madagascar, un état francophone : les relations entre la

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madagascar, un état francophone : les relations entre la
MADAGASCAR, UN ÉTAT FRANCOPHONE : LES RELATIONS
ENTRE LA FRANCOPHONIE ET LA GRANDE ÎLE
DE 1960 À NOS JOURS
Sous la direction de Madame Brigitte VASSORT-ROUSSET, Professeure des universités
Christian Andry ANDRIAMIALY
RÉSUMÉ DU TRAVAIL :
Madagascar, s’étalant sur une superficie de 590.000 km² et forte de ses 22 millions
d’habitants, constitue le plus grand pays francophone de trois régions du globe, à savoir :
l’Océan Indien, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Toutefois, les rapports des Malgaches
à la Francophonie sont ambigus, depuis les origines jusqu’à ce jour. Mais, quoi qu’on en dise,
des relations privilégiées et mutuellement avantageuses existent entre la F(f)rancophonie et
les Malgaches. En effet, beaucoup d’entre eux, notamment les intellectuels, ont été formés par
et dans la langue française et fortement marqués par les valeurs que celle-ci véhicule.
Face à la mondialisation actuelle et eu égard à sa position géopolitique, il est intéressant de
savoir dans quelle mesure la F(f)rancophonie se présente comme un déterminant de choix de
la politique étrangère de Madagascar depuis son indépendance à nos jours.
Pour y répondre, une étude historique semble incontournable, une étude permettant d’étudier,
étape après étape, les faits pertinents qui ont jalonné l’Histoire des relations entre la Grande
Île et la langue et la culture française, d’une part, et entre la F(f)rancophonie et l’État
malgache, de l’autre.
Par ailleurs, il faudrait mener des enquêtes sous forme d’entretien et de questionnaire, afin de
mieux appréhender la perception actuelle de la F(f)rancophonie à Madagascar. D’un côté,
elles se feront auprès des intellectuels, des acteurs politiques, des opérateurs économiques et
culturels et surtout des responsables étatiques malgaches, De l’autre côté, il ne sera pas
superflu d’échanger, par la même méthode, avec des personnes francophones, physiques et
morales, travaillant à et/ou pour Madagascar, en particulier les Ambassades accréditées à
Madagascar et les Institutions de la Francophonie.
De surcroît, il est indispensable d’analyser les politiques publiques à Madagascar en général,
et le processus décisionnel en matière de politique étrangère en particulier, durant les régimes
successifs, et ce depuis le retour à l’indépendance.
L’étude s’articulera sur deux axes principaux. La première partie mettra en évidence, dans
toutes ses dimensions, l’instabilité inhérente aux relations entre la Francophonie et
Madagascar. La seconde partie tentera de montrer les enjeux multiples qu’elles représentent.
Plan général de la thèse (provisoire) :
1. RELATIONS INSTABLES ENTRE LA FRANCOPHONIE ET MADAGASCAR
1.1.Le poids du contexte dans le choix des orientations de la politique étrangère
1
1.2.La prépondérance du Chef de l’État
1.3.L’influence des acteurs non étatiques
2. RELATIONS PROMETTEUSES ENTRE LA FRANCOPHONIE ET LA
GRANDE ÎLE
2.1.Des acquis considérables à optimiser
2.2.Des intérêts inextricablement liés
2.3.Des défis communs à relever
ÉTAT DE L’AVANCEMENT DES TRAVAUX
Des centaines de documents imprimés et des milliers de documents électroniques ont été identifiés et
sont en cours d’exploitation. Ils portent respectivement sur des questions méthodologiques (science
politique, sociologie politique, Relations internationales, anthropologie politique, analyse des
politiques publiques, analyse des politiques étrangères, sciences historiques, etc.), l’objet
« Francophonie » et Madagascar.
Une recherche de terrain a été effectuée à Madagascar pendant trois mois au début de l’année 2015.
Elle a permis de faire :
 une observation directe ;
 des entretiens notamment avec 3 personnalités (le Président de la Deuxième République, un
ancien Ministre des Forces armées et ancien Ministre des Affaires étrangères, et une ancienne
Correspondante nationale de la Francophonie à Madagascar) ;
 des échanges avec des politiques, des hauts fonctionnaires, des notables ;
 des enquêtes de sondage auprès des cadres et des universitaires.
Huit (08) questionnaires remplis relatifs à l’enquête de sondage auprès des cadres malgaches ont été
récoltés, dont six (06) par des diplomates de carrière malgaches en service au Ministère des Affaires
étrangères à Antananarivo. Des démarches sont entreprises pour récupérer ceux qui ne sont pas encore
retournés.
Des contacts (par courriel, pour ceux qui sont dans d’autres pays, ou directs, pour ceux qui sont en
France ou en Europe de l’Ouest) seront à prévoir pour faire remplir le maximum de questionnaires par
des responsables et par à des personnes relevant des publics-cibles mentionnés dans la méthodologie
de recherche. Des recherches en archives méritent d’être accomplies dans plusieurs sites : à
Madagascar ; dans les Représentations diplomatiques de Madagascar en France ; aux Archives
nationales d’outre-mer (ANOM) à Aix-en-Provence ; au Centre des Archives diplomatiques de La
Courneuve ; au Centre des Archives diplomatiques de Nantes (CADN) ; aux archives des Institutions
francophones, en l’occurrence de l’OIF, etc.
Bref, les données dont je dispose actuellement sont suffisantes pour la rédaction d’une partie
considérable de la thèse et d’articles ayant trait à sa thématique et surtout pour poursuivre la réalisation
du projet de recherche.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
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