Dossier de presse

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Dossier de presse

© Pat McCarthy
Dossier de presse
Dossier de presse Rebel Rebel : fanzine art & culture
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Table des matières
Festival Rebel Rebel : fanzine art & culture
Autour du festival 4
5
Rebel Rebel : salon international du fanzine
6
Conférences / Rencontres / Performances
8
« Même moche tu as ta chance ! » par Samuel Etienne 8
ARTZINES : Fanzines et art contemporain par Antoine
Lefebvre
9
Entre underground et institution :
Par Lise Fauchereau et Emilie Mouquet
10
Par Virginie Lyobard 11
Copie concert in papier grind par Sergej Vutuc
11
Evolving in shades of Cola - Poetry reading par Alizée Lenox
/ 75 g/m2 12
Plateau Radio Grenouille12
Et tout au long du week-end
12
Expositions13
Pat McCarthy - Brick by brick13
Bricolage Radical : Le fanzine DIY, media banal ou media
rebel ? 16
Direction artistique Co-producteurs Le Frac La Fondation Logirem
17
18
18
19
Les partenaires 20
Straat galerie
20
L'Agora20
Alafou20
Printing on Fire
21
Le Dernier cri
21
Midi Copieurs
21
Avec le soutien du WAAW, du Goethe Institut et du fonds de
dotation agnès b.
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Informations pratiques
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Soirée de lancement du festival
Jeudi 14 avril 2016 au WAAW (17 rue Pastoret, 13006 Marseille)
18h30-19h30 : Rencontre avec les partenaires et acteurs du festival et l’équipe du fanzine Rebel Rebel
19h30 : Les jeunes de l'atelier Hip-Hop du Centre Agora présentent Rebel Rebel fanzine
n°4 "13014%, Saint Barth' le grand" et nous font le plaisir de monter sur scène pour vous
dévoiler leurs morceaux interprétés par Miad, Hatem et NZO
20h : L'équipe du Frac vous raconte l'histoire de Rebel Rebel et des 43 éditeurs internationaux qui seront présents sur le salon du fanzine
20h30 : On s'inscrit, on fabrique, on joue, on rencontre, on gagne !
21h30-minuit : On papote, on boit des coups, on écoute de la musique de "rebel"
Nocturne du vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 avril 2016
Samedi 23 avril et dimanche 24 avril 2016
Expositions :
Pat McCarthy - Brick by brick
Du samedi 23 avril au dimanche 5 juin 2016
Commissariat : Laura Morsch-Kihn
Vernissage : vendredi 22 avril à 19h
Bricolage Radical : Le fanzine DIY, media banal ou media rebel ?
Du mercredi 27 avril au dimanche 5 juin 2016
Commissariat : Samuel Etienne
Vernissage : mardi 26 avril à 17h
Contacts
Direction artistique
Laura Morsch-Kihn : [email protected]
Coordination du projet au Frac
Nathalie Abou Isaac : [email protected] /
+ 33 (0)4 91 91 84 86
Elsa Pouilly : [email protected] / +33 (0)4 91 90 28 98
Coordination du projet à la Fondation Logirem
Pascale Sasso : [email protected] / + 33 (0)4 91 28 04 38
Julie Martini : [email protected] / + 33 (0)4 91 28 26 86
Relations presse
Communication : Marie-Aurélie Elkurd
[email protected] / +33 (0)4 91 90 30 47
Attachée de presse : Patricia Joannides
[email protected] / +33 (0)6 12 24 01 11
Agence Abrasive : Inès Smachi
[email protected] / + 33 (0)4 26 00 25 16
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Nocturne du vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 avril 2016
Rebel Rebel : fanzine art & culture a pour objet la création, la diffusion et la promotion du fanzine. Misant sur l’énergie, la liberté créatrice et la richesse de la culture du fanzine, Rebel Rebel se déploie à
travers différentes actions.
© Pat McCarthy
Durant 3 jours (nocturne du 22, 23 et 24 avril 2016) la première édition du festival Rebel Rebel : fanzine art & culture célèbrera le fanzine à travers des discussions, des conférences et des performances
et accueillera l’exposition Brick by brick de l’artiste américain
émergent Pat McCarthy, en avril-juin 2016 sous le commissariat de
Laura Morsch-Kihn.
Au cœur de ce festival, la première édition du salon international
du fanzine de Marseille rassemblera une quarantaine d’éditeurs
internationaux qui explorent les périmètres du fanzine d’aujourd’hui à travers différentes disciplines : photographie, graffiti,
dessin, architecture, musique, etc.
Ce festival se poursuivra par l'exposition Bricolage radical au sein
du 3e Plateau, jusqu’au 5 juin. Enfin, il donnera lieu à la création
d’une collection de fanzines au Frac.
À l’image du fanzine, le festival Rebel Rebel : fanzine art & culture
nous invite à l’expérimentation, à l’inventivité et à l’interaction
tout en mettant en lumière l’énergie du fanzine comme espace
d’art, de résistance et de liberté d’expression.
Qu’est ce qu’un Fanzine ?
Le terme de fanzine, apparu dans les années 30 aux Etats-Unis chez
les amateurs passionnés de science fiction est la contraction de
FANatic magaZINE, littéralement « magazine de fans ». Son esthétique est depuis les années 70 fortement marquée par le punk et sa
philosophie D.I.Y (pour Do It Yourself, « fais le toi-même »).
Indépendant, auto-édité, imprimé à un faible tirage, financièrement désintéressé, détaché de toute considération commerciale,
l’objet a donc une vraie liberté de forme et d’esprit et permet à ses
créateurs d’exercer une créativité sans limite.
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Autour du festival
Ateliers
De novembre 2015 à avril 2016
Au Centre social Agora, quartier du grand Saint Barthélémy, Marseille
En parallèle au festival Rebel Rebel, un volet à destination des adolescents des
quartiers nord de Marseille a débuté en novembre 2015 : quatre ateliers menés
par des artistes en lien avec le fanzine et une résidence de création avec Pat
McCarthy. L’ensemble de ces réalisations sera exposé au Frac du 22 avril au 5
juin 2016.
Atelier 1 - Novembre 2015
Rebel Rebel fanzine « Nos blazes » avec Editions Mise à jour
Atelier 2 - Décembre 2015
Rebel Rebel fanzine « Hip Hop & Vendetta » avec Le nouvel esprit du vandalisme
Atelier 3 - Janvier 2016
Rebel Rebel fanzine « Droit au but » avec Rayon Outillage et Le nouvel esprit du
vandalisme
Samedi 23 janvier 2016
Lancement des trois premiers fanzines Rebel Rebel et réalisation de la couverture sérigraphiée en direct
Atelier 4 - Janvier / Février 2016
Rebel Rebel fanzine « 13014% Saint Barth le grand » avec Rayon Outillage et Le
nouvel esprit du vandalisme
Atelier 5 - Du 4 avril au 15 avril 2016
Résidence de création avec Pat McCarthy
Jeudi 14 avril 2016 à 19h30
Lancement des deux derniers fanzines Rebel Rebel au WAAW
Vendredi 22 avril 2016 à 17h
Table ronde / Restitution des ateliers au Frac
En présence de Richard Galy, président du Frac, des représentants de
la Fondation Logirem et du Centre Social Agora ainsi que des artistes
ayant participé aux ateliers.
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Samedi 23 avril et dimanche 24 avril 2016
La première édition de Rebel Rebel : salon international du fanzine de
Marseille se tiendra les 23 et 24 avril 2016 au Frac.
© Antoine Gautron Verhelle
Le salon Rebel Rebel explore le potentiel artistique du fanzine en mettant à l’honneur, pour sa première édition, une quarantaine d’éditeurs. Afin de montrer la richesse du médium fanzine, une variété de
pratiques sera ainsi représentée : photographie, graffiti, dessin, architecture, musique, bricolage ...
À l’image du fanzine qui invite à l’expérimentation, à l’inventivité et à
l’interaction, le salon Rebel Rebel encourage les participants à dépasser le format du « stand traditionnel » pour construire des projets qui
mêlent une présentation originale et la rencontre avec le public (performance, lecture, lancement...).
Liste des participants :
75 g/m2, Berlin (Allemagne)
anti-Aufklärung, Paris (France)
Antoine Grulier & Pierre Pauselli, Marseille (France) antoine lefebvre editions, Paris (France)
Astral Soda, Poitiers (France)
Atelier 1717, Aiguebelle (France)
Aurélien Ciller, Paris (France)
Bad Mood Asso, Marseille (France)
BANDE DE, Bruxelles (Belgique)
BELI SLADOLED Books&Zines, Postojna/Ljubljana (Slovénie)
La Camaraderie, Liège/Bruxelles (Belgique)
Le Dernier Cri, Marseille (France)
Disparate, Bordeaux (France)
École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, Aix-en-Provence (France)
École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée, Marseille
(France)
Éditions Mise à jour, Marseille (France)
Éditions PATHS, Lille (France)
Éditions Peinture, Brest/Paris (France)
Fanzinothèque, Poitiers (France)
Faux Et Usage De Faux (F.E.U.D.F), Nancy (France)
Féros, Paris (France)
Graffalife, La Seyne sur mer (France)
GUERRILLA, Concepción (Chili)
Komikaze, Zagreb (Croatie)
LAZER QUEST, Paris (France)
MANUEL, Paris/Marseille (France)
Marie-Pierre Brunel, Marseille (France)
Mékanik Copulaire, Strasbourg (France)
Nomoslab, Genève (Suisse)
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OTARIE2000, Marseille (France)
Pat McCarthy, New-York (États-Unis)
Printing on Fire, Paris (France)
Rayon Outillage, Marseille (France)
Rebel Rebel, Marseille (France)
RED LEBANESE, Paris (France)
Repro du Léman, Genève (Suisse)
SAEIO, Paris (France)
Scorie, Marseille (France)
Sergej Vutuc, Berlin (Allemagne)
Straat Galerie, Marseille (France)
Strandflat, Saint Malo / Magnésie, Vic-le-Comte (France)
X-Books, Paris (France)
Ymmot et Lola, Marseille (France)
Pour toutes questions : [email protected]
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Conférences / Rencontres / Performances
« Même moche tu as ta chance ! » : l’esthétique DIY des fanzines punks et post-punks au service d’un media banal
Par Samuel Etienne
Samedi 23 avril à 14h au plateau multimédia
© Melayne Seitoung
En 1976, lorsque le mouvement punk explosa en Grande-Bretagne,
les fanzines constituèrent le vecteur principal de diffusion de l’information d’un style musical longtemps rejeté de la presse spécialisée commerciale. Le fanzine punk, média alternatif par essence, a
créé et imposé un modèle esthétique qui perdure aujourd’hui
encore mais qui a également su se faire adopter par d’autres courants musicaux, issus ou non du mouvement punk. Analysé selon
les critères des sciences de l’information et de la communication, le
fanzine apparait comme un média banal voire même inefficace
dans son rôle de vecteur et diffuseur de l’information. Pourtant,
cette conférence montrera que les fanzines underground mobilisent différentes stratégies, notamment esthétiques, leur permettant non seulement de surmonter leurs propres tares
communicationnelles, mais leur permettant dans le même élan de
s’affirmer comme les prescripteurs légitimes (bien qu’éphémères)
des styles musicaux qu’ils défendent.
La présentation détaillera, dans un premier temps, comment se
mettent en place les conditions favorables à l’explosion de ce média
alternatif, un moment de rencontre entre deux histoires parallèles :
celle de la presse alternative qui crée un état d’esprit favorable en
lien avec la démocratisation de la production médiatique et la création de réseaux en marge des circuits commerciaux ; et celle du Do
It Yourself qui crée un format particulier, une identité graphique
que l’on ne peut extraire d’un contexte technologique lui-même
favorable (démocratisation de la photocopieuse). Ces deux histoires
parallèles ancrent leurs racines au début du 20e siècle, dans des
champs culturels ou au sein de groupes sociaux différents, mais
qu’elles se croisent à partir des années 1970 et se cristallisent au
sein du fanzine punk. Dans un second temps, à partir de l’étude
d’un corpus de plusieurs centaines de fanzines français et étrangers, la communication examinera les spécificités (anti-)esthétiques des fanzines issus de plusieurs courants punks ou
post-punks. Les différents artifices (graphiques et lexicaux) utilisés
par les acteurs pour cibler leur lectorat, ainsi que les différents
types de relations existant entre ce type de médias et les artistes,
seront mis en lumière.
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ARTZINES : Fanzines et art contemporain
Par Antoine Lefebvre
Samedi 23 avril à 17h au plateau multimédia
A l'occasion du festival Rebel Rebel, l'artiste éditeur et chercheur
Antoine Lefebvre, s'entretiendra avec Olivier Nourrisson et Red
Lebanese sur les rapports entre fanzine et art contemporain au travers de son projet ARTZINES.
Le projet ARTZINES a deux objectifs : tout d’abord celui de définir
une nouvelle catégorie de publications d'artistes au croisement de
la contre-culture Do It Yourself et de l'art contemporain, le second
objectif est de décrire les récentes évolutions dans le domaine des
publications d'artistes et de l’auto-édition au cours des 15 dernières
années. Pour ce faire, cette rencontre montrera à quel point la
scène punk a influencé l’art, non seulement en tant que courant
musical, mais comme l'une des dernières avant-gardes transdisciplinaires de l'art moderne. En effet, en étant à la fois une incitation
à l'action, et un mécanisme d'autodétermination, la culture punk
du Do It Yourself a planté les graines d'une nouvelle ère dans le
domaine des publications d'artistes. Dans son livre Lipstick Traces,
Greil Marcus considère même cette influence comme une « histoire
secrète du 20e siècle », une histoire alternative de l’art. Prenant leur
source dans l'héritage punk, ainsi que dans l'histoire et la tradition
des livres d'artistes, les fanzines d’artistes, ou artzines sont un
sous-genre dans le domaine plus large des fanzines, mais ils
peuvent également être divisés en autant de sous-genres trouvés
habituellement parmi les fanzines, tels que les perzines, queerzines, photozines, graphzines, etc.
ARTZINES.INFO est une base de données en ligne dédiée aux fanzines créés et auto-édités par des artistes contemporains. Dirigé par
antoine lefebvre editions, et soutenu par Phil Aarons, ARTZINES
doit se lire comme un projet de recherche en ligne qui vise à produire un livre de référence sur le sujet des fanzines d'art
contemporain.
Antoine lefebvre editions est la structure d'édition et le pseudonyme de l’artiste éditeur Antoine Lefebvre. Titulaire d'un doctorat
en arts plastiques, il enseigne à la Sorbonne. Auteur de la thèse
«Portrait de l'artiste en tant qu'éditeur, l’édition comme pratique
artistique alternative », il a créé La Bibliothèque Fantastique (20092013), structure d'édition de livres d'artistes qui a été exposée et
acquise par de nombreux musées et bibliothèques, tels que le
MoMA, la Kunst Bibliothek ou encore le Centre Pompidou. Antoine
lefebvre editions organise des expositions et publie également un
petit nombre d'artistes émergents internationaux, contribuant
ainsi à rendre leur travail plus visible.
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Entre underground et institution
Dimanche 24 avril à 14h30 au plateau Multimédia
Par Lise Fauchereau et Emilie Mouquet
Bibliothécaires et passionnées de petite édition graphique.
Lise Fauchereau a exercé en temps que responsable de la collection
de graphzines conservée à la Bibliothèque nationale de France. Elle
a publié plusieurs articles autour de cette collection.
Emilie Mouquet a rédigé un mémoire de recherche sur le fanzine et
les bibliothèques, dans le cadre de son diplôme de conservateur de
bibliothèques.
Elles s’interrogent sur la place du fanzine en bibliothèque, sa
conservation et sa valorisation.
Une des caractéristiques du fanzine est d’échapper aux circuits
d’édition et de diffusion traditionnels. Pour cette raison, ils ne
relèvent pas du dépôt légal et n’ont pas vocation à être conservés.
Pourtant, la Bibliothèque nationale de France constitue, enrichit,
conserve et valorise une collection de graphzines. La fanzinothèque de Poitiers, structure associative, reçoit, répertorie, numérise et organise des évènements autour des fanzines depuis les
années 1980. Enfin, dans différentes bibliothèques publiques ou
universitaires en France, s’organisent des salons ou expositions de
fanzines, qui donnent parfois naissance à des collections.
Entre volonté de conserver une mémoire alternative et d’enregistrer les émergences graphiques, entre publication amateur et livres
d’artiste, entre conservation pérenne et dimension éphémère, les
collections de fanzines interrogent les pratiques contemporaines et
les missions de l’institution bibliothèque. Elles questionnent les
collections imprimées à l’heure du tout numérique.
A l’occasion du festival Rebel Rebel : fanzine art & culture et de la
constitution d’une collection de fanzines par le Fonds régional d’art
contemporain de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Emilie Mouquet
dressera un panorama de la place du fanzine dans les collections et
les actions développées par les bibliothèques publiques. Lise
Fauchereau présentera spécifiquement la collection de la
Bibliothèque nationale de France.
L’intérêt d’une telle discussion résidera dans la mise en perspective
des pratiques des bibliothèques en matière de conservation et de
mise en valeur de leurs collections de fanzines, au regard de celles
du Frac mais aussi de la Fanzinothèque de Poitiers.
Dossier de presse Rebel Rebel : fanzine art & culture Page 10
Par Virginie Lyobard - Directrice de la Fanzinothèque de
Poitiers
Fondatrice de projets tels que le Cri de l'Encre (aire d'actions autour
de la micro-édition), Dodeskaden (espace éphémère de cinéma
indépendant) ou Grrrnd Zero (salle de concerts sinusoïdale),
Virginie Lyobard oeuvre dans les réseaux souterrains de la culture
française. Spécialiste dans le domaine de la micro-édition, elle collabore à des projets en tant que curatrice, intervenante ou artiste.
Depuis sa création, le fanzine rassemble des cercles réunis par des
affinités sélectives. À l’heure où la société contemporaine se structure sous forme de cultures indépendantes qui, sans cesse, se
croisent puis se dispersent, le livre micro-édité est un support idéal
pour chacune de ces constellations. Aujourd'hui, les fanzines se
transforment en micro-éditions qui se multiplient en tout sens,
représentant bien des confréries : photographes nomades, graffeurs, philosophes sauvages, artistes contemporains, poètes, illustrateurs trash… Nombre de groupes utilisent le fanzine comme un
espace libre et vaste d'expérimentation dans lequel le fond est
autant pensé que la forme. Il en résulte un foisonnement de publications artisanales issues de petites structures éditoriales, de collectifs de créateurs, d'ateliers de sérigraphie, de graphistes et
d’écrivains publiant à faible tirage des travaux pointus, expérimentaux et de qualité.
Les fanzines sont inscrits dans une société sans cesse en évolution :
magazines créés par des fans de pratiques obscures lorsque ces pratiques n'étaient relayées nulle part, objet vecteur de rassemblements à l'heure où les circuits courts donnent du sens aux
échanges.
Nous interrogerons l'évolution de ces objets de papier, questionnerons leurs formes, leurs usages ainsi que les cercles dans lesquels
ils évoluent.
Copie concert in papier grind
Par Sergej Vutuc
Samedi 23 à 18h15 et dimanche 24 avril à 17h au plateau multimédia
Avec le soutien du Goethe Institut (Marseille)
En parallèle de la présentation de ses fanzines, Sergej réalisera, à
quatre reprises, une performance consistant en une empreinte
sonore via la photocopie d'une série d'objets amplifiés.
Né à Doboj (Bosnie-Herzégovine) en 1979, Sergej Vutuc a vécu à
Zagreb (Croatie) et Heilbronn (Allemagne). Il vit et travaille actuellement à Berlin.
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Evolving in shades of Cola - Poetry reading
Par Alizée Lenox / 75 g/m2
Samedi 23 avril à 16h30 – Tribune Accueil
Une lecture en deux parties à partir de quelques poèmes et du zine
Evolving in shades of Cola.
Plateau Radio Grenouille
Samedi 23 avril à 15h30 – Terrasse cœur d’îlot
ET TOUT AU LONG DU WEEK-END
Des stands participatifs : Franc Tireur - stand de détente (Rayon
Outillage), atelier d’impression-live sur ballons de baudruche
(Atelier 1717), atelier de gravure et de typographie (La Camaraderie),
tombola (Éditions PATHS), MANUEL (Extra-Lucide bureau de
voyance provisoire)…
Des fanzines en direct : Aurélien Ciller / Casper CHRISTOFFERSEN
+ Frederik NAEBLEROED, École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, Nomoslab, …
Des installations inédites : anti-Aufklärung, École Supérieure d’Art
et de Design Marseille-Méditerranée, Faux Et Usage De Faux
(F.E.U.D.F), OTARIE2000, Printing on Fire, Repro du Léman, Scorie,
…
Et des signatures, lancements et une tribune libre …
En parallèle du festival, le vendredi 22 avril
Paste-up - La Gazette en résidence au Frac - l'hebdomadaire expérimental de la Villa Arson – Lancement de la Gazette à 21h
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Expositions
Pat McCarthy - Brick by brick
Commissariat : Laura Morsch-Kihn
Du samedi 23 avril au dimanche 5 juin 2016 au plateau atelier
Vernissage le vendredi 22 avril 2016 à 19h
© Pat McCarthy
Pat McCarthy a débuté son fanzine au titre choc Born to Kill alors
qu’il parcourait seul, à pied, les Etats-Unis. Le fanzine lui apparut
comme le medium idéal pour raconter ses pérégrinations sous
forme de « road stories » en interagissant avec les personnes croisées sur la route et au-delà.
De retour à New York, il s’invente et se fabrique son propre outil de
travail ambulant : une mobylette équipée d’un barbecue à gaz lui
permettant de griller des sandwichs au fromage qu’il vend un dollar pièce dans les rues de New York, de vernissages branchés en
bars malfamés. Ici, c’est au travers de la série « Cheesebike » que
l’on suit ses nouvelles aventures qui mêlent rencontres nocturnes,
objets bricolés, recettes et journal comptable, exposant, au quotidien, les exigences et les récompenses financières d’une activité
illégale .
Installé à Bushwick, son attention se concentre sur le paysage
immédiat. Il débute, alors, un élevage de pigeons sur le toit de son
immeuble. Les pigeonniers, baptisés Babylon, qui abrite une centaine d’oiseaux, sont à l’origine de tout un ensemble de pratiques :
architecture, chorégraphie, envols de pigeons, céramique, biologie,
ornithologie, sociologie … Il consacre à cette nouvelle activité la
série « Pigeoning », qui reste à ce jour son travail le plus étendu.
Lieu de performance, d’expérience, de construction de soi et d’imaginaire, le fanzine, chez Pat, articule une multitude de fonctions :
essai littéraire, journal de travail, carnet de voyage, dépôt d’archive,
photo-journal… Pour son lecteur, c’est une intervention directe et
clandestine dans la sphère privée de son quotidien. Relevant d’une
esthétique de l’existence au sens de Michel Foucault et Pierre
Hadot, le fanzine relève, ici, d'un processus de création où la poésie, la mobilité, l’interaction, l’artisanat et la débrouillardise
deviennent autant de tactiques au sens de Michel de Certeau pour
s’inventer un quotidien où viennent se confondre l’art et la vie.
Héritier d’une esthétique punk alliant radicalité et bricolage et
reflètant son statut — si statut il y a — d’artiste autodidacte, la pratique du fanzine est pour Pat de l’ordre d’un manifeste : « Dans la
fabrication d’un zine, l’artiste utilise des outils basiques et universels pour articuler et distribuer ses idées : papier, stylo, photocopieur noir et blanc. Au quotidien, tu transportes ces outils dans ton
sac à dos et les photocopieurs, eux, t’attendent dans chaque ville à
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travers le monde.
Ce minimalisme délibéré de l’artisanat permet aux zines de se
concentrer sur le contenu et le concept. L’information, non filtrée,
circule de manière brute, des mains de l'artiste à celle du regardeur.
Le photocopieur fait ressortir les marques psychiques de construction de la copie originale. Les Zines sont des constructions d’expériences tridimensionnelles. Les pages sont des briques. Et les
briques sont des jours de travail. Des séries “d'étapes et d’actions” ».
Avec Pat McCarthy, le fanzine devient un nouvel espace où l’art
peut se faire.
Il s’agit alors d’imaginer une exposition qui, telle une cartographie
des territoires du fanzine et autres terrains irrigués, nous transporte à travers un millier de pages ouvertes qui construisent,
Brique par brique, une architecture sans architecte. Clouées à
même les murs, celles-ci apparaissent comme à la fois art et document. En l’absence de tout classement, elles constituent une
archive sauvage autant qu’une multitude d’œuvres.
De ces pages sortent des sculptures comme une mise en abyme du
jeu de correspondances entre le zine et les autres media utilisés par
l’artiste. Sans hiérarchie aucune, chacun devient matière pour
l’autre ou forme d’inspiration. Ici, c’est tout un processus de création qui se dévoile. La précarité du papier se transpose sur une
plaque de céramique pour en faire une œuvre quasi éternelle. Le
zine entrouvert inspire un perchoir à oiseaux. Le film
super8 Flights se regarde telle une succession de photocopies. Le
Chariot de papier est une invitation à l’en-dehors, à la déambulation urbaine et au glanage. Un outil d’action capable de produire de
l’art là où l'on ne l’attend pas, un mode de relation à l’autre en
mesure de susciter la rencontre, créant ainsi une succession de
situations telles des « micro-espaces publics ».
Le recours à des techniques ancestrales ou tombées en désuétude,
offre, ici, leur potentiel poétique et narratif comme autant de
marques de résistance de la part de l’artiste face à un monde consumériste à l’obsolescence programmée. Pat cherchant à transporter,
pas à pas, le regardeur-lecteur dans un monde bricolé où le sauvage
interagit avec le domestique, avec toute liberté de se construire sa
propre narration.
Laura Morsch-Kihn, commissaire de l’exposition
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PAT McCARTHY (né en 1987, Danbury, USA. Vit et travaille à New
York, USA)
Le travail de Pat McCarthy est principalement orienté vers le fanzine, la sculpture, la performance, le film court et le voyage performatif. En 2009, il lance ses séries de fanzines Born to Kill et Skirts.
À ce jour 80 numéros ont été publiés et édités à plusieurs centaines
d’exemplaires. Depuis 2012, une grande partie de sa pratique artistique se concentre sur les rituels d’entrainement et de vols de d’une
centaine de pigeons depuis son toit de Brooklyn.
Ses récentes expositions comprennent l’exploitation d’un magasin
d’alimentation pour pigeon à la Muddguts Gallery située à New
York. En 2014, il entreprend un voyage en mer, à bord d’un cargo
fret, pour transporter sa Cheesebike, depuis Philadelphie pour l’exposer à la Delire Gallery à Bruxelles . À l’automne 2015, il fabrique
un abri pour pigeon au coeur de la galerie Evergold à San Fransisco.
Expositions solo
2016 Brick by brick, commissaire Laura Morsch-Kihn, Fonds
Régional d’Art Contemporain, Marseille
2015 Shelters, Ever Gold Projects, San Francisco
2015 Slabs, Agnès B., New York
2014 Pat’s Pigeon Club, Muddguts, Brooklyn
2013 Delire Gallery, Brussels
Expositions collectives (sélection)
2016 Satan Ceramics (Tenderloin Edition), Ever Gold Projects, San
Francisco
2015 The Newsstand, New Photography, Museum of Modern Art,
New York
2015 Field Effects, commissaire Laura Morsch-Kihn, Le Cap, les
Rencontres d’Arles Festival, Arles
2014 Thanks for Nothing, Muddguts, Brooklyn
2014 The Smiley Face Show, Salon 94, Frieze London
2014 Satan Ceramics, Salon 94, New York
2014 It’s an Invasion, National Arts Club, New York
2014 Delire Gallery, Brussels
2013 la Dernière Vague, curator Richard Leydier, la Friche de la
Belle de Mai, Marseille
2013 In Praise of Chance and Failure, Family Business, New York
Honneurs
2012 Werner Herzog’s Rogue Film School
2012 Tom Sachs Space Program
2007 Tom Sachs Space Program
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Bricolage Radical : Le fanzine DIY, media banal ou media
rebel ?
Commissariat : Samuel Etienne
Du mercredi 27 avril au dimanche 5 juin 2016 au 3e plateau
Vernissage le mardi 26 avril 2016 à 17h
Source : Phil Kieffer, fanzine Burn Out
Media alternatif par essence, le fanzine est une publication en
apparence banale à faible pouvoir communicationnel. Pourtant,
depuis 1976, et la popularisation du fanzine do-it-yourself par le
mouvement punk, ce media ne cesse de se renouveler et de s’affirmer comme le terrain idéal pour les expérimentations graphiques,
littéraires et plastiques. Le fanzine Do it yourself est un bricolage
radical en ce sens qu’il tord toutes les conventions et règles des
médias écrits pour les transformer en atouts communicationnels.
Cette exposition, issue de la collection privée de Samuel Etienne,
montrera comment à partir d’un modèle graphique rudimentaire,
celui des fanzines punks britanniques de 1976, les fanzines se sont
fragmentés au cours du temps en niches singulières dont l’identité
repose sur des codes esthétiques bien définis : fanzines punk,
metal, gothiques, fanzines hors format, perzines, graphzines
constitueront la matière première de l’exposition.
Samuel ETIENNE est directeur d’études à l’ École Pratique des
Hautes Etudes (Paris). Il a fondé les éditions Mélanie Seteun et
cofondé la revue Volume ! dont il fut directeur de publication de
2002 à 2008. Membre du collectif de conférenciers GBH+support de
2004 à 2007, il a donné dans ce cadre-là une quinzaine de conférences sur la presse musicale alternative. Aujourd’hui, il organise
des ateliers fanzines à Saint-Malo où il édite le fanzine Daedalus
(http://fanzinedaedalus.tumblr.com/).
Publications :
ETIENNE S., 2003. « First & Last & Always » : les valeurs de l’éphémère dans la presse musicale alternative », Volume !, 2.1, p. 5-34.
ETIENNE S. (ed.), 2006. La presse musicale alternative au 21e siècle.
Volume !, 5.1, 162 p.
DIY aesthetics of punk and post-punk fanzines as a support for
mundane media
Page 16
Direction artistique
Laura Morsch-Kihn
Laura Morsch-Kihn est commissaire d’exposition indépendante.
Elle a été chargée de projets et du développement du pôle photographie et graffiti de 2008 à 2014 pour la galerie du jour agnès b.
Depuis juin 2014, elle dirige le projet méta-artistique et collaboratif
Le nouvel esprit du vandalisme consacré aux actions curatoriales à
travers différents formats : fanzines, expositions, livres d’artistes.
Depuis 2015, elle co-dirige le projet curatorial Printing on fire dédié
à la promotion et à la diffusion de projets artistiques autour du fanzine et de l’auto-édition.
Plasticienne et théoricienne de formation, elle est diplômée d’un
Master Arts plastiques option Photographie & multimédia de l’Université Paris 8 où elle a étudié auprès de Jean-Claude Moineau. En
2013, elle a obtenu le Master Management des organisations culturelles de l’Université Paris-Dauphine.
Expositions :
2015 : SAEIO & TOMEK, Honte, Hors Les Murs, Marseille / Field
Effects, exposition collective, Le Cap, Rencontres de la photographie, Arles / Le rire, le jeu , la dérision, le rock, la mort ou ou l’esthétique adolescente, programmation vidéo, Musée d’art
Contemporain Les Abattoirs, Toulouse / Seine-Saint-Denis Style,
exposition collective, G8, Cité des Arts de Montmartre, Paris.
2014 : SAEIO, Locus Puta, exposition monographique, TAZ à
Saint-Ouen.
2013 : Tropical parade, exposition collective, Galerie Baraudou,
Paris.
Fanzines Le Nouvel Esprit du Vandalisme :
2015 : « Seine Saint-Denis Style », mars, n°3, mars / L’imaginaire
adolescent en Amérique Latine, n°5, avril / « Art et justice », n°4,
mai / « Field Effects », n°6 juillet / « Pauline Fargue : Minérals », n°7,
édition spéciale, octobre / « Le pigeon dans l’art», n°8, octobre /
« Honte, conversations : déconstruire le graffiti », n°10, édition spéciale, décembre 2014 : « Un monde Sauvage », n°1, août / « Un monde à l’épreuve »,
n°2, novembre
www.lenouvelespritduvandalisme.com
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Co-producteurs
Le Frac
Créés il y a 30 ans, les Frac ont pour objectif de constituer des collections publiques d’art contemporain et de soutenir la création
artistique au niveau régional. Le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur,
seul Frac nouvelle génération à être situé en hyper-centre urbain
avec un nouveau bâtiment de 5 400 m2 (dont 1000 m2 dédiés aux
expositions), signé Kengo Kuma, accueille sur un même site l’ensemble des activités correspondant à ses missions : acquisitions,
diffusion et médiation. La collection du Frac est constituée de 1016
œuvres de 440 artistes internationaux. Le nouveau projet artistique
et culturel 2015-2017, « La Fabrique du récit », s’inscrit dans le respect des missions fondamentales des Frac et dans la continuité des
actions entreprises au cours des trois années précédentes, dont
l’année Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la Culture.
Son enjeu reste le même : attirer et fidéliser un plus large public,
irriguer de manière équilibrée le territoire régional, aller à la rencontre des publics éloignés, assumer un rôle majeur et innovant en
matière de pédagogie et de sensibilisation à l’art contemporain, en
s’appuyant sur un réseau de partenaires diversifié. Le Fonds régional d’art contemporain est financé par la Région Provence-AlpesCôte d’Azur et le ministère de la Culture et de la communication /
Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte
d’Azur. Il est membre de Platform, regroupement des Fonds régionaux d’art contemporain et membre fondateur du réseau Marseille
Expos.
Page 18
La Fondation Logirem
Créée en 1998, la Fondation d’entreprise Logirem initie, accompagne et finance des projets culturels portés par des associations au
profit des habitants des résidences Logirem, avec le parrainage
d’un collaborateur. C’est à ce jour une des seules fondations existante dans le secteur de l’habitat social. Son action contribue à
améliorer la qualité de vie des habitants en amenant une offre
culturelle exigeante dans les résidences mais aussi en incitant les
locataires à fréquenter les lieux culturels.
En 2015, 35 résidences ont ainsi bénéficié d’un projet.
Facteur d’épanouissement, de développement personnel, d’éducation, d’ouverture à penser mais aussi de rencontres et de partage,
c’est une manière de briser les frontières physiques et mentales.
Toutes les disciplines sont abordées : théâtre, danse, musique, écriture, photo, jardins partagés, etc…
Cette affirmation forte constitue, à travers sa fondation, un des
positionnements politiques de Logirem en terme d’innovation
sociale, au-delà des axes fondamentaux de son métier. Par l’accès et
la sensibilisation à la culture, son action au service des habitants, et
au plus près des besoins des territoires, est un formidable facilitateur dans la gestion des sites en inventant une relation nouvelle aux
habitants.
Page 19
Les partenaires
Straat galerie
Fondée en 2011 la Straat galerie est un lieu d’expérimentation, de
création et de diffusion indépendant basé à Marseille dont la ligne
artistique se situe au croisement de l’art contemporain et de l’urbain. Elle soutient la jeune création contemporaine par le biais de
la programmation d’une dizaine d’expositions et d’évènements par
an : de l’accueil d’artistes en résidence, à la diffusion de projets
artistiques, aux lancements d’éditions d’artistes. En activités
annexes de sa programmation, elle développe des actions de
médiation et conçoit sur mesure des visites ludiques et ateliers
pédagogiques ouverts à tous.
www.straatgalerie.com
L'Agora
Le territoire d’intervention du centre social s’étend sur trois cités
(Saint-Barthélémy 3, Busserine, Picon) et une co-propriété privée
(Le Mail).
Avant d’être centre social, la structure se nommait AASCQB
(Association d’Animation Sociale et Culturelle Quartier Busserine).
Elle fut fondée en 1972, grâce à la mobilisation citoyenne d’habitants et d’acteurs associatifs.
En 2005, elle obtint son premier agrément centre social et se prénomme désormais Centre Social L’AGORA.
Cette dénomination d’Agora n’est pas dûe au hasard. Elle s’inscrit
dans une longue tradition et dans la volonté toujours actuelle de
former un lieu de rassemblement et d’expression libre en créant des
conditions favorables à la prise de parole de tous. Tout comme la
place publique grecque, cet endroit doit favoriser les échanges.
L’Agora propose de nombreuses activités et différents services pour
les usagers : centre aéré, atelier danse, chant, écriture, dessin, aide
au devoirs, plateforme d’aide à la formation et à l’emploi, permanence assistante social, repas solidaires, débats…
Alafou
L’association créée en 2006 est portée par des jeunes habitants des
quartiers nords de Marseille. Elle développe et soutient des projets
culturels dont les formes sont issues des cultures urbaines, qui
recouvrent des formes d’expression propres à la jeunesse : Rap,
Slam, Hip Hop, Graff... et véhiculent depuis leurs origines des
valeurs citoyennes, de solidarités et de lutte contre toutes les
formes de violence et d’exclusion.
Printing on Fire
Printing on Fire est un projet consacré au fanzine et à l’auto-édition
créé par Laura Morsch-Kihn & Océane Ragoucy en juillet 2015. Au
travers d’actions curatoriales et d’évènements protéiformes,
Printing on Fire réunit et met en scène des projets choisis de la
scène artistique internationale.
https://printingonfire.wordpress.com/
Le Dernier cri
Collectifs d’auteurs internationaux basés depuis 1993 à Marseille – à
la Friche de la Belle de Mai, le Dernier Cri s’attache depuis plus de
20 ans à promouvoir les travaux d’auteurs évoluant en marge de
l’industrie du livre et de l’art contemporain .
Dans la lignée de leurs aînés (Hara-Kiri, Bazooka à ses début, Raw)
le Dernier Cri entretient un penchant pour les images torves qu’il
cultive avec jubilation.
Sans se départir de ses fondements éditoriaux, son catalogue, qui
compte plus de 400 ouvrages, s’ouvre à des graphismes et des
modes narratifs toujours plus innovants.
Ce mélange de styles fait du Dernier Cri un véritable laboratoire
d’une édition inventive, toujours grinçante mais néanmoins en
prise avec les préoccupations de la société contemporaine.
Atelier d’édition dédié aux innovations graphiques et aux nouvelles
formes de métissage de l’outil multimédia, le Dernier Cri crée un
lien entre les acteurs français et internationaux de la création
SUB-graphique.
Éditeur pluridisciplinaire, il témoigne d’une culture non-cloisonnée et hybride, aux frontières des arts plastiques traditionnels et
d’une certaine forme de résistance graphique afin de mettre le
livre-objet et la matière imprimée au cœur de ses créations.
Son action se décline sur trois plans complémentaires : l’édition, la
diffusion, la constitution d’un réseau et les activités de formation
ou de sensibilisation à la production graphique.
www.lederniercri.org
Midi Copieurs
Radio Grenouille
Page 21
Avec le soutien du WAAW, du Goethe Institut et du fonds de
dotation agnès b.
Informations pratiques
Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur
20, bd de Dunkerque 13002 Marseille
www.fracpaca.org
t. +33 (0)4 91 91 27 55
[email protected]
Horaires d'ouverture du Frac pendant le festival
Vendredi 22 avril : de 17h à 22h
Samedi 23 avril : de 12h à 19h
Dimanche 24 avril : de 14h à 18h
Mardi 26 avril à 17h : vernissage de l'exposition Bricolage Radical
Entrée libre
Horaires d’ouverture des expositions
Du mardi au samedi de 12 h à 19 h
Le dimanche, entrée gratuite, de 14h à 18h
Fermé lundi et jours fériés
Tarifs : Tarif plein : 5 € - Tarif réduit : 2,50 € (conditions sur place)
Pour venir au Frac
Métro et tramway Joliette
Bus lignes 35 et 82 : arrêt Joliette
Ligne 49 : arrêt FRAC
Accès : autoroute A55
Le restaurant Taste vous accueille au Frac pour une pause détente.
Un repas = une entrée à tarif réduit au Frac
Tél : 06 28 04 9138
Web
Site : https://festivalrebelrebel.wordpress.com/
Facebook :
https://www.facebook.com/Festival-Rebel-Rebel-810477212411606/

Dossier de presse

Transcription

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