Communiqué de presse - La Force de la Peinture

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Communiqué de presse - La Force de la Peinture
Troisième communiqué de presse (15/07/2016).
La Force de la Peinture
A u t o u r d e la c u lt u r e f r a n ç a i s e
SALON DE PEINTURE CONTEMPORAINE
Virton, Belgique. 24 septembre – 2 octobre 2016.
Tableau reproduit © Lise Stoufflet
Artistes invités : Dominique Albertelli, Charbel Samuel Aoun, Christophe AvellaBagur, Jean-Luc Blanchet, Mathieu Boisadan, Jean-Luc Curabet, Nathalie
Deshairs, Cristine Guinamand, Aurélie de Heinzelin, Hervé Ic, Manuel Léonardi,
LiFang, Barbara Navi, Lyzane Potvin, Anne-Claire Schmit, Lise Stoufflet.
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« La Force de la Peinture », tel est le titre non équivoque du salon d’art
contemporain qui s’ouvrira à Virton vendredi 23 septembre par un vernissage
public. M. François Culot, maire de Virton, et M. Didier Feller, échevin de la
culture, prononceront les allocutions de bienvenue. La manifestation est en effet
placée sous le patronage de la Ville de Virton. Elle se déroulera simultanément
dans les Caves de l’Hôtel de Ville et à la Galerie du Comble, sans interruption, du
24 septembre au 2 octobre, soit pendant seulement neuf jours.
Comme son titre l’indique, l’événement réunit seize artistes sélectionnés pour
leurs travaux de peinture. « Peinture » se comprend ici dans une acception large
puisque les techniques mixtes occuperont une place importante. D’ailleurs
presque tous les artistes invités pratiquent régulièrement d’autres formes
d’expression, allant de la sculpture à l’installation en passant par la performance,
l’assemblage – voire le bricolage - ou encore la photographie et l’écriture. Cette
multidisciplinarité prouve, s’il en est besoin, que les arts visuels sont, et ce depuis
longtemps, totalement décloisonnés.
Il reste que l’intitulé du salon, « la Force de la Peinture », traduit clairement
l’intention de la commissaire de l’exposition, Athénaïs Rz, de démontrer que le
médium mis à l’honneur joue un rôle majeur et sans doute irremplaçable dans
l’art contemporain. Dans l’ouvrage qui accompagne l’exposition, la curatrice
n’hésite pas à affirmer qu’au XXIe siècle, « un tableau possède toujours une force
inégalable ». « Le pouvoir quasi magique d’une toile, ajoute-t-elle, tient de son
unicité, de sa fixité et de sa matérialité. » Le tableau est le moyen pertinent et
efficace qui permet aux artistes de s’exprimer aussi bien sur la vie quotidienne de
leurs semblables que sur les grands bouleversements de l’époque actuelle, tout
en maintenant un dialogue intelligent avec les maîtres du passé, lointain ou
proche.
Par ailleurs, le sous-titre donné à la manifestation la situe « autour de la culture
française ». Celle-ci, constate la commissaire, « agit comme un aimant ». Pour
autant, les artistes invités - qui vivent cette attirance - n’entendent pas poursuivre
une tradition nationale, loin s’en faut. Lors du lancement du projet de ce salon, en
juin 2015, il fut question de le sous-titrer « vingt peintres de tradition française ». Il
s’agissait, par la référence à une célèbre exposition tenue à Paris sous
l’Occupation, de mettre en lumière le supposé combat actuel des peintres
français. Mais les recherches réalisées pour préparer l’événement ont montré que
les artistes qui appartiennent ou gravitent autour de la culture française ne sont
pas dans une logique de résistance, ni dans un état d’esprit de revanche. Ils ont,
pendant les « années noires » de la peinture en France, poursuivi leurs
apprentissages, leurs travaux et leurs enseignements, avec conviction et sans
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acrimonie. La curatrice est par ailleurs arrivée à la conclusion que l’expression
datée « tradition française » ne renvoie plus actuellement à aucun contenu réel.
L’emploi de cette formule ne semble avoir de sens que dans le contexte de la
prétendue « École française » qui elle-même ne peut s’envisager que d’un point
de vue historique, en lien avec l’Académie royale de Peinture et de Sculpture.
L’idée de départ a donc été – heureusement - abandonnée. L’accent a été mis
sur ce qui semble, sur le terrain, constituer une vraie tradition en France :
l’accueil, des hommes comme des idées, et l’assimilation des apports venus de
l’extérieur. Le défi à relever par la curatrice a dès lors été de réunir des artistes
talentueux représentatifs de ce qu’il convient d’appeler le creuset français
contemporain.
Les visiteurs de l’exposition constateront l’immense ouverture d’esprit de ces
artistes qui ont en commun d’être attirés par la culture française. Ils s’étonneront
de l’incroyable diversité des sympathies esthétiques et de l’audace des nouvelles
voies ouvertes à la création. Ils découvriront que la peinture allemande du XX e
siècle – de l’expressionnisme à l’Ecole de Leipzig -, l’art conceptuel et minimal,
les écoles espagnole, italienne, française et néerlandaise des Temps modernes
sont autant de sources surprenantes et parfois inattendues qui inspirent les
artistes du salon.
Les artistes
Il faut préciser que la curatrice a suivi les auteurs qui considèrent que 1968 est
une année-charnière dans la peinture contemporaine. Elle n’a donc retenu que
des artistes nés après 1951 afin qu’ils aient tous connu le même environnement
plastique.
Les artistes invités sont pour la plupart établis en France mais n’en sont pas tous
originaires. Quelques-uns ont leur atelier à Paris ou en proche banlieue
(Dominique Albertelli, Manuel Léonardi, LiFang, Barbara Navi et Lise Stoufflet).
Charbel Samuel Aoun vit et travaille à Beyrouth. Christophe Avella-Bagur est
établi dans le Var, Jean-Luc Blanchet à Lyon, Mathieu Boisadan et Aurélie de
Heinzelin à Strasbourg, Nathalie Deshairs à Uzès, Hervé Ic à Bruxelles, Lyzane
Potvin au Lac Saint-Jean (Canada), Anne-Claire Schmit à Rouen. Jean-Luc
Curabet a fait de la planète son laboratoire et Cristine Guinamand se partage
entre Yssingeaux et Paris.
La curatrice
La commissaire de l’exposition, Athénaïs Rz (alias Rézette), a étudié l’histoire de
l’art à Aix-Marseille Université. Son mémoire de master 1 (2014) a porté sur les
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aspects théoriques de la Querelle du coloris. Elle se spécialise dans l’étude de
quelques domaines de l’histoire de la peinture d’Europe continentale : les peintres
académiciens français (1648-1721), les Belges du XIXe siècle et les artistes
contemporains. Elle est actuellement stagiaire au service culturel de la Ville de
Forcalquier (Alpes de Haute-Provence).
Le livre
A l’occasion de ce salon, les éditions du Comble publient un ouvrage d’Athénaïs
Rz intitulé « Peinture contemporaine » (Sous-titre : « Essai sur la peinture
actuelle, suivi de seize textes critiques ». Texte achevé le 3 mai 2016. 160 pages.
68 planches. Format page intérieure : 18,7 x 25,7 cm à la française. Couverture
cartonnée. Poids : env. 770 g. KBR : D/2016/13.847/1. ISBN : 978-2-9601895-06. Prix ttc chez l’éditeur : 27,5 €. Prix conseillé en librairie : idem. Par
correspondance : idem + frais réels du port par la poste. Disponible courant août
2016).
Informations pratiques
Lieux d’exposition
Caves de l’Hôtel de Ville de Virton, 17-19 rue Charles-Magnette, 6760 Virton
Galerie du Comble, 4 place Georges-Lorand, 6760 Virton
Horaire
Exposition ouverte tous les jours, du samedi 24 septembre au dimanche 2
octobre, de 15 à 19 h (vendredi 30 septembre jusqu’à 21 h).
Entrée libre et gratuite
Visite guidée gratuite pour groupe sur rendez-vous.
Vernissage : vendredi 23 septembre à 19 h dans les Caves de l’Hôtel de Ville.
Cocktail de clôture : dimanche 2 octobre à 18 h à la Galerie du Comble.
Renseignements
[email protected] ou +32 (0)471 56 20 48.
Organisateur responsable : Galerie du Comble asbl, Virton.
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