
nian-couframichte, nian-coufromichte ou nian-daidraitichte (sans
conforme pas aux usages établis, aux opinions reçues, qui fait marque du fém), n.m.
preuve d’originali-té), n.m. C’est un irréductible nonÇ’ ât ïn ïnrédutibye nian-couframichte (nian-coufromichte ou
41
conformiste.
non-conformité (défaut de conformité), n.f.
Il recherche toutes les non-conformités de cette théorie.
nian-daidraitichte).
nian-coufram’tè, nian-coufrom’tè ou nian-daidrait’tè, n.f.
È r’tçhie totes les nian-coufram’tès (nian-coufrom’tès ou niandaidrait’tès) de ç’te tyiorie.
non coupable (plaider - ; se défendre en affirmant son
piedaie (piédaie, pyiedaie ou pyiédaie) nian coupâbye (ou
innocence), loc.v. Accusé, plaidez-vous coupable ou non
coupabye), loc.v. Aitiujie, piedètes-vôs (piédètes-vôs, pyiedètescoupable ?
vôs ou pyiédètes-vôs) coupâbye obïn nian coupâbye (ou nian
coupabye)?
non cultivée (bande de champ - laissée entre deux champs tchïntre, n.m.
se rejoignant perpendiculairement), loc.nom.f.
Il ne faut pas oublier de laisser la bande non cultivée...
È n’ fât p’ rébiaie d’ léchie l’ tchïntre.
non cultivée (terre -), loc.nom.f.
tiere en s’more (s’moére (J. Vienat), smore ou sombre),
Cela me fait mal de voir cette terre non cultivée.
loc.nom.f. Çoli m’ fait mâ d’ voûere ç’te tiere en s’more (s’moére,
smore ou sombre).
non (Dieu - !), loc. Dieu non ! Elle n’a pas osé venir.
Dé nâni ! ou Dé nenâ ! loc. Dé nâni ! (ou Dé nenâ !) Èlle n’ é p’
oûejè v’ni.
non ensoleillé (endroit -), loc.nom.m.
ailombre, aiverneutche, aiverneûtche (Marc Monnin),
aiv’neudge, aivneudge, aiv’neûdge, aivneûdge, aiv’neutche,
Il fait toujours froid dans cet endroit non ensoleillé.
aivneutche, aiv’neûtche ou aivneûtche, n.f. È fait aidé fraid
dains ç’t’ ailombre (aiverneutche, aiverneûtche, aiv’neudge,
aivneudge, aiv’neûdge, aivneûdge, aiv’neutche, aivneutche,
aiv’neûtche ou aivneûtche).
non ensoleillé (endroit -), loc.nom.m.
v’neudge, vneudge, v’neûdge, vneûdge, v’neutche, vneutche,
Je n’aimerais pas habiter dans un endroit non ensoleillé.
v’neûtche ou vneûtche, n.m. ou f. I n’ ainmrôs p’ d’moéraie
dains ïn (ou ènne) v’neudge (vneudge, v’neûdge, vneûdge,
v’neutche, vneutche, v’neûtche ou vneûtche).
non-gitan (qui n’est pas gitan), adj.
gaidjat, atte, adj.
C’est une espèce d’art non-gitan.
Ç’ ât ènne échpèche de gaidjatte évoingne.
non-gitan (personne qui n’est pas gitane), n.m.
gaidjat, atte, n.m.
C’était la seule non-gitane.
Ç’ était lai seingne gaidjatte.
non (mon Dieu - !), interj.
è dénâni ! ou è dénian ! interj.
Mon Dieu non ! Il n’est pas venu.
È dénâni (ou dénian) ! È n’ât p’ v’ni.
nonne (religieuse), n.f.
nianna ou nouenna, n.f.
Sa fille est entrée dans un couvent de nonne.
Sai baîchatte ât entrè dains ïn covent d’ nianna (ou nouenna).
nonne (pet-de- ; beignet soufflé fait avec de la pâte à choux), pat-d’ nianna ou pat-d’ nouenna, n.m.
n.m. Elle mange un pet-de-nonne avec plaisir.
Èlle maindge ïn pat-d’ nianna (ou pat-d’ nouenna) daivô piaîji.
non (oh Dieu -!), loc.
o Dé nâni !, o Dé nenâ !, o Dé nian !, oh Dé nâni !, oh Dé nenâ !
Oh Dieu non ! Je ne te le donnerai pas.
ou oh Dé nian !, loc. O Dé nâni !, O Dé nenâ !, O Dé nian !, Oh
Dé nâni ! (Oh Dé nenâ ! ou Oh Dé nian !) I n’ t’ le veus p’ bèyie.
non potable (eau -), loc.nom.f.
oûedge (ouedge, oûedje, ouedje, voûedge, vouedge, voûedje ou
Ne bois pas de cette eau non potable !
vouedje) âve, loc.nom.f. Ne bois p’ de ç’t’ oûedge (ouedge,
oûedje, ouedje, voûedge, vouedge, voûedje ou vouedje) âve !
non-recevoir (fin de - ; refus), loc.nom.f. Je désire fort qu’il fïn de nian-r’cidre (nian-rcidre), loc.nom.f. I midye foûe qu’ è
n’y ait pas trop de difficultés et de fins de non-recevoir.
n’ y aiveuche pe trop d’ diffitiuytès pe d’ fïns de nian-r’cidre (ou
(Sainte-Beuve)
nian-rcidre).
non redressée (quille -), loc.nom.f. Lorsqu’il a lancé sa
bôs-bé, Tiaind qu’èl é tchaimpè sai bôle, è y d’moérait ïn bôsboule, il y avait encore une quille non redressée.
bé.
non-sens (défi au ben sens, à la raison), n.m. « Exalter la
nian-seinche, nian-seins, nian-senche ou nian-sens, n.m. « Éjây’violence et la haine pour instaurer le règne de la justice et de taie lai mâfoûeche pe lai haiy’nainche po ïnchtauraie l’ reingne
la fraternitè, c’est un non-sens » (Roger Martin du Gard)
d’ lai djeûchtiche pe d’ lai fratrenitè, ç’ ât ïn nian-seinche (nianseins, nian-senche ou nian-sens)»
non-sens (absence de sens), n.m.
nian-seinche, nian-seins, nian-senche ou nian-sens, n.m.
Elle fait un travail sur le non-sens.
Èlle fait ïn traivaiye ch’ le nian-seinche (nian-seins, nian-senche
ou nian-sens)»
non-sens (ce qui est dépourvu de sens), n.m.
nian-seinche, nian-seins, nian-senche ou nian-sens, n.m.
L’élève a fait un non-sens dans une version latine.
L’ éyeuve é fait ïn nian-seinche (nian-seins, nian-senche ou
nian-sens) dains ènne laitïnne voirchion.
non seulement (introduit le second de deux termes d’une
nian p’ ran qu’, loc.
opposition dont le second marque une insistance, une
addition, etc.), loc. Il chasse non seulement les lièvres mais
È tcheusse nian p’ ran qu’ les yievres mains âchi les oûejés.
42
aussi les oiseaux.
non volontairement (glisser à nouveau - sur une surface
lisse), loc.v. J’ai peur de glisser à nouveau, je veux rester à
la maison.
non volontairement (glisser - sur une surface lisse), loc.v.
La femme âgée a glissé (non volontairement) sur la glace.
nord (qui se trouve au nord), adj.
Elle est dans l’hémisphère nord.
nord (région située au nord), n.m.
Des pinsons du nord ont passé.
nord (région située au nord), n.m. La route va vers le nord.
Nord (partie d’un pays situé au nord), n.pr.m.
C’est une ville du Nord de la France.
nordique, adj.
Elle est allée dans les pays nordiques.
Nord (ménestrel de la France du -; trouvère), loc.nom.m.
Les ménestrels de la France du Nord allaient d’un village à
l’autre.
nord (perdre le -), loc.v.
Je crois bien qu’il perd le nord.
nord (perdre le -), loc.v.
Pour sûr qu’il perd le nord!
nord (perdre le -), loc.v.
Sa vieille mère perd le nord.
noria (machine à élever l’eau), n.f. Elle tourne la manivelle
de la noria.
normal (en géométrie : perpendiculaire à une courbe ou à
une surface), adj. Ces deux lignes sont normales.
normale (en géométrie : droite perpendiculaire à une courbe
en un point), n.f. Toutes les normales à un cercle passent par
le centre du cercle.
normale (en géométrie : droite perpendiculaire à une surface
en un point), n.f. Toutes les normales à une sphère passent
par le centre de la sphère.
normale (ligne – à une courbe ; en géométrie : ligne
perpendiculaire à une courbe en un point), loc.nom.f. Il
dessine une ligne normale à une courbe.
normale (ligne – à une surface ; en géométrie : ligne
perpendiculaire à une surface en un point), loc.nom.f. Elle
dessine une ligne normale à la surface.
normalement, adv. Il arrive normalement à six heures.
normalisation, n.f. Cette normalisation coûtera cher.
normalisées (bois débité en sections carrées -; liteau),
loc.nom.m. Le scieur débite du bois en sections carrées
normalisées.
normaliser, v. On ne peut pas tout normaliser.
normalité, n.f. Il ne faut jamais dépasser la normalité
normal (ne pas être dans un état -), loc.v.
Tu vois bien qu’il n’est pas dans un état normal.
r’sivaie, r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie ou r’tyissie, v.
I aî pavou de r’sivaie (r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie
ou r’tyissie), i veus d’moéraie en l’ hôtâ.
(On trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’sivaie,
eursivaie, rsivaie, etc.)
sivaie, tçhichie, tçhissie, tyichie ou tyissie, v.
Lai véye fanne é sivè (tçhichie, tçhissie, tyichie ou tyissie) chus
lai yaice.
nord (sans marque du fém.), adj.
Èlle ât dains lai nord d’mé-chphére.
nord, n.m.
Des coinussons di nord aint péssè.
sen-di-fraid, n.f. Lai vie vait vés lai sen-di-fraid.
Nord, n.pr.m.
Ç’ ât ènne vèlle di Nord d’ lai Fraince.
d’ lai sen-di-nord (sans marque du féminin), loc.adj.
Èlle ât aivu dains les paiyis d’ lai sen-di-nord.
tchaintou-viaidgeou d’ lai sen-di-fraid, loc.nom.m.
Les tchaintous-viaidgeous d’ lai sen-di-fraid allïnt d’ ïn v’laidge
en l’ âtre.
déraijonnaie, déraijouénnaie, déréj’naie, déraisonnaie,
déraisouénnaie ou virie, v. I crais bïn qu’ è déraijonne
(déraijouénne, déréjene, déraisonne, déraisouénne ou vire).
eur’bôlaie, eurbôlaie, eur’bombaie, eurbombaie, eur’boussaie,
eurboussaie, r’bôlaie, rbôlaie, r’bombaie, rbombaie, r’boussaie,
rboussaie ou virie, v. Po chur qu’ èl eur’bôle (èl eurbôle,
èl eur’bombe, èl eurbombe, èl eur’bousse, èl eurbousse, è r’bôle,
è rbôle, è r’bombe, è rbombe, è r’bousse, è rbousse ou è vire).
péidre (ou piedre) lai bôle (ou lai téte), loc.v.
Sai véye mére péie (ou pie) lai bôle (ou lai téte).
tchïnne è pot’gnats, loc.nom.f. Èlle vire lai coérbatte d’ lai
tchïnne è pot’gnats.
normâ (sans marque du fém.), adj.
Ces dous laingnes sont normâs.
normâ, n.f.
Totes les normâs en ïn çaçhe péssant poi l’ ceintre di çaçhe.
normâ, n.f.
Totes les normâs en ïn chphére péssant poi l’ ceintre d’ lai
chphére.
normâ laingne en ènne coérbe, loc.nom.f.
È graiyene ènne normâ laingne en ènne coérbe.
normâ laingne en ènne churfache, loc.nom.f.
Èlle graiyene ènne normâ laingne en lai churfache.
normâment, adv. Èl airrive normâment és ché.
normâyijâchion, n.f. Ç’te normâyijâchion veut côtaie tchie.
lïnteau, liteau, yïnteau, yinteau (Sylvian Gnaegi) ou yiteau, n.m.
Le sciou fait des lïnteaus (liteaus, yïnteaus, yinteaus ou yiteaus).
normayijaie, v. An n’ peut p’ tot normâyijaie.
normâyitè, n.f. È n’ fât dj’mais dépéssaie lai normâyitè.
enfobyaie, enfobyie, éyeûdgi, éyeudgi, éyôdgi, éyodgi, éyoûedgi
ou éyouedgi, v. T’ vois bïn qu’ èl enfobye (enfobye, éyeûdgeât,
éyeudgeât, éyôdgeât, éyodgeât, éyoûedgeât ou éyouedgeât).
normâ pyan en ènne coérbe, loc.nom.m.
normal (plan - à une courbe ; en géométrie : plan
perpendiculaire à la tangente d’une courbe en un point),
loc.nom.m. Le plan normal à un cercle passe par le centre du L’ normâ pyan en ïn çaçhe pésse poi l’ ceintre di çaçhe.
43
cercle.
normal (plan - à une surface ; en géométrie : plan qui
contient une perpendiculaire à la surface en un point),
loc.nom.m. Le mur d’une chambre est normal au plafond.
normal (temps - de la naissance; terme), loc.nom.m.
Le temps normal de la naissance arrive.
normand (relatif à la Normandie), adj.
Elle a une belle armoire normande.
normand (au sens figuré : roué, retors, à qui l’on ne peut se
fier), adj. Je crois que c’est le plus normand de tous les
hommes.
normand (dialecte de langue d’oïl parlé en Normandie),
n.m. Le normand a une assez riche littérature.
Normand (celui qui habite en Normandie ou qui en est
originaire), n.pr.m. Son amie est une Normande.
normande (réponse - ; réponse ambiguë), loc.nom.f.
Il aime donner des réponses normandes.
Normandie (province de France), n.pr.f. J’entends encore le
grant-père de Paul Terrier chanter « sa » Normandie.
norme, n.f. Cela a été fait dans les normes.
Norvège (pays de Scandinavie), n.pr.f.
Il nous a envoyé une carte de Norvège.
norvégien (de Norvège), adj.
Ils attendent un avion norvégien.
norvégien (langue scandinave parlée en Norvège), n.m.
Les paroles de ce chant sont en norvégien.
Norvégien (celui qui habite en Norvège, ou en est originaire),
n.pr.m. Sa fille a épousé un Norvégien.
norvégienne (barque dont l’avant est courbe et relevé), n.f.
Il fait un tour en norvégienne.
nos premiers parents (Adam et Ève), loc.nom.m.pl.
Ce tableau représente nos premiers parents au Paradis
terrestre.
nostalgie (avoir la -), loc.v.
Nous avons la nostalgie du temps passé.
nostalgie (avoir la -), loc.v.
Il a la nostalgie de l’heureux temps de sa jeunesse.
nostalgique (être -), loc.v. Aimer le passé, ce n’est pas être
nostalgique, c’est chercher des raisons d’espérer.
nostalgique (personne -), loc.nom.f. Cette personne
nostalgique pleurniche sans cesse.
notabilité (caractère d’une personne notable), n.f.
Sa notabilité est connue.
notabilité (personne notable), n.f. La nef était remplie des
notabilités châtelaines et bourgeoises qui se rencontrent
encore dans cette localité. (Gérard de Nerval)
notable (qui est digne d’être noté), adj.
Elle a fait de notables progrès.
normâ pyan en ènne churfache, loc.nom.m.
L’ mûe d’ ïn poiye ât ïn normâ pyan en lai churfache di piaifond.
tierme, n.m.
L’ tierme airrive.
noûermaind, e, adj.
Èlle é ènne bèlle noûermainde airmére.
noûermaind, e, adj.
I crais qu’ ç’ ât l’ pus noûermaind d’ tos les hannes.
noûermaind, n.m.
Le noûermaind é ènne prou rétche lattrure.
Noûermaind, e, n.pr.m.
Son aimie ât ènne Noûermainde.
noûermainde réponche, loc.nom.f.
Èl ainme bèyie des noûermaindes réponches.
Noûermaindie, n.pr.f. I ôs encoé l’ grant-pére d’ ci Paul Terrier
tchaintaie « sai » Noûermaindie.
nôrme, n.f. Ç’ât aivu fait dains les nôrmes.
Nourvédge, n.pr.f.
È nôs é envie ènne câtche de Nourvédge.
nourvédgïn, ïnne, adj.
Èls aittendant ïn nourvédgïn l’ oûejé d’ fie.
nourvédgïn, n.m.
Les pairôles d’ ci tchaint sont en nourvédgïn.
Nourvédgïn, ïnne, n.pr.m.
Sai baîchatte é mairiè ïn Nourvédgïn.
nourvédgïnne, n.f.
È fait ïn toué en nourvédgïnne.
nôs permies (ou premies) pairents (parents ou poirents),
loc.nom.m.pl. Ci tabyeau eur’preujente nôs permies (ou premies)
pairents (parents ou poirents) â tierâ Pairaidis.
en étre airainvie (ai-rainvie, airanvie, ai-ranvie, airboé, air’boé,
airboué, air’boué, aireinvie, ai-reinvie, airenvie,
ai-renvie, airneboé, air’neboé, airneboué, air’neboué, airtçhelon,
ai-rtçhelon, airtieulon, ai-rtieulon, airtiulon ou air’tiulon), loc.v. È
nôs en ât airainvie (ai-rainvie, airanvie, ai-ranvie, airboé,
air’boé, airboué, air’boué, aireinvie, ai-reinvie, airenvie, airenvie, airneboé, air’neboé, airneboué, air’neboué, airtçhelon,
ai-rtçhelon, airtieulon, ai-rtieulon, airtiulon ou air’tiulon) di
péssè temps.
(on trouve aussi toutes ces locutions sous l’une des formes : en
étre ai rainvie (èrainvie ou è rainvie), etc.)
en étre ai r’bours (ai rbours, â r’bours, â rbours, è r’bours, ou è
rbours), loc.v. È y’ en ât ai r’bours (ai rbours, â r’bours,
â rbours, è r’bours ou è rbours) d’ l’ hèy’rou temps d’ sai
djûenence.
aivoi les bieûs (bieus ou griyats), loc.v. Ainmaie l’ péssè, ç’ n’ ât
p’ aivoi les bieûs (bieus ou griyats), ç’ ât tçh’ri des réjons
d’ échpéraie.
grietou, ouse, ouje ou laindy’rou, ouse, ouje, n.m. Ci grietou (ou
laindy’rou) pûerâye aidé.
chiryitè (J.-P. Prongué) ou notâbyetè, n.f.
Sai chiryitè (ou notâbyetè) ât coégnu.
chiryitè (J.-P. Prongué) ou notâbyetè, n.f. Lai nèe était pieinne
des tchét’lainnes pe boirdgeaises chiryitès (ou notâbyetès) qu’ se
rèchcontrant encoé dains ç’te yuây’tè.
chire (J.-P. Prongué) ou notâbye (sans marque du féminin), adj.
Èlle é fait des chires (ou notâbyes) aitieus.
44
notable (qui occupe une situation sociale importante), adj.
C’est une personne notable de l’usine.
notable (personne a qui on a conféré une certaine autorité
dans les affaires publiques), n.m.
Il fait partie des notables de la ville.
notablement (d’une manière notable), adv.
La vie des deux amis s’en trouva notablement modifiée.
(Georges Duhamel)
notaire (officier public), n.m.
Elle est allée chez le notaire.
notaire (clerc de -), loc.nom.m.
Il a trouvé un bon clerc de notaire.
notaire (clerc de -), loc.nom.m.
Il est clerc de notaire à Delémont.
notairesse (femme de notaire), n.f.
J’ai parlé avec la notairesse.
notamment, adv. Elle connaît bien l’histoire, notamment
celle du Jura.
notarial (relatif à la charge de notaire), adj.
Il va reprendre ses fonctions notariales.
notariat (charge, fonction de notaire), n.m.
Elle se destine au notariat.
notariat (corps des notaires), n.m.
Il fait partie du notariat.
notarié (fait par un notaire, devant notaire), adj.
Il apporte les actes notariés.
notation (action, manière de noter), n.f.
Il a changé de notations.
notation (action de noter, de représenter par le dessin, la
peinture), n.f. L’impressionnisme substitue au dessin
classique la notation des ombres et des reflets.
notation (action de donner une note), n.f.
Le maître commence la notation des devoirs de ses élèves.
note (appréciation), n.f. L’élève a de bonnes notes.
note (en musique), n.f. Elle a sauté une note.
note (détail d’un compte ; papier sur lequel est le détail d’un
compte), n.f. Il a payé la note de l’hôtel.
note détachée (en musique ; note non liée aux autres),
loc.nom.f. Elle commence par jouer toute la partition en
notes détachées.
note (piquer une - ; en musique : marquer une note en la détachant), loc.v. Il faut piquer toutes les notes de ce passage.
note pointée (note de musique suivie ou surmontée d’un
point qui affecte sa durée ou son mode d’exécution),
loc.nom.f. Le maître a entouré toutes notes pointées de la
partition.
note sensible (septième degré de la gamme diatonique, situé
un demi-ton au-dessous de la tonique), loc.nom.f. Il traîne
chire (J.-P. Prongué) ou notâbye (sans marque du féminin), adj.
Ç’ ât ènne chire (ou notâbye) dgen d’ l’ ujine.
chire (J.-P. Prongué) ou notâbye (sans marque du féminin), n.m.
E fait paitchie des chires (ou notabyes) d’ lai vèlle.
chiryiment (J.-P. Prongué) ou notâbyement, adv.
Lai vétçhainche des dous l’ aimis s’ en trové chiryiment (ou notabyement) r’mânyuè.
notére (sans marque du féminin), n.m.
Èlle ât aivu tchie l’ notére.
baiy’libèlle, baiy’libèye ou graitte-paipie (sans marque du
féminin), n.m. Èl é trovè ïn bon baiy’libèlle (baiy’libèye ou
graitte-paipie).
écrien, ienne, écriou, ouse, ouje, écrivou, ouse, ouje,
écriyou, ouse, ouje, graiyou, ouse, graiy’nou, ouse, ouje,
graiyonou, ouse, ouje, groûey’nou, ouse, ouje,
grouey’nou, ouse, ouje, groûeyou, ouse, ouje,
groueyou, ouse, ouje, tchaibroiyou, ouse, ouje,
tchaibroyou, ouse, ouje ou tchairboéyou, ouse, ouje, n.m.
Èl ât écrien (écriou, écrivou, écriyou, graiyou, graiy’nou,
graiyonou, groûey’nou, grouey’nou, groûeyou, groueyou,
tchaibroiyou, tchaibroyou ou tchairboéyou) è D’lémont.
notérâche ou notérâsse, n.f.
I aî djâsè d’aivò lai notérâche (ou notérrâsse).
ch’péchiâment ou nantanment, adv. Èlle coégnât bïn l’ hichtoire,
ch’péchiâment (ou nantanment) ç’té di Jura.
baiy’libèllâ, baiy’libèyâ, notérâ, taboéy’nâ ou taiboéy’nâ (sans
marque du fém.), adj. È veut r’pâre ses baiy’libèllâs
(baiy’libèyâs, notérâs, taboéy’nâs ou taiboéy’nâs) foncchions.
baiy’libèllat, baiy’libèyat, notérat, taboéy’nat ou taiboéy’nat,
n.m. Èlle se déchtïnne â baiy’libèllat (baiy’libèyat, notérat,
taboéy’nat ou taiboéy’nat).
baiy’libèllat, baiy’libèyat, notérat, taboéy’nat ou taiboéy’nat,
n.m. È fait paitchie di baiy’libèllat (baiy’libèyat, notérat,
taboéy’nat ou taiboéy’nat).
baiy’libèllè, e, baiy’libèyè, e, notérè, e, taboéy’nè, e ou
taiboéy’nè, e, adj. Èl aippoétche les baiy’libèllès (baiy’libèyès,
notérès, taboéy’nès ou taiboéy’nès) l’ actes.
notâchion, n.f.
Èl é tchaindgie d’ notâchions.
notâchion, n.f.
L’ ïmprèchionnichme chubchtitue â çhaichique graiy’naidge lai
notâchion des v’neudges pe des raimbeyainches.
notâchion, n.f.
L’ raicodjaire èc’mence lai notâchion des d’voits d’ ses éyeuves.
note, n.f. L’ éyeuve é d’ boinnes notes.
note, n.f. Èlle é sâtè ènne note.
note, n.f.
Èl é paiyie lai note de l’ ouchtèl.
déchtaitchie (ou détaitchie) note, loc.nom.f.
Èlle èc’mence poi djûere tot lai paitichion en déchtaitchies (ou
détaitchies) notes.
piquaie (pitçhaie ou pityaie) ènne note, loc.v.
È fât piquaie (pitçhaie ou pityaie) totes les notes de ci péssaidge.
pitçhèe (pointèe ou pointyèe) note, loc.nom.f.
L’ raicodjaire é entoérè totes les pitçhèes (pointèes ou pointyèes)
notes d’ lai paitichion.
seinchibye (seinsibye, senchibye ou sensibye) note, loc.nom.f.
È trïnne aidé chus lai seinchibye (seinsibye, senchibye ou
45
toujours sur la note sensible.
notice (préface d’un livre ; présentation succinte de l’auteur
et de l’oeuvre), n.f. Cette notice donne de précieux
renseignements.
notice (ensemble d’indications sommaires), n.f.
Il faut lire la notice.
notice (résumé des conditions d’une émission de titres par
une société), n.f. Compare donc ces notices !
notificatif (qui sert à notifier), adj.
Il a envoyé une lettre notificative.
notifier (faire connaître expressément), v.
On lui a notifié son renvoi.
notifier (faire connaître dans les formes légales ou usitées), v.
Ils notifient un arrêt.
notion (connaissance élémentaire), n.f.
Elle a quelques notions de chimie.
notion (connaissance intiutive), n.f. La notion devance
l’expérience.
notion (objet abstrait de connaissance), n.f. On ne comprend
pas facilement la notion de coupure en mathématique.
notion chronologique (perdre la - des événements), loc.v.
Avec l’âge, les gens perdent souvent la notion chronologique
des événements.
notionnel (relatif à une notion, à un concept), adj.
Il fait un résumé du champ notionnel.
notoire (qui est connu d’une manière sûre, certaine), adj.
Il est d’une bêtise notoire.
notoire (pour une personne : avéré, reconnu comme tel), adj.
Il travaille avec des praticiens notoires.
notoirement, adv. Cette nouvelle est notoirement fausse.
notonecte (en zoologie : punaise d’eau, qui nage sur le dos),
n.m. ou f. La piqûre du (ou de la) notonecte est très
douloureuse.
notoriété, n.f. Sa notoriété n’est plus à faire.
nôtre (nous appartient, est à nous), adj.attr. Ce livre est nôtre.
Notre-Dame (cierge de -; plante), loc.nom.m. Elle boit du
thé de cierge de Notre-Dame pour guérir sa toux.
Notre-Dame (cierge de - ; plante appelée aussi : bouillonblanc), loc.nom.m. J’ai trouvé du cierge de Notre-Dame.
Notre-Dame (cierge de - ; plante appelée aussi : herbe aux
mites), loc.nom.m. Elle ramasse du cierge de Notre-Dame.
sensibye) note
notiche, n.f.
Ç’te notiche bèye des priechious rensoingn’ments.
notiche, n.f.
È fât yére lai notiche.
notiche, n.f.
Vierève voûere ces notiches !
notificâtif, ive, adj.
Èl é envie ènne notificâtive lattre.
notifiaie, v.
An y’ ont notifiè son condgie.
notifiaie, v.
Ès notifiant ïn airrècht.
nochion, n.f.
Èlle é quéques nochions d’ chemie.
nochion, n.f. Lai nochion d’vainche l’ échpérieinche.
nochion, n.f. An n’ comprend’ p’ soîe lai nochion d’ copure en
mathémâtitçhe.
tchaintaie les douépres (douèpres, vâpres, vapres, vépres, vèpres,
voépres, voèpres, vouépres ou vouèpres) d’vaint lai mâsse, loc.v.
D’aivô l’ aîdge, les dgens tchaintant s’vent les douépres
(douèpres, vâpres, vapres, vépres, vèpres, voépres, voèpres,
vouépres ou vouèpres) d’vaint lai mâsse.
nochionnâ (sans marque du fém.), adj.
È fait ïn réjumè di nochionnâ tchaimp.
seutchie (sans marque du féminin), adj.
Èl ât d’ ènne seutchie bétije.
seutchie (sans marque du féminin), adj.
È traivaiye daivô des seutchies praitichiens.
seutchiement, adv. Ç’te novèlle ât seutchiement fâsse.
étchnaidgeou, n.m.
Lai pitçhure d’ l’ étchnaidgeou ât tot piein deloûouje.
seutche, n.f. Sai seutche n’ ât pus è faire.
nôte, adj.attr. Ci yivre ât nôte.
cierdge d’ lai Note-Daime, loc.nom.m. Èlle boit di thé
d’ cierdge d’ lai Note-Daime po voiri son reûtchon.
bouyon-biainc ou bouyon-bianc, n.m.
I aî trovè di bouyon-bianc (ou bouyon-bianc).
hierbe és aitchégeons (aitchéjons, atchégeons ou atchéjons),
loc.nom.f. Èlle raimésse de l’ hierbe és aitchégeons (aitchéjons,
atchégeons ou atchéjons).
Notre-Dame (cierge de - ; plante appelée aussi : chandelier), tchaind’lie, tchaindlie, tchaind’yie ou tchaindyie, n.m.
loc.nom.m. Elle cueille des cierges de Notre-Dame.
Èlle tyeuye des tchaind’lies (tchaindlies, tchaind’yies ou
tchaindyies).
Notre-Dame du Mont-Carmel (fête le 16 juillet), loc.nom.f. Note-Daime di Mont-Carmel, loc.nom.f.
Il a une grande ferveur pour Notre-Dame du Mont-Carmel.
Èl é ènne grôsse fèrvou po Note-Daime di Mont-Carmel.
nôtre (la -), loc.pron.poss. 1ère pers.pl.f. Il y avait tant de
lai nôte (ou note), loc.pron.poss. 1ère pers.pl.f. È y aivait taint d’
filles à la fête que je n’ai pas retrouvé la nôtre.
baîchatte en lai féte, qu’ i n’aî p’ r’trovè lai nôte (ou note).
nôtre (le -), loc.pron.poss. 1ère pers.pl.m. Tu n’as pas de char, l’ nôte (ou note), loc.pron.poss. 1ère pers.pl.m. T’ n’ és p’ de tchie,
je te prêterai le nôtre.
i t’ veus prâtaie l’ nôte (ou note).
nôtres (les -), loc.pron.m. Ces souliers sont les nôtres.
les nôtes, loc.pron.m. Ces soulaîes sont les nôtes.
nouaison ou nouure (en botanique : commencement de la
écontroince ou écontroinche, n.f.
formation du fruit), n.f. Le raisin commence sa nouaison (ou L’ réjïn ècmence son écontroince (ou écontroinche).
nouure).
nouer (démarche pour - des relations avec quelqu’un;
1) aivaince, évoindge ou évoingne, n.f.
avance), loc.nom.f. Il a fait des démarches pour nouer des
È y’ é fait des aivainces (évoindges ou évoingnes).
relations avec elle.
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Je me demande s’il a fait des démarches pour nouer des
relations avec elle.
nougat (confiserie fabriquée avec des amandes et du sucre
caramélisé), n.m. Elle achète du nougat.
nougat (sorte de -), loc.nom.f. Il a trop mangé d’une sorte
de nougat.
nouménal (qui émane du caractère intelligible du moi, chez
Kant), adj. Pour Kant, la volonté est nouménale.
nouméne (objet de la raison, réalité intelligible), n.m.
Il ne veut pas comprendre ce noumène.
nouméne (chose en soi), n.m.
C’est pourtant bien un noumène.
nounou (en langage enfantin : nourrice), n.f.
Cet enfant aime sa nourrice.
nourrain (fretin qu’on met dans un étang, un vivier, pour le
peupler ou le repeupler), n.m. Il met du nourrain dans
l’étang.
nourrain (cochon de lait qu’on engraisse), n.m.
Il élève deux nourrains.
nourrice (bidon), n.f. Il va chercher une nourrice d’essence.
nourrice (femme qui allaite), n.f.
La mère est la meilleure nourrice.
2) épiais (J. Vienat) ou épièt, n.m. I me d’mainde ch’ è y’ é fait
des épiais (ou épièts) !
porron, n.m.
Èlle aitchete di porron.
dyèye (ou guèye) de poûe (ou poue), loc.nom.f. Èl é trop
maindgie de dyèyes (ou guèyes) de poûe (ou poue).
chtann’yâ (sans marque du fém.), adj.
Po ci Kant, lai v’lantè ât chtann’yâ.
chtann’ye, n.m.
È n’ veut p’ compâre ci chtann’ye.
chtann’ye, n.m.
Ç’ ât poétchaint bïn ïn chtann’ye.
neûneû, neuneu ou nounou, n.f.
Ç’t’ afaint ainme sai neûneû (neuneu ou nounou).
nourrïn, n.m.
È bote di nourrïn dains l’ étaing.
nourrïn, n.m.
Èl éyeuve dous nourrïns.
bidon, n.m. È vait tçhri ïn bidon d’ émoinne.
aillétyouje, aillétyouse, aiyétyouje, aiyétyouse, neûrriche ou
neurriche, n.f. Lai mére ât lai moiyou aillétyouje (aillétyouse,
aiyétyouje, aiyétyouse, neûrriche ou neurriche).
nourrice (nurse), n.f. La nourrice garde les enfants.
boénne ou boinne, n.f. Lai boénne (ou boinne) vadge les afaints.
nourrice (épingle de - ; qui se ferme, la pointe rentrée dans
épïndgne (ou épïndye) d’ aillétyouje (d’ aillétyouse,
un étui métallique), loc.nom.f.
d’ aiyétyouje, d’ aiyétyouse, de neûrriche ou de neurriche),
Elle met l’épingle de nourrice dans la boîte.
loc.nom.f. Èlle bote l’ épïndgne (ou épïndye) d’ aillétyouje
(d’ aillétyouse, d’ aiyétyouje, d’ aiyétyouse, de neûrriche ou de
neurriche) dains lai boéte.
nourricerie (endroit destiné aux enfants), n.f.
neûrrich’rie, n.f.
Elle surveille la nourricerie.
Èlle churvaye lai neûrrich’rie.
nourricier, adj. C’est le père nourricier de l’enfant.
neûrrichie, iere, adj. Ç’ ât l’ neûrrichie pére de l’ afaint.
nourri (mal -), loc.adj.
mâ neurri (sans marque du féminin), mâ r’péchu, ue ou
Nous avons été mal nourris.
mâ rpéchu, ue, loc.adj. Nôs sons t’aivu mâ neurris
(mâ r’péchus ou mâ rpéchus)
nourrissant (passereau se - surtout d’abeilles et de guêpes; douépriere, douèpriere, vépriere, vèpriere, voépriere, voèpriere,
guêpier), loc.nom.m. L’apiculteur aime le passereau se
vouépriere ou vouèpriere, n.f. L’ éy’vou d’ aîchattes ainme lai
nourissant d’abeilles et de guêpes quand il mange des
douépriere (douèpriere, vépriere, vèpriere, voépriere, voèpriere,
guêpes.
vouépriere ou vouèpriere) tiaind qu’ èlle maindge des vépres.
nourriture (déchet de -), loc.nom.m. Les cochons mangent
raiteû ou raiteu (Montignez), n.m. Les poûes maindgeant tos les
tous les déchets de nourriture.
raiteûs (ou raiteus).
nous (à -), loc.pron. C’est à nous que tu veux parler ?
en nôs (ou nos), loc.pron. Ç’ ât en nôs (ou nos) qu’ te veus
djâsaie ?
nous (à - seuls ;sans qu’on nous aide), loc.
è (ou en) nôs seingnes ou è (ou en) nos seingnes, loc.
Nous pouvons porter, à nous seuls, ce grand sac.
Nôs poéyant poétchaie, è (ou en) nôs seingnes [ou è (ou en) nos
seingnes], ci grôs sait.
nous (de -), loc.pron. Cela vient de nous.
d’ nôs (ou nos), loc.pron. Çoli vïnt d’ nôs (ou nos).
nous (hors de - ; furieux, en proie à l’agitation), loc.
feur de nôs (ou nos), loc.
Cela nous a mis hors de nous.
Çoli nôs é botè feur de nôs (ou nos).
nous (malgré -; à contrecoeur), loc.adv.
mâgrè nôs ou mâgrè nos, loc.adv.
Nous le lui donnerons malgré nous.
Nôs y’ vlans bèyie mâgrè nôs (ou mâgrè nos).
nous-mêmes (pronom nous renforcé par l’adjectif mêmes), nôs-meinmes ou nos-meinmes,
Nous avons fait cela nous-mêmes.
Nôs ains fait çoli nôs-meinmes (ou nos-meinmes).
nous (priez pour -; réponse à une supplication), loc.nom.m. rapronôbis, n.m.
Les chantres d’église égrenaient des « priez pour nous ».
Les tchaintres égrenïnt des rapronôbis.
nouure (déformation caractéristique du rachitisme), n.f. Ces écontroince ou écontroinche, n.f. Ces côtes poétchant des traices
côtes portent des traces de nouures.
d’ écontroince (ou écontroinche).
nouure (en pathologie : nodosité sous-cutanée), n.f.
écontroince ou écontroinche, n.f.
Il a des nouures aux doigts.
Èl é des écontroinces (ou écontroinches) és doigts.
nouveau (abêtir à -), loc.v. C’est un travail qui abêtit à
raibéti, v. Ç’ ât ïn traivaiye qu’ raibétât les ôvries.
47
nouveau les ouvriers.
nouveau (acheter à -; racheter), loc.v. Tu achèteras à
nouveau du pain.
nouveau (acquitter à -), loc.v. Je devrai l’acquitter à
nouveau.
nouveau (affermer à -; relouer), loc.v.
raitch’taie, v. T’ raitchet’rés di pain.
raitçhittie ou raityittie, v. I l’ veus daivoi raitçhittie (ou raityittie).
raiffèrmaie, raillôdaie, raimôdiaie, raimodiaie, raimôduaie,
raimoduaie, raimôd’vaie, raimôdvaie, raimod’vaie, raimodvaie,
Il a affermé à nouveau son bien.
raimôdyaie ou raimodyaie, v. Èl é raiffèrmè (raillôdè, raimôdiè,
raimodiè, raimôduè, raimoduè, raimôd’vè, raimôdvè, raimod’vè,
raimodvè, raimôdyè ou raimodyè) son bïn.
nouveau (affermer à -; relouer), loc.v.
r’louaie, rlouaie, r’piedie, rpiedie, r’piédie, rpiédie, r’pyédie ou
Ils vont affermer à nouveau leurs champs.
rpyédie, v. Ès v’lant r’louaie (rlouaie, r’piedie, rpiedie, r’piédie,
rpiédie, r’pyédie ou rpyédie) yôs tchaimps.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’louaie, etc.)
nouveau (affiler à -, affûter à - ou aiguiser à -), loc.v.
aidiujie, aidiusie, aidyujie, aidyusie, aiffeulaie, aiffilaie, aiffiyaie,
aiffûtaie, aiffutaie, édiujie, édiusie, édyijie, édyisie, édyôlaie,
édyolaie, édyujie, édyusie, meûdre, meudre, meûlaie, meulaie,
meûyaie, meuyaie, raidiujie, raidiusie, raidyijie, raidyisie,
raidyujie, raidyusie, raiffeulaie, raiffilaie, raiffiyaie, raiffûtaie,
raiffutaie, rédyôlaie, rédyolaie, rédiujie, rédyijie, rédyisie,
Il a à nouveau mal affilé (affûté ou aiguisé) cette lame.
rédyujie, rédyusie, rémôlaie ou rémolaie, v. Èl é mâ aidiujie
(aidiusie, aidyujie, aidyusie, aiffeulè, aiffilè, aiffiyè, aiffûtè,
aiffutè, édiujie, édiusie, édyijie, édyisie, édyôlè, édyolè, édyujie,
édyusie, meûyè, meuyè, meûlè, meulè, meûyè, meuyè, raidiujie,
raidiusie, raidyijie, raidyisie, raidyujie, raidyusie, raiffeulè,
raiffilè, raiffiyè, raiffûtè, raiffutè, rédiujie, rédyijie, rédyisie,
rédyôlè, rédyolè, rédyujie, rédyusie, rémôlè ou rémolè) ç’te
laime.
nouveau (affiler à -, affûter à - ou aiguiser à -), loc.v.
bèyie (eur’bèyie, eurbèyie, r’bèyie ou rbèyie) l’ fi, loc.v.
Tu affileras (affûteras ou aiguiseras) à nouveau mon rasoir.
T’ bèy’rés (T’ eur’bèy’rés, T’ eurbèy’rés, Te r’bèy’rés ou
Te r’bèy’rés) l’ fi en mon résou.
nouveau (affiler à -, affûter à - ou aiguiser à -) loc.v.
r’meûdre, rmeûdre, r’meudre, rmeudre, r’meûlaie, rmeûlaie,
r’meulaie, rmeulaie, r’meûyaie, rmeûyaie, r’meuyaie, rmeuyaie,
r’môlaie, rmôlaie, r’molaie, rmolaie, r’môyaie, rmôyaie,
Il va affiler (affûter ou aiguiser) à nouveau les outils dans les r’moyaie, rmoyaie, r’péssaie ou rpéssaie, v. È vait r’meûdre
villages.
(rmeûdre, r’meudre, rmeudre, r’meûlaie, rmeûlaie, r’meulaie,
rmeulaie, r’meûyaie, rmeûyaie, r’meuyaie, rmeuyaie, r’môlaie,
rmôlaie, r’molaie, rmolaie, r’môyaie, rmôyaie, r’moyaie,
rmoyaie, r’péssaie ou rpéssaie) les utis dains les v’laidges.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’meûdre, etc.)
nouveau (agrandir à -), loc.v. Nous agrandissons à nouveau raigranti, v. Nôs raigrantéchans lai fèrme.
la ferme.
nouveau (aller à -), loc.v. Il va à nouveau chez le médecin
rallaie, v. È rvait â médcïn d’main.
demain.
nouveau (amadouer à -), loc.v.
eur’cajolaie, eurcajolaie, eur’çhaiti, eurçhaiti, eur’çhetti,
eurçhetti, raiçhaiti, raimadouaie, raimiâlaie, raimialaie,
r’cajolaie, rcajolaie, r’çhaiti, rçhaiti, r’çhetti ou rçhetti, v.
Il t’amadouera à nouveau.
È t’ veut eur’cajolaie (eurcajolaie, eur’çhaiti, eurçhaiti,
eur’çhetti, eurçhetti, raiçhaiti, raimadouaie, raimiâlaie,
raimialaie, r’cajolaie, rcajolaie, r’çhaiti, rçhaiti, r’çhetti ou
rçhetti).
nouveau (apaiser à -), loc.v.
raicouaie, raipaîjie, raipaijie, raissadgie, raissaidgie, raissoédgie,
Chaque fois que sa mère est absente, il faut apaiser à
raissoèdgie, raissoidgie ou rensieg’naie, v. Tchétçhe côp qu’ sai
nouveau cet enfant.
mére n’ ât p’ li, è fât raicouaie (raipaîjie, raipaijie, raissadgie,
raissaidgie, raissoédgie, raissoèdgie, raissoidgie ou
rensieg’naie) ç’t’ afaint.
nouveau (apaiser à -), loc.v.
r’botaie, rbotaie, r’boussaie, rboussaie, r’boutaie, rboutaie,
Il essaie d’apaiser à nouveau les blessés.
r’menttre ou rmenttre, v. Èl épreube de r’botaie (rbotaie,
r’boussaie, rboussaie, r’boutaie, rboutaie, r’menttre ou rmenttre)
les biassies.
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nouveau (appeler à -; rappeler), loc.v.
Il m’a appelé à nouveau quand je partais.
nouveau (appliquer à -), loc.v.
Elle applique à nouveau l’image au mur.
nouveau (apporter à -; rapporter), loc.v.
Elle a apporté à nouveau un litre de lait.
nouveau (apporter à -; rapporter), loc.v.
Elle apporte à nouveau des pommes.
nouveau (assagir à -), loc.v.
Après la récréation, il faut à nouveau assagir les enfants.
nouveau (assommer à - de coups), loc.v.
J’espère qu’il ne l’assommera pas à nouveau de coups.
nouveau (assommer à - de coups), loc.v. Quelqu’un l’a
assommé à nouveau de coups.
nouveau (atteler à -), loc.v.
Il faut donner à manger aux chevaux avant de les atteler à
nouveau.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’botaie, etc.)
raipp’laie, v.
È m’ é raipp’lè tiaind qu’ i paitchôs.
raippliquaie ou raipplitçhaie, v.
Èlle raipplique (ou raipplitçhe) l’ imaîdge â mûe.
eur’poétchaie, eurpoétchaie, eur’potchaie, eurpotchaie,
r’poétchaie, rpoétchaie, r’potchaie ou rpotchaie, v. Èlle é
eur’poétchè (eurpoétchè, eur’potchè, eurpotchè, r’poétchè,
rpoétchè, r’potchè ou rpotchè) ïn litre de laicé.
raippoétchaie ou raippotchaie, v.
Èlle raippoétche (ou raippotche) des pammes.
raissadgie, raissaidgie, raissoédgie, raissoèdgie ou raissoidgie, v.
Aiprés l’ quât d’ hoûere, è fât raissadgie (raissaidgie,
raissoédgie, raissoèdgie ou raissoidgie) les afaints.
r’ch’coure, r’chcoure, r’ch’lâgaie, r’chlâgaie, r’ch’lagaie,
r’chlagaie, r’chlompaie, r’sch’lâgaie, r’schlâgaie, r’sch’lagaie,
r’schlagaie, r’schlompaie, r’s’coure, r’scoure, r’tânaie, r’tanaie,
r’tânnaie, r’tannaie, r’teum’laie, r’tom’laie, r’vôdre, r’vodre,
r’voûedre ou r’vouedre, v. I échpére qu’ è le n’ veut p’ r’ch’coure
(r’chcoure, r’ch’lâgaie, r’chlâgaie, r’ch’lagaie, r’chlagaie,
r’chlompaie, r’sch’lâgaie, r’schlâgaie, r’sch’lagaie, r’schlagaie,
r’schlompaie, r’s’coure, r’scoure, r’tânaie, r’tanaie, r’tânnaie,
r’tannaie, r’teum’laie, r’tom’laie, r’vôdre, r’vodre, r’voûedre ou
r’vouedre).
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes : eur’ch’coure,
eurch’coure, rch’coure, etc.)
régrâlaie ou régralaie, v. Quéqu’ un l’ é régrâlè (ou régralè).
raipondre, raippondre, raippiaiyie, raippièyie, raippyaiyie,
raippyèyie, réaipondre ou réaippondre, v. È fât bèyie è maindgie
és tchvâs d’vaint d’ les raipondre (raippondre, raippiaiyie,
raippièyie, raippyaiyie, raippyèyie, réaipondre ou réaippondre).
nouveau (avaler à -), loc.v. Il avale à nouveau sa salive.
raivâlaie ou raivalaie, v. È raivâle (ou raivale) son tçheupra.
nouveau (avoir à -), loc.v. J’avais à nouveau mal aux dents. raivoi ou ravoi, v. I raivôs (ou ravôs) mâ és dents.
nouveau (avorter à -; pour du bétail), loc.v.
r’désaitchaie, rdésaitchaie, r’désaitchie, rdésaitchie, r’désatchaie,
rdésatchaie, r’désatchie, rdésatchie, r’tchaimpaie, rtchaimpaie,
Le vétérinaire m’a dit que notre vache ne devrait plus avorter r’tchimpaie ou rtchimpaie (J. Vienat), v. L’ vétrinaire m’ é dit qu’
à nouveau.
note vaitche ne dairait pus r’désaitchaie (rdésaitchaie,
r’désaitchie, rdésaitchie, r’désatchaie, rdésatchaie, r’désatchie,
rdésatchie, r’tchaimpaie, rtchaimpaie, r’tchimpaie ou
rtchimpaie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’désatchaie,
etc.)
nouveau (avorter à -; pour une femme), v. La pauvre femme raivotchie, raiv’tchie ou raivtchie, v. Lai poûere fanne é
a avorté à nouveau.
raivotchie (raiv’tchie ou raivtchie).
nouveau (battre à -), loc.v.
r’baittre, r’ch’coure, r’chcoure, r’chlâgaie, r’chlagaie,
r’chlompaie, r’chmèllaie, r’schlâgaie, r’schlagaie, r’schlompaie,
r’s’coure, r’scoure, r’triquaie ou r’tritçhaie, v. I n’ saivôs p’ qu’ è
Je ne savais pas qu’il l’avait battu à nouveau.
l’ aivait r’baittu (r’ch’cou, r’chcou, r’chlâguè, r’chlaguè,
r’chlompè, r’chmèllè, r’schlâguè, r’schlaguè, r’schlompè,
r’s’cou, r’scou, r’triquè ou r’tritçhè).
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes : eur’baittre,
eurbaittre, rbaittre, etc.)
nouveau (battre à -), loc.v.
r’démiss’laie, r’démiss’naie (J. Vienat), r’tânaie, r’tanaie,
r’tânnaie, r’tannaie, r’teum’laie, r’tom’laie, r’touenaie,
r’touennaie, r’vôdre, r’vodre, r’voûedre ou r’vouedre, v.
Il l’a battu à nouveau.
È l’ é r’démiss’lè (r’démiss’nè, r’tânè, r’tanè, r’tânnè, r’tannè,
r’teum’lè, r’tom’lè, r’touenè, r’touennè, r’vôju, r’voju, r’voûeju
ou r’voueju).
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes :
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nouveau (bourgeonner à -), loc.v.
Les arbres pourraient bien bourgeonner à (ou de) nouveau.
nouveau (bourrer à -), loc.v.
Elle a à nouveau bourré sa malle.
nouveau (bourrer à -), loc.v.
Il a à nouveau bourré le fourneau.
nouveau (braquer à -; rediriger une arme contre quelqu’un),
loc.v.
Il s’est retourné et nous a braqués à nouveau.
nouveau (braquer à - ou tourner à -), loc.v.
Tu n’oublieras pas de braquer (ou tourner) à (ou de)
nouveau à gauche.
nouveau (briser à -), loc.v.
Il a brisé à (ou de) nouveau le manche que j’avais réparé.
nouveau (cacher à -), loc.v.
Il a à (ou de) nouveau caché son porte-monnaie.
nouveau (châtrer à -; enlever des fleurs), loc.v.
Il faut à nouveau châtrer nos fraisiers.
eur’démiss’laie, eurdémiss’laie, rdémiss’laie, etc.)
r’bodgeonaie, rbodgeonaie, r’bodg’naie, rbodg’naie,
r’bodjonaie, rbodjonaie, r’bodj’naie, rbodj’naie,
r’bronç’naie, rbronç’naie, r’dgeâch’naie, rdgeâch’naie,
r’dgeach’naie, rdgeach’naie, r’djâch’naie, rdjâch’naie,
r’djach’naie ou rdjach’naie, v. Les aîbres poérïnt bïn
r’bodgeonaie (rbodgeonaie, r’ bodg’naie, rbodg’naie,
r’ bodjonaie, rbodjonaie, r’ bodj’naie, rbodj’naie,
r’ bronç’naie, rbronç’naie, r’dgeâch’naie, rdgeâch’naie,
r’dgeach’naie, rdgeach’naie, r’djâch’naie, rdjâch’naie,
r’djach’naie ou rdjach’naie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bodgeonaie,
etc.)
r’boérraie, rboérraie, r’borraie, rborraie, r’bourraie, rbourraie,
r’chtopfaie, rchtopfaie, r’schtopfaie ou rschtopfaie, v. Èlle é
r’boérrè (rboérrè, r’borrè, rborrè, r’bourrè, rbourrè, r’chtopfè,
rchtopfè, r’schtopfè ou rschtopfè) sai mâle.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’boérraie,
etc.)
rengochi, rengolaie, rengordgie, rengoûerdgie, rengouerdgie,
rengoûérdgie, rengouérdgie, rengoulaie, rentopaie, rent’paie,
rentpaie ou rétchoppaie, v. Èl é rengochi (rengolè, rengordgie,
rengoulè, rengoûerdgie, rengouerdgie, rengoûérdgie,
rengouérdgie, rentopè, rent’pè, rentpè, rétchoppè) l’ foénat.
eur’braquaie, eurbraquaie, eur’bratçhaie, eurbratçhaie,
r’braquaie, rbraquaie, r’bratçhaie ou rbratçhaie, v.
È s’ ât r’virie p’ è nôs é eur’braquè (eurbraquè, eur’bratçhè,
eurbratçhè, r’braquè, rbraquè, r’bratçhè ou rbratçhè).
r’brâdaie, rbrâdaie, r’brâquaie, rbrâquaie, r’brâtaie, rbrâtaie,
r’toénaie, rtoénaie, r’toènaie, rtoènaie, r’toinnaie, rtoinnaie,
r’tonaie, rtonaie, r’touènnaie, rtouènnaie, r’touénnaie,
rtouénnaie, r’tounaie, rtounaie, r’virie, rvirie, r’vôdre, rvôdre,
r’vodre, rvodre, r’vôuedre, rvoûedre, r’vouedre ou rvouedre (J.
Vienat), v. Te n’ rébierés p’ de r’brâdaie (rbrâdaie, r’brâquaie,
rbrâquaie, r’brâtaie, rbrâtaie, r’toénaie, rtoénaie, r’toènaie,
rtoènaie, r’toinnaie, rtoinnaie, r’tonaie, rtonaie, r’touènnaie,
rtouènnaie, r’touénnaie, rtouénnaie, r’tounaie, rtounaie, r’virie,
rvirie, r’vôdre, rvôdre, r’vodre, rvodre, r’vôuedre, rvoûedre,
r’vouedre ou rvouedre) è gâtche.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’brâdaie, etc.)
r’bretçhaie, rbretçhaie, r’brétçhaie, rbrétçhaie, r’brétçhie,
rbrétçhie, r’bretyaie, rbretyaie, r’brétyaie, rbrétyaie, r’brijie,
rbrijie, r’briquaie, rbriquaie, r’britçhaie, rbritçhaie, r’brityaie,
rbrityaie, r’câssaie, rcâssaie, r’cassaie ou rcassaie, v. Èl é
r’bretçhè (rbretçhè, r’brétçhè, rbrétçhè, r’brétçhie, rbrétçhie,
r’bretyè, rbretyè, r’brétyè, rbrétyè, r’brijie, rbrijie, r’briquè,
rbriquè, r’britçhè, rbritçhè, r’brityè, rbrityè, r’câssè, rcâssè,
r’cassè ou rcassè) l’ maindge qu’ i aivôs raiyûe.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bretçhaie,
etc.)
r’catchi, rcatchi, r’catchie, rcatchie, r’coitchi, rcoitchi, r’coitchie,
rcoitchie, r’meûcie, rmeûcie, r’meucie, rmeucie, r’meûssie,
rmeûssie, r’meussie ou rmeussie, v. Èl é r’catchi (rcatchi,
r’catchie, rcatchie, r’coitchi, rcoitchi, r’coitchie, rcoitchie,
r’meûcie, rmeûcie, r’meucie, rmeucie, r’meûssie, rmeûssie,
r’meussie ou rmeussie) sai boéche.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’catchi, etc.)
eur’tchétraie, eurtchétraie, r’tchétraie ou rtchétraie, v.
È fât eur’tchétraie (eurtchétraie, r’tchétraie ou rtchétraie) nôs
fraîsies.
50
nouveau (chausser à -; rechausser), loc.v.
Elle va à la foire pour chausser à nouveau ses enfants.
nouveau (chiquer à -), loc.v.
Il chique à (ou de) nouveau pire qu’avant.
nouveau (choir à -), loc.v.
Tiens le bien! Ne le laisse pas choir à nouveau!
nouveau (clore à -), loc.v.
Il faut lui clore à nouveau le bec.
nouveau (coiffer à -), loc.v.
Les graçonnets n’aiment pas qu’on les coiffe à nouveau.
nouveau (constiper à -), loc.v.
Ce médicament l’a constipé à nouveau.
nouveau (couper à -recouper), loc.v.
La planche est trop longue, il faut à nouveau en couper un
bout.
nouveau (crever à - ou trouer à -), loc.v.
Il a crevé (ou troué) à nouveau sa feuille de papier.
nouveau (croître à -), loc.v. Ces arbres qui avaient gelé
croissent à nouveau.
nouveau (dégobiller à - ou vomir à -), loc.v.
Elle a dégobillé (ou vomi) à nouveau ses remèdes.
nouveau (dégobiller à - ou vomir à -), loc.v.
Depuis hier il ne dégobille (ou vomit) plus rien à nouveau.
r’tchâssaie, r’tchassaie, r’tchâssie, r’tchassie, r’tchâss’naie ou
r’tchass’naie (J. Vienat), v. Èlle vait en lai foire po r’tchâssaie
(r’tchassaie, r’tchâssie, r’tchassie, r’tchâss’naie ou r’tchass’naie)
ses afaints.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’tchâssaie,
eurtchâssaie, rtchâssaie, etc.)
eur’chiquaie, eurchiquaie, eur’chitçhaie, eurchitçhaie, r’chiquaie,
rchiquaie, r’chitçhaie ou rchitçhaie, v. Èl eur’chique
(Èl eurchique, Èl eur’chitçhe, Èl eurchitçhe, È r’chique,
È rchique, È r’chitçhe ou È rchitçhe) pé qu’ aivaint.
eur’tchoére, eurtchoére, eur’tchoire, eurtchoire, r’tchoére,
rtchoére, r’tchoire ou rtchoire, v. Tïns le bïn! N’ le léche p’
eur’tchoére (p’ eurtchoére, p’ eur’tchoire, p’ eurtchoire, pe
r’tchoére, pe rtchoére, pe r’tchoire ou pe rtchoire)!
r’çhioûere, rçhioûere, r’çhiouere, rçhiouere (J. Vienat), r’chôre,
rchôre, r’chore, rchore, r’çhôre, rçhôre, r’çhore, rçhore,
r’choûere, rchoûere, r’chouere, rchouere, r’çhoûere, rçhoûere,
r’çhouere, rçhouere, r’feurmaie, rfeurmaie, r’framaie, rframaie,
r’fromaie ou rfromaie, v. È y’ fât r’çhioûere (rçhioûere,
r’çhiouere, rçhiouere, r’chôre, rchôre, r’chore, rchore, r’çhôre,
rçhôre, r’çhore, rçhore, r’choûere, rchoûere, r’chouere,
rchouere, r’çhoûere, rçhoûere, r’çhouere, rçhouere, r’feurmaie,
rfeurmaie, r’framaie, rframaie, r’fromaie ou rfromaie) le bac.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’çhioûere,
etc.)
r’décrïnnaie, rdécrïnnaie, r’peingnie ou rpeingnie, v.
Les boûebats n’ ainmant p’ qu’ an les r’décrïnneuche
(rdécrïnneuche, r’peingneuche ou rpeingneuche).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’décrïnnaie,
etc.)
eur’chtopfaie, eurchtopfaie, eur’saraie, eursaraie, eur’sarraie,
eursarraie, eur’schtopfaie, eurschtopfaie, eur’sèraie, eursèraie,
eur’sèrraie, eursèrraie, r’chtopfaie, rchtopfaie, r’saraie, rsaraie,
r’sarraie, rsarraie, r’schtopfaie ou rschtopfaie, r’sèraie, rsèraie,
r’sèrraie ou rsèrraie, v. Ci r’méde l’ é eur’chtopfè, eurchtopfè,
eur’sarè, eursarè, eur’sarrè, eursarrè, eur’schtopfè, eurschtopfè,
eur’sèrè, eursèrè, eur’sèrrè, eursèrrè, r’chtopfè, rchtopfè, r’sarè,
rsarè, r’sarrè, rsarrè, r’schtopfè, rschtopfè, r’sèrè, rsèrè, r’sèrrè
ou rsèrrè).
eur’copaie, eurcopaie, r’copaie ou rcopaie, v.
Lai piaintche ât trop grante, èl en fât eur’copaie (eurcopaie,
r’copaie ou rcopaie) ïn bout.
r’crevaie, r’pachaie, r’pachie, r’poichaie, r’poichie, r’p’tchujie,
r’ptchujie, r’p’tchusie, ou r’ptchusie, v. Èl é r’crevè, (r’pachè,
r’pachie, r’poichè, r’poichie, r’p’tchujie, r’ptchujie, r’p’tchusie,
ou r’ptchusie) sai feuye de paipie.
On trouve aussi tous ces verbes sous la forme : rcrevaie,
eur’crevaie, eurcrevaie, etc.)
eur’crâtre, eurcrâtre, r’crâtre ou rcrâtre, v. Ces aîbres qu’ aivïnt
édgealè eur’crâchant (eurcrâchant, r’crâchant ou rcrâchant).
eur’fonf’gnie, eurfonf’gnie, eur’fonfgnie, eurfonfgnie,
r’fonf’gnie, rfonf’gnie, r’fonfgnie ou rfonfgnie, v. Èlle é
eur’fonf’gnie (eurfonf’gnie, eur’fonfgnie, eurfonfgnie,
r’fonf’gnie (rfonf’gie, r’fonfgnie ou rfonfgnie) ses r’médes.
r’bômâttre, rbômâttre, r’bomâttre, rbomâttre, r’bômi, rbômi,
r’bomi, rbomi, r’cotsaie, rcotsaie, r’djâdi, rdjâdi, r’djadi, rdjadi,
r’quotsaie, rquotsaie (J. Vienat), r’vômâttre, rvômâttre,
r’vomâttre, rvomâttre, r’vômi, rvômi, r’vomi ou rvomi, v. Dâs
hyie è ne r’bômât (rbômât, r’bomât, rbomât, r’bômât, rbômât,
r’bomât, rbomât, r’cotse, rcotse, r’djâdât, rdjâdât, r’djadât,
51
nouveau (dégobiller à - ou vomir à -), loc.v.
Maintenant, il ne devrait plus dégobiller (ou vomir) à
nouveau.
nouveau (dégobiller à - ou vomir à -), loc.v.
Le malade a dégobillé (ou vomi) à nouveau dans son lit.
nouveau (dépouiller à -; de son argent), loc.v.
Il a trouvé quelqu’un qui l’a dépouillé à nouveau.
nouveau (dominer à - moralement), loc.v.
Il croyait qu’on ne pourrait jamais le dominer à nouveau
moralement.
nouveau (dominer à - moralement), loc.v.
Il domine à nouveau moralement cette pauvre femme.
nouveau (éclabousser à -), loc.v.
Je suis certain qu’il t’éclaboussera à nouveau.
nouveau (éclabousser à -), loc.v.
Nous les éclabousserons à nouveau.
rdjadât, r’quotse, rquotse, r’vômât, rvômât, r’vomât, rvomât,
r’vômât, rvômât, r’vomât ou rvomât) pus ran.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bômâttre,
etc.)
r’gôchaie, rgôchaie, r’gochaie, rgochaie, r’gôssaie, rgôssaie,
r’gossaie, rgossaie, r’goûechaie, rgoûechaie, r’gouechaie,
rgouechaie, r’goûechie, rgoûechie, r’gouechie, rgouechie,
r’goûessaie, rgoûessaie, r’gouessaie, rgouessaie, r’goûessie,
rgoûessie, r’gouessie ou rgouessie, v. Mit’naint, è n’ dairait pus
r’gôchaie (rgôchaie, r’gochaie, rgochaie, r’gôssaie, rgôssaie,
r’gossaie, rgossaie, r’goûechaie, rgoûechaie, r’gouechaie,
rgouechaie, r’goûechie, rgoûechie, r’gouechie, rgouechie,
r’goûessaie, rgoûessaie, r’gouessaie, rgouessaie, r’goûessie,
rgoûessie, r’gouessie ou rgouessie).
(on trouve aussi ces verbes sous la forme : eur’gôchaie, etc.)
r’naîdgie, rnaîdgie, r’naidgie, rnaidgie, r’naîyie, rnaîyie, r’naiyie,
rnaiyie, r’nâquaie, rnâquaie, r’naquaie, rnaquaie, r’nâtçhaie,
rnâtçhaie, r’natçhaie, rnatçhaie, r’nayie, rnayie, r’noéyie,
rnoéyie, r’noidgeaie, rnoidgeaie, r’noidgie, rnoidgie, r’nouèyie,
rnouèyie, r’noyie, rnoyie, r’tchaimpaie, rtchaimpaie, r’tchïmpaie
(J. Vienat), r’teuyie ou rteuyie (Tramelan), v. L’ malaite é
r’naîdgie, rnaîdgie, r’naidgie, rnaidgie, r’naîyie, rnaîyie,
r’naiyie, rnaiyie, r’nâquè, rnâquè, r’naquè, rnaquè, r’nâtçhè,
rnâtçhè, r’natçhè, rnatçhè, r’nayie, rnayie, r’noéyie, rnoéyie,
r’noidgè, rnoidgè, r’noidgie, rnoidgie, r’nouèyie, rnouèyie,
r’noyie, rnoyie, r’tchaimpè, rtchaimpè, r’tchïmpè, r’teuyie ou
rteuyie) dains son yét.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’naîdgie, etc.)
r’dénutaie, r’dénuti, r’dépieumaie, r’dépouyie, r’dépunmaie,
r’dépyeumaie, r’pieumaie, r’punmaie, r’pyeumaie, r’tondre,
r’vôdre, r’vodre, r’voûedre ou r’ vouedre, v. Èl é trovè quéqu’un
qu’ l’ é r’dénutè (r’dénuti, r’dépieumè, r’dépouyie, r’dépunmè,
r’dépyeumè, r’pieumè, r’punmè, r’pyeumè, r’tonju, r’vôju,
r’voju, r’voûeju ou r’ voueju).
(on trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’dénutaie,
eurdénutaie, rdénutaie, etc)
étoûedre, étouedre, étraîre, étraire, étroindre, maîyie, maiyie,
toûedre, touedre, vôdre, vodre, voûedre ou vouedre, v. È
craiyait qu’ an n’ le poérait dj’mais étoûedre (étouedre, étraîre,
étraire, étroindre, maîyie, maiyie, toûedre, touedre, vôdre, vodre,
voûedre ou vouedre).
r’toûedre, rtoûedre, r’touedre, rtouedre, r’vôdre, rvôdre, r’vodre,
rvodre, r’voûedre, rvoûedre, r’vouedre ou rvouedre, v. È r’toûe
(rtoûe, r’toue, rtoue, r’vôd, rvôd, r’vod, rvod, r’voûe, rvoûe,
r’voue ou rvoue) ç’te poûere fanne.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’toûedre, etc.)
eur’tçhichie, eurtçhichie, eur’tçhissie, eurtçhissie, eur’tyichie,
eurtyichie, eur’tyissie, eurtyissie, réchaîvaie, réçhaivaie,
réchâvaie, réchavaie, rétçhichie, rétçhissie, rétiafaie, rétyichie,
rétyissie, r’tçhichie, rtçhichie, r’tçhissie, rtçhissie, r’tyichie,
rtyichie, r’tyissie ou rtyissie, v. I seus chur qu’ è t’ veut
eur’tçhichie, (eurtçhichie, eur’tçhissie, eurtçhissie, eur’tyichie,
eurtyichie, eur’tyissie, eurtyissie, réchaîvaie, réçhaivaie,
réchâvaie, réchavaie, rétçhichie, rétçhissie, rétiafaie, rétyichie,
rétyissie, r’tçhichie, rtçhichie, r’tçhissie, rtçhissie, r’tyichie,
rtyichie, r’tyissie ou rtyissie).
rétiaibeuchie, rétiaibeussie, rétiaibouchie, rétiaibuchie,
rétiaibeussie, rétiaiboussie ou rétiaibussie, v.
Nôs les v’lans rétiaibeuchie (rétiaibeussie, rétiaibouchie,
rétiaibuchie, rétiaibeussie, rétiaiboussie ou rétiaibussie).
52
nouveau (écouter à -), loc.v.
J’aimerais bien écouter à nouveau ce disque.
nouveau (emballer à -; remballer), loc.v.
Elle emballe à nouveau ses affaires pour partir.
nouveau (embrayer à -), loc.v.
Essaie donc d’embrayer à nouveau !
nouveau (emmêler à -), loc.v.
Le chat emmêle à nouveau cette laine.
nouveau (émoudre à -), loc.v.
Tu devrais bien émoudre à nouveau cet outil.
nouveau (émoudre à -), loc.v.
Ma faux ne coupe plus, je l’émoudrai à nouveau.
nouveau (empoisonner à -), loc.v.
Le purin a empoisonné à nouveau la rivière.
nouveau (enfiler à -), loc.v.
Elle a du mal d’enfiler à nouveau le fil dans le trou de
l’aiguille.
nouveau (engorger à -), loc.v.
Les feuilles ont à nouveau engorgé le tuyau.
nouveau (engorger à -), loc.v.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme ; rétyaibeuchie,
etc.)
r’écoutaie, récoutaie, r’ oûyi, roûyi, r’ ouyi, rouyi, r’ôyi, rôyi,
r’oyi, royi, r’ôyu, rôyu, r’oyu ou royu, v. I ainmrôs bïn
r’écoutaie (récoutaie, r’oûyi (roûyi, r’ ouyi, rouyi, rôyi, r’oyi,
royi, r’ôyu, rôyu, r’oyu ou royu) ci dichque.
eur’breutchie, eurbreutchie, r’breutchie, rbreutchie, rembâlaie,
rembalaie, rembâllaie, remballaie ou remboérraie, v.
Èlle eur’breutche (eurbreutche, r’breutche, rbreutche, rembâle,
rembale, rembâlle, remballe ou remboérre) ses aiffaires po
paitchi.
rambruaie, rambrûe, rambrue, rambrûere, rambruere, rambrûre,
rambrure, rembruaie, rembrûe, rembrue, rembrûere, rembruere,
rembrûre ou rembrure, v. Èpreuve voûere de rambruaie
(rambrûe, rambrue, rambrûere, rambruere, rambrûre, rambrure
rembruaie, rembrûe, rembrue, rembrûere, rembruere, rembrûre
ou rembrure)!
remboûetchi, rembouetchi, rembrouéyie, rembrouyie,
remmâçhaie, remmaçhaie, remmoûelaie, remmouelaie,
rempétraie, rempétri, rencoutri, renfarfouyie, renmichmâçhaie,
renmichmaçhaie, rensâvraie, rensavraie, rentchairpaie,
rentchairpaiyie, rentchairpi, rentchvâtraie, rentchvatraie,
rentchvâtr’naie, rentchvatr’naie, r’michmâçhaie, rmichmâçhaie,
r’mich’maçhaie ou rmichmaçhaie, v. L’ tchait remboûetchât
(rembouetchât, rembrouéye, rembrouye, remmâçhe, remmaçhe,
remmoûele, remmouele, rempétre, rempétrât, rencoutrât,
renfarfouyee, renmichmâçhe, renmichmaçhe, rensâvre, rensavre,
rentchairpe, rentchairpaiye, rentchairpât, rentchvâtre,
rentchvatre, rentchvâtrene, rentchvatrene, r’michmâçhe,
rmichmâçhe, r’michmaçhe ou rmichmaçhe) ç’te laînne.
eur’meûdre, eurmeûdre, eur’meudre, eurmeudre, eur’môlaie,
eurmôlaie, eur’molaie, eurmolaie, eur’péssaie ou eurpéssaie, v.
T’ dairôs bïn eur’meûdre (eurmeûdre, eur’meudre, eurmeudre,
eur’môlaie, eurmôlaie, eur’molaie, eurmolaie, eur’péssaie
ou eurpéssaie) ç’t’ uti.
raidiujie, raidyujie, raiffeulaie, raiffilaie, raiffutaie, rédiujie,
rédiusie, rédyijie, rédyisie, rédyôlaie, rédyolaie, rédyujie,
rédyusie, r’meûdre, rmeûdre, r’meudre, rmeudre, r’ môlaie,
rmôlaie, r’molaie, rmolaie, r’péssaie ou rpéssaie, v. Mai fâ n’
cope pus, i lai veus raidiujie (raidyujie, raiffeulaie, raiffilaie,
raiffutaie, rédiujie, rédiujie (rédiusie, rédyijie, rédyisie,
rédyôlaie, rédyolaie, rédyujie, rédyusie, r’meûdre, rmeûdre,
r’meudre, rmeudre, r’môlaie, rmôlaie, r’molaie, rmolaie,
r’péssaie ou rpéssaie).
rempoég’naie, rempoéj’naie, rempôg’naie, rempog’naie,
rempôj’naie, rempoj’naie, rempoûeg’naie, rempoueg’naie,
rempoûej’naie ou rempouej’naie, v. Lai mieûle é rempoég’nè
(rempoéj’nè, rempôg’nè, rempog’nè, rempôj’né, rempoj’né,
rempoûeg’né, rempoueg’né, rempoûej’né ou rempouej’né) lai
r’viere.
renfilaie, renfiyaie, renf’laie, renflaie ou renfyaie, v.
Èlle é di mâ d’ renfilaie (renfiyaie, renf’laie, renflaie ou renfyaie)
son aidieuye.
r’boérraie, rboérraie, r’borraie, rborraie, r’bourraie, rbourraie,
r’chtopfaie, rchtopfaie, r’schtopfaie ou rschtopfaie, v.
Les feuyyes aint r’boérrè (rboérrè, r’borrè, rborrè, r’bourrè,
rbourrè, r’chtopfè, rchtopfè, r’schtopfè ou rschtopfè) le tyau.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’boérraie,
etc.)
rengochi, rengolaie, rengordgie, rengoûerdgie, rengouerdgie,
53
La terre a engorgé à nouveau le canal.
nouveau (entasser à -; rentasser), loc.v.
Nous entassons à nouveau les caisses.
nouveau (entortiller à - ou tortiller à -), loc.v.
Mon père entortille (ou tortille) à nouveau du fil d’archal.
nouveau (entortiller à - ou tortiller à -), loc.v.
La fillette entortille (ou tortille) à nouveau ses rubans.
nouveau (entortiller à - ou tortiller à -), loc.v.
Il entortille (ou tortille) à nouveau du fil.
nouveau (entortiller à - dans du papier), loc.v.
Elle entortille à nouveau les tasses dans du papier.
nouveau (entrouvert à -), loc.adj.
La fenêtre est à nouveau entrouverte.
nouveau (essayer à -), loc.v. Il ne faut jamais se décourager,
il faut toujours essayer à nouveau.
rengoûérdgie, rengouérdgie, rengoulaie, rentopaie, rent’paie,
rentpaie ou rétchoppaie, v. Lai tiere é rengochi (rengolè,
rengordgie, rengoulè, rengoûerdgie, rengouerdgie, rengoûérdgie,
rengouérdgie, rentopè, rent’pè, rentpè, rétchoppè) l’ canâ.
eur’monch’laie, eurmonch’laie, eur’monç’laie, eurmonç’laie,
raimonch’laie, raimonç’laie, remmonch’laie, remmonç’laie,
rentéchi, rentéchie (J. Vienat), rentéch’laie, rentchét’laie,
rentonch’naie, r’monch’laie, rmonch’laie, r’monç’laie ou
rmonç’laie, v. Nôs eur’monch’lans (eurmonch’lans,
eur’monç’lans, eurmonç’lans, raimonch’lans, raimonç’lans,
remmonch’lans, remmonç’lans, rentéchans, rentéchans,
rentéch’lans, rentchét’lans, rentonch’nans, r’monch’lans,
rmonch’lans, r’monç’lans ou rmonç’lans) les caîses.
rensâvraie, rensavraie, rentchairpaiyie, rentchairpi, rentchvâtraie,
rentchvatraie, rentchvâtr’naie, rentchvatr’naie, renvirtôlaie,
renvirtolaie, renvirvôg’naie, renvirvog’naie, renvirvôj’naie,
renvirvoj’naie, renvirvôtaie ou renvirvotaie, v. Mon pére
rensâvre (rensavre, rentchairpaiye, rentchairpe, rentchvâtre,
rentchvatre, rentchvâtrene, rentchvatrene, renvirtôle, renvirtole,
renvirvôgene, renvirvogene, renvirvôjene, renvirvojene,
renvirvôte ou renvirvote) di fie d’airtchâ.
renvôdre, renvodre, renvôg’naie, renvog’naie, renvôj’naie,
renvoj’naie, renvoûedre (J. Vienat), renvouedre, renvoûeg’naie,
renvoueg’naie, renvoûej’naie, renvouej’naie, roûetchennaie,
rouetchennaie, roûetch’naie, rouetch’naie, roûetchonnaie ou
rouetchonnaie, v. Lai baîch’natte renvôd (renvod, renvôgene,
renvogene, renvôjene, renvojene, renvoûed, renvoued,
renvoûegene, renvouegene, renvoûejene, renvouejene,
roûetchenne, rouetchenne, roûetchene, rouetchene, roûetchonne
ou rouetchonne) ses ribans.
r’tortoéyie, rtortoéyie, r’toûedre, rtoûedre, r’touedre, rtouedre,
r’virvôg’naie, rvirvôg’naie, r’virvog’naie, rvirvog’naie,
r’virvôj’naie, rvirvôj’naie, r’virvoj’naie, rvirvoj’naie, r’vôdre,
rvôdre, r’vodre, rvodre, r’voûedre, rvoûedre, r’vouedre ou
rvouedre, v. È r’tortoéye (rtortoéye, r’toûe, rtoûe, r’toue, rtoue,
r’virvôgene, rvirvôgene, r’virvogene, rvirvogene, r’virvôjene,
rvirvôjene, r’virvojene, rvirvojene, r’vôd, rvôd, r’vod, rvod,
r’voûe, rvoûe, r’voue ou rvoue) di flè.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’tortoéyie,
etc.)
eur’vôdre, eurvôdre, eur’vodre, eurvodre, eur’voûedre,
eurvoûedre, eur’vouedre, eurvouedre, renvôdre, renvodre,
renvôg’naie, renvog’naie, renvôj’naie, renvoj’naie, renvoûedre
(J. Vienat), renvouedre, renvoûeg’naie, renvoueg’naie,
renvoûej’naie, renvouej’naie, roûetchennaie, rouetchennaie,
roûetch’naie, rouetch’naie, roûetchonnaie, rouetchonnaie,
r’vôdre, rvôdre, r’vodre, rvodre, r’voûedre, rvoûedre, r’vouedre
ou rvouedre, v. Èlle eur’vôd, (eurvôd, eur’vod, eurvod,
eur’voûed, eurvoûed, eur’voued, eurvoued, renvôd, renvod,
renvôgene, renvogene, renvôjene, renvojene, renvoûed, renvoued,
renvoûegene, renvouegene, renvoûejene, renvouejene,
roûetchenne, rouetchenne, roûetchene, rouetchene, roûetchonne,
rouetchonne, r’vôd, rvôd, r’vod, rvod, r’voûed, rvoûed, r’voued
ou rvoued) les étçhéyattes.
rentr’eûvie, rentr’euvie, rentreûvie, rentreuvie, rentr’eûvri,
rentr’euvri, rentreûvri ou rentreuvri (sans marque du féminin),
adj. Lai f’nétre ât rentr’eûvie (rentr’euvie, rentreûvie, rentreuvie,
rentr’eûvri, rentr’euvri, rentreûvri ou rentreuvri).
répreuvaie ou réssaiyie, v. È se n’ fât dj’mais décoéraidgie, è fât
aidé répreuvaie (ou réssaiyie).
54
nouveau (éteindre à -), loc.v. Il faut que j’éteigne à nouveau
le feu.
nouveau (être à -), loc.v. La pauvre bête est à nouveau
malade.
nouveau (être à - enceinte; pour une femme), loc.v.
Cette femme est à nouveau enceinte.
nouveau (être à - enceinte; pour une femme), loc.v.
Elle est à nouveau enceinte.
nouveau (évider à -), loc.v.
Une souris a évidé à nouveau la fente que j’avais bouchée.
nouveau (évider à -), loc.v. Il évide un tronc.
nouveau (fâcher à -), loc.v.
Son garçon l’a fâché à nouveau.
nouveau (faire du -), loc.v.
Vous n’avez pas vu comme ils ont fait du nouveau dans ce
magasin.
nouveau (faire pénétrer à -), loc.v.
Je me deande si nous pourrons facilement faire pénétrer à
nouveau ce manche dans le marteau.
nouveau (farfouiller à -, fouiller à - ou fureter à-), loc.v.
Tous les jours, il farfouille (fouille ou furète) à nouveau dans
ses papiers.
nouveau (faucher à -), loc.v.
Il fauche à nouveau derrière l’église.
nouveau (fracturer à -), loc.v.
Elle a fracturé à (ou de) nouveau ses lunettes.
réteindre ou rétôffaie, v. È fât qu’ i réteingneuche (ou
rétôffeuche) le fûe.
r’étre ou rétre, v. Lai poûere béte r’ât (ou rât) malaite.
r’aittendre ou raittendre, v.
Ç’te fanne r’aittend (ou raittend.
raivoi âtçhe (ou atçhe) â tirou, s’ faire è pitçhaie ou (yi ou y)
r’étre (ou rétre), loc.v. Èlle rè âtçhe (ou atçhe) â tirou (s’ât
encoé fait è pitçhaie ou (yi ou y) r’ât (ou rât)).
r’boéy’naie (René Pierre, Montreux-Jeune), r’creûj’naie,
r’creuj’naie, r’creûyie, r’creuyie, r’creûy’naie, r’creuy’naie,
r’vudie, r’p’tchujie, r’ptchujie, r’p’tchusie ou r’ptchusie, v. Ènne
raite é r’boéy’nè (r’creûj’nè, r’creuj’nè, r’creûyie, r’creuyie,
r’creûy’nè, r’creuy’nè, r’vudie, r’p’tchujie, r’ptchujie,
r’p’tchusie ou r’ptchusie) lai roûe qu’ i aivôs boûetchi.
(on trouve aussi toutes ces locutions verbales sou la forme :
eur’boéy’naie, eurboéy’naie, rboéy’naie, etc.)
révudie, v. È révude ïn trontchat.
rengraingnie, rengregnie, rengrègnie, rengreugnie, rengrïngnie,
r’heurs’naie ou rheurs’naie, v. Son boûebe l’ é rengraingnie
(rengregnie, rengrègnie, rengreugnie, rengrïngnie, r’heurs’nè ou
rheurs’nè).
eur’nov’laie, eurnov’laie, r’nov’laie ou rnov’laie, v.
Vôs n’ ès p’ vu c’ment qu’ èls aint eur’nov’lè (eurnov’lè,
eurnov’lè, r’nov’lè ou rnov’lè) dains ci maigaisïn.
rambruaie, rambrûe, rambrue, rambrûere, rambruere, rambrûre,
rambrure, rembruaie, rembrûe, rembrue, rembrûere, rembruere,
rembrûre ou rembrure, v. I me d’mainde ch’ nôs v’lans poéyait
rambruaie (rambrûe, rambrue, rambrûere, rambruere, rambrûre,
rambrure rembruaie, rembrûe, rembrue, rembrûere, rembruere,
rembrûre ou rembrure) soîe ci maindge dains l’ maitché.
rbâçhaie, rbaçhaie, rbâchaie, rbachaie, rbâssaie, rbassaie,
rbâssiaie, rbassiaie, rbâss’naie, rbâssnaie, rbass’naie, rbassnaie,
rbâss’notaie, rbâssnotaie, rbass’notaie, rbassnotaie, rchneûquaie,
rchneuquaie, rchneûtçhaie, rchneutçhaie, rfarfoéyie, rfarfouyie,
rfarfouéyie, rfeûnaie, rfeunaie, rfoéyie, rfouyie ou rfouéyie, v.
Tos les djoués, è rbâçhe (rbaçhe, rbâche, rbache, rbâsse, rbasse,
rbâssie, rbassie, rbâss’ne, rbâssne, rbass’ne, rbassne,
rbâss’note, rbâssnote, rbass’note, rbassnote, rchneûque,
rchneuque, rchneûtçhe, rchneutçhe, rfarfoéye, rfarfouye,
rfarfouéye, rfeûne, rfeune, rfoéye, rfouye ou rfouéye) dains ses
paipies.
(tous ces verbes peuvent s’écrire aussi sous la forme :
eur’bâçhaie, eurbâçhaie, r’bâçhaie, etc.)
r’grâjaie, r’grajaie, r’grâsaie, r’grasaie, r’grâzaie, r’grazaie,
r’pairaie, r’sayie, r’soiyie ou r’soyie (J. Vienat), v. È r’grâje
(r’graje, r’grâse, r’grase, r’grâze, r’graze, r’paire, r’saye,
r’soiye ou r’soye) d’rie l’ môtie.
(tous ces mots peuvent s’écrire aussi sous la forme : eur’grâjaie,
eurgrâjaie, rgrâjaie, etc.)
r’bretçhaie, rbretçhaie, r’brétçhaie, rbrétçhaie, r’brétçhie,
rbrétçhie, r’bretyaie, rbretyaie, r’brétyaie, rbrétyaie, r’brijie,
rbrijie, r’briquaie, rbriquaie, r’britçhaie, rbritçhaie, r’brityaie,
rbrityaie, r’câssaie, rcâssaie, r’cassaie ou rcassaie, v. Èlle é
r’bretçhè (rbretçhè, r’brétçhè, rbrétçhè, r’brétçhie, rbrétçhie,
r’bretyè, rbretyè, r’brétyè, rbrétyè, r’brijie, rbrijie, r’briquè,
rbriquè, r’britçhè, rbritçhè, r’brityè, rbrityè, r’câssè, rcâssè,
r’cassè ou rcassè) ses brelitçhes.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bretçhaie,
etc.)
55
nouveau (fracturer à -), loc.v.
On a à (ou de) nouveau fracturé la porte de la cave.
nouveau (frapper à -), loc.v.
Je ne savais pas qu’il l’avait frappé à nouveau.
nouveau (frapper à -), loc.v.
Il l’a frappé à nouveau.
nouveau (frapper à -), loc.v. Quelqu’un l’a frappé à
nouveau.
nouveau (fuir à -), loc.v.
Elles fuient à nouveau devant une deuxième avalanche.
nouveau (gagner à -; regagner), loc.v.
Elle a gagné à nouveau un jambon au loto.
nouveau (germer à -), loc.v.
Les pommes de terre germent à nouveau à la cave.
nouveau (gicler à -; fr.rég., en Suisse : éclabousser à
nouveau), loc.v.
Nous l’avons jeté dans la fontaine quand il a voulu nous
gicler à nouveau.
nouveau (gicler à -; fr.rég., en Suisse : éclabousser à
réffeujeyie, réffeujiyie, réffeujyie, réffeulaindraie, réffeulandraie,
réffeurleûchie, réffeurleuchie, réffréjeyie, réffréjiyie, réffréjyie,
réffréseyie, réffrésiyie, réffrésyie, réffreujeyie, réffreujiyie,
réffreujyie, réffreuseyie, réffreusiyie ou réffreusyie, v. An ont
réffeujeyie (réffeujiyie, réffeujyie, réffeulaindrè, réffeulandrè,
réffeurleûchie, réffeurleuchie, réffréjeyie, réffréjiyie, réffréjyie,
réffréseyie, réffrésiyie, réffrésyie, réffreujeyie, réffreujiyie,
réffreujyie, réffreuseyie, réffreusiyie ou réffreusyie) lai poûetche
d’ lai tiaîve.
r’baittre, r’ch’coure, r’chcoure, r’chiquaie, r’chitçhaie,
r’chlâgaie, r’chlagaie, r’chlompaie, r’chmèllaie, r’schlâgaie,
r’schlagaie, r’schlompaie, r’s’coure, r’scoure, r’triquaie ou
r’tritçhaie, v. I n’ saivôs p’ qu’ è l’ aivait r’baittu (r’ch’cou,
r’chcou, r’chiquè, r’chitçhè, r’chlâguè, r’chlaguè, r’chlompè,
r’chmèllè, r’schlâguè, r’schlaguè, r’schlompè, r’s’cou, r’scou,
r’triquè ou r’tritçhè).
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes : eur’baittre,
eurbaittre, rbaittre, etc.)
r’démiss’laie, r’démiss’naie (J. Vienat), r’tânaie, r’tanaie,
r’tânnaie, r’tannaie, r’teum’laie, r’tom’laie, r’touenaie,
r’touennaie, r’vôdre, r’vodre, r’voûedre ou r’vouedre, v.
È l’ é r’démiss’lè (r’démiss’nè, r’tânè, r’tanè, r’tânnè, r’tannè,
r’teum’lè, r’tom’lè, r’touenè, r’touennè, r’vôju, r’voju, r’voûeju
ou r’voueju).
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes :
eur’démiss’laie, eurdémiss’laie, rdémiss’laie, etc.)
régrâlaie ou régralaie, v. Quéqu’ un l’ é régrâlè (ou régralè).
eur’fure, eurfure, r’déguèrpi, rdéguèrpi, r’fure ou rfure, v.
Èlles eur’fuyant (eurfuyant, r’déguèrpéchant, rdéguèrpéchant,
r’fuyant ou rfuyant) d’ vaint ïn doujieme aivaleu.
eur’diaingnie, eurdiaingnie, eur’dyaingnie, eurdyaingnie,
r’diaingnie, rdiaingnie, r’dyaingnie ou rdyaingnie, v. Èlle é
eur’diaingnie (eurdiaingnie, eur’dyaingnie, eurdyaingnie,
r’diaingnie, rdiaingnie, r’dyaingnie ou rdyaingnie) ïn tchaimbon
â loto.
r’bodgeonaie, r’bodg’naie, r’bodjonaie, r’bodj’naie,
r’bronç’naie, r’dgeâch’naie, r’dgeach’naie, r’dgèrmeugie,
r’dgèrmeujie, r’dgèrmonnaie, r’dgiermaie, r’djâch’naie,
r’djach’naie, r’djèrmeugie, r’djèrmeujie, r’djèrmonnaie,
r’djiermaie, r’trégie, r’tréjie, r’triedre, r’triegie ou r’triejie, v.
Les pomattes r’bodgeonant (r’bodg’nant, r’bodjonant,
r’bodj’nant, r’bronç’nant, r’dgeâch’nant, r’dgeach’nant,
r’dgèrmeugeant, r’dgèrmeujant, r’dgèrmonnant, r’dgiermant,
r’djâch’nant, r’djach’nant, r’djèrmeugeant, r’djèrmeujant,
r’djèrmonnant, r’djiermant, r’trégeant, r’tréjant, r’triejant,
r’triegeant ou r’triejant) en lai tiaîve.
(on trouve tous ces mots écrits aussi sou la forme :
eur’dgeâch’naie, eurdgeâch’naie, rdgeâchnaie, etc.)
eur’tçhichie, eurtçhichie, eur’tçhissie, eurtçhissie, eur’tyichie,
eurtyichie, eur’tyissie, eurtyissie, réchaîvaie, réçhaivaie,
réchâvaie, réchavaie, rétçhichie, rétçhissie, rétiafaie, rétyichie,
rétyissie, r’tçhichie, rtçhichie, r’tçhissie, rtçhissie, r’tyichie,
rtyichie, r’tyissie ou rtyissie, v. Nôs l’ ains fotu dains le b’né
tiaind qu’ èl é v’lu nôs eur’tçhichie, (eurtçhichie, eur’tçhissie,
eurtçhissie, eur’tyichie, eurtyichie, eur’tyissie, eurtyissie,
réchaîvaie, réçhaivaie, réchâvaie, réchavaie, rétçhichie,
rétçhissie, rétiafaie, rétyichie, rétyissie, r’tçhichie, rtçhichie,
r’tçhissie, rtçhissie, r’tyichie, rtyichie, r’tyissie ou rtyissie).
rétiaibeuchie, rétiaibeussie, rétiaibouchie, rétiaibuchie,
56
nouveau), loc.v. Espérons qu’il ne nous giclera plus à
nouveau !
nouveau (glisser à - (fr. rég.) ou luger à -, loc.v.
Avec l’hiver qui arrive, les enfants pourront à nouveau
glisser (ou luger).
nouveau (glisser à - involontairement sur une surface
lisse), loc.v. J’ai peur de glisser à nouveau, je veux rester à
la maison.
nouveau (glisser à - volontairement sur une surface lisse),
loc.v. Le joueurglisse à nouveau sur la patinoire.
nouveau (gratifier à -), loc.v.
Il m’a gratifié à nouveau de la monnaie.
nouveau (gratifier à -), loc.v.
Il ne veut plus la gratifier à nouveau de ce qu’elle doit.
nouveau (gratifier à -), loc.v.
Il ne veut plus la gratifier à nouveau de ce qu’elle doit.
nouveau (jaser à -), loc.v.
Les gens jaseront à nouveau.
rétiaibeussie, rétiaiboussie ou rétiaibussie, v. Tochu qu’ è nôs n’
veut pus rétiaibeuchie (rétiaibeussie, rétiaibouchie, rétiaibuchie,
rétiaibeussie, rétiaiboussie ou rétiaibussie)!
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme ; rétyaibeuchie,
etc.)
r’glichaie, r’glichie, r’glissaie, r’glissie, r’hyattaie
(J. Vienat), r’ludgeaie, r’ludgie, r’ludjaie, r’ludjie, r’schlittaie
(Bourrignon, Paul Chèvre), r’sivaie, r’tçhichie, r’tçhissie,
r’tyichie, r’tyissie, r’yuattaie, r’yudgeaie, r’yudgie, r’yudjaie,
r’yudjie, r’yugeaie, r’yugie, r’yujaie, r’yujie, r’yuvattaie ou
r’y’vattaie, v. D’ aivô l’ huvie que r’vïnt, les afaints v’lant
poéyait r’glichaie (r’glichie, r’glissaie, r’glissie, r’hyattaie,
r’ludgeaie, r’ludgie, r’ludjaie, r’ludjie, r’schlittaie, r’sivaie,
r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie, r’tyissie, r’yuattaie, r’yudgeaie,
r’yudgie, r’yudjaie, r’yudjie, r’yugeaie, r’yugie, r’yujaie,
r’yujie, r’yuvattaie ou r’y’vattaie).
(On trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’glichaie,
eurglichaie, rglichaie, etc.)
r’sivaie, r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie ou r’tyissie, v.
I aî pavou de r’sivaie (r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie
ou r’tyissie), i veus d’moéraie en l’ hôtâ.
(On trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’sivaie,
eursivaie, rsivaie, etc.)
r’sivaie, r’tçhichie, r’tçhissie, r’tyichie ou r’tyissie, v.
Le djvou r’sive (r’tçhiche, r’tçhisse, r’tyiche ou r’tyisse) ch’ lai
paitinoûere.
(On trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’sivaie,
eursivaie, rsivaie, etc.)
eur’bèyie, eurbèyie, eur’quïnquaie, eurquïnquaie, r’bèyie, rbèyie,
r’quïnquaie ou rquïnquaie, v. È m’ é eur’bèyie, (eurbèyie,
eur’quïnquè, eurquïnquè, r’bèyie, rbèyie, r’quïnquè ou rquïnquè)
lai m’noûe.
r’chaintçhaie, rchaintçhaie, r’çhaintçhaie, rçhaintçhaie,
r’chïntçhaie, rchïntçhaie, r’çhïntçhaie, rçhïntçhaie, r’quïntçhaie,
rquïntçhaie, r’tchaintçhaie, rtchaintçhaie, r’tçhaintçhaie,
rtçhaintçhaie, r’tchïntçhaie, rtchïntçhaie, r’tçhïntçhaie,
rtçhïntçhaie, r’tyaintçhaie, rtyaintçhaie, r’tyïntçhaie ou
rtyïntçhaie, v. È lai n’ veut pus r’chaintçhaie (rchaintçhaie,
r’çhaintçhaie, rçhaintçhaie, r’chïntçhaie, rchïntçhaie,
r’çhïntçhaie, rçhïntçhaie, r’quïntçhaie, rquïntçhaie,
r’tchaintçhaie, rtchaintçhaie, r’tçhaintçhaie, rtçhaintçhaie,
r’tchïntçhaie, rtchïntçhaie, r’tçhïntçhaie, rtçhïntçhaie,
r’tyaintçhaie, rtyaintçhaie, r’tyïntçhaie ou rtyïntçhaie) de ç’ qu’
èlle dait.
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes :
eur’chaintçhaie, r’chaintyaie, eurçhaintyaie, etc.)
r’chïntçhaie, r’chïntyaie, r’quïnquaie, rquïnquaie, r’quïntçhaie,
r’quïntçhaie, r’tçhaintçhaie, rtçhaintçhaie, r’tçhïntçhaie,
rtçhïntçhaie, r’tyïntyaie ou rtyïntyaie, v. È lai n’ veut pus
r’chïntçhaie, (r’chïntyaie, r’quïnquaie, rquïnquaie,
r’quïntçhaie, r’quïntçhaie, r’tçhaintçhaie, rtçhaintçhaie,
r’tçhïntçhaie, rtçhïntçhaie, r’tyïntyaie ou rtyïntyaie) de ç’ qu’
èlle dait.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’chïntçhaie,
etc.)
r’bèrboéyie, rbèrboéyie, r’beurdoéyie, rbeurdoéyie, r’bredoéyie,
rbredoéyie, r’bredouyie, rbredouyie, r’djâsaie, r’rdjâsaie,
r’djasaie, rdjasaie, r’jâsaie, rjâsaie, r’jasaie, rjasaie, r’pailaie ou
rpailaie, v. Les dgens v’lant r’bèrboéyie (rbèrboéyie,
r’beurdoéyie, rbeurdoéyie, r’bredoéyie, rbredoéyie, r’bredouyie,
57
nouveau (jouer à - une ritournelle), loc.v.
Les gens se rassemblaient pour l’écouter jouer à nouveau
une ritournelle.
nouveau (laver à -), loc.v.
Sa femme lave à nouveau son linge.
nouveau (lier à -), loc.v.
Il faut lier à nouveau les gerbes.
nouveau (lier à -), loc.v.
Il lie à nouveau de la paille en gerbes !
nouveau (marquer à -), loc.v.
Il me faut marquer à nouveau ces habits.
nouveau (mélanger à -), loc.v.
Il mélange à nouveau les couleurs.
nouveau (mélanger à -), loc.v.
Il faut à nouveau mélanger les questions.
nouveau (mêler à -), loc.v.
Elle a à nouveau mêlé les cartes.
nouveau (mêler à -), loc.v.
rbredouyie, r’djâsaie, r’rdjâsaie, r’djasaie, rdjasaie, r’jâsaie,
rjâsaie, r’jasaie, rjasaie, r’pailaie ou rpailaie).
(on trouve aussi tous ces verbes sour la forme : eurbèrboéyie,
etc.)
r’dyïndiataie, rdyïndiataie, r’dyïndyaie, rdyïndyaie, r’dyïndyataie
ou rdyïndyataie, v. Les dgens s’ raissembyïnt po l’ ôyi
r’dyïndiataie (rdyïndiataie, r’dyïndyaie, rdyïndyaie,
r’dyïndyataie ou rdyïndyataie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’dyïndiataie,
etc.)
eur’laivaie, eurlaivaie, eur’yaivaie, euryaivaie, r’laivaie, rlaivaie,
r’yaivaie ou ryaivaie, v. Sai fanne eur’laive (eurlaive, eur’yaive,
euryaive, r’laive, rlaive, r’yaive ou ryaive) son lïndge.
raipondre ou raippondre, raittaitchie, rèttaitchie ou réttaitchie, v. È
fât raipondre (raippondre, raittaitchie, rèttaitchie ou réttaitchie)
les dgierbes !
r’layie, rlayie, r’loiyie, rloiyie, r’nouquaie, rnouquaie,
r’noutçhaie ou r’noutçhaie, v. È r’laye (rlaye, r’loiye, rloiye,
r’nouque, rnouque, r’noutçhe ou r’noutçhe) d’ l’ étraîn en
dgierbes !
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’layie, etc.)
eur’maîrtçhaie, eurmaîrtçhaie, eur’mairtçhaie, eurmairtçhaie,
r’maîrtçhaie, rmaîrtçhaie, r’mairtçhaie ou rmairtçhaie, v. È m’ fât
eur’maîrtçhaie (eurmaîrtçhaie, eur’mairtçhaie, eurmairtçhaie,
r’maîrtçhaie, rmaîrtçhaie, r’mairtçhaie ou rmairtçhaie) ces
haîyons.
r’braîyie, rbraîyie, r’braiyie, rbraiyie, r’brayie, rbrayie,
r’chavraie, rchavraie, r’mâçhaie, rmâçhaie, r’maçhaie, rmaçhaie,
r’maçhiaie, rmaçhiaie, r’michmâçhaie, rmichmâçhaie,
r’michmaçhaie, rmichmaçhaie, r’savraie ou rsavraie, v. È
r’braîye (rbraîye, r’braiye, rbraiye, r’braye, rbraye, r’chavre,
rchavre, r’mâçhe, rmâçhe, r’maçhe, rmaçhe, r’maçhie, rmaçhie,
r’michmâçhe, rmichmâçhe, r’michmaçhe, rmichmaçhe, r’savre
ou rsavre) les tieulèes.
(on trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’braîyie, etc.)
remboûetchi, rembouetchi, rembrouéyie, rembrouyie,
remmâçhaie, remmaçhaie, remmoûelaie, remmouelaie,
rempétraie, rempétri, rencoutri, renfarfouyie, rensâvraie,
rensavraie, rentchairpaie, rentchairpaiyie, rentchairpi,
rentchvâtraie, rentchvatraie, rentchvâtr’naie ou rentchvatr’naie,
v. È fât remboûetchi, (rembouetchi, rembrouéyie, rembrouyie,
remmâçhaie, remmaçhaie, remmoûelaie, remmouelaie,
rempétraie, rempétri, rencoutri, renfarfouyie, rensâvraie,
rensavraie, rentchairpaie, rentchairpaiyie, rentchairpi,
rentchvâtraie, rentchvatraie, rentchvâtr’naie ou rentchvatr’naie)
les quèchtions.
r’braîyie, rbraîyie, r’braiyie, rbraiyie, r’brayie, rbrayie,
r’chavraie, rchavraie, r’mâçhaie, rmâçhaie, r’maçhaie, rmaçhaie,
r’maçhiaie, rmaçhiaie, r’michmâçhaie, rmichmâçhaie,
r’michmaçhaie, rmichmaçhaie, r’savraie ou rsavraie, v. Èl é
r’braîyie (rbraîyie, r’braiyie, rbraiyie, r’brayie, rbrayie,
r’chavrè, rchavrè, r’mâçhè, rmâçhè, r’maçhè, rmaçhè, r’maçhiè,
rmaçhiè, r’michmâçhè, rmichmâçhè, r’michmaçhè, rmichmaçhè,
r’savrè ou rsavrè) les câtches.
(on trouve aussi tous ces mots sous la forme : eur’braîyie, etc.)
remboûetchi, rembouetchi, rembrouéyie, rembrouyie,
remmâçhaie, remmaçhaie, remmoûelaie, remmouelaie,
rempétraie, rempétri, rencoutri, renfarfouyie, rensâvraie,
rensavraie, rentchairpaie, rentchairpaiyie, rentchairpi,
rentchvâtraie, rentchvatraie, rentchvâtr’naie ou rentchvatr’naie,
58
Il mêle à nouveau les fils.
v. È remboûetchât, (rembouetchât, rembrouéye, rembrouye,
remmâçhe, remmaçhe, remmoûele, remmouele, rempétre,
rempétrât, rencoutrât, renfarfouye, rensâvre, rensavre,
rentchairpe, rentchairpaiye, rentchairpât, rentchvâtre,
rentchvatre, rentchvâtrene ou rentchvatrene) les flès.
nouveau (mendier à - ou quêter à -), loc.v. Elle est venue à raimeûnaie, raimeunaie ou raimounaie, v. Èlle m’ ât v’ni
nouveau me mendier (ou quêter) du sel.
raimeûnaie (raimeunaie ou raimounaie) d’ lai sâ.
nouveau (mendier à - ou quêter à -), loc.v.
r’dmaindaie, r’dieûjaie, r’dieujaie, r’dieûsaie, r’dieusaie,
r’lodaie, r’lodâyie, r’lodayie, r’loûedrayie, r’louedrayie,
r’paitlaie, r’pécotaie, r’taiçhataie, r’taiçhattaie, r’taiciataie,
Elle est venue mendier (ou quêter) à nouveau.
r’taiciattaie, r’tçhètaie ou r’tiaitaie, v. Èlle ât v’ni r’dmaindaie,
r’dieûjaie, r’dieujaie, r’dieûsaie, r’dieusaie, r’lodaie, r’lodâyie,
r’lodayie, r’loûedrayie, r’louedrayie, r’paitlaie, r’pécotaie,
r’taiçhataie, r’taiçhattaie, r’taiciataie, r’taiciattaie, r’tçhètaie ou
r’tiaitaie).
(on trouve aussi tous ces mots sous l’une des formes :
rdmaindaie, eur’dmaindaie, eurdmaindaie, etc.)
nouveau (monter à -), loc.v.
eur’montaie, eurmontaie, r’montaie ou rmontaie, v.
Il n’ose plus monter à nouveau sur une échelle.
È n’ oûeje pus eur’montaie (eurmontaie, r’montaie ou rmontaie)
chus ènne étchiele.
nouveau (montrer à -), loc.v.
eur’môtraie, eurmôtraie, eur’motraie ou eurmotraie, v. Èlle ne t’
Elle ne t’a pas montré à nouveau la lettre.
é p’ eur’môtrè (eurmôtrè, eur’motrè ou eurmotrè) lai lattre.
nouveau (montrer à -), loc.v.
r’môtraie, rmôtraie, r’motraie ou rmotraie, v.
Je lui montrerai à nouveau ce billet.
I y’ veus r’môtraie (rmôtraie, r’motraie ou rmotraie) ci biat.
nouveau (mouvoir à - ; remettre en mouvement), loc.v.
rémeûdre ou rémeudre, v.pron.
Il aimerait pouvoir mouvoir à nouveau ses jambes.
Èl ainm’rait poéyait rémeûdre (ou rémeudre) ses tchaimbes.
nouveau-né (ce qui sert à vêtir un -; layette), loc.nom.m. La brivatte ou layatte, n.f. Lai djûene fanne aipparaye lai brivatte
jeune femme prépare ce qui sert à vêtir son nouveau-né avec (ou layatte) d’ aivô tot son aimoué.
amour.
nouveau (neiger à -), loc.v.
r’nadgeaie, rnadgeaie, r’nadgie, rnadgie, r’noidgeaie, rnoidgeaie,
r’noidgie, rnoidgie, r’noîe, rnoîe, r’noie, rnoie, r’noûaie, rnoûaie,
Je suis certain qu’il neige à nouveau à la montagne.
r’nouaie ou rnouaie, v. I seus chur qu’ è r’nadge (rnadge,
r’nadge, rnadge, r’noidge, rnoidge, r’noidge, rnoidge, r’noîe,
rnoîe, r’noie, rnoie, r’noûe, rnoûe, r’noue ou rnoue) en lai
montaigne.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme ; eur’nadgeaie,
etc.)
nouveau nœud (faire un -), loc.v.
eur’nouquaie, eurnouquaie, eur’noutçhaie, eurnoutçhaie,
r’nouquaie, rnouquaie, r’noutçhaie ou rnoutçhaie, v.
Elle devrait faire un nouveau nœud avec son ruban.
Èlle dairait eur’nouquaie (eurnouquaie, eur’noutçhaie,
eurnoutçhaie, rnouquaie, r’noutçhaie ou rnoutçhaie) son riban.
nouveau (noter à -), loc.v.
eur’maîrtçhaie, eurmaîrtçhaie, eur’mairtçhaie, eurmairtçhaie,
eur’notaie, eurnotaie, r’maîrtçhaie, rmaîrtçhaie, r’mairtçhaie,
Je noterai à nouveau ce numéro.
rmairtçhaie, r’notaie ou rnotaie, v. I veus eur’maîrtçhaie
(eurmaîrtçhaie, eur’mairtçhaie, eurmairtçhaie, eur’notaie,
eurnotaie, r’maîrtçhaie, rmaîrtçhaie, r’mairtçhaie, rmairtçhaie,
r’notaie ou rnotaie) ci nim’rô.
nouveau (obstruer à -), loc.v.
r’boérraie, rboérraie, r’borraie, rborraie, r’bourraie, rbourraie,
La terre a à nouveau obstrué le tuyau.
r’chtopfaie, rchtopfaie, r’schtopfaie ou rschtopfaie, v. Lai tiere é
r’boérrè (rboérrè, r’borrè, rborrè, r’bourrè, rbourrè, r’chtopfè,
rchtopfè, r’schtopfè ou rschtopfè) le tyau.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’boérraie,
etc.)
nouveau (obstruer à -), loc.v.
rengochi, rengolaie, rengordgie, rengoûerdgie, rengouerdgie,
rengoûérdgie, rengouérdgie, rengoulaie, rentopaie, rent’paie,
L’herbe a à nouveau obstrué le passage.
rentpaie ou rétchoppaie, v. L’ hierbe é rengochi (rengolè,
rengordgie, rengoulè, rengoûerdgie, rengouerdgie, rengoûérdgie,
rengouérdgie, rentopè, rent’pè, rentpè, rétchoppè) l’ péssaidge.
nouveau (passer à -), loc.v.
eur’péssaie, eurpéssaie, r’péssaie ou rpéssaie, v.
C’est la troisième fois qu’il passe à nouveau.
Ç’ ât l’ trâjieme côp qu’ èl eur’pésse (èl eurpésse,
59
nouveau (pêcher à -), loc.v.
Il n’est plus jamais allé pêcher à nouveau.
nouveau (peigner à -), loc.v.
Elle ne part jamais sans peigner à nouveau ses cheveux.
nouveau (percer à -), loc.v.
Le renard a percé à nouveau le grillage.
nouveau (pleurer à -), loc.v.
Cet enfant met des dents, il pleure à nouveau.
nouveau (pleurer à -), loc.v.
Il pourrait bien pleurer à nouveau.
nouveau (pleurer à -), loc.v.
S’il pleure à nouveau, je m’en vais.
nouveau (pleuvoir à -), loc.v.
Quel temps, voilà qu’il pleut à nouveau !
nouveau (prendre à -; reprendre), loc.v.
Tu peux prendre à nouveau ton échelle.
nouveau (quêter à -), loc.v.
Pour qui quêtes-tu à nouveau ?
nouveau (quêter à -), loc.v.
è r’pésse ou è rpésse).
r’pâtchie, r’pôch’naie, r’poch’naie, r’poéch’naie, r’poich’naie,
r’poitchie, r’poûech’naie ou r’pouech’naie, v. È n’ ât pus dj’mais
aivu r’pâtchie (r’pôch’naie, r’poch’naie, r’poéch’naie,
r’poich’naie, r’poitchie, r’poûech’naie ou r’pouech’naie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : rpâtchie,
eur’pâtchie, eurpâtchie, etc.)
r’décrïnnaie, rdécrïnnaie, r’peingnie ou rpeingnie, v.
Èlle ne pait dj’mais sains r’décrïnnaie (rdécrïnnaie, r’peingnie
(ou rpeingnie) ses pois.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’décrïnnaie,
etc.)
r’boéy’naie (René Pierre, Montreux-Jeune), r’creûj’naie,
r’creuj’naie, r’creûyie, r’creuyie, r’creûy’naie, r’creuy’naie,
r’pachaie, r’pachie, r’poichaie, r’poichie, r’p’tchujaie,
r’ptchujaie, r’p’tchujie, r’ptchujie, r’p’tchusaie, r’ptchusaie,
r’p’tchusie ou r’ptchusie, v. Le r’naid é r’boéy’nè (r’ creûj’nè,
r’creuj’nè, r’creûyie, r’creuyie, r’creûy’nè, r’creuy’nè, r’pachè,
r’pachie, r’poichè, r’poichie, r’p’tchujè, r’ptchujè, r’p’tchujie,
r’ptchujie, r’p’tchusè, r’ptchusè, r’p’tchusie ou r’ptchusie) lai
gattre.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’boéy’naie,
eurboéy’naie, rboéy’naie, etc.)
r’bêlaie, r’boélaie, r’boélâyie, r’boélayie, r’chiâlaie, r’chialaie,
r’chnoufaie, r’chnouffaie, r’çhomp’naie, r’çhop’naie, r’pionnaie,
r’piornaie, r’piournaie, r’piûenaie, r’piuenaie, r’pûeraie,
r’pueraie, r’pûerayie, r’puerayie, r’schnoufaie, r’schnouffaie,
r’tchiâlaie, r’tchialaie, r’vouïnnaie ou r’vouiy’naie, v. Ç’t’ afaint
bote des dents, è r’bêle (r’boéle, r’boélâye, r’boélaye, r’chiâle,
r’chiale, r’chnoufe, r’chnouffe, r’çhompene, r’çhopene,
r’pionne, r’piorne, r’piourne, r’piûene, r’piuene, r’pûere,
r’puere, r’pûeraye, r’pueraye, r’schnoufe, r’schnouffe, r’tchiâle,
r’tchiale, r’vouïnne ou r’vouiyene).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bêlaie,
eurbêlaie, rbêlaie, etc.)
rentchinaie, rentch’naie, roûenaie, rouenaie, roûennaie,
rouennaie, rouïnnaie ou rouïy’naie, v. È poérait bïn rentchinaie
(rentch’naie, roûenaie, rouenaie, roûennaie, rouennaie,
rouïnnaie ou rouïy’naie).
r’grïncie, r’limaie, r’lïnmaie, r’pionnaie, r’piornaie, r’piournaie,
r’piûenaie, r’piuenaie, r’pûeraie, r’pueraie, r’pûerayie,
r’puerayie, r’pyonnaie, r’pyornaie, r’pyournaie, r’pyûenaie ou
r’pyuenaie, v. Ch’ è r’grïnce, r’lime, r’lïnme, r’pionne, r’piorne,
r’piourne, r’piûene, r’piuene, r’pûere, r’puere, r’pûeraye,
r’pueraye, r’pyonne, r’pyorne, r’pyourne, r’pyûene ou r’pyuene),
i m’ en vais.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’grïncie,
eurgrïncie, rgrïncie, etc.)
r’pieure, r’pieûre, r’pieuvre, r’pieûvre, r’pyeure, r’pieûre,
r’pyeuvre ou r’pyeûvre, v. Qué temps, voili qu’ è r’pieut (r’pieût,
r’pieut, r’pieût, r’pyeut, r’pieût, r’pyeut ou r’pyeût)!
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’pieure,
eurpieure, rpieure, etc.)
eur’pâre, eurpâre, eur’pare, eurpare, eur’poire, eurpoire, r’pâre,
rpâre, r’pare, rpare, r’poire ou rpoire, v. T’ peus eur’pâre
(eurpâre, eur’pare, eurpare, eur’poire, eurpoire, r’pâre, rpâre,
r’pare, rpare, r’poire ou rpoire) ton étchiele.
raimeûnaie, raimeunaie ou raimounie, v.
Po tiu qu’ te raimeûnes (raimeunes ou raimounes)?
r’d’maindaie, r’dmaindaie, r’lôdâyie, r’lôdayie, r’lodâyie,
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Je pense qu’ils viendront à nouveau quêter.
nouveau (secouer à -), loc.v. Tu peux toujours secouer à
nouveau, le sac est plein.
nouveau (secouer à -), loc.v.
L’enfant secoue à nouveau son hochet.
nouveau (s’élancer à -), loc.v.
Elle a peur de s’élancer à nouveau.
nouveau (s’élancer à -), loc.v.
Le sauteur s’élance à nouveau.
nouveau (s’élancer à -), loc.v.
Nous ne nous élancerons plus à nouveau.
nouveau (s’élancer à -), loc.v.
Il s’est élancé à nouveau avec courage.
nouveau (s’élancer à -), loc.v.
Il attend avant de s’élancer à nouveau.
nouveau (s’entortiller à -), loc.v.
Le fil s’entortille à nouveau.
nouveau (s’entortiller à -), loc.v.
Les haricots s’entortillent à nouveau autour du piquet.
r’lodayie, r’loûedrâyie, r’loûedrayie, r’louedrâyie, r’louedrayie,
r’pait’laie, r’pécotaie, r’quêtaie, r’tçhaitaie, r’tçhètaie, r’tiaitaie,
r’tiètaie, r’tyaitaie ou r’tyètaie, v. I m’ muse qu’ ès v’lant v’ni
r’d’maindaie (r’dmaindaie, r’lôdâyie, r’lôdayie, r’lodâyie,
r’lodayie, r’loûedrâyie, r’loûedrayie, r’louedrâyie, r’louedrayie,
r’pait’laie, r’pécotaie, r’quêtaie, r’tçhaitaie, r’tçhètaie, r’tiaitaie,
r’tiètaie, r’tyaitaie ou r’tyètaie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’d’maindaie,
eurd’maindaie, rdmaindaie, etc.)
raidgitaie, rensaitchaie ou rensaitchie, v. T’ peus aidé raidgitaie
(rensaitchaie ou rensaitchie), l’ sait ât piein.
r’ch’coure, r’chcoure, r’saircolaie, r’saitchaie, r’saitchie,
r’s’coure, r’scoure, r’s’goulaie, r’sgoulaie, r’s’guéyie, r’sguéyie,
r’tirâyie, r’tirayie, r’tiroiyie, r’tirvoégnie, r’tirvoingnie,
r’tirvougnie, r’trifougnie, r’trivoégnie ou r’trivoingnie, v.
L’ afaint r’ch’cou (r’chcou, r’saircole, r’saitche, r’saitche,
r’s’cou, r’scou, r’s’goule, r’sgoule, r’s’guéye, r’sguéye, r’tirâye,
r’tiraye, r’tiroiye, r’tirvoégne, r’tirvoingne, r’tirvougne,
r’trifougne, r’trivoégne ou r’trivoingne) son heûtchat.
(on trouve aussi tous ces verbes sous les formes : r’chcoure,
rch’coure, rchcoure, eur’ch’coure, eur’chcoure, eurch’coure ou
eurchcoure, etc.)
eur’sâtaie, eursâtaie, eur’sataie, eursataie, r’sâtaie, rsâtaie,
r’sataie ou rsataie, v. Èlle é pavou d’ eur’sâtaie, d’ eursâtaie,
d’ eur’sataie, d’ eursataie, de r’sâtaie, de rsâtaie, de r’sataie ou
de rsataie).
se r’laincie (rlaincie, r’lancie, rlancie, r’yaincie, ryaincie,
r’yancie ou ryancie), v.pron. L’ sâtou se r’laince (rlaince,
r’lance, rlance, r’yaince, ryaince, r’yance ou ryance).
(on trouve aussi tous ces verbes pronominaux sous la forme :
s’ eur’laincie, etc.)
s’ rambrûaie (rambruaie, rambrûe, rambrue, rambrûere,
rambruere, rambrûre, rambrure ou rambrvaie), v.pron.
Nôs se n’ v’lans pus rambrûaie (rambruaie, rambrûe, rambrue,
rambrûere, rambruere rambrûre, rambrure ou rambrvaie).
s’ rébrûaie (rébruaie, rébrûe, rébrue, rébrûre, rébrure, rébrvaie,
rélaincie, rélancie, réyaincie ou réyancie), v.pron. È s’ ât rébrûè
(rébruè, rébrûe, rébrue, rébrûe, rébrue, rébrvè, rélaincie,
rélancie, réyaincie ou réyancie) daivô coéraidge.
s’ rembrûaie (rembruaie, rembrûe, rembrue, rembrûere,
rembruere, rembrûre, rembrure ou rembrvaie), v.pron.
Èl aittend d’vaint d’ se rembrûaie (rembruaie, rembrûe, rembrue,
rembrûere, rembruere, rembrûre, rembrure ou rembrvaie).
s ‘ renvôdre (renvodre, renvôg’naie, renvog’naie, renvôj’naie,
renvoj’naie, renvoûedre (J. Vienat), renvoûeg’naie,
renvoueg’naie, renvoûej’naie, renvouej’naie, roûetchennaie,
rouetchennaie, roûetch’naie, rouetch’naie, roûetchonnaie ou
rouetchonnaie), v.pron. Le flè s’ renvôd (renvod, renvôgene,
renvogene, renvôjene, renvojene, renvoûed, renvoûegene,
renvouegene, renvoûejene, renvouejene, roûetchenne,
rouetchenne, roûetchene, rouetchene, roûetchonne ou
rouetchonne).
se r’tortoéyie, (rtortoéyie, r’toûedre, rtoûedre, r’touedre,
rtouedre, r’virvôg’naie, rvirvôg’naie, r’virvog’naie, rvirvog’naie,
r’virvôj’naie, rvirvôj’naie, r’virvoj’naie, rvirvoj’naie, r’vôdre,
rvôdre, r’vodre, rvodre, r’voûedre, rvoûedre, r’vouedre ou
rvouedre), v.pron. Les faiviôles se r’tortoéyant (rtortoéyant,
r’toûejant, rtoûejant, r’touejant, rtouejant, r’virvôg’nant,
rvirvôg’nant, r’virvog’nant, rvirvog’nant, r’virvôj’nant,
rvirvôj’nant, r’virvoj’nant, rvirvoj’nant, r’vôjant, rvôjant,
61
nouveau (suer à -), loc.v.
Il nous fera suer à nouveau.
nouveau (temps -), loc.nom.m. Il espère en ce temps
nouveau.
Nouveau Testament (ensemble des livres saints postérieurs à Jésus-Christ), loc.nom.pr.m. L’Apocalypse fait partie
du Nouveau Testament.
nouveau (tirer à -), loc.v. Elle a à nouveau tiré une carte.
nouveau (tondre à -), loc.v.
Nous avons pu tondre à nouveau nos brebis.
nouveau (tordre à -), loc.v.
La femme qui lave le linge détord puis tord à nouveau les
draps mouillés.
nouveau (toucher à -; retoucher), loc.v. Cela me fait mal
quand on touche à nouveau mon bras.
nouveau (tressaillir à -), loc.v.
Chaque fois elle tressaille à nouveau.
nouveau (tricoter à -), loc.v.
Elle devra tricoter à nouveau pour son petit-fils.
nouveau (tricoter à - des bas ou des chaussettes), loc.v.
Elle est fatiguée de devoir toujours tricoter à nouveau des
bas (ou des chaussettes).
nouveau (trier à -), loc.v.
r’vojant, rvojant, r’voûejant, rvoûejant, r’vouejant ou rvouejant)
âtoué di pâ.
(on trouve aussi toutes ces v.pron. sous la forme :
s’ eur’tortoéyie, etc.)
eur’chuaie, eurchuaie, eur’ch’vaie, eur’chvaie, eurch’vaie,
eurchvaie, r’chuaie, rchuaie, r’ch’vaie, r’chvaie, rch’vaie ou
rchvaie, v. È nôs veut faire è eur’chuaie (eurchuaie, eur’ch’vaie,
eur’chvaie, eurch’vaie, eurchvaie, r’chuaie, rchuaie, r’ch’vaie,
r’chvaie, rch’vaie ou rchvaie).
neûtemps ou neutemps, n.m. Èl échpére en ci neûtemps
(ou neutemps).
Nanvé (Neû, Neu, Neûe, Neue ou Nové) Tèchtâment (ou
Tèchtament), loc.nom.pr.m. L’ Aipocalypche fait paitchie di
Nanvé (Neû, Neu, Neûe, Neue ou Nové) Tèchtâment (ou
Tèchtament).
eur’tirie, eurtirie, r’tirie ou rtirie, v. Èlle é eur’tirie (eurtirie,
r’tirie ou rtirie) ènne câtche.
eur’baîrbelaie, eurbaîrbelaie, eur’bairbelaie, eurbairbelaie,
eur’tondre, eurtondre, raibaîrbelaie, raibaîrbelaie, r’baîrbelaie,
rbaîrbelaie, r’bairbelaie, rbairbelaie, rebaîrbelaie, rebairbelaie,
r’tondre ou rtondre, v. Nôs ains poéyu eur’baîrbelaie
(eurbaîrbelaie, eur’bairbelaie, eurbairbelaie, eur’tondre,
eurtondre, raibaîrbelaie, raibaîrbelaie, r’baîrbelaie, rbaîrbelaie,
r’bairbelaie, rbairbelaie, rebaîrbelaie, rebairbelaie, r’tondre ou
rtondre) nôs bèrbis.
r’toûedre, rtoûedre, r’touedre, rtouedre, r’vôdre, rvôdre, r’vodre,
rvodre, r’voûedre, rvoûedre, r’vouedre ou rvouedre, v. L’
échaippouse dévôd pe r’toûe (rtoûe, r’toue, rtoue, r’vôd, rvôd,
r’vod, rvod, r’voûe, rvoûe, r’voue ou rvoue) ses môs draips.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’toûedre, etc.)
eur’toutchi, eurtoutchi, r’toutchi ou rtoutchi, v. Çoli m’ fait mâ
tiaind qu’ an eur’toutche (eurtoutche, r’toutche ou rtoutche) mon
brais.
eur’trémôlaie, eurtrémôlaie, eur’trémolaie, eurtrémolaie,
eur’tréssâtaie, eurtréssâtaie, eur’tréssataie, eurtréssataie,
eur’treum’laie, eurtreum’laie, réessâtaie, réessataie, réssâtaie,
réssataie, rétrémolaie, r’trémôlaie, rtrémôlaie, r’trémolaie,
rtrémolaie, trémôlaie, trémolaie, tréssâtaie, tréssataie ou
treum’laie, v. Tchétçhe côp, èlle eur’trémôle (eurtrémôle,
eur’trémole, eurtrémole, eur’tréssâte, eurtréssâte, eur’tréssate,
eurtréssate, eur’treumele, eurtreumele, réessâte, réessate,
réssâte, réssate, rétrémole, r’trémôle, rtrémôle, r’trémole,
rtrémole, trémôle, trémole, tréssâte, tréssate ou treumele).
r’tchâssaie, r’tchassaie, r’tchâssie, r’tchassie, r’tchâss’naie ou
r’tchass’naie (J. Vienat), v. Èlle veut daivoi r’tchâssaie
(r’tchassaie, r’tchâssie, r’tchassie, r’tchâss’naie ou r’tchass’naie)
po son p’tét-fé.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’tchâssaie,
eurtchâssaie, rtchâssaie, etc.)
r’tchâssaie, r’tchassaie, r’tchâssie, r’tchassie, r’tchâss’naie ou
r’tchass’naie (J. Vienat), v.
Èlle ât sôle d’ aidé daivoi r’tchâssaie (r’tchassaie, r’tchâssie,
r’tchassie, r’tchâss’naie ou r’tchass’naie).
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’tchâssaie,
eurtchâssaie, rtchâssaie, etc.)
eur’déssavraie, eurdéssavraie, eur’sépairaie, eursépairaie,
eur’sépoiraie, eursépoiraie, eur’yére, euryére, eur’yeûre,
euryeûre, eur’yeure, euryeure, r’déssavraie, rdéssavraie,
r’sépairaie, rsépairaie, r’sépoiraie, rsépoiraie, r’tréyie, rtréyie,
r’yére, ryére, r’yeûre, ryeûre, r’yeure ou ryeure, v. I veus daivoi
62
Je devrai trier à nouveau ces graines.
nouveau (tromper à -), loc.v.
Il nous a trompé à nouveau.
nouveau (tromper à -), loc.v.
Cette fois, il ne nous trompera plus à nouveau.
nouveau (vomir à -), loc.v.
Elle a vomi à nouveau ses remèdes.
nouveau (vomir à -), loc.v.
Depuis hier il ne vomit plus rien à nouveau.
nouveau (vomir à -), loc.v.
Maintenant, il ne devrait plus vomir à nouveau.
nouveau (vomir à -), loc.v.
Le malade a vomi à nouveau dans son lit.
nouveaux arrivants (chasse-attrape à laquelle on invitait
les - au village), loc.nom.f. Il se croyait bien malin,
eur’déssavraie, eurdéssavraie, eur’sépairaie, eursépairaie,
eur’sépoiraie, eursépoiraie, eur’yére, euryére, eur’yeûre,
euryeûre, eur’yeure, euryeure, r’déssavraie, rdéssavraie,
r’sépairaie, rsépairaie, r’sépoiraie, rsépoiraie, r’tréyie, rtréyie,
r’yére, ryére, r’yeûre, ryeûre, r’yeure ou ryeure) ces graînnes.
eur’traihyi, eurtraihyi, eur’trétayie, eurtrétayie, eur’trétoiyie,
eurtrétoiyie, eur’trompaie, eurtrompaie, raittraipaie,
rendoér’vaie, rendoérvaie, rendyialaie, renfilaie, renfiyaie,
renf’laie, renflaie, renfyaie, r’traihyi, rtraihyi, r’trétayie,
rtrétayie, r’trétoiyie, rtrétoiyie, r’trompaie ou rtrompaie, v. È nôs
é eur’traihyi (eurtraihyi, eur’trétayie, eurtrétayie, eur’trétoiyie,
eurtrétoiyie, eur’trompè, eurtrompè, raittraipè, rendoér’vè,
rendoérvè, rendyialè, renfilè, renfiyè, renf’lè, , renfyè, r’traihyi,
rtraihyi, r’trétayie, rtrétayie, r’trétoiyie, rtrétoiyie, r’trompè ou
rtrompè).
eur’lompaie, eurlompaie, rendieûjaie, rendieujaie, rendieûsaie,
reudieusaie, rendoérvaie, rengâriaie, rengariaie, r’lompaie ou
rlompaie, v. Ci côp, è nôs n’ veut pus eur’lompaie (eurlompaie,
rendieûjaie, rendieujaie, rendieûsaie, reudieusaie, rendoérvaie,
rengâriaie, rengariaie, r’lompaie ou rlompaie).
eur’fonf’gnie, eurfonf’gnie, eur’fonfgnie, eurfonfgnie,
r’fonf’gnie, rfonf’gnie, r’fonfgnie ou rfonfgnie, v. Èlle é
eur’fonf’gnie (eurfonf’gnie, eur’fonfgnie, eurfonfgnie,
r’fonf’gnie (rfonf’gie, r’fonfgnie ou rfonfgnie) ses r’médes.
r’bômâttre, rbômâttre, r’bomâttre, rbomâttre, r’bômi, rbômi,
r’bomi, rbomi, r’cotsaie, rcotsaie, r’djâdi, rdjâdi, r’djadi, rdjadi,
r’quotsaie, rquotsaie (J. Vienat), r’vômâttre, rvômâttre,
r’vomâttre, rvomâttre, r’vômi, rvômi, r’vomi ou rvomi, v. Dâs
hyie è ne r’bômât (rbômât, r’bomât, rbomât, r’bômât, rbômât,
r’bomât, rbomât, r’cotse, rcotse, r’djâdât, rdjâdât, r’djadât,
rdjadât, r’quotse, rquotse, r’vômât, rvômât, r’vomât, rvomât,
r’vômât, rvômât, r’vomât ou rvomât) pus ran.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’bômâttre,
etc.)
r’gôchaie, rgôchaie, r’gochaie, rgochaie, r’gôssaie, rgôssaie,
r’gossaie, rgossaie, r’goûechaie, rgoûechaie, r’gouechaie,
rgouechaie, r’goûechie, rgoûechie, r’gouechie, rgouechie,
r’goûessaie, rgoûessaie, r’gouessaie, rgouessaie, r’goûessie,
rgoûessie, r’gouessie ou rgouessie, v. Mit’naint, è n’ dairait pus
r’gôchaie (rgôchaie, r’gochaie, rgochaie, r’gôssaie, rgôssaie,
r’gossaie, rgossaie, r’goûechaie, rgoûechaie, r’gouechaie,
rgouechaie, r’goûechie, rgoûechie, r’gouechie, rgouechie,
r’goûessaie, rgoûessaie, r’gouessaie, rgouessaie, r’goûessie,
rgoûessie, r’gouessie ou rgouessie).
(on trouve aussi ces verbes sous la forme : eur’gôchaie, etc.)
r’naîdgie, rnaîdgie, r’naidgie, rnaidgie, r’naîyie, rnaîyie, r’naiyie,
rnaiyie, r’nâquaie, rnâquaie, r’naquaie, rnaquaie, r’nâtçhaie,
rnâtçhaie, r’natçhaie, rnatçhaie, r’nayie, rnayie, r’noéyie,
rnoéyie, r’noidgeaie, rnoidgeaie, r’noidgie, rnoidgie, r’nouèyie,
rnouèyie, r’noyie, rnoyie, r’tchaimpaie, rtchaimpaie, r’tchïmpaie
(J. Vienat), r’teuyie ou rteuyie (Tramelan), v. L’ malaite é
r’naîdgie, rnaîdgie, r’naidgie, rnaidgie, r’naîyie, rnaîyie,
r’naiyie, rnaiyie, r’nâquè, rnâquè, r’naquè, rnaquè, r’nâtçhè,
rnâtçhè, r’natçhè, rnatçhè, r’nayie, rnayie, r’noéyie, rnoéyie,
r’noidgè, rnoidgè, r’noidgie, rnoidgie, r’nouèyie, rnouèyie,
r’noyie, rnoyie, r’tchaimpè, rtchaimpè, r’tchïmpè, r’teuyie ou
rteuyie) dains son yét.
(on trouve aussi tous ces verbes sous la forme : eur’naîdgie, etc.)
tchaisse (tchesse ou tcheusse) â dairi, loc.nom.f.
È s’ craiyait tot malïn, mains èl ât aivu en lai tchaisse (tchesse ou
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cependant il a été à la chasse-attrape.
Nouvelle Alliance (pacte qui lie Dieu avec les chrétiens),
loc.nom.pr.f.La Nouvelle Alliance est conclue au Calvaire par
le Christ dans son sacrifice.
(la Nouvelle Alliance est aussi appelée : la Deuxième
Alliance)
nouvelle (annoncer une -; claironner ou trompeter), loc.v.
Tu n’as pas besoin d’avoir peur, il annoncera déjà bien la
nouvelle.
tcheusse) â dairi.
Novèlle Ailliaince (Ailliainche, Aiyaince, Aiyainche, Alliaince,
Alliainche, Ayaince ou Ayainche, loc.nom.pr.f. Lai Novèlle
Ailliaince (Ailliainche, Aiyaince, Aiyainche, Alliaince,
Alliainche, Ayaince ou Ayainche) ât couçhu ât Cauvére poi
l’ Chricht dains son chaicrifiche.
coénaie, coinnaie, conaie, connaie, coûenaie, couenaie,
couénnaie ou trompèttaie, v. T’ n’ és p’ fâte d’ aivoi pavou, è l’
veut dj’ bïn coénaie (coinnaie, conaie, connaie, coûenaie,
couenaie, couénnaie ou trompèttaie).
nouvelle génération (téléphone - ; smartphone, appareil de
lai(è)vidjâse-novèlle-orine, lai(è)vidjâse-novèlle-orine ou
liaison qui fait « tout »), loc.nom.m. Il a perdu son téléphone séjaintsïn, n.m. Èl é predju son lai(è)vidjâse-novèlle-orine
nouvelle génération.
(lai(è)vidjâse-novèlle-orine ou séjaintsïn).
nouvelle lune (phase de la lune dans laquelle celle-ci se
nanvèlle (ou novèlle) lenne (lènne, lïnne, yenne, yènne, yïnne,
trouve entre le soleil et la terre), loc.nom.f. La nouvelle lune yune ou yunne), loc.nom.f. Lai nanvèlle (ou novèlle) lenne
est un cas de syzygie.
(lènne, lïnne, yenne, yènne, yïnne, yune ou yunne) ât ïn cas
d’ chyjidgie.
nouvellement défrichée (terre -), loc.nom.f.
échie, novâ, novèleû, novèleu, novèleût ou novèleut, n.m.
La moisson sera bonne dans cette terre nouvellement
Lai moûechon veut étre boinne dains ç’t’ échie (ci novâ,
défrichée.
ci novèleû, ci novèleu, ci novèleût ou ci novèleut).
nouvellement défrichée (terre -), loc.nom.f.
éssapéri, éssapeu, éssapeû, éssapeut, éssapeût, sapeu, sapeû,
Il charrue notre terre nouvellement défrichée.
sapeut ou sapeût, n.m. È tchairrûe note éssapéri (éssapeu,
éssapeû, éssapeut, éssapeût, sapeu, sapeû, sapeut ou sapeût).
(on trouve aussi tous ces noms sous la forme : éssaipéri, etc.)
nouvelles (branches - dont les extrémités ont été broutées; tchaimpoiyure ou tchaimpoyure, n.f.
broutures), loc.nom.f.pl. Il te faut clôturer le pied des arbres È t’ fât bairraie l’ pie des aîbres ch’te n’ veus p’ aivoi
si tu ne désires pas avoir des branches nouvelles dont les
d’ tchaimpoiyures (ou tchaimpoyures).
extrémités ont été broutées.
nouvelles (répandre des -), loc.v. Il faut qu’elle répande des craimpotaie, v. È fât qu’ èlle craimpotcheuche.
nouvelles.
nouvelle trempe (donner une -; retremper, en mécanique),
eur’trempaie, eurtrempaie, r’trempaie ou rtrempaie, v.
loc.v. Ils donnent une nouvelle trempe à cet acier.
Èls eur’trempant (Èls eurtrempanat, Ès r’trempant
ou Ès rtrempant) ç’t’ aicie.
nova (étoile qui devient brusquement beaucoup plus luminova ou yeûtch’na, n.f.
neuse, puis reprend lentement son éclat primitif), n.f. L’acL’ aiccrâch’ment d’ lai raimbeyaince d’ ènne nova (ou yeucroissement de luminosité d’une nova se fait en général en
tch’na) s’ fait en dgén’râ en quéques djoués.
quelques jours.
novateur, adj. Elle a eu une idée novatrice.
orinou, ouse, ouje, adj. Èlle é t’ aivu ènne orinouse aivisâle.
novateur, n.m. L’avenir a donné raison à ce novateur.
orinou, ouse, ouje, n.m. L’ aiv’ni é bèyie réjon en ç’t’ orinou.
novice (qui manque d’expérience), adj.
noviche (sans marque du fém.), adj.
Il est encore bien novice dans le métier.
Èl ât encoé bïn noviche dains l’ métie.
novice (personne qui a pris récemment l’habit religieux),
noviche (sans marque du fém.), n.m.
n.m. Les novices vont à l’office.
Les noviches vaint en l’ ôffiche.
novice (personne qui a peu d’expérience), n.m.
noviche (sans marque du fém.), n.m.
Pour un novice, il s’en est bien tiré.
Po ïn noviche, è s’ en ât bïn tirie.
novice (jeune marin, entre le mousse et le matelot), n.m.
noviche (sans marque du fém.), n.m.
On appelle les novices sur le pont.
An aippeule les noviches ch’ le pont.
novice (ne plus être -), loc.v.
aivoi vu l’ loup (ou youp), loc.v.
La jeune fille n’est plus novice, elle rougit dès qu’on la
Lai poûere baîchatte n’ é p’ encoé vu l’ loup (ou youp), èlle vïnt
regarde.
roudge tiaind qu’ an lai ravoéte.
noviciat (temps d’épreuve imposé aux novices), n.m.
novichiat, n.m.
Elle achèvera bientôt son noviciat.
Èlle veut bïntôt fini son novichiat.
noviciat (partie d’un couvent réservée aux novices), n.m.
novichiat, n.m.
Elle nous a montré la salle d’étude du noviciat.
Èlle nôs é môtrè l’ poiye de raicodje di novichiat.
noyau (en biologie : partie différenciée de la cellule), n.m.
dieuné, dyené, dyeuné, dy’né (J. Vienat), guené, gu’né, n.m.
Le noyau contient les chromosomes.
L’ dieuné (guené, gu’né, dyené, dyeuné, dy’né, guené, gu’né)
contïnt les orines.
noyau (en physique : partie centrale de l’atome), n.m.
dieuné, dyené, dyeuné, dy’né (J. Vienat), guené, gu’né, n.m.
Les électrons gravitent autour du noyau.
Les éyètrons graivitant âtoué des dieunés (guenés, gu’nés,
dyenés, dyeunés, dy’nés, guenés, gu’nés).
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noyau (fruit à -), loc.nom.m. La cerise est un fruit à noyau. dy’néfrut, dy’néfrute, gu’néfrut ou gu’néfrute, n.m. Lai ç’liege ât
ïn dy’néfrut (dy’néfrute, gu’néfrut ou gu’néfrute).
noyau (petit -), loc.nom.m.
dieugn’lat, dieugnelat, dieun’lat, dieunlat, dyegn’lat, dyen’lat,
Il crache un petit noyau de cerise.
dyeun’lat, dyeunlat, guen’lat ou guenlat, n.m. Èl étçhepe ïn
dieugn’lat (dieugnelat, dieun’lat, dieunlat, dyegn’lat, dyen’lat,
dyeun’lat, dyeunlat, guen’lat ou guenlat) de ç’lieje.
noyautage, n.m. Il décide un noyautage du parti.
dieugn’laidge, n.m. È déchide ïn dieugn’laidge di paitchi.
noyauter, v. Ils noyautent le syndicat.
dieugn’laie, v. Ès dieugn’lant l’ sïndicat.
noyaux (chauffe-lit à -), loc.nom.m. Il prend un chauffe-lit à dieugn’liere, dyegn’liere ou dyeugn’liere, n.f. È prend ènne
noyaux pour se mettre au lit.
dieugn’liere (dyegn’liere ou dyeugn’liere) po s’ botaie â yét.
noyaux (malade d’avoir mangé des -), loc.adj.
endieugn’lè, e, endieunn’lè, e (J. Vienat) ou endyegn’lè, e, adj.
Il a tant mangé de cerises (avec les noyaux) qu’il en est
Èl é taint maindgie de ç’lieges (d’aivô les dyenés), qu’èl ât
malade.
endieugn’lè (endieunn’lè ou endyegn’lè).
noyaux (semer des -), loc.v.
endieunaie ou endyenaie, v.
Les merles sèment des noyaux dans le verger.
Les mièles endieunant (ou endyenant) l’ vardgie.
nu (à l’œil - ; sans l’aide d’aucun instrument d’optique), loc. è dénuti l’ eûye (ou l’ euye), loc.
Elle regarde les étoiles à l’œil nu.
Èlle raivoéte les yeûtchïns è dénuti l’ eûye (ou l’ euye).
nuance (chacun des degrés par lesquels peut passer une
nuaince ou nuainche, n.f.
même couleur), n.f. Il ne connaît pas les nuances des
È n’ coégnât p’ les nuainces (ou nuainches) des tieulèes.
couleurs.
nuance (état intermédiaire par lesquel peut passer une chose), nuaince ou nuainche, n.f.
n.f. Elle a bien saisi les nuances.
Èlle é bïn saiji les nuainces (ou nuainches).
nuance (degré divers de douceur ou de force à donner aux
nuaince ou nuainche, n.f.
sons), n.f. Il s’efforce de respecter les nuances.
È s’ éffoûeche de réchpèctaie les nuainces (ou nuainches).
nuancé (qui a diverses nuances), adj.
nuaincie ou nuainchie (sans marque du fém.), adj.
Elle achète du tissu nuancé et changeant.
Èlle aitchete di nuaincie (ou nuainchie) pe tchaindgeaint tichu.
nuancé (qui tient compte de différences), adj.
nuaincie ou nuainchie (sans marque du fém.), adj.
Il a une opinion nuancée.
Èl é ïn nuaincie (ou nuainchie) l’ aivis.
nuancer (colorer en parcourant la gamme des nuances), v.
nuaincie ou nuainchie, v.
L’enfant a bien nuancé son dessin.
L’ afaint é bïn nuaincie (ou nuainchie) son graiy’naidge.
nuancer (faire passer graduellement d’un état à un autre), v. nuaincie ou nuainchie, v.
Elle devrait nuancer sa pensée.
Èlle dairait nuaincie (ou nuainchie) son aivisâle.
nuancer (rendre délicatement les nuances dans
nuaincie ou nuainchie, v.
l’interprétation d’une oeuvre), v. Il oublie de nuancer.
È rébie d’ nuaincie (ou nuainchie).
nuancier (présentoir de coloris proposés à la clientèle), n.m. nuaincie ou nuainchie, n.m.
La jeune femme regarde le nuancier.
Lai djûene fanne raivoéte le nuaincie (ou nuainchie).
nubile (qui est en âge d’être marié), adj.
megna, atte ou mignat, atte, adj.
Les filles sont nubiles à quinze ans.
Les baîchattes sont megnattes (ou mignattes) è tçhïnze ans.
nubile (qui est formé, apte à la reproduction), adj.
megna, atte ou mignat, atte, adj.
Ce n’est plus une enfant, elle est nubile.
Ç’ n’ ât pus ènne afaint, èlle ât megnatte (ou mignatte).
nubile (fille -), loc.nom.f.
megnatte ou mignatte, n.f.
La fille nubile se mariera bientôt.
Lai megnatte (ou mignatte) s’ veut bïntôt mairiaie.
nubilité (âge nubile ; aptitude à contracter le mariage), n.f.
megnatt’tè ou mignatt’tè, n.f.
Il se réjouit d’atteindre bientôt sa nubilité.
È s’ rédjôyât de pairv’ni bïntôt en lai megnatt’tè (ou mignatt’tè).
nucal (en anatomie : de la nuque), adj.
nouquâ ou noutçhâ (sans marque du fém.), n.f.
Elle s’est brisé des os nucaux.
Èlle s’ ât brijie des nouquâs (ou noutçhâs) l’ oches.
nucelle (en botanique : partie centrale de l’ovule des
nouchèlle, nouchèye, nuchèlle ou nuchèye, n.m.
phanérogemes), n.m. Il regarde le nucelle de l’ovule.
È raivoéte le nouchèlle (nouchèye, nuchèlle ou nuchèye) de
l’ ûevuye.
nucléaire (relatif au noyau du fruit), adj.
dieugn’lâ (sans marque du féminin), adj.
Il enlève la membrane nucléaire du noyau.
È rôte lai dieugn’lâ pé di dieuné.
nucléaire (relatif au noyau atomique), adj.
dieugn’lâ (sans marque du féminin), adj.
La science nucléaire fait peur.
Lai dieugn’lâ scienche fait è pavou.
nucléaire (qui utilise l’énergie nucléaire), adj.
dieugn’lâ (sans marque du féminin), adj.
Nous sommes passés tout près d’une guerre nucléaire.
Nôs sons péssè tot près d’ ènne dieugn’lâ dyierre.
nucléaire (énergie nucléaire), n.m.
dieugn’lâ (sans marque du féminin), n.m.
Il travaille dans le nucléaire.
È traivaiye dains l’ dieugn’lâ.
nucléaire (famille - ; unité familiale élémentaire), loc.nom.f. dieugn’lâ faimille (ou famille), loc.nom.f.
La famille nucléaire se compose des parents et des enfants.
Lai dieugn’lâ faimille (ou famille) s’ compôje des pairents pe des
afaints.
65
nucléaire (réaction - ; phénomène obtenu en bombar-dant le
noyau d’un atome avec une particule élémentaire), loc.nom.f.
Les réactions nucléaires étudiées en laboratoire sont le plus
souvent induites par des particules provenant d’un
accélérateur ou par les neutrons d’une pile.
nucléarisation (action de rendre l’énergie nucléaire), n.f.
Où nous conduira la nucléarisation ?
nucléé (qui possède un ou plusieurs noyaux), adj.
La prune est un fruit nucléé.
nucléide (en physique nucléaire : atome défini par son
numéro atomique, son nombre de masse et son état d’énergie
nucléaire), n.m. Il complète le nucléide de certains atomes.
nucléique (en chimie : se dit d’acides phosphorés formé par
dédoublement des nucléoprothéides), adj. Les acides
nucléiques sont des substances blanches, amorphes,
dextrogyres.
nucléole (en biologie : petit corps sphérique qui se trouve
dans les noyaux cellulaires), n.m. Les nucléoles renferment
de l’acide ribonucléique.
nucléon (en physique : un des éléments constituant le noyau
atomique), n.m. Il évalue la masse d’un nucléon.
nucléonique (en physique : relatif au nucléon), adj.
Il fait de la recherche nucléonique.
nucléonique (science, technique des transmutations
atomiques), n.f. Elle est spécialiste en nucléonique.
nucléoprotéide (en biochimie : combinaison formée par un
acide nucléique et une protéine basique), n.m. Les
nucloprotéides sont des constituants du noyau cellulaire.
nucléoprotéine (nucloprotéide dont le groupement
prosthétique est un acide ribonucléique), n.f. Ils ont trouvé de
la nucléoprotéine.
nucléoside (en biochimie : produit de décomposition partielle
d’un nucléotide), n.m. On obtient les nucléosides, par
hydrolyse de certaines nucléoprotéides.
nucléotide (en biochimie : constituant de la cellule vivante
formé de sucre uni à une base purique, et associé à l’acide
phosphorique), n.m. Le nucléotide est l’un des constituants
de la cellule vivante.
nucléus (en biologie : noyau de cellule), n.m.
Cette cellule n’a qu’un nucléus.
nucléus (en préhistoire : bloc de silex destiné à la fabrication
des outils), n.m. Il donne de petits coups de nucléus.
nu (complètement -), loc.adj. Ces oisillons ne sont pas
encore prêts à s’envoler, ils sont encore complètement nus
(ils n’ont pas de plumes).
nudisme, n.m. Il est allé en vacances dans un camp de
nudisme.
nudiste, n.m.
Les nudistes ont dû se rhabiller.
nudité, n.f. La femme a caché sa nudité.
nue (nuages), n.f. « Le soleil dissipe la nue » (La Fontaine)
nue (par extension : le ciel, l’espace nuageux ou non), n.f.
« Sa prière étant faite, il entend dans la nue une voix»
(La Fontaine)
nué (de couleur changeante), adj. Il taille du jaspe nué.
nuée (gros nuage), n.f. « La voyez-vous passer, la nuée aux
flancs noirs ? » (Victor Hugo)
nuée (multitude formant un groupe compact), n.f.
Si tu avais vu cette nuée d’étourneaux.
dieugn’lâ rambrûesse (rambruesse, réaicchion, réaiction,
rembrûesse ou rembruesse), loc.nom.f.
Les dieugn’lâs rambrûesses (rambruesses, réaicchions,
réaictions, rembrûesses ou rembruesses) raicodjè en laiboratoire
sont l’ pus s’vent ïndus poi des pairtitiuyes prov’gnaint d’ ïn
aitieuyou obïn poi les neûtons d’ ènne pile.
dieugn’lârijâchion, n.f.
Laivoù qu’ lai dieugn’lârijâchion nôs veut moinnaie ?
dieugn’lè, e, adj.
Lai bloûeche ât ïn dieugn’lè frut.
dieugn’léide, n.m.
È compiéte le dieugn’léide de quéques dieunés.
dieugn’léique ou dieun’léitçhe (sans marque du fém.), adj.
Les dieugn’léiques (ou dieun’léitçhes) aichides sont des
biaintches chubchtainches, mèttes, drètâvires.
dieugn’léôle, n.m.
È prédge lai maiche d’ ïn dieugn’lon.
dieugn’lon, n.m.
È prédge lai maiche d’ ïn dieugn’lon.
dieugn’lonique ou dieun’lonitçhe (sans marque du fém.), adj.
È fait d’ lai dieugn’lonique (ou dieun’lonitçhe) r’tçhrou.
dieugn’lonique ou dieun’lonitçhe, n.f.
Èlle ât ch’péchiâyichte en dieugn’lonique (ou dieun’lonitçhe).
dieugn’lâornïnde, n.f.
Les dieun’lâornïndes sont des conchtituaints di cèyuyâ dieuné.
dieugn’lâornïnne, n.f.
Èls aint trovè d’ lai dieun’lâornïnne.
dieugn’lâôjide, n.m.
An optïnt les dieun’lâôjides, poi âvâyije de quéques
dieun’lâornïnnes.
dieugn’lâôtide, n.m.
L’ dieun’lâôtide ât yun des conchtituaints d’ lai vétçhainne
cèyuye.
dieugn’luche, n.m.
Ç’te cèyuye n’ é ran qu’ ïn dieugn’luche.
dieugn’luche, n.m.
È bèye des p’téts côps de dieugn’luche.
mairnu, ue ou mèrnu, ue, adj. Ces oûej’lats n’ sont p’ encoé drus,
èls sont tot mairnus (ou mèrnus).
mairnainche ou mèrnainche, n.f. Èl ât aivu en condgie dains ïn
caimp d’ mairnainche (ou mèrnainche).
mairnou. ouse, ouje ou mèrnou, ouse, ouje, n.m.
Les mairnous (ou mèrnous) s’ sont daivu r’véti.
mairne ou mèrne, n.f. Lai fanne é coitchie sai mairne (ou mèrne).
nyue, n.f. « Le s’raye fregue lai nyue »
nyue, n.f.
« Sai prayiere étaint fait, èl ôt dains lai nyue ènne voûe »
nuè, e ou nyuè, e, adj. È taiye di nuè (ou nyuè) djaichpe.
nuèe ou nyuèe, n.f. « Ât-ç’ qu’ vôs lai voites péssaie, lai nuèe (ou
nyuèe) és nois sans ?»
nuèe ou nyuèe, n.f.
Ch’ t’ aivôs vu ç’te nuèe (ou nyuèe) d’ étoénés.
66
nuée (très grand nombre de choses, de personnes), n.f.
« Des nuées innumérables de flagorneurs l’environnaient »
(Charles Péguy)
nuée ardente (amas de gaz, de vapeur d’eau, de cendres
expulsé lors d’une éruption volcanique), loc.nom.f. La ville
fut recouverte par une nuée ardente.
nuement ou nûment (sans déguisement, sans fard), adv.
« Je vous dirai tout nuement (ou nûment) que je le trouve le
plus barbifiant des raseurs » (Marcel Proust)
nué (or - ; or employé comme fond dans un ouvrage brodé de
soie), loc.nom.m. Les statuts des brodeurs de Paris
obligeaint les maîtres compagnons brodeurs à faire un chefd’œuvre d’or nué.
nuer (assortir les soies, les laines de couleurs, pour un
brodeur), v. Le brodeur a nué l’arc-en-ciel de cent sortes de
soies.
nuer (assortir les couleurs, nuancer), v.
Ce peinte sait très bien nuer les couleurs.
nues (porter aux - ; admirer, louer avec enthousiasme), loc.v.
Il portait sa fille aux nues.
nues (tomber des - ; être extrêmement surpris, décontenancé
par un événement inopiné), loc.v. « Je tombais des nues,
j’étais ébahi, je ne savais que dire » (J.-Jacques Rousseau)
nuire à quelqu’un (influencer pour -), loc.v.
Attends seulement! Il influencera déjà bien pour te nuire.
nuire à quelqu’un (répéter quelque chose dans le but de
-), loc.v.
nuèe ou nyuèe, n.f.
« Des mânïmbrâbyes nuèes (ou nyuèes) d’ aiçhaitous
l’ végénïnt»
airdeinne nuèe (ou nyuèe), loc.nom.f.
Lai vèlle feut r’tyeuvie poi ènne airdeinne nuèe (ou nyuèe).
nuement, nûement, nyuement ou nyûement, adv.
« I vos veus dire tot nuement (nûement, nyuement ou nyûement)
qu’ i l’ trove le pus baîbaint des raîjous»
nuè (ou nyuè) l’ oûe (ou oue), loc.nom.m.
Les chtaituts des ençhouérous d’ Pairis foéchïnt les maîtres
compaignons l’ ençhouérous è faire ïn tchèfe-d’ôvrâ d’ nuè (ou
nyuè) l’ oûe (ou l’ oue).
nuaie ou nyuaie, v.
L’ ençhouérou é nuè (ou nyuè) lai coénatte de Sïnt-Boinnaîd d’
ceint soûetches de soûes.
nuaie ou nyuaie, v.
Ci môlaire sait défïnmeu nuaie (ou nyuaie) les tieulèes.
poétchaie (portaie ou potchaie) és nyues, loc.v.
È poétchait (portait ou potchait) sai baîchatte és nyues.
tchoére (ou tchoire) des nyues, loc.v.
« I tchoéyôs (ou tchoiyôs) des nyues, i étôs ébâbi, i n’ saivôs p’
quoi dire »
embotaie (J. Vienat), v.
Aittends pie! È t’ veut dj’ bïn embotaie.
raippoétchaie, raippotchaie, rantiuje-pataie, rantiujaie, rantiujie,
rantiuj’pataie, rantiujpataie, rantiuse-pataie, rantiusaie, rantiusie,
rantius’pataie, rantiuspataie, rentiuje-pataie, rentiujaie, rentiujie,
rentiuj’pataie, rentiujpataie, rentiuse-pataie, rentiusaie, rentiusie,
Au moins, les muets ne peuvent pas répéter quelque chose
rentius’pataie ou rentiuspataie, v. Â moins, les mvats
dans le but de nuire à quelqu’un.
n’ poéyant p’ raippoétchaie (raippotchaie, rantiuje-pataie,
rantiujaie, rantiujie, rantiuj’pataie, rantiujpataie,
rantiuse-pataie, rantiusaie, rantiusie, rantius’pataie,
rantiuspataie, rentiuje-pataie, rentiujaie, rentiujie, rentiuj’pataie,
rentiujpataie, rentiuse-pataie, rentiusaie, rentiusie,
rentius’pataie ou rentiuspataie).
nuire (s’entre- ; se nuire réciproquement), v.pron.
s’ entre-grevaie ou s’ entre-nure, v.pron.
Ils se sont entre-nui. (Académie)
Ès s’ sont entre-grevè (ou entre-nujè).
nuisance, n.f.
nujaince ou nujainche, n.f.
Ils se plaignent des nuisances de la route.
Ès s’ piainjant des nujainces (ou nujainches) d’ lai vie.
nuisible, adj. Ces insectes sont nuisibles.
nujâle (sans marque du féminin), adj. Ces bétattes sont nujâles.
nuisiblement, adv.
nujâl’ment, adv.
La rouille agit nuisiblement sur les mécanismes.
Lai reûye aidgeât nujâl’ment chus les mécainichmes.
nuisible (petite bestiole -), loc.nom.f.
argoiyon (J. Vienat), n.m.
Je ne connais pas le nom de cette petite bestiole nuisible.
I n’ coégnâs p’ le nom de ç’t’ argoiyon.
nuit (aller sur un perchoir pour passer la -; pour les
allaie aidjo (aidjoé, aidjoué, è djoè, è djoé ou è djoué), loc.v. Dâs
oiseaux), loc.v. Dès quatre heures, les poules vont sur leur
les quaitre, les dgerainnes vaint aidjo (aidjoé, aidjoué, è djo,
perchoir pour y passer la nuit.
djoé ou djoué).
nuit (chemise de - ; long vêtement de nuit, d’homme ou de
tch’mije (tchmije, tch’mise ou tchmise) de neue (neût ou neut),
femme), loc.nom.f. Elle ne quitte sa chemise de nuit que vers loc.nom.f. Èlle ne tçhitte sai tch’mije (tchmije, tch’mise ou
dix heures du matin.
tchmise) de neue (neût ou neut) ran qu’ vés les dieche di maitïn.
nuit (coiffe de femme avec attaches sous le cou pour la -), câle ou cale, n.f.
loc.nom.f. Elle vêt sa coiffe … pour aller se coucher.
Èlle vét sai câle (ou cale) po s’ botaie è djoué.
nuit du mardi gras (charivari de la -), loc.nom.m.
baitchèt, raitiaitiai ou tchairibairi, n.m.
Ils préparent le charivari de la nuit du mardi gras.
Èls aipparayant l’ baitchèt (raitiaitiai ou tchairibairi).
nuit (être sur un perchoir pour passer la -; pour les
étre aidjo (aidjoé, aidjoué, è djo, djoé ou djoué), loc.v.
poules), loc.v. Bien avant le coucher du soleil, les poules sont Bïn d’vaint l’ meûcie di s’raye, les dg’rainnes sont aidjo (aidjoé,
perchées sur leur perchoir pour passer la nuit.
aidjoué, è djo, djoé ou djoué).
nuit (faire sa - ; pour une bête, passer sa nuit dans un lieu
faire sai neue (neût ou neut), loc.v.
pour s’y repaître et s’y reposer), loc.v. C’est ici qu’une bête
Ç’ ât ciratte qu’ ènne fâle béte fait sai neue (neût ou neut).
67
fauve fait sa nuit.
nuit (guet-de-), n.m.
Chaque village avait son guet-de-nuit.
nuit (guet-de-), n.m.
Le guet-de-nuit fait son tour.
nuit (maraudeur de -), loc.nom.m.
Ce maraudeur de nuit s’est fait prendre.
nuit (maraudeur de -), loc.nom.m.
Un maraudeur de nuit est venu dans notre jardin.
nuit (oiseau de -), loc.nom.m.
Elle a peur des oiseaux de nuit.
nuit (oiseau de -), loc.nom.m.
Un oiseau de nuit est passé par-là.
nuit (oiseau de -), loc.nom.m.
La chouette est un oiseau de nuit.
nuit (oiseau de -), loc.nom.m.
Il y a un oiseau de nuit dans notre grange.
nuit (ouvrier de -), loc.nom.m.
Cet ouvrier de nuit est tombé malade.
nuit (paon-de- ; grand papillon de nuit), n.m.
Un paon-de-nuit est dans la cuisine.
nuit (tombée de la -), loc.nom.f.
Il est revenu à la tombée de la nuit.
nuit (tombée de la -), loc.nom.f.
diaîdge, diaidge, diaîdje, diaidje, diaîge, diaige, diaîje, diaije,
dyaîdge, dyaidge, dyaîdje, dyaidje, dyaîge, dyaige, dyaîje, dyaije,
gaîdge ou gaidge (sans marque du féminin), n.f. Tchétçhe
v’laidge aivait sai diaîdge (diaidge, diaîdje, diaidje, diaîge,
diaige, diaîje, diaije, dyaîdge, dyaidge, dyaîdje, dyaidje, dyaîge,
dyaige, dyaîje, dyaije, gaîdge ou gaidge).
vadge, vadje, vage, vaje, vârde, varde, vaye, véere, voéte,
voidge, voidje, voige, voije, voirde, voiye, voûedge, vouedge,
voûedje, vouedje, voûege, vouege, voûeje, voueje ou vouéte, n.f.
Lai vadge (vadje, vage, vaje, vârde, varde, vaye, véere, voéte,
voidge, voidje, voige, voije, voirde, voiye, voûedge, vouedge,
voûedje, vouedje, voûege, vouege, voûeje, voueje ou vouéte) fait
son toué.
(On trouve aussi tous ces mots sous la forme :
vadgeou, ouse, ouje, etc.)
laîneût, eûse, eûje, laineût, eûse, eûje,
laîr’neût, eûse, eûje, laîrneût, eûse, eûje,
lair’neût, eûse, eûje, lairneût, eûse, eûje,
laîrr’neût, eûse, eûje, laîrrneût, eûse, eûje,
lairr’neût, eûse, eûje ou lairrneût, eûse, eûje, n.m.
Ci laîneût (laineût, laîr’neût, laîrneût, lair’neût, lairneût,
laîrr’neût, laîrrneût, lairr’neût ou lairrneût) s’ât fait è pâre.
ôégé (oégé, ôgé, ogé, oûegé ou ouegé (J. Vienat)) d’ neue (neût
ou neut), loc.nom.m. Ïn ôégé (oégé, ôgé, ogé, oûegé ou ouegé) d’
neue (neût ou neut) ât v’ni dains note tieutchi.
(on trouve aussi toutes ces locutions sous la forme:
ôéjé d’ neue (neût ou neut), etc.
hieûtchou, hieutchou, hieûtch’rat, hieûtchrat, hieutch’rat,
hieutchrat, hyeûtch’rat, hyeûtchrat, hyeutch’rat, hyeutchrat,
tchievreloribè, tchvètat, yeûtchou, yeutchou, yeûtch’rat,
yeutch’rat, yeûtchrat ou yeutchrat, n.m. Èlle é pavou des
hieûtchous (hieutchous, hieûtch’rats, hieûtchrats, hieutch’rats,
hieutchrats, hyeûtch’rats, hyeûtchrats, hyeutch’rats, hyeutchrats,
tchievreloribès, tchvètats, yeûtchous, yeutchous, yeûtch’rats,
yeutch’rats, yeûtchrats ou yeutchrats).
heutch’rie, heutchrie, heûtch’rie ou heûtchrie, n.f. Ènne
heutch’rie (heutchrie, heûtch’rie ou heûtchrie) ât péssè poi-li.
ôégé (oégé, ôéjé, oéjé, ôgé, ogé, ôjé, ojé, oûegé, ouegé, oûejé ou
ouejé) d’ neue (neût ou neut), loc.nom.m. Lai tchvatte ât ïn ôégé
(oégé, ôéjé, oéjé, ôgé, ogé, ôjé, ojé, oûegé, ouegé, oûejé ou
ouejé) d’ neue (neût ou neut).
tchiatte, tchuatte ou tchvatte, n.f.
È y é ènne tchiatte (tchuatte ou tchvatte) dains note graindge.
lôvrou, ouse, ouje ou lovrou, ouse, ouje, n.m.
Ci lôvrou (ou lovrou) ât tchoé malaite.
môtretiu-d’-dneût (motretiu-d’-neût, môtre-tiu-d’-neût ou motretiu-d’-neût ou pavon-d’-neût), n.m. Ïn môtretiu-d’-neût
(motretiu-d’-neût, môtre-tiu-d’-neût, motre-tiu-d’-neût ou pavond’-neût) ât dains lai tieûjainne. (on trouve aussi tous ces noms
écrits en remplaçant neût par neut)
meûcie (meucie, meûssie ou meussie) di seraye (soéraye, soraye,
sorèye, soroèye, soroiye, s’raye, sraye, s’rèye, srèye, s’roèye,
sroèye, s’roiye, sroiye ou tiebâ), loc.nom.m. Èl ât r’veni â
meûcie (meucie, meûssie ou meussie) di seraye (soéraye, soraye,
sorèye, soroèye, soroiye, s’raye, sraye, s’rèye, srèye, s’roèye,
sroèye, s’roiye, sroiye ou tiebâ).
roûeneû, roûeneu, roueneû, roueneu, roûe-neû, roûe-neu, roueneû, roue-neu (J. Vienat), roûeneût, roûeneut, roueneût, roueneut,
roûe-neût, roue-neût, roûe-neut ou roue-neut, n.f. En lai roûeneû
68
A la tombée de la nuit, les chouettes partent de leurs antres.
nuit (travail de -), loc.nom.m. Son travail de nuit est
pénible.
nuit (travailler de), loc.v. Ce samedi, il travaille de nuit.
nuit (vase de -), loc.nom.m. Il a renversé le vase de nuit.
nuit (vase de -), loc.nom.m.
Elle se cache pour vider le vase de nuit.
(roûeneu, roueneû, roueneu, roûe-neû, roûe-neu, roue-neû, roueneu, roûeneût, roûeneut, roueneût, roueneut, roûe-neût, roueneût, roûe-neut ou roue-neut), les tchvattes paitchant d’ yôs
antres.
lôvre ou lovre, n.f. Sai lôvre (ou lovre) ât pénibye.
lôvraie ou lovraie, v. Ci sainm’di, è lôvre (ou lovre).
ouratte (G. Brahier), n.f. Èl é r’vachè l’ ouratte.
potat (saiy’tat, say’tat ou soiy’tat) pichat (pich’rat ou pichrat),
loc.nom.m. Èlle se coitche po vudie l’ potat (saiy’tat, say’tat ou
soiy’tat) pichat (pich’rat ou pichrat).
nuit (veiller de -), loc.v.
lôvraie, lovraie, vadgeaie, vadjaie, vageaie, vajaie, vârdaie,
vardaie, vayie, véere, voétie, voidgeaie, voidjaie, voigeaie,
voijaie, voirdaie, voiyie, voûedgeaie, vouedgeaie, voûedjaie,
vouedjaie, voûegeaie, vouegeaie, voûejaie, vouejaie ou vouétie,
Il veille de nuit à l’hôpital.
v. È lôvre (lovre, vadge, vadje, vage, vaje, vârde, varde, vaye,
vée, voéte, voidge, voidje, voige, voije, voirde, voiye, voûedge,
vouedge, voûedje, vouedje, voûege, vouege, voûeje, voueje ou
vouéte) en l’ hôpitâ.
nul (qui ne vaut rien, qui est égal à zéro), adj.
nul, ulle ou nuye (sans marque du féminin), adj.
Il a trouvé une différence nulle.
Èl é trovè ènne nulle (ou nuye) diff’reinche.
nul (être -), loc.v. Ce travail est nul.
n’ ran vâyait, loc.v. Ci traivaiye ne vât ran.
nul (faire match -), loc.v. Ils ont fait match nul.
faire raipé, loc.v. Èls aint fait raipé.
nullement, adv. Il n’est nullement coupable.
null’ment ou nuy’ment, adv. piepe ïn poi, loc.adv. È n’ ât
null’ment (nuy’ment ou piepe ïn poi) coupâbye.
nullipare (se dit d’une femme qui n’a pas eu d’enfants), adj. nullipaire ou nuyipaire, adj.
La femme nullipare a adopté cinq enfants.
Lai nullipaire (ou nuyipaire) fanne é aidoptè cïntçhe afaints.
nullipare (se dit d’une femme qui n’a pas eu d’enfants), n.f. nullipaire ou nuyipaire, n.f.
Les nullipares cherchent des compensations.
Les nullipaires (ou nuyipaires) r’tçhrant des compeinchâchions.
nullité (caractère de ce qui est nul, sans valeur), n.f.
nullitè ou nuyitè, n.f.
Il a reconnu la nullité de cette objection.
Èl é r’coégnu lai nullitè (ou nuyitè) de ç’t’ oubjècchion.
nul (match -), loc.nom.m. Ce match nul n’arrange personne. raipé, n.m. Ci raipé n’ airraindge niun.
numéraire (qui sert à compter), adj.
nim’rére (sans marque du féminin), adj.
Les bornes sont des pierres numéraires.
Les boûenes sont des nim’réres pieres.
numéraire (monnaie ayant cours légal), n.m.
nim’rére, n.m.
Il reçoit sa paye en numéraire.
È r’cit sai paiye en nim’rére.
numéral, adj.
nim’râ (sans marque du féminin), adj.
Je ne connais pas ce signe numéral.
I n’ coégnâs p’ ci nim’râ saingne.
numérateur, n.m. Il a mal écrit le numérateur.
nim’râtou, n.m. Èl é mâ graiy’nè l’ nim’râtou.
numération, n.f.
nim’râchion, n.f.
Elle apprend un nouveau système de numération.
Èlle aipprend ïn nové sychtème de nim’râchion.
numérique, adj.
nim’rique ou nim’ritçhe, adj.
Il n’a pas pris la bonne valeur numérique.
È n’ é p’ pris lai boinne nim’rique (ou nim’ritçhe) valou.
numérique (disque optique - ; disque à lecture seule, où
nim’rique (ou nim’ritçhe) beûyique (beuyique, beûyitçhe ou
sont stockées et consultables des données), loc.nom.m. Elle
beuyitçhe) dichque, loc.nom.m. Èlle conchulte le nim’rique (ou
consulte le disque optique numérique.
nim’ritçhe) beûyique (beuyique, beûyitçhe ou beuyitçhe) dichque.
numériquement, adv. Ce calcul est numériquement faux.
nim’riqu’ment, nim’ritçh’ment ou nim’ritçhment, adv. Ci cartiul
ât nim’riqu’ment (nim’ritçh’ment ou nim’ritçhment) fâ.
numérisation (action de numériser ; son résultat), n.f.
nim’rijâchion, n.f.
Il connaît plus d’un procédé de numérisation.
È coégnât pus d’ ïn prochédè d’ nim’rijâchion.
numérisé (qui a été transformé d’un signal analogique en une nim’rijie (sans marque du fém.), adj.
suite de valeurs numériques), adj. Il modifie le seuillage des
È tchaindge le seuyaidge des nim’rijies l’ ïnmaîdges.
images numérisées.
numériser (transformer un signal analogique en une suite de nim’rijie, v.
valeurs numériques), v. Il a numérisé un enregistrement.
Èl é nim’rijie ïn enr’dgichtrement.
numériseur (appareil permettant de numériser des
nim’rijou, n.m.
documents : scanner), n.m. Il ne sait pas utiliser le
È se n’ sait p’ siedre di nim’rijou.
numériseur.
numéro atomique (numéro d’ordre d’une élément dans la
dieugn’lâ nim’rô (nimrô, nim’ro, nimro, nïnm’rô, nïnmrô,
classification périodique), loc.nom.m. Chaque élément a son nïnm’ro ou nïnmro), loc.nom.m. Tchétçhe éyément é son
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numéro atomique.
dieugn’lâ nim’rô (nimrô, nim’ro, nimro, nïnm’rô, nïnmrô,
nïnm’ro ou nïnmro).
numérotage, n.m. Il surveille le numérotage des billets.
nim’rôtaidge, n.m. È churvaye le nim’rôtaidge des biats.
numérotation, n.f.
nim’rôtâchion, n.f.
Il faut changer la numérotation des pages.
È fât tchaindgie lai nim’rôtâchion des paidges.
numéroté, adj. Il cherche son siège numéroté.
nim’rôtè, e, adj. È tçhie son nim’rôtè siedge.
numéroter (se - ; se donner un numéro), v.pron.
s’ nim’rôtaie, v.pron.
En entrant, les gens se numérotent.
En entraint, les dgens s’ nim’rôtant.
numéroteur (instrument servant à imprimer des numéros à la nim’rôtou, n.m.
main), n.m. Je n’ai pas vu le numéroteur.
I n’ aî p’ vu l’ nim’rôtou.
nu (mettre à - ; à découvert), loc.v.
mairnaie ou mèrnaie, v.
Ils ont mis à nu une dalle.
Èls aint mairnè (ou mèrné) ènne daîlle.
nu (mettre à - des racines; déchausser), loc.v. Le gel a mis à détchâssie ou détchassie, v. L’ dgeal é détchâssie
nu les racines des oignons.
(ou détchassie) les oégnons.
nu (mise à - des racines; déchaussage), loc.nom.f.
détchâssaidge ou détchassaidge, n.m. L’ ennâvaidge ât lai câse di
L’inondation est responsable de la mise à nu des plantons.
détchâssaidge (ou détchassaidge) des piaintons.
numismate (spécialiste, connaisseur des médailles), n.m.
médâlichte, médalichte, médâyichte, médayichte, m’noûichte,
mnouichte, m’nouichte ou mnouichte (sans marque du fém.),
Ce numismate regarde la pièce.
n.m. Ci médâlichte (médalichte, médâyichte, médayichte,
m’noûichte, mnoûichte, m’nouichte ou mnouichte) raivoéte lai
piece.
numismatique (relatif aux médailles, aux monnaies), adj.
médâlique, médalique, médâyique, médayique, m’noûique,
mnouique, m’nouique ou mnouique (sans marque du fém.), adj. È
Il ne connaît rien à la science numismatique.
n’ coégnât ran en lai médâlique (médalique, médâyique,
médayique, m’noûique, mnoûique, m’nouique ou mnouique)
scienche.
numismatique (connaissance, science des médailles et des
médâlique, médalique, médâyique, médayique, m’noûique,
monnaies), n.f. Ce livre parle de numismatique.
mnouique, m’nouique ou mnouique, n.f. Ci yivre djâse de
médâlique (médalique, médâyique, médayique, m’noûique,
mnoûique, m’nouique ou mnouique).
nuptial (relatif aux noces, à la célébration du mariage), adj.
noviâ (sans marque du fém.), adj.
Ils jouent une marche nuptiale.
È djuant ènne noviâ maîrtche.
nuptialité (nombre des mariages par rapport au chiffre de la noviâlitè ou noviâyitè, n.f.
population d’un pays), n.f. Le taux de nuptialité de ce pays
L’ tâ d’ noviâlitè (ou noviâyitè) d’ ci paiyis ât éy’vè.
est élevé.
nuptial (vol - ; vol effectué par la reine des abeilles pour être noviâ voul, loc.nom.m.
fécondée), loc.nom.m. Le vol nuptial de la reine des abeilles L’ noviâ voul d’ lai reinne des aîchattes é t’ aivu yûe adjd’heû.
a eu lieu aujourd’hui.
nuque (partie postérieure de la tête, au-dessous de l’occiput ; covâ, cova ou covat, n.m. noud di cô, loc.nom.m. nouque ou
Clément Saucy), n.f. Il est blessé derrière la nuque.
noutçhe, n.f. Èl ât biassie d’rie l’ covâ (l’ cova, l’ covat,
l’ noud di cô, lai nouque ou lai noutçhe)!
nuque (briser la -), loc.v.
énutçhaie, nouaie, nouquaie ou noutçhaie, v.
La pierre lui a brisé la nuque.
Lai piere l’ é énutçhè (nouè, nouquè ou noutçhè).
nurse, n.f. La nurse garde les enfants.
boénne ou boinne, n.f. Lai boénne (ou boinne) vadge les afaints.
nursery (endroit destiné aux enfants), n.f.
neûrrich’rie, n.f.
Elle surveille la nursery.
Èlle churvaye lai neûrrich’rie.
nus (aller pieds -), loc.v. Il va toujours pieds nus.
allaie détchâ, loc.v. È vait aidé détchâ.
nu (se mettre à -), loc.v.
s’ mairnaie ou s’ mèrnaie, v.pron.
La femme s’est mise à nu.
Lai fanne s’ ât mairnè (ou mèrné).
nu (tricholome - ; champignon appelé aussi pied bleu),
bieû pia, bieu pia, bieû pie, bieu pie ou (dénutè, dénuti, nu ou
loc.nom.m. Elle a trouvé des tricolomes nus.
nud) poi-fraindge (ou treûclôme), loc.nom.m. Èlle é trovè des
bieus pias (bieus pias, bieûs pies, bieus pies) ou (dénutès,
dénutis, nus ou nuds) poi-fraindges (ou treûclômes).
nutriment (substance alimentaire pouvant être entièrement
neûrréch’ment ou neurréch’ment, n.m.
assimilée), n.m. On lui a injecté des nutriments.
An y’ ont ïndj’tè des neûrréch’ments (ou neurréch’ments).
nutritif (qui contribue à la nutrition), adj.
neûrréchaint, ainne ou neurréchaint, ainne, adj.
L’homme a des besoins nutritifs.
L’ hanne é des neûrréchainnes (ou neurréchainnes) fâtes.
nutritif (relatif à la nutrition), adj.
neûrréchaint, ainne ou neurréchaint, ainne, adj.
Elle lit un article sur les sucs nutritifs.
Èlle yét ïn biat chus les neûrréchaints (ou neurréchaints) djus.
nutrition (en physiologie : processus d’assimilation et de
neûrréchaince, neurréchaince, neûrréchainche ou neurréchainche,
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désassimilation d’un organisme vivant), n.f. Sa fonction de
nutrition est déréglée.
nutrition (transformation et utilisation des aliments dans
l’organisme), n.f. Il a une mauvaise nutrition.
nutritionnel (qui concerne la nutrition), adj.
Elle suit un régime nutritionnel.
nutritionniste (spécialiste des problèmes de la nutrition),
n.m. L’équipe a son nutritionniste sportif.
nu (vêtement d’enfant laissant les jambes à -; barboteuse),
loc.nom.m. La jeune maman fait un vêtement laissant les
jambes à nu pour son bébé.
nyctaginacées (en botanique : famille de plantes
dicotylédones apétales), n.f.pl. Le bougainvillier fait partie
des nyctaginacées.
nyctalope (qui a la faculté de distinguer les objets sous une
faible lumière ou pendant la nuit), adj. La chouette est un
oiseau nyctalope.
nyctalope (en médecine : personne qui a la faculté de
distinguer les objets sous une faible lumière ou pendant la
nuit), n.m. Son frère est un nyctalope.
nyctalopie (faculté de bien voir pendant la nuit ou dans
l’obscurité), n.f. La nyctalopie est rare chez l’homme.
nycthéméral (relatif à la nuit et au jour), adj.
Il relève les variations nycthémérales de la température.
n.f. Sai foncchion d’ neûrréchaince (neurréchaince,
neûrréchainche ou neurréchainche) ât déréyie.
neûrréchaince, neurréchaince, neûrréchainche ou neurréchainche,
n.f. Èl é ènne croûeye neûrréchaince (neurréchaince,
neûrréchainche ou neurréchainche).
neûrréchionnâ ou neurréchionnâ (sans marque du fém.), adj.
Èlle cheût ènne neûrréchionnâ (ou neurréchionnâ) sâvrainche.
neûrréchionnichte ou neurréchionnichte (sans marque du fém.),
n.m. L’ étçhipe é son djvâ neûrréchionnichte (ou
neurréchionnichte).
dgeaimbèyiere, djaimbèyiere ou tchaimbèyiere, n.f.
Lai djûene mére fait ènne dgeaimbèyiere (djaimbèyiere ou
tchaimbèyiere) po son afnat.
neûtâdg’nâchèes ou neutâdg’nâchèes, n.f.pl.
L’ bougainviyè fait paitchie des neûtâdg’nâchèes (ou
neutâdg’nâchèes).
neûtâvoétou, ouse, ouje ou neutâvoétou, ouse, ouje, adj.
Lai tchvatte ât ïn neûtâvoétou (ou neutâvoétou) l’ oûejé.
neûtâvoétou, ouse, ouje ou neutâvoétou, ouse, ouje, n.m.
Son frére ât ïn neûtâvoétou (ou neutâvoétou).
neûtâvoéte ou neutâvoéte, n.f.
Lai neûtâvoéte (ou neutâvoéte) ât raîe tchie l’ hanne.
neûtdjoénâ, neutdjoénâ, neûtdjonâ, neutdjonâ, neûtdjouénâ ou
neutdjouénâ (sans marque du fém.), adj. È r’yeve les
neûtdjoénâs (neutdjoénâs, neûtdjonâs, neutdjonâs, neûtdjouénâs
ou neutdjouénâs) vairiaichions d’ lai teimpyérâture.
nycthémère (espace de temps comprenant à un jour et une
neûtdjo, neutdjo, neûtdjoé, neutdjoé, neûtdjoué ou neutdjoué,
nuit et correspondant à un cycle biologique), n.m. Le nycthé- n.m. L’ neûtdjo (neutdjo, neûtdjoé, neutdjoé, neûtdjoué ou
mère correspond à un cycle physiologique au cours duquel
neutdjoué) coûerétonne en ïn vétçhâ-sciençou chyqu’ye â coué
les fonctions de nutrition, de relation, etc., passent
diqué les foncchions d’ neurréchainche, de r’laichion, etc.
régulièrement par différents états.
péssant rèdyuyierment poi diff’reints l’ échtats.
nycturie (en médecine : élimination plus abondante d’urine
neûtpich’rèe, neutpich’rèe, neûtpichrèe ou neutpichrèe, n.f.
ou mictions plus fréquentes la nuit que le jour), n.f. Elle a des Èlle é des probyèmes de neûtpich’rèe (neutpich’rèe, neûtpichrèe
problèmes de nycturie.
ou neutpichrèe).
nylon (mot américain : fibre synthétique), n.m.
feurfele ou nylon, n.m.
Elle porte des bas en nylon.
Èlle poétche de tchâsse en feurfele (ou nylon).
nymphal (en zoologie : relatif aux nymphes d’insectes), adj. nïnmphâ (sans marque du fém.), adj.
L’insecte en est à son stade nymphal.
L’ ïnchecte en ât en sai nïnmphâ l’ échtade.
nymphe (nom des déesses d’un rang inférieur, qui hantaient nïnmphe, n.f.
les bois, les montagnes, etc.), n.f. Il voit des nymphes dans la È voit des nïnmphes dains l’ bôs.
forêt.
nymphe (par extension : jeune fille ou jeune femme, au corps nïnmphe, n.f.
gracieux), n.f. Il songe à la nymphe de ses rêves.
È s’ muse en lai nïnmphe de ses sondges.
nymphe (en anatomie : petite lèvre de la vulve), n.f.
nïnmphe, n.f.
La nymphe de la jeune femme est blessée.
Lai nïnmphe d’ lai djûene fanne ât bieûmi.
nymphe (en zoologie : deuxième stade de la métamorphose
nïnmphe, n.f.
des insectes), n.f. La larve est devenue une nymphe.
Lai laîrve ât dev’ni ènne nïnmphe.
nymphéa (nom scientifique du nénuphar blanc, appelé aussi nïnmphéâ, n.m.
lune d’eau), n.m. Claude Monet a peint des nymphéâs.
Ci Yâde Monet é môlè des nïnmphéâs.
nymphéacées (famille de plantes angiospermes), n.f.pl. Les
nïnmphéâchèes, n.f.pl.
nénuphars sont des nymphéâcées.
Les rôjes d’ étaing sont des nïnmphéâchèes.
nymphée (grotte où jaillissait une source, une fontaine,
nïnmphèe, n.f.
sanctuaire consacré aux nymphes), n.f. Ce lieu est pour elle, Ci yûe ât po lèe, ènne nïnmphèe.
une nymphée.
nymphette (très jeune fille au physique attrayant), n.f.
nïnmphatte, n.f.
Cette fillette est une vraie nymphette.
Ç’te baîch’natte ât ènne vrâ nïnmphatte.
nymphette (adolescente aux manières aguicheuses, à l’air
nïnmphatte, n.f.
faussement candide), n.f. Sa mère en a fait une nymphette.
Sai mére en é fait ènne nïnmphatte.
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nymphomane (qui a une tendance au désir sexuel), adj.f.
Il a une jument nymphomane.
nymphomane (femelle atteinte de nymphomanie), n.f.
Cette femelle est une nymphomane.
nymphomanie (exagération des désirs sexuels chez la
femelle), n.f. On ne peut pas guérir cette bête de sa
nymphomanie.
daube-di-chèc’che, adj.f.
Èl é ènne daube-di-chèc’che djement.
daube-di-chèc’che, n.f.
Ç’te f’mèlle ât ènne daube-di-chèc’che.
daub’rie-des-mentes ou fôyie-des-mentes, n.f.
An n’ peut p’ voiri ç’te béte d’ sai daub’rie-di-chèc’che (ou fôyiedi-chèc’che).

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