OPENMYMED FESTIVAL 2017 - NOS PARTENAIRES : ART-O-RAMA

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OPENMYMED FESTIVAL 2017 - NOS PARTENAIRES : ART-O-RAMA
OPENMYMED FESTIVAL 2017 - NOS
PARTENAIRES : ART-O-RAMA
24/11/2016
Jérome Pantalacci, Directeur
Art-O-Rama
Porté par le succès de sa première édition en 2016 avec l'exposition du couturier marseillais Yacine Aouadi
au Château Borély et au MuCEM, le Festival OPENMYMED Marseille, initié par la MMMM, enrichit
sa programmation en s'associant avec des acteurs culturels défricheurs de talents. De Mai à Septembre,
OPENMYMED réunit les talents des différentes disciplines artistiques et devient le rendez-vous de la
nouvelle scène interculturelle méditerranéenne.
Art-O-Rama, Salon International d'Art Contemporain dirigé par Jérôme Pantalacci qui réunit à la Friche
de la Belle de Mai, une sélection exigeante d'une vingtaine de galeries venues développer des propositions
curatoriales spécifiques, invite pour son édition 2017, dans le cadre du Festival OPENMYMED la lauréate
MFP Maroc/OPENMYMED PRIZE 2010 Amina Agueznay à présenter une oeuvre exclusive.
Figure incontournable du monde de l'Art Contemporain, Jérôme Pantalacci a commencé auprès de
Roger Pailhas à Marseille au sein de la galerie où il est également impliqué dans l'organisation d'Art Dealers,
le salon d'art contemporain créé par Roger Pailhas en 1996. Consécutivement au décès de Roger Pailhas en
avril 2005, à la fermeture de la galerie et à l'arrêt du salon Art Dealers, il crée en 2007 à Marseille, à la Friche
la Belle de Mai, le salon d'art contemporain ART-O-RAMA, avec Gaïd Beaulieu-Lambert, également
ancienne collaboratrice de Roger Pailhas. Il en assure seul la direction depuis octobre 2011, soutenu par un
comité artistique pour la sélection des galeries internationales. Il nous dévoile aujourd'hui son parcours Art et
les raisons de son partenariat avec OPENMYMED.
Quelle est la genèse d'Art-O-Rama?
ART-O-RAMA est né suite à l'arrêt d'Art Dealers, le salon créé par Roger Pailhas, qui a existé de 1996 à
2005.
Nous savions, grâce à l'expérience apportée par Roger Pailhas, que, malgré l'absence d'activité commerciale
dans l'art contemporain, Marseille avait un réel potentiel et était justement le bon endroit pour penser
différemment le format du salon d'art contemporain.
Pourquoi avoir choisi de défendre également la scène artistique locale?
Un salon ne peut pas être déconnecté de son ancrage local. Il doit le servir. Nous avons pris le parti de ne pas
avoir de galerie marseillaise sur le salon car nous accueillons peu de galeries, une vingtaine chaque année, et
souhaitons renouveler régulièrement les exposants. Et, Marseille, malgré un tissu riche, n'a que très peu de
galeries. Aussi il nous semble plus cohérent que celles-ci programment dans leurs espaces et profitent des
collectionneurs et professionnels qui viennent spécialement pour ART-O-RAMA.
Nous avons en revanche choisi d'inviter chaque année des artistes issus des Écoles d'Art de la Région. C'est
pour eux un véritable tremplin qui participe à leur professionnalisation. Le but est de leur faire rencontrer en
premier lieu des galeristes, mais également des commissaires d'exposition, des collectionneurs et un
ensemble de professionnels.
Les artistes sont par définition mouvants, mais si nous voulons qu'ils gardent un lien avec notre territoire,
nous devons mettre en place des outils qui leurs permettent d'être diffusés et qui fassent leur promotion.
Comment s'est créé le partenariat avec OPENMYMED ?
OPENMYMED fédère plusieurs acteurs culturels de la ville. Nous avons répondu favorablement à cette
collaboration car, bien que nous soyons sur des champs différents de la création, les croisements s'opèrent.
OPENMYMED par sa forte implication sur le pourtour méditerranéen nous intéresse. Nous devons être
ouvert sur la création méditerranéenne même si, pour ce qui est dans nos fondamentaux, c'est plus difficile. Il
y a très peu d'activité commerciale en Méditerranée en dehors de l'Europe occidentale. Il y a quelques bonnes
galeries en Grèce, en Turquie ; un peu plus en Israël ; dans une moindre mesure au Liban ; très peu en
Tunisie et au Maroc. Mais il existe beaucoup d'initiatives non-commerciales très intéressantes avec lesquelles
nous souhaitons travailler. OPENMYMED initie une vraie dynamique de territoire et nous permet de nous
ouvrir, en dehors de notre coeur d'activité, sur la création de l'ensemble du territoire méditerranéen.