FEDERATION SOCIALISTE DU PAS-DE
Transcription
FEDERATION SOCIALISTE DU PAS-DE
FEDERATION SOCIALISTE DU PAS-DE-CALAIS La Revue de Presse Départementale Mercredi 28 Novembre 2012 SOMMAIRE Département du Pas-de-Calais Arrondissement Arrondissement Arrondissement Arrondissement Arrondissement Arrondissement Arrondissement d'Arras de Lens de Béthune de Saint Omer de Calais de Boulogne-sur-Mer de Montreuil-sur-Mer Pôle Presse / Internet 46, rue François GAUTHIER 62304 Lens BP 215 Tel : 03.21.13.45.00 Fax : 03.21.13.45.01 La Revue de Presse est destinée à un usage interne à la Fédération Socialiste du Pas-de Calais. Toute copie, reproduction ou diffusion est interdite. Département du Pas-de-Calais Arrondissement d'Arras Arras L’hôpital d’Arras se bat pour son IRM Il faut souvent plus d’un mois pour obtenir un rendez-vous pour une IRM (Imagerie par résonance magnétique). En cas d’urgence? Mieux vaut ne pas faire d’AVC en pleine nuit: l’IRM, c’est 8h-18h. L’hôpital public d’Arras partage son appareil d’IRM avec le privé, dans un groupement d’intérêt économique. Face à une activité croissante, le CHA a déposé, en juin, une demande pour avoir son propre IRM, 100% public. Le dossier est en attente de validation… et de financements, dans les arcanes de l’agence régionale de santé qui doit se prononcer d’ici le 15 janvier. Quatre mois qu’ils attendent, sans avoir de réponse. « On a l’impression qu’il n’y en a que pour les autres, qu’Arras passe derrière. » Tambours battants, les syndicats sont partis au combat, criant à l’inégalité de traitement entre les hôpitaux de la communauté hospitalière qui regroupe Arras, Lens, Douai, et Béthune. Le Graal de FO, c’est un appareil d’IRM, 100% public. « Pour l’Arrageois, il n’y a que deux appareils d’IRM: un privé, aux Bonnettes, et un au centre hospitalier, que nous partageons avec le privé. Il est géré par un groupement d’intérêt économique. Il fonctionne donc aux heures d’ouverture du privé, sans astreinte », explique Michaël Suligère, délégué FO au CHA. Soulignant que, l’hôpital de Lens vient d’obtenir son troisième IRM. Un appareil dédié… à la recherche. Voilà qui a valu au président du conseil régional de recevoir une missive au vitriol signé FO qui lui reproche de favoriser l’hôpital de Lens: «Votre regard se pose trop souvent sur votre gauche et pas assez ailleurs! Si régulièrement, nous pouvons constater que la région est classée 24e (sur 24) des régions où le taux de mortalité reste le plus important, n’en êtes-vous pas en partie responsable? » Un vrai besoin « À Arras, les plages horaires sont partagées. Avec des vacations publiques le matin, réservées aux patients envoyés par le centre hospitalier. Et un fonctionnement privé l’après-midi. Aujourd’hui le planning est entièrement rempli… », confirme la société. Il faut un bon mois d’attente pour espérer un rendez-vous. Et en cas d’urgence? « Les médecins de l’hôpital négocient directement avec les radiologues», explique-t-on. « Et c’est compliqué! Il faut supplier…», déplore Étienne Martinot, délégué syndical. Problématique quand un examen doit être réalisé dans les quatre heures en cas d’accident neuro vasculaire. « Il y a un vrai besoin sur le territoire», poursuit le délégué syndical. L’activité du CHA a augmenté de 8% entre 2008 et 2012. Les urgences comptent 45000 entrées cette année… Le besoin d’un IRM dédié au centre hospitalier se fait pressant. D’autant qu’une nouvelle unité neurovasculaire a ouvert en juillet. Et vient de passer, début novembre, de trois à cinq lits. Une unité dédiée à la prise en charge des accidents cardiovasculaires, où l’IRM est un examen essentiel. « Le dossier est en train d’être examiné par l’ARS. Il n’est pas laissé de côté. C’est la procédure normale », insiste, de son côté, la direction du CHA. Le conseil régional sollicité pour appuyer financièrement l’acquisition n’est pas sourd à la demande, mais souligne: « Le conseil régional ne peut pour le moment répondre, puisque c’est d’abord à l’ARS de donner une autorisation pour ce type d’équipement. Le dossier est actuellement à l’instruction par l’ARS qui devra se positionner d’ici le 15 janvier au plus tard. Ensuite, le CHA pourra effectuer une demande de subvention auprès du conseil régional. » Élus, syndicats, direction, tous s’entendent pour reconnaître le besoin de ce nouvel équipement… à 2 millions d’euros. Reste à trouver un financement. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Bapaume Une nouvelle zone commerciale vat-elle voir le jour du côté de l’entrée d’autoroute? Lundi soir, à l’issue du conseil communautaire de la Région de Bapaume, Jean-Paul Delevoye n’a pas confirmé la rumeur. «Une nouvelle zone commerciale? Oui, c’est possible, mais pour l’instant, aucun dossier n’a été déposé sur mon bureau». Du côté de l’Union commerciale et artisanale de Bapaume, on s’inquiète. D’ailleurs, des pétitions ont déjà élé lancées. Depuis plusieurs jours maintenant, les rumeurs vont bon train dans les commerces bapalmois. Un terrain agricole situé à proximité de l’entrée d’autoroute A1 (notre photo) est au cœur de toutes les discussions. Une nouvelle zone commerciale pourrait y être aménagée. C’est en tout cas ce que croit savoir Reynald Levesque, président de l’Union commerciale et artisanale. « Ce projet, cela fait près de deux ans qu’on en parle. Un champ aurait été vendu à un promoteur. On parle de l’implantation d’un supermarché, d’un fast-food Mac Donald’s et d’un hôtel B and B.» Sur ces deux dernières implantations, le président est plutôt fataliste. « Depuis la fermeture de l’hôtel de la Paix, on manque de chambres sur Bapaume. Pour le fast-food, même si je ne suis pas un grand fan, je pense que ça peut être intéressant pour les spectateurs qui sont à l’Espace culturel Isabelle-de-Hainaut et qui en sortant d’un spectacle ont une petite faim. Ça peut être aussi un bon catalyseur.» Mais ce qui remonte le plus Reynald Levesque, c’est la possible implantation d’un nouveau supermarché sur Bapaume. « On en a déjà quatre (Carrefour, Intermarché, Aldi et Lidl). Franchement, pour une ville comme Bapaume avec 4 000 habitants, c’est bien suffisant. Avec l’implantation d’un nouveau magasin, on veut faire mourir les commerces du centre-ville qui ne vont déjà pas très bien. On va nous jouer le coup de l’embauche, mais chez les commerçants, on va aussi devoir licencier.» Plusieurs pétitions ont été lancées ces derniers jours. Commerçants et clients sont incités à signer. Du côté de la mairie, on est au courant de ce mouvement de grogne. « Ce qui est gênant, c’est que des pétitions sont lancées par des gérants de supermarchés.» Interrogé par nos soins à l’issue du conseil communautaire, Jean-Paul Delevoye a précisé sa pensée. « Il faut voir le développement attractif de notre territoire en terme d’offre commerciale. Il faut aussi voir par rapport à ce que l’on a déjà. On doit travailler en concertation avec les commerçants locaux.» La ville de Bapaume souhaite aussi réagir par rapport à l’émergence grandissante de la nouvelle zone commerciale Boréal Parc de Beaurains qui attire de nombreux habitants du Sud Artois. Cela dit, si la surface commerciale est inférieure à 1000m2, aucune autorisation n’est nécessaire d’où le flou qui entoure ce projet, la mairie n’ayant pas forcément toutes les informations. En tout cas, à l’Union commerciale et artisanale, on restera vigilant. « On est sur le qui-vive, on va se mobiliser contre ce projet.» La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Saint-Pol et Environs Ligne TER Arras - Saint-Pol Étaples : la Région débloque 17, 5 millions d'euros C'est une réunion de comité de ligne très attendue qui s'est tenue samedi matin à SaintPol. Dans la salle, des usagers, comme d'habitude, mais aussi de nombreux élus. Tous venus s'enquérir des dernières nouvelles sur l'avenir de cette ligne, menacée par d'importantes dégradations. Les propos venus de l'assemblée ont été unanimes : du Ternois au Montreuillois en passant par les 7 Vallées, on est viscéralement attachés à cette ligne TER qui relie ces secteurs à Arras... et à l'ensemble de la région, par correspondances interposées. Et s'ils ont fait une telle démonstration de cet attachement, argumentaires à l'appui, c'est que ces défenseurs du train ont toutes les raisons d'être inquiets. Dans l'Hesdinois et le Montreuillois, des dizaines de kilomètres de rails sont en piteux état. Tant que la limitation de vitesse a dû être abaissée de 100 à 60 km/h par sécurité. Révélée il y a un an, la problématique reste entière : seul un chantier d'envergure, forcément très coûteux, pourra sauver cette ligne. 1,5 millions d'euros pour limiter les dégâts... On a ainsi rappelé dans la salle qu'il demeurait incompréhensible qu'il ait fallu des études sur la mise en place du cadencement, pour que cette réalité apparaisse. Face aux questions, Frédéric Marten, représentant de Réseaux ferrés de France (RFF) a fait le point : « Le ralentissement des trains cause un allongement des trajets de 15 à 20 minutes. Une étude est en cours sur les travaux de régénération à mener sur la ligne. Aux vacances de la Toussaint, des travaux ont été réalisés à hauteur d'1,5 million d'euros pour limiter les dégâts. Mais ça ne suffit pas... ». Surtout que côté usagers, on estime la perte de temps à plutôt 30 minutes, voire une heure. Et qu'on n'imagine pas les bus de substitution comme une solution sérieuse. « Ça rallonge encore les trajets. C'est normal qu'il y ait moins de monde dans les trains, les gens en ont marre et s'organisent autrement, préfèrent le covoiturage. » Des clients perdus avec qui il faudra être pédagogue pour leur faire à nouveau préférer le train... Les premières conclusions de l'étude commandée sur la rénovation de la ligne seront livrées au printemps. Le résultat final sera livré dans un an. Mais déjà, on chiffre à environ 35 millions d'euros le coût du chantier. « La Région a la volonté de prioriser le rail. On continuera à le faire, mais il faut pour cela une bonne fréquentation des trains », a indiqué Jacqueline Maquet, présidente de ce comité de ligne. Alain Wacheux, viceprésident aux transports, s'est montré irrité par la situation, mais aussi rassurant. « La dégradation de l'infrastructure a amené la SNCF à dégrader le service. Avec ce dossier, on est à la fois dans l'aménagement structurant du territoire et dans le quotidien des habitants, deux natures d'intervention qui n'ont pas le même calendrier. C'est le moment de rappeler les responsabilités des uns et des autres : RFF est propriétaire du réseau, la SNCF est l'opérateur, et la Région est l'autorité organisatrice du transport. « On va tous tirer dans le même sens » Nous avons indiqué à RFF que nous accompagnerons les travaux à hauteur de 50 %. Une autorisation de programme a été inscrite dans les prévisions budgétaires à hauteur de 17,5 millions d'euros. Nous souhaitons maintenant qu'un comité de pilotage se mette en place, avec les acteurs du territoire, pour définir stratégiquement les services et les enjeux dans l'aménagement du territoire. » Un annonce recueillie avec soulagement par le député Daniel Fasquelle : « Il est évident qu'on va tous tirer dans le même sens pour sauver cette ligne. Je peux déjà vous annoncer l'engagement complet du Pays du Montreuillois dont je suis le président. Et vous redire qu'on travaille par ailleurs à la rénovation de la gare d'Étaples - Le Touquet ». . La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Houvin-Houvigneul Le dernier tronçon de borduration a été réalisé La Départementale 54 est désormais bordurée en totalité. Il restait 130 mètres qui n'avaient pas été traités. À la demande des riverains, les travaux ont été effectués. Une circulation alternée a été mise en place pour l'exécution de ces travaux, qui ont duré treize jours. Malgré quelques petits soucis de coupure d'eau, tout est maintenant rentré dans l'ordre et le prochain chantier communal pourra être mis en place, à savoir la défense-incendie. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Arrondissement de Lens Lens Les emplois d'avenir : une chance à saisir pour les jeunes sans emploi Un nouveau dispositif est entré officiellement en vigueur début novembre : les emplois d'avenir, destinés aux jeunes de 16 à 25 ans. Près de 2 900 emplois d'avenir doivent voir le jour dans le Pas-de-Calais. Une chance à saisir pour les jeunes de l'arrondissement de Lens. Dans le Pas-de-Calais, l'arrondissement de Lens sera le premier à bénéficier du nouveau dispositif des emplois d'avenir. Le choix se justifie : avec un taux de chômage de 16,2 %, dont une forte proportion de jeunes (21 %), le territoire a besoin d'une attention particulière. « Il faut aller vite, parce que le chômage va vite lui aussi. L'attente de résultats, notamment chez les jeunes, est particulièrement forte », martèle Pierre Clavreuil. Le nouveau sous-préfet de Lens a organisé deux réunions d'information, hier et avant-hier, afin de présenter le dispositif des emplois d'avenir aux employeurs potentiels du territoire. Dans l'arrondissement, on estime à 300 le nombre de structures susceptibles d'embaucher un ou plusieurs emplois d'avenir. Collectivités territoriales, associations, groupements d'employeurs, etc. Qui peut être recruté ? Des jeunes de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les travailleurs handicapés) qui sont sans diplôme, ou titulaires d'un diplôme de niveau CAP/BEP. Durée du contrat : de 12 à 36 mois. Voilà pour le cadre général. Mais attention, ce cadre peut être étendu sous certaines conditions. « Un jeune diplômé jusqu'à bac + 3 pourra avoir accès, à titre dérogatoire, à un emploi d'avenir s'il habite dans une zone urbaine sensible ou une zone de revitalisation rurale », explique Assiba Smara, de la DIRECCTE (*). La précision est intéressante, car l'arrondissement de Lens compte de nombreuses ZUS. « On dénombre douze communes en géographie prioritaire, dont neuf ZUS », précise-t-elle. Toute structure qui recrute un emploi aidé recevra une aide de l'État. Cette aide peut aller jusqu'à 75 % de la rémunération brute mensuelle au niveau du SMIC. Le conseil régional Nord - Pas-de-Calais pourrait lui aussi apporter sa contribution. L'idée sera soumise au vote des élus lors de la prochaine séance plénière, prévue jeudi. Pour prétendre à ces aides, l'employeur devra faire apparaître dans son projet de recrutement certains engagements. « Une condition essentielle sera la mise en place d'actions de formation, précise Assiba Smara. Le service public d'emploi veillera à la bonne qualité de l'emploi et de la formation accordée au jeune. De leur côté, les employeurs seront bien sûr accompagnés pour répondre à ces conditions. » Aux yeux de Benoit Decq, directeur de la Mission locale Lens-Liévin, l'emploi d'avenir diffère sensiblement des autres dispositifs d'appui aux jeunes. «Dans les dispositifs précédents, on regardait juste si le poste répondait aux critères exigés. Là, c'est le jeune qui est au coeur du dispositif. La question essentielle qu'on se pose, c'est : "En quoi le poste proposé va-t-il être un poste d'avenir pour le jeune ?" » Pas question, donc, de laisser le candidat poursuivre seul son chemin une fois le contrat signé. « Les missions locales et Cap Emploi ont pour mission d'assurer le suivi des emplois d'avenir, et ce jusqu'à la fin du contrat. » La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Fouquières-les-Lens Bientôt sept nouveaux logements... rue Nouvelle C'est en présence des habitants, du premier vice-président du conseil général Michel Vancaille, du maître d'ouvrage Pas-de-Calais Habitat, du maître d'oeuvre Philippe Damiens, que Michel Bouchez, maire, a posé la première pierre des 7 futurs logements de la rue Nouvelle. Construit sur le terrain d'un ancien hangar démoli par la commune, ces 7 logements de 73 m² de type 3 verront le jour et seront habitables au 1 er semestre 2014. Le niveau de performance visé est BBC (bâtiment basse consommation), soit 65 kw/m²/an, chauffage et production d'eau chaude au gaz. Par ailleurs, sept places de parking sont prévues. Enfouissementdu réseau Lors de son discours, le maire est revenu sur « les innovations et embellissements » réalisés dans la commune et a précisé que cette rue Nouvelle, comme d'autres, ne seront plus équipées du câblage aérien mais d'un câblage sous-terrain. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Bois-Bernard « Alternative aux exclusions » : place aux expérimentations ! Nous vous avions annoncé son existence en février dernier. L'action « Alternative aux exclusions », lancée en mai 2011, entre dans sa phase d'opérationnalisation. Délégués du préfet, associations, chercheurs et principaux de collège de l'agglo Hénin-Carvin sont prêts à démarrer les quatre volets destinés à lutter contre le décrochage scolaire. Après enquêtes (lire ci-dessous), séminaires et support financier du mouvement d'éducation populaire Francas, l'« Alternative aux exclusions » imaginée par les (anciens) délégués du préfet Mourad Ould Rabah et Mathieu Dujardin est entrain de se mettre en place. Décryptage des quatre mesures pilotées par des collèges de Courcelles, Leforest, Courrières et Lens. Le Pas de Côté.- Une action menée par Marc Lancel, le principal du collège Delegorgue de Courcelles-les-Lens. En proposant à l'élève turbulent un « séjour » dans un autre établissement, le but est d'assurer son retour pour éviter un décrochage définitif (lire en page suivante) . Exclusion temporaire de la classe.- Expérimentée au collège Paul-Duez de Leforest pour le district Hénin-Carvin, elle est déjà inscrite dans le règlement intérieur depuis août 2011. L'idée est d'exclure un élève de sa classe pour une durée maximale de huit jours. Grâce au dispositif, il sera pris en charge par une association qui aura signé un partenariat avec le collège. « Au lieu d'aller en perm' ou de quitter l'établissement, l'élève est pris en charge dans un parcours personnalisé », explique Saïd Bouderbane, délégué des Francas pour le Nord - Pas-de-Calais. Des bénévoles de l'association vimynoise « À moi l'Europe », par exemple, proposeront un programme de remise à niveau, pour mieux organiser le temps de travail et construire le projet personnel. Ainsi, jusqu'aux vacances de printemps 2013, Paul-Duez prêtera une de ses salles pour le temps de l'intervention. Là encore, après un bilan avec l'élève et sa famille, le but est le retour en classe. Mesure de responsabilisation.- L'expérimentation de cette « sanction », déjà prévue par le code de l'éducation de 2011, est pilotée par le collège Claude-Debussy de Courrières, toujours pour le district Hénin-Carvin. Toujours après concertation des différents acteurs familiaux et éducatifs, on propose à l'élève des activités de solidarité, culturelles ou formatrices au sein d'association, pour une durée de 20 heures (pas plus de 4 jours). « Ce ne sont pas des TIG (travaux d'intérêts généraux) mais une mesure pour faire comprendre que les actes sanctionnés sont graves, qu'ils demandent réparation. C'est agir avant que ça puisse s'amplifier », note Saïd Bouderbane. Les « structures d'accueil » peuvent être la ville de Courrières (espaces verts, sécurité routière), le Service départemental d'incendie et de secours (découverte, visite), Pasde-Calais Habitat (surveillance gardiennage, stage de citoyenneté) ou encore Tadao Kéolis (découverte du réseau). Prévention décrochage scolaire.- L'objectif est toujours d'empêcher le décrochage scolaire en favorisant cette fois « le développement des compétences sociales et civiques » de lycéens dont des difficultés comportementales sont avérées. Et ce par une approche « multi-partenariale » (clubs de prévention, PJJ, CIO, etc.) « C'est là que ça devient intéressant pour nous, sourit Saïd Bouderbane. Parce que l'Éducation nationale va bien devoir s'ouvrir. » Pilotée par le lycée lensois Condorcet pour le bassin Lens-Liévin-Hénin-Carvin, cette fois, cette mesure s'appliquera toute l'année scolaire et sur cinq temps : d'abord repérage de l'élève et mobilisation des équipes, puis « implication des familles », « session de rupture » hors de l'établissement et enfin bilans. « Avec l'élève, sa famille et son prof principal, il s'agit de travailler l'estime de soi, discuter sur la portée de ses actes et définir son projet personnel. Le CIO de Lens, par exemple, propose de travailler tout cela avec des jeux. C'est une approche très ludique mais vraiment éducative. » Socialisation, relation à soi, aux autres et à la violence, parcours de vie et insertion sont les maîtres mots de cette mesure. Et, au-delà, comme pour les trois autres actions, faire enfin travailler ensemble les écoles, son personnel, les associations et les familles. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Dourges Une résidence Danielle-Mitterrand au coeur de la commune De nombreuses personnalités étaient présentes, ce samedi rue de la Fraternité. En présence de Jean-Pierre Corbisez, Président de la CAHC, de Patrick Defrancq, maire, Sabine Van Heghe, conseillère générale, de Fernand Dervaux, vice-président de NOREVIE et des membres du conseil municipal, Gilbert Mitterrand, président de la Communauté d'agglomération du Libournais et président de la Fondation France Libertés, dévoila avec beaucoup d'émotions la plaque nommant la nouvelle résidence locative Danielle Mitterrand. Une construction, réalisée par la société NOREVIE, aménageur, constructeur et bailleur, comprenant un ensemble de douze logements collectifs composés de 8 types 3 PLUS, 3 types 2 PLAI et 1 type 3 PLAI. Le maire, Patrick Defrancq, précise : « Sur cette opération, NOREVIE est intervenu, un opérateur historique sur notre bassin minier. Sur notre commune, c'est sa première réalisation et il a su réaliser ce collectif avec intelligence... » Elle comptait pourle bassin minier Le nom de cette résidence a été décidé lors d'un conseil municipal, comme l'explique le maire : « Il y a à peu près un an, presque jour pour jour, le 25 novembre, le conseil municipal siégeait. Les travaux de la résidence étaient engagés par NOREVIE, et se posait la question du nom à donner à cette future résidence. Quelques jours auparavant, malheureusement, disparaissait Danielle Mitterrand. Ce fut une cruelle perte pour nous les gens du bassin minier. Cette grande dame représentait beaucoup pour notre région. J'ai donc proposé au conseil municipal de baptiser cette résidence du nom de Danielle Mitterrand, notamment pour son action à travers la Fondation qu'elle a créé, France Libertés, son combat pour le droit fondamental d'accès à l'eau pour tous. Ce combat, elle l'a porté jusqu'à la fin de sa vie avec une énergie extraordinaire affirmée aux gouvernants, aux puissances financières. Il me semblait que le parallèle pouvait être tiré avec le logement. Le logement aussi est un droit fondamental. Chaque individu doit avoir droit à un toit digne et confortable. » L'eau, il en fut beaucoup question dans le discours de Gilbert Mitterrand, fils de Danielle. Très touché, il remercia la municipalité pour son choix. Plaidoyer pour l'eau En homme passionné et engagé, Gilbert Mitterrand s'est lancé ensuite dans un plaidoyer pour la défense de la distribution de l'eau pour tous : « L'eau est un bien commun de l'humanité, des animaux, de la végétation. La biodiversité est un patrimoine mondial. Chacun doit avoir le droit d'accès à l'eau. Rien ne peut remplacer cet élément. Aujourd'hui, il y a autant d'eau qu'à la création de la Terre. Mais la quantité d'eau potable ne représente que 3 % (...) Peut-on prendre une ressource fondamentale à la vie sur Terre, la gaspiller et la rendre à la nature aussi inutilisable qu'elle le sera pour le futur, et combien cela peut-il durer ? » La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Arrondissement de Béthune Béthune « À Béthune, nous ne sommes pas prêts à faire exploser l'UMP pour François Fillon » Dans le Béthunois, son jeune visage fait figure de fidèle parmi les fidèles. Son engagement lui a fait grimper les échelons dans la hiérarchie du parti en devenant secrétaire départemental adjoint mais aussi responsable national des jeunes populaires et chef de file à Béthune. Pierre-Emmanuel Gibson, qui fêtent en décembre ses 10 ans de militantisme, revient sur la crise qui secoue l'UMP. Entre amertume et espoir, il répond à nos questions. Comment avez-vous vécu cette semaine... abracadabrante ? « Je ne vous cache pas que j'ai vécu très mal ces derniers jours. J'ai beaucoup de contacts avec des militants. Comme eux, j'ai distribué des tracts, organisé et participé à des meetings... et comme eux, j'ai le sentiment que certains dirigeants de l'UMP foulent du pied tout cet investissement, sans respecter les militants. Je vous avoue que je suis assez amer sur le sujet. » Redoutez-vous une baisse du nombre d'adhérents à l'UMP ? « Localement, pour le moment, il n'y a pas de départ enregistré. Ni vers l'UDI ni vers le FN. Bien sûr, face à ce spectacle affligeant que nous livrent des cadres du parti, nous avons des échanges téléphoniques ou de mails entre militants pour dire notre déception, voire notre écoeurement mais pour l'heure, l'unité tient bon, heureusement ! C'est dans les moments difficiles qu'on reconnaît les vrais militants. Vous savez, à l'UMP, nous comparons souvent le Béthunois et le Pas-de-Calais à des "terres de mission" car elles ne nous sont pas favorables politiquement. C'est pour cela que dans le Pas-de-Calais, nous sommes habitués aux obstacles ! » L''UMP a donc un avenir ? « Dans le Pas-de-Calais avec Daniel Fasquelle et Philippe Rapeneau, dans le Bruaysis avec Maureen Leleu, dans le Béthunois, avec André Flajolet et moi, nous allons continuer de travailler. Vendredi soir, à Arras, les jeunes de l'UMP vont recevoir Éric Voerth, ce sera une forme de test. À Béthune, nous poursuivons nos réunions mensuelles. Nous en avons programmé une à la mi-décembre, et cette fois elle aura lieu dans un autre quartier de Béthune... Copé, Fillon ? Qui allez-vous recevoir à Béthune prochainement ? Je ne peux pas encore le dire aujourd'hui car nous avons obtenu des réponses de principe mais il faut encore caler les dates dans les agendas des uns et des autres. Mais ce ne sera pas quelqu'un qui divise. Êtes-vous pour un nouveau vote ? « Cela n'aurait aucun sens ! Politiquement et financièrement. L'équipe de François Fillon aurait dû dire avant le scrutin qu'elle n'avait pas confiance dans les instances du parti. Aujourd'hui, Copé d'un côté et Fillon de l'autre ne représentent chacun que 50 %, je suis donc pour une direction collégiale de l'UMP. Avec Copé, Fillon mais aussi des non alignés comme Bruno Lemaire. Et puis nous avons déjà dépensé beaucoup d'argent en finançant la présence d'huissiers de justice dans les bureaux de vote du Pas-de-Calais, c'est de l'argent qu'on ne mettra pas dans les prochaines campagnes. » Et pourtant, à Béthune, on sentait les militants UMP davantage pour Fillon que Copé ? « Oui, c'est vrai. Mais nous ne sommes pas prêts à faire exploser l'UMP pour François Fillon. » L'option Juppé n'a pas fonctionné, Nicolas Sarkozy peut-il sauver l'UMP ? « Tout d'abord, Nicolas Sarkozy ne se serait jamais abaissé dans le caniveau médiatique (sic) ! Je ne m'attends donc pas à voir Nicolas Sarkozy aux 20 heures pour siffler la fin de la récréation mais il y travaille. » Vous ne craignez donc pas l'implosion de l'UMP ? « Il y a bien plus de choses qui unissent les militants de l'UMP qui ne les divisent ! » La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Sailly-Labourse L'entrée de ville change de look et s'en trouve, du coup, plus sécurisée Sailly-Labourse est traversée par 3 axes structurants, dont le CD 65 qui relie la route départementale 941 et Noeux-les-Mines. S'agissant de cet axe, il se situe dans un secteur fortement urbanisé, avec la résidence du Clos (41 logements) et la résidence Château des Près (45 lots). Cette voie relie l'agglomération de Sailly-Labourse à la cité 9. Actuellement, chaque jour, 2 244 véhicules circulent sur cet axe. Le conseil municipal a programmé un chantier d'aménagement le long de cet axe de 244 996 E HT. La modernisation du réseau d'éclairage public sécurise l'entrée de l'agglomération en améliorant la visibilité pour tous les usagers. Elle intègre les normes aptes à limiter la consommation électrique mais améliore aussi l'esthétique avec l'enfouissement des réseaux. L'aménagement d'une liaison douce reliant l'agglomération à la cité 9 est inscrit dans le projet d'aménagement et de développement durable (PADD) du plan local d'urbanisme (PLU) en cours de révision. Ce chemin piétonnier, d'une largeur de 1,45 m, sera conforme à la législation sur l'accessibilité des personnes handicapées. Cette opération cohérente intègre les critères d'amélioration de l'esthétique en prenant davantage en compte la sécurité des piétons et la protection de l'environnement. Ce chantier a été réalisé avec les subventions de l'État à hauteur de 15 996 E, du Département pour 67 693 E, des fonds de concours d'Artois. Comm d'un montant de 38 374 E, de la FDE pour 8 796 E et d'un autofinancement de 38 374 E. Un programme de plantation d'une haie d'arbustes entre la voie routière et le passage piétonnier viendra compléter prochainement cette opération d'envergure qui transforme l'entrée de ville. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Labuissière À Labuissière, les Jardins de l'espoir veut offrir la nature en partage Missionné par Serge Janquin pour étudier la faisabilité de jardins ouvriers dans la commune associée, Gérard Dujardin (le bien nommé) touche au but. Le conseiller communal délégué au cadrede vie va s'appuyer sur une nouvelle association baptiséeles Jardins de l'espoir de Labuissière, pour mener à bien son projet écolo-solidaire. Au printemps prochain, si tout va bien, une trentaine de parcelles cultivables s'offriront aux mains vertes... Mais foin de procès d'intention. Les porteurs du projet ont beau revendiquer un sentiment d'appartenance virile à la commune associée, ils se refusent à trier leurs futurs adhérents sur le volet. « Par définition, ces jardins ouvriers se veulent un espace de partage entre les habitants. On les a simplement appelés "Labuissiérois" parce qu'ils s'adressent d'abord aux gens de la commune associée, lâche Gérard Dujardin. On ne fera pas de différence avec les Bruaysiens. Ce sera ouvert à tout le monde. Le seul critère pour adhérer est de s'engager à respecter l'éthique bio qu'on veut imprimer au projet. » Dans les cartons depuis trois ans déjà, le dossier est remonté en haut de la pile à la faveur d'un accord trouvé entre l'élu et une agricultrice de Gosnay, propriétaire de quelque 6 000 m² de terrain inconstructible, coincés entre la rue PierreBrosolette et la voix rapide, en bord de Lawe. Un joli coin de verdure où quelques peupliers encombrants sont entrain de mordre la poussière. « Nous allons découper ces 6 000 m² enherbés en une trentaine de parcelles cultivables de 150 m² chacune, explique René Damiens, le président de l'association des Jardins, et ancien lauréat du concours des maisons fleuries labuissiérois. Chaque adhérent pourra exploiter son lopin de terre comme bon lui semble en profitant des conseils du voisin. C'est la philosophie qu'on veut privilégier : faire se rencontrer les gens, jeunes et moins jeunes, dans un bel endroit, pour jardiner, échanger etlutter contre l'individualisme forcené. » Pour son voisin, qui fustige vertement « les marges que se fait la grande distribution » sur le dos des maraîchers, les Jardins de l'espoir auront le mérite de faire faire des économies à leurs adhérents en les aidant à lutter contre la malbouffe. L'association, qui érige le sens du partage en vertu cardinale, aimerait aussi tendre la main aux compagnons d'Emmaüs voisins, voire aux Restos, si le coeur leur en dit. « Nous demanderons 60 E d'adhésion la première année. Soixante euros pour des légumes frais, ça n'est pas la mer à boire... La seule règle d'or qui vaudra sera de bannir tous les pesticides. Contrevenir à ce principe sera un motif d'exclusion de l'association , insiste Gérard Dujardin. Nous valoriserons les techniques du paillage, du compost, et installerons aussi des récupérateurs d'eau. On veut du 100 % naturel pour redonner du goût à la soupe (sic) et inciter les gens à manger correctement. » Pour ça, l'association aura donc besoin de bras, mais aussi d'outils. Et à quelques mois de l'ouverture espérée (printemps 2013), les Jardins de l'espoir lance un appel à la générosité. « Bêche, râteaux, plantoirs, fourches... On a besoin de tout l'attirail du parfait jardinier, sourit René Damiens. L'éventail des outils récoltés profitera à tout le monde l'an prochain. Ils seront soigneusement rangés dans un chalet communautaire prévu à cet effet. L'ensemble du site, à terme, sera clôturé et chaque adhérent disposera d'une clé. » Histoire de donner l'exemple, Gérard Dujardin a fait don d'un motoculteur quasi neuf qui n'attend plus que l'huile de coude des bénévoles pour s'égailler dans le pré. « Difficile de dire si la mayonnaise va prendre, s'interroge néanmoins l'élu entre deux tirades enthousiastes, on va essayer de tout mettre en oeuvre pour que ça marche... Portes ouvertes, fête champêtre, Journées du patri moine... Comme les jardins, on est plein d'espoir. » La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Arrondissement de Saint-Omer Saint-Omer et Environs L'emploi d'avenir de Stéphanie Zielinski, une éclaircie après cinq ans de galère Le premier emploi d'avenir de l'Audomarois a désormais un visage, celui de Stéphanie Zielinski. Cette Longuenessoise de 23 ans sera prochainement employée au pôle petite enfance et au centre communal d'action sociale (CCAS) de la ville de Longuenesse. Trois ans devant elle. Trois ans de CDD qui vont lui permettre de se former et de faire des projets. L'emploi d'avenir qu'elle s'apprête à occuper au sein de la ville de Longuenesse est un grand soulagement pour Stéphanie Zielinski. La première fois qu'ellea entendu parler d'emploi d'avenir, c'était à la télévision. Elle s'était fait la réflexion qu'elle était éligible, le dispositif concernant les jeunes, de 16 à 25 ans, peu ou pas diplômés. Néanmoins, « à force d'attendre l'emploi, on n'y croit plus trop », glisse-t-elle. Le contrat d'avenir, mesure phare du candidat Hollande en faveur de l'emploi des jeunes, est devenu réalité. Les décrets sont parus. Leur nombre dans l'Audomarois, deux cent cinquante environ, est connu depuis peu. Mille deux cent jeunes, suivis par la Mission locale, sont éligibles au dispositif dans l'Audomarois. Six emplois d'avenir dont celui de Stéphanie Zielinski sont finalisés. D'autres feront l'objet d'une communication via Pôle Emploi dès qu'ils seront validés. Deux mi-temps Dans le cas de Stéphanie Zielinski, il s'agira de deux mi-temps : l'un au pôle petite enfance de Longuenesse où elle s'occupera de l'entretien des matériels ; l'autre au centre communal d'action social où elle sera en charge de l'accueil et d'un volet administratif. Son projet professionnel est de préparer un bac pro secrétariat. Titulaire d'un BEP vente action marchande depuis 2007, Stéphanie Zielinski a enchaîné les petits boulots : des CDD à Auchan, un contrat d'accès à l'emploi (CAE) à l'école primaire de Wizernes comme employée de vie scolaire, des stages en école maternelle, un remplacement au centre hospitalier en tant qu'administratif, etc. « Dès que je trouve un poste, je m'adapte », explique la jeune femme. Aujourd'hui, ce qui l'intéresse le plus, c'est le secrétariat. Aussi a-t-elle commencé une formation en bureautique au GRETA de Longuenesse - formation qu'elle poursuivra tout au long de son contrat. « Commencer une vie » Le choix de Stéphanie Zielinski a été fait par la ville de Longuenesse, la Mission locale ayant fait remonter une liste de candidatures. Son CV a joué en sa faveur, notamment son investissement au sein d'associations. « Je connais pas mal de monde grâce au hand », indique-t-elle. « Participer à la vie d'une association sportive ou autre, cela permet de se faire connaître. Cela a démontré le dynamisme de Stéphanie pour ce premier emploi », précise Jean-Luc Le Roux. directeur de la Mission locale. Le sport, c'est également ce qui a permis à Stéphanie de relever la tête, au moment où elle commençait à perdre confiance en elle. À présent, elle ose enfin regarder l'avenir : « Je vais pouvoir commencer une vie, passer le permis, avoir une voiture, m'acheter des petits trucs. Pour l'instant, j'étais dépendante de mes parents, donc si je peux les aider... Ça va débloquer pas mal de choses ». Bien d'autres jeunes sont dans l'attente de pouvoir suivre le même chemin. Mais les opportunités seront limitées. Jean-Luc Le Roux concède : « On a le devoir moral de ne pas susciter trop d'espoirs ». La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Racquinghel Les nouvelles poubelles, c'est en avril À partir du 26 novembre, des agents mandatés par la société Plastic Omnium passeront dans les 6 000 foyers de la communauté de communes du Pays-d'Aire (Aire, Quiestède, Racquinghem, Roquetoire, et Wittes). Ils feront un état des lieux personnalisé de vos futures poubelles. Révolutionnaires il y a quelques années, les trois caissettes bleu, jaune et verte, permettant le tri des déchets ont fait leur temps. Aujourd'hui, on les trouve trop petites, trop lourdes, pas faciles à transporter. Elles vont être remplacées au printemps prochain par des conteneurs beaucoup plus grands. Chaque foyer en aura deux ou trois, et leur taille variera en fonction de vos besoins. C'est pourquoi l'agent va faire un recensement. Plus économique et plus durable Ces changements permettront une gestion plus économique et plus durable de nos déchets. Clairement, avec de grandes poubelles, le ramassage sera certainement moins fréquent, et coûtera donc moins cher. Ces fameux conteneurs permettront aussi d'améliorer les conditions de travail des agents, conformément à la recommandation de la caisse d'assurance maladie. Enfin, cette réorganisation répondra aux normes issues du Grenelle de l'environnement. Une puce dans nos poubelles mais pas de redevance incitative Les habitants vont aussi devoir y mettre du leur. Réduire les déchets est primordial, si on ne souhaite pas, comme certains de nos voisins, payer en fonction du poids de nos poubelles. L'installation d'une puce est déjà envisagée. La décision sera prise au prochain conseil communautaire. Mais, pas d'affolement pour l'instant. Les élus s'accordent à dire qu'il ne faut pas associer puce à redevance incitative. « Elle permettrait juste un gisement d'informations comme la traçabilité, le contrôle du volume et le circuit. Pas de l'espionnage ! » d'après Jean-Claude Dissaux, le président de la communauté de communes. Payer en fonction du poids de nos déchets, ce n'est pas encore pour demain. Si tout le monde y met du sien. L'Echo de la Lys Paru le 22.11.2012 Arrondissement de Calais Calais Un mois avant la fin de leur collaboration, un conflit oppose des sapeurs-pompiers du tunnel et Eurotunnel La situation se tend sur le site du tunnel sous la Manche entre les sapeurs-pompiers professionnels et l'opérateur Eurotunnel. Hier, après un incident qui à première vue apparaît mineur, un bras de fer s'est engagé entre les sapeurs-pompiers et la compagnie transmanche, qui pourrait être visée par une plainte. En toile de fond de ce conflit ouvert, la fin du contrat, dès le 31 décembre, qui lie Eurotunnel aux sapeurs-pompiers professionnels bientôt remplacés pas la société privée ONET. Stations SAFE en maintenance « Pour lutter contre les incendies à l'intérieur du tunnel, Eurotunnel dispose de deux stations baptisées SAFE côté français et côté anglais, indique dans un premier temps Gabriel Delomez, pompier professionnel au tunnel sous la Manche, qui intervient en qualité de secrétaire général du syndicat autonome 62 (syndicat majoritaire chez les pompiers). Or ces deux stations qui peuvent arroser les trains sont en panne(Eurotunnel précise qu'elles sont en phase de test à la demande des techniciens, pas en panne). Le pilotage automatique à distance ne fonctionnant plus, Eurotunnel a demandé depuis deux jours aux pompiers du site de rester à l'intérieur du tunnel, 24 h/24, pour intervenir directement en cas de problème.» Les pompiers du tunnel, sans grand enthousiasme, acceptent de manière exceptionnelle de revoir leur organisation journalière. « On a accepté pendant quarante-huit heures sans rien dire, mais ce matin (hier) on a été estomaqués par l'attitude d'Eurotunnel. Après sa garde de 24 h, l'équipe a été bloquée à l'entrée du tunnel. Le responsable de la sécurité a refusé de les laisser partir avant la venue de la relève, qui habituellement n'arrive pas avant 9 h. » Selon un salarié d'Eurotunnel, c'est justement la relève des pompiers qui aurait traîné à prendre du service, posant de nombreuses questions sur ses nouvelles missions. « Les quatre pompiers sont restés bloqués pendant quarante-cinq minutes, ils se sont sentis séquestrés. Il a fallu que les officiers interviennent pour débloquer la situation. Un des pompiers retenus, agacé, a souhaité déposer une plainte au commissariat de police qui a refusé de l'enregistrer, mais s'il ne peut pas le faire on alertera le procureur. » Du côté du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Pas-de-Calais, on se refuse à tout commentaire sur cet incident. Les faits s'étant produits sur le site du tunnel avec des pompiers de la FLORE (First Line Operational Response) dépendant d'Eurotunnel, le service public, qui intervient sur le site en deuxième ligne, garde ses distances. « Une crispation qui n'a pas lieu d'être » Le contexte est sensible puisque dans un mois, après dix-huit années de collaboration, Eurotunnel ne travaillera plus avec le SDIS pour assurer la sécurité de ses infrastructures. La société ONET, pour un marché qui permettra à Eurotunnel de faire des économies, prendra le relais dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, avec dans ses rangs de nombreux sapeurs-pompiers volontaires encore en cours de recrutement. Chez Eurotunnel, on relativise l'incident de la matinée : « Il s'agit d'une crispation qui n'a pas lieu d'être, liée au fait que des membres de la FLORE ne veulent pas quitter le tunnel et refusent leurs mutations. Eurotunnel a besoin que d'une manière exceptionnelle les pompiers, prestataires de service, soient présents près des stations SAFE en période de test, on ne comprend pas pourquoi ces missions sont discutées. Vu l'attitude de certains pompiers, on peut se féliciter de l'arrivée d'un nouveau prestataire à la suite, rappelons-le, d'une convention dénoncée par le SDIS, pas par Eurotunnel. » La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Calais Migrants : un syndicaliste de la PAF dénonce un rapport Baudis « à charge à 200 % » contre les policiers « Arrêtons de pointer la police du doigt. On a beau s'appeler le défenseur des droits, Dominique Baudis devrait tenir compte de toutes les opinions. Là, c'est à charge à 200 % contre nous ! », s'insurge Gilles Jennequin, au nom du syndicat (minoritaire) général de la police (SGP) Force ouvrière de la PAF du Pas-de-Calais et de la circonscription de sécurité publique de Calais. « Notre hiérarchie a été écoutée par Dominique Baudis. Mais a-t-on vraiment pris en considération ses remarques ?, s'interroge le permanent syndical, suite à la parution, mi-novembre, d'un rapport dénonçant des violences policières (notre édition du 17 novembre). En 2011, j'avais déjà réagi suite à la mise en ligne de vidéos où on était accusé de réveiller les migrants au milieu de la nuit. Mais pourquoi chercherait-on à les exciter ? Il peut y avoir des dérapages, cela peut arriver comme partout. Mais vu la masse de migrants que l'on gère, ce ne sont pas non plus les incidents décrits dans le rapport. En plus, ce dernier évoque des faits qui remontent à avant le démantèlement de la jungle. On avait alors une pression énorme pour faire du chiffre à outrance. » « Nous ne sommes pas inhumains » Des interpellations ont-elles bien eu lieu près des douches ou des aires de distribution de repas ? « Cela a pu arriver. Mais ce n'est pas délibéré, car les instructions reçues sont claires. Les collègues y sont donc vigilants, d'autant plus que c'est déjà pointé du doigt depuis des années », poursuit le syndicaliste avant de dénoncer le comportement de certains militants associatifs. « Tant que certains ne sont pas là pour exciter les migrants contre les policiers, cela se passe très bien la plupart du temps. Nous ne sommes pas inhumains. On a aussi un vécu. Lorsqu'on amène un migrant pour vérifier son identité, on dialogue avec lui. » Gilles Jennequin a lui-même été touché par le sort d'Indiens qui avaient vendu toutes leurs terres pour arriver jusqu'à Calais, avant d'y être abandonnés par leurs passeurs. Mais à ses yeux, lorsqu'il y a des évacuations de squats, il ne faut pas tout confondre. « Les évacuations de squats sont critiquées, rebondit le syndicaliste. Mais lorsqu'on en fait, il y a des instructions derrière et une volonté politique. Nous, nous ne faisons que faire notre travail. On a des consignes. Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir, les associations ont cru que la politique intérieure serait moins ferme. Mais ce n'est pas le cas. » Certaines évacuations auraient-elles été menées malgré tout sans aucun cadre juridique légal ? « Il s'agit de contrôles et non d'évacuations,tient à préciser Gilles Jennequin. Lorsque les personnes n'ont pas de papiers, on les amène au commissariat de Coquelles le temps de procéder aux vérifications. On n'a alors le droit de les garder que pendant quatre heures. Comme il nous faut plus de temps en général, c'est pour cela qu'on les remet alors en liberté. » Reste qu'aux yeux du défenseur des droits, « des contrôles d'identité, des interpellations et des conduites au commissariat de Coquelles sont souvent effectués sur une même période, dans un délai rapproché ». Une forme de harcèlement policier que réfute le syndicaliste. « Le maximum que j'ai vu, c'est quelqu'un qui a été ramené trois fois dans nos locaux la même journée. Mais à chaque fois, il avait été arrêté par des instances différentes. Car il y a la brigade de la police des chemins de fer, les CRS ainsi que les effectifs de la PAF et du commissariat qui peuvent intervenir. Et si le migrant ne produit pas la notification qui lui a été remise, alors, oui, il est ramené à Coquelles », conclut Gilles Jennequin. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Arrondissement de Boulogne-sur-Mer Sixième Circonscription du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon est intervenue hier sur le thème des inondations Hier matin, lors des questions orales posées à l'Assemblée nationale mais n'appelant pas de débat, la députée de la sixième circonscription du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon est intervenue sur le thème des inondations. À l'instar de son collègue de la septième circonscription Yann Capet, déjà intervenu sur ce point vendredi 9 novembre, la députée a réclamé « une politique de prévention ambitieuse avec un principe de solidarité territoriale ». Scène cocasse hier matin à l'Assemblée nationale. En l'absence de Delphine Batho, ministre de l'Écologie et du Développement durable, c'est à Frédéric Cuvillier que la députée de la sixième circonscription du Pas-de-Calais a adressé sa question au gouvernement, devant une assemblée clairsemée. Adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer, Brigitte Bourguignon s'adressait donc à son ancien maire, démissionnaire en juillet, devenu ministre des Transports et de l'Économie maritime, pour une question dépassant les frontières de la Côte d'Opale et du Pas-deCalais. Députée d'une circonscription (*) très affectée par les inondations de début novembre, Brigitte Bourguignon a d'abord expliqué « qu'au-delà de l'urgence de l'aide à apporter aux sinistrés, cette expérience montre qu'il est urgent de réfléchir à une régulation du schéma des eaux à un niveau supérieur à celui de l'échelon intercommunal ». La députée a rappelé l'existence de quatre syndicats des eaux, « mais bien qu'adhérentes, les collectivités ne se sentent pas protégées de la même manière. Certaines collectivités situées en aval font beaucoup d'efforts avec des équipements coûteux, d'autres en amont se sentent de fait moins concernées. Même s'il existe un plan de prévention des risques d'inondation, le risque demeure pour des communes régulièrement inondées. » Prenant en exemple le colloque de l'eau en Ardèche, qui a récemment illustré l'hétérogénéité des moyens dans la lutte contre les inondations, Brigitte Bourguignon a ainsi demandé au ministre : « Ne croyez-vous pas qu'il est enfin temps pour tous les Français de bénéficier d'une politique de prévention ambitieuse, avec un principe de solidarité territoriale à l'échelle pertinente des bassins versants ? » Frédéric Cuvillier a apprécié l'intervention de son ancienne collègue à Boulogne-sur-Mer. « L'urgence immédiate en effet, c'est la solidarité pour les sinistrés, mais aussi pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », a commencé le ministre des Transports. Une « directive inondations » « Je rejoins également vos préoccupations pour revoir en profondeur le mode de gestion de la prévention des inondations et des submersions, a-t-il poursuivi. À l'heure actuelle, il existe des regroupements de communes pour réaliser des aménagements sur les cours d'eau. Pour autant, on ne peut que regretter que ce type de structure ne soit pas suffisamment répandue. Les collectivités locales se mobilisent, mais la gestion des cours d'eau et la prévention des inondations ne bénéficient pas du même degré d'organisation. Dans un certain nombre de cas, l'échelle est trop petite, les capacités financières pas suffisantes. Au-delà du cadre de gouvernance, il est nécessaire de souligner l'importance des travaux qui seront menés dans les prochains mois dans tous les territoires pour mettre en oeuvre la directive Inondations ». Il s'agit d'une phase d'identification des territoires inondables pour, avant 2015, dresser selon Frédéric Cuvillier « des mesures générales et des stratégies locales ». La sixième circonscription du Pas-de-Calais regroupe les cantons d'Ardres, de Desvres, Fauquembergues, Guînes, Marquise, Heuchin et Lumbres. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012 Arrondissement de Montreuil-sur-Mer Hucqueliers Vers un congrès départemental des sapeurs-pompiers à Hucqueliers en 2014 ? Vendredi, les membres de l'Amicale des sapeurs-pompiers d'Hucqueliers tenaient leur assemblée générale. A cette occasion, le président, Johnny Carpentier, a rappelé le balltrap qui a réuni beaucoup de monde malgré un temps exécrable. Il a souligné les échanges avec Emsetal où une délégation de l'amicale s'est rendue en juillet. Il a remercié les épouses des sapeurs-pompiers qui travaillent dans l'ombre lors des manifestations organisées. Le président a également fait part des félicitations du capitaine Patoux lors du congrès de Berck pour la présence assidue des pompiers du canton membres de l'amicale lors des manifestations malgré un petit effectif. D'une façon officieuse, il a annoncé que le CIS d'Hucqueliers avait de grandes chances d'organiser le congrès départemental de 2014, en septembre. L'amicale a organisé la seconde épreuve du cross du SDIS ce dimanche en partenariat avec la commune. Prévisions 2013. En 2013, priorité à l'organisation du congrès départemental de l'année suivante où il faut trouver les structures d'accueil pour les forums, préparer la restauration, déterminer les lieux où seront présentées les différentes manoeuvres et où l'on pourra accueillir un public qui vient en nombre chaque année découvrir les différents métiers au sein du corps des sapeurs-pompiers, et c'est un spectacle que l'on ne voit pas souvent. Cette vitrine réunit chaque année près de 800 soldats du feu et représente un travail important en terme d'organisation. Le ball trap 2013 sera organisé les 6 et 7 juillet, avec messe en plein air et concert de cornemuses. Des ateliers qui se rapprochent du monde de la chasse seront organisés. On retrouvera aussi l'amicale le 8 décembre sur le parking Carrefour où ils laveront les voitures au profit du Téléthon de 9 h à 16 h. Johnny Carpentier a souligné que l'association se devait d'être exemplaire avec pour mots d'ordre citoyenneté, service et entraide. La Voix du Nord Paru le 28.11.2012