Télécharger la note - Auditorium

Transcription

Télécharger la note - Auditorium
NOUVEL AN VIENNOIS
JOHANN STRAUSS
er
| me. 30 déc. 20h | je. 31 déc. 20h | ve. 1 janv. 16h | sa. 2 janv. 18h
symphonique
Orchestre national de Lyon
Sascha Goetzel, direction
Sophie Gordeladze, soprano (Rosalinde)
Beate Ritte, soprano (Adèle)
Lysianne Tremblay, mezzo-soprano (Orlofsky)
Franz Supper, ténor (Eisenstein, Alfred)
Henk Neven, baryton (Falke, Frank, Blind)
Johann Strauss fils (1825-1899)
La Chauve-Souris [Der Fledermaus]
Ouverture
[9 min]
Valse de l’Empereur, op. 437 [Kaiser-Walzer]
[10 min]
Le Baron tzigane [Der Zigeunerbaron]
– Ouverture
[8 min]
– «Einzugsmarsch»
[3 min]
Le Beau Danube Bleu, op. 314
[An der schönen blauen Donau]
[10 min]
Entracte
Extraits de la Chauve-Souris
La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par
N° 2, Trio Rosalinde/Eisenstein/Blind : Nein, mit solchen Advocaten (acte I)
N° 8, Couplets d’Adèle : Mein Herr Marquis (acte II)
N° 3, Duo Eisenstein/Falke : Komm mit mir zum Souper (acte I)
N° 5, Finale de l’acte I :
– Chanson à boire de Rosalinde et Alfred : Trinke Liebchen, trinke schnell
– Couplets de Rosalinde : Mein Herr, was dächten sir von mir
– Trio Rosalinde/Alfred/Frankenstein : Mein schönes, grosses Vogelhaus
Sous le tonnerre et les éclairs, polka rapide, op. 324
[Unter Donner und Blitz, polka schnell]
[3 min]
Extraits de la Chauve-Souris
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes.
N° 7, Couplets d’Orlofsky : Ich lade gern mir Gäste ein (acte II)
N° 9, Duo de la montre Rosalinde/Eisenstein : Dieser Anstand, so manierlich
(acte II)
N° 10, Csárdás de Rosalinde : Klänge der Heimath (acte II)
N° 14, Couplets d’Adèle : Spiel ich die Unschuld vom Lande (acte III)
N° 11, Finale de l’acte II :
– Air du champagne d’Orlofsky : Im Feuerstrom der Reben
– Brüderlein
Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : © Shutterstock
3
Johann Strauss fils
La Chauve-Souris et pièces
orchestrales
On dit des Viennois que leur cœur bat à trois
temps. Tout au long du xixe siècle, la valse
accompagna les heurs et malheurs de l’empire des
Habsbourg. L’apogée de cette danse correspond
à celui de l’empereur François-Joseph Ier et de
son épouse Elisabeth, la fameuse Sissi, à partir du
compromis de 1867 – qui marquait l’apaisement
des relations avec la bouillonnante Hongrie. À
l’inverse, les mauvaises langues prétendent que
la mort de Johann Strauss fils, en 1899, précipita
l’empire vers sa perte.
La valse naît vers 1750 du ländler, une danse
tournante en vogue dans les campagnes de
Bavière et d’Autriche. Elle conquiert la noblesse
aussi bien que la bourgeoisie, produisant les
mêmes effets d’ivresse sans considération de
rang. C’est la première danse de société où le
couple se tient aussi rapproché, partant dans son
tournoiement ininterrompu jusqu’à approcher la
transe. Cette perception nouvelle, érotique, de la
danse met en émoi les moralistes, et ce n’est pas
par hasard que Liszt fera de la valse la danse du
diable dans ses Méphisto-Valses.
En 1815, le Congrès de Vienne se déroule sur
fond de valse. Le vieux prince de Ligne lâche :
«Le Congrès ne marche pas, il danse.» La nouvelle
danse envahit l’Europe. Dès 1816 paraît à
Londres une Description of the Correct Method of
Waltzing. En 1819 est publiée la première valse
«savante» ; composée pour piano, l’Invitation à
la danse de l’Allemand Carl Maria von Weber
connaît un engouement rapide, gagnant
notamment Paris, où elle est orchestrée par
Hector Berlioz. Weber y fixe la forme reprise
plus tard par Johann Strauss fils dans ses propres
valses : une introduction, une succession de
danses, et enfin une coda reprenant des thèmes
entendus précédemment.
4
L’avènement du Roi de la Valse
Amis, puis rivaux, Joseph Lanner (1801-1843)
et Johann Strauss père (1804-1849) forment
deux orchestres qui donnent à la valse son visage
moderne. Strauss devient, en 1835, directeur de
la Musique des bals de la Cour. Le Printemps des
peuples, en 1848, fait éclater les revendications
des minorités nationales de l’Europe. Hongrois
et Tchèques ébranlent l’édifice des Habsbourg,
mais Vienne n’en continue pas moins de danser.
C’est alors qu’apparaît Johann Strauss fils,
bientôt désigné comme le «Roi de la Valse». Né
en 1825, le jeune homme est destiné par son
père à une carrière de banquier. Mais il préfère
étudier la musique et, en 1844, se présente au
public viennois avec son propre ensemble, qui
éclipse rapidement celui de son père. À la mort
de ce dernier, en 1849, Johann fils fusionne les
deux formations et ce nouvel orchestre triomphe
dans toute l’Europe et aux États-Unis.
Il paraît que le
Danube semble bleu aux
amoureux
Voila ce que dit Robert Donat à Greer Garson
dans le film de Sam Wood Au revoir, M. Chips
(1939). Celle-ci lui répondra, un peu plus tard :
«Mais il est bleu !» Il suffit de fermer les yeux,
d’imaginer la grande roue du Prater, à Vienne, ou
les ponts reliant Pest à Buda pour voir le fleuve
tourbillonner, intrépide, majestueux et entendre
la valse qui lui a emprunté son nom. En écrivant
Le Beau Danube bleu quelques semaines avant
le compromis austro-hongrois de 1867, Strauss
offrait à la toute nouvelle Double Monarchie son
symbole : dans la Donau de Vienne et le Duna
de Pest coulait à présent la même eau, bleue aux
yeux du monde entier.
Composée en 1889 pour l’inauguration d’une
salle de concert berlinoise, la Valse de l’Empereur
devait s’appeler Hand in Hand [Main dans la
main], en référence au pacte entre l’Autriche
et l’Allemagne signé quelques semaines plus
tôt dans la capitale allemande. Mais elle fut
présentée au public sous son titre définitif de
Kaiser-Walzer, sans que l’on sache le motif de
ce changement. Chacun des deux monarques
pouvait se reconnaître dans ce titre et y satisfaire
sa vanité… À sa création, l’œuvre reçut un
accueil triomphal et suscita ce commentaire
dans la presse : «La Kaiser-Walzer commence
dans le genre prussien et guerrier, on croit vraiment
voir et entendre défiler la garde du vieux Fritz –
mais ensuite... tout retrouve le style léger et l’élan
typiquement viennois.»
Paris-Vienne-Paris, itinéraire d’une
opérette
Johann Strauss fils a déjà composé nombre de
valses et polkas célèbres lorsqu’il aborde, en
1871, la scène lyrique. Il est encouragé dans cette
voie par son épouse, la cantatrice Jetty Treffz, et
par la direction de la principale scène viennoise à
offrir un répertoire léger, le Theater an der Wien.
Depuis une quinzaine d’années, les opérettes
d’Offenbach jouissent d’une faveur que ni les
œuvres de Carl Millöcker, ni celles de Franz von
Suppé ne sont parvenues à éclipser. Seul Strauss
pourra rivaliser avec elle.
Après Indigo et les Quarante Voleurs (1871) et
Le Carnaval à Rome (1873), Strauss atteint la
pleine réussite avec son troisième ouvrage, La
Chauve-Souris (1874). Pour le livret, il a puisé
à une source sûre : une comédie en vaudeville
d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, les artisans
des grands succès d’Offenbach et les futurs
librettistes, en 1875, de Carmen. En 1872, Le
Réveillon triomphe au Théâtre du Palais-Royal
à Paris. La nouvelle de ce succès retentit jusqu’à
Vienne, si bien que la direction du Theater an der
Wien en acquiert les droits. Carl Haffner réalise
une traduction allemande que Richard Genée,
Kapellmeister du théâtre, adapte au goût viennois.
L’action est transportée de Paris à Vienne, mais la
trame générale reste la même, à quelques détails
près – le gardien de prison se soûle désormais à la
slivovitz, et non plus au cognac ! Certains ajouts
comme la csárdás de Rosalinde à l’acte II ou les
couplets d’Adèle à l’acte III n’ont d’autre but que
d’étoffer leurs rôles.
Après son triomphe à Vienne, La Chauve-Souris
déchaîne l’enthousiasme en Allemagne, à Pest, à
New York. À Paris, des démêlés avec Meilhac et
Halévy compromettent la représentation jusqu’à
ce que le directeur du Théâtre de la Renaissance
contourne le problème en commandant un
nouveau livret à Alfred Delacour et Victor
Wilder. C’est ainsi tripatouillée que la partition
rencontra la public parisien, en octobre 1877,
sous le titre de La Tzigane.
La musique
L’étincelante ouverture donne le ton général de
l’ouvrage et en préfigure l’écriture parfaitement
maîtrisée, au-delà de sa légèreté. Eduard
Hanslick, le sévère critique viennois, ne vit en
La Chauve-Souris qu’un pot-pourri de valses et
de polkas. On peut difficilement lui donner tort.
Mais, à mesure que l’intrigue prend corps, la
musique révèle sa variété. La valse endosse tour
à tour les émotions les plus diverses, la morosité
d’Adèle comme son impertinence (couplets
«Mein Herr Marquis») ou la fraternité
éphémère des convives d’Orlofsky, dans le finale
de l’acte II («Brüderlein»). La polka n’est pas en
reste. Indignée dans l’air de Rosalinde «Mein
Herr, was dächten Sie von mir», brillantissime
dans l’air du Champagne du prince, qui lance
le finale de l’acte II, elle prend le visage le plus
plaisant dans le pétillant finale de l’acte III.
Strauss tira deux polkas de concert de sa ChauveSouris : Tik-Tak Polka op. 365 (seconde partie du
Duo de la montre) et Fledermaus-Polka op. 362,
qui reprend le duo où Falke propose à Eisenstein
de l’accompagner chez Orlofsky, «Komm mit
mir zum Souper»). Polka viennoise vive et rythmée, polka française
plus solennelle, polka schnell endiablée : cette
danse sait tout faire. L’une des plus célèbres
polkas de concert composées par Strauss, Sous
le tonnerre et les éclairs, fut créée le 16 février
1868 dans le cadre du bal annuel donné par
l’association d’artistes viennois Hesperus.
L’auteur pensait intituler cette polka rapide
Étoile filante [Sternschnuppe], en hommage à
l’honorable société – Hespéros désignait, dans
la Grèce antique, le premier astre apparaissant
5
le soir (la planète Vénus, l’«étoile du Berger»).
Le titre définitif correspond mieux à cette page
virevoltante, ponctuée de coups évocateurs de
grosse caisse et de cymbales.
De Vienne à Pest
Pour changer de la valse et de la polka qui
imprègnent l’essentiel de La Chauve-Souris,
quoi de plus naturel que d’aller puiser dans les
traditions de la Hongrie, pays naguère ennemi
et aujourd’hui frère ? Depuis le compromis de
1867, en effet, Vienne et Pest étaient placées
sur un pied d’égalité sous la double couronne de
François-Joseph Ier, empereur d’Autriche et roi
de Hongrie, et s’étaient partagé méticuleusement
l’empire. Désormais, les échanges étaient
possibles dans tous les domaines des arts et
de la pensée. Danse de salon propagée par les
orchestres tsiganes mais qui se voulait d’origine
populaire (le terme hongrois signifie «danse
d’auberge»), la csárdás représentait au xixe siècle
l’âme musicale hongroise, en même temps que
le verbunkos dont elle est la forme stylisée. Le
verbunkos tire son nom de l’allemand Werbung
(recrutement), car il trouve son origine dans
les danses de recrutement militaire jouées par
les Tsiganes au xviiie siècle, caractérisées par
un début langoureux et un mouvement qui
s’accélère, jusqu’à un finale enivrant.
Un seul passage est désigné comme une csárdás
par Strauss : le «Klänge der Heimat» de
Rosalinde, à l’acte II. Mais un parfum hongrois
flotte également sur les couplets d’Orlofsky
(«Ich lade gern mir Gäste ein»). Et, à l’acte I,
Rosalinde adopte déjà le style hongrois
lorsqu’elle fait semblant de se plaindre de sa
soudaine solitude («So muss allein ich bleiben»),
sur un thème présenté dès l’ouverture par le
hautbois.
Strauss rendit souvent des hommages musicaux
à la Hongrie, avec un sommet dans sa dixième
opérette, Le Baron tzigane (1885). À l’inverse,
Ferenc Lehár ou Imre Kálmán baigneraient
leurs propres opérettes (dont beaucoup furent
créées à Vienne) dans les rythmes de valses et
de polkas.
6
L’idée du Baron tzigane remonte à début 1883
et à la rencontre de Strauss avec l’un des plus
grands romanciers hongrois, Mór Jókai (créateur
également d’une succulente soupe de haricots
secs…). L’écrivain promit un livret d’opéra au
musicien et lui envoya bientôt une nouvelle,
Szaffi, qu’un journaliste hongrois vivant à
Vienne, Ignác Schnitzer, adapta pour la scène.
Créé au Theater an der Wien le jour du
soixantième anniversaire de Strauss, Le Baron
tzigane recueillit un énorme succès. Le directeur
du théâtre avait poussé le souci d’authenticité
jusqu’à se rendre dans un campement tsigane
près de Győr, à l’ouest de Budapest, pour y
acheter une roulotte, un cheval, des vêtements
et divers accessoires. Du vivant de Strauss, Le
Baron tzigane surpassa même la popularité de
La Chauve-Souris.
La brillante ouverture repose sur les thèmes
principaux de l’ouvrage. Elle est construite à la
manière d’un verbunkos : après une introduction
langoureuse où clarinette et hautbois évoquent
la sonorité de la clarinette hongroise, le tárogató,
le tempo croît jusqu’à l’étourdissant finale – où
l’on croit un instant que la valse aura le dernier
mot. Tout ce morceau dégage un parfum
profondément hongrois, dû aussi bien aux
ornements caractéristiques des mélodies qu’au
rythme, à l’harmonie et à l’instrumentation.
L’Einzugsmarsch
(littéralement «Marche
d’entrée») est l’avant-dernier numéro de
l’opérette. Les Tsiganes y chantent leur victoire à
la guerre, sous la houlette de Sándor Barinkay qui,
grâce à ce triomphe, est élevé au rang de baron
et peut épouser la belle Saffi («Hurra, die Schlacht
mitgemacht !»). Dans sa version orchestrale,
cette marche militaire figure fréquemment aux
concerts de Nouvel An donnés à Vienne.
—
Claire Delamarche
SYNOPSIS
Chacun
à son goût
ACTE I
À VIENNE, CHEZ GABRIEL VON EISENSTEIN
La femme de chambre Adèle apprend par une
lettre de sa sœur Ida, danseuse, que le riche et
excentrique prince russe Orlofsky donne un
bal le soir même. Si Adèle trouve une toilette,
Ida sait comment l’y introduire ; Adèle prétexte
une visite à une tante malade pour obtenir de
sa maîtresse la permission de minuit. Mais
Rosalinde refuse : son mari part pour la maison
d’arrêt, où il restera cinq jours pour avoir giflé
un fonctionnaire, et elle a besoin de tout son
personnel.
Arrive Eisenstein, accompagné de son avocat
bègue, Blind, contre lequel il est furieux. Les
deux hommes étaient allés négocier une remise
de peine, et Eisenstein a écopé de trois jours de
prison supplémentaires («Nein, mit solchen
Advocaten»). Le Docteur Falke entre à son
tour. Il garde une dent contre Eisenstein qui, lors
d’un précédent bal, lui a joué un mauvais tour : il
l’a laissé s’endormir en ville déguisé en chauvesouris, ce qui a contraint le malheureux à rentrer
chez lui en plein jour dans ce ridicule appareil.
En aparté, Falke propose à Eisenstein de décaler
de quelques heures son entrée en prison et de
l’accompagner chez Orlofsky où, lui glisset-il, se trouveront des femmes fabuleuses…
(«Kommt mit mir zum Souper»).
Rosalinde s’étonne de voir son mari si guilleret
à l’idée de gagner sa cellule, d’autant qu’il veut
revêtir son plus bel habit. Elle décide de se rendre
chez Orlofsky, où elle est elle aussi invitée. Elle
donne finalement sa soirée à Adèle.
Adèle et Eisenstein ont sitôt tourné les talons
qu’entre le ténor Alfred, l’amant de Rosalinde,
vêtu de la robe de chambre d’Eisenstein.
Rosalinde proteste faiblement, puis cède à Alfred
qui l’invite à trinquer («Trinke, Liebchen,
trinke schnell»). Ils sont surpris par Frank, le
directeur de prison, venu chercher Eisenstein
avant de se rendre – lui aussi – au bal d’Orlofsky.
Il est persuadé d’avoir devant lui le fautif. Pour
éviter tout scandale, Rosalinde renonce à le
détromper et, par amour, Alfred joue le jeu
(«Mein Herr, was dächten Sie von mir»). C’est
donc le ténor qui est embarqué, après de longs
adieux «conjugaux» qui finissent par exaspérer
Falke («Mein schönes, grosses Vogelhaus»).
ACTE II
CHEZ LE PRINCE ORLOFSKY
La soirée s’annonce mémorable. Adèle tombe
sur sa sœur, ébahie de la voir en cet endroit : Ida
n’a jamais invité Adèle à la soirée. Orlofsky se
plaint auprès de Falke que tout l’ennuie, et que
ses millions n’y font rien. Falke lui promet de le
divertir par une «plaisanterie dramatique» qu’il
a préparée : la Revanche de la Chauve-Souris.
En fait, c’est lui qui a invité Adèle – laquelle
est présentée au prince par Ida comme sa sœur
Olga, actrice. On annonce le marquis Renard,
qui n’est autre qu’Eisenstein. Falke se réjouit :
deux des protagonistes de sa plaisanterie sont
déjà présents. Ne manque plus que Rosalinde,
qui ne devrait pas tarder. Orlofsky invite Falke
à boire de la vodka avec lui («Ich lade gern
mir Gäste ein»). Eisenstein croise Adèle et la
reconnaît, dans une robe de sa femme. Lorsque
Falke présente officiellement «Renard» à «Olga»,
celle-ci fait semblant de s’offusquer qu’on puisse
la confondre avec une femme de chambre, tandis
que l’assemblée se gausse d’une telle méprise
(«Mein Herr Marquis»). À Eisenstein-Renard,
on présente le chevalier Chagrin, derrière lequel
se cache le directeur de prison. Puis on annonce
l’entrée d’une comtesse hongroise masquée : c’est
Rosalinde. Elle est accueillie par Falke, le seul à
connaître son identité ; il lui montre comment
Eisenstein purge sa peine – au bras d’Adèle.
Rosalinde est aussitôt courtisée par son mari,
qui ne l’a pas reconnue ; Eisenstein lui montre sa
belle montre, que Rosalinde réussit à lui subtiliser
(«Dieser Anstand, so manierlich»). Emboîtant
le pas à Adèle, les convives demandent à la belle
7
Biographies
inconnue de tomber son masque. Mais Orlofsky
vole à son secours. Pour prouver son identité,
Rosalinde chante une vibrante csárdás («Klänge
der Heimat»). Le dîner est servi. Orlofsky
célèbre le champagne («Im Feuerstrom der
Reben») et tous les invités se congratulent
(«Brüderlein»). À six heures, Eisenstein et
Frank s’en vont. Ils se dirigent tous deux vers la
prison, ignorant chacun l’identité de l’autre.
ACTE III
LA PRISON
C’est l’aube. Dans sa cellule, Alfred ne cesse
de chanter, ce qui exaspère le geôlier Frosch,
passablement ivre. Arrive Frank, qui n’est pas
moins soûl et veut absolument embrasser
Frosch, qu’il prend pour Adèle et Ida. Les voici
qui entrent, justement. Elles veulent parler au
chevalier Chagrin, dont le docteur Falke leur
a donné l’adresse secrète. Adèle avoue n’être
qu’une femme de chambre et demande au
chevalier, qui chez Orlofsky lui a montré un
grand intérêt, de l’aider à devenir actrice. Elle lui
fait la démonstration de son talent («Spiel’ ich
die Unschuld vom Lande»), et Frank promet
de veiller à sa formation. L’arrivée d’Eisenstein,
puis de Rosalinde et de l’avocat Blind entraîne
toutes sortes de quiproquos. Lorsqu’Eisenstein
accuse sa femme d’infidélité, elle brandit la
montre qu’elle lui a dérobée. Falke, arrivé entretemps avec Orlofsky, se réjouit du bel imbroglio
qu’il a généré : tout cela n’était que la vengeance
de la Chauve-Souris. Il promet de parrainer
les cours de théâtre d’Adèle, mais Orlofsky
annonce qu’il va devenir lui-même le mécène de
ce jeune talent, fidèle à la devise annoncée dans
ses couplets de l’acte II : chacun doit agir selon
son plaisir, «Chacun à son goût !» Tous tombent
d’accord pour accuser le champagne d’avoir
causé tous ces maux.
—
C. D.
BARTÓK
BARBE
BLEUE
Bartók Le Château de Barbe-Bleue
Barber Concerto pour violon op. 14
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
LEONARD SLATKIN, DIRECTION
ILDIKÓ KOMLÓSI, MEZZO-SOPRANO
BÁLINT SZABÓ, BASSE
GIL SHAHAM, VIOLON
je. 28 janv. 20h | sa. 30 janv. 18h
RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95
WWW.AUDITORIUM-LYON.COM
8
Sophie Gordeladze, soprano
Née à Tbilissi, en Géorgie, Sophie Gordeladze
a étudié le piano et le chant au Conservatoire
d’État Vano-Sarajichvili de sa ville natale. À
l’âge de dix-huit ans, elle est déjà lauréate de
plusieurs prix nationaux et internationaux. Elle
se perfectionne lors de cours d’interprétation
avec Elisabeth Schwarzkopf, Grace Bumbry,
Francisco Araiza, Lella Cuberli et Maria Luisa
Cioni, Mariella Devia ; elle suit de 2007 à 2009
l’enseignement de Mirella Freni au Cubec, à
Vignola (Italie).
Sophie Gordeladze fait ses débuts scéniques à
l’Opéra d’État de Tbilissi en 2005, dans le rôle
de Norina (Don Pasquale). Ses débuts européens
suivent en 2010, lorsqu’elle incarne Violetta
(La Traviata) au Festival de Gars am Kamp
(Autriche). Elle reprend ce rôle la même année
à Séoul.
Depuis lors, Sophie Gordeladze a chanté
Ismene (Mitridate, re di Ponto de Mozart)
à Tbilissi et Beyrouth, Gilda (Rigoletto) à
Tbilissi, Pagagena (La Flûte enchantée), Lauretta
(Gianni Schicchi) et Serafina (Il campanello de
Donizetti) au Teatro Carlo Felice de Gênes,
Musetta (La Bohème), Serpina (La Servante
maîtresse de Paisiello), Adèle (La ChauveSouris), Susanna (Les Noces de Figaro) et Gilda
au Grand Théâtre de Genève, Liusia (Moscou,
Tchériomouchki de Chostakovitch) à l’Opéra de
Chicago, Violetta à l’Opéra de Busan (Corée
du Sud), Susanna, Violetta, Gilda, Zerlina (Don
Giovanni) et Despina (Così fan tutte) aux Tiroler
Festspiele d’Erl, la Comtesse de Folleville (Il
viaggio a Reims) au Festival Rossini de Pesaro,
Alexander’s Feast de Haendel à Vilnius, Carmina
Burana à Kiel, Violetta à León (Mexique).
Beate Ritter, soprano
La soprano autrichienne Beate Ritter a étudié
à l’Université des arts et au Conservatoire de
Vienne. Elle a fait ses débuts scéniques en
2009 au Theater an der Wien de cette ville en
Yniold (Pelléas et Mélisande), sous la direction de
Bertrand de Billy et aux côtés de Natalie Dessay.
Beate Ritter est en troupe à la Volksoper de
Vienne depuis 2010, et elle s’y est fait remarquer
tout particulièrement en Reine de la Nuit (La
Flûte enchantée), en Adèle (La Chauve-Souris) et
en Blonde (L’Enlèvement au sérail).
Durant la saison 2015/2016, Beate Ritter se
produit à la Volksoper en Reine de la Nuit, en
Adèle, en Annina (Une nuit à Venise de Johann
Strauss fils), en Anastasia (Princesse Csárdás
d’Imre Kálmán) et en Frasquita (Carmen). Au
concert, elle est la soliste de Carmina Burana à
la Volksoper. Elle retourne à l’Opéra de Leipzig
en Reine de la Nuit. En mai 2016, elle part
avec la Volksoper en tournée au Japon, où elle
va chanter Adele, Anastasia et Olga (La Veuve
joyeuse de Franz Lehár).
Précédemment, elle a incarné Susanna (Les Noces
de Figaro) et la Reine de la Nuit à la Komische
Oper de Berlin, Fiakermilli (Arabella de Richard
Strauss) à l’Opéra de Cologne, la Reine de la
Nuit à la Deutsche Oper am Rhein (Düsseldorf/
Duisbourg), Blonde à Nantes et à l’Opéra de
Rome.
En décembre 2013, elle a chanté Voix du printemps
de Johann Strauss fils à la Philharmonie am
Gasteig de Munich, lors d’un concert de gala
consacré à l’opérette viennoise.
Au concert, elle chante les cantates et Passions
de Bach, la Missa solemnis de Beethoven, les
messes de Haendel, l’Exsultate jubilate, la Messe
en ut mineur et les airs de concert pour soprano
colorature de Mozart. Elle interprète également
le répertoire du lied, de Franz Schubert à
Mauricio Kagel et Aribert Reimann.
9
Lysianne Tremblay, mezzo-soprano
Après une formation en piano et un diplôme
en littérature et linguistique, la mezzo-soprano
franco-canadienne Lysianne Tremblay a obtenu
un master de chant à l’université McGill
de Montréal puis à la Musikhochschule de
Nuremberg.
Elle a fait ses débuts en interprétant Hänsel dans
Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck,
un rôle qu’elle a chanté en tournée au Canada
pendant deux ans. Au même moment, elle a
participé à la tournée nationale du concert
famille Annabelle Canto des Jeunesse musicales
du Canada, ainsi qu’à la nouvelle création
contemporaine Pacamambo de la compagnie
lyrique Chants libres.
Lysianne Tremblay a été invitée par la mezzosoprano Brigitte Fassbaender à rejoindre la
troupe du Tiroler Landestheater d’Innsbruck en
Autriche. Dès lors, elle a chanté plus de 40 rôles
parmi lesquels Cherubin dans Les Noces de Figaro
et Dorabella dans Così fan tutte de Mozart,
le prince Orlofsky dans La Chauve-souris de
Johann Strauss fils, le rôle titre dans Maddalena
de Prokofiev, Anna dans Les Troyens de Berlioz,
Mercédès dans Carmen de Bizet, le rôle titre
dans La Cenerentola et Rosina dans Le Barbier
de Séville de Rossini, le rôle titre dans La Petite
Renarde rusée de Janáček, etc. En 2014/2015, elle
a chanté Preziosilla dans La Force du destin de
Verdi et Zeitel dans Anatevka (Un violon sur le
toit) de Jerry Bock. Elle s’est ainsi produite au
Canada, en France, en Italie, en Allemagne, aux
Pays-Bas et en Finlande.
Lysianne Tremblay est régulièrement invitée à
la Volksoper de Vienne ; elle a aussi chanté au
Musikverein de Vienne, au Festival de BadenBaden, à la Philharmonie de Berlin, etc.
Franz Supper, ténor
Le ténor autrichien Franz Supper est originaire
du Burgenland. Il a commencé l’étude du chant
au Haydn-Konservatorium d’Eisenstadt auprès
d’Heinrich Schneider et s’est perfectionné avec
Luise Scheit à la Hochschule für Musik und
darstellende Kunst de Vienne, ainsi qu’avec
Walter Berry et Michael Pabst. Après ses débuts
à la Kammeroper de Vienne, il a été engagé par
le Landestheater de Salzbourg, où il a interprété
10
de nombreux rôles. Il est invité régulièrement
au Staatstheater am Gärtnerplatz de Munich, à
Essen et à la Volksoper de Vienne. Il a chanté
par ailleurs aux Arènes de Vérone, au Festival
de Palm Beach (Miami) et à l’Opéra royal de
Versailles. Au Festival de Salzbourg, il a participé
à la Flûte enchantée mise en scène par Achim
Freyer et dirigée par Christoph von Dohnányi,
à la Chauve-Souris mise en scène par Hans
Neuenfel et dirigée par Marc Minkowski, aux
Maîtres chanteurs de Nuremberg mis en scène par
Stefan Herheim et dirigés par Daniele Gatti et
enfin, en 2014, au Chevalier à la rose mis en scène
par Harry Kupfer. Au Festival de Pâques de
Salzbourg, il a chanté Parsifal sous la direction
de Claudio Abbado, dans la mise en scène de
Peter Stein. Au Landestheater de Salzbourg,
il a incarné entre autres le Pilote (Le Vaisseau
fantôme), Max (Der Freischütz), le TambourMajor (Wozzeck), le Berger et le Jeune Matelot
(Tristan et Isolde) et chanté dans le pasticcio de
Mozart Musica Speranza et dans la création
mondiale de l’opéra de Hossam Mahmoud 18
Tage. Il a remporté un franc succès avec deux
prises de rôle récentes : Max dans Jonny spielt
auf d’Ernst Křenek et Florestan dans Fidelio. Henk Neven, baryton
Le Néerlandais Henk Neven est un des
meilleurs interprètes de mélodies et de lieder
de sa génération et excelle également à la scène.
En contrat chez Onyx Records depuis 2011, il
a publié plusieurs disques remarqués. Il a été
membre du prestigieux Programme Artistes
Nouvelle Génération de la BBC Radio 3 et, en
2011, a reçu le prix néerlandais de la Musique, la
plus haute distinction décernée par le ministère
de la Culture des Pays-Bas à un musicien
classique.
À l’opéra, il chante Leporello (Don Giovanni)
et le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) ;
Moralès (Carmen) ; Mercutio (Roméo et
Juliette) ; Énée (Didon et Énée) ; Marco (Gianni
Schicchi) et Schaunard (La Bohème) ; Patrocle
(Iphigénie en Aulide de Gluck) ; Phorbas (Œdipe
d’Enesco ) ; Ben (Le Téléphone de Menotti) ;
Mars (Vénus et Adonis de Desmaret) ; Pollux
(Castor et Pollux de Rameau) ; Frère Léon (Saint
François d’Assise de Messiaen, mis en scène par
Pierre Audi et enregistré en DVD pour Opus
Arte). Il s’est produit à l’Opéra national de Paris,
à la Monnaie de Bruxelles, à la Staatsoper de
Berlin, au Theater an der Wien de Vienne et à
l’Opéra des Pays-Bas.
Au concert, il collabore avec les Orchestres
philharmoniques de Rotterdam, Bergen et
Radio France, le Combattimento Consort
d’Amsterdam, l’Orchestre national de France,
la Staatskapelle de Berlin, le Concert spirituel,
les Talens lyriques, l’Orchestre du xviiie siècle,
et avec des chefs comme Daniel Barenboim,
Simon Rattle, Edo de Waart, Jaap van Zweden,
Jan Willem de Vriend, Hervé Niquet, Kenneth
Montgomery, Joel Levi, Patrick Lange, Armin
Jordan, John Nelson, Ed Spanjaard, Marc
Minkowski et Christophe Rousset. Il a donné
des récitals au Wigmore Hall de Londres,
au Concertgebouw d’Amsterdam et dans de
nombreux festivals internationaux.
Sascha Goetzel, direction
Né à Vienne, Sascha Goetzel est chef principal de
l’Orchestre symphonique de Kuopio (Finlande),
ainsi que directeur artistique et chef principal de
l’Orchestre philharmonique Borusan d’Istanbul.
Il a été chef résident du Pacific Music Festival
fondé par Leonard Bernstein, directeur musical
et artistique de l’Orchestre philharmonique
austro-coréen et chef associé de l’Orchestre
de l’Institut Attergau, l’orchestre d’études de
l’Orchestre philharmonique de Vienne.
Après une formation de violoniste, Sascha
Goetzel a commencé sa carrière orchestrale en
collaborant étroitement avec des chefs majeurs
tels Zubin Mehta, Riccardo Muti et Seiji
Ozawa. Il a fait des débuts remarqués à l’étranger
avec l’Orchestre symphonique de la Ville de
Birmingham, les Orchestres symphoniques de
Berlin, Shanghai, Moscou, Bâle, Helsingborg
et de la NHK (Tokyo), les Orchestres
philharmoniques de Tokyo, Nagoya et du
Luxembourg, la Deutsche Kammerakademie…
dans un large répertoire incluant de nombreuses
créations.
Sascha Goetzel mène aussi une belle carrière de
chef lyrique. Il a dirigé Nicholas and Alexandra de
Drattell à Los Angeles, les trois opéras de Mozart
et Da Ponte et La Bohème au Landestheater du
Tyrol, Casse-Noisette à la Staatsoper de Vienne,
Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au sérail, Les
Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai et
Le Pays du sourire de Lehár avec un immense
succès à la Volksoper de Vienne, Don Giovanni
au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. Il
est également très actif comme chef de radio
et de télévision et a enregistré des œuvres de
Nino Rota et Max Bruch chez Koch Classics. Il
a réalisé de nombreux arrangements, pour José
Carreras, Ramón Vargas et l’Ensemble Wien
notamment. Plusieurs de ses arrangements ont
été enregistrés et publiés par BMG et Deutsche
Grammophon.
OFFREZ DE LA MUSIQUE !
CARTE CADEAU
Créditez le montant de votre choix
EN VENTE À LA BILLETTERIE
11
Orchestre national de Lyon
Héritier de la Société des Grands Concerts
de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin
Witkowski, l’ONL est devenu un orchestre
permanent en 1969, avec comme premier
directeur musical Louis Frémaux (1969/1971).
Depuis lors, il est administré et soutenu
financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a
doté en 1975 d’une salle de concert de 2100
places, l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite
pour directeurs musicaux Serge Baudo (19711987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David
Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (20052011). Leonard Slatkin occupe les mêmes
fonctions depuis septembre 2011.
En 1979, l’ONL fut le premier orchestre
européen à se rendre en Chine, où il est
retourné en 2013/2014. Ses tournées le mènent
régulièrement au Japon, aux États-Unis et dans
les principaux pays d’Europe pour se produire
dans les plus grandes salles.
L’ONL a fait découvrir en première audition
mondiale les pièces des plus grands créateurs de
notre temps tels Michael Jarrell, Pascal Dusapin,
Jean-Louis Florentz, Philippe Hersant, Luciano
Berio, Pierre Boulez, Steve Reich, Marc-André
Dalbavie, Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy,
Kaija Saariaho… Pour les saisons 2014/2015 et
2015/2016, il accueille Mason Bates et Bruno
Mantovani comme compositeurs associés.
La richesse du répertoire de l’ONL se reflète
dans une vaste discographie régulièrement
récompensée, avec notamment des intégrales
Ravel et Berlioz en cours chez Naxos.
Depuis de nombreuses années, l’ONL est
pionnier en matière d’action culturelle. C’est
ainsi le seul orchestre français à développer deux
orchestres de jeunes. Une politique tarifaire forte
en direction des plus jeunes, des projets ambitieux
pour les scolaires, des cycles de conférences et de
nombreuses autres actions d’accompagnement
achèvent d’en faire un orchestre de premier plan.
Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de
Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de
la Communication et par la Région Rhône-Alpes.
L’Auditorium-Orchestre national de Lyon
Jean-Marc Bador directeur général ; Denis Bretin secrétaire général ;
Mathieu Vivant directeur de production ; Stéphanie Papin directrice administrative et financière ;
Christian Thompson conseiller artistique ; et l’ensemble des équipes administratives et techniques.
L’Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin directeur musical
VIOLONS I
Violons solos
supersolistes
Jennifer Gilbert
Giovanni Radivo
Premier violon solo
Jacques-Yves Rousseau
Deuxième violon solo
Jaha Lee
Violons du rang
Audrey Besse
Yves Chalamon
Amélie Chaussade
Pascal Chiari
Constantin Corfu
Andréane Détienne
Annabel Faurite
Sandrine Haffner
Yaël Lalande
Ludovic Lantner
Philip Lumbus
Anne Rouch
Roman Zgorzalek
VIOLONS II
Premiers chefs d’attaque
F. Souvignet-Kowalski
Catherine Menneson
Deuxième chef
d’attaque
Tamiko Kobayashi
Violons du rang
Bernard Boulfroy
Leonie Delaune
Catalina Escobar
Eliad Florea
Véronique Gourmanel
Olivia Hughes
Kaé Kitamaki
Maïwenn Merer
Sébastien Plays
Haruyo Tsurusaki
NN
ALTOS
Altos solos
Corinne Contardo
Jean-Pascal Oswald
Alto co-soliste
Fabrice Lamarre
Altos du rang
Catherine Bernold
Vincent Dedreuil-Monet
Marie Gaudin
Vincent Hugon
Valérie Jacquart
SeungEun Lee
Jean-Baptiste Magnon
Carole Millet
Lise Niqueux
Manuelle Renaud
HAUTBOIS
TROMBONES
Hautbois solos
Jérôme Guichard
Guy Laroche
Trombones solos
Fabien Lafarge
Charlie Maussion
Cor anglais
Pascal Zamora
Trombone basse
Mathieu Douchet
CLARINETTES
TUBA
VIOLONCELLES
Clarinettes solos
Robert Bianciotto
François Sauzeau
Tuba solo
Guillaume Dionnet
Clarinette basse
Nans Moreau
Timbalier solo
Benoît Cambreling
Violoncelles solos
Nicolas Hartmann
É. Sapey-Triomphe
Violoncelle co-soliste
Ph. Silvestre de Sacy
Violoncelles du rang
Mathieu Chastagnol
Dominique Denni
Stephen Eliason
Vincent Falque
Maurice Favre
Jean-Marie Mellon
Jérôme Portanier
Jean-Étienne Tempo
CONTREBASSES
Contrebasses solos
Botond Kostyák
Vladimir Toma
Contrebasse co-soliste
Pauline Depassio
Contrebasses du rang
Daniel Billon
Gérard Frey
Eva Janssens
Vincent Menneson
Benoist Nicolas
Marie-Noëlle Vial
Deuxième hautbois
Ph. Cairey-Remonay
Petite clarinette
Thierry Mussotte
TIMBALES
ET PERCUSSIONS
BASSONS
Deuxième timbalier
Stéphane Pelegri
Bassons solos
Olivier Massot
Louis-Hervé Maton
Deuxième basson
François Apap
Contrebasson
Stéphane Cornard
CORS
Cors solos
Alexis Crouzil
Guillaume Tétu
Cors aigus
Paul Tanguy
Yves Stocker
TROMPETTES
Flûtes solos
Jocelyn Aubrun
Emmanuelle Réville
Trompettes solos
Sylvain Ketels
Christian Léger
Piccolo
Benoît Le Touzé
Première percussion
Thierry Huteau
Deuxièmes percussions
Guillaume Itier
François-Xavier Plancqueel
CLAVIERS
Claviers solo
Élisabeth Rigollet
HARPE
Harpe solo
É. Euler-Cabantous
Cors graves
Jean-Olivier Beydon
Stéphane Grosset
Patrick Rouch
FLÛTES
Deuxième flûte
Harmonie Maltère
Deuxième trombone
Frédéric Boulan
Deuxièmes trompettes
Arnaud Geffray
Michel Haffner
Leonard Slatkin dirige l’ONL © Niko Rodamel
12
13
télévision
livres
musiques
spectacle vivant
expositions
LE MONDE
BOUGE
TELERAMA
EXPLORE
CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE
CONTINUEZ À VIVRE VOTRE PASSION
DE LA MUSIQUE SUR TELERAMA.FR
14
prochainement à l’auditorium
7
| je. janv. 20h
ciné-concerts
HAROLD LLOYD/
THE FRESHMAN
Fred Newmeyer et Sam Taylor
The Freshman [Vive le sport !]
États-Unis, 1925, 1h16, N&B / avec Harold Lloyd,
Jobyna Ralston, Brooks Benedict
Musique de Carl Davis
Orchestre national de Lyon
Ernst van Tiel, direction
En coproduction avec l’Institut Lumière.
Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €
9
| sa. janv. 18h
symphonique
HÉLÈNE GRIMAUD/
KAMMERORCHESTERBASEL
Igor Stravinsky Dumbarton Oaks
Johann Sebastian Bach Concerto pour clavier n° 1, en ré
mineur, BWV 1052
Sergueï Prokofiev Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25,
«Symphonie classique»
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20,
en ré mineur, KV 466
Orchestre de chambre de Bâle
Hélène Grimaud, piano et direction
Tarif : de 26 € à 56 € / réduit : de 8 € à 51 €
14
| je.
janv. 20h
symphonique
Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com
cinéma
BACH, MAGNIFICAT
Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4, en ré
majeur, BWV 1069
Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 27,
en si bémol majeur, KV 595
Johann Sebastian Bach Magnificat, BWV 243
Orchestre national de Lyon
Chœur de chambre de Namur
Ton Koopman, direction
Richard Goode, piano
Monika Eder, soprano / Bogna Bartosz, mezzo-soprano /
Tilman Lichdi, ténor / Klaus Mertens, baryton
«The Freshman» – Harold Lloyd © Coll. Christophe L.
et retrouvez nous sur
auditorium-lyon.com
En complicité avec le Festival d’Ambronay/Centre culturel de rencontre
d’Ambronay.
Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 €
ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95
15
D A N S L’ Œ I L D U F L  N E U R
96, rue du Président
Edouard Herriot
Lyon
Tél. 04 78 42 25 14
Hermes.com