LIEUX COMMUNS

LIEUX COMMUNS :
QUEL COMMUN, QUELLE COMMUNAUTÉ ?
Journée d’étude
Dans le cadre des journées des doctorants de l’ED 120
(Sénat romain par C. Maccari ; Comédie française ; amphithéâtre de la Sorbonne)
Samedi 22 juin 2013
8h30 - 17h30
Salle de l’École doctorale de Paris 3
Salle Max Milner - Escalier C - 2e étage
17 rue de la Sorbonne - 75005 Paris
8h30 : Ouverture de la journée
*
Séance 1 : « Inventer un lieu commun : l’évidence de la tradition »
présidée par Christine NOILLE-CLAUZADE.
9h :
Léo STAMBUL
« Le statut rhétorique du lieu commun et le mythe de la communauté. »
9h25 : Audrey LECŒUR
« Allégorie et lieu commun : destins croisés. »
9h50 : Discussion et pause
*
Séance 2 : « Lieux communs et sociabilité humaniste »
présidée par Nathalie DAUVOIS.
10h30 : Pauline DORIO
« Suscription et souscription de l’épître en vers au XVIe siècle : des lieux de
rencontre entre destinataire et expéditeur. »
10h55 : Louise MILLON
« Communauté joyeuse et jeux avec le commun dans les romans de Rabelais. »
11h20 : André BAYROU
« La guerre des lettrés et des illettrés : usages d’un lieu commun en
contexte judiciaire chez des poètes de la première moitié du XVIe siècle. »
11h45 : Discussion et pause déjeuner
Séance 3 : « Lieux communs et singularité tragique »
présidée par Nancy ODDO.
14h :
Tiphaine POCQUET
« Les sentences dans le théâtre de Robert Garnier : une communauté de
l’impossible ? »
14h25 : Thibault CATEL (Université Sorbonne-Paris IV)
« Les histoires tragiques de Rosset et Camus : les faits divers, nouveaux lieux
communs ? »
14h50 : Discussion et pause
*
Séance 4 : « Relire le lieu commun : la critique moderne »
présidée par Yen-Maï TRAN-GERVAT.
15h30 : Carole CHAPIN
« Théâtres, périodiques et autres ‘espaces’ de sociabilité : la stratégie littéraire
et politique du lieu commun au service des échanges entre la France et la
Russie au XVIIIe siècle. »
15h55 : Dimitri GARNCARZYK
« Ecrivains et savants du XVIIIe siècle face au Moyen Âge : redéfinir les
frontières du lieu commun. »
16h20 : Lise FORMENT
« Classicisme et rhétorique chez Roland Barthes : que faire des lieux communs
du XVIIe siècle dans la ‘modernité’ ? »
16h45 : Discussion et pause
Conclusion générale par Hélène MERLIN-KAJMAN.
Pot festif !
A voir le grand nombre de colloques sur le lieu commun ces derniers
temps, il semble difficile de faire original. Lui qui fut si longtemps un paria et un
proscrit est aujourd’hui populaire. Mais sa récente réhabilitation dans le
paysage de la critique contemporaine a de quoi faire réfléchir la critique ellemême. Qu’avait-elle perdu en le vouant aux gémonies, si ce n’est peut-être
ce « commun », ce lieu pour la communauté ? Et nous, qu’espérons-nous
aujourd’hui faire avec le lieu commun, si ce n’est réconcilier l’activité lettrée
avec sa dimension politique, et par là défendre la place des humanités dans
l’espace public ?
Telle est donc notre hypothèse : le lieu commun, banal et abandonné,
laissé au public et aux discussions de café, aurait à voir avec la chose publique
et notre propre désir de communauté. Peut-on alors aller jusqu’à dire comme
Francis Goyet que « le lieu commun résume l’espoir que la parole puisse
créer ou recréer une communauté par la communion des esprits. Pareille
communion n’est pas seulement, à la moderne, la convivialité chaude du
village, d’une commune, mais, à la romaine, l’unité de Rome ou de
l’Empire - ou du royaume » ? (Le sublime du lieu commun, p. 9)
Organisatrice
Tiphaine Pocquet
[email protected]
Co-organisateurs
Léo Stambul et Lise Forment
Conception graphique et impression : C. Warnery-Daugy - DSIC/Bureau PAO - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Lieux communs :
quel commun, quelle communauté ?