L`Homme ce génie créateur…
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L`Homme ce génie créateur…
Nicolas Braibant Télécom Lille 22 ans L’Homme ce génie créateur… F orce est de constater que l’animal que nous sommes se meurt. À la fois créateur et destructeur, l’Homme est son pire ennemi. Nous travaillons aujourd’hui à façonner demain, et nous n’avons jamais été aussi rapides. Le génie créateur… Depuis bien longtemps l’Homme crée des outils pour se faciliter la vie, mais ce n’est que depuis une quarantaine d’année qu’il a commencé à penser avec des 0 et des 1. Et depuis qu’elle bond en avant nous avons fait ! Nous sommes aujourd’hui capables de communiquer avec un être cher depuis les quatre coins du globe, de créer des images de synthèses plus vraies que nature, ou encore de nous faire transporter de manière autonome par nos voitures. Les intelligences artificielles sont sans aucun doute la pièce maîtresse de notre civilisation moderne. Elles sont partout, elles nous accompagnent à chaque instant de la journée, et ce sans même que nous nous en rendions compte. Nous cherchons un itinéraire pour aller au travail, elles sont là, nous cherchons à cuisiner un bon petit plat, elles sont là, nous cherchons à faire des économies, elles sont encore là ! L’Homme de manière plus ou moins volontaire a donné de l’intelligence à ce qu’il a créé. Si l’on revenait aujourd’hui un siècle en arrière pour une raison quelconque (une éruption solaire un peu trop violente par exemple) nous serions totalement perdus. Nous avons tellement l’habitude d’être assisté par nos ordinateurs, smartphones, et autres gadgets connectés qu’il nous serait difficile de faire face à cette difficulté. Besoin de savoir comment s’appelait le 23ème président des États-Unis ? (Benjamin Harrison) Pourquoi ouvrir une encyclopédie poussiéreuse alors que Google va nous donner la réponse en moins d’une seconde ? Il est tout à fait clair que nous sommes aujourd’hui dépendant des technologies que nous avons mises en place. Technologies qui pour la plus part ne nous sont pas indispensables. Comme on tendance à le dire les anciens, qui d’ailleurs ont été pour une grande majorité mis sur le côté à cause de ces évolutions, « Et comment on faisait avant qu’il n’y ait tous vos bidules électroniques ? On vivait quand même, gamin ! ». Effectivement, et ils ont raison dans la plus part des cas. Est-il vraiment nécessaire d’avoir une montre connectée qui vous félicite si vous avez fait suffisamment d’exercice dans la journée ou vous sermonne dans le cas contraire ? Pas vraiment. En confiant de plus en plus de taches à nos machines, nous en sommes devenus dépendant, allant même jusqu’à devenir feignant. Il est régulier de se faire la réflexion « Je n’ai pas besoin de savoir ça, ni de faire ce calcul, ma machine le fera pour moi ». À un tel point que bon nombre d’entre nous risquent de régresser d’un point de vu intellectuel si la tendance poursuit son évolution en ce sens. La pauvreté des uns fait la richesse des autres, ce n’est pas nouveau. Pendant que l’on s’abrutit en passant nos journées connecté à l’Internet, ce dernier est ces acteurs principaux engendre des richesses monumentales. Monétaires ça va de soi, mais ce n’est pas là le point qui nous intéresse. Il s’agit essentiellement des traces et des données que nous éparpillons un peu partout derrière nous lorsque nous surfons. Quels sites visitons nous, dans quel ordre, depuis quelle place, à quelle fréquence, … ce sont autant de données que les géants de l’Internet réceptionnent et formatent pour les exploiter au mieux. Certes 1 l’on peut crier au scandale de l’utilisation de nos données. Mais reconnaissez qu’il est agréable de se faire suggérer la boulangerie sur la route du travail lorsque l’on n’a pas eu le temps de déjeuner le matin. Chacune de ces prouesses algorithmiques en apprend un peu plus sur nous à chaque fois que nous y faisons appel. Elles en améliorent grandement notre quotidien et nos conditions de vie. Prenons par exemple la voiture autonome, qui bien qu’elle n’en soit qu’à ses balbutiements aujourd’hui représente l’avenir. La circulation est devenue tellement dense et complexe qu’elle en est devenue difficile à gérer par un humain, qui lui rappelons-le ne suis pas la loi de Moore. Non seulement les voitures autonomes devraient améliorer la sécurité, mais aussi la fluidité du trafic et par conséquence limiter les rejets de gaz polluants. L’humain en tant que tel est cependant en droit de se poser des questions sur les biens fondés de l’Intelligence Artificielle et sur les coûts qu’elle génère. Aujourd’hui, un grand nombre de transactions financières sont réalisées par des robots sur les places boursières. Nous avons déjà délégué une partie de notre économie à nos machines. Ce type de transaction se jouant à la milliseconde, de nouvelles fibres optiques ont été posées sur dans le fond des océans pour interconnecter les marchés mondiaux. Il arrivera un moment où il nous sera nécessaire de procéder à des réflexions importantes sur la part de vie qu’une machine absorbe à l’humain qui l’utilise. Nous n’en sommes pas encore là pour le moment, mais nul ne doute que nous y arriverons plus qu’on ne le croit. Il n’y a pas que du bon ou du mauvais dans l’univers algorithmique de l’Intelligence Artificielle. Tout est une question d’équilibre et d’évolution de la société. Nous sommes aujourd’hui à l’âge de pierre de la robotique avancée. C’est notre rôle aujourd’hui et celui de nos enfants demain que de lui faire traverser les âges. Nombre total de signes de l’article : 5 391 SOURCES Véhicules Autonomes : pour quand ? , Observatoire du Véhicule d’Entreprise, Les premières voitures autonomes pourraient circuler en 2017, Le Figaro.fr 16/01/2015 Les voitures autonomes vont-elles signer la fin des parkings ? , Science Post, David Louvet-Rossi, 27/01/2015 Comment fonctionnent les algorithmes de Google ? , Alesiacomm, Pauline Drouin Google trace vos déplacement minute par minute , Phonandroid, Christophe Renard , 20/12/2013 Laborious’s Blog , Illustration Titre de l’article, Auteur, Date 2