déclaration d`amman « le transport routier, moteur des
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déclaration d`amman « le transport routier, moteur des
AG/GE1660/HOZ Genève, le 13 juin 2013 DÉCLARATION D’AMMAN « LE TRANSPORT ROUTIER, MOTEUR DES ÉCHANGES RÉGIONAUX ET INTERCONTINENTAUX » Adoptée à l’unanimité lors de la 7ème Conférence Europe-Asie du transport routier de l’IRU à Amman, Jordanie, le 13 juin 2013 Les délégués présents à la conférence Considérant Que le transport routier professionnel n’est plus un simple mode de transport et qu’il est devenu, dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, un outil de production vital dans chaque chaîne logistique et d’approvisionnement et un moteur de progrès économique, social et écologique dans le monde entier ; Qu’il est impératif de renforcer les liaisons commerciales et de transport interrégionales entre le Moyen-Orient, l’Europe, l’Asie et l’Afrique pour développer de manière effective les échanges et le tourisme au niveau intercontinental et régional ; Que les temps d’attente aux frontières durent des jours, voire des semaines au MoyenOrient et dans d’autres régions sur le continent eurasiatique et en Afrique, et que les transporteurs perdent 57% de leur temps de transport aux postes-frontières selon l’analyse empirique de plus de 200 000 passages de frontières menée durant les 4 phases de la Nouvelle initiative de transports terrestres eurasiatiques de l’IRU (NELTI), en partenariat avec la Banque asiatique de développement (BAD), l’Organisation de coopération économique (OCE) et la Banque islamique de développement (BID) ; Que les résultats ont démontré que ces temps d’attente aux frontières ont pour effet collatéral de favoriser les paiements officieux, qui s’élèvent à plus de 30% des coûts de transport selon l’initiative NELTI de l’IRU ; Que les instruments multilatéraux – testés et approuvés – pour la facilitation des échanges et du transport routier, comme les Conventions TIR et d’Harmonisation de l’ONU, permettent de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières ; Que l’initiative d’autoroute modèle de l’IRU (MHI) a été développée pour faciliter davantage les échanges et le transport routier international, en complément d’une mise en œuvre effective des instruments clés de l’ONU pour la facilitation des échanges et du transport et qu’elle constitue un moyen de développer l’infrastructure auxiliaire nécessaire pour permettre au transport routier d’être un moteur de progrès, de prospérité et finalement de paix au Moyen-Orient, en Europe, en Asie et en Afrique ; 2 Que la formation professionnelle, telle que dispensée par l’Académie de l’IRU, est impérative pour renforcer les compétences professionnelles et ainsi garantir que l’industrie du transport routier joue son rôle clé de moteur du développement économique, de l’équité sociale et de la protection de l’environnement. Rappellant que La 22ème session du Conseil des ministres arabes des Transports de la Ligue des Etats arabes (LEA), tenue le 29 octobre 2009 au Caire, a invité les 22 Etats arabes présents à adhérer à la Convention TIR et à la mettre en œuvre afin de développer davantage leurs échanges et garantir la croissance économique dans le monde arabe ; La 24ème session du Conseil des ministres arabes des Transports de la LEA, tenue le 26 octobre 2011 à Alexandrie, a appelé les 22 Etats arabes présents à adhérer à l’accord relatif au transport international des marchandises par route (ADR), à le mettre en œuvre et à développer la formation professionnelle des conducteurs transportant des marchandises dangereuses, conformément aux normes internationales ; La 5ème réunion du Comité du transport routier du Conseil de coordination du trafic de transit de l’OCE, tenue le 17 avril 2012 à Islamabad, a appelé à la réactivation du régime TIR en Afghanistan, l’adhésion du Pakistan à la Convention TIR, la mise en œuvre des systèmes SafeTIR en temps réel et TIR-EPD de l’IRU (pré-déclaration électronique TIR) le long des itinéraires commerciaux interrégionaux planifiés, à savoir « République kirghize-Tadjikistan-Afghanistan-Iran » (KTAI) et « Islamabad-Téhéran-Istanbul » (ITI), la conduite des études de faisabilité nécessaires au développement de ces itinéraires, selon les principes de l’initiative d’autoroute modèle de l’IRU (MHI). La 26ème réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération économique de la Mer noire (BSEC), tenue à Belgrade le 11 juin 2012, a salué les efforts conjoints de la BSEC, de l’IRU et de la Banque de commerce et de développement de la Mer noire dans le développement de l’infrastructure routière régionale le long du réseau de l’autoroute circulaire de la Mer noire, conformément aux principes de la MHI de l’IRU ; La 27ème réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la BSEC, tenue à Istanbul le 15 décembre 2012, a établi un Task Force dans le but d’élaborer une feuille de route pour le projet pilote de la BSEC sur l’introduction d’un « certificat international de pesée des véhicules » sous l’annexe 8 de la Convention internationale de l’ONU sur l’harmonisation des contrôles de marchandises aux frontières. Appellent les gouvernements à Mettre en oeuvre, en priorité, les instruments clés de l’ONU pour la facilitation, tels que les Conventions TIR et d’Harmonisation, y compris les outils informatiques de l’IRU pour la gestion des risques, à savoir le SafeTIR en temps réel et la pré-déclaration électronique TIR (EPD) pour réduire les temps d’attente aux frontières ; Maintenir et développer, dans le cadre d’un partenariat public-privé, les routes et installations en bord de route, ainsi que les postes-frontières, sécuriser les aires de stationnement, selon l’initiative d’autoroute modèle de l’IRU (MHI) après avoir mis en œuvre de manière effective les instruments clés de l’ONU pour la facilitation des échanges et du transport routier international, puis signaler l’emplacement et la disponibilité des parkings sûrs et sécurisés via TRANSPark, l’outil internet interactif de l’IRU sur les parkings ; Agir pour mettre fin aux mesures discriminatoires à l’encontre des véhicules de transport routier commerciaux, nationaux et internationaux, et permettre aux transporteurs d’emprunter les itinéraires les plus « pratiques » pour leurs opérations d’import-export ou de transit, tout en respectant le principe de libre circulation inscrit à l’article V du GATT ; 3 Soutenir le développement de solutions de transport intermodal efficaces et rentables, comme le transroulage (ro-ro) dans la région du Golfe, ainsi que sur les Mers caspienne, noire, rouge et méditerranéenne ; Faciliter l’octroi de visas longue durée et pour un nombre d’entrées illimitées aux conducteurs professionnels ; Accélérer la modernisation des flottes de véhicules en réduisant ou en éliminant les droits d’importation sur les camions impliqués dans le transport routier international, et encourager le développement de mécanismes de leasing attractifs ; Promouvoir et soutenir activement la formation professionnelle, telle que dispensée par l’Académie de l’IRU, dans le but de renforcer l’efficacité, le professionnalisme, la sécurité et la durabilité de l’industrie du transport routier. Appellent les transporteurs, via l’IRU et ses Associations membres, à Améliorer l’efficacité, le professionnalisme, la sécurité et la durabilité du fret routier international en exploitant au mieux les ressources pédagogiques proposées par l’Académie de l’IRU et en recourant aux technologies et techniques de transport les plus innovantes ; Établir des partenariats et réseaux commerciaux durables pour mieux satisfaire les échanges internationaux croissants, et donc la demande de transport routier international entre le Moyen-Orient, l’Europe, l’Asie et l’Afrique ; Continuer à collaborer avec les autorités compétentes, dans le cadre d’un partenariat public-privé, et toujours se conformer strictement aux lois nationales en vigueur, ainsi qu’aux clauses de toutes les conventions multilatérales pour la facilitation des échanges et du transport routier. *****