AGATHE - Lettre d`information – n° 23

Transcription

AGATHE - Lettre d`information – n° 23
AGATHE - Lettre d’information – n° 23
Avril 2005
L'Amour de la Cité
Additif au Bulletin N° 17
Le Regard du Citoyen
.
EDITORIAL
Harcèlement ?
Lorsqu’une Association critique le pouvoir en place (quel qu’il soit), elle est immédiatement
accusée de tous les maux et, plus particulièrement, d’agir avec des arrières pensées d’opposition
politique.
C’est, croit-on, la meilleure façon de la déstabiliser afin de l’empêcher d’être un obstacle en
défendant les valeurs ou les intérêts de ses adhérents, inscrits dans ses statuts.
C’est ce qu’a tenté de faire une municipalité à deux Associations de PALAVAS les FLOTS.
Celles-ci, dans un dossier d’urbanisme, s’opposaient aux décisions du Maire de la commune, en faisant,
comme on dit « feu de tout bois »
Parce qu’après avoir perdu leurs procès elles continuaient leur action sous d’autres formes et avec
d’autres moyens, le Maire a voulu faire reconnaître par le tribunal la responsabilité civile des deux
Associations et de leurs dirigeants. Il leur reprochait d’avoir abusé de leur droit d’agir en justice.
Le Tribunal de Grande Instance de MONTPELLIER n’a pas suivi la demande de la commune de
PALAVAS. Il a estimé que l ‘un des derniers procès engagé par le CLIVEM, illustrait « la veille
environnementale » exercée de façon permanente par cette Association sur les décisions de la commune en
matière d’urbanisme. Et le Tribunal poursuit :
« Cette vigilance cependant qui permet au secteur associatif de critiquer les actes administratifs de la
collectivité territoriale dans le strict respect de ses objets statutaires et qui constitue la garantie d’un
débat contradictoire, n’est pas fautive. »
La totalité des demandes de la commune de PALAVAS a donc été rejetée, et, celle-ci, a été
condamnée aux dépens.
Si ce jugement était confirmé en appel, il y aurait là l’amorce d’une jurisprudence de nature à
réaffirmer solennellement que les actions engagées par les Associations comme la nôtre sont normales pourvu
qu’elles se placent dans le cadre de leurs statuts. Le droit d’exercer, en permanence, une veille
environnementale, leur serait, juridiquement, reconnu.
Ainsi, en ce domaine, la notion de harcèlement aurait disparu.
Le Président
AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau
.Association au Titre de la loi 1901
- Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975
- Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme
1
NOS REFLEXIONS sur l’URBANISME à AGDE
Dans notre Cité, l’Urbanisme est l’une des préoccupations majeures de notre Association. Quoi de plus naturel puisque
AGATHE est agréée, à ce titre, par arrêté préfectoral.
Les nombreux problèmes rencontrés, nous inquiètent
soit qu’ils mettent en jeu la sécurité des entrées de ville ou de la circulation intra muros
soit qu’ils montrent le mépris dans lequel on tient le cachet particulier de notre patrimoine immobilier
soit, qu’ils découlent des trop grandes libertés prises avec la législation P.O.S ou ( P.L.U. ) – Z.P.P.A.U.P.- Code de l’Urbanisme
( Permis de construire) etc….
soit, enfin, qu’ils proviennent de l’ignorance des règles élémentaires de l’environnement ou du manque de respect à la nature.
Evidemment, nous ne pouvons pas traiter la totalité de ce vaste sujet dans un seul numéro. Aussi, envisageons-nous, après avoir ouvert cette
rubrique, d’en assurer le suivi étalé dans nos publications.
Parlons en premier des voies d’accès aux entrées de ville et des voies de liaisons intra muros, entre les différents
quartiers.
-
-
entrée par la route de Bessan
entrée par la route de Vias
entrée par la route de Marseillan
entrée par la route de Sète
entrée par la voie rapide
= entrée n° 1
= entrée n° 2
= entrée n° 3
= entrée n° 4 au niveau du rond-point d’Intermarché
= entrée n° 5 au niveau d’Hyper U
1 - Et tout d’abord, l’entrée de ville par la route de Bessan D 13 (Entrée n° 1)
Depuis longtemps AGATHE, et depuis 1 an le comité de quartier de Agde ville, demandent un aménagement (rond point,
ralentisseurs, ) à la hauteur du bassin rond pour faire ralentir les automobilistes et les motos venant soit de Bessan soit d’ Agde
Lorsque le passage à niveau est baissé les voitures venant de Bessan sont arrêtées dans le virage à partir du panneau d’entrée Agde
et cela plusieurs fois par jour en saison .
Après une ligne droite de plus de 6 km où fort peu d’automobilistes respectent la limitation de vitesse, il est fréquent d’entendre
les coups de freins et les chocs violents ; de plus, il est très dangereux de sortir du chemin du port fluvial ou beaucoup de touristes vont
prendre possession de leur bateau à la Nautic, il en est de même pour les cyclistes et vététistes venant de Vias par le chemin de halage du
canal du midi ainsi que les promeneurs prenant le passage soit disant protégé
La police fait quelques contrôles, mais les appels de phares ont vite fait de prévenir les petits copains venant d’en face et 5
minutes après , tout ce gentil petit monde roule à 50 km/ h sur le pont du canal
Alors, pourquoi pas un radar ? Il serait, sans doute, plus utile que sur la voie rapide.
Faut –il qu’il y ait des enfants et leurs parents morts ou handicapés à vie dans un accident pour faire bouger la
MUNICIPALITE ou la DDE
Le Maire prend le risque d’être tenu personnellement responsable.
Les solutions proposées ont le mérite de ne pas être onéreuses.
Actuellement l’entrée en provenance de la voie rapide, au niveau des silos à béton et accédant d’un côté, au centre commercial
HYPER U et de l’autre à la mer par la route de Guiraudette (Entrée n° 5), est en cours de réalisation. Une fois ces travaux achevés, il serait
temps que l’entrée par la route de Bessan (Entrée n°1) fasse en urgence l’objet, d’urgence, d’une étude pour la réalisation de travaux
d’envergure destinés à éviter le passage à niveau .
Cette transformation s’impose. La route de Bessan est le cordon ombilical qui relie la ville d’Agde à l’Agglomération . Elle sert,
aussi, de voie de délestage aux liaisons avec Béziers (par Coussergues) et avec l’autoroute (par Bessan) A ce titre, lorsque le passage à
niveau est fermé, le nombre de véhicules qu’elle agglutine , contre les barrières, augmente jour après jour, engendrant pollution et gêne pour
les habitants du quartier.
Tous les problèmes rencontrés en ce lieu,, groupés avec ceux créés par le débouché sur la route de Vias par les voitures venant de
Bessan et contournant le passage à niveau fermé, par la droite, ajoutés à la circulation excessivement dangereuse en bordure de l’Hérault, sur
le quai Comandant Réveille, devraient amener à rechercher une solution d’ensemble.
2 – Parlons, ensuite, aujourd’hui, des communications intra muros, entre les différents
grands quartiers de la ville
D’abord, pour présenter les résultats obtenus, si modestes soient-ils, concernant :
-
la modification du tracé du débouché du Chemin de Ronde sur l’avenue de Saint Vincent à Notre Dame
le rond point d’entrée à la Tamarissière
le dispositif mis en place sur la route de Notre Dame au Saint Christ pour casser la vitesse excessive et dangereuse de la
circulation au niveau de la sortie du lotissement Sainte Marie. Plus de deux ans de démarches ont été nécessaires pour convaincre
du bien fondé et de la pertinence de nos alertes.
Ensuite, pour rappeler inlassablement, qu’il existe toujours des points noirs en attente de solution..
tel est le cas de la route de Rochelongue, indigne d’une station, qui se veut touristique
Si notre Association est attachée à la sauvegarde de notre patrimoine, ces voies de circulation appartiennent, dans
leur état actuel, .à un passé révolu.
2
LA PLACE DE LA TORCHE A PLASMA DANS L’ELIMINATION
DE NOS ORDURES MENAGERES
Le système ancien d’élimination des Ordures ménagères, celui qui consistait à les déposer dans une décharge, à ciel ouvert dans leur
état brut, a vécu. Europe oblige ! Nous sommes désormais soumis à un « Plan Départemental » arrêté par le Préfet
Ce Plan, fixe les directives qui doivent être suivies par chacune des deux zones du département : la zone EST avec MONTPELLIER, la
zone OUEST, la nôtre.
Dans ce Plan, la Zone EST a conservé la possibilité de recourir aux techniques de l’incinération. Pour la zone OUEST, c’est à
l’enfouissement dans un lieu aménagé, que nous devons avoir recours.
Mais, l’utilisation d’un « procédé innovant » est également autorisé…C’est, en tout cas, sous ce vocable que la porte s’est entrouverte à
l’étude du traitement des déchets par gazéification à l’aide de la Torche à Plasma.
A suivre les débats organisés en cette période sur ces études, on se croirait revenu quelques dizaines d’années en arrière, à l’époque
où se présentaient les projets d’implantation des usines d’incinération.
Comme aujourd’hui pour la Torche à Plasma, on nous avait vanté les mérites de la nouveauté, alors que de l’aveu même de certains élus, on
connaissait, déjà, sans le dire, le côté polluant et nocif de l’incinération.
On sait, ce qu’il est advenu de toutes ces mirobolantes promesses. On sait que, malgré les améliorations successives
imposées par la législation, à prix d’or, il n’a pas été possible d’empêcher que ces usines répandent autour d’elles une
pollution si réelle, ni qu’elles s’avèrent aussi menaçantes pour la santé. A tel point qu’il a fallu arriver, enfin, interdire
toutes celles qui n’étaient pas conformes aux normes.
Tout se passe comme si les responsables de ces échecs programmés, n’avaient cherché qu’à gagner du temps.
Et s’il en allait de même aujourd’hui ?
Aussi, il ne faut pas s’étonner que les populations exigent, maintenant, de sérieuses garanties avant de croire
aux nouvelles promesses.
De fait, il apparaît que les promoteurs commerciaux et ceux qui les soutiennent, ont du mal à convaincre leur
auditoire de l’excellence de leur projet, en l’absence de la moindre preuve concrète au soutien des arguments qu’ils
avancent.
C’est ce qui ressort des deux réunions d’information organisées par le Maire de VIAS dont la dernière vient de
se tenir le samedi 02 avril.
AGATHE vous livre ses réflexions
MIDI LIBRE du 5 Avril 2005
Le fonctionnement de l’usine de traitement exige la fourniture de 240 000
tonnes d’ordures ménagères. La construction d’un modèle plus petit ne serait pas
rentable. La production sur place n’est pas suffisante. Celle de l’Ouest héraultais, de 100
000 tonnes environ, non plus. Il faudra donc déplacer jusqu’à l’usine de VIAS, par voie
ferrée où terrestre, la totalité des 240 000 tonnes.
Pour notre part,
y - nous attendons d’abord
qu’on nous démontre que le site retenu dans ces conditions, en plein sur la
voie d’accès à nos plages (1) est particulièrement bien choisi. Est-on conscient de
l’image de marque que représenterait pour attirer ou fidéliser les touristes, un terrain
entouré de nombreuses guirlandes confectionnées sous la poussée des vents violents de
notre région par des plastiques et des papiers accrochés aux grillages, aux souches ou
tout simplement jonchant le sol des environs. Vue de l’esprit ?
En cas de doute, allez voir le paysage autour de lieux de réception de déchets. Ils ne manquent pas. A commencer par, le chemin
d’arrivée au site de Lambert, près de NARBONNE ou les alentours de l’ancienne usine d’incinération à AGDE. Et combien d’autres ?
(1) – au bord de la voie rapide allant de la sortie de l’autoroute au Cap d’AGDE, juste avant le pont qui enjambe la voie ferrée et la
route de VIAS à AGDE, tout à côté du grand transformateur électrique
y - nous aimerions ensuite
qu’on nous indique un endroit où peut se visiter ou voir, en dur, une installation identique à celle dont la construction est projetée
à VIAS. Voici deux ans, les responsables du Syndicat de l’Ouest Héraultais nous avaient laissé entrevoir, dès son achèvement, la visite d’une
usine en construction, en Italie, Il n’en est plus question, cette construction n’ayant pas été menée à son terme. Pourquoi ?
En Allemagne, à KARLSRUHE, une tentative d’implantation s’est soldée par un échec. Pourquoi ?
On annonce aussi des torches à Plasma au JAPON, au CANADA ….. à BORDEAUX, mais partout, le procédé n’a été utilisé que
pour traiter des déchets industriels. Aucune comparaison n’est donc possible.
On nous cite maintenant, une réalisation en Espagne. Qu’on nous montre des photos. Qu’on nous indique précisément les
coordonnées du lieu. Cela vaut la peine d’aller voir.
y - au plan technique et scientifique.
3
C’est sur ce point que les éléments indubitables et incontestables font le plus défaut. Pas plus que la majorité du grand public, nous
ne sommes en mesure de comprendre toutes les subtilités que développent les représentants de la Société projetant la construction. Cela ne
nous empêche pas d’être attentifs aux plaidoyers dans lesquels nous relevons des imprécisions ou des contradictions grâce aux avis
recherchés ailleurs par nos soins, auprès d’ingénieurs,de GREENPEACE ou d’agrégés de physique- chimie entre autres
Par exemple, concernant la température du processus. On apprend d’un, côté que l’arc électrique d’une torche à Plasma
peut atteindre des températures extrêmement élevées de l’ordre de 12 000 degrés. On nous dit aussi, que le nôtre traitera les déchets à 1200
degrés. On nous dit, enfin, qu’il en faut davantage pour un fonctionnement optimal. Alors! Quelle sera la température retenue sachant qu’il
est un point d’équilibre entre la résistance des matériaux réfractaires du four et les conditions de destruction des déchets.
Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, il est extrêmement rare que la première application d’une
technologie soit parfaite du premier coup. Si tel était le cas d’une telle unité de traitement, cela se saurait.
Les difficultés techniques et financières, rencontrées par nos élus ne sont pas spécifiques à l’Ouest Héraultais. Dès lors, pourquoi
d’autres agglomérations comme MONTPELLIER, par exemple, n’ont-elles pas sauté sur l’aubaine d’une solution, soi-disant, merveilleuse ?
y - au plan financier, enfin.
En 2001, lorsque notre Association a commencé à s’intéresser à ce nouveau procédé, c’est tout juste si on ne nous
avait pas laissé entendre que l’investissement, à condition que nous soyons les premiers à investir, ne coûterait presque rien à nos
collectivités. Avec le temps, les données ont, peu à peu évolué. Non seulement pour les dépenses d’investissement dont on ignore le
montant et la répartition mais aussi pour le fonctionnement. On n’entend plus d’engagement précis sur la diminution escomptée sur les coûts
actuels.
En guise de transition.
Pour vouloir être exhaustive, notre contribution au débat, par cet article, est déjà très longue. En conséquence, nous reportons la suite
de nos réflexions et leur conclusion à une prochaine fois. Nous vous ferons connaître, en particulier, les sources de nos renseignements, et le
contenu détaillé de la position d’un expert sur lequel nous avons bâti nos positions. Nous dirons également si nous estimons que la Torche à
Plasma est la seule solution possible. A très bientôt.
COMMISSION SECURITE
Le 08 mars dernier, le Commandant ZANNETTACCI à la tête de la Police Nationale avait accepté de recevoir une
délégation de l’Association.
Cette démarche s’inscrit dans la liste des visites pluriannuelles que nous souhaitons faire au premier responsable de la
Sécurité de notre ville. Ainsi, pouvons-nous l’entretenir des réactions d’une partie de la population, au travers de nos adhérents
et de tous ceux qui n’hésitent pas à nous faire part des agressions de tous ordres dont ils sont victimes.
- Aussi, nous avons fait porter une partie importante de nos propos sur la Sécurité.
Nous avons , à nouveau exprimé avec conviction, notre analyse sur la façon dont le problème de l’insécurité est traité.
Nous avons, une nouvelle fois devant le Commandant, réfuté les affirmations de tous ceux qui tentent de faire croire à la population que
l’amélioration de la Sécurité est traduite par les statistiques de l’évolution des plaintes.
Nous avons développé les raisons pour lesquelles nous n’accepterons plus de prendre en compte ces statistiques comme instrument de
mesure da la Sécurité ou de l ‘insécurité.
Cela fait plus d’un an que nous soutenons que ce genre de Statistiques n’a aucune signification. Cette fois, nous avons pu citer un
document officiel au soutien de ce que nous avançons.
Il s’agit du premier rapport établi par l’Observatoire National de la Délinquance (O.N.D.) Cette instance avait été mise en place, fin 2002,
par le Ministre de l’Intérieur de l’époque M. SARKOZY. Il voulait, je cite : « rendre plus crédibles les Statistiques de la Criminalité » Ce
qui est bien une preuve qu’elles ne le sont pas.
Ce rapport indique : « l’impossibilité d’une connaissance totale du phénomène de la criminalité et critique les outils actuels de
sa mesure. » En effet, ce rapport exprime le souhait que « TOUT soit comptabilisé » dans les états statistiques de la police à savoir : « ce qui
est révélé, ce qui n’est ni déclaré ni constaté, ni pris en compte par les services tels que les faits consignés dans les mains courantes sans
avoir fait l’objet stricto sensu d’une véritable plainte. » Sous une autre forme, certes, nous n’avons jamais dit autre chose.
Voilà, dans le cadre ci-dessous, ce que nous écrivions dans le texte de notre tract lorsque nous avons lancé, voici deux
ans, notre propre enquête dans le but de connaître ce que ressentaient les personnes victimes de délits.
Avec la population, nous pensons que la publication de statistiques flatteuses, pouvant indiquer une tendance moyenne,
ne correspond pas à la réalité sur tous les terrains.
Les personnes qui voient ou subissent quotidiennement des agressions de toutes sortes et qui vivent, parfois, sous la
terreur, attendent, à la place de statistiques, des résultats concrets témoignant d’une amélioration.
Nous campons toujours sur cette position. Nous pensons, plus que jamais, que le sentiment de sécurité reviendra lorsque les
auteurs d’infraction seront démasqués et pour le moins, traduits devant la justice pour y être traités d’une manière adaptée, mais toujours
dissuasive. C’est quand on ignore qui est le délinquant et où il se trouve, que le sentiment d’insécurité est à son paroxysme.
C’est pourquoi, notre baromètre de la situation sera, désormais, non plus l’évolution des faits constatés mais celle de ce que la
Police appelle « le taux d’élucidation » c’est-à-dire le taux des affaires qui ont connu une suite en direction de la justice au lieu de rester
endormies à jamais dans les registres sur lesquels elles ont été couchées.
Avec la modestie de nos moyens, nous avons l’intention de voir, à l’aide de tous les faits délictueux qui nous ont été signalés, quel
4
est, à AGDE l’importance de ce taux.
Nous vous tiendrons informés du résultat et des significations que nous attacherons à nos investigations.
- Au sujet des trois plaintes déposées par l’Association entre les mains du Procureur de la République.
Ä la plainte concernant la table de l’ancienne mairie, la plus ancienne, est toujours en cours d’instruction au
Commissariat.
Ä les deux autres, concernant l’ADRENALINE au CAP et :la gestion du camping de la TAMARISSIERE, ont été
instruites et renvoyées à BEZIERS DANS LES SERVICES DU Procureur de la République.
L’ACTIVITE DANS LES SECTEURS GEOGRAPHIQUES
Des nouvelles du secteur N° 5 d’AGATHE : LE GRAU
Lors de notre assemblée générale du 31 juillet 2004, nous vous faisions part des travaux réalisés dans ce secteur et de ceux dont
nous espérions voir une prochaine mise en oeuvre. Nous portons ci-après à votre connaissance la nouvelle situation urbanistique de ce
secteur.
I - Parmi les travaux qui étaient en cours à cette époque, on peut citer :
La jonction entre le rond point du Saint CHRIST et les Cayrets, en passant par le Boulevard des Lucioles et les nombreux
aménagements autour du centre commercial HYPER U. Certes les travaux continuent, mais nous souhaiterions que la réalisation de
trottoirs et de pistes cyclables soit une priorité.
La création de deux rond points, l’un sur le chemin de l’agenouillade, l’autre sur l’Avenue de St. Vincent, destinés à permettre le
contournement du Parc de Notre Dame.
Il faut maintenant :
Construire la crêche promise sur cet emplacement,
terminer l’Avenue de St. Vincent comme cela était prévu dans le projet initial de 1993, et envisager, la poursuite de la piste
cyclable qui se termine actuellement au chemin de la chevrette,jusqu’à la mer,par transformation du trottoir existant,
créer un rond point à la place de l’espace vert sur lequel se trouve la NORIA, ou bien supprimer le stop de l’avenue de Notre
Dame à St. Martin, et le mettre sur l’avenue de St. Vincent à hauteur de la Noria. En effet, la suppression du dos d’âne à hauteur de la
chapelle permet aux véhicules en provenance du rond point de St. Vincent, de se lancer beaucoup plus rapidement, résultat, les voitures
venant du chemin de Notre Dame à St. Martin, respectant le stop, n’aperçoivent les véhicules en provenance de la mer que lorsqu’elles sont
engagées sur la chaussée.
L’élargissement du chemin des Dunes longtemps attendu, dont la réalisation se poursuit, nous l’espérons, jusqu’à achèvement
II - Concernant ceux dont on nous avait promis la réalisation imminente :
La protection des plages qui devait se traduire par la construction de deux brise lames au Grau et à la Tamarissière avant la saison
touristique 2005, accuse un retard d’une année. Les travaux ne devraient débuter qu’à l’Automne 2005- Printemps 2006, afin que les plages
soient reconstituées pour la saison 2006
III - Enfin les autres projets que nous attendons depuis plusieurs années :
L’aménagement de la place de la République,
dont le montant des travaux serait inscrit au budget 2006. Nous souhaitons que le marché de plein air soit mis aux normes Européennes
pour éviter tout risque d’accident électrique et de pollution ( gas-oil, groupes électrogènes ) et que ces travaux soient assortis de la mise en
place d’un véritable plan de circulation.
L’établissement d’un cahier des charges pour les commerces sur pontons au quai MERIC.
Nous avons appris avec satisfaction que les services techniques étaient en train de le rédiger. Nous espérons qu’il tiendra compte de la
couverture de ces pontons qui empêchent les promeneurs du quai MERIC de voir le quai de la Tamarissière et l’espace sur la mer. De plus,
vu de la Tamarissière, à quoi ressemblent ces pontons disparates et bâchés ?
La communication du quai MERIC avec la rue BEAULIEU,
La création d’une voie au Grau d’Agde ( opération n° 26 du P.O.S. ) a fait l’objet d’une délibération favorable lors du Conseil Municipal du
16.04.04,
L’aménagement de la route de Rochelongue, et de l’Avenue de St. VINCENT( de Notre Dame au St. CHRIST )
Les tractations avec la Direction des routes du Conseil Général se poursuivent depuis 2001, pour permettre le déclassement du domaine
départemental et le classement dans le domaine communal.
L’étude d’un schéma directeur des pistes cyclables,
notamment chemin de Notre Dame à St. Martin, ainsi qu’Avenue du Littoral et route de Guiraudette.
L’arrêt de l’occupation anarchique du domaine public,
notamment sur le boulevard de front de mer, ou il est vital de laisser le trottoir libre à la circulation des piétons. Un groupe de travail vient
5
de se réunir en Mairie le vendredi 11 février sur la thématique de l’occupation du domaine public.
La création d’un poste de police municipale,
L’aménagement des berges sur les deux rives de l’Hérault,
La limitation des concessions commerciales sur les terrains publics et le domaine maritime,
L’évacuation naturelle des eaux d’inondation de l’Hérault qui a été modifiée suite aux travaux effectués à la darse de
l’église.
Des nouvelles du secteur d’AGATHE : du CAP
Avant de publier ci après les réflexions de notre Président d’honneur Maurice MESTAT sur l’avenir du Cap, il
nous est agréable de vous informer qu’il vient d’être décoré , chevalier de la Légion d’Honneur, nous en profitons pour le
féliciter
LA SAGA DU CAP D'AGDE
En 1978, lorsque j'ai signé le contrat d'achat de mon appartement dans la Résidence des " Indes Galantes en construction,
j'étais tout feu tout flamme pour le Cap d'Agde.
Ce grand projet, patronné par Feu le Général de Gaulle, devait devenir la Californie Française, transformant ainsi
de fond en comble le Languedoc-Roussillon. A l'époque, le Cap d'Agde se limitait au port, au début du quartier du Mole et
de la zone naturiste. Partout on rencontrait des marais et de mauvaises vignes, paradis de moustiques agressifs.
On ne parlait que de 25.000 lits et on n'avait pas encore pris conscience le la fameuse vague de " Bétonite",
laquelle subsiste malheureusement encore. I1 a fallu commencer à déchanter : détérioration permanente des plages,
débordement des commerces sur la voie publique, nuisances diverses dont le bruit et déjà l'insécurité.
C'est dans cette atmosphère qu'en 1982 j'ai entendu parler de l'Association « Agathe » dont je fus l'un des
premiers adhérents pour devenir bien des années plus tard le premier des deux Président d' Honneur.
J' ai eu 1"occasion de rencontrer un voisin Monsieur Maurice VELTZ, Président d'une association de défense des
anciens du Cap d'Agde, d'ou le surnom que l'on lui donna aussitôt de '° Maire du vieux Mole ".Nos contacts furent au
début un peu difficiles. En effet, il protestait contre la construction des " Indes Galantes " qu'il accusait de boucher la
vue et de supprimer un parking sauvage rempli de chardons aux fleurs bleus.
Depuis, il fallut malheureusement déchanter : le scandale du " Roberts-Club ", maintenant seulement en voie de
règlement par la construction de marinas de luxe avec appontements pour des bateaux de 20 mètres. Puis ce fut
l'abandon de l'Hôtel " Matago" sur le port . Depuis cela n'a fait que s'aggraver un peu partout.
Et je viens d'apprendre que la piscine municipale du Mole allait être
détruite. J'espérais naïvement que l'on installerait à sa place une zone de
verdure et éventuellement un héliport permettant d’évacuer d'urgence malades
ou victimes d'insolations ou de noyades. Hélas, le terrain a été racheté par "
Aqualand " qui va en faire une extension pour les enfants, d'ou bien entendu de
nouvelles nuisances esthétiques et sonores.
I1 importe de construire deux douches et deux toilettes sur la petite
plage non gardée du Mole, placer deux bancs confortables ainsi que des arbres
d’espèces résistantes à notre climat., face au parking aérien situé devant les
bâtiments, F et G.
Il serait urgent de réaliser l’éclairage public promis depuis des années. Il devrait être solennellement inauguré
par Monsieur 1e Maire, dévoilant une plaque portant l'inscription « Promenade Maurice VELTZ » en hommage aux
démarches permanentes de notre Vice-président.
Un élément de grande satisfaction : la construction du Golf enfanté dans la douleur et de sombres arrangement
financiers . I1 accueille désormais sur un magnifique Green quelques 35.000 joueurs par an, lesquels peuvent disposer
d'un hôtel de grande classe, d'un restaurant et d'une brasserie avec une excellente cuisine.
Dans ce domaine, à part quelques restaurants spécialisés dans les fruits de mer, on ne trouve guère que des
restaurants offrant des "ratas ou des tambouilles " plus ou moins améliorés. Bien sur, je ne citerai aucun nom pour ne
blesser personne. Dans ce domaine il y a un énorme effort à effectuer avec l'aide des pouvoirs publics.
6
Ce n'est d'ailleurs pas étonnant, qu'abstraction faite des mauvaises conditions atmosphérique, le nombre des
touristes ait diminué et qu'ils préfèrent aller dans les super marches et déjeuner frugalement chez eux ou sur la plage.
On note dans cet esprit une nette désaffection chez les allemands, les anglais les hollandais et les
luxembourgeois. Il en est peut être un peu différemment dans la zone naturiste.
Enfin, autre inconvénient les travaux de voirie au port réduisent le nombre d’emplacement de quelques 150 places
auxquelles il conviendra d'ajouter l'année prochaine une nouvelle réduction résultats de nouveaux aménagements autour
de la place de l' Ecailler.
Alors qu'en conclure ? QUO VADIS CAP D' AGDE "
Des nouvelles du secteur d’AGATHE : du Mail de Rochelongue
OPA sur le MAIL
Tous les commerces sont à vendre ou déjà vendus
Le California change de propriétaire
Le Glacier est en instance de vente
La Velotterie va se transformer en Bazar ( Tout à 1 euro)
Le Boulanger est retourné à Vias
L’Oasis cherche un repreneur, elle risque de trouver le désert
Le Chinois abandonne le Nem
Seul immuable reste le corail, quel bonheur nous aurons toujours de la moule et
de la frite.
Quant à la rue piétonnière (rue Dejean) , c’est la débâcle. Sur la quinzaine
d’officines seules deux ou trois sont au poste. Le Haicutter et l’Omelette
La morue et le maquereau vont-il trouver preneur ?
Fini la Dolce vita !
Du coté des propriétaires, c’est pareil, après la vente l’année dernière d’une douzaine d’appartements au seul Sunset,
plusieurs autres sont à vendre aujourd'hui. Le propriétaire de l’un plein d’humour a affiché sur son balcon « home sweet
home » quand on sait qu’il vend à cause du bruit et des déprédations qu’a connue son appartement quand il a voulu louer.
Donc cette année, ce ne sont plus les touristes qui ne viennent plus, mais les commerçants qui s’enfuient.
Bien entendu, cela aura des conséquences, notre animateur N°1 n’ayant plus d’argent pour financer ses orchestres, il va
être obligé d’engager des « Tapeurs de casseroles », et les nuisances sonores vont augmenter avec en fond les pétarades
des motos. Et quoiqu’en dise, la Mairie couvre ce désordre.
Heureusement, il nous reste le Soleil et la Mer .
Les brèves du Bureau, ce trimestre.
- nous avons rencontré pour vous :
$ le 13 janvier M. SANNIER, le Trésorier Principal, en sa qualité de Receveur Municipal de la Ville, pour lui remettre
une correspondance à destination du Trésorier Payeur Général, pour une saisie éventuelle de la Chambre Régionale des
Comptes, au sujet de la Gestion du Camping municipal de la TAMARISSIERE.
$ le 23 février, M. PERILLOUX, l’un des responsables du rugby, avec lequel nous avons mis sur pied la collaboration
ponctuelle entre les deux associations, à l’occasion d’un match sur la pelouse agathoise.
$ le 08 mars, M. ZANNETTACCI, le Commandant de la Police Nationale. Entretien relaté par ailleurs.
$ le 15 mars, Messieurs. BEZES et M ;PONGHELLINI à l’Office Municipal de Tourisme du CAP afin d’aborder, comme
nous le faisons chaque année, avec des observations que nous voulons constructives, les problèmes du bruit créés par les
animations.
$ le 16 mars, Maître Joël DOMBRE, avocat à MONTPELLIER spécialiste du droit civil. Nous avons examiné avec lui,
l’éventualité d’engager un référé au civil, en vue d’obtenir la démolition de l’ADRENALINE. Le C.L.A.P.E, dont il est aussi
l’avocat, se placerait à nos côtés dans l’action engagée. Les premiers contacts sont encourageants.
7
- nous avons participé pour vous :
$ à diverses réunions publiques d’information, organisées
• - le 09 mars, à PORTIRAGNES au sujet de L’implantation des 34 éoliennes à proximité de nos côtes
• - le 19 mars, et le 02 avril à VIAS à deux réunions organisées par le Maire sur la « Torche à Plasma.
Les 800 personnes présentes dans la salle, ont paru hostile au projet dans leur grande majorité.
$ à diverses réunions de travail du CLAPE
• - le 14 février et le 21 mars à la Commission LITTORAL, au sein de laquelle sont exposées les
difficultés rencontrées dans leur secteur, par les Associations membres, et examinés les moyens de
combattre les abus. Avec cette commission, nous avons réagi activement lorsque, voici quelques
semaines, des menaces ont plané au-dessus de la Loi des 100 mètres.
• - le 30 mars, à la Commission URBANISME afin de nous familiariser, peu à peu, avec la nouvelle
réglementation sur le SCOT
$ le 29 mars, à une conférence de presse organisée à MONTPELLIER par une Association voisine de VIAS,
l’APRPV avec le concours du CLAPE. Pour notre part, nous y avons exposé les atteintes portées à
l’environnement sur notre littoral. Les journalistes se sont, particulièrement, intéressés aux arguments développés
contre l’installation d’une Torche à Plasma sur la Commune de VIAS.
- nous avons tenu et organisé une réunion publique à la TAMARISSIERE.
Le 06 mars, nous avons pu montrer l’attachement que nous portions à tout ce qui conditionne la
qualité de la vie dans ce
secteur. Qu’il s’agisse de la Pinède, des protections de la partie habitée contre
les inondations, et de la propreté des
Verdisses.
- nous sommes intervenus
Auprès des services de la Police Nationale dès que l’installation des Gens du Voyage nous a été signalée sur un parc de
stationnement, en plein centre du CAP, près du Palais des Congrès et du poste de Police…Ils ont quitté les lieux à l’issue
de la tolérance dont ils ont bénéficié, et conformément, paraît-il, à leurs engagements.
- nous avons relevé et noté
Tout particulièrement l’outrecuidance de l’Association NOTRE CAP dans une polémique qui les a opposé à divers
internautes sur le site de HERAULT TRIBUNE. Cette Association s’y attribuait le mérite d’avoir obtenu, à l’amiable, le
démontage de l’ADRENALINE. Nous y reviendrons le moment venu.
- nous avons enfin constaté
Avec satisfaction, les sillons creusés dans les terrains situés de part et d’autre de la voie rapide, avant de franchir
l’Hérault, en venant de VIAS. Il suffira, maintenant, de mettre en œuvre les dispositions de la Loi BESSON, pour que le
stationnement des Gens du Voyage entre enfin dans sa phase réglementaire.
Satisfaction, aussi, pour la disparition, enfin, des deux silos à béton à l’entrée de la voie rapide sur la route de
Guiraudette. Satisfaction grandement atténuée par l’aspect paysager déplorable que confère à cette entrée de Ville le
bâtiment en tôle.
Ó - nous avons réuni pour des travaux de réflexion préparant les décisions
• la Commission de la TAMA
le 12 janvier,
• la Commission des Inondations le 10 février,
• la Commission Sécurité le 07 avril,.
- nous avons fait paraître six articles sur l’AGATHOIS
et accordé … le 16 février, un entretien au quotidien Midi Libre ayant inspiré un article publié
le 02 mars.
AGATHE est une association indépendante qui vit grâce à ses adhérent-e-s, à leurs cotisations. Son
fonctionnement et ses actions sont essentiellement financés par ses membres ce qui lui confrère une totale liberté
de pensée et d’initiative .c’est pourquoi nous invitons les retardataires à payer votre cotisation 2005
la cotisation annuelle pour 2005 à 12 euros. Le soutien reste libre
Merci de votre compréhension.
AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau
.Association au Titre de la loi 1901
- Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975
- Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme
8