La ville se met à l`art espagnol - Artec
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La ville se met à l`art espagnol - Artec
La ville se met à l'art espagnol L'association pour le rayonnement de l'art invite, cette année, des artistes espagnols pour clore un échange culturel débuté en Espagne. A vant tout, l'art doit être un plaisir partagé avec ceux qui le font et ceux qui en sont spectateurs. Sans ombres ni fioritures, Françoise Icart donne le ton. La présidente de Artec, l'association pour le rayonnement des arts européens contemporains, présente son salon de printemps franco-espagnol qui aura lieu à Romorantin jusqu'en mai prochain. L'exposition accueillera des artistes espagnols invités spéciaux de ce salon. « C'est un programme d'échange culturel européen- Nous avions été reçus à Alalparado près de Madrid. Aujourd'hui, c'est nous qui les recevons ici », poursuit-elle. Cinq artistes ibériques, photographes, peintres, sculpteurs et leurs œuvres sur le thème de la musique sont donc attendus. La peintre française AnnieClaude Ferrando sera, elle, invitée d'honneur de cette manifestation. Elle présentera sa collection de tableaux dédiés à financière », argumente Philippe Abril, chargé de communication de l'association et peintre dont les œuvres seront exposées au salon. « Nous sommes pour des artisans de l'art. Nous vendons des œuvres, pas des idées. » Le salon de printemps franco-espagnol aura lieu à Romorantin jusqu'en mai prochain. la mémoire du Franc, réalisés avec de vieux vrais billets de banque. Pour ce travail, une autorisation spéciale de la Banque de France lui à été nécessaire. L'Anglaise Ann Dunbar, dont la technique d'aquarelle brodée a maintes fois été récompensée dans des salons internationaux, complète la liste des invités. L'art militant Les artistes d'Artec ne resteront, é v i d e m m e n t , pas à l'écart. Leurs œuvres seront également de la partie pour donner cette teinte européenne et créatrice que l'association défend. « Nous sommes contre l'art d'installation, le diktat de l'art conceptuel la peopolisation et la spéculation Cette exposition sera donc aussi une invitation à la (re) découverte, un art épuré de ses prétentions intellectuelles, simple et qui va droit au but de ce pour quoi il est conçu. Si on en croit le peintre russe Vassily Kandisky, cité par l'association : « L'art, dans son ensemble, n'est pas une création sans but de choses qui se dissolvent dans le vide, mais une force qui tend vers un but et doit servir à développer et affirmer l'âme humaine. » Diophante Tomo Salon de printemps franco espagnol, du 10 avril au 3 mai. Espace Beaulieu (près du musée Matra). Tous les jours de 14 h 30 à 18 h. Entrée libre.