DOSSIER DE PRESSE 2010

du 1er au 20 juillet 2010
Dossier de presse
Du 1er au 3 juillet
La Servante maîtresse
Opéra bouffe de Giovanni Battista Pergolesi
Compagnie Opéra3
En famille dès 9 ans
Adaptation en français de Pierre BAURANS (1754)
Mise en scène : Jeanne ROTH, Édouard SIGNOLET
Direction musicale : Emmanuel OLIVIER
Avec :
Nicolas GAUDART, Scapin
Arnaud GUILLOU, Pandolphe
Sevan MANOUKIAN, Serpine
Emmanuel OLIVIER, clavecin
Simon MILONE, Vanessa UGARTE, violons
Lucie UZZENI, alto
Emilie WALLYN, violoncelle
Pandolphe, un vieux garçon un peu guindé, essaie d’imposer son autorité à sa jeune et jolie servante,
Serpine, qui mène la maisonnée à la baguette. Scapin, le valet, grand dadais muet, ne sait plus à qui
obéir tant les deux autres se chamaillent.
Opéra majeur de la fin du XVIIIe siècle, La Servante maîtresse a balayé l’opera seria en s’affranchissant
des règles parfois sclérosées de ce dernier. En effet, tout en ayant une forme de légèreté, une écriture
burlesque que l’on retrouve dans le livret et une histoire simple avec peu de personnages, cette œuvre fait
une véritable critique de la société basée sur un clivage homme/femme, maître/servant. Qualifiée parfois
d’insolente, La Servante maîtresse est ici jubilatoire, grâce à une mise en scène enlevée, dynamique et
pleine d’humour, admirablement servie par les musiciens de l’orchestre Les Siècles.
Jeanne ROTH, mise en scène
Ses mises en scène couvrent depuis 1999 le répertoire d’opéra (La Traviata de Verdi, La Cenerentola de
Rossini, La Servante Maitresse de Pergolèse, Acis and Galatea de Haendel…), le concert (9ème
symphonie de Beethoven au Cirque d’Hiver de Paris et Theatre Mogador, Winterreise de Schubert /
Zender à l’Opéra-Comique, La terre promise de Saint-Saëns, Pierre et le Loup de Prokofiev,…) la
musique contemporaine (L’enterrement de Mozart de Bruno Mantovani au Festival International de
musique de Besançon, Vermont Counterpoint, de Steve Reich à la Cité de la Musique), la chanson, le
jeune public et les musiques du monde.
Après avoir mis en scène « West Side Story » de Leonard Bernstein à Grenoble en mars, ses projets pour
2009 - 2010 sont une création de Pierre Charvet, Aladdin en tournée en France à partir de Juin, et les
reprises en tournée de La Servante Maîtresse et L'Enterrement de Mozart.
Puis Jeanne Roth poursuivra sa collaboration avec Opera Pour Tous à Grenoble et dirigera la nouvelle
production Don Giovanni de Mozart. Avec Opéra3 et Edouard Signolet, elle montera un voyage musical
sur le dialogue amoureux chez Shakespeare.
DIJON - Hôtel Legouz Gerland (21 rue Vauban) - Jeudi 1er juillet 21 h
SEMUR EN AUXOIS - Théâtre - Vendredi 2 juillet 21 h
SAINT SEINE L’ABBAYE - Jardin de l’Abbaye - Samedi 3 juillet 21 h
Du 8 au 10 juillet
Le Pacte des Fous
Librement inspiré du Marchand de Venise de W. Shakespeare
Commedia dell’arte
Compagnie du Mystère Bouffe
Mise en scène : Gilbert BOUREBIA
Stefano PEROCCO, masques
Mathilde DE GROOT, chant
Nelly QUETTE, chorégraphie
Avec :
Benoît TURJMAN, Pantalone, riche marchand
Soufiane KHALIL, Le Capitaine Crumble
José Luis VIVALLO, Antonio, pauvre pêcheur prétendant de Lu Xiu Ling
Omar BOUSSIK, Romulus, serviteur ; Aït Youtube, prince arabe
Yu Baï ZHANG, Lu Xiu Ling, courtisane
Mathilde DE GROOT VAN EMBDEN, Jessica, fille de Pantalone
Stella CARROZZA, en alternance avec Sofia LOPEZ CRUZ, Zoubida, servante de Pantalone ; la
sorcière; le juge
En évitant les écueils du Marchand de Venise pour mieux toucher nos contemporains, la compagnie
Mystère Bouffe s’inspire librement du travail de Shakespeare pour à son tour composer… « Le Pacte des
Fous »
L’histoire
Shylockiche marchand juif, et son frère Romuald convoitent la même femme, Lu Xiu Ling, belle
courtisane chrétienne mais celle-ci est amoureuse du pauvre pêcheur Antonio, que les deux frères
détestent et qui ne sait comment offrir à la belle le confort matériel qu’elle recherche.
Shylock a une fille, Jessica, qu’il a promise au Capitaine Crumble, terrible commandant de sa flotte, mais
Jessica aime l’intrépide Aït Youtube, prince arabe chargé de la protection de Shylock..
Quand Shylock meurt dans un accident de mer, tout bascule instantanément : son frère Romuald usurpe
son apparence, sa fortune, devient Pantalone et décide de tout mettre en oeuvre pour conquérir le coeur de
Lu Xiu Ling en éliminant méthodiquement tous les obstacles qui s’y opposent ; éloignée de Youtube,
Jessica sombre dans une folie suicidaire ; rejeté par Jessica et aveuglé par sa passion, le Capitaine
Crumble entre dans une folie meurtrière. Antonio met inconsidérément sa vie en jeu pour s’assurer
l’amour de Lu Xiu Ling.
Comment Zoubida, servante de Pantalone, et Romulus serviteur de tout le monde, vont-ils s’y prendre
pour survivre dans ce panier de crabes, démêler les noeuds de cette histoire et faire triompher l’humanité?
Quand le plus grand amour côtoie la jalousie la plus profonde, quand les basses trahisons ruinent les
grandes espérances, raison et folie marchent main dans la main sur un chemin dont nul ne peut prédire
l’issue.
Une comédie sociale et déjantée qui met un pied dans le théâtre et l'autre dans le conte en conservant
l'histoire de la livre de chair du Marchand de Venise.
Un humour spontané, ponctué de références à l'actualité (endettements, détournements, emploi de
clandestins, placements hasardeux à l'étranger, piraterie, etc...).
Des personnages d'une odieuse et délicieuse cruauté, tous avec une foi mais pas de loi ! La place des
femmes est centrale dans l'histoire. Elles seules vont dénouer les tensions...qu'elles ont souvent contribué
à amplifier.
Une mise en scène originale qui nous replonge dans les ambiances bigarrées de Venise, dans les récits
de Cervantès et dans l'Orient mystérieux des Milles et Une Nuits. Gilbert Bourébia signe ici une mise en
scène très gestuelle et tout en équilibre.
Inspiration Shakespeare : un scénario où tout l'univers de l'auteur est convoqué. Ainsi on retrouve dans
Le Pacte des Fous, non seulement des extraits du Marchand de Venise mais aussi de Macbeth, Richard
III, Hamlet, Roméo et Juliette, et des chansons de son répertoire (Greensleeves, Strick it up, Tabour...)
Fort d'un brassage que l'on retrouve jusque sur la scène avec sept comédiens époustouflants d'énergie,
issus de tous les continents, Le Pacte des Fous s'adresse à toutes et tous, dans son dispositif, dans sa
démarche, dans ses propos actuels.
Plus que jamais la Commedia dell'Arte est présente sur les scènes. Le public renoue avec ce grand art qui
est à la source du théâtre européen. Un vent de modernité souffle sur cette forme populaire que la
compagnie du Mystère Bouffe défend ardemment depuis 25 ans.
Le Pacte de Fous, c’est une ode à la tolérance, à l’audace, pleine de cruauté et de volupté mêlées. Ainsi,
à travers ce pacte improbable, c’est l’humanité qui est mise en question, et le concept si délicat de justice.
Le Figaroscope
DIJON - Musée de la Vie Bourguignonne (17 rue Sainte Anne) - Jeudi 8 juillet 21 h
SALIVES - Donjon - Vendredi 9 juillet 21 h
GILLY LES CITEAUX - Grange de Saulx - Samedi 10 juillet 21 h
Du 16 au 17 juillet
Un Château en Espagne
Opéra bouffe de Jacques Offenbach
Théâtre de Marionnettes d’Amsterdam
Direction : Hendrick BONNEUR
La célèbre compagnie hollandaise revient dans notre
festival après quatre ans d’absence mais sans être tombée
dans l’oubli : c’est en partie à la demande du public que
cette troupe est invitée à nouveau dans un spectacle qui
évoque non pas Offenbach de La Vie Parisienne, mais celui
du genre gai et naïf qui est l’auteur des premiers grands
succès des Bouffes Parisiens.
Jacques Offenbach a écrit « Le N° 66 » (Le Château en
Espagne) en 1856 pour son propre petit théâtre - une
baraque en planches achetée aux enchères à Paris, sur les
Champs-Elysées. Les rois, les commerçants et les artistes,
bref le Tout-Paris, fréquentaient le Théâtre des « BouffesParisiens » - le théâtre d’Offenbach aux Champs-Elysées.
Hendrick Bonneur présente ici un travail raffiné, un spectacle réjouissant en réalisant une forme de
théâtre qui fait sans cesse appel à l’imagination du spectateur. Les marionnettes ont été inspirées des
observations d’Hendrick Bonneur lors d’un séjour dans la campagne bretonne aussi bien pour le caractère
des personnages que leurs costumes et les décors dans lesquels se situe l’action.
La particularité de la compagnie est de présenter ses spectacles de marionnettes dans un castelet, encadré
par de vrais chanteurs et musiciens.
La version proposée sera accompagnée par un piano Erard de l’époque d’Offenbach, d’un accordéon et
d’un violoncelle.
Ce spectacle a pour vocation de familiariser le public y compris le jeune public à l’art lyrique en raison de
sa forme extrêmement ludique.
L’œuvre raconte l’histoire de Jeannot et Jeannette, en route pour Paris. Ils gagnent leur vie en dansant et
en chantant. Lorsqu’ils rencontrent un colporteur qui présente son étal, Jeannot ne peut résister à la
tentation et décide d’acheter un billet de loterie qui, espère-t-il, lui permettra de s’offrir toutes ces belles
choses. Mais en devenant millionnaire, il perd non seulement Jeannette mais son idéal….
DIJON - Théâtre des Feuillants (9 rue Condorcet)
Vendredi 16 et samedi 17 juillet 21 h
10 -16 – 17 juillet
Pomme d’Api – Monsieur Choufleuri
Deux opéras bouffe de Jacques Offenbach
Compagnie Lyrique de Bourgogne
Mise en scène : Eric PEZON
Pianiste : Raphaël PLET
Avec :
Linda DURIER, Catherine
Christophe HUDELEY, Gustave
Eric PEZON, Rabastens
Christophe QUERRY, Petermann:
Patrick DROULEZ, Balandard
Michèle DUMONT, Mme Balandard
Opéra d’Eté en Bourgogne a souhaité confier à des artistes vivant et travaillant dans notre région une des
productions 2010. Il a été fait appel à Eric Pezon et la troupe Arts et spectacles, dont la plupart des
membres travaillent à l’Opéra de Dijon.
Ces artistes chevronnés ont monté deux petits ouvrages très divertissants de Jacques Offenbach qui seront
le contrepoint du spectacle précédent. Parmi les ouvrages en un acte (plus de cent !) écrits par l’illustre
compositeur, pomme d’Api et Monsieur Choufleuri demeurent parmi les plus représentés aujourd’hui.
Jacques Offenbach né en Allemagne en 1819, révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui
conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris. Offenbach étudie le violoncelle au
Conservatoire de Paris, où il est admis à titre dérogatoire à l'âge de quatorze ans, et débute parallèlement
une carrière de soliste virtuose. Il devient directeur musical de la Comédie-Française en1847, grâce au
succès d'une série de chansonnettes. En 1855, il crée son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens, alors situé
sur les Champs-Élysées, afin qu'y soient exécutées ses propres oeuvres. Il travaille entre autres avec les
librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l'opéra-bouffe français, que l'on confondit par la suite
avec l'opérette, genre dans lequel il excelle également mais dont on doit la paternité à son rival - et
néanmoins ami – le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d'oeuvres qu'il compose en 40 ans
d'activité, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, d’Orphée aux Enfers en 1858, son
premier grand succès aux Contes d'Hoffmann, en passant par La Grande-Duchesse de Gérolstein, La
Belle Hélène, La Vie parisienne ou Les Brigands.
Il meurt dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880 à 61 ans des suites de la goutte, quatre mois avant la création
des Contes
ABBAYE DE CORBIGNY - Samedi 10 juillet 21 h
FONTAINE LES DIJON - Vendredi 16 juillet 21 h
Centre d’animation Pierre-Jacques (2 rue du Général De Gaulle)
TALMAY - Samedi 17 juillet 21 h - Orangerie du Château
20 juillet
L’impossible concours de chant des
Batignolles
Pièce de café-théâtre lyrique d’André Stocchetti
Compagnie BLIVET SCHOOL
Direction Jean-Pierre BLIVET
Mise en scène et direction d’acteurs : Eurydice El ETR
Fanny CAPRETTA
Avec :
Le jury
La Présidente « directrice de l’académie » Marie Josette Marrant : Séverine De Couespel
Spécialiste des jeunes chanteurs Arabelle Scillanstok : Marianne Blivet
« Maître de chant » Domenico Idamente Scarpetta : Jean-Pierre Blivet
Les candidats
La candidate « échappée d’un harem » Mlle Stella Duprintemps : Eurydice El-Etr
La candidate « fille du directeur du théâtre » Mme Elena Sywinieskiky : Aude Nollet
Le candidat « malgré lui du chauffage et de la lumière » Mr Mathieu Plantin : Mustapha Kaïd
La candidate égarée Mademoiselle Marlène Bouh : Sarah Chamalau
La candidate non inscriteMademoiselle Maryse Oublioudoudou : Dzidzofé Avouglan
Le candidat « Par procuration » Yvon Lesage et Mathilde Lesage : Fanny Capretta
La candidate « engagée et féministe » Mme Chiara Vilmorino : Camille Dumortier
Candidate Surprise du syndicat des ménages, Adèle Zigouligabadalache : Perrine Madoeuf
Le pianiste virtuose et psychopathe, Mr Barnabé Touchez : Achille Lampo
Jean-Pierre BLIVET a consacré et voué toute sa carrière à l'enseignement du chant et s'est très vite
distingué dans la profession par des résultats pédagogiques de premier ordre.
Ses élèves totalisent plus de 17 prix dans les concours internationaux. Il est entre autre le professeur de
Nathalie DESSAY, Laurent NAOURI, Isabelle KABATU et Patrice BERGER... au Conservatoire d'Etat
de Vienne en Autriche et au Mozarteum de Salzburg.
Professeur à l'Académie Internationale de Nice, professeur permanent de Biella en Italie et professeur
invité au Conservatoire d'Etat de Vienne en Autriche, il est également auteur des "Voies du Chant",
éditées chez FAYARD. Après avoir enseigné dans de nombreuses académies internationales et
conservatoires, il crée la "Blivet School", Institut supérieur international de chant en Bourgogne en 1999.
Dans le quartier des Batignolles est organisé, comme chaque année, un prestigieux concours de chant
lyrique. Parmi les membres du jury, une mezzo-soprano extravagante, un ténor amoureux, et une
présidente attachée par-dessus tout au respect des règles et au bon déroulement du concours.
Ce trio de chanteurs atypiques va voir défiler une ribambelle de candidats, tous fermement décidés à
décrocher le fameux titre : une rescapée hyper-sensible des guerres turco-balkaniques, une hautboïste
paniquée, un motard avec un lourd secret, une américaine à la cool avec son bébé, une féministe prête à
embrigader Haendel dans sa cause ; sans compter la fille du directeur du théâtre, et des candidats
improvisés.
Dans cette pièce au rythme effréné, où alternent moments de théâtre et grandes envolées lyriques,
dialogues comiques et airs d’opéra, adresses au public et scènes d’ensemble, il y a la vie qui frémit, et
derrière les situations loufoques et les personnages hauts en couleur, on sent affleurer toute une palette
d’émotions et de passions humaines.
DIJON - Théâtre Mansart (94 boulevard Mansart) - Mardi 20 juillet 21 h
Renseignements pratiques
Tarifs pour tous les spectacles (placement libre) :
Tarif normal : 20 €
Tarif réduit* : 17 €
Tarif enfant (de 10 à 14 ans) : 7 €
Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans
Abonnements 4 spectacles au choix :
Tarif normal : 60 € - Tarif réduit* : 52 €
*Tarif réduit : lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi,
groupes et comités d’entreprises à partir de 10 personnes
Renseignements et locations :
Opéra d’Été en Bourgogne
17 rue Amiral Roussin - 21000 DIJON
Tél. : 03 80 30 61 25
email : [email protected]
du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
Magasins Fnac, Le Bien Public, Carrefour, Géant, Auchan,
Leclerc, Cora, Cultura (frais de location en sus)
Et pour les spectacles donnés à :
Semur en Auxois :
Office de tourisme, place Gaveau, tél. 03 80 97 05 96
Saint Seine l’Abbaye :
Office de Tourisme, 1 place de l’église, tél. 03 80 35 07 63
Salives :
Centre de vie culturelle, Tél. 03 80 75 69 66
Talmay :
Office de tourisme de Pontailler
3 rue du 8 Mai 1945 tél. 03 80 47 84 42
Corbigny :
Abbaye Tél. 03 86 20 22 78 ou Office de tourisme Tél. 03 86 20 02 53