febem fege

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FEBEM
FEGE
Federatie van
Bedrijven voor
Milieubeheer
Fédération des
Entreprises de Gestion
de L'Environnement
Revue de Presse du vendredi 19 décembre 2007
1. Taxe déchets : drôle de consensus… (Le Soir, 19/12/2007, en page 10)
2. La seule issue : la dérogation (Le Soir, 19/12/2007, en page 11)
3. Les déchets pèseront lourds à Thuin (Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, en page
13)
4. Où iront les déchets ? (Vers l'Avenir Brabant Wallon, 19/12/2007, en page 14)
5. Des entreprises qui dérangent (Le Soir, 19/12/2007, en page 14)
6. SOS Pays Mosan agit en partenaire (Le Soir, 19/12/2007, en page 14)
7. Le coût-vérité des immondices (Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, en page 17)
8. Les déchets cédés à l'IBW (Vers l'Avenir Brabant Wallon, 19/12/2007, en page 18)
9. Facture salée pour la commune (La Dernière Heure, 19/12/2007, en page 19)
10. CET : critères particuliers valables en Wallonie (L'Avenir du Luxembourg,
19/12/2007, en page 23)
11. Sacs pour déchets ménagers (Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, en page 23)
12. VITE DIT (Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, en page 24)
13. Daerden contre Lutgen (La Libre Belgique, 19/12/2007, en page 25)
14. Des projets jusqu'en 2010 (La Libre Belgique, 19/12/2007, en page 25)
15. Toujours parmi les moins taxés (La Libre Belgique, 19/12/2007, en page 26)
1
Le Soir, 19/12/2007, page 10
Waterloo Le budget 2008 a été adopté
Taxe déchets : drôle de consensus…
Je constate en gros un consensus sur la taxe forfaitaire sur les immondices, s'est exclamé, lundi soir, le
bourgmestre Serge Kubla (MR) au terme des remarques formulées par l'opposition. Une nouvelle taxe
présentée dans le cadre du budget et qui a pour but de se conformer au coût vérité exigé par la Région wallonne
(Le Soir du 18 décembre). Mais il s'agit d'un petit consensus, puisque seul le CDH a voté pour, le PS s'est
abstenu et Écolo a voté contre la taxe.
Ainsi l'Écolo Jean-Louis Verboomen a signalé que « les 800.000 euros de taxes correspondent à la recette de
vente des sacs-poubelle. C'est donc comme si la commune doublait le montant perçu auprès des ménages. Reste
que ce sont les personnes les plus défavorisées qui seront le plus touchées. Dès lors, n'aurait-il pas mieux valu
plutôt augmenter le prix des sacs ? »
Pour le CDH, Roger Van Poucke a apprécié le principe du pollueur-payeur. « Cependant, nous déplorons que
la taxe ne tienne pas suffisamment compte du différentiel de revenus. Ce qui en fait proportionnellement une
taxation plus forte pour les personnes disposant de revenus faibles mais supérieurs à 13.500 euros brut par
ménage. »
Pour le PS, Jacques Ternest s'est demandé « s'il ne serait pas opportun de revoir les deux ramassages par
semaine et en revenir à un seul. »
Serge Kubla lui a de suite répondu : « Passer à un ramassage ne rapporterait que 110.000 euros par an. »
« Pas un budget timoré »
Quant au budget, l'opposition a voté non sur toute la ligne. Roger Van Poucke (CDH) a déploré l'absence de
nouvelle politique : « Nous sommes bien loin de l'ambitieuse déclaration de politique générale. » Jacques
Ternest (PS) a remarqué « que le budget ne tient pas assez compte de la population qui a besoin qu'on la
soutienne à travers une politique de l'emploi, du logement, de la famille. » Enfin, l'Écolo Jean-Louis
Verboomen s'est désolé « de l'absence de nouveaux projets ». Le bourgmestre a répondu : « Je ne suis pas
d'accord. Ce n'est pas un budget sans ambitions ni un budget timoré de ronron. Serge Kubla a alors rappelé que
grâce au boni a l'exercice propre, il dispose d'une marge de man½uvre. « J'entends être prudent. Si vous faites
des suggestions intéressantes, je serai attentif. Mais je vous préviens : je ne tiens pas à faire une politique de
Saint-Nicolas. » Et de rappeler : « Je ne suis pas pour les maisons de quartier et je pense qu'il ne faut pas
multiplier les éducateurs de rue. »
<P>ÉRIC MEUWISSEN </P>
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2
Le Soir, 19/12/2007, page 11
Environnement Déchets ménagers
La seule issue : la dérogation
L'intercommunale namuroise réaffirme ses arguments dans le dossier déchets. Décision ce jeudi.
Habituellement plutôt tranquille, l'assemblée générale du BEP (bureau économique de la Province de Namur) a
pris des allures de veillée d'armes, mardi soir. C'est que le sujet qui fâche, celui de la destination des déchets
ménagers namurois, n'est toujours pas tranché. L'intercommunale veut obtenir une dérogation à l'interdiction de
mise en décharge de ces fameux déchets au-delà du 1er janvier prochain. Le ministre wallon de
l'Environnement, Benoît Lutgen (CDH), ne veut, jusqu'ici, pas en entendre parler.
Il devrait faire connaître sa décision, jeudi matin, lors d'une ultime rencontre avec les responsables du BEP.
C'est sous la forme d'une motion, adoptée à l'unanimité, que l'assemblée générale de l'intercommunale –
composée de représentants de l'ensemble des communes namuroises de toutes les tendances politiques – a
réaffirmé ses revendications. Obtenir, pour deux ans à Happe-Chapois et pour un an à Mont-Saint-Guibert,
l'autorisation de poursuivre la mise en décharge des déchets ménagers namurois. Ou plutôt de ce qu'il en reste,
puisque la poubelle des Namurois a déjà été allégée de pas mal de ses composants – verre, papiers, emballages
PMC…
À moins de deux semaines, désormais, de l'interdiction de mise en décharge fixée par la Région, il est de toute
façon trop tard pour imaginer une autre solution. Rien n'indique, en effet, que les incinérateurs gérés par les
provinces voisines soient en mesure, dans un délai aussi court, d'accueillir les tonnes de déchets namurois.
Mais devant l'assemblée générale, le président du BEP, Robert Joly, s'est mis à imaginer le pire. « Et si le
ministre n'accordait pas de dérogation, jeudi. En tant que responsable du BEP je ne pourrais pas continuer à
organiser la collecte des déchets et leur mise en décharge, sous peine de risquer des poursuites en
correctionnelle. La solution, dès lors, serait que les communes assignent le BEP devant le tribunal des référés
pour l'obliger à s'occuper des déchets. Ce sera alors à un juge de dire le droit et d'imposer une solution. »
Cette position, que Willy Borsus (MR), maïeur de Somme-Leuze a qualifiée de « ligne dure » n'est encore
qu'hypothétique. Mais dans le principe elle n'a été contestée par personne. Le ministre sait à quoi s'attendre.
<P>JEAN-PHILIPPE PETIT </P>
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3
Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, page 13
Les déchets pèseront lourds à Thuin
Après une concertation des conseils communal et de l'aide sociale, le traitement des déchets et son coût
préoccupent les édiles.
Pierre DEJARDIN
Cadeau du bourgmestre aux conseillers en début de séance : un bonnet de père Noël. Le sien est lumineux. Côté
socialiste on dit qu'on n'en peut rien si c'est rouge. Côté MR, on se dit plutôt schtroumf.
Conformément au code de démocratie locale, les conseils communal et de CPAS siégeaient ensemble à
Ragnies. Ils y sont tenus une fois l'an. La présidente, Marie-Eve Van Laethem a parlé d'ère nouvelle avec ce
rapprochement ville CPAS dans les méthodes et les objectifs. Elle l'a caractérisée par une loyauté totale vis-àvis de la ville, une réciprocité nécessaire, un appel au soutien et à la confiance dans les actions du CPAS.
Paul Furlan, bourgmestre, explique que les synergies entre les deux services se concrétiseront d'abord dans
l'organisation de l'informatique. Les deux généralistes actuels en ce domaine décriront les tâches à prendre en
compte, leur répartition entre eux et procéderont à l'installation du projet " communes clones ".
Cette collaboration existe déjà dans d'autres domaines : plateforme pour l'emploi et la formation, plan de
sécurité intégrale, politique d'insertion. Elle devrait s'étendre aux questions d'énergie, à l'emploi.
On passe alors en séance du conseil communal. Celui-ci repousse le plan stratégique d'Intersud. Dave Baudoux
(PS) note trois inquiétudes : impréparation de l'intercommunale dont le plan est basé sur une dérogation
éventuelle pour la décharge d'Erpion ; refus d'une dérogation par le ministre Lutgen, elle aurait permis de
meilleures conditions de réhabilitation du site ; la collecte de déchets par " Fost Plus " - qui devait être gratuite
- coûte au citoyen. Pour Jean Cosyns (cdH) le plan est basé sur des hypothèses erronées. Il voudrait donc
renvoyer à l'assemblée générale du 19 décembre. Le bourgmestre rapporte les conclusions du ministre après
leur confrontation : dérogation pour les encombrants, traitement des déchets thudiniens (9000 tonnes/an) à
l'incinérateur de Thumaide pour 57€ au lieu de 90€. Il faut y ajouter transport et TVA.
La prévision de 8 millions d'euros ne suffira pas au coût de la réhabilitation (11 millions d'euros).
Une méthode de participation devrait être proposée le 15 janvier à la réunion des bourgmestres. L'idéal serait
d'établir un coût commun pour les ménages et les isolés en laissant aux communes la liberté d'accorder des
dérogations.
Refus du permis pour les écoliennes Le conseil d'état a récusé le permis pour les 13 éoliennes faute
d'y avoir inclus les décisions de modification des voiries qui revenaient aux autorités communales d'Ham-surHeure. Le bourgmestre regrette que l'intérêt local ait primé sur un projet concernant la région dans une zone les
plus favorables de la région wallonne : carte des vents, absence de nuisance, pas d'interférence avec l'aviation.
Les 11 appartements sociaux du quartier du Beffroi et les obligations du propriétaire sont cédés au Foyer de la
Haute Sambre par bail emphytéotique. Abstention du cdH. Brigitte Morenville regrette la perte de patrimoine
qu'implique ce bail.
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4
Vers l'Avenir Brabant Wallon, 19/12/2007, page 14
Où iront les déchets ?
Voilà 12 ans que la commune de Lasne cherche un endroit où installer un Parc à Conteneurs (PAC). Le projet
de l'IBW dans la vallée d'Hannotelet a généré une certaine ambiance depuis les élections de 2006. Le 29 mars
dernier : marche arrière toutes côté majorité. Les conseillers communaux votent à l'unanimité l'abandon d'un
projet de PAC à Anogrune, face à une pétition rassemblant les signatures de près de 1200 opposants.
Le projet du PAC n'est pas abandonné pour autant. Une commission a été créée en octobre dernier pour régler
le problème. Toutes les tendances politiques y sont représentées. Elle devrait accoucher d'une proposition au
cours du premier semestre 2008.
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Le Soir, 19/12/2007, page 14
Province La concertation amène parfois des avancées en faveur des riverains
Des entreprises qui dérangent
Chimac, Cockerill, Prayon... Comment concilier développement et respect de l'environnement ?
Des entreprises se développent, créent de l'emploi mais polluent et incommodent ceux qui vivent à côté.
Chimac à Ougrée, Cockerill et son haut-fourneau au c½ur de Seraing, Prayon à Engis… D'autres induisent des
nuisances indirectes à l'instar de la cohorte de camions de Spa Monopole qui transitent par le centre de Spa.
Comment contraindre une entreprise à minimiser son impact sur l'environnement ? Créer un comité
d'accompagnement, opter pour l'affrontement et intenter un recours en justice ou privilégier le dialogue avec
l'entreprise ? « La concertation est toujours préférable à la confrontation », déclare-t-on à InterEnvironnement Wallonie (IEW). Quelles sont les armes des riverains ? « La bonne connaissance du processus
industriel et le fait que les entreprises ont besoin d'une bonne image environnementale, déclare Jeanine Kievits,
chargée de mission à IEW. Si les riverains respectent l'activité industrielle, si la commune est transparente et si
l'entreprise fait preuve d'ouverture, il est possible de créer un comité d'accompagnement qui engrange des
résultats ». Un exemple : le cas des carrières Dumont-Wauthier à Saint-Georges, où des négociations en
tripartite ont débouché sur la mise en place de filtres et de bâches sur les camions. « Le tout est de connaître la
faisabilité de ce qu'on réclame et d'avoir au moins deux des trois partenaires qui affichent leur bonne volonté.
»
<P>PHILIPPE BODEUX </P>
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5
Le Soir, 19/12/2007, page 14
prayon
SOS Pays Mosan agit en partenaire
Pas d'attaque frontale des entreprises sinon les portes se ferment. » Dans la commune d'Engis, abreuvée de
nuisances en tout genre, l'ASBL SOS Pays Mosan privilégie le dialogue avec les entreprises du cru pour
améliorer la vie des habitants au pied des usines chimiques.
Prayon est en train de construire une unité de production d'acide sulfurique basée sur la cogénération. « Nous
avons accompagné le projet, explique Paul Gérard, président de SOS Pays Mosan et ingénieur chimiste. La
diminution des rejets de CO2 nous satisfait, mais nous vérifierons que c'est bien le cas. »
Prayon mais également Recyfuel, Knauf, Carmeuse, Electrabel, Revatech : chaque année, le comité visite des
entreprises polluantes d'Engis. Récemment, un des membres est allé en Autriche visiter le type d'usine que
Recyfuel veut implanter à Engis.
Comment rester malgré tout crédible auprès des habitants ? « En donnant une information correcte, répond
Paul Gérard, qui précise : Chaque fois qu'un riverain se plaint auprès de nous, nous contactons l'entreprise,
vérifions la nuisance ou la pollution puis exigeons que l'entreprise mette un plan d'action sur la table. Il y a dix
ans, Recyfuel a été arrêtée durant plusieurs mois. Parfois, c'est vrai, les gens nous reprochent de trop défendre
les entreprises parce que nous faisons baucoup d'effort pour vulgariser les données techniques. »
<P>Ph. Bx </P>
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6
Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, page 17
BEAUMONT
Le coût-vérité des immondices
La volonté d'aligner les coûts dans la zone Intersud risque de doubler la taxe communale sur les
immondices dans l'entité
Robert JOUNIAUX
De 35 à 75 € pour un isolé, de 90 à 150 € pour les ménages et secondes résidences et de 110 à 200 € pour les
commerces, tels seraient les montants demandés dans l'entité de Beaumont pour l'enlèvement des immondices.
Après maintes discussions, ce point a été reporté et sera reproposé après une concertation prévue au niveau de
l'intercommunale avec les bourgmestres des entités du Sud Hainaut. De plus, le plan stratégique déposé par les
services de l'intercommunale de traitements des déchets doit être profondément modifié.
Les ordures ménagères brutes ne pourront plus être enfouies au C.E.T. d'Erpion, la Région wallonne n'ayant
accordé qu'une dérogation provisoire pour les encombrants non broyés. Un plan cohérent est attendu par les
services compétents dans un délai de 6 mois.
Des négociations avec Ipalle
Philippe Seillière, conseiller communal de Beaumont et président d'Intersud l'a annoncé : " À partir de janvier
2008, les ordures ménagères de la zone Intersud devront être incinérées. " Des négociations sont menées avec
la zone Ipalle pour le traitement de ces déchets (environ 9 000 T) dans l'incinérateur de Thumaide. Des
encombrants de cette zone seraient enfouis à Erpion, les camions faisant la navette étant ainsi toujours
chargés. Des essais d'enfouissement de déchets (du fluff) venant de la région montoise (Itradec) se sont
montrés négatifs, les couches de cette matière étant très instables sous les machines d'enfouissement.
Devant ces incertitudes, les délégués beaumontois à l'A.G. d'Intersud ont reçu mandat de s'abstenir lors du vote
du plan stratégique. La problématique du traitement des immondices dans le Sud Hainaut est posée avec la
fermeture définitive du C.E.T. d'Erpion programmée le 31 décembre 2009.
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7
Vers l'Avenir Brabant Wallon, 19/12/2007, page 18
WALHAIN
Les déchets cédés à l'IBW
Menu light lundi au conseil communal de Walhain, pas de gros dossier. Le conseil a approuvé à l'unanimité la
convention qui cède la gestion des encombrants et des déchets ménagers à l'IBW.
" Dès le 1er janvier, les déchets ménagers ne pourront plus aller en décharge, mais devront être incinérés à
Virginal, a rappelé Jean-Marie Gillet, échevin de l'Environnement. L'IBW a proposé de mutualiser les coûts de
transfert pour les communes qui signent une convention avec elle. Cela reviendra à 82 € par tonne de déchets.
"
Le groupe Avenir Communal avait fait ajouter neufs points à l'ordre du jour. Parmi les questions posées, une
information sur l'évaluation de l'impact des dispositifs de sécurité routière installés sur la commune. " Une
enquête a été réalisée auprès des riverains. Le dépouillement est en cours. Les résultats seront communiqués
ultérieurement ", ont expliqué l'échevin Jean-Marie Gillet et la bourgmestre Laurence Smets.
Les aménagements provisoires seront soit enlevés, soit pérennisés avec des matériaux durables. " La priorité, ce
sont les endroits dangereux où il faut agir tout de suite. Comme l'entrée de Perbais ", a terminé Jean-Marie
Gillet.Am. D.
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La Dernière Heure, 19/12/2007, page 19
Facture salée pour la commune
Le prix du sac poubelle est maintenu… pour le moment
CINEY La problématique des déchets est revenue sur le tapis du conseil communal, lundi soir. Et pour cause,
le sujet est dans l'air du temps. Pour les communes, la facture sera plus salée dès l'année prochaine. En effet,
une hausse du prix à la tonne est programmée par le Bureau économique de la province (Bep), qui mettra en
route un ramassage pour des déchets ménagers organiques.
Néanmoins, Ciney n'augmentera pas sa redevance, qui reste de 60 € pour les ménages et 45 € pour les isolés. Le
prix du sac poubelle est aussi maintenu jusqu'à nouvel ordre.
"Pour 2008, nous avons décidé de ne pas toucher à la redevance forfaitaire car notre commune répond déjà
aux nouvelles exigences de la Région wallonne, qui est que les fruits de cette taxation couvrent au moins 90 %
du coût réel du service apporté”, explique l'échevin des Finances, Michel Barbeaux. "Pour les sacs, nous
verrons. Nous ne savons pas encore très bien quand le Bep mettra en place sa collecte de déchets organiques,
dans des sacs biodégradables qui seront au prix de 50 cents. Les sacs traditionnels pourraient être augmentés
au cours de l'année prochaine.”
Concernant les dérogations, toutes les tendances du conseil communal espèrent que le Bep les obtiendra du
ministre Lutgen. Elles soutiennent l'initiative de certains parlementaires qui vont dans ce sens.
L.S.
Le prix des sacs traditionnels pourrait être augmenté au cours de l'année prochaine. (FAHY)
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L'Avenir du Luxembourg, 19/12/2007, page 23
CET : critères particuliers valables en Wallonie
On devinait bien que le ministre Lutgen ne fixerait pas un calendrier.
Pour lui, première donnée essentielle dans ce genre de problématique : la transparence. Il a aussi rappelé qu'il
avait voulu des normes supplémentaires pour les CET.
L'important pour le Bastognard est d'identifier les sources de pollutions. Remis aussi la problématique en
contexte : " On ne parle pas de petites sommes : 56 millions d'euros qui ont été ou vont être investis pour
l'épuration. " Or, on sait qu'Habay n'est pas repris dans l'immédiat en termes de stations d'épurations
prioritaires.
La difficulté consiste donc à trouver une solution rapide à un cas particulier, en respectant des critères au niveau
wallon. " Pour qu'on puisse retrouver de nouveaux moyens pour des investissements, le plus rapidement. Cela
prendra quelques mois pour étudier ces critères. "
M. Lutgen aura été très clair sur un point : " Je n'ai pas, en tant que ministre de l'Environnement, l'ambition de
partager les nuisances. Moi, c'est les réduire ". Et de terminer : " J'ai besoin d'être alimenté en arguments pour
défendre au niveau wallon l'ensemble des dossiers, vous pouvez compter sur moi. "
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Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, page 23
HOUYET Conseil communal
Sacs pour déchets ménagers
Une collecte sélective pour les déchets organiques va être organisée pour les habitants de la commune de
Houyet. Ceux-ci auront un nouveau sac.
Pierre HIGUET
Blanc, c'est la couleur du nouveau sac que les Houyetois sont invités à utiliser pour se débarrasser de leurs
déchets ménagers. Il sera pris en charge par un camion spécial qui effectuera les tournées.
Une expérience Ce nouveau service qui sera proposé aux Houyetois a comme finalité de diminuer les
volumes de déchets mis en décharge. En procédant de la sorte, la tonne qui sera évacuée, via ce canal, coûtera
20 € contre 96 € pour celle qui est enfouie. Le calcul du profit enregistré est donc vite fait. Enlevés par du
personnel communal, ces sacs seront envoyés à Ciney, au centre du Bureau Économique de la Province.
" Pourquoi ne pas imaginer un centre de compostage ? À première vue, ce n'est pas difficile d'en créer ",
suggère le conseiller de l'opposition, Christian Matagne.
Cette suggestion a fait long feu... " Ça demande des moyens. On ne va pas bricoler sur un plan communal. On
ne doit pas faire tous les métiers ", rétorque le bourgmestre Yvan Petit. " L'idée est bonne mais, dans ces sacs,
il y aura des déchets de pelouse, de bois mais également des langes ", complète l'échevin Didier Rouard.
Concrètement, tout comme ils le font pour leurs autres déchets, les habitants devront se fournir en sacs.
Visiblement, leur prix serait dans les mêmes chiffres que les sacs bleus que doivent déjà utiliser les habitants.
On parle de 0,50 € le sac.
Lors de la séance, les élus ont voté, sur le fil, la taxe des sacs poubelles. Si le prix du sac ne change pas, on ne
peut pas en dire autant de la taxe. Oscillant par le passé entre 30 et 55 €, celle-ci va passer à 38 et 69 €. Seuls,
deux conseillers de l'opposition se sont abstenus.
Un soutien " Est-ce trop de payer 2,5 ou 3 € pour un repas ? ", s'est demandé la conseillère Marie-Claude
Lahaye-Absil, alors que la majorité propose d'intervenir financièrement dans le prix des repas qui sont servis
dans deux implantations de l'école communale qui ont tenu à mener une expérience pilote. Pour l'opposition, il
serait plus que préférable de travailler au prix coûtant.
À l'avenir, il n'est pas impossible que cette expérience s'étende à d'autres écoles. On est toujours en phase
d'expérimentation. Tous les paramètres et impacts sont enregistrés.
Pour soutenir l'expérience des repas à l'école, la majorité a décidé d'ouvrir sa bourse pour octroyer 50 cents
pour chaque repas servi à un écolier.
Entamée depuis la Toussaint, l'expérience semble donner de bons résultats. On tournerait autour des trente
repas distribués dans les deux implantations.
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10
Vers L'Avenir - Namur, 19/12/2007, page 24
VITE DIT
Collecte des déchets ménagers
Décision a été prise de passer, avec le BEP, à la collecte des déchets ménagers, selon un fonctionnement sur
lequel on reviendra.
Des phrases chocs
De Mme Duchesne : " J'ai un peu mal quand je vois qu'on prévoit 30 000 € pour la maintenance des églises et
136€ pour le cercle laïc. "
Réponse du bourgmestre : " Ce n'est pas du même ordre. Il s'agit ici de préserver le patrimoine. "
De M. Libert : " Les dépenses prévues pour les églises et le presbytère de Maffe représentent l'augmentation du
précompte immobilier. On voit dans quel sens vous allez. "
Peur de qui ?
M. Polet a remarqué, dans le rapport communal, qu'entre 2000 et 2006, la population avait augmenté de 6 % et
seulement de 1,7 % entre 1994 et 2000. " On n'a pas fait si peur que cela aux gens, comme on le prédisait ",
conclut-il.
Schéma de structure
Rien que pour avoir mis en route une étude sur le schéma de structure, Havelange a reçu 20 000 €. La nouvelle
majorité laisserait-elle dormir le dossier ? " On y travaille toujours et on y joindra le règlement communal
d'urbanisme ", a répondu M. Beauvois à M. Polet.
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La Libre Belgique, 19/12/2007, page 25
Mons
Daerden contre Lutgen
L'affaire de pollution qui a touché le canal Nimy-Blaton le 24 novembre dernier a été évoquée hier après-midi
en commission du Parlement wallon. Question de la députée Ecolo Monika Dethier : pourquoi les agents du
Met n'ont-ils pas répondu aux injonctions de la police de l'environnement (DPE), qui avait exigé de fermer la
circulation du canal ? Par deux fois, des péniches ont pourtant brisé le barrage mis en place. Par bonheur, la
nappe s'est révélée de la simple huile végétale. Réponse du ministre Daerden : pas facile pour ses services de
surveiller 24 h/24 la navigation sur ce bief de 40 km. Par ailleurs, le bateau qui a forcé le barrage lundi a été
identifié et toutes les mesures seront prises à l'encontre de son propriétaire. Enfin, la protection civile aurait
autorisé la reprise de navigation dès lundi après-midi, moyennant le maintien d'une vitesse réduite. Michel
Daerden, contredisant son collège CDH Benoît Lutgen, assure par ailleurs que la DPE n'a "auditionné aucun
membre de notre personnel, ni le chef de district”.
E.R.
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11
La Libre Belgique, 19/12/2007, page 25
Province -
développement territorial
Des projets jusqu'en 2010
L'Intercommunale du BW a présenté son plan stratégique pour 2008-2010.
Le centre de tri à la sablière de Mont-Saint-Guibert est à nouveau à l'ordre du jour.
Perwez accueillera un centre de transfert provisoire.
L'assemblée générale de l'Intercommunale du Brabant wallon a approuvé, hier, le plan stratégique en matière
d'environnement et d'économie pour les trois ans à venir. Une première, imposée par le nouveau décret sur les
intercommunales. Cet "outil de perspectives à court et long terme” pourra toutefois être adapté chaque année
en fonction des "aléas” des subsides, des recours ou des retards de chantiers.
1En ce qui concerne la valorisation des matières, il s'agira pour l'IBW durant ces trois ans de finaliser le
réseau de parc à conteneurs, avec la construction du PAC villersois en 2008 ( 400 000 € ) et de celui de Lasne
en 2009 (450 000 €). Le dossier Chaumont-Gistoux de même que le déménagement de Louvain-la-Neuve
"devront trouver une solution”, dit le rapport. Quant aux plates-formes de compostage, elles sont saturées
"depuis plusieurs années”, ce qui implique de se diriger vers des installations privées. Mais à l'automne,
l'Intercommunale a de nouveau obtenu un permis d'urbanisme relatif à l'agrandissement de la dalle de BasseWavre. Le service espère pouvoir disposer des installations dès le 1er trimestre 2008.
Comme depuis deux ans, la localisation du futur centre de tri-broyage des encombrants et de bio-séchage et
transfert des ordures ménagères est toujours à l'ordre du jour. L'IBW souhaite cette fois engranger sur le 1er
trimestre 2008 "des conclusions tangibles et définitives” par rapport aux possibilités d'implantation sur les
différents sites, dont la sablière de Mont-Saint-Guibert, qui "tient la corde”, selon les mots du président de
l'IBW Bernard de Traux. Un autre site possible se trouve à Court-Saint-Etienne. Un courrier, précise-t-il a été
envoyé ce mardi aux "différents intervenants potentiels”, dont le bourgmestre guibertin, la société privée qui se
trouve dans la sablière, le propriétaire du terrain... "Nous attendons pour fin février des réponses à des
questions techniques précises ( qu'en est-il de l'accès, qui payerait l'équipement...) .” Par ailleurs, des
négociations avec la commune de Perrwez sont sur le point de se terminer pour l'aménagement, dans le zoning
de l'IBW, d'un centre de transfert provisoire.
Soit une dalle qui accueillerait les camions récoltant les déchets de l'Est et où des gros porteurs les
récupéreraient de nuit, pour les emmener à l'incinérateur de Virginal, ceci de diminuer les coûts des trajets.
2 En matière de collecte et d'épuration de l'eau, les travaux à la station d'épuration de la Lasne/Rosières a
débuté en septembre 2007 pour une période de 3 ans. Pour 24 millions d'euros, ces chantiers consistent
notamment en l'installation d'un système biologique intensif ("un procédé membranaire, le seul en Wallonie de
cette taille, un des plus grands d'Europe”, précise l'IBW). La station de la Dyle/Basse-Wavre devrait être
étendue de165 000 à 201 000 équivalent habitants. Les travaux pourraient débuter courant 2008, dès l'obtention
du permis. Enfin, reste aussi à bâtir la station du Hain, actuellement bloquée par un recours. "C'est la dernière
grande station d'épuration à construire en Brabant wallon, rappelle l'IBW . Elle est considérée comme
prioritaire par l'Europe, son inexistence est une des raisons de la condamnation de la Belgique qui devrait
engendrer de très lourdes astreintes financières.”
3 Dans le domaine du développement territorial et de l'expansion économique, l'extension de Nivelles sud
(40 ha) sera réalisée en 2008/2009. Les premières ventes sont programmées dès 2009. En ce qui concerne les
75 ha du zoning de Jodoigne-Hélécine-Perwez, le Conseil d'Etat devrait rendre prochainement son arrêt sur le
recours introduit. "Dès que le cahier des charges urbanistiques et environnemental sera adopté, le MET devra
impérativement entamer l'étude du contournement sud-est de Jodoigne.” Car pour l'IBW, ce zoning est "un
besoin impérieux pour le développement économique de cette région”. Et faire converger tous les futurs
employés vers cette zone sans contournement, c'est "impossible”. "On pourrait commencer avec le côté vers
Hélécine, mais on ne va jouer cavalier seul...”, dit-on à l'IBW. Au programme également du plan stratégique,
l'équipement des Portes de l'Europe à Nivelles ou de Perwez III. Un quinzaine de bâtiments-relais sont aussi
prévus, dont l'extension du Centre d'entreprise et d'innovation à LLN. L'IBW, entre autres, prendra part à la
réhabilitation de la sucrerie de Genappe et réfléchira avec Nivelles au futur du site d'Arjo-Wiggins et de
l'ancien dépôt TEC.
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Sophie Devillers
Un centre de transfert des déchets provisoire à Perwez servira de relais entre l'Est de province et l'incinérateur
de Virginal.
Provenance: www.pressbanking.com
La Libre Belgique, 19/12/2007, page 26
Waterloo
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finances
Toujours parmi les moins taxés
Malgré la nouvelle taxe forfaitaire sur les déchets.
Au rayon investissements, la priorité sera donnée à l'amélioration de la voirie et de
l'égouttage.
Le budget 2008 figurait à l'ordre du jour du conseil communal, lundi soir. L'occasion pour le bourgmestre de
mettre en avant la "bonne santé budgétaire de Waterloo”. Le budget ordinaire présente un boni à l'exercice
propre de 848214 €. Pas de changement à l'IPP, dont le taux reste à 5,7 pc, ni au précompte immobilier, qui est
maintenu à 1 700 centimes additionnels. Néanmoins, la cité du Lion n'échappe pas à l'obligation de se
conformer aux directives environnementales de la Région wallonne. En 2008, les habitants devront donc
assumer 75 pc du coût-vérité des déchets. Une taxe forfaitaire annuelle a donc été instaurée. Vu que la
commune dépense près de deux millions d'euros pour la prise en charge des déchets, il manque 800000 €. Les
personnes seules devront donc débourser 35 €, les couples 60 €. Il en coûtera 80 € aux ménages de trois
personnes et plus et 125 € aux commerçants et indépendants. "Une taxe forfaitaire est forcément inégalitaire”,
a mentionné le bourgmestre Serge Kubla, "mais c'est aussi ce qui a été instauré dans les autres communes.
Nous sommes obligés de rentrer dans cette logique, même si elle n'est pas enthousiasmante. Il s'agit de faire
prendre conscience aux citoyens de la nécessité de diminuer sa quantité de déchets.” Néanmoins, les deux
tournées d'immondices par semaine sont maintenues en 2008, de même que les six tournées d'encombrants par
an. Toujours à l'ordinaire, la commune a engagé le personnel indispensable et a serré la vis pour les dépenses de
fonctionnement. Le CPAS, lui, voit sa dotation augmenter de 1,15 pc, la police de 2,52 pc, afin de combler les
effectifs après les départs de 2007. Les dépenses de dette diminuent de 3,4 pc et continuent à faire l'objet de
soins intensifs. Parmi les investissements, la priorité est donnée à l'amélioration de la voirie, à l'égouttage. Des
travaux de voirie seront réalisés à la rue Mattot et l'éclairage sera modernisé. Le réaménagement de la drève
Richelle est prévu, de même qu'à la chaussée de Tervuren, où les dalles de béton seront remplacées par de
l'asphalte. Sans oublier l'aménagement du parking de la rue du Gaz, qui sera le bienvenu, afin d'augmenter
l'offre de stationnement dans le centre. Parmi les projets d'égouttage, on note le bassin de retenue du champ
Rodange, l'égouttage du chemin des Postes et de la rue Rombaut. Enfin, un hangar sera construit pour le dépôt
communal et un terrain synthétique sera aménagé pour le foot à Jolibois.
Laurence Dumonceau
Waterloo n'échappera pas à la règle pour la prise en charge du coût-vérité des immondices.
Provenance: www.pressbanking.com
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