Prions le rosaire pour la paix et la famille

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Prions le rosaire pour la paix et la famille
toucher le cœur de tous les hommes de bonne volonté, afin que l’on cesse d’offenser Dieu et
que le don de la paix puisse être donné par Dieu à notre monde. Notre Fondateur avait la
conviction que le miracle du 13 octobre pourrait être le signe prophétique que le Cœur Immaculé de Marie obtiendrait que le monde fût préservé d’une effroyable guerre atomique.
Mais tout dépend de notre réponse aux appels du Ciel. La dernière apparition de Fatima révèle aussi l’action de la Sainte Famille ! Notre Saint-Père nous invite à la prier pour la famille.
c) Du 16 au 23 octobre : Prions le rosaire pour féconder la mission de l’Eglise.
Nous n’oublierons pas, en ce dimanche 19 octobre, la Mission de l’Eglise. Préparons
le dimanche de la Mission en vivifiant notre prière rosaire avec cette nouvelle intention : féconder la Mission de l’Eglise. Nous nous réjouirons de la béatification de Paul VI, le dimanche de la Mission, qui conclut le premier Synode de la Famille. Ce Pape a beaucoup
souffert, mais l’Esprit Saint a pu agir en lui et par lui. On lui doit «l’unanimité» des évêques
pour voter les textes de Vatican II. Les années après le Concile n’ont pas porté le fruit attendu : le printemps. C’est la tempête qui est arrivée ! Paul VI ne s’est pas découragé. Il a eu le
courage de donner, le 29 juin 1968, le « Credo du Peuple de Dieu », puis, le 25 juillet 1968,
l’Encyclique « Humanae Vitae ». Il a vécu ensuite un martyre moral dont nous ne pouvons
pas mesurer l’intensité. Mais il a tenu bon et il a eu la joie, au terme de l’année jubilaire de
l’année 1975, de voir les premiers fruits du printemps de Vatican II. L’Esprit Saint a réveillé des auditeurs inattendus : les jeunes et a inspiré l’éclosion de nouvelles Communautés. Bienheureux Paul VI, donnez-nous de témoigner toujours de la joie dans le Seigneur,
comme vous l’avez fait en 1975, et de tenir bon dans les tempêtes.
d) Du 24 au 31 oct. : Prier le rosaire et vivre dans la sérénité les temps troublés.
Le Conseil Pontifical pour les communications sociales vient de déclarer: « Si l'information quotidienne raconte les difficultés de la famille, le contexte culturel n'aide pas à
comprendre combien la famille est un bienfait. Les relations au sein de la communauté familiale se développent à l'enseigne de la gratuité et de la dignité personnelle. Et cette
source unique de valeur se traduit en accueil, en rencontre et dialogue, en disponibilité généreuse et service désintéressé, en solidarité profonde. Comment dire aujourd'hui, à une
humanité, blessée et déçue, que l'amour entre un homme et une femme est une très bonne
chose? Comment faire comprendre aux enfants qu’ils sont le don le plus précieux? Comment réchauffer le cœur d'une société éprouvée par tant de déceptions d'amour et l'encourager à repartir? Comment dire que la famille est l'espace premier où s’éprouve la beauté de
la vie, la joie de l'amour, la gratuité du don, la consolation du pardon offert et reçu, et où
l’on commence à rencontrer l’autre? L'Eglise doit à nouveau expliquer comment la famille est un grand cadeau, bon et beau. Elle doit trouver le moyen de dire que la gratuité
de l'amour entre les époux unit tous les hommes à Dieu et que c'est un devoir exaltant.
Pourquoi? Parce que cela conduit à regarder la vraie réalité de l'homme et ouvre les portes à l'avenir, à la vie" Ce message trouve son fondement dans la prophétie de Saint JeanPaul II: le troisième millénaire sera le millénaire des familles !
Ne nous laissons pas aller au découragement devant les évènements angoissants de
notre monde actuel. Nous sommes les témoins de Jésus crucifié et ressuscité. Jésus est le
Vivant, ne l’oublions jamais. Il est là dans chacune de nos églises. Il vit et agit en Son
Eglise. Soyons les témoins de Son Amour et prions avec plus d’ardeur et de confiance le rosaire pour hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Je vous bénis affectueusement et
vous assure des prières et de l’affection de Mère Magdeleine et de nos frères et sœurs. Je
vous remercie encore de vos prières et de votre générosité.
Père Bernard
Famille Missionnaire de Notre-Dame
Saint-Pierre-de-Colombier, le 1er octobre 2014.
EN CE MOIS D’OCTOBRE 2014, PRIONS ET FAISONS PRIER LE
ROSAIRE POUR LA PAIX DU MONDE GRAVEMENT MENACEE
ET POUR LA FAMILLE ET LE SYNODE SUR LA FAMILLE.
Bien chers amis et bien chers jeunes amis,
Nous entrons dans le mois du rosaire en un temps particulièrement
troublé. Comment ne pas être angoissés face à la menace terroriste, qui ne pèse plus seulement sur les pays du Moyen Orient mais sur tous les pays du monde ? N’entretenons ni la
«peur de l’autre», ni «l’islamophobie», mais soyons clairvoyants et recherchons, avec les
hommes de bonne volonté, quelles sont les causes de la menace terroriste internationale. Le
Cardinal Secrétaire d’Etat, Mgr Parolin, qui est intervenu ce mercredi 24 septembre 2014 au
Conseil de Sécurité de l’ONU, à la demande des USA, a souligné la justesse de réagir à l'impact inhumain du terrorisme: « Le phénomène du terrorisme n'afflige pas seulement quelques pays,
certaines régions du monde ou certains groupes religieux. C'est un crime qui frappe la communauté
internationale. L'usage croissant du terrorisme dans certains pays constitue un défi qui implique un
engagement collectif des Etats et des personnes de bonne volonté... La coopération internationale doit
également traiter les causes fondamentales du terrorisme et ce qui le nourrit et le fait grandir. Le défi
qu'il pose est en grande partie culturel. Des jeunes gens qui partent s'unir à des groupes terroristes
proviennent souvent de familles émigrées et pauvres, déçus par l'exclusion sociale et l'absence de valeurs des sociétés de l'opulence. Outre la rigueur de la loi, il faut trouver des ressources pour éviter
que ces citoyens deviennent des terroristes à l'étranger. Quant aux gouvernements, ils doivent agir aux
côtés de la société civile en vue de régler les problèmes des communautés à risque de recrutement mais
aussi de radicalisation, afin de rendre sereine et fructueuse leur intégration. Sujet international représentant une communauté religieuse mondiale, le Saint-Siège réaffirme que le croyant a la responsabilité de condamner qui cherche à séparer foi et raison, et qui manipule la religion pour justifier la voie
violente... Mais, pour mettre fin au phénomène terroriste, il faut atteindre une compréhension culturelle entre les pays, les peuples et les cultures, ainsi que la justice sociale pour tous ».
Puisse notre consigne de cordée aider à comprendre l’urgence de la prière du rosaire
pour la paix et la famille, la prière préférée de Jean-Paul II. Notre Pape François aime, lui
aussi, particulièrement cette prière. Avant chaque voyage apostolique, il va prier NotreDame des Neiges dans la Basilique Sainte Marie-Majeure de Rome. Au retour, il va dans la
même Basilique remercier la Sainte Vierge. Imitons-le et répondons avec plus d’ardeur et
d’enthousiasme à la demande de Benoît XVI à Fatima, le 13 mai 2010 : préparer le 100e anniversaire des apparitions de Fatima et hâter le triomphe du Cœur Immaculé de Marie !
Nous remercions Dieu pour les grâces du dimanche 7 septembre avec la cérémonie
des vœux de sœur Claude et de sœur Ursule. Nous avons vécu une Retraite de grâces avec
nos postulants-novices, frères et sœurs, qui viennent à présent de commencer leur année de
formation. Un frère et deux sœurs commencent leur « troisième an ». Nous les confions bien
à vos prières ainsi que les activités de nos différents Foyers dont « le petit Foyer étudiant »
qui vient de s’ouvrir à La Roche-sur-Yon. Nous prions en retour à toutes vos intentions.
Prière d’introduction : Notre-Dame des Neiges, Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, Vénérable
Délhia, St François, Ste Faustine, St Bruno, St Denis, St Jean XXIII, Ste Thérèse d’Avila, Ste Marguerite-Marie, St Luc, Ste Bertille, Ste Ursule, St Jean-Paul II, Bse Clotilde, Sts Simon et Jude, Bse Chiara
Luce, Sts Anges gardiens.
Efforts : fidélité au chapelet quotidien ou au rosaire. Invitons des amis à prier le chapelet.
Parole de Dieu : Gn 3, 15 ; Jn 2, 4 ; 19, 25 ; Ap 12 ; Ga 4, 4.
a) Du 1er au 7 oct. : Prions et faisons prier le Rosaire pour le Synode sur la famille.
En ce dernier dimanche de septembre, nous avons prié, avec la prière de notre Pape
François, pour le Synode sur la famille qui s’ouvre en ce dimanche 5 octobre. Nous fêtons
avec joie Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, nos Saints Anges gardiens, Saint François d’Assise et Sainte Faustine. Vivons davantage la communion des Saints et préparons avec ardeur
et confiance la Fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre. Cette Fête n’a pas comme premier but de commémorer la victoire militaire de l’Europe chrétienne sur les Turcs musulmans
à Lépante en 1571. Elle est aussi et surtout en vue de remercier Dieu de nous avoir donné
par la Vierge Marie la prière si puissante et si efficace qu’est le rosaire. Cette prière a été
donnée par la Vierge Marie à Saint Dominique. Nous n’avons aucune raison fondée pour récuser la tradition qui rapporte qu’au XIIIe siècle, Notre-Dame est apparue à saint Dominique
pour lui donner un chapelet de roses et de perles rappelant la cordelette parsemée de cent cinquante nœuds que les Juifs portaient pour symboliser les cent cinquante Psaumes. C’est au
Rosaire que fut attribuée la victoire catholique dans la Croisade des Albigeois. Par le Rosaire,
les idéologies antichrétiennes ont été vaincues. Les Dominicains sont devenus les apôtres du
Rosaire, il n’est donc pas étonnant que le grand Pape, Saint Pie V, qui était dominicain, ait
demandé à l’Europe chrétienne de prier le Rosaire pour obtenir la victoire sur les Turcs ottomans à Lépante, le 7 Octobre 1571. Cette victoire est vraiment miraculeuse, parce que la
flotte des Turcs ottomans était bien supérieure en nombre à la flotte des chrétiens européens.
La pratique du rosaire a été rendue plus populaire encore après Lépante. La fête de NotreDame du Rosaire a été fixée au 7 octobre par Saint Pie V dès 1571. Le mois d'octobre a été
appelé mois du Rosaire en 1886 par Léon XIII. Unissons-nous, en cette année 2014, à l’Eglise universelle et prions le rosaire pour être protégés du terrorisme international : que n’éclate pas la troisième guerre mondiale, qui aurait des conséquences désastreuses !
Concluons notre prière du rosaire par la prière pour le Synode sur la famille de notre
Pape François : « Jésus, Marie et Joseph en vous nous contemplons la splendeur de l’amour
véritable, à vous nous nous adressons avec confiance. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi
de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de
l’Évangile et des petites Églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus
dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que
quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison. Sainte
Famille de Nazareth, que le prochain Synode des Évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus,
Marie et Joseph, écoutez-nous, exaucez notre prière ». Puisse la famille, cellule de base de la
société, remplir sa mission irremplaçable d’intime communauté de vie et d’amour, de sanctuaire de la vie, et d’éducatrice des cœurs au bel amour = don désintéressé de soi.
b) Du 8 au 15 oct. : Prions et faisons prier le Rosaire pour la Paix si menacée.
Commémorons la dernière apparition de Fatima et le miracle du soleil du 13 octobre
1917. Ce miracle n’était-il pas la confirmation de la prophétie du 13 juillet 1917 ? La Sainte
Vierge avait dit aux trois enfants : «finalement mon Cœur immaculé triomphera ». Les derniers Papes ont eu confiance en cette prophétie. Jean-Paul II a été le Pape de la consécration
au Cœur immaculé de Marie. Benoît XVI, le 13 mai 2010, a demandé de prier et d’agir pour
que soit hâté le triomphe du Cœur immaculé de Marie.
Que s’est-il passé le 13 octobre 1917 ? Dans le livre "Témoignages sur les apparitions
de Fatima", du Père de Marchi, 1974, p. 209, on peut lire : « Malgré la pluie, la foule était au
nombre de 50 000 à 60 000 personnes ! Certains étaient venus de très loin pour assister à l'apparition
promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là ... quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule. Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies,
bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent. Il était déjà 13h30
et certains incroyants commençaient à exciter les gens parce que le miracle était annoncé pour midi.
Pourtant, la Sainte Vierge était à l'heure ! En effet, le gouvernement de l'époque, en pleine première
guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire ; mais le Ciel n'a que faire de l'heure des hommes !... à l'heure du soleil il était bien midi et,
regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert.
S'adressant à Lucie, Elle lui dit : « Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon
honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les
jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. » Là encore, de nombreuses
demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame. « Les uns guérirons, les autres non, car il
faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. [et prenant un air plus triste] : Il
faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit NotreDame. Pendant qu'Elle s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour
du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta
sur le soleil. C'est à ce moment que la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors
regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé.
Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y avait un grand silence. L'astre se
mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse,
en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la
terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous. À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la
pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs !
Ce phénomène qu'aucun observatoire astronomique n'a enregistré, et qui n'a pu être, par
conséquent, un phénomène naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales l'ont constaté, des incroyants comme des croyants. Les journalistes des principaux quotidiens du
Portugal l'ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima
en ont été témoins, ce qui détruit l'hypothèse d'une illusion d'optique ou de l'hallucination collective.
Pendant les dix minutes où la foule contemplait ce miracle cosmique, les 3 enfants purent admirer,
près du soleil, trois tableaux successifs :
LA VISION DE LA SAINTE FAMILLE : À coté du soleil apparut saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et
Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblait bénir le
monde, avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de Croix. LA VISION DE NOTRE-DAME
DES DOULEURS : Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur Jésus-Christ
et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde. LA VISION DE NOTREDAME DU MONT-CARMEL : dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l'aspect de
Notre-Dame du Carmel. Lucie seule vit la seconde et la dernière vision, tandis que François et Jacinthe n'eurent le privilège de n'apercevoir que la vision de la Sainte Famille.
Ce fut la dernière fois que Notre-Dame apparut à la Cova da Iria, laissant les preuves irréfutables de Son existence. Bien sur, cet événement parut dans la presse. Dans son cahier de souvenirs,
sœur Lucie avait ajouté des remarques qui s'adressent à nous tous : « En cette apparition, les paroles
qui restèrent le plus profondément ancrées dans mon cœur furent celles par lesquelles notre sainte
Mère du Ciel suppliait les hommes de ne plus peiner Notre Seigneur trop offensé. Quelle amoureuse plainte elles contiennent et quelle supplication ! Oh ! que je voudrais qu'elles résonnent dans
le monde entier et que tous les enfants de la Mère céleste écoutent sa voix ! ». A un autre endroit,
elle nous dit que lorsqu'elle parlait de cette dernière visite céleste avec ses cousins, ils ne pouvaient
retenir leurs larmes en se rappelant la tristesse du visage de l'apparition quand elle avait prononcé
ces paroles» . Puisse cet important rappel du grand miracle du 13 octobre 1917 nous aider
à ne pas perdre confiance en ces temps troublés ! Aidons le Cœur Immaculé de Marie à