GRENOBLE Vidéosurveillance : d`abord testée, aujourd`hui
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GRENOBLE Vidéosurveillance : d`abord testée, aujourd`hui
Le Dauphiné Libéré Samedi 18 mai 2013 page 11 GRENOBLE Le critique JeanLouis Roux a reçu le Prix de l’Alpe 2012 LITTÉRATURE n C’est un homme ému qui a été accueilli jeudi soir dans le salon des mariages de l’hôtel de ville par Philippe de Longevialle et Serge Nocodie, pour recevoir, des mains deRaymond Joffre, le Prix de l’Alpe 2012. Ce Goncourt dauphinois vient couronner “Le Sacré dans les Alpes”, publié en 2011 par Glénat. Mais c’est l’ensemble de l’œuvre poétique, UTILE DE GARDE n Urgences médicales et garde 0 810 15 33 33 (en dehors des horaires d’ouverture des cabinets médicaux). n Médecin de garde Samu (uniquement urgences vitales) Tél. 15. n SOS Médecins Tél. 04 38 701 701. n Cabinet médical médecins 7j/7 (ouvert 365 j/365) Tous les soirs de 20 h à minuit, samedi, dimanche et jours fériés de 8 h à minuit. 4, bd MaréchalJoffre. Tél. 04 76 865 900. n Urgences du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble (24 h/24, 7j/7) 12, rue du DrCalmette. Tél. 04 76 70 70 67. n Centre hospitalier Tél. 04 76 76 75 75. n Police secours Tél. 17. n Pharmacie de garde Serveur vocal : 39 15. n Kinésithérapie Garde Isère (KGI) Uniquement le samedi et le dimanche. Tél. 06 98 54 83 33. n Chirurgiensdentistes Uniquement le dimanche et les jours fériés. Tél. 04 76 00 06 66. MUSÉES n Muséum d’histoire naturelle 1, rue Dolomieu. Ouvert tous les jours de 9 h 30 à midi et de 13 h 30 à 18 heures, samedi, dimanche et jours fériés de 14 à 18 heures. Tél. 04 76 44 05 35. n Musée archéologique Grenoble – SaintLaurent Place SaintLaurent. Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h sauf le mardi. photographique et critique, voire philosophique de Jean Louis Roux que laSociété des écrivains dauphinois a voulu distinguer. Car cette “belle âme” entretient un commerce aussi éclectique que protéiforme avec le monde de l’esprit… Aussi atil commencé par rendre un hommage (appuyé…) à Claude Chamreoy, son cher « premier lecteur » d’élection, ainsi qu’au galeriste JeanMarie Cupillard, tous deux récemment disparus. En présence de Jean Guibal, Marc Pessin et autres Jean Pierre Chambon, JeanLouis Roux s’est enfin livré à un (très…) ardent plaidoyer en faveur des libraires en général, et de ceux d’Arthaud en particulier. SÉCURITÉ Une visite a eu lieu hier dans les locaux de la police municipale Tél. 04 76 44 78 68. n Musée des troupes de montagne Fort de la Bastille (accès par téléphérique). Ouvert du mardi au dimanche de 11 h à 17 h 30. Tél. 04 76 00 92 25. n Musée de l’ancien évêché 2, rue TrèsCloîtres. Ouvert les lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 h à 18 h, le mercredi de 13 h à 18 h, les samedi et dimanche de 11 h à 18 h. Tél. 04 76 03 15 25. n Musée de Grenoble 5, place de Lavalette. Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18 h 30. Tél. 04 76 63 44 44. n Musée de la Résistance et de la déportation de l’Isère 14, rue Hébert. Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9 h à 18 h, mardi de 13 h 30 à 18 h, les samedi et dimanche de 10 h à 18 h. Tél. 04 76 42 38 53. MARCHÉS n De 6 h à 13 h SaintAndré (pl. Saint André) ; place aux Herbes (pl. aux Herbes); Hébert (angle rues Hébert et J. Fourrier) ; Malherbe (av. Malherbe) ; Abbaye (pl. de la Commune) ; Villeneuve (pl. du Marché) ; l’Estacade 1 et 2 (av. de Vizille, rue J. Rey et rue C.Desmoulins) ; SaintPierreduRondeau (Le Rondeau). n De 6 h à 15 h SaintBruno : (place SaintBruno). n De 7 h à 19h30 Halle SainteClaire (pl. SainteClaire). n De 10 h à 19 h VictorHugo (pl. VictorHugo). n De 15 h à 19 h Montagnes de l’Isère (place aux Herbes) . n De 15 h à 20h SainteClaire (place SainteClaire). Vidéosurveillance : d’abord testée, aujourd’hui assumée par la Ville D ans cette petite salle ap partenant à la police municipale, les images de rues, de parcs et des pasdeporte commerciaux défilent sur les écrans. Les ca méras omnidirectionnelles pi votent d’un côté et de l’autre, zooment de façon aléatoire. Deux à trois agents sont tous les jours postés devant, tout en répondant au téléphone. Ils peuvent prendre la main sur une caméra en zoomant jus qu’à pouvoir lire une plaque d’immatriculation. Les poli ciers municipaux peuvent avoir accès à 58 caméras, dont une grande partie appartient au service de la circulation. Maisilsnepeuventpaszoomer sur les parties privées (les fenê tres) : un cache apparaît auto matiquement. 74 caméras dans quelques mois « Des études préalables sont faites pourdéterminerl’empla cement efficace des caméras, là où se trouve une concentra tion de la population », expli que Danino Viret, directeur de la police municipale. Un re groupement de personnes consommant de l’alcool et “fu mant un pétard”, pour repren dre la formule du maire Michel Destot, est surveillé de près et l’agent n’hésitera pas à alerter les brigades sur le terrain, qui iront à la rencontre du groupe. « Nous pouvons aussi sur veiller la circulation automobi le et veiller à ce qu’aucun véhi cule ne gêne la route » ajoute Danino Viret, qui garde les en registrements dix jours. Le visionnage peut, si be soin, passer d’une seconde à l’autre entre les mains de la po lice nationale. Ce fut le cas lors du braquage qui avait eu lieu l’été dernier à la bijouterie Clauben’s, place NotreDame. Après la phase d’expéri mentation, sans passer par la case “évaluation”, la munici palité de Grenoble apparaît désormais décomplexée visà vis de la vidéosurveillance – même si à droite on pense que cela reste insuffisant – et comp te dans les mois qui viennent, doter Grenoble de caméras supplémentaires à tous les en droits critiques, portant à 74 le nombre de caméras en ville. Un outil qui, selon le premier adjoint Jérôme Safar « a déjà fait ses preuves, notamment sur le Jardin de ville, où l’on note une certaine accal mie, tout comme sur le square Lafleur ». Mais l’élu reconnaît les limites de l’outil :« La camé ra a un effet de déport du pro Matthieu Chamussy : « Poudre aux yeux et promesse électorale » attieu Chamussy, chef de file de l’opposition de droite à Grenoble : « Il y a deux mois, M. Safar re fusait même de débattre de la question de l‘armement de la police municipale. C’est dire quesesconvictionsenlamatiè re sont très fluctuantes. Les Grenoblois savent d’ailleurs bien que ces paroles n’ont aucunevaleurenparticulieren période pré électorale […] Les annonces de M. Safar ne sont que de la poudre aux yeux, des promesses électorales sans lendemain auxquelles s’oppo seront les Verts, dont il a besoin pour les prochaines élections. Finalement,M.Safarestlepro cureur de son propre bilan car M POUR NOUS JOINDRE Le Dauphiné Libéré, 40, avenue AlsaceLorraine, 38 000 Grenoble. Pour contacter la rédaction, appeler le 04 76 88 73 37 ou écrire à : [email protected] Dans une petite salle de la police municipale, les agents visionnent les images des caméras installées un peu partout en ville. Dans quelques mois, la ville en comptera 74, incluant celles qui servent à la circulation. Le DL/S.B. ses annonces sonnent comme un constat d’échec en matière de sécurité. J’ai ouvert le débat de l’armement de la police mu nicipale et de la vidéo sur veillance dès l’automne der nier,aucoursdemesnombreu ses rencontres avec les Grenoblois. Ma conviction est faite, l’armement de la police est une nécessité 24h/24. Et danstouslesquartiers.Quantà la vidéosurveillance, le gou vernement,quesoutientM.Sa far, a baissé les subventions aux collectivités permettant de s’équiper. C’est un plan d’ag glomération qu’il nous faut. Pour Grenoble ce sont bien plus de 70 caméras dont nous avons besoin. Nous ne nous en lain Carignon, ancien maire (UMP) de Greno ble : « Les mesures annoncées par la municipalité ne sont pas à la hauteur des enjeux et arrivent après la bataille : c’est trop peu et trop tard. Après avoir nié les graves problèmes d’insécurité que les Grenoblois doivent af fronter quotidiennement, après avoir paupérisé la vil le par une politique d’attri bution de logements irres ponsable qui se poursuit à l’Arlequin par l’arrivée de populations roms, après avoir refusé la vidéoprotec tion alors que celleci était installée à Mistral dans des locaux municipaux par les délinquants euxmêmes pour surveiller leur propre trafic, après avoir bétonné systématiquement quartier par quartier créant de nou velles poches de délinquan ce, après avoir accueilli cha que année un millier de faux demandeurs d’asile qui s’installent sur notre territoi moins d’un an des élections municipales suffisent à faire basculer le thème de l’insécuri té en un argument de campa gne pour tous les futurs candi dats, quelle que soit leur ap partenance politique. Saléra BENARBIA NOTA BENE Dans notre édition d’hier (p. 2), il fallait lire, dans l’interview de Jérôme Safar, que “pendant dix ans, les effectifs de la police nationale ont baissé à Grenoble” et non “les effectifs de la police municipale”. Ades, EELV et Alternatifs : « Vendeurs d’illusions » La réaction des Verts a commencé par ce tweet signé Yann Mongaburu. quelques mois des prochaines échéances municipales, peu fière de son bilan, la majorité céderaitelle à la panique sur un sujet qui requiert sangfroid et sens des responsabilités ? Oui, dans plusieurs quar tiers de la ville, les habitants sont épuisés de subir des inci vilités, des pressions liées aux divers trafics et des agressions physiques. […] Nous pensons que c’est une erreur profonde que d’armer la police munici pale la nuit. Cela annonce un engrenage sans fin. Inélucta blement certains voudront un armement la journée aussi. Puis des armes plus lourdes. Et après ? Paradoxalement, il est dangereux d’armer la poli ce municipale de nuit comme de jour car elle n’en sera que davantage assimilée à la poli ce nationale, alors que ces deux polices sont très diffé rentes et n’ont pas les mêmes missions. […]. La majorité municipale dans ses promesses électora les en 2008 s’était engagée à renforcer la présence des édu cateurs dans les quartiers, ce qu’elle n’a pas fait. Le premier adjoint annonce «À Matthieu Chamussy, conseiller municipal UMP de l’opposition. sortirons pas avec des demi mesures.Laréactiondelapuis sance publique doit être à la hauteur de la violence des voyous. » o A. Carignon : « MM. Destot et Safar s’affolent » A blème ailleurs. L’attroupement dusquareLafleurestpasséaux abords du parc Pompidou. C’est pourquoi nous sommes dans un développement rai sonnable. On ne tombera pas dans la dérive niçoise, avec 780 caméras… ». La vidéosurveillance prise comme un outil de plus pour répondre à l’insécurité, comme peut l’être aussi la création d’une brigade canine. Comme peut être, surtout, l’armement des policiers municipaux la nuit.Detellesannoncesfaitesà re dans des conditions qui les contraignent à la margi nalité, MM. Destot et Safar s’affolent. Car la ville n’est plus maîtrisable avec ses bus et ses policiers caillas sés. Mais c’est un change ment complet de politique dont Grenoble a besoin si elle ne veut pas poursuivre cette descente aux enfers et son déclassement général qui sont sa réalité. C’est ce que je propose dans le cadre des “Primaires du change ment” ». o également le développement massif de la vidéosurveillance à Grenoble. Nous attendons toujours, comme il s’y était en gagé, l’évaluation des instal lations existantes. Nous nous étions déjà opposés au déve loppement en début de man dat de ce gadget sécuritaire sur l’espace public, car toutes les études montrent qu’il n’a jamais prévenu d’éventuelles agressions, tout en dévelop pant une suspicion générali sée. […] Enfin sur la méthode : où ces annonces ontelles été dis cutées et évaluées ? La moin dre des choses est d’en débat tre avec les habitants puis au conseil municipal et non de faire des effets d’annonce dans la presse qui, comme par hasard, seraient mis en œuvre à quelques jours des élections municipales de mars 2014. Les propositions du premier adjoint n’amélioreront pas la sécurité à Grenoble. En re vanche, elles engageraient notre ville dans une bien mau vaise spirale. Nous deman dons solennellement à la ma jorité que ces mesures ne soient pas mises en œuvre […] ».