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HORS-SÉRIE
SANTÉ - ÉDUCATION
À l’écoute des familles
logement, buDget…
Surmonter les difficultés du quotidien
Novembre 2014
Maisons départementales des solidarités
Une relation de proximité
www.cg49.fr
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Proches et solidaires
Qu’est-ce qu’une Maison départementale
des solidarités ?
© coralie pilard
Géré par le Conseil général, ce lieu regroupe de nombreux
professionnels de la santé et du social, qui conseillent, orientent
et accompagnent gratuitement les habitants de Maine-et-Loire.
Il y a de nombreuses raisons de prendre rendez-vous dans
une Maison départementale des solidarités (MDS) : assurer un
suivi médical de la grossesse et des jeunes enfants, participer
à une permanence éducative, bénéficier du RSA, faire face
à des difficultés financières ou de logement…
Treize MDS sont réparties sur le territoire, auxquels s’ajoutent
quinze antennes et 170 lieux de permanences.
Quel est le rôle du Conseil général en matière
de solidarité ?
© c. pilard
Aider chacun à surmonter les doutes, les difficultés passagères
ou plus profondes qu’il peut rencontrer, à tous les âges de la
vie : arrivée d’un premier enfant, éducation, santé, logement,
chômage, surendettement…
La solidarité est la première mission du Département. Il y
consacre plus de la moitié de son budget. Une priorité évidemment réaffirmée dans le contexte économique et social difficile
de ces dernières années. Entre 2004 et 2013, le nombre de
bénéficiaires des dispositifs sociaux du Département a augmenté de 50 %. Pour être efficace, la solidarité doit s’exprimer
au plus près des habitants. C’est la responsabilité des MDS.
Une puéricultrice ou une infirmière peut, par exemple, proposer
à une personne de la rencontrer avec un autre professionnel
de la MDS, comme un assistant social ou un conseiller en
économie sociale et familiale. L’accompagnement se fait ainsi
souvent de façon transversale et en partenariat avec d’autres
acteurs (CCAS, Caf, associations…).
En complément du suivi individuel, de nombreuses actions
collectives sont menées dans les MDS. L’objectif est de recréer
du lien social, de rompre l’isolement. Cela permet aussi à
chacun de partager ses expériences.
À l’image du Jardin partagé à Doué-la-Fontaine (lire page 6),
de nouvelles approches sont expérimentées pour impliquer
un peu plus les usagers dans l’organisation de la MDS.
Le Président du Conseil général
HORS-SÉRIE Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | Hôtel du Département
Place Michel Debré - CS 94104 - 49941 Angers Cedex 09 | Tél. : 02 41 81 43 86
Directeur de la publication Christian Gillet | rédacteur en chef François Bourneau
rédacteur en chef adjoint Florence Hallopeau-Peeters | JOURNALISTE Nicolas Roy
comité de rédaction F. Hallopeau-Peeters, Marie Moriceau, N. Roy | PHOTO couverture
Coralie Pilard, Chemillé-Melay | Conception ÉDITORIALE MCM information | Conception
GRAPHIQUE | Citizen Press | maquette Marine Lenain | Impression Imaye Graphic
Tous droits de reproduction réservés | ISSN 1295-5329 | Dépôt légal : à parution
Tirage : 373 500 exemplaires | Magazine diffusé à partir du 27 octobre 2014.
Vous ne recevez pas le magazine ?
Envoyez un courriel à La Poste à [email protected]
© c. pilard
Comment répondre le mieux possible
aux besoins des habitants ?
15 antennes sociales
170 lieux de permanences
523 professionnels de l’action sociale
et médico-sociale : travailleurs sociaux,
éducateurs, puéricultrices, infirmières,
sages-femmes, médecins de PMI, conseillers
en économie sociale et familiale, conseillers
emploi formation, assistants administratifs.
Hors-série | Conseil général de Maine-et-Loire | novembre 2014
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Segré
Angers
Couronne Nord
Angers
Est
Angers
Couronne Sud
Angers
Centre
Angers
Sud
Baugé-en-Anjou
Les Mauges
Cholet
Est
Saumur
ILLUSTRATIONS © Studiodeffontaines
Angers
Ouest
Doué-laFontaine
Cholet
Ouest
13 Maisons départementales des solidarités
Ouverture du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.
MDS Angers Centre
79 avenue Pasteur
49100 Angers
Tél. : 02 41 31 31 10
MDS Angers Est
2 place de l’Europe
CS 11717
49100 Angers Cedex 02
Tél. : 02 41 27 55 00
MDS Angers Ouest
6 rue Lecuit
49100 Angers
Tél. : 02 41 31 10 14
MDS Angers Sud
9 boulevard Robert d’Arbrissel
49000 Angers
Tél. : 02 41 68 65 00
MDS Angers Couronne Nord
19 rue de l’Amiral Nouvel de la Flèche
49240 Avrillé
Tél. : 02 41 96 97 20
MDS Angers Couronne Sud
39 rue Abel Boutin Desvignes
49130 Les Ponts-de-Cé
Tél. : 02 41 79 75 10
MDS Baugé-en-Anjou
Place du 8 Mai 1945
CS 50085
49150 Baugé
Tél. : 02 41 84 12 40
MDS Doué-la-Fontaine
Place René Nicolas
CS 10107
49700 Doué-la-Fontaine
Tél. : 02 41 40 21 10
MDS Saumur
25 bis rue Seigneur
CS 84021
49400 Saumur
Tél. : 02 41 53 02 30
MDS Cholet Est
26 bis avenue Maudet
CS 52101
49321 Cholet Cedex
Tél. : 02 41 46 20 00
MDS Segré
2 rue César
CS 30324
49503 Segré
Tél. : 02 41 94 95 30
MDS Cholet Ouest
28 rue Paul Bouyx
CS 21983
49319 Cholet Cedex
Tél. : 02 41 49 15 60
MDS Mauges
2 rue du Sous-préfet Barré
BP 50002
49601 Beaupréau Cedex
Tél. : 02 41 49 76 10
Pour mieux informer les habitants,
le Conseil général vient de créer
l'espace solidarités : un site
Internet pratique où chacun
peut trouver les renseignements
et les contacts dont il a besoin.
solidarites.cg49.fr
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protection maternelle et infantile
À l’écoute des familles
MDS des Mauges, antenne de Chemillé.
« Ma mère m’a dit que… J’ai lu sur
Internet que… Qu’en pensez-vous ?
Ce sont souvent les premières questions que l’on nous pose, au sujet de
l’alimentation du bébé, de la gestion
des pleurs, des coliques… », témoignent
Chantal Audouitet Marie-Laure Bellino. Toutes les deux sont infirmièrespuéricultrices de la Protection maternelle et infantile (PMI) au Conseil général. Rattachées à la MDS des Mauges,
elles exercent à l’antenne de Chemillé.
L’ arrivée d’un enfant, l’acquisition
de ses premiers apprentissages sont
souvent source d’interrogations et
de doutes pour de nombreux parents.
« Ils ont envie de bien faire et cherchent
de plus en plus à avoir des réponses de
professionnels, poursuivent-elles. Dans
ce domaine, il n’y a pas de méthodes
toutes faites. Nous sommes là pour
aider les parents à trouver leurs propres
solutions, sans les juger. »
Les professionnels du Conseil général
ne remplacent ni le médecin traitant
© Coralie Pilard
Dans les MDS, médecins, sages-femmes, puéricultrices, infirmières, assistants sociaux…
sont au service des femmes enceintes et des parents de jeunes enfants.
Les familles peuvent s’appuyer sur les conseils et l’expertise des puéricultrices et des médecins de la PMI
du Conseil général. Ce service est proposé à l’ensemble de la population dès la sortie de la maternité.
ni les spécialistes de la petite enfance.
« Nous intervenons en complément dans
un rôle de conseil et de prévention. Pour
discuter de l’éducation et de la santé
de leurs jeunes enfants, certaines per-
Parlons-en !
Une fois par mois, Chantal Audouit
et Marie-Laure Bellino animent
un atelier collec t if ouver t à
tous. À chaque séance, un thème.
« On donne, par exemple, des conseils
sur l’alimentation, on initie aux
techniques de massage du bébé,
expliquent-elles. Cela permet
à cer tains parents de rompre
l’isolement en échangeant
avec d’autres familles. »
Sous différentes formes,
ces temps collectifs
sont proposés dans
les autres MDS du département.
Sur le secteur de Noyant, dans le
Baugeois, Mur ielle par ticipe à
« Pause mamans », un groupe de
parole sur le soutien à la parentalité
conduit par des assistantes sociales,
des puéricultrices et une éducatrice
de la Maison de l’enfance. « J’avais
besoin de discuter avec d’autres
parents, témoigne-t-elle. On se
retrouve un vendredi par mois. Pour
l’éducation des enfants, je vois ce que
font les autres. On se sent plus fort
pour y arriver. »
sonnes se sentent peut-être plus à l’aise
avec une puéricultrice que dans le cadre
d’une consultation médicale classique. »
Chantal Audouit et Marie-Laure Bellino accueillent des familles issues
de tous les milieux et, signe de l’évolution de la société, de plus en plus
de pères. Les consultations, gratuites
et sur rendez-vous, ont lieu dans les
locaux de la MDS. « Dans certaines
situations, nous nous déplaçons au
domicile des personnes : quand cellesci n’ont pas de moyens de locomotion
ou quand il s’agit d’une naissance
prématurée », précisent-elles.
En 2013, 1 695 consultations médicales
de nourrissons ont été effectuées par la
PMI en Maine-et-Loire.
4 812 bilans de santé
réalisés en 2013 par les infirmières
et puéricultrices dans les écoles
maternelles du département.
solidarites.cg49.fr
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permanences éducatives
MDS de Baugé-en-Anjou. Devant son
bureau, une table et des chaises. C’est
ici qu’il prend le temps de recevoir.
Grégory Ménard est éducateur de prévention. Son outil de travail : la parole.
Des mots pour dénouer des situations
devenues complexes voire inextricables
aux yeux de certains parents : un enfant
qui ne veut pas manger ou qui refuse
d’aller à l’école, des conflits à l’adolescence… « Les personnes qui viennent
me voir se posent des questions en
tant que parents, explique-t-il. Ils n’ont
pas trouvé de solutions auprès de leur
entourage ou n’ont pas osé en parler de
crainte d’être jugés. »
Cécile, mère d’une adolescente raconte :
« C’est mon frère qui m’a conseillé de
rencontrer l’éducateur de prévention.
Je vivais une situation très difficile
avec ma fille de quinze ans. J’étais
très inquiète, je ne savais plus quoi
faire. Cela m’a fait du bien d’en parler,
ça m’a rassurée. Aujourd’hui, ma fille va
mieux et la communication est rétablie.
Elle me parle à nouveau, me demande
des conseils et les suit. »
Il n’y a pas de manuel pratique pour
© C. Pilard
« Être là quand les parents se posent
des questions »
Libres et gratuites, les rencontres avec l’éducateur de prévention permettent de dédramatiser
et d’épauler les parents pour éviter que les difficultés ne s’aggravent.
l’éducation des enfants. Chacun est
plus ou moins confronté aux problématiques de la parentalité. « Parler
avec un éducateur de prévention est
un droit pour les familles, confie Grégory Ménard. La prévention, c’est être là
quand les parents se posent des questions. Ils ont souvent une idée de ce
qu’ils pourraient faire. Ils ont juste besoin
d’être confortés dans leur position. »
L’éducateur de prévention ne se substitue
pas aux parents. Il les aide à prioriser,
à avancer progressivement. « À chaque
fois, nous faisons du sur-mesure et,
dans les situations les plus complexes,
nous sommes-là pour protéger l’enfant. »
© CG 49
Écoute et prévention
Sexualité, contraception, grossesse, vie affective, violence… Les Centres
de planification et d’éducation familiale abordent tous ces sujets au cours
d’entretiens anonymes et gratuits. Ce service est assuré par le Conseil général
dans certaines MDS (Angers Centre, Cholet Est, Segré et Saumur) ou délégué à
d’autres structures, comme les centres hospitaliers.
« Nous rencontrons essentiellement des jeunes femmes entre 15 et 30 ans,
témoigne Nolwenn Flamon, conseillère conjugale et familiale au centre de
Segré. Notre rôle est d’informer et de prévenir tous les publics lors d’entretiens
individuels ou d’interventions dans les collèges, les lycées ou les établissements
spécialisés. »
Les personnes peuvent aussi consulter le médecin du Centre de planification
pour des examens gynécologiques, la prescription de contraceptifs ou le
dépistage d’infections sexuellement transmissibles.
Hors-série | Conseil général de Maine-et-Loire | novembre 2014
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insertion
Un tremplin vers l’emploi
Elsa Merceron a le sourire. Elle travaille
pour l’association culturelle Lez’artroglo, située à l’atelier de poterie de
la Rose Bleue, à Doué-la-Fontaine. Il y a
presque deux ans, après avoir vécu plusieurs années dans le Sud de la France,
la jeune femme est revenue dans le
Maine-et-Loire où elle avait grandi.
Elle a alors repris contact avec Karine
Chopin-Lollierou, la plasticienne de la
Rose Bleue et membre des Lez’artroglo.
« L’idée de recruter un salarié mûrissait,
explique cette dernière. Nous avions
besoin de développer nos ateliers pédagogiques, malheureusement, le bénévolat s’essoufflait. »
Bénéficiaire du RSA socle, Elsa Merceron a choisi d’être accompagnée par
une conseillère de l’unité emploi formation du Conseil général. à la MDS
de Doué-la-Fontaine, Patricia Bodin
a assisté la jeune femme et son employeur dans la signature d’un contrat
aidé financé par le Département.
« Cela m’a beaucoup apporté. Patricia Bodin m’a aussi incitée à passer le
Bafa », raconte Elsa Merceron. L’association a tout autant apprécié l’accom-
© CG 49
En lien avec les acteurs économiques, les conseillers emploi formation du Conseil général
accompagnent les bénéficiaires du RSA socle dans leurs projets professionnels.
L’accompagnement du Conseil général a ouvert l’horizon professionnel d’Elsa Merceron (à droite).
pagnement. « On se posait beaucoup
de questions. Combien cela va nous
coûter ? Comment allons-nous constituer le dossier ? La conseillère nous a
rassurés », reconnaît Karine ChopinLollierou. « Nous essayons de soulager
au mieux l’employeur en le conseillant
dans les différentes phases de son
recrutement », précise Patricia Bodin.
Le contrat aidé prendra fin au printemps 2015. L’association « reboostée »
espère le pérenniser à temps partiel.
De son côté, Elsa Merceron a relancé
sa vie professionnelle.
Les idées germent au jardin
© coralie pilard
Route des Blanchisseries à Doué-la-Fontaine. Une dizaine de personnes s’affairent sur
l’une des parcelles des jardins familiaux communaux.
En ce mois de septembre, l’heure est à la cueillette des dernières tomates et à la
plantation des salades d’hiver. « Ce jardin partagé est un projet original que nous avons
construit ensemble avec les usagers, explique Laurent Nouhaud, chargé de mission
insertion à la MDS de Doué-la-Fontaine. Ce potager permet à tous les professionnels de la
MDS de travailler différemment, de sortir du bureau et d’établir une autre relation avec les
personnes. » Les activités du potager peuvent être propices à un atelier collectif organisé
par des assistants sociaux ou des puéricultrices. Le jardin peut également être le lieu,
plus convivial, pour une visite encadrée dans les mesures de protection de l’enfance.
« C’est aussi un bon moyen de créer un lien social, ajoute Laurent Nouhaud.
Les personnes sortent de leur isolement. Elles s’organisent collectivement pour covoiturer
ou individuellement en prenant les transports en commun. »
solidarites.cg49.fr
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logement, budget…
Surmonter les difficultés du quotidien
Sollicités par les travailleurs sociaux, les conseillers en économie sociale et familiale soutiennent
les familles et les personnes seules confrontées aux problèmes de la vie quotidienne.
Qui peut bénéficier des services d’un conseiller
en économie sociale et familiale ?
Les personnes sont orientées par un travailleur social
d’une MDS, d’un Centre communal d’action sociale ou
d’une association. Une fois validé par une commission,
un accompagnement sur mesure est proposé durant
plusieurs mois, le plus souvent au domicile des usagers,
mais aussi lors de rencontres dans les bureaux de la MDS.
Le conseiller peut également se déplacer avec le bénéficiaire
lors de rendez-vous auprès des bailleurs HLM, des différentes
administrations, associations ou structures.
Quels sont les conseils apportés ?
Expliquer un courrier reçu de l’Administration, réaliser
une démarche pour une demande de location HLM ou
du Fonds de solidarité logement, constituer un dossier
de surendettement, définir avec la famille les priorités
du budget pour assurer des conditions de vie décentes…
Voilà autant d’exemples qui illustrent le soutien apporté
par le conseiller en économie sociale et familiale. L’usager,
qui reste maître de sa situation et de ses décisions,
est amené, au fil du temps, à devenir plus autonome.
Quelles sont les difficultés rencontrées aujourd’hui ?
© CG 49
La perte de repères et l’incompréhension devant la
complexification des démarches administratives engendrent
une moindre autonomie des personnes en situation de
précarité. Depuis quelques années, les professionnels
constatent des difficultés et un isolement grandissants
chez les personnes retraitées.
« Compter ses sous »
« Il ne s’agit pas de faire des additions et des soustractions », précise tout de suite Nicole Chupin, bénévole
de l’association angevine CLCV (Consommation,
logement, cadre de vie).
Depuis deux ans, dans le cadre d’une convention
avec le Conseil général, elle anime des groupes de
parole intitulés « Compter ses sous » sur le territoire
de la MDS des Mauges. « Ces dernières années, il y a eu
une forte augmentation du nombre de dossiers
de surendettement, explique-t-elle. Ces familles
ont besoin d’être accompagnées pour s’en sortir. »
Hors-série | Conseil général de Maine-et-Loire | novembre 2014
Orientées par les professionnels de la MDS ou par d’autres
partenaires, les personnes volontaires se réunissent pour
cinq séances.
« On identifie ensemble où et comment ils dépensent leur
argent chaque jour. Certains ont plusieurs assurances,
toutes ne sont pas indispensables. Je leur explique
le fonctionnement d’un crédit, les frais bancaires,
à quoi servent les impôts… Puis nous échangeons sur le
rapport de chacun à l’argent en compagnie d’un psychologue. Tout cela permet de lever des tabous et souvent
d’enlever un sentiment de culpabilité. »

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