The Guennol Lioness

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The Guennol Lioness
Communiqué de presse Paris
33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | [email protected]
33 (0)1 53 05 52 32 | Chloé Brézet | [email protected]
Les Dillée
Une dynastie d'experts et de collectionneurs
Paris, 15 janvier 2015 – Sotheby’s est heureuse de disperser, le 18 mars prochain à
Paris, un ensemble issu de la collection personnelle des Dillée, célèbre dynastie d’experts
parisiens en mobilier et objets d’art. Constituée de 450 lots, la vente sera divisée en deux
sessions, mêlant arts décoratifs français du XVIIe au XIXe siècle, tableaux et dessins
anciens, bronzes animaliers, objets scientifiques et armes de chasse.
Selon Mario Tavella, Vice-président Sotheby’s Europe et directeur Collections privées :
« Notre maison est honorée de se voir confier, une fois encore, la vente d’une collection
emblématique d’œuvres d’art, d’autant plus exceptionnelle qu’elle a été constituée avec la
plus grande rigueur par la famille Dillée, au fil de trois générations. Experts en mobilier et
objets d’art, les plus beaux objets ont franchi les portes de leur cabinet avant de rejoindre les
collections privées, salles de vente et institutions les plus prestigieuses. Nous espérons que
leur collection privée séduira aussi bien les nouveaux collectionneurs que notre clientèle
traditionnelle, mais aussi les grands musées internationaux avec lesquels le cabinet a
collaboré par le passé. »
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Cyrille Cohen
Depuis près d'un siècle, le nom de Dillée est indissociable du marché de l'art et de l'univers
des ventes publiques. Fondé en 1925 par Bernard Dillée puis repris par son fils Jean-Pierre,
le cabinet est dirigé par Guillaume Dillée depuis 1995, après une collaboration de sept ans
avec son père. Les trois hommes ont tour à tour exercé le métier d'expert en mobilier et
objets d'art des XVIIe et XVIIIe siècles.
Au cours de ces décennies, ils ont assisté les principaux commissaires-priseurs de Paris,
participé aux plus grandes ventes aux enchères qui se sont déroulées dans tous les lieux
mythiques de la capitale : l'hôtel Drouot, la galerie Charpentier, le palais Galliera, le Musée
d’Orsay. Professionnels reconnus pour leur connaissance et leur expertise, c’est aussi en
collectionneurs passionnés qu’ils ont constitué un ensemble dont la dispersion est
aujourd’hui confiée à Sotheby’s France. Le mobilier, les objets d'art, les tableaux et dessins,
principalement du XVIIIe siècle, qui le composent, témoignent d'un choix sûr, précis, dicté
par la connaissance et l'érudition.
Cette collection remarquable a été constituée par trois générations, chacune ayant reçu
l'héritage de la précédente, chacune ayant apporté sa propre vision dans la transmission
d'un goût. Elle est composée d'objets de charme, rares, inédits qui s’adressent aux amateurs
aguerris, amoureux des belles pièces. Tous symbolisent la filiation d’un savoir unique et
reflètent une tradition familiale fondée sur une passion commune pour le XVIIIe siècle
français et son art de vivre.
Aujourd’hui, après avoir passé vingt-six ans à parcourir la France en quête de chefsd’œuvre, Guillaume Dillée désire accroître la dimension internationale de son activité. Face à
l’intérêt grandissant d’une clientèle émergente à l’étranger qui se passionne pour les arts
décoratifs européens et le sollicite depuis peu, il a décidé d’ouvrir un cabinet de conseil en
acquisition à Melbourne et de s’installer définitivement en Australie, pays où prospère une
communauté de nouveaux acheteurs férus d’art et dotés d’une connaissance parfaite de
l’Europe et de ses musées. Sur ce continent, il entend renouveler son activité et rayonner sur
l’ensemble de la zone Asie Pacifique.
MOBILIER ET OBJETS D’ART
Cette magnifique paire d’aiguières en céladon
craquelé et bronze doré d'époque Régence
(estimation : 400.000 – 600.000 €) rappelle un
modèle similaire, ayant successivement enrichi les
collections Dodge, Roberto Polo ou Edmond Safra.
Un dessin de Gabriel de Saint-Aubin figurant sur un
exemplaire du catalogue de la vente Caignat en
1769, indique que le célèbre collectionneur
possédait aussi une paire de ce modèle. Elle se
distingue par la qualité remarquable des bronzes,
dotés d’une anse sur laquelle s’entortille un dragon et d’un bec orné de coquillages et de
branches de corail.
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Citons encore une paire d’appliques au canon en
bronze doré et patiné d'époque Louis XVI
(estimation : 200.000 – 300.000 €), qui
s’apparentent aux modèles des collections Geoffroy
et Lagerfeld, mais présentent toutefois la spécificité
d’être marquées des armes de France sur le fût du
canon. Cette paire reprend en tous points le dessin,
le nom et les devises gravés sur des canons
d’artillerie Louis XIV conservés aux Invalides. Cet
exemplaire a certainement été réalisé pour un
personnage occupant d’importantes fonctions militaires sous le règne de Louis XVI.
Une paire de fauteuils à dossier plat en hêtre doré
d'époque Louis XV, vers 1765-1770 (estimation :
120.000 – 180.000 €) présente un dessin parfaitement
maîtrisé allié à une qualité de sculpture remarquable. Ces
sièges élégants illustrent la virtuosité des grands maîtres,
tels Nicolas-Quinibert Foliot ou Jean-Baptiste Tilliard, qui
ont adapté le style du renouveau classique à la
menuiserie.
Une paire de potspourris en porcelaine
de Meissen et bronze
doré d'époque Louis XV (estimation : 120.000 –
180.000 €) devrait ravir les amateurs. À l’origine, elle
constituait probablement une garniture de trois vases avec
celui de l’ancienne collection du financier Beaujon. Les
documents de l’époque indiquent que la marquise de
Pompadour, friande de cette porcelaine si particulière,
possédait également plusieurs modèles similaires.
En écho à l’exposition qui s’est déroulée au musée des
arts décoratifs de Paris au printemps dernier sur les
secrets de la laque française, cette pendule aux magots
en bronze laqué d'époque Louis XV, le cadran signé
Mesnil à Paris (estimation : 50.000-80.000 €), constitue
un bel exemple de « chinoiseries » qui fascinaient les
esthètes de l’époque. Les personnages en bronze laqué
qui la composent sont un témoignage raffiné de ce goût
particulier. La duchesse du Maine, connue pour l’intérêt
qu’elle portait aux laques, était en possession d’une
pendule qui, selon une description détaillée élaborée au
cours de l’inventaire qui suivit son décès, correspond au
présent exemplaire.
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SCULPTURES
Cet ensemble comprend également une belle
sélection de sculptures à commencer par deux
bronzes Le Dieu fleuve du Tibre, Italie, XVIIe
siècle, formant paire avec le Nil (fonte France,
XVIIIe siècle, estimations : 30.000-50.000 €
chacun). Ces deux bronzes représentent de
façon allégorique les deux grands fleuves de
l’époque romaine, le Tibre et le Nil. Les célèbres
marbres, grandeur nature, découverts en 1512 et
1523, ont été particulièrement admirés en France.
Les terres cuites sont également à l’honneur avec
un autre Dieu fleuve par Jean-Jacques Caffieri,
vers 1772 (estimation : 30.000-40.000 €).
Signalons une terre cuite très similaire, peut-être le
pendant
de
celle-ci,
signée Le
Lorrain,
actuellement conservée au musée du Louvre. Une
version en plâtre patiné de ce modèle appartenait
jadis à la collection Jules Strauss, une terre cuite
identique est conservée au Fitzwilliam Museum de
Cambridge.
Un médaillon en émail peint par Léonard Limosin (vers
1540, estimation : 25.000-40.000 €) représente la déesse Ops
personnifiant l'Abondance entourée d'Amours ailés s'occupant
de jeux divers. Pour cette iconographie, l'artiste a puisé sa
source dans une gravure de 1526 de Giacopo Caraglio,
réalisée d'après une peinture du Rosso Fiorentino. L'un des
émailleurs les plus célèbres de Limoges, Léonard Limosin, a
travaillé pour François Ier pour lequel il a notamment peint des
portraits en émail.
TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS
Parmi les tableaux et dessins anciens, la vente comprend un
Portrait du peintre Houel, réalisé en 1772 par François André
Vincent (estimation : 8.000-12.000 €), artiste aux multiples
facettes qui s’est essayé à la peinture de genre, d’histoire, et
même à la caricature. Excellant particulièrement dans l’art du
portrait, il rend hommage à son ami le peintre paysagiste Jean
Pierre Houel, alors au sommet de sa renommée. Il le représente
coiffé et vêtu à la manière d’un gentilhomme. Influencé par ses
prédécesseurs européens tels Fragonard et van Loo, Vincent fait
ici la démonstration de son immense talent.
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Citons également une belle Nature morte à la corbeille
de fleurs avec fruits et coquillages, du maître
néerlandais Balthasar Van der Ast (estimation :
80.000-120.000 €). Des fleurs fraîches agencées dans
une corbeille déploient leurs fragiles corolles. Leurs
couleurs pastelles, légèrement passées, se détachent
sur un arrière-plan obscur, allusion délicate à la vanité.
Proche du peintre Ambrosius Bosschaert le vieux dont il
est le beau-frère, Van der Ast est un membre imminent
de la dynastie Bosschaert qui avait fait de la nature morte un sujet de prédilection.
Une cinquantaine de dessins des XVIIe et XVIIIe siècles français
viennent couronner cet ensemble. Signalons entre autres une Vue
des Invalides par Jacques Rigaud (estimation : 20.000-25.000
€), plusieurs gouaches de Jean-Baptiste Mallet, ou encore des
dessins exécutés par des artistes anonymes, comme cette délicate
paire représentant des oiseaux (estimation : 10.000-15.0000 €).
Notons enfin plusieurs objets scientifiques, dont un rare
microscope à ajustements micrométriques d’époque Louis XV
(estimation : 60.000-100.000 €), ainsi qu’une dizaine d’armes.
Parmi ces dernières, citons deux fusils Royal Hamerless de la
prestigieuse marque H & H (estimation : 4.000-6.000 €).
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Sotheby’s réunit les collectionneurs à travers les œuvres d’art depuis 1744. Sotheby’s est devenue la première maison de vente
internationale depuis qu’elle s’est développée à New York depuis son siège londonien (1955). Elle fut la première à tenir des
ventes à Hong Kong (1973), en France (2001), et en Chine (2012). Aujourd’hui, Sotheby’s est présente dans huit salles de
ventes incluant New York, Londres, Hong Kong et Paris. Sotheby’s avec ses Services Financiers est la seule société de
financement artistique au monde et elle offre l’opportunité d’enchérir dans 70 domaines de collection incluant S|2, galerie
d’exposition-vente du département d’art contemporain, Sotheby’s Diamonds et le Vin. Sotheby’s possède un réseau mondial de
90 bureaux dans 40 pays et est la plus ancienne société du New York Stock Exchange (BID).
*Les estimations sont hors commission d’achat et les prix inclus le prix marteau et la commission d’achat
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