Tableau de Bord octobre 2006 du Club 93 Conjoncture (pdf

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Tableau de Bord octobre 2006 du Club 93 Conjoncture (pdf
Tableau de Bord
Conjoncturel
en
Seine-Saint-Denis
Octobre 2006
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
1
Le Club 93 Conjoncture est une structure informelle qui réunit les principaux acteurs
économiques de la Seine-Saint-Denis, spécialistes de la conjoncture, suivants : la Préfecture
de la Seine-Saint-Denis, le Conseil général de Seine-Saint-Denis, le Comité d’expansion de
Seine-Saint-Denis, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis, la
Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, la
Banque de France de Seine-Saint-Denis, la Trésorerie générale de Seine-Saint-Denis, le
Comité départemental de tourisme 93, Les ASSEDIC de l’Est Francilien, la Direction
départementale des services fiscaux 93, la Direction départementale de l’équipement, la
Chambre de métiers et de l’artisanat 93, le Tribunal de commerce de Seine-Saint-Denis, la
Direction régionale des douanes de Paris-Est, l’ANPE 93 et l’URSSAF de Paris- Région
Parisienne.
Il a pour objet l’analyse et le suivi de la conjoncture économique du département, et
s’organise autour de deux aspects différents du suivi et de l’analyse de la conjoncture
départementale : le suivi régulier de la conjoncture en premier lieu, et l’examen plus
structurel par thématique de certains aspects de l’économie départementale, en second lieu.
Dans cette perspective, le Club 93 Conjoncture réalise semestriellement un tableau
de bord conjoncturel de la Seine-Saint-Denis qui regroupe des séries chronologiques
économiques collectées auprès des différents partenaires et tente de faire l’analyse
d’indicateurs départementaux relatifs à l’emploi, les ménages, l’habitat, le tourisme,
l’immobilier, la vie de l’entreprise, les services, l’attractivité et l’image de la Seine-SaintDenis.
Ce document est consultable sur les sites internet des partenaires du Club 93
Conjoncture suivants :
- Préfecture de la Seine-Saint-Denis : www.pref93.pref.gouv.fr
- Chambre de commerce et d’industrie de Paris Seine-Saint-Denis : www.ccip93.fr
- Chambre de métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis : www.cm-93.fr
- Comité départemental du tourisme : www.tourisme93.com
- Comité d’expansion de Seine-Saint-Denis : www.comex93.org
2
SOMMAIRE
I) LES MENAGES
A) La consommation des ménages
ο Crédits à la consommation des ménages, encours et dépôts…………………………….
P6
B) L’investissement des ménages
ο Immatriculations de véhicules particuliers………………………………………………
ο Crédit à l’habitat…………………………………………………………………………
ο Le marché des logements collectifs neufs et leur prix au m²……………………………
ο Le volume de la construction des logements neufs…………………………………….
ο Le marché des logements anciens et leurs prix au m²…………………………………..
P7
P7
P8
P9
P 10
II) LA VIE DE L’ENTREPRISE
A) Démographie d’entreprise
ο Mouvements (créations, radiations) des entreprises………………………………………
ο Mouvements (créations par branche) de l’artisanat………………………………………
P 12
P 13
B) Activité des entreprises
ο Analyse des rapports entre l’évolution des carnets de commandes et les stocks…………
ο Le commerce extérieur (= demande extérieure)…………………………………………
ο La Taxe sur la valeur ajoutée……………………………………………………………..
P 14
P 15
P 17
C) Niveau de l’investissement
ο Construction des locaux d’activités………………………………………………………
ο Immatriculations de véhicules utilitaires…………………………………………………
ο Crédits aux entreprises…………………………………………………………………...
P 19
P 19
P 20
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
3
SOMMAIRE (suite)
III) LES SERVICES
ο Hôtellerie (taux d’occupation)…………………………………………………………
ο Transports (données qualitatives)……………………………………………………...
IV)
ο
ο
ο
ο
ο
P 22
P 23
INDICATEURS D’ATTRACTIVITE
Nombre de visiteurs au Stade de France……………………………………………….
Nombre de visiteurs au Musée de l’Air et de l’Espace……………………………….
Nombre de visiteurs à la Basilique de Saint-Denis……………………………………
Chiffres clés « salons » sur les parcs d’exposition du Bourget et de Villepinte………
Transferts des sièges sociaux………………………………………………………….
P 25
P 25
P 25
P 26
P 27
V) L’EMPLOI
A) Le marché du travail
ο Les demandes d’emplois en fin de mois (DEFM)………………………………………
ο Les demandes d’emplois enregistrées……………………………………………………
ο Le taux d’évolution du chômage sur un an………………………………………………
ο Les offres d’emplois enregistrées en fin de mois……………………………………….
ο Les secteurs qui recrutent………………………………………………………………
ο Les offres par taille d’entreprise………………………………………………………..
ο Les métiers recherchés par les entreprises………………………………………………
ο Les taux de chômage……………………………………………………………………
ο Le nombre de RMIstes…………………………………………………………………
ο Les contrats d’insertion………………………………………………………………..
ο Les reprises d’activité selon le type de contrats………………………………………..
P 29
P 29
P 29
P 30
P 30
P 30
P 30
P 31
P 31
P 32
P 32
B) Le marché de l’emploi
ο L’évolution sur 5 ans du nombre d’entreprises employant de la main d’œuvre………
ο L’évolution sur 5 ans du nombre de salariés………………………………………….
ο Les déclarations uniques d’embauches……………………………………………….
P 33
P 33
P 34
Note méthodologique……………………………………………………………………
P 36
Contacts………………………………………………………………………………….
P 41
4
LES MENAGES
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
5
LES MENAGES : La consommation des ménages
Crédits à la consommation
Après une période de stagnation entre 2003 et 2004, les encours de crédit
à la consommation s’inscrivent en croissance régulière depuis fin 2004.
Ainsi, les encours ont progressé de 6.4% en un an (entre le 30/06/2005 et
le 30/06/2006) et de 3.2% sur les 6 derniers mois confirmant ainsi la
poursuite de cette tendance sur la période récente.
Cette progression masque néanmoins des évolutions différentes des
catégories de prêts : ainsi, les prêts personnels sont en hausse de 5.9%,
les crédits dits « revolving » de 41% tandis que les ventes à tempérament
ou les crédits divers de trésorerie sont en régression.
A noter que les prêts personnels représentent près de la moitié des crédits
à la consommation.
Source : Banque de France
S EIN E S AIN T D EN IS
EVO LUTIO N C RED IT S A LA C O N S O M M ATIO N
(base 100 - 1e r trim e stre 2001)
240
225
209
220
227
197
200
180
160
145
140
120
104
100
100
T1
T1
2001
T1
2002
T1
2003
T1
2004
T1
2005
2006
6
LES MENAGES : L’investissement des ménages (1)
Immatriculations de véhicules particuliers neufs
Le cumul des immatriculations de janvier à août
2006 en Seine-Saint-Denis (17 242) reste inférieur à
ceux des années précédentes (18 640 en 2005 et 17
842 en 2004), soit une baisse de 7,50 % par rapport
à 2005.
VEHICULES PARTICULIERS
en Seine-Saint-Denis
août-06
avr-06
déc-05
août-05
avr-05
déc-04
août-04
avr-04
déc-03
Source : Préfecture 93 / DREIF
Crédits à l’habitat
La hausse des prix de l’immobilier tant dans le neuf
que
dans
l’ancien
s’accompagne
d’une
augmentation très régulière des encours de crédits à
l’habitat. Ainsi, en un an (du 30/06/2005 au
30/06/2006), les encours ont progressé de plus de
18% et l’observation des 6 derniers mois montre
que cette croissance ne se ralentit pas (+9.1%).
Par ailleurs, la part des crédits à l’habitat dans
l’ensemble des crédits dispensés par les
établissements bancaires continue de croître (57%
au 30/06/2005 contre 54% au 31/12/2005).
A noter que les crédits à l’habitat octroyés aux
sociétés non financières se sont accrus plus
rapidement que ceux aux particuliers (+15% contre
+8% sur les 6 derniers mois). Ceux-ci ne
représentent néanmoins que 7% des encours
globaux.
août-03
août-02
Le marché français connaît également, sur la même
période, une baisse mais moins prononcée (1 374
733 en 2006 contre 1 401 051 en 2005), soit une
baisse de 1,88 %. Toutefois, les résultats restent
légèrement supérieurs à 2004 (1 342 010).
avr-03
L’Ile-de-France (19 437) a, quant à elle, marqué
une baisse de 7,10 % par rapport à 2005 (20 952)
mais son résultat reste comparable à 2004 (19 405).
500
000
500
000
500
000
500
000
500
000
déc-02
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
S EIN E S A IN T D EN IS
EV O LU TIO N D ES C R ED ITS A L'H A B ITA T
(ba s e 1 0 0 - 1 e r tri m e s tre )
240
223
214
220
200
184
180
160
151
132
140
118
120
100
100
T1
T1
2001
T1
2002
T1
2003
T1
2004
T1
2005
2006
Source : Banque de France
7
LES MENAGES : L’investissement des ménages (2)
Marché des logements collectifs neufs (promotion
privée)
Mises en vente (nbre)
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
Source : DDE / ENCL
1 T 2001
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
1 T 2004
(données trimestrielles)
3 T 2000
Au niveau régional, au premier semestre, ventes et mises
en vente s’équilibrent à près de 8 200 logements, soit
une progression d’environ 5 % par rapport au semestre
précédent. Géographiquement, la répartition des ventes
évolue : la part de la grande couronne diminue de façon
importante (de 50 % à près de 40 % des ventes réalisées
dans la région), au profit de la petite couronne (56 %
contre 46 % un an auparavant), et tout particulièrement
du Val-de-Marne. Près de 17% des ventes régionales
sont effectuées dans ce département, contre 10 % au
premier semestre 2005. La part des Hauts-de-Seine
progresse quant à elle de 20 à 22 % et celle de la SeineSaint-Denis de 15,5 à 17 %.
Commercialisation des appartements neufs
en Seine-Saint-Denis
1 T 2000
Depuis un an et demi, le marché des appartements neufs
de la Seine-Saint-Denis reste particulièrement tendu : au
premier semestre 2006, près de 1 400 biens ont été
vendus et un peu plus de 1 300 nouveaux logements mis
sur le marché, soit une progression, respectivement, de
13 et 7 % par rapport au second semestre 2005. Le stock
disponible à la vente à fin juin 2006 (782 appartements)
représente à peine plus d’un trimestre de
commercialisation au rythme des bons résultats du
second trimestre 2006.
Ventes (nbre)
Source : ECLN:/ Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-France
Prix de vente moyen des logements collectifs neufs
(promotion privée)
3 500
3 300
Prix moyen (E/m2)
3 100
2 900
2 700
2 500
2 300
2 100
1 900
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
1 500
1 T 2001
1 700
3 T 2000
Globalement cependant, depuis un an, l’écart avec les
prix séquano-dionysiens s’est creusé. En grande
couronne, le prix moyen reste plus élevé qu’en SeineSaint-Denis depuis le troisième trimestre 2005 : 3 500
€/m² au second trimestre 2006 (soit + 15 % depuis mi
2005). Dans les Hauts de Seine, la moyenne des prix
dépasse 5 000 €/m², en hausse de 13 %. C’est dans le
Val de Marne que la progression a été la plus forte : 4
100 €/m², soit + 22 %.
Prix moyen des appartements neufs vendus
en Seine-Saint-Denis
1 T 2000
En Seine-Saint-Denis, après avoir marqué une pause au
second semestre 2005, le prix moyen des appartements
neufs vendus est à nouveau à la hausse : il atteint 3 363
€/m² au second trimestre 2006, soit une augmentation de
7 % sur six mois. La progression est cependant moins
forte que celle observée fin 2004, début 2005 (+ 12 % au
premier semestre 2005).
Ailleurs au niveau régional où, à la différence de la
Seine-Saint-Denis, les prix avaient continué de croître au
second semestre 2005, la hausse est en décélération au
premier semestre 2006 (+ 5 % pour la moyenne
régionale).
Source : ECLN:/ Direction Régionale de l’Equipement d’Ile-de-France
8
LES MENAGES : L’investissement des ménages (3)
Le volume de construction des logements neufs
En Seine-Saint-Denis, malgré un ralentissement constaté au second trimestre, les autorisations de
construire du premier semestre 2006 sont en forte progression par rapport aux deux semestres
précédents : environ 3 400 logements ont été autorisés depuis le début de l’année, soit + 25 % par
rapport au second semestre 2005 et + 37 % par rapport au premier. Le niveau de l’excellent second
semestre 2004, qui plafonnait à plus de 4 500 logements autorisés n’est pas atteint cependant. En
données cumulées sur 12 mois, à fin juin 2006, 6 150 logements auront été autorisés à la
construction, soit 13 % de la production régionale. Les logements en résidences atteignent environ
11 % de la production (des résidences étudiants pour l’essentiel).
A l’échelle régionale, on observe une tendance conjoncturelle similaire, mais avec des amplitudes
moins prononcées : un peu plus de 26 000 logements autorisés au premier semestre 2006, soit
respectivement + 8 % et + 28 % par rapport aux second et premier semestres 2005. L’écart au
« pic » du dernier semestre 2004 (près de 27 500 logements autorisés) est moindre qu’en Seine-SaintDenis où les autorisations de construire avaient alors atteint près de 17 % de la production régionale,
taux très nettement supérieur au poids démographique du département (environ 12,5 %). En données
cumulées sur 12 mois, les autorisations régionales à mi 2006 dépassent le seuil de 50 000 logements,
soit environ 6 % de plus que la situation à mi 2005.
Au premier semestre 2006, avec un décalage dans le temps pour la mise en œuvre des projets variant
en moyenne de 12 à 18 mois et un taux d’abandon de l’ordre de 15 % par rapport aux autorisations de
construire, les mises en chantier de logements amorcent un recul d’activités consécutif à la baisse des
autorisations de construire constatée en 2005.
Seine-Saint-Denis
En données
cumulées
sur 12
En données
cumulées
surmois
12 mois
Ile-de-France
En données cumulées sur 12 mois
8 000
60 000
7 000
55 000
6 000
50 000
5 000
4 000
45 000
3 000
40 000
2 000
35 000
1 000
Logements commencés (nbre)
Logements autorisés (nbre)
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
1 T 2001
Logements autorisés (nbre)
1 T 2001
30 000
0
Logements commencés (nbre)
Source : Sitadel (DREIF) / DDE
9
LES MENAGES : L’investissement des ménages (4)
Marché des logements anciens
Commercialisation des logements anciens
Le volume des ventes
en Seine-Saint-Denis
En Seine-Saint-Denis, après trois trimestres
2005 exceptionnels qui ont permis de
dépasser 14 000 ventes sur l’ensemble de
l’année (soit + 18 % de hausse par rapport à
2004), le marché des appartements anciens
du premier trimestre 2006 marque un
ralentissement, sans toutefois descendre endessous du niveau du premier trimestre 2005
(près de 3 100 appartements vendus contre 3
000 un an plus tôt).
4 000
3 500
3 000
2 500
2 000
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
3 T 2002
1 T 2003
maisons (nbre)
2 800
Prix moyen d'un apt (€ /m2)
2 400
Prix de vente moyen des logements anciens
2 200
2 000
Après trois années de très forte hausse (+ 16
% en 2003, + 20 % en 2004 et + 29 % en
2005), le prix des appartements anciens
vendus en Seine-Saint-Denis marque une
pause au premier trimestre 2006 : le prix
moyen atteint 2 569 €/m2, soit une hausse
limitée à 1 % sur un trimestre.
1 800
1 600
1 400
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
1 T 2001
3 T 2000
1 000
1 T 2000
1 200
Prix moyen des maisons anciennes vendues
300
280
Prix moyen d'une maison en K€
260
240
220
200
180
160
140
120
10
1 T 2006
3 T 2005
1 T 2005
3 T 2004
1 T 2004
3 T 2003
1 T 2003
3 T 2002
1 T 2002
3 T 2001
1 T 2001
3 T 2000
100
1 T 2000
Source : Sitadel (DREIF) / DDE
1 T 2002
appartements (nbre)
Prix moyen des appartements vendus
2 600
En revanche, le prix de vente moyen des
maisons, dont la très forte progression est un
peu plus récente que celle des appartements
(+ 12 % en 2003, + 16 % en 2004 et + 31 %
en 2005), se poursuit au premier semestre
2006 : approximativement de 285 000 €, il
augmente de 7 % en un trimestre, évolution
qui reste encore importante, même si elle est
sans commune mesure avec la situation
constatée au premier trimestre 2005 (+
15 %).
3 T 2001
1 T 2001
1 000
3 T 2000
A la différence des appartements, le marché
des maisons de l’année 2005 aura été marqué
par un recul des ventes par rapport aux
années précédentes : environ 5 300 maisons
vendues, soit une baisse de 8 % sur un an.
Au premier trimestre 2006, un peu plus de 1
200 maisons ont été vendues, soit un niveau
équivalent au premier trimestre 2005.
1 T 2000
1 500
10
LA VIE DE
L’ENTREPRISE
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
11
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Démographie d’entreprise (1)
Evolution des enregistrements au registre des Commerces
et des Sociétés pour la période du 1er janvier au 30
septembre 2006 :
Augmentation de 5% en 2006 des immatriculations personnes morales,
tassement voire baisse des immatriculations personnes physiques et
sociétés civiles.
Niveau des demandes de modifications très important, mais conforme en
regard des nouveaux textes de loi.
Les radiations reprennent leur niveau normal annuel après l’opération de
balayage du fichier en 2005.
Sur les comptes annuels, nous sommes sur notre rythme, malheureusement
pour 60 % de dépôts des comptes.
Année 2003
Immatriculations
Total
Modifications
Radiations
Comptes annuels
A
B
C
D
Pers. Physiques
Pers. Morales
G.I.E
S.C.I
Année 2004
1 636
5 665
17
1 469
8 787
13 288
7 338
18 874
1 668
6 404
18
1 544
9 634
13 727
6 477
16 727
Année 2005
1 532
6 835
16
1 499
9 882
14 805
10 332
17 663
Au 30
septembre
2006
1 098
5 385
12
1 082
7 577
14 095
5 904
12 617
Source : Tribunal de commerce 93
12
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Démographie d’entreprise (2)
Evolution des enregistrements au Centre de Formalités des Entreprises
Au cours du premier semestre 2006, 3 847 formalités ont été enregistrées contre 3 392 pendant la même période de 2005,
soit une augmentation de 13.4 %.
Parmi ces 3 847 formalités, on compte 1 604 immatriculations au 30 juin 2006 pour 1 395 au 30 juin 2005, ce qui
représente une hausse de 15 %.
La tendance des porteurs de projet à se diriger vers une forme sociale plutôt que vers l’entreprise individuelle continue à
progresser : elle concerne maintenant 67.4 % des demandes d’immatriculation traitées.
Dans le même temps, le nombre des radiations a lui aussi augmenté, mais dans une proportion moindre (7.1 %).
Au 30 juin 2006, on observe un solde positif de 489 entreprises.
Evolution du nombre d’entreprises artisanales par secteur d’activité
Pour mémoire, les chiffres communiqués sur les trois premiers graphiques ci-dessous sont issus des mouvements
enregistrés au Répertoire des Métiers. La répartition a été faite par code d’activité selon la nomenclature de l’INSEE
(NAFA) en fonction de la répartition actuelle en quatre catégories.
Les chiffres du quatrième graphique s’analysent comme suit : il s’agit de l’état du fichier depuis sa création, arrêté à
chaque fin de trimestre du 30 juin 2005 au 30 juin 2006.
De manière générale, l’étude du Répertoire des Métiers par secteur d’activité montre que le nombre d’entreprises a
progressé dans chacune des quatre catégories jusqu’au premier trimestre 2006, puis a légèrement diminué au deuxième
trimestre.
Le secteur alimentaire est stable, voire en diminution, du fait de la difficulté propre à certains domaines comme celui de la
viande.
Le bâtiment est le secteur le plus développé, mais cela ne reflète pas la fragilité relative des métiers du second œuvre qui
le composent.
La fabrication est à l’image du secteur alimentaire, du fait des investissements importants que cela exige.
Les services restent la catégorie « fourre-tout » compte tenu de l’extrême diversité des activités recensées.
RADIATIONS DU 1ER SEMESTRE 2006
PAR MOIS ET PAR CATEGORIE
IMMATRICULATIONS DU 1ER SEMESTRE 2006
PAR MOIS ET PAR CATEGORIE
180
180
164
161
151
140
140
120
100
125
113
72
67
58
60
42
40
20
20
80
55
29
19
15
94
18
74
60
20
févr-06
mars-06
avr-06
mai-06
ALIMENTATION
BATIMENT
35
14
FABRICATION
SERVICES
23
25
9
12
févr-06
IMMATRICULATIONS ET RADIATIONS
DU 1ER SEMESTRE 2006 PAR CATEGORIE
37
18
12
19
14
8
3
janv-06
juin-06
55
46
41
40
0
0
janv-06
89
71
43
43
23
17
110
63
63
60
36
31
120
100
108
82
80
168
160
160
mars-06
avr-06
mai-06
ALIMENTATION
BATIMENT
FABRICATION
SERVICES
juin-06
EVOLUTION DU SECTEUR DES METIERS
PAR CATEGORIE DU 30 JUIN 2005 AU 30 JUIN 2006
7000
900
822
5926 6001
6000
800
700
6112
6304 6265
6064 6133 6072
5956 5992
5000
600
4000
503
500
399
400
3006 3030 3035 3076 3000
3000
308
300
2000
239
1368 1365 1373 1390 1387
197
200
1000
112
100
75
0
0
ALIMENTATION
BATIMENT
FABRICATION
SERVICES
ALIMENTATION
BATIMENT
AU 30.06.05
IMMATRICULATIONS
AU 30.09.05
FABRICATION
AU 31.12.05
AU 31.03.06
SERVICES
AU 30.06.06
RADIATIONS
Source : répertoire de la chambre de métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis
13
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Activité des entreprises (1)
L’évolution des carnets de commandes et des stocks dans l’industrie
(avril 2006 – septembre 2006)
La tendance constatée par les industriels de Seine-Saint-Denis depuis plus d’un an, qui consistait
fréquemment à se rapprocher d’une saturation des capacités de production, s’est estompée au
cours du dernier semestre.
Il semblerait que l’irrégularité dans les prises de commandes soit de mise, avec de grandes
fluctuations et une absence de lissage dans l’activité qui contraignent les fabricants à alterner les
périodes creuses avec les périodes de fortes production, appuyées par du recours à l’intérim ou à la
sous-traitance, voire à la mise en place ponctuelle de plusieurs équipes de travail.
Les carnets de commandes pâtissent depuis plusieurs mois d’un très net ralentissement de la
demande de la filière automobile, pénalisée par le repli du marché automobile en général, et pour
les marques françaises en particulier.
Ce repli des prises de commandes dans ce secteur prépondérant s’est principalement fait sentir de
mai à juillet, avec toutefois une relative bonne tenue des autres secteurs d’activité, sauf les biens
intermédiaires qui sont restés en retrait.
L’industrie a connu une situation plutôt exceptionnelle en terme de carnets de commandes en août,
grâce à la très bonne tenue des biens de consommation et des biens d’équipement. Ce sursaut de
commandes émanait principalement du marché intérieur, et les nombreuses livraisons de produits
finis en juillet et août ont permis de ramener les stocks à fin août à des niveaux jugés normaux.
Il semblerait toutefois, grâce à un bon niveau de commande enregistré à fin septembre, et à des
anticipations toujours favorables de la demande, qu’une nouvelle phase de stockage soit entamée
pour le début du dernier trimestre 2006.
ETAT DU CARNET DE COMMANDE ET DU NIVEAU DES STOCKS
PAR RAPPORT A UN NIVEAU JUGE NORMAL
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
se
06
06
ût-
pt-
ao
6
6
l-0
jui
i-0
6
n-0
jui
ma
-0,2
6
r-0
av
-0,1
-0,3
-0,4
-0,5
-0,6
- 0,6 = TRES FAIBLE
- 0,3 = FAIBLE
0 = NORMAL
0,3 = ELEVE
0,6 = TRES ELEVE
Stocks de produits finis
Carnet de commande
Source : Banque de France / Industrie
14
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Activité des entreprises (2)
Le Commerce Extérieur en Seine-Saint-Denis
au 2ème trimestre 2006
Approche globale
Les exportations de la Seine-Saint-Denis
représentent au 2ème trimestre 2006 9,8% des
exportations de la région Ile-de-France, soit une
baisse de 0,6% par rapport à l’année précédente.
Les importations de la Seine-Saint-Denis pour la
même période représentent 12,1% de l’I le-deFrance, soit une hausse de 2,2%
Exportations 4 derniers trimestres en Ile de France
21,5
21,5
13,6
12,3
11,1
9,8
5,7
4,5
A
Importations 4 derniers trimestres en Ile de France
Importations %
Paris
Yvelines
Val-d'Oise
Hauts-de-Seine
Seine-et-Marne
Essonne
Val-de-Marne
Seine-Saint-Denis
Approche sectorielle
A l’importation les produits d’équipement
professionnel accusent une baisse de 12,06% par
rapport au semestre précédent, baisse confirmée au
2ème trimestres de 12,20%.
Exportations %
Paris
Val-d'Oise
Hauts-de-Seine
Yvelines
Seine-et-Marne
Seine-Saint-Denis
Val-de-Marne
Essonne
8,1
7,4
9,8
13,0
12,1
17,7
16,5
15,5
évolution des importations
en Seine Saint Denis par secteur
2500000
2000000
Pdts
énergétiques
Pdts des ind
agri et alim
1500000
Pdts de
l'industrie auto
Entre le dernier semestre 2005 et le 1er semestre
2006, on constate une baisse des exportations des
produits agricoles, alors que d’autres secteurs,
accusent une forte baisse : biens de consommation
courante -25,29%, produits énergétiques -15,40%
1000000
Pdts agri, sylv
et pisc
Divers
500000
Biens
intermédiaires
Biens d'équip
prof
2T2006
1T2006
4T2005
3T2005
2T2005
1T2005
4T2004
3T2004
2T2004
0
1T2004
L’industrie automobile confirme son augmentation
+ 77,15% entre le dernier semestre 2005 et le
premier semestre 2006. Tendance confirmée,
malgré un léger fléchissement au cours du 2ème
trimestre (+56,31%) par rapport au trimestre
précédent.
Biens de conso
courante
Evolution des exportations de
la Seine Saint-Denis par secteur
1200000
B d'équip prof
1000000
B
intermédiaires
800000
Divers
Le second trimestre 2006 fait apparaître un
redémarrage des exportations dans les secteurs des
biens de consommation courant +19,96%, dans les
biens d’équipements professionnels (+25,89%) .
600000
400000
Pdts agri, sylv
et pisc
200000
Pdts de
l'industrie auto
Pdts des ind
agri et alim
2T2006
1T2006
4T2005
3T2005
2T2005
1T2005
4T2004
3T2004
2T2004
Source : Direction Régionale des Douanes de Paris-Est
1T2004
0
Pdts
énergétiques
15
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Activité des entreprises (3)
Le Commerce Extérieur en Seine-Saint-Denis
au 2ème trimestre 2006 (suite)
Principaux pays à l’importation
Exportations de la Seine Saint-Denis
par zone en millions d'euros
Approche géographique
Le principal partenaire du Commerce Extérieur de la
Seine-Saint-Denis reste l’Europe avec 68,58% des
exportations et 60,21% des importations.
A l’exportation :
Les principaux partenaires à l’exportation (hors Union
Européenne) restent les Etats-Unis et le Japon. On
observe toutefois pour les Etats-Unis une baisse qui se
poursuit depuis plusieurs trimestres -7%, alors que les
exportations vers le Japon se redressent + 10%.
Concernant les exportations de la Seine-Saint-Denis, on
constate une baisse générale de 28% dans laquelle les
pays de l’Union Européenne sont très concernés :
l’Espagne -53,% entre le 1 er et le second trimestre,
l’Italie -44%.
Importations de la Seine Saint-Denis par zone
Libelle
Total
3T2005
4T2005
1T2006
2T2006
1915
2127
2003
1958
1179
Europe
1095
1307
1171
Afrique
51
56
60
58
162
176
176
152
8
10
17
12
560
540
535
528
Amérique
Proche et
Moyen-Orient
Asie
Divers
40
38
43
29
Union
européenne
Zone Euro
945
1147
1023
1017
830
1007
884
852
ALENA
150
167
168
145
7
7
6
5
51
60
57
47
MERCOSUR
ASEAN
Principaux pays à l’importation
Pays
1T2006
2T2006
Evolution
Total
2 001 163 1 949 964
-2,56%
Allemagne
367 180
333 968
-9,05%
Chine
267 570
268 188
0,23%
Italie
156 549
146 776
-6,24%
Etats-Unis
144 162
124 578
-13,58%
d'Amérique
Pays-Bas
119 382
122 283
2,43%
Belgique
77 596
83 401
7,48%
Japon
73 773
83 170
12,74%
Turquie
80 002
70 580
-11,78%
Espagne
71 358
69 394
-2,75%
Royaume-Uni
69 861
66 946
-4,17%
Zone
3T2005 4T2005 1T2006 2T2006
Total
1510
1820
1966
1423
Europe
1124
1377
1516
976
Afrique
94
106
120
143
Amérique
101
134
124
121
Proche et Moyen24
33
32
31
Orient
Asie
152
148
158
138
Divers
15
23
16
15
Union
1030
1271
1402
844
européenne
Zone Euro
787
943
1148
649
ALENA
82
103
104
96
MERCOSUR
8
9
8
11
ASEAN
20
20
20
14
Principaux Pays à l’exportation
Pays
Total
Espagne
Italie
Allemagne
Royaume-Uni
Belgique
Etats-Unis
d'Amérique
Japon
Algérie
Pays-Bas
Suisse
1T2006
1 966 398
373 203
266 013
132 258
126 181
198 619
91 587
2T2006
1 421 980
175 137
149 581
124 852
116 028
86 993
85 563
Evolution
-28%
-53%
-44%
-6%
-8%
-56%
-7%
47 603
41 647
70 540
52 403
49 037
43 486
10%
18%
-38%
46 066
37 516
-19%
A l’importation :
De même que l’an dernier, l’Allemagne reste notre
principal fournisseur, même si une légère chute est
observée : -9,05%. La Chine conforte sa deuxième
position avec une augmentation de 0,23% pour ce
deuxième trimestre. On note également une baisse des
achats en provenance de la Turquie (- 11,38 %), des
Etats-Unis (- 13,58 %).
Source : Direction Régionale des Douanes de Paris-Est
16
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Activité des entreprises (4)
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Seine-Saint-Denis (cf note méthodologique)
Chiffre d’affaires
Les données relatives au chiffre d’affaires sont celles
que les entreprises portent sur les différentes
déclarations fiscales qu’elles sont tenues de déposer.
Ce sont les secteurs du commerce de gros et de détail
(43%), des services aux entreprises (12.9%) et des
transports (7.6%) qui ont généré le plus de chiffre
d’affaires sur les 8 premiers mois de l’année 2006.
TVA brute totale
ANNEE
2002
2003
2004
2005
2006
Chiffre d’affaires
97 055 084 190 €
97 919 727 880 €
101 417 233 328 €
108 141 511 823€
34 497 730 949 €
au 31 août 2006
(33 554 697 337 €
au 31 août 2005 )
Evolution
/
0,9%
3,6%
6,6%
2.8%
Rappel : + 1,01% entre le 31/08/2004 et le 31/08/2005.
Il s’agit des montants de TVA résultant de
l’application des différents taux légaux de TVA
applicables en France. Les taux les plus couramment
appliqués sont 19.6% (taux normal applicable à
toutes les activités pour lesquelles la loi n’a pas fixé
un autre taux) et 5.5 % (taux réduit applicable aux
produits destinés à l’alimentation humaine de base
hors produits dits de luxe, ventes à emporter
d’aliments, produits destinés à l’alimentation animale
et produits non transformés issus de l’agriculture de
la pêche ……prestations de services effectuées dans
le domaine agricole).
En montant de TVA brute, ce sont toujours les 3
mêmes secteurs d’activités qui arrivent en tête : le
commerce de gros (de l’ordre de 42 %) les services
aux entreprises (13.4%) puis le commerce de détail
(7,06%).
TVA déductible sur immobilisations
ANNEE
2002
2003
2004
2005
2006
L’exercice de ce droit à déduction s’opère,
notamment, sur des biens constituant des
immobilisations pour l’entreprise c’est à dire en
termes généraux des investissements.
Il s’agit de biens de toute nature qui sont acquis ou
créés par l’entreprise non pour être vendus ou
transformés mais pour être utilisés d’une manière
durable comme instruments de travail ou moyens
d’exploitation.
Evolution
/
2,2%
3,9%
4,0%
3.8%
Rappel : + 1,2 % entre le 31/08/2004 et le 31/08/2005.
ANNEE
Par principe, la taxe qui a grevé les éléments du prix
de revient d’une opération imposable est déductible
de la taxe applicable à cette opération.
TVA brute
13 817 432 235€
14 115 310 027€
14 665 505 785€
15 249 624 808€
5 854 081 156 €
au 31 août 2006
(5 679303 313 €
au 31 août 2005)
2002
2003
2004
2005
2006
TVA déductible sur
immobilisations
892 095 539 €
1 078 208 507 €
978 726 042 €
905 165 724 €
202 598 103 €
au 31 août 2006
(185 173 114 €
au 31 août 2005)
Evolution
/
20,9 %
- 8,8 %
- 9,2 %
9,4 %
Rappel : - 20,84 % entre le 31/08/2004 et le 31/08/2005.
Source : Direction des services fiscaux 93
17
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Activité des entreprises (5)
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Seine-Saint-Denis (suite)
TVA nette due
Il s’agit du montant de TVA due calculé à partir
des données déclarées par les entreprises
auxquelles
il
convient
d’ajouter
les
redressements de TVA payés suite à contrôle
fiscal.
Les sommes effectivement encaissées sont d’un
montant inférieur à celui déclaré dans la mesure
où certaines entreprises ne versent pas au
Trésor public la TVA due du fait de la
conjoncture ou du comportement des
dirigeants. En conséquence, l’encaissement sera
différé et ne sera plus considéré comme
reflétant le paiement spontané de la TVA mais
comme le résultat de l’action en recouvrement
du service des impôts.
ANNEE
2002
2003
2004
2005
2006
TVA nette due
4 155 174 406 €
4 264 400 927 €
4 457 932 428 €
4 720 824 039 €
1 812 687 171 €
au 31 août 2006
(1 877 877 484 €
au 31 août 2005)
Evolution
/
2,6 %
4,5 %
5,9 %
- 3,47 %
Source : Direction des services fiscaux 93
SYNTHESE
De plus, il convient de noter que le montant dû
ou payéDonnées
de TVAglobales
est fortement
impacté par les
: Seine-Saint-Denis
(en milliards d’euros)
investissements et les exportations
par Brute
Chiffre réalisésTVA
TVA déductible
TVA nette due
les entreprises
les
plus
importantes.
ANNEE
d’affaires (application des taux sur immobilisations
de TVA)
2002
97,05
13,81
0,89
4,15
2003
97, 92
14, 11
1, 08
4, 26
2004
101, 42
14, 67
0,98
4, 46
2005
108,14
15,25
0,90
4,72
34,50
5,85
0,20
1,81
Au 31 août 2006
Données globales : Région Ile de France (en milliards d’euros)
Chiffre
TVA Brute
TVA déductible sur TVA nette due
Année
d’affaires (application des taux de
immobilisations
de TVA)
2005
1777,17
244,45
16,70
70,34
Au 31 août 2006
1231,50
170,86
12,57
48,65
Nota : les entreprises ou groupes dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 400 millions d’euros versent leur TVA à la
« Direction des grandes entreprises ». Pour les autres, c’est à la Direction des services fiscaux territorialement compétente qu’il y
a lieu de payer la TVA.
18
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Niveau de l’investissement (1)
Marché des locaux d’activités
En Seine-Saint-Denis, au premier semestre 2006, près de
290 000 m² de locaux destinés aux entreprises ont été
autorisés à la construction, soit 18 % des projets en Ilede-France. Ce volume représente déjà plus de 80 % des
autorisations de construire de chacune des deux années
précédentes, marquées par un retrait de l’activité.
Construction de locaux d’activités
en Seine-Saint-Denis
(surfaces autorisées en données cumulées sur 12 mois)
700 000
600 000
500 000
400 000
100 000
2T2006
1T2006
4T2005
3T2005
2T2005
1T2005
4T2004
3T2004
2T2004
1T2004
4T2003
2T2003
1T2003
4T2002
3T2002
2T2002
1T2002
4T2001
3T2003
commerces
bureaux
industrie
entrepôts
commerce
bureau
Source : Sitadel (DREIF) / DDE
VEHICULES UTILITAIRES
en Seine-Saint-Denis
1 200
1 000
800
600
400
août-06
avr-06
déc-05
août-05
avr-05
déc-04
août-04
avr-04
déc-03
août-03
avr-03
200
Source : Préfecture 93 / Direction régionale de l’Equipement
19
2T2006
1T2006
4T2005
3T2005
2T2005
1T2005
4T2004
3T2004
2T2004
1T2004
4T2003
3T2003
2T2003
1T2003
4T2002
3T2002
2T2002
1T2002
4T2001
2 500 000
2 250 000
2 000 000
1 750 000
1 500 000
1 250 000
1 000 000
750 000
500 000
250 000
0
déc-02
Le marché français connaît, sur la même période,
une légère hausse (329 876) par rapport à 2005
(319 927) et 2004 (305 985).
entrepôts
Construction de locaux d’activités
en Ile-de-France
(surfaces autorisées en données cumulées sur 12 mois)
août-02
L’Ile-de-France (52 687) obtient, quant à elle, des
résultats inférieurs à 2005 (53 555) et 2004
(53 411).
3T2001
industrie
Véhicules utilitaires
Le cumul des immatriculations de janvier à août
2006 en Seine-Saint-Denis (6 919) reste inférieur à
aux chiffres de 2005 (7 331) mais supérieurs à 2004
(6 732).
2T2001
1T2001
0
3T2001
Au niveau départemental comme au niveau régional, la
surprise du semestre provient de la production des
locaux commerciaux : celle-ci représente respectivement
près de 40 % et 30 % des autorisations de construire de
locaux (contre environ 10 % au semestre précédent). Le
projet du centre commercial de la Porte d’Aubervilliers
(75 000 m² autorisés en novembre 2005 mais pris en
compte dans la base statistique au premier semestre
2006) représente à lui seul plus de la moitié des surfaces
autorisées dans le département.
200 000
2T2001
Comparativement, dans les Hauts de Seine, un peu plus
de 170 000 m² de bureaux ont été autorisés au premier
semestre 2006, soit 28 % des projets tertiaires de la
région, mais 80 % des projets de locaux du département.
En grande couronne, un peu plus de 240 000 m² de
projets de bureaux ont été autorisés (39 % des projets
tertiaires en Ile de France), soit à peine plus du quart de
l’ensemble des projets de construction de locaux.
300 000
1T2001
Les projets de bureaux continuent de représenter une
part importante de l’activité de la construction. Ainsi, en
Seine-Saint-Denis, comme au semestre précédent,
environ 140 000 m² de bureaux ont été autorisés, soit
22% des projets tertiaires en Ile-de-France et 48% de
tous les projets de locaux du département.
LA VIE DE L’ENTREPRISE : Niveau de l’investissement (2)
Crédits à l’équipement des entreprises
La reprise constatée depuis le troisième trimestre 2004 et qui a
perduré en 2005 (+10,2 % en glissement annuel) semble marquer une
pause et se stabiliser au cours du premier semestre 2006 à un niveau
supérieur toutefois de 4,5% si on compare le 2ème trimestre 2006 par
rapport au même trimestre 2005.
SEIN E SA IN T DEN IS
EVOLUTION CREDITS A L'EQUIP EM EN T
(bas e 100 - 1er trimes tre 2001)
125
119
120
115
110
105
116
114
108
107
100
101
T1
T1
100
95
2001
T1
2002
T1
2003
T1
2004
T1
2005
2006
Source : Banque de France
20
LES SERVICES
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
21
LES SERVICES : L’hôtellerie
100,0%
Au premier semestre 2006, pratiquement tous les
indicateurs d’activité de l’hôtellerie du territoire
témoignent d’une amélioration de ses résultats.
Le taux d’occupation continue de croître de
- 1,8 points pour l’hôtellerie super
économique
- 4,1 points pour l’hôtellerie économique
- 1,1 points (en résultat corrigé) pour
l’hôtellerie moyenne gamme
- 1,9 points pour l’hôtellerie haut de gamme
de la plateforme de Roissy.
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
0,0%
2*
3*
4* CDG
Taux d'occupation 81,5%
1er semestre
2005
0*/1*
71,9%
66,6%
64,2%
Taux d'occupation 83,3%
1er semestre
2006
76,0%
60,6%
66,1%
le taux d'occupation des 3 étoiles pour 2006 est altéré par la fermeture pour
travaux de 300 chambres au Novotel de Bagnolet ; corrigé des effets de cette
fermeture provisoire le taux d'occupation s'établit à 67,7 %
Les prix moyens sont orientés à la hausse de :
- 2,6 % (de 38 à 39 €) pour les hôtels super
économiques
- 1,7 % (de 59 à 60 €) pour les hôtels
économiques
- 1,4 % (de 72 à 73 € pour les hôtels de
moyenne gamme
- ils sont stabilisés pour les hôtels haut de
gamme à 116 €.
140
120
100
80
60
40
20
0
0*/1*
2*
3*
4* CDG
Prix moyen 1er
semestre 2005
38
59
72
116
Prix moyen 1er
semestre 2006
39
60
73
116
Il en résulte une amélioration notable du revenu
par chambre de :
- 6,5 % (de 31 à 33 €) pour les 0/1 étoiles
- 7 % (de 43 à 46 €) pour les 2 étoiles
- 4,1 % (de 74 à 77 %) pour les 4 étoiles
90
80
70
60
50
40
Le résultat net du revenu par chambre des 3
étoiles de -–8,3 % (de 48 à 44) est affecté par
l’indisponibilité provisoire de 300 unités pour
cause de travaux du Novotel de Bagnolet.
30
20
10
0
0*/1*
2*
3*
4* CDG
Revenu moyen par
chambre 1er semestre
2005
31
43
48
74
Revenu moyen par
chambre 1er semestre
2006
33
46
44
77
Source : comité départemental du tourisme 93
22
LES SERVICES : EVOLUTION DE LA CONJONCTURE
DANS LES TRANSPORTS ROUTIERS
EN SEINE-SAINT-DENIS
Avril – Septembre 2006
Si les mois d’avril et mai ont été relativement calmes en terme de demande, les sociétés de
transport de Seine-Saint-Denis ont toutefois constaté une intensification du trafic au cours des
derniers mois du semestre sous revue.
En effet, si le caractère saisonnier de l’atonie du marché en avril et mai ne fait aucun doute, avec
les nombreux reliquats de congé couplés au traditionnel enchaînement des jours fériés, la reprise
de la demande constatée à partir du mois de juin est le fruit d’une progression des échanges
commerciaux.
Ce constat est valable malgré un repli au mois d’août, habituellement constaté, un peu plus brutal
que de coutume.
Le dynamisme du secteur du bâtiment a permis aux transporteurs routiers d’assurer de nombreux
contrats au cours de l’été, grâce également à un secteur « logistique » en pleine expansion.
Et de la même manière, une consommation des ménages toujours soutenue a généré des échanges
en nette progression dans le secteur des biens de consommation, même si cette embellie a été
pénalisée par le repli de la demande de toute la filière « construction automobile », et une
régression des commandes concernant la filière « messagerie »
La bonne tendance des indicateurs d’activité du secteur du transport routier ne peut toutefois pas
masquer les difficultés croissantes rencontrées par les sociétés de transport.
La difficulté première concerne la hausse sensible des prix du carburant, qui pénalise lourdement
les marges et qui met en danger un certain nombre de structures, déjà fragiles financièrement, qui
n’ont pas toujours la possibilité de répercuter cette hausse des coûts sur les prix de vente.
A ce problème strictement financier, vient s’ajouter un problème qui devient structurel pour ce
secteur, à savoir une pénurie flagrante de main d’œuvre, voire de sous-traitants (principalement
les patron - chauffeur) qui ne permettent pas de répondre à la demande de façon optimale.
En terme de prévisions, il semblerait que le secteur anticipe un maintien de la demande au niveau
correct actuel, en principe jusqu’à la fin de l’année.
Source : Banque de France
23
INDICATEURS
D’ATTRACTIVITE
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
24
Indicateurs d’attractivité (1)
La Basilique de Saint-Denis
80 00 0
70 00 0
Fréquentation 1er semestre :
60 00 0
Au premier semestre 2006, la Basilique de
Saint-Denis voit un net recul du nombre de
ses visiteurs par rapport à la même période en
2005 au cours de laquelle la fréquentation
avait été dopée par le succès de l’exposition
temporaire Basilique secrète.
40 00 0
50 00 0
30 00 0
20 00 0
10 00 0
0
J an vier Fé vrie r
Ma rs
2 00 3
Le chiffre de 2006 est également inférieur à
celui de 2004.
Avril
2 00 4
Mai
2 00 5
J uin
To ta l
2 00 6
Source : Caisse des Monuments Historiques
Musée de l’air et de l’espace
Fréquentation 1er semestre :
160 000
Après une année 2005 dynamisée par le Salon
international de l'aéronautique et de l’espace et
par l’exposition « Et voilà le travail » en mai et
juin, le Musée de l’air et de l’espace connaît au
premier semestre une fréquentation en net
reflux.
120 000
140 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Janvier Février
Malgré l’organisation de plusieurs évènements
pendant cette période, sa fréquentation est
revenue à un niveau comparable à celle de
2004.
Mars
2003
Avril
2004
Mai
2005
Juin
Total
2006
Source : Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
Stade de France
Fréquentation 1er semestre :
60 00 0
50 00 0
Depuis la mise en place d’une nouvelle
formule de visite, le Stade de France
confirme
une
stabilisation
de
sa
fréquentation touristique.
40 00 0
30 00 0
20 00 0
10 00 0
0
Ja nvier Fé vrier
Ma rs
2 00 3
Avril
2 00 4
Ma i
2 00 5
Ju in
To ta l
2 00 6
Source : Stade de France
25
Indicateurs d’attractivité (2)
Chiffres clés « salons » sur le Parc des
expositions de Paris Le Bourget
Malgré la tenue du Salon international de
l’aéronautique et de l’espace en 2005, l’activité
2005 est relativement contrastée par rapport à
2004 : moins de salons et de visiteurs mais plus
d’exposants. La diminution du nombre de salons
est notamment liée aux travaux de rénovation
du hall 4 et à la reconstruction du hall 5. Ainsi,
depuis que le parc de Paris Le Bourget a été
repris par la Société d’exploitation du parc des
expositions de Paris-Nord Villepinte,
35
millions d’euros ont été investis
pour sa
rénovation. Ces investissements commencent à
porter leurs fruits en 2006 et continueront à le
faire en 2007. En effet, ils ont permis le lancement
du Paris Moto Show et de Planète Meuble au
début de l’année et les transferts à venir de salons
tels que Texworld ou
encore le salon
International de la maquette. Le parc du Bourget
accueillera également à partir du 28 octobre, et
durant une semaine, la 1ère édition de la Foire
d’automne.
Nombr e de salons
dont professionnels
Nombr e d'exposant s
dont exposants
étrangers
Nombr e de visit eur s
dont visiteurs étrangers
2005
18
13
6 000
NC
2004
22
15
4 000
350
850 000 870 500
NC
48 000
Source : CCI P-SEPLB, données arrondies au millier le
plus proche.
Chiffres clés « salons » sur le Parc des
expositions de Paris-Nord Villepinte
Le calendrier de Paris-Nord Villepinte est
constitué uniquement de salons professionnels et
pour la plupart biennaux. Cette spécificité impose
de comparer les années paires entre elles et les
années impaires entre elles. Ainsi, 2005 s’est
révélée être une bonne année malgré la baisse du
nombre de visiteurs (due notamment à la tenue en
2003 d’INTERMAT, salon triennal – n’ayant donc
pas eu lieu en 2005 – qui avait attiré à lui seul
134 090 visiteurs. A l’heure actuelle, le parc est en
travaux pour une extension de 15 000 m² qui
s’ajouteront aux 191 000 m² actuels de halls. Les
exposants et visiteurs pourront découvrir ces
nouveaux équipements lors de la session de
janvier 2007 de Maison&Objet.
2005
34
34
26 000
9 000
Nombr e de salons
dont professionnels
Nombr e d'exposant s
dont exposants
étrangers
Nombr e de visit eur s
906 000
dont visiteurs étrangers
290 000
2004
44
44
29 000
13 000
2003
30
30
20 500
8 000
977 000 1 085 00
0
338 000
351 000
Source : CCI P-SEPN, données arrondies au millier le plus
proche.
26
Indicateurs d’attractivité (3)
TRANSFERTS DE SIEGES SOCIAUX
Attractivité de la Seine-Saint-Denis pour les entreprises
(mesurée par le solde net des installations de sièges sociaux)
En 2003 et 2004, nous avions enregistré un solde net positif des installations de
sièges sociaux dans le département (respectivement 32 et 58).
En 2005, le solde était négatif de 10, traduisant néanmoins une attractivité
différente du Nord et du Sud du département (+33 et -43 respectivement).
En 2006 et jusqu’à fin août, l’attractivité de la Seine-Saint-Denis se confirme :
ainsi, le solde est positif (18) mais traduit toujours une forte disparité entre le
Nord et le Sud : en effet, dans le Nord, le solde est positif de 43 tandis que le Sud
présente un solde négatif de 25.
Cette analyse se trouve confortée si nous analysons plus précisément la taille des
entreprises qui ont fait l’objet d’un transfert de leur siège social.
En effet, le nord du département présente un solde encore plus nettement positif
pour les grandes entreprises (arrivée de : Arcelor et ses filiales ; Etablissement
Français du sang ; Boyriven dans le secteur automobile, par exemple) tandis que
le Sud faisait face au départ de plus d’entreprises (Groupe Picot ; Holcim
Béton par exemple).
Source : Banque de France
Source : Banque de France de Seine-Saint-Denis
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
27
L’EMPLOI
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
28
L’EMPLOI : Le marché du travail (1)
Les demandes d’emplois en fin de mois et demandes d’emplois enregistrées
Situation août 2006
Valeur
Evolution
2006/2005
a)
Demande d’emploi fin de mois
catégorie 1 :
- dont chômeurs longue durée
- dont jeunes < 25 ans
- dont cadres
- dont femmes
b) Demande d’emploi enregistrée
catégorie 1 (cumul annuel au
dernier mois connu) :
- dont jeunes – 25 ans
- dont femmes
78 499
27 129
9 775
3 941
37 293
- 14,30 %
- 13,70 %
- 17,00 %
11,70 %
- 13,40 %
98 335
- 2,90 %
21 435
45 696
- 3,20 %
- 1,80 %
Source : ANPE 93
Les taux d’évolution du chômage sur un an
Les taux d’évolution du chômage sur un an des demandeurs d’emploi ne
cesse de diminuer, passant de -2,7% en août 2005 à -14,3% en août 2006.
T a u x d 'é v o lu tio n d u c h ô m a g e s u r u n a n
D E F M c a té g o r ie 1 (d o n n é e s b r u te s )
-1 ,0 %
-3 ,0 %
-5 ,0 %
-7 ,0 %
-9 ,0 %
-1 1 ,0 %
-1 3 ,0 %
6
-0
ût
ao
il
-0
6
6
ju
in
-0
6
ju
ai
-0
06
m
av
r-
06
s-
ar
m
vr
-0
6
6
fé
nv
-0
05
ja
c-
05
dé
v-
05
no
t-
5
oc
-0
se
pt
-0
ût
ao
ju
il
-0
5
5
-1 5 ,0 %
Source : Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle 93
29
L’EMPLOI : Le marché du travail (2)
Les offres d’emplois enregistrées OEE), satisfaites et annulées
Situation août 2006
Valeur
Offres d’emploi enregistrées (cumul
annuel au dernier mois connu) :
- dont nature du contrat emploi
durable
- dont nature du contrat emploi
temporaire
- dont nature du contrat emploi
occasionnel
Offres d’emploi satisfaites (cumul
annuel au dernier mois connu)
Offres annulées (cumul annuel au
derniers mois connu)
Evolution
2006/2005
35845
+ 11,1 %
20939
+ 22,1 %
10777
+ 4,5 %
4129
- 14,0 %
29262
+ 13, 8 %
5147
+ 6,6 %
Source : ANPE 93
Les autres caractéristiques
Situation août 2006
Valeur
Les principaux secteurs recruteurs (base NAF 15)
Service marchand
Service non marchand
Commerce
BTP
Transport
Le recueil des offres par taille d’entreprises
0 salariés
1 à 5 salariés
6 à 10 salariés
20 à 49 salariés
50 à 99 salariés
100 à 199 salariés
200 salariés et +
500 salariés et +
Non précisé
Les principaux métiers recherchés par les entreprises offreuses
Personnel des services administratifs
Professionnel du spectacle
Personnel des services aux entreprises
Personnel du service à la personne
Conducteur de transport
Personnel des forces de vente
Personnel de la vente
Personnel de la restauration
Personnel logistique transport
Personnel de la distribution
BTP Second œuvre
Professionnel intervention sociale et culturel
Professionnel formation initiale
BTP Gros œuvre
Personnel d’entretien maintenance
Evolution 2006/2005
17 516
5 698
5 282
2 556
2 171
+ 6,3 %
+ 23,1 %
+ 18,4 %
+ 24,5 %
- 0,5 %
1 893
9 759
3 378
9 868
2 415
2 020
1 793
3 022
1 692
+ 33,9 %
- 5,5 %
+ 12,1 %
+ 39,0 %
+ 19,7 %
- 18,3 %
- 1,1 %
+ 6,1 %
+ 36,4 %
3 792
2 744
2 629
2 451
2 118
2 079
1 884
1 824
1 488
1 258
1 245
1 204
987
962
938
Source : ANPE 93
30
L’EMPLOI : Le marché du travail (3)
9,5%
10 ,0%
7,2%
8,0 %
6,7%
6,6%
9,0%
8,3%
8,1%
9,0%
8,5%
6,0 %
4,0 %
2,0 %
Fra
nce
F ra
de
Ile
Va
Va
Sei
ne
nce
e
O is
l d'
rn e
l de
n t- D
Sai
de
u ts
Ha
Ma
eni
s
ne
Sei
onn
E ss
Yv
et M
e li n
a rn
e
es
e
is
0,0 %
Par
La courbe de l’évolution du taux de
chômage en Seine-Saint-Denis décroît
depuis juin 2005, suivant celle de la Région
Ile de France et de la France métropolitaine
mais à un niveau plus élevé. Cependant,
depuis cette date, les baisses enregistrées par
le département sont parmi les plus
importantes observées en Ile de France et en
France
12,1%
12 ,0%
ne
A la fin juin 2006 (dernière donnée
disponible de l’INSEE), le taux de chômage,
au sens du BIT, s’élève en Seine-SaintDenis à 12,1% (contre 8,5% en Ile de France
et 9% en France métropolitaine).
Taux de chôm age à fin juin 2006
14 ,0%
Sei
Taux de chômage
Evolution du taux de chôm age
2000 - 2006
15,0
14,0
13,0
ème
Au 2 trimestre 2006, le taux de chômage
en Seine-Saint-Denis était de 12,1%, soit 0,6 point par rapport au 1er trimestre 2006
(contre -0,5 en région Ile de France et en
France métropolitaine) et -1,7 point sur un
an (contre respectivement -1, 3 en région Ile
de France et -1,0 en France métropolitaine).
12,0
11,0
10,0
9,0
8,0
7,0
6,0
Source : DDTEFP
Le nombre de bénéficiaires du RMI
Le nombre d’allocataires (payés) du
Revenu Minimum d’Insertion (RMI)
s’élève en juillet 2006 à 51 272 en
Seine-Saint-Denis. En mars et juin
2006, on comptait respectivement 51
486 et 50 644 allocataires. Soit une
augmentation de 1,2 % en juillet et
une baisse de 0,4 % entre mars et
juillet.
Par rapport à décembre 2005, le
nombre d’allocataires du RMI payés
en juillet 2006 est en augmentation de
2,8 %.
F ra n c e
Période
Août 2006
Droits ouverts
59 954
-0
6
6
in
ju
05
s -0
c-
ar
dé
m
5
-0
pt
se
ju
in
-0
5
5
s -0
4
04
c-
ar
-0
dé
m
4
4
-0
pt
se
s -0
in
ar
Ile d e F ra n c e
ju
03
m
3
-0
c-
pt
dé
se
in
-0
3
3
s -0
ar
m
ju
02
dé
c-
2
se
ju
in
pt
-0
-0
2
2
01
s -0
c-
ar
-0
pt
dé
m
1
1
1
-0
in
ju
se
s -0
0
00
ar
m
-0
dé
c-
0
-0
pt
se
in
ar
m
ju
s -0
0
5,0
S e in e S a in t D e n is
Droits payés
49 699
Droits suspendus
10 255
Evolut ion du nombre d'allocat aires du RMI en Seine-Saint -Denis
53000
51486
51000
49898
49000
47925
47057
47000
45482
41376 44669
41000
39000
37000
50644
ao ût- 06
49 699
48291
46407
45000
43000
juil-06
51 272
45064
39849
38398
37090
38893
39990
37370
35000
juin- sept - déc- ma juin- sept - déc- ma juin- sept - déc- ma juin- sept - déc- ma juin02
02
02 rs-03 03
03
03 rs-04 04
04
04 rs-05 05
05
05 rs-06 06
Source : CAF et Conseil Général 93
31
L’EMPLOI : Le marché du travail (4)
Les contrats d’insertion
Evolution du nombre de contrats d'insertion et du nombre de reprise par l'activité déclarés*
Cumul
Année 2005
mars-06
juin-06
NBde contrats d'insertion signés
14 839
1311
1352
NB des reprises d'activités (déclarés)
1 538
162
194
Taux de reprise d'activité
10,36
12,36
14,30
Sources : CG93/Caisse d'Allocations Familiales
* Le nombre de reprises par l'activité est ici inférieur à la réalité en raison du mode de comptage. Ne sont prises en
compte, que les personnes ayant déclaré une reprise d'activité
Les reprises d’activité selon le type de
contrat en mars 2006
En juin 2006, le nombre de reprises
d’activité déclaré est supérieur à celui
enregistré en décembre 2005.
En effet, on compte 194 reprises
d’activité au deuxième trimestre 2006
contre 226 en fin d’année 2005.
Evolut ion et répart ition des reprises d'act ivit és déclarés selon le type de cont rat (déc-05_juin06
45
39,4
40
35
30
26,1
24,2
25
20
15,9
12,9
15
8,4
10
9,3
7,2
5
0
Sur la qualité des emplois retrouvés,
les résultats en juin sont plus
contrastés.
47,4
50
6,7
0,9
CDI
CDD
déc-05
CONTRA TS
A IDES
INTERIM
1,5
TRA V.
INDEPENDA NT
NON PRECISES
juin-06
Sources : CG93 - Caisse d'Allocations Familiales
Les CDI et les contrats aidés sont en
baisse respectivement de –1,9 et 3
points, tandis que les CDD sont en
progression de + 5 points.
Quant aux emplois intérimaires, ils
baissent de 1,2 point.
Enfin, le nombre de travailleurs
indépendants gagne + 0,6 point.
32
L’EMPLOI : Le marché de l’emploi (1)
Evolution du nombre d’établissements
Depuis cinq ans, le nombre d’établissements
augmente chaque année en Seine-Saint-Denis
et en 2005, il s’est accru de 3,8%, passant de
29 781 à 30 904, soit un gain de 1 123
entreprises.
Evolution du nombre d'établissements
en Seine-Saint-Denis sur 5 ans
31000
30904
30724
30800
30239
30600
30386
30400
30200
30000
29781
29800
29600
29400
29200
2001
2002
2003
2004
2005
Source : DDTEFP / Groupement des ASSEDICS
de la Région Parisienne
Evolution du nom bre de salariés
en Seine-Saint-Denis sur 5 ans
L’évolution sur 5 ans du nombre de salariés
Pour la 2ème année consécutive, le nombre
d’emplois est reparti à la hausse. En 2005, comme
en 2004, les augmentations enregistrées dans le
département (respectivement +2,6% et +1,8) sont
les plus élevées de la région Ile de France.
En cinq ans, le nombre de salariés en Seine-SaintDenis s’est accru de 3,5% (soit un gain de 12 452)
passant de 352 659 à 365 111 salariés.
370000
365 111
365000
360000
352 477
355000
350000
355 934
352 659
349 434
345000
340000
2001
2002
2003
2004
2005
Source : DDTEFP / Groupement des ASSEDICS
de la Région Parisienne
33
L’EMPLOI : Le marché de l’emploi (2)
Les Déclarations Uniques d’Embauches (DUE) par secteur d’activités, par sexe et par
tranche d’âge
La tendance à la hausse des déclarations uniques d'embauches se poursuit au 1er semestre 2006
avec une augmentation globale de 13,91% par rapport au 1er semestre 2005. Progression
constatée dans tous les secteurs d'activités, mais plus importante dans les secteurs de l'industrie
et de la construction.
La répartition des DUE est constante : comme en 2005, le secteur des services représente 80%
des DUE.
Déclaration d’embauche 1 er
Evolution 1er semestre 2005 /
semestre 2006
1er semestre 2006
14 032
- 6,12 %
1 510
16,96 %
1 982
18,97 %
153 499
15,89 %
98 858
12,14 %
269 881
13,15 %
SECTEUR D’ACTIVITE
S
E
R
V
I
C
E
S
COM
I
N
D
U
S
T
R
I
E
Transports
Activités financières
Activités immobilières
Services aux entreprises
Services aux particuliers
SERVICES
COMMERCE
Industries agricoles et alimentaires
Industries des biens de consommation
Industrie automobile
Industrie des biens d’équipement
Industries des biens intermédiaires
Energie
INDUSTRIE
22 723
1 027
7 733
466
1 002
1 131
81
11 440
4,18 %
11,54 %
93,47 %
64,66 %
12,21 %
8,23 %
10,96 %
53,52 %
CON.
A
U
T
R
E
S
CONSTRUCTION
Agriculture, sylviculture, pêche
Education, santé, action sociale
Administration
Inconnue
AUTRES
12 055
18
12 929
7 497
1 033
21 477
31,30 %
+++
14,14 %
15,13 %
- 34,08 %
10,66 %
Dont
Entreprises de travail temporaire
Artistes auteurs
Hôtels cafés restaurants
337 576
122 043
22 137
27 983
13,91 %
14,25 %
- 14,62 %
49,83 %
TOTAL
Source : URSSAF de Paris – Région Parisienne
34
L’EMPLOI : Le marché de l’emploi (3)
Les Déclarations Uniques d’Embauches (DUE) par secteur d’activités, par sexe et par
tranche d’âge (suite)
Répartition des DUE selon l'âge du salarié
CONSTRUCTION
INDUSTRIE34,19%
4%
29,80%
3%
140 000
120 000
AUTRES
6%
100 000
18,68%
COM M ERCE
7%
80 000
60 000
40 000
8,94%
8,39%
SERVICES
80%
20 000
0
moins de 21 ans
21 à 29 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 et plus
Répartition des DUE par sexe
Femme
32%
Homme
68%
35
NOTE
METHODOLOGIQUE
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
36
DONNEES SUR LA CONSTRUCTION NEUVE (SITADEL)
• l’autorisation de construire, pour les permis ayant reçu un avis favorable de l’autorité
compétente qui donne lieu à la série des permis autorisés,
• la déclaration d’ouverture de chantier qui donne lieu à la série des permis commencés,
• la déclaration d’achèvement de travaux dont les séries ne sont pas publiées par manque de
fiabilité des données.
Les données publiées disponibles sont en date de prise en compte et en dates réelles, qui ne sont
disponibles et stabilisées qu’après un délai important nécessaire à la collecte de l’information.
DONNEES SUR LA COMMERCIALISATION DE LOGEMENTS NEUFS (ECLN)
L’enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est exhaustive et son objectif est
l’observation conjoncturelle du marché de la promotion privée immobilière de logements neufs.
• Le champ de l’enquête : l’enquête utilise comme base de sondage l’ensemble des permis ayant
au moins 5 logements neufs, dont au moins 1 est destiné à la vente sur le marché de la
promotion immobilière.
• Les mises en vente : on appelle « mises en vente » les logements nouvellement offerts à la
commercialisation par les promoteurs au cours de l’année enquêtée.
• Les ventes ou réservations : l’enquête rec ense les réservations, avec dépôt d’arrhes effectuées
sur chaque programme. Dans la présentation des résultats, on parle indifféremment de ventes
ou de réservations.
DIFFERENCE ENTRE LES CHAMPS DES OBSERVATIONS DE LA DDE SUR LE
LOGEMENT ET CEUX DE LA BANQUE DE FRANCE SUR LES CREDITS A
L’HABITAT, POUR LE TABLEAU DE BORD CONJONCTUREL
Construction neuve
transactions
l’ancien
Phase réalisation
Autorisés (PC)
Mises
chantier
Par un organisme oui
oui
social / HLM
Par un promoteur privé oui
oui
Par un particulier en oui
maison
individuelle
(« diffus »)
dans Non relevant
oui
en
Acquisition par l’occupant
Non relevant
Oui, si programme de 5
logements au moins (ECLN)
(à partir de 2006)
37
DIFFERENCE ENTRE LES CHAMPS DES OBSERVATIONS DE LA DDE SUR LE
LOGEMENT ET CEUX DE LA BANQUE DE FRANCE SUR LES CREDITS A
L’HABITAT, POUR LE TABLEAU DE BORD CONJONCTUREL (suite)
La DDE transmet des données sur les flux physiques, quel que soit le constructeur ; elle transmet
également des données de flux sur les ventes de logements mais, jusqu’en 2006, uniquement les
ventes de logements en collectifs dans le neuf.
La Banque de France transmet, dans sa série des encours de crédits à l’habitat, non pas des
données de flux, mais des données de stocks (ou de variation de stocks si l’on observe la
progression des encours de crédits). Le champs observé, en grisé sur le tableau, diffère de celui de
la DDE : n’y figurent pas les crédits mobilisés par les promoteurs locatifs sociaux ou HLM (soit
25 à 35 % de la construction neuve dans le département) ; en revanche, son champ intègre les
transactions dans l’ancien, sur quoi la DDE ne fournit pas encore d’informations trimestrielles.
Les informations transmises par la Banque de France fournissent donc une image plus éloignée
des fluctuations dans la construction neuve des logements : les variations d’encours sont affectées
par des variations dans le remboursement de crédits antérieurs ; les crédits nouveaux intègrent les
crédits sur les transactions, et leur volume dépend aussi d’effet de prix, et de variations dans les
structures de financement adoptées par les acquéreurs de logements (répartition entre les fonds
propres, les crédits familiaux ou amicaux non déclarés, et les crédits bancaires).
MARCHE DES LOGEMENTS ANCIENS EN SEINE-SAINT-DENIS
L’analyse du marché des logements dits « anciens », qui est maintenant intégrée au document
publié par le Club 93 conjoncture est réalisée à partir de la base de données de la Chambre
régionale des notaires d’Ile-de-France. Réalisée par la DDE, elle vient compléter l’analyse de la
conjoncture du marché des logements neufs.
NOMBRE D’ENTREPRISES ARTISANALES PAR SECTEUR D’ACTIVITE
Les chiffres communiqués sont issus des mouvements enregistrés au répertoire des métiers.
La répartition a été faite par codes d’activités selon la nomenclature d’activités (NAFA), en
fonction de l’ancienne répartition en sept catégories qui a l’avantage d’offrir une meilleure
ventilation des activités.
Selon le dernier traitement opéré courant avril, les chiffres s’analysent comme suit.
Il s’agit de l’état du fichier depuis sa création, arrêté à une date anniversaire (31 décembre 2004,
31 décembre 2005, et 31 mars 2006).
ETAT DES CARNETS DE COMMANDES ET DU NIVEAU DES STOCKS PAR
RAPPORT AU NIVEAU JUGE NORMAL
Ces données sont issues des enquêtes de conjoncture réalisées mensuellement la Banque de France
de Seine-Saint-Denis, auprès d’un échantillon représentatif de 48 entreprises industrielles de
Seine-Saint-Denis.
Elles concernent uniquement les entreprises du secteur industriel, à savoir les fabricants de biens
intermédiaires, de biens de consommation, de biens d’équipement et l’industrie agro- alimentaire.
En sont exclues les entreprises du BTP.
38
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA)
L’analyse des données a porté sur les secteurs d’activité suivants : les biens de consommation,
l’automobile, les biens intermédiaires, biens d’équipement, l’énergie, la construction, la réparation
automobile, le commerce de gros et les intermédiaires de commerce, le commerce de détail, les
transports, les activités financières, les services aux entreprises, les services aux particuliers,
l’éducation, la santé, l’action sociale, l’administration, l’agriculture, la chasse, l’a gro-alimentaire.
Pour ce faire, quatre paramètres ont été privilégiés : le chiffre d’affaires, la TVA brute (application
des taux de TVA), la TVA déductible sur immobilisations (donnée reflétant les investissements
des entreprises), la TVA nette due.
¬ Chiffres d’affaires : les données relatives au chiffre d’affaires sont celles que les entreprises
portent sur les différentes déclarations fiscales qu’elles sont tenues de déposer. En conséquence,
une certaine prudence s’impose lors de l’analyse de ces données.
¬ TVA brute totale : il s’agit des montan ts de TVA résultant de l’application des différents taux
légaux de TVA applicables en France. Les taux les plus couramment appliqués sont 19.6 % (taux
normal applicable à toutes les activités pour lesquelles la loi n’a pas fixé un autre taux) et 5.5 %
(taux réduit applicable aux produits destinés à l’alimentation humaine de base hors produits dits de
luxe, ventes à emporter d’aliments, produits destinés à l’alimentation animale et produits non
transformés issus de l’agriculture de la pêche…prestations de services effectuées dans le domaine
agricole).
¬ TVA déductible sur immobilisations : la technique retenue pour la taxation de la valeur ajoutée
implique que la taxe qui a grevé les éléments du prix de revient d’une opération imposable soit
déductible de la taxe applicable à cette opération.
L’exercice de ce droit à déduction s’opère sur des biens constituant des immobilisations pour
l’entreprise c’est-à-dire en termes généraux des investissements. Il s’agit de biens de toute nature
qui sont acquis ou créés par l’entreprise non pour être vendus ou transformés mais pour être
utilisés d’une manière durable comme instruments de travail ou moyens d’exploitation.
¬ TVA nette due : il s’agit du montant de TVA due calculé à partir des données déclarées par les
entreprises. Cette variable est donc à utiliser avec prudence dans la mesure où elle ne reflète pas
les sommes effectivement versées au Trésor Public.
Ainsi, certaines entreprises peuvent déclarer un montant de TVA due correspondant à leur chiffres
d’affaires mais qu’elles ne sont pas en mesure de payer du fait de la conjoncture ou du
comportement de leur dirigeant. En conséquence, l’encaissement sera différé et ne sera plus
considéré comme reflétant le paiement spontané de la TVA mais comme le résultat de l’action en
recouvrement.
De plus, il convient de noter que l’évolution de la situation économique n’est pas directement liée
au montant dû de TVA dans la mesure où le montant peut être impacté par des opérations
d’investissement ou des exportations lourdes réalisées par les entreprises les plus importantes.
39
IMMATRICULATIONS AU REGISTRE DU COMMERCE ET DES SOCIETES (RCS)
Les immatriculations ont été subdivisées dans les 4 catégories connues actuellement :
¬ Personnes physiques : lettre A dans le numéro RCS
¬ Personnes morales : lettre B dans le numéro RCS
¬ Groupe Intérêts Economique : lettre C dans le numéro RCS
¬ Sociétés civiles : lettre D dans le numéro RCS
Sur la dernière ligne du tableau apparaît le chiffre concernant les dépôts des Comptes Annuels
déposés au greffe.
EVOLUTION DE LA CONJONCTURE DANS LES TRANSPORTS ROUTIERS
Ces données sont issues des enquêtes de conjoncture mensuelles de la Banque de France de SeineSaint-Denis, réalisées auprès de sociétés de transport routier du département réalisant un CA
annuel supérieur à 750 000 euros.
CHIFFRES CLES « SALONS »
Le bilan d’activités des centres d’expositions et de Congrès de Paris Ile-de-France vient de
paraître. L’étude est téléchargeable sur www.salonscongres.ccip.fr.
Ce rapport d’activités présente les données agrégées des principaux centres de la région : Paris
Expo Porte de Versailles | Paris-Nord Villepinte | Paris Le Bourget | Palais des Congrès de Paris |
Paris Expo CNIT La Défense | Parc Floral de Paris| Paris Expo Espace Champerret | Paris Expo
Carrousel du Louvre | Cité des Sciences et de l’Industrie. La Grande Halle de la Villette qui
participe habituellement à l’étude est en travaux depuis 2005.
INDICATIONS DE LECTURE
CVS : corrigées des variations saisonnières
DB : données brutes
Glissement annuel en % : taux de croissance du mois (ou trimestre) de l’année par rapport au mois
(ou trimestre) de l’année précédente
Taux de chômage au sens du BIT (Bureau International du Travail) : données corrigées des
variations saisonnières
SHON : Surface hors œuvre nette
CAF/FAB : Pour le commerce extérieur de la France, la valeur des échanges est prise en compte
au passage de la frontière. Cette comptabilisation est dite CAF/FAB : Pour les importations Coût,
Assurance et Frais compris jusqu’à notre frontière nationale, pour les exportations, Franco A Bord
à notre frontière.
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
40
CONTACTS
Préfecture de la Seine-Saint-Denis λ Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Seine-Saint-Denis λ Conseil
Général de Seine-Saint-Denis λ Chambre de Métiers et de l’artisanat de Seine-Saint-Denis λ Tribunal de Commerce λ
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle λ URSSAF de Paris- Région
Parisienne λ ASSEDIC de l’Est Francilien λ ANPE 93λ Direction départementale d’ Equipement 93 λ Comité
Départemental du Tourisme λ Banque de France de Seine-Saint-Denis λ Trésorerie Générale 93 λ Direction
départementale des Services Fiscaux λ Direction régionale des Douanes de Paris-Est λ Comité d’expansion
économique de Seine-Saint-Denis
41
SECRETARIAT CLUB 93 CONJONCTURE
Catherine BRAULT – Didier ALVES à compter du 13 novembre 2006
Préfecture de la Seine-Saint-Denis
Tél : 01.41.60.66.20 / Fax : 01.41.60.66.81
[email protected]
Données
LES MENAGES
Crédits à la consommation des ménages, encours et
dépôts
Immatriculations de véhicules particuliers
Crédit à l’habitat
Le marché des logements collectifs neufs et leur prix
au m²
Le volume de la construction des logements neufs
Le marché des logements dans l’ancien
LA VIE DE L’ENTREPRISE
Mouvements des entreprises
Mouvements de l’Artisanat
Analyse des rapports entre l’évolution des carnets de
commandes et les stocks
Correspondants à contacter
Jean-Michel DINAND
Banque de France
Tél : 01.48.13.35.46
[email protected]
Catherine BRAULT – Didier ALVES à compter du 13 novembre
2006
Préfecture de la Seine-Saint-Denis
Tél : 01.41.60.66.20 / Fax : 01.41.60.66.81
[email protected]
Jean-Michel DINAND
Banque de France
Tél : 01.48.13.35.46
[email protected]
Direction Départementale de l’Equipement 93
Patrick JULES
Tél : 01.41.60.67.24 / [email protected]
Chantal NIASSOU
Tél : 01.41.60.67.27 / [email protected]
Jean PERRAUD
Tribunal de Commerce de Bobigny
Tél : 01.48.95.15.39 / Télécopie : 01.40.30.22.91
Eric FROEHLICHER
Chambre de Métiers 93
[email protected]
Julien PARROD
Banque de France
[email protected]
42
LA VIE DE L’ENTREPRISE (suite)
Le commerce extérieur
La taxe sur la valeur ajoutée
La construction des locaux d’activités
Immatriculations de véhicules utilitaires
Crédits aux entreprises
LES SERVICES
Hôtellerie
Transports
INDICATEURS D’ATTRACTIVITE
Nombre de visiteurs au Stade de France
Nombre de visiteurs au Musée de l’Air et de l’Espace
Nombre de visiteurs à la Basilique de Saint-Denis
Transferts des sièges sociaux
Fréquentation des salons des Parcs des expositions du
Bourget et de Paris Nord Villepinte
Patricia JACQUES
Direction Régionale des Douanes de Paris-Est
Tél : 01.64.62.75.27 / [email protected]
Jean-Pierre ROUXEL
Direction des services fiscaux 93
Tél : 01.48.96.53.00 / [email protected]
Direction Départementale de l’Equipement 93
Patrick JULES
Tél : 01.41.60.67.24 / [email protected]
Chantal NIASSOU
Tél : 01.41.60.67.27 / [email protected]
Catherine BRAULT– Didier ALVES à compter du 13 novembre
2006
Préfecture de la Seine-Saint-Denis
Tél : 01.41.60.66.20 / Fax : 01.41.60.66.81
[email protected]
Direction Départementale de l’Equipement 93
Patrick JULES
Tél : 01.41.60.67.24 / [email protected]
Chantal NIASSOU
Tél : 01.41.60.67.27 / [email protected]
Dominique WIIK
Comité Départemental du Tourisme 93
Tél : 01.49.15.98.98 / [email protected]
Julien PARROD
Banque de France
[email protected]
Dominique WIIK
Comité Départemental du Tourisme 93
Tél : 01.49.15.98.98 / [email protected]
Jean-Michel DINAND
Banque de France
Tél : 01.48.13.35.46
[email protected]
Alice BENICHOU
CCIP 93
Tél : 01.48.95.10.79
Fax : 01.48.95.11.58
[email protected]
43
L’EMPLOI
Les demandes d’emplois en fin de mois
Les demandes d’emplois enregistrées
Le taux d’évolution du chômage sur un an
Les offres d’emplois enregistrés en fin de mois
Les secteurs qui recrutent
Les offres par taille d’entreprise
Les métiers recherchés par les entreprises
Les taux de chômage
Le nombre de RMIstes
Les contrats d’insertion
Les reprises d’activité selon le type de contrats
L’évolution sur 5 ans du nombre d’entreprises
employant de la main d’œuvre
L’évolution sur 5 ans du nombre de salariés
Les déclarations uniques d’embauches
Jean-Claude CARROT
ANPE
Tél : 01.41.60.85.74 / [email protected]
Katherine SANVERT
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle 93
Tél : 01.41.60.54.88
[email protected]
Jean-Claude CARROT
ANPE
Tél : 01.41.60.85.74 / [email protected]
Katherine SANVERT
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle 93
Tél : 01.41.60.54.88
[email protected]
Virgile ADJAHI
Conseil Général 93
Tél : 01.43.93.86.18
[email protected]
Katherine SANVERT
Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle 93
Tél : 01.41.60.54.88
[email protected]
Cécile BOURSON
URSSAF de Paris – Région Parisienne
Tél : 01.56.93.24.00 / [email protected]
44