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NOUVEL AN VIENNOIS JOHANN STRAUSS er | me. 30 déc. 20h | je. 31 déc. 20h | ve. 1 janv. 16h | sa. 2 janv. 18h symphonique Orchestre national de Lyon Sascha Goetzel, direction Sophie Gordeladze, soprano (Rosalinde) Beate Ritte, soprano (Adèle) Lysianne Tremblay, mezzo-soprano (Orlofsky) Franz Supper, ténor (Eisenstein, Alfred) Henk Neven, baryton (Falke, Frank, Blind) Johann Strauss fils (1825-1899) La Chauve-Souris [Der Fledermaus] Ouverture [9 min] Valse de l’Empereur, op. 437 [Kaiser-Walzer] [10 min] Le Baron tzigane [Der Zigeunerbaron] – Ouverture [8 min] – «Einzugsmarsch» [3 min] Le Beau Danube Bleu, op. 314 [An der schönen blauen Donau] [10 min] Entracte Extraits de la Chauve-Souris La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par N° 2, Trio Rosalinde/Eisenstein/Blind : Nein, mit solchen Advocaten (acte I) N° 8, Couplets d’Adèle : Mein Herr Marquis (acte II) N° 3, Duo Eisenstein/Falke : Komm mit mir zum Souper (acte I) N° 5, Finale de l’acte I : – Chanson à boire de Rosalinde et Alfred : Trinke Liebchen, trinke schnell – Couplets de Rosalinde : Mein Herr, was dächten sir von mir – Trio Rosalinde/Alfred/Frankenstein : Mein schönes, grosses Vogelhaus Sous le tonnerre et les éclairs, polka rapide, op. 324 [Unter Donner und Blitz, polka schnell] [3 min] Extraits de la Chauve-Souris L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes. N° 7, Couplets d’Orlofsky : Ich lade gern mir Gäste ein (acte II) N° 9, Duo de la montre Rosalinde/Eisenstein : Dieser Anstand, so manierlich (acte II) N° 10, Csárdás de Rosalinde : Klänge der Heimath (acte II) N° 14, Couplets d’Adèle : Spiel ich die Unschuld vom Lande (acte III) N° 11, Finale de l’acte II : – Air du champagne d’Orlofsky : Im Feuerstrom der Reben – Brüderlein Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : © Shutterstock 3 Johann Strauss fils La Chauve-Souris et pièces orchestrales On dit des Viennois que leur cœur bat à trois temps. Tout au long du xixe siècle, la valse accompagna les heurs et malheurs de l’empire des Habsbourg. L’apogée de cette danse correspond à celui de l’empereur François-Joseph Ier et de son épouse Elisabeth, la fameuse Sissi, à partir du compromis de 1867 – qui marquait l’apaisement des relations avec la bouillonnante Hongrie. À l’inverse, les mauvaises langues prétendent que la mort de Johann Strauss fils, en 1899, précipita l’empire vers sa perte. La valse naît vers 1750 du ländler, une danse tournante en vogue dans les campagnes de Bavière et d’Autriche. Elle conquiert la noblesse aussi bien que la bourgeoisie, produisant les mêmes effets d’ivresse sans considération de rang. C’est la première danse de société où le couple se tient aussi rapproché, partant dans son tournoiement ininterrompu jusqu’à approcher la transe. Cette perception nouvelle, érotique, de la danse met en émoi les moralistes, et ce n’est pas par hasard que Liszt fera de la valse la danse du diable dans ses Méphisto-Valses. En 1815, le Congrès de Vienne se déroule sur fond de valse. Le vieux prince de Ligne lâche : «Le Congrès ne marche pas, il danse.» La nouvelle danse envahit l’Europe. Dès 1816 paraît à Londres une Description of the Correct Method of Waltzing. En 1819 est publiée la première valse «savante» ; composée pour piano, l’Invitation à la danse de l’Allemand Carl Maria von Weber connaît un engouement rapide, gagnant notamment Paris, où elle est orchestrée par Hector Berlioz. Weber y fixe la forme reprise plus tard par Johann Strauss fils dans ses propres valses : une introduction, une succession de danses, et enfin une coda reprenant des thèmes entendus précédemment. 4 L’avènement du Roi de la Valse Amis, puis rivaux, Joseph Lanner (1801-1843) et Johann Strauss père (1804-1849) forment deux orchestres qui donnent à la valse son visage moderne. Strauss devient, en 1835, directeur de la Musique des bals de la Cour. Le Printemps des peuples, en 1848, fait éclater les revendications des minorités nationales de l’Europe. Hongrois et Tchèques ébranlent l’édifice des Habsbourg, mais Vienne n’en continue pas moins de danser. C’est alors qu’apparaît Johann Strauss fils, bientôt désigné comme le «Roi de la Valse». Né en 1825, le jeune homme est destiné par son père à une carrière de banquier. Mais il préfère étudier la musique et, en 1844, se présente au public viennois avec son propre ensemble, qui éclipse rapidement celui de son père. À la mort de ce dernier, en 1849, Johann fils fusionne les deux formations et ce nouvel orchestre triomphe dans toute l’Europe et aux États-Unis. Il paraît que le Danube semble bleu aux amoureux Voila ce que dit Robert Donat à Greer Garson dans le film de Sam Wood Au revoir, M. Chips (1939). Celle-ci lui répondra, un peu plus tard : «Mais il est bleu !» Il suffit de fermer les yeux, d’imaginer la grande roue du Prater, à Vienne, ou les ponts reliant Pest à Buda pour voir le fleuve tourbillonner, intrépide, majestueux et entendre la valse qui lui a emprunté son nom. En écrivant Le Beau Danube bleu quelques semaines avant le compromis austro-hongrois de 1867, Strauss offrait à la toute nouvelle Double Monarchie son symbole : dans la Donau de Vienne et le Duna de Pest coulait à présent la même eau, bleue aux yeux du monde entier. Composée en 1889 pour l’inauguration d’une salle de concert berlinoise, la Valse de l’Empereur devait s’appeler Hand in Hand [Main dans la main], en référence au pacte entre l’Autriche et l’Allemagne signé quelques semaines plus tôt dans la capitale allemande. Mais elle fut présentée au public sous son titre définitif de Kaiser-Walzer, sans que l’on sache le motif de ce changement. Chacun des deux monarques pouvait se reconnaître dans ce titre et y satisfaire sa vanité… À sa création, l’œuvre reçut un accueil triomphal et suscita ce commentaire dans la presse : «La Kaiser-Walzer commence dans le genre prussien et guerrier, on croit vraiment voir et entendre défiler la garde du vieux Fritz – mais ensuite... tout retrouve le style léger et l’élan typiquement viennois.» Paris-Vienne-Paris, itinéraire d’une opérette Johann Strauss fils a déjà composé nombre de valses et polkas célèbres lorsqu’il aborde, en 1871, la scène lyrique. Il est encouragé dans cette voie par son épouse, la cantatrice Jetty Treffz, et par la direction de la principale scène viennoise à offrir un répertoire léger, le Theater an der Wien. Depuis une quinzaine d’années, les opérettes d’Offenbach jouissent d’une faveur que ni les œuvres de Carl Millöcker, ni celles de Franz von Suppé ne sont parvenues à éclipser. Seul Strauss pourra rivaliser avec elle. Après Indigo et les Quarante Voleurs (1871) et Le Carnaval à Rome (1873), Strauss atteint la pleine réussite avec son troisième ouvrage, La Chauve-Souris (1874). Pour le livret, il a puisé à une source sûre : une comédie en vaudeville d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, les artisans des grands succès d’Offenbach et les futurs librettistes, en 1875, de Carmen. En 1872, Le Réveillon triomphe au Théâtre du Palais-Royal à Paris. La nouvelle de ce succès retentit jusqu’à Vienne, si bien que la direction du Theater an der Wien en acquiert les droits. Carl Haffner réalise une traduction allemande que Richard Genée, Kapellmeister du théâtre, adapte au goût viennois. L’action est transportée de Paris à Vienne, mais la trame générale reste la même, à quelques détails près – le gardien de prison se soûle désormais à la slivovitz, et non plus au cognac ! Certains ajouts comme la csárdás de Rosalinde à l’acte II ou les couplets d’Adèle à l’acte III n’ont d’autre but que d’étoffer leurs rôles. Après son triomphe à Vienne, La Chauve-Souris déchaîne l’enthousiasme en Allemagne, à Pest, à New York. À Paris, des démêlés avec Meilhac et Halévy compromettent la représentation jusqu’à ce que le directeur du Théâtre de la Renaissance contourne le problème en commandant un nouveau livret à Alfred Delacour et Victor Wilder. C’est ainsi tripatouillée que la partition rencontra la public parisien, en octobre 1877, sous le titre de La Tzigane. La musique L’étincelante ouverture donne le ton général de l’ouvrage et en préfigure l’écriture parfaitement maîtrisée, au-delà de sa légèreté. Eduard Hanslick, le sévère critique viennois, ne vit en La Chauve-Souris qu’un pot-pourri de valses et de polkas. On peut difficilement lui donner tort. Mais, à mesure que l’intrigue prend corps, la musique révèle sa variété. La valse endosse tour à tour les émotions les plus diverses, la morosité d’Adèle comme son impertinence (couplets «Mein Herr Marquis») ou la fraternité éphémère des convives d’Orlofsky, dans le finale de l’acte II («Brüderlein»). La polka n’est pas en reste. Indignée dans l’air de Rosalinde «Mein Herr, was dächten Sie von mir», brillantissime dans l’air du Champagne du prince, qui lance le finale de l’acte II, elle prend le visage le plus plaisant dans le pétillant finale de l’acte III. Strauss tira deux polkas de concert de sa ChauveSouris : Tik-Tak Polka op. 365 (seconde partie du Duo de la montre) et Fledermaus-Polka op. 362, qui reprend le duo où Falke propose à Eisenstein de l’accompagner chez Orlofsky, «Komm mit mir zum Souper»). Polka viennoise vive et rythmée, polka française plus solennelle, polka schnell endiablée : cette danse sait tout faire. L’une des plus célèbres polkas de concert composées par Strauss, Sous le tonnerre et les éclairs, fut créée le 16 février 1868 dans le cadre du bal annuel donné par l’association d’artistes viennois Hesperus. L’auteur pensait intituler cette polka rapide Étoile filante [Sternschnuppe], en hommage à l’honorable société – Hespéros désignait, dans la Grèce antique, le premier astre apparaissant 5 le soir (la planète Vénus, l’«étoile du Berger»). Le titre définitif correspond mieux à cette page virevoltante, ponctuée de coups évocateurs de grosse caisse et de cymbales. De Vienne à Pest Pour changer de la valse et de la polka qui imprègnent l’essentiel de La Chauve-Souris, quoi de plus naturel que d’aller puiser dans les traditions de la Hongrie, pays naguère ennemi et aujourd’hui frère ? Depuis le compromis de 1867, en effet, Vienne et Pest étaient placées sur un pied d’égalité sous la double couronne de François-Joseph Ier, empereur d’Autriche et roi de Hongrie, et s’étaient partagé méticuleusement l’empire. Désormais, les échanges étaient possibles dans tous les domaines des arts et de la pensée. Danse de salon propagée par les orchestres tsiganes mais qui se voulait d’origine populaire (le terme hongrois signifie «danse d’auberge»), la csárdás représentait au xixe siècle l’âme musicale hongroise, en même temps que le verbunkos dont elle est la forme stylisée. Le verbunkos tire son nom de l’allemand Werbung (recrutement), car il trouve son origine dans les danses de recrutement militaire jouées par les Tsiganes au xviiie siècle, caractérisées par un début langoureux et un mouvement qui s’accélère, jusqu’à un finale enivrant. Un seul passage est désigné comme une csárdás par Strauss : le «Klänge der Heimat» de Rosalinde, à l’acte II. Mais un parfum hongrois flotte également sur les couplets d’Orlofsky («Ich lade gern mir Gäste ein»). Et, à l’acte I, Rosalinde adopte déjà le style hongrois lorsqu’elle fait semblant de se plaindre de sa soudaine solitude («So muss allein ich bleiben»), sur un thème présenté dès l’ouverture par le hautbois. Strauss rendit souvent des hommages musicaux à la Hongrie, avec un sommet dans sa dixième opérette, Le Baron tzigane (1885). À l’inverse, Ferenc Lehár ou Imre Kálmán baigneraient leurs propres opérettes (dont beaucoup furent créées à Vienne) dans les rythmes de valses et de polkas. 6 L’idée du Baron tzigane remonte à début 1883 et à la rencontre de Strauss avec l’un des plus grands romanciers hongrois, Mór Jókai (créateur également d’une succulente soupe de haricots secs…). L’écrivain promit un livret d’opéra au musicien et lui envoya bientôt une nouvelle, Szaffi, qu’un journaliste hongrois vivant à Vienne, Ignác Schnitzer, adapta pour la scène. Créé au Theater an der Wien le jour du soixantième anniversaire de Strauss, Le Baron tzigane recueillit un énorme succès. Le directeur du théâtre avait poussé le souci d’authenticité jusqu’à se rendre dans un campement tsigane près de Győr, à l’ouest de Budapest, pour y acheter une roulotte, un cheval, des vêtements et divers accessoires. Du vivant de Strauss, Le Baron tzigane surpassa même la popularité de La Chauve-Souris. La brillante ouverture repose sur les thèmes principaux de l’ouvrage. Elle est construite à la manière d’un verbunkos : après une introduction langoureuse où clarinette et hautbois évoquent la sonorité de la clarinette hongroise, le tárogató, le tempo croît jusqu’à l’étourdissant finale – où l’on croit un instant que la valse aura le dernier mot. Tout ce morceau dégage un parfum profondément hongrois, dû aussi bien aux ornements caractéristiques des mélodies qu’au rythme, à l’harmonie et à l’instrumentation. L’Einzugsmarsch (littéralement «Marche d’entrée») est l’avant-dernier numéro de l’opérette. Les Tsiganes y chantent leur victoire à la guerre, sous la houlette de Sándor Barinkay qui, grâce à ce triomphe, est élevé au rang de baron et peut épouser la belle Saffi («Hurra, die Schlacht mitgemacht !»). Dans sa version orchestrale, cette marche militaire figure fréquemment aux concerts de Nouvel An donnés à Vienne. — Claire Delamarche SYNOPSIS Chacun à son goût ACTE I À VIENNE, CHEZ GABRIEL VON EISENSTEIN La femme de chambre Adèle apprend par une lettre de sa sœur Ida, danseuse, que le riche et excentrique prince russe Orlofsky donne un bal le soir même. Si Adèle trouve une toilette, Ida sait comment l’y introduire ; Adèle prétexte une visite à une tante malade pour obtenir de sa maîtresse la permission de minuit. Mais Rosalinde refuse : son mari part pour la maison d’arrêt, où il restera cinq jours pour avoir giflé un fonctionnaire, et elle a besoin de tout son personnel. Arrive Eisenstein, accompagné de son avocat bègue, Blind, contre lequel il est furieux. Les deux hommes étaient allés négocier une remise de peine, et Eisenstein a écopé de trois jours de prison supplémentaires («Nein, mit solchen Advocaten»). Le Docteur Falke entre à son tour. Il garde une dent contre Eisenstein qui, lors d’un précédent bal, lui a joué un mauvais tour : il l’a laissé s’endormir en ville déguisé en chauvesouris, ce qui a contraint le malheureux à rentrer chez lui en plein jour dans ce ridicule appareil. En aparté, Falke propose à Eisenstein de décaler de quelques heures son entrée en prison et de l’accompagner chez Orlofsky où, lui glisset-il, se trouveront des femmes fabuleuses… («Kommt mit mir zum Souper»). Rosalinde s’étonne de voir son mari si guilleret à l’idée de gagner sa cellule, d’autant qu’il veut revêtir son plus bel habit. Elle décide de se rendre chez Orlofsky, où elle est elle aussi invitée. Elle donne finalement sa soirée à Adèle. Adèle et Eisenstein ont sitôt tourné les talons qu’entre le ténor Alfred, l’amant de Rosalinde, vêtu de la robe de chambre d’Eisenstein. Rosalinde proteste faiblement, puis cède à Alfred qui l’invite à trinquer («Trinke, Liebchen, trinke schnell»). Ils sont surpris par Frank, le directeur de prison, venu chercher Eisenstein avant de se rendre – lui aussi – au bal d’Orlofsky. Il est persuadé d’avoir devant lui le fautif. Pour éviter tout scandale, Rosalinde renonce à le détromper et, par amour, Alfred joue le jeu («Mein Herr, was dächten Sie von mir»). C’est donc le ténor qui est embarqué, après de longs adieux «conjugaux» qui finissent par exaspérer Falke («Mein schönes, grosses Vogelhaus»). ACTE II CHEZ LE PRINCE ORLOFSKY La soirée s’annonce mémorable. Adèle tombe sur sa sœur, ébahie de la voir en cet endroit : Ida n’a jamais invité Adèle à la soirée. Orlofsky se plaint auprès de Falke que tout l’ennuie, et que ses millions n’y font rien. Falke lui promet de le divertir par une «plaisanterie dramatique» qu’il a préparée : la Revanche de la Chauve-Souris. En fait, c’est lui qui a invité Adèle – laquelle est présentée au prince par Ida comme sa sœur Olga, actrice. On annonce le marquis Renard, qui n’est autre qu’Eisenstein. Falke se réjouit : deux des protagonistes de sa plaisanterie sont déjà présents. Ne manque plus que Rosalinde, qui ne devrait pas tarder. Orlofsky invite Falke à boire de la vodka avec lui («Ich lade gern mir Gäste ein»). Eisenstein croise Adèle et la reconnaît, dans une robe de sa femme. Lorsque Falke présente officiellement «Renard» à «Olga», celle-ci fait semblant de s’offusquer qu’on puisse la confondre avec une femme de chambre, tandis que l’assemblée se gausse d’une telle méprise («Mein Herr Marquis»). À Eisenstein-Renard, on présente le chevalier Chagrin, derrière lequel se cache le directeur de prison. Puis on annonce l’entrée d’une comtesse hongroise masquée : c’est Rosalinde. Elle est accueillie par Falke, le seul à connaître son identité ; il lui montre comment Eisenstein purge sa peine – au bras d’Adèle. Rosalinde est aussitôt courtisée par son mari, qui ne l’a pas reconnue ; Eisenstein lui montre sa belle montre, que Rosalinde réussit à lui subtiliser («Dieser Anstand, so manierlich»). Emboîtant le pas à Adèle, les convives demandent à la belle 7 Biographies inconnue de tomber son masque. Mais Orlofsky vole à son secours. Pour prouver son identité, Rosalinde chante une vibrante csárdás («Klänge der Heimat»). Le dîner est servi. Orlofsky célèbre le champagne («Im Feuerstrom der Reben») et tous les invités se congratulent («Brüderlein»). À six heures, Eisenstein et Frank s’en vont. Ils se dirigent tous deux vers la prison, ignorant chacun l’identité de l’autre. ACTE III LA PRISON C’est l’aube. Dans sa cellule, Alfred ne cesse de chanter, ce qui exaspère le geôlier Frosch, passablement ivre. Arrive Frank, qui n’est pas moins soûl et veut absolument embrasser Frosch, qu’il prend pour Adèle et Ida. Les voici qui entrent, justement. Elles veulent parler au chevalier Chagrin, dont le docteur Falke leur a donné l’adresse secrète. Adèle avoue n’être qu’une femme de chambre et demande au chevalier, qui chez Orlofsky lui a montré un grand intérêt, de l’aider à devenir actrice. Elle lui fait la démonstration de son talent («Spiel’ ich die Unschuld vom Lande»), et Frank promet de veiller à sa formation. L’arrivée d’Eisenstein, puis de Rosalinde et de l’avocat Blind entraîne toutes sortes de quiproquos. Lorsqu’Eisenstein accuse sa femme d’infidélité, elle brandit la montre qu’elle lui a dérobée. Falke, arrivé entretemps avec Orlofsky, se réjouit du bel imbroglio qu’il a généré : tout cela n’était que la vengeance de la Chauve-Souris. Il promet de parrainer les cours de théâtre d’Adèle, mais Orlofsky annonce qu’il va devenir lui-même le mécène de ce jeune talent, fidèle à la devise annoncée dans ses couplets de l’acte II : chacun doit agir selon son plaisir, «Chacun à son goût !» Tous tombent d’accord pour accuser le champagne d’avoir causé tous ces maux. — C. D. BARTÓK BARBE BLEUE Bartók Le Château de Barbe-Bleue Barber Concerto pour violon op. 14 ORCHESTRE NATIONAL DE LYON LEONARD SLATKIN, DIRECTION ILDIKÓ KOMLÓSI, MEZZO-SOPRANO BÁLINT SZABÓ, BASSE GIL SHAHAM, VIOLON je. 28 janv. 20h | sa. 30 janv. 18h RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 WWW.AUDITORIUM-LYON.COM 8 Sophie Gordeladze, soprano Née à Tbilissi, en Géorgie, Sophie Gordeladze a étudié le piano et le chant au Conservatoire d’État Vano-Sarajichvili de sa ville natale. À l’âge de dix-huit ans, elle est déjà lauréate de plusieurs prix nationaux et internationaux. Elle se perfectionne lors de cours d’interprétation avec Elisabeth Schwarzkopf, Grace Bumbry, Francisco Araiza, Lella Cuberli et Maria Luisa Cioni, Mariella Devia ; elle suit de 2007 à 2009 l’enseignement de Mirella Freni au Cubec, à Vignola (Italie). Sophie Gordeladze fait ses débuts scéniques à l’Opéra d’État de Tbilissi en 2005, dans le rôle de Norina (Don Pasquale). Ses débuts européens suivent en 2010, lorsqu’elle incarne Violetta (La Traviata) au Festival de Gars am Kamp (Autriche). Elle reprend ce rôle la même année à Séoul. Depuis lors, Sophie Gordeladze a chanté Ismene (Mitridate, re di Ponto de Mozart) à Tbilissi et Beyrouth, Gilda (Rigoletto) à Tbilissi, Pagagena (La Flûte enchantée), Lauretta (Gianni Schicchi) et Serafina (Il campanello de Donizetti) au Teatro Carlo Felice de Gênes, Musetta (La Bohème), Serpina (La Servante maîtresse de Paisiello), Adèle (La ChauveSouris), Susanna (Les Noces de Figaro) et Gilda au Grand Théâtre de Genève, Liusia (Moscou, Tchériomouchki de Chostakovitch) à l’Opéra de Chicago, Violetta à l’Opéra de Busan (Corée du Sud), Susanna, Violetta, Gilda, Zerlina (Don Giovanni) et Despina (Così fan tutte) aux Tiroler Festspiele d’Erl, la Comtesse de Folleville (Il viaggio a Reims) au Festival Rossini de Pesaro, Alexander’s Feast de Haendel à Vilnius, Carmina Burana à Kiel, Violetta à León (Mexique). Beate Ritter, soprano La soprano autrichienne Beate Ritter a étudié à l’Université des arts et au Conservatoire de Vienne. Elle a fait ses débuts scéniques en 2009 au Theater an der Wien de cette ville en Yniold (Pelléas et Mélisande), sous la direction de Bertrand de Billy et aux côtés de Natalie Dessay. Beate Ritter est en troupe à la Volksoper de Vienne depuis 2010, et elle s’y est fait remarquer tout particulièrement en Reine de la Nuit (La Flûte enchantée), en Adèle (La Chauve-Souris) et en Blonde (L’Enlèvement au sérail). Durant la saison 2015/2016, Beate Ritter se produit à la Volksoper en Reine de la Nuit, en Adèle, en Annina (Une nuit à Venise de Johann Strauss fils), en Anastasia (Princesse Csárdás d’Imre Kálmán) et en Frasquita (Carmen). Au concert, elle est la soliste de Carmina Burana à la Volksoper. Elle retourne à l’Opéra de Leipzig en Reine de la Nuit. En mai 2016, elle part avec la Volksoper en tournée au Japon, où elle va chanter Adele, Anastasia et Olga (La Veuve joyeuse de Franz Lehár). Précédemment, elle a incarné Susanna (Les Noces de Figaro) et la Reine de la Nuit à la Komische Oper de Berlin, Fiakermilli (Arabella de Richard Strauss) à l’Opéra de Cologne, la Reine de la Nuit à la Deutsche Oper am Rhein (Düsseldorf/ Duisbourg), Blonde à Nantes et à l’Opéra de Rome. En décembre 2013, elle a chanté Voix du printemps de Johann Strauss fils à la Philharmonie am Gasteig de Munich, lors d’un concert de gala consacré à l’opérette viennoise. Au concert, elle chante les cantates et Passions de Bach, la Missa solemnis de Beethoven, les messes de Haendel, l’Exsultate jubilate, la Messe en ut mineur et les airs de concert pour soprano colorature de Mozart. Elle interprète également le répertoire du lied, de Franz Schubert à Mauricio Kagel et Aribert Reimann. 9 Lysianne Tremblay, mezzo-soprano Après une formation en piano et un diplôme en littérature et linguistique, la mezzo-soprano franco-canadienne Lysianne Tremblay a obtenu un master de chant à l’université McGill de Montréal puis à la Musikhochschule de Nuremberg. Elle a fait ses débuts en interprétant Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck, un rôle qu’elle a chanté en tournée au Canada pendant deux ans. Au même moment, elle a participé à la tournée nationale du concert famille Annabelle Canto des Jeunesse musicales du Canada, ainsi qu’à la nouvelle création contemporaine Pacamambo de la compagnie lyrique Chants libres. Lysianne Tremblay a été invitée par la mezzosoprano Brigitte Fassbaender à rejoindre la troupe du Tiroler Landestheater d’Innsbruck en Autriche. Dès lors, elle a chanté plus de 40 rôles parmi lesquels Cherubin dans Les Noces de Figaro et Dorabella dans Così fan tutte de Mozart, le prince Orlofsky dans La Chauve-souris de Johann Strauss fils, le rôle titre dans Maddalena de Prokofiev, Anna dans Les Troyens de Berlioz, Mercédès dans Carmen de Bizet, le rôle titre dans La Cenerentola et Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini, le rôle titre dans La Petite Renarde rusée de Janáček, etc. En 2014/2015, elle a chanté Preziosilla dans La Force du destin de Verdi et Zeitel dans Anatevka (Un violon sur le toit) de Jerry Bock. Elle s’est ainsi produite au Canada, en France, en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Finlande. Lysianne Tremblay est régulièrement invitée à la Volksoper de Vienne ; elle a aussi chanté au Musikverein de Vienne, au Festival de BadenBaden, à la Philharmonie de Berlin, etc. Franz Supper, ténor Le ténor autrichien Franz Supper est originaire du Burgenland. Il a commencé l’étude du chant au Haydn-Konservatorium d’Eisenstadt auprès d’Heinrich Schneider et s’est perfectionné avec Luise Scheit à la Hochschule für Musik und darstellende Kunst de Vienne, ainsi qu’avec Walter Berry et Michael Pabst. Après ses débuts à la Kammeroper de Vienne, il a été engagé par le Landestheater de Salzbourg, où il a interprété 10 de nombreux rôles. Il est invité régulièrement au Staatstheater am Gärtnerplatz de Munich, à Essen et à la Volksoper de Vienne. Il a chanté par ailleurs aux Arènes de Vérone, au Festival de Palm Beach (Miami) et à l’Opéra royal de Versailles. Au Festival de Salzbourg, il a participé à la Flûte enchantée mise en scène par Achim Freyer et dirigée par Christoph von Dohnányi, à la Chauve-Souris mise en scène par Hans Neuenfel et dirigée par Marc Minkowski, aux Maîtres chanteurs de Nuremberg mis en scène par Stefan Herheim et dirigés par Daniele Gatti et enfin, en 2014, au Chevalier à la rose mis en scène par Harry Kupfer. Au Festival de Pâques de Salzbourg, il a chanté Parsifal sous la direction de Claudio Abbado, dans la mise en scène de Peter Stein. Au Landestheater de Salzbourg, il a incarné entre autres le Pilote (Le Vaisseau fantôme), Max (Der Freischütz), le TambourMajor (Wozzeck), le Berger et le Jeune Matelot (Tristan et Isolde) et chanté dans le pasticcio de Mozart Musica Speranza et dans la création mondiale de l’opéra de Hossam Mahmoud 18 Tage. Il a remporté un franc succès avec deux prises de rôle récentes : Max dans Jonny spielt auf d’Ernst Křenek et Florestan dans Fidelio. Henk Neven, baryton Le Néerlandais Henk Neven est un des meilleurs interprètes de mélodies et de lieder de sa génération et excelle également à la scène. En contrat chez Onyx Records depuis 2011, il a publié plusieurs disques remarqués. Il a été membre du prestigieux Programme Artistes Nouvelle Génération de la BBC Radio 3 et, en 2011, a reçu le prix néerlandais de la Musique, la plus haute distinction décernée par le ministère de la Culture des Pays-Bas à un musicien classique. À l’opéra, il chante Leporello (Don Giovanni) et le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) ; Moralès (Carmen) ; Mercutio (Roméo et Juliette) ; Énée (Didon et Énée) ; Marco (Gianni Schicchi) et Schaunard (La Bohème) ; Patrocle (Iphigénie en Aulide de Gluck) ; Phorbas (Œdipe d’Enesco ) ; Ben (Le Téléphone de Menotti) ; Mars (Vénus et Adonis de Desmaret) ; Pollux (Castor et Pollux de Rameau) ; Frère Léon (Saint François d’Assise de Messiaen, mis en scène par Pierre Audi et enregistré en DVD pour Opus Arte). Il s’est produit à l’Opéra national de Paris, à la Monnaie de Bruxelles, à la Staatsoper de Berlin, au Theater an der Wien de Vienne et à l’Opéra des Pays-Bas. Au concert, il collabore avec les Orchestres philharmoniques de Rotterdam, Bergen et Radio France, le Combattimento Consort d’Amsterdam, l’Orchestre national de France, la Staatskapelle de Berlin, le Concert spirituel, les Talens lyriques, l’Orchestre du xviiie siècle, et avec des chefs comme Daniel Barenboim, Simon Rattle, Edo de Waart, Jaap van Zweden, Jan Willem de Vriend, Hervé Niquet, Kenneth Montgomery, Joel Levi, Patrick Lange, Armin Jordan, John Nelson, Ed Spanjaard, Marc Minkowski et Christophe Rousset. Il a donné des récitals au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam et dans de nombreux festivals internationaux. Sascha Goetzel, direction Né à Vienne, Sascha Goetzel est chef principal de l’Orchestre symphonique de Kuopio (Finlande), ainsi que directeur artistique et chef principal de l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul. Il a été chef résident du Pacific Music Festival fondé par Leonard Bernstein, directeur musical et artistique de l’Orchestre philharmonique austro-coréen et chef associé de l’Orchestre de l’Institut Attergau, l’orchestre d’études de l’Orchestre philharmonique de Vienne. Après une formation de violoniste, Sascha Goetzel a commencé sa carrière orchestrale en collaborant étroitement avec des chefs majeurs tels Zubin Mehta, Riccardo Muti et Seiji Ozawa. Il a fait des débuts remarqués à l’étranger avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, les Orchestres symphoniques de Berlin, Shanghai, Moscou, Bâle, Helsingborg et de la NHK (Tokyo), les Orchestres philharmoniques de Tokyo, Nagoya et du Luxembourg, la Deutsche Kammerakademie… dans un large répertoire incluant de nombreuses créations. Sascha Goetzel mène aussi une belle carrière de chef lyrique. Il a dirigé Nicholas and Alexandra de Drattell à Los Angeles, les trois opéras de Mozart et Da Ponte et La Bohème au Landestheater du Tyrol, Casse-Noisette à la Staatsoper de Vienne, Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au sérail, Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai et Le Pays du sourire de Lehár avec un immense succès à la Volksoper de Vienne, Don Giovanni au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. Il est également très actif comme chef de radio et de télévision et a enregistré des œuvres de Nino Rota et Max Bruch chez Koch Classics. Il a réalisé de nombreux arrangements, pour José Carreras, Ramón Vargas et l’Ensemble Wien notamment. Plusieurs de ses arrangements ont été enregistrés et publiés par BMG et Deutsche Grammophon. OFFREZ DE LA MUSIQUE ! CARTE CADEAU Créditez le montant de votre choix EN VENTE À LA BILLETTERIE 11 Orchestre national de Lyon Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’ONL est devenu un orchestre permanent en 1969, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux (1969/1971). Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert de 2100 places, l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite pour directeurs musicaux Serge Baudo (19711987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (20052011). Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011. En 1979, l’ONL fut le premier orchestre européen à se rendre en Chine, où il est retourné en 2013/2014. Ses tournées le mènent régulièrement au Japon, aux États-Unis et dans les principaux pays d’Europe pour se produire dans les plus grandes salles. L’ONL a fait découvrir en première audition mondiale les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels Michael Jarrell, Pascal Dusapin, Jean-Louis Florentz, Philippe Hersant, Luciano Berio, Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-André Dalbavie, Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy, Kaija Saariaho… Pour les saisons 2014/2015 et 2015/2016, il accueille Mason Bates et Bruno Mantovani comme compositeurs associés. La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie régulièrement récompensée, avec notamment des intégrales Ravel et Berlioz en cours chez Naxos. Depuis de nombreuses années, l’ONL est pionnier en matière d’action culturelle. C’est ainsi le seul orchestre français à développer deux orchestres de jeunes. Une politique tarifaire forte en direction des plus jeunes, des projets ambitieux pour les scolaires, des cycles de conférences et de nombreuses autres actions d’accompagnement achèvent d’en faire un orchestre de premier plan. Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Rhône-Alpes. L’Auditorium-Orchestre national de Lyon Jean-Marc Bador directeur général ; Denis Bretin secrétaire général ; Mathieu Vivant directeur de production ; Stéphanie Papin directrice administrative et financière ; Christian Thompson conseiller artistique ; et l’ensemble des équipes administratives et techniques. L’Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin directeur musical VIOLONS I Violons solos supersolistes Jennifer Gilbert Giovanni Radivo Premier violon solo Jacques-Yves Rousseau Deuxième violon solo Jaha Lee Violons du rang Audrey Besse Yves Chalamon Amélie Chaussade Pascal Chiari Constantin Corfu Andréane Détienne Annabel Faurite Sandrine Haffner Yaël Lalande Ludovic Lantner Philip Lumbus Anne Rouch Roman Zgorzalek VIOLONS II Premiers chefs d’attaque F. Souvignet-Kowalski Catherine Menneson Deuxième chef d’attaque Tamiko Kobayashi Violons du rang Bernard Boulfroy Leonie Delaune Catalina Escobar Eliad Florea Véronique Gourmanel Olivia Hughes Kaé Kitamaki Maïwenn Merer Sébastien Plays Haruyo Tsurusaki NN ALTOS Altos solos Corinne Contardo Jean-Pascal Oswald Alto co-soliste Fabrice Lamarre Altos du rang Catherine Bernold Vincent Dedreuil-Monet Marie Gaudin Vincent Hugon Valérie Jacquart SeungEun Lee Jean-Baptiste Magnon Carole Millet Lise Niqueux Manuelle Renaud HAUTBOIS TROMBONES Hautbois solos Jérôme Guichard Guy Laroche Trombones solos Fabien Lafarge Charlie Maussion Cor anglais Pascal Zamora Trombone basse Mathieu Douchet CLARINETTES TUBA VIOLONCELLES Clarinettes solos Robert Bianciotto François Sauzeau Tuba solo Guillaume Dionnet Clarinette basse Nans Moreau Timbalier solo Benoît Cambreling Violoncelles solos Nicolas Hartmann É. Sapey-Triomphe Violoncelle co-soliste Ph. Silvestre de Sacy Violoncelles du rang Mathieu Chastagnol Dominique Denni Stephen Eliason Vincent Falque Maurice Favre Jean-Marie Mellon Jérôme Portanier Jean-Étienne Tempo CONTREBASSES Contrebasses solos Botond Kostyák Vladimir Toma Contrebasse co-soliste Pauline Depassio Contrebasses du rang Daniel Billon Gérard Frey Eva Janssens Vincent Menneson Benoist Nicolas Marie-Noëlle Vial Deuxième hautbois Ph. Cairey-Remonay Petite clarinette Thierry Mussotte TIMBALES ET PERCUSSIONS BASSONS Deuxième timbalier Stéphane Pelegri Bassons solos Olivier Massot Louis-Hervé Maton Deuxième basson François Apap Contrebasson Stéphane Cornard CORS Cors solos Alexis Crouzil Guillaume Tétu Cors aigus Paul Tanguy Yves Stocker TROMPETTES Flûtes solos Jocelyn Aubrun Emmanuelle Réville Trompettes solos Sylvain Ketels Christian Léger Piccolo Benoît Le Touzé Première percussion Thierry Huteau Deuxièmes percussions Guillaume Itier François-Xavier Plancqueel CLAVIERS Claviers solo Élisabeth Rigollet HARPE Harpe solo É. Euler-Cabantous Cors graves Jean-Olivier Beydon Stéphane Grosset Patrick Rouch FLÛTES Deuxième flûte Harmonie Maltère Deuxième trombone Frédéric Boulan Deuxièmes trompettes Arnaud Geffray Michel Haffner Leonard Slatkin dirige l’ONL © Niko Rodamel 12 13 télévision livres musiques spectacle vivant expositions LE MONDE BOUGE TELERAMA EXPLORE CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE CONTINUEZ À VIVRE VOTRE PASSION DE LA MUSIQUE SUR TELERAMA.FR 14 prochainement à l’auditorium 7 | je. janv. 20h ciné-concerts HAROLD LLOYD/ THE FRESHMAN Fred Newmeyer et Sam Taylor The Freshman [Vive le sport !] États-Unis, 1925, 1h16, N&B / avec Harold Lloyd, Jobyna Ralston, Brooks Benedict Musique de Carl Davis Orchestre national de Lyon Ernst van Tiel, direction En coproduction avec l’Institut Lumière. Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € 9 | sa. janv. 18h symphonique HÉLÈNE GRIMAUD/ KAMMERORCHESTERBASEL Igor Stravinsky Dumbarton Oaks Johann Sebastian Bach Concerto pour clavier n° 1, en ré mineur, BWV 1052 Sergueï Prokofiev Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25, «Symphonie classique» Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 Orchestre de chambre de Bâle Hélène Grimaud, piano et direction Tarif : de 26 € à 56 € / réduit : de 8 € à 51 € 14 | je. janv. 20h symphonique Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com cinéma BACH, MAGNIFICAT Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4, en ré majeur, BWV 1069 Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 27, en si bémol majeur, KV 595 Johann Sebastian Bach Magnificat, BWV 243 Orchestre national de Lyon Chœur de chambre de Namur Ton Koopman, direction Richard Goode, piano Monika Eder, soprano / Bogna Bartosz, mezzo-soprano / Tilman Lichdi, ténor / Klaus Mertens, baryton «The Freshman» – Harold Lloyd © Coll. Christophe L. et retrouvez nous sur auditorium-lyon.com En complicité avec le Festival d’Ambronay/Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 15 D A N S L’ Œ I L D U F L  N E U R 96, rue du Président Edouard Herriot Lyon Tél. 04 78 42 25 14 Hermes.com