Dossier de presse - Galleria Continua

Transcription

Dossier de presse - Galleria Continua
1
Blandy Art Tour(s) 2012
en partenariat avec Galleria Continua
Le
Mariage
du Ciel
Kendell Geers
et
de l'Enfer
Exposition
30 juin - 21 octobre
Dossier de presse
2
[Sommaire]
P 3
L’exposition The Marriage of Heaven and Hell,
Le Mariage du Ciel et de l’Enfer - Kendell Geers
P 3
P 4
P 5
P 6
P 8
Communiqué de presse
Biographie de Kendell Geers
3 questions à Kendell Geers
Focus sur quelques œuvres
À propos de Prayer Wheel
P 9 Blandy Art Tour(s)
P 9Un partenariat inédit entre une collectivité territoriale et une galerie d’art contemporain
privée
P 10Les précédentes éditions : Moataz Nasr (2011), Shilpa Gupta (2010), Carlos Garaicoa (2009)
et Pascale Marthine Tayou (2008)
P 11 L
e château de Blandy-les-Tours
Un témoin rare de l’architecture militaire médiévale en Île-de-France
La programmation culturelle
P 12 Le Conseil général de Seine-et-Marne
P 12 Vincent Éblé : « Avec Blandy Art Tour(s), nous aiguisons notre regard sur le monde »
P 13Faciliter l’accès de tous à la culture, développer l’offre sur le département,
P 14
moderniser son identité
Chiffres clés sur le département
P 15
Galleria Continua
P 16 Informations pratiques
Horaires et accès
Informations pour le vernissage : samedi 30 juin 2012
P 17
Annexes : aux alentours de Blandy-les-Tours
[cOMMuNIqué DE pREssE]
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Exposition
Exposition
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Exposition
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3
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juin - 21
octobre 2012
30 juin - 21 octobre 2012 –30
Château
de Blandy-les-Tours
san Gimignano / Beijing / le Moulin
30 juin - 21 octobre 2012
Château de Blandy-les-tours
Château de Blandy-les-tours
Pour lala cinquième
cinquième année consécutive depuis l’ouverture Pour
année
consécutive
depuis
l’ouverture
du du château de Blandy-les-Tours, le Blandy Art château
de Blandy-les-Tours, le Blandy Art Tour(s) invite un Tour(s) invite
Pour la cinquième année consécutive depuis l’ouverture artiste plasticien, à la belle saison, à « s’emparer de la place », un
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de ladu Pour la cinquième année consécutive depuis l’ouverture du château de Blandy-les-Tours, le Blandy Art Tour(s) invite un à « prendre » le château fort de Blandy. En lançant ce défi à place »,
à
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de
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En
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château de Blandy-les-Tours, le Blandy Art Tour(s) invite un artiste plasticien, à la belle saison, à « s’emparer de la place », l’artiste sud-africain Kendell Geers d’envahir les espaces du ce
défi à l’artiste sud-africain Kendell Geers d’envahir les
artiste plasticien, à la belle saison, à « s’emparer de la place », à « prendre » le château fort de Blandy. En lançant ce défi à espaces
du château - cours, salles et chemin de ronde - de
château - cours, salles et chemin de ronde - de ses œuvres à « prendre » le château fort de Blandy. En lançant ce défi à l’artiste sud-africain Kendell Geers d’envahir les espaces du ses
œuvres et de créations in situ, jamais la métaphore d’une
et de créations in situ, jamais la métaphore d’une campagne l’artiste sud-africain Kendell Geers d’envahir les espaces du château - cours, salles et chemin de ronde - de ses œuvres campagne
militaire du temps des chevaliers n’aura été aussi
militaire du temps des chevaliers n’aura été aussi pertinente.
château - cours, salles et chemin de ronde - de ses œuvres et de créations in situ, jamais la métaphore d’une campagne pertinente.
et de créations in situ, jamais la métaphore d’une campagne «militaire du temps des chevaliers n’aura été aussi pertinente.
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Continua,
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Photo : courtesy Kendell Geers / Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Le Moulin ©
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Photo : courtesy Kendell Geers / Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Le Moulin ©
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Contact
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[email protected]
Le château de Blandy est ouvert
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65
12h30 et de 13h30 à 18h. Accueil
et informations
Tél.
:sérieux,
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Seine-et-Marne
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Ciel
et de l’Enfer ». Kendell Geers. Conseil général
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Ciel et de l’Enfer ». Kendell Geers. Tél + 33 (0)1
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PLACE FORTE DE CRÉATIONS
PLACE FORTE DE CRÉATIONS
PLACE FORTE DE CRÉATIONS
4
[biographie de
kendell Geers]
Kendell Geers serait né en mai 1968 à Johannesburg.
Depuis, rébellion et provocation sont les maîtres mots
qui le suivront partout de New York, où il s’expatrie en
1989 après avoir refusé d’accomplir son service militaire et où il rejoint Richard Prince, jusqu’à Bruxelles où
il vit et travaille aujourd’hui. Si Kendell Geers expose à
travers le monde depuis le début des années 90, c’est
que son œuvre n’a de cesse d’interpeller et d’interroger le public sur les maux de nos sociétés. L’artiste
utilise dans ce but tous les médiums : films, sons,
peintures, installations, sculptures… et un langage de
la contestation commun et répété : des « fuck » tatoués
sur son visage, sur les murs, sur les sculptures, des
symboles religieux désacralisés à l’infini, des figures
emblématiques détournées telles que la Victoire de
Samothrace (Cadavre exquis, 2007)… Kendell Geers
utilise son art comme manifeste politique pour placer
le spectateur face à ses propres contradictions. Ce
qu’il ne manquera pas de faire à nouveau avec The
Marriage of Heaven and Hell lors de l’édition 2012 du
Blandy Art Tour(s).
Sélection d’expositions personnelles :
Sympathy for the Devil, Palais de Tokyo,
Paris (2002)
Hung, Drawn and Quartered, Contemporary Art
Center, Cincinnati, États-Unis et Sexus, Cimaise
et Portique, Albi, France (2004)
Irrespektiv, Stedelijk Museum voor Actuele Kunst
(S.M.A.K.), Gand, Belgique (2007) puis BALTIC,
Newcastle Upon Tyne, Royaume-Uni (2007), DA2
Domus Artium (2002), Salamanque, Espagne (2008),
Musée d’art contemporain de Lyon, France (2008),
MART, Trento, Italie (2009)
Portrait de l’artiste au château - Photo Patrick Loison
Conseil général de Seine-et-Marne
Tutto casino, Villa Medici, Rome, Italie (2002)
Documenta 11, Kassel, Allemagne (2002)
Art Unlimited, Galleria Continua, Basel art fair,
Suisse (2004)
Dionysiac, Centre Pompidou, Paris, France (2005)
Global Cities, Turbine Hall, Tate Modern,
Londres (2007)
Contemplating the Void, Guggenheim Museum,
New York (2010)
Prayplayprey, Officina para de Arte A.C., Guadaljara,
Jalisco, Mexique (2008)
Super-Organism, CAF Art Museum Biennale, Beijing,
Chine (2011)
The Wasteland, Galerie Yvon Lambert, Paris (2009)
Néon, Who’s afraid of red, yellow and blue?
La Maison Rouge, Paris (2012)
Fin de partie, Galleria Continua, Beijing (2011)
Kendell Geers a participé entre autres à :
La Biennale d’art contemporain de Lyon (2005)
La Biennale de Venise (2007, 2011)
La Biennale de São Paulo (2010)
Sélection d’expositions collectives :
5
[3 questions à Kendell Geers ]
1 - Quelles ont été vos impressions
à la suite de votre première visite
du château de Blandy ?
Le château m’a énormément inspiré. Je ne
pourrais clairement l’expliquer mais il m’a en
quelque sorte rappelé les écrits de William
Blake et plus particulièrement la phrase :
« Si les fenêtres de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme,
— ainsi qu’elle l’est — infinie. Car l’homme
s’est lui-même enfermé jusqu’à ne plus rien
voir qu’à travers les fissures étroites de sa
caverne »*.
Les vieux murs du château semblent avoir
été bâtis par l’histoire et les secrets oubliés.
Avec cette expérience, le véritable challenge
pour moi en tant qu’artiste a été de trouver
mon coin dans une des niches cachées entre
mousse et douve. Je pense que c’est pour
cela que j’ai décidé de travailler à partir du
poème de William Blake, The Marriage of
Heaven and Hell.
3 - En empruntant à William Blake
le titre Le Mariage du Ciel
et de l’Enfer, dévoilez-vous votre part
de romantisme ?
J’ai toujours eu une part de romantisme bien
cachée et protégée des yeux indignes d’un
monde de l’art seulement préoccupé par ses
propres futilités commerciales.
2 - Vous avez carte blanche pour investir
ce monument historique. Pour vous
qui êtes habitué au « white cube »
des lieux d’art contemporain,
quels sont ici les enjeux ?
En réalité, je déteste le « white cube » comme
lieu d’expression parce que rien et tout y est
possible à la fois. Et alors rien n’a de sens ni
de conséquence. L’espace froid et aseptisé
du « white cube » n’est pas sans rappeler
le pavillon de quarantaine de l’hôpital, où
le « virus » n’a pas sa place. Il n’y a ni air ni
lumière, et tout ce qui est réel meurt pour
justifier la vacuité d’un certain art contemporain. Devoir me confronter à des centaines
d’années d’histoire, dans un site chargé aussi
bien socio-politiquement qu’historiquement,
est un régal pour mes sens et un pistolet
chargé au service de mon imagination.
* William Blake (trad. André Gide), « Le Mariage du Ciel
et de l’Enfer », in La Nouvelle Revue Française, 1922,
Tome XIX, p. 140.
Portrait de l’artiste au château - Photo Patrick Loison
Conseil général de Seine-et-Marne
6
[Focus sur quelques œuvres]
Flesh of the Spirit - 2011 - Résine, barils de pétrole - Dimensions variables Courtesy GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin
Flesh of the Spirit
De grandes statuettes juchées sur des barils de pétrole. Sombres, elles possèdent des formes étranges
et ont un air inquiétant. Trônant ainsi sur ces barils
noirs, ce sont en quelque sorte des divinités qui nous
font face – divinités terribles puisant leurs forces dans
l’or noir.
Kendell Geers a réalisé cette série d’œuvres suite à
l’importante marée noire du Golfe du Mexique provoquée par l’explosion de la plate-forme Deepwater
Horizon le 20 avril 2010. Pour l’artiste, il s’agit de
représenter les démons relâchés par l’immense
nappe de pétrole : la résine employée pour la réalisation des statuettes est justement un produit de
la transformation du brut. Flesh of the Spirit est une
série d’œuvres créée pour souligner le manque de
combativité face à des puissances qui troublent notre
connaissance et notre compréhension du monde qui
nous entoure. Il est alors question d’une remise en
cause de notre rapport à la Terre : un rapport à
repenser, à révolutionner.
Usus in Omnibus - 2011 ; bronze ; 12 x 11 x 23,5 cm
Courtesy Kendell Geers et GALLERIA CONTINUA, San Gimignano /
Beijing / Le Moulin
7
[Focus sur quelques œuvres]
Temene
Disposées en cercle, des lettres lumineuses faites de
néons rouges sont installées auprès de la tour de justice.
On parvient à lire deux mots qui se suivent, sans aucun
espace entre eux : « SACRED » (sacré) et « SCARED »
(effrayé). Traités de la même manière formelle, ces mots
anagrammes se croisent et se confondent : l’on passe
de l’un à l’autre via un glissement sémantique. Mais
l’on ne sait plus vraiment dans quel sens fonctionne
ce passage : est-ce le sacré qui effraie, ou bien ce qui
effraie qui est sacré ? Le titre vient du grec temenos,
désignant un lieu sacré, un sanctuaire fermé par une
enceinte. On comprend qu’il est question de la frontière
entre sacré et profane, une séparation que l’on n’ose pas
toujours franchir. La couleur rouge transmet effectivement
un sentiment d’angoisse, mais fonctionne aussi comme
un moyen d’alerter, de faire appel à un esprit critique.
Par un dispositif assez simple, Kendell Geers détourne un
outil publicitaire et ses codes pour en faire un instrument
de réflexion, de prise de conscience collective. Utilisant
régulièrement ce procédé, l’artiste s’est créé un répertoire
de mots qui, comme des matériaux, sont modifiés, découpés, recombinés pour devenir des slogans.
Temene - 2007 ; tubes néon, diamètre 250 cm
Courtesy Kendell Geers et Galerie Yvon Lambert
Twilight of the Idols (Fetish)
Twilight of the Idols (Fetish) - 2005 ; Bande de chevron, objet
trouvé ; 140 x 43 x 39 cm. Courtesy GALLERIA CONTINUA,
San Gimignano / Beijing / Le Moulin
Une statuette entièrement recouverte d’une bande
de balisage rouge et blanche, et plantée de clous.
L’identification précise de la sculpture n’est pas possible,
mais l’on devine qu’il s’agit d’une sorte d’idole, contenant
sa part de sacré. Les clous y font écho, rappelant par
exemple les fétiches à clous Nkisi Nkondi du Congo. Il
est singulier de voir ce fétiche complètement emballé par
cette bande, utilisée en général pour signifier un danger,
et le besoin d’avoir les sens en éveil. Kendell Geers a
réalisé plusieurs œuvres de cet ordre, reprenant Twilight
of the Idols comme titre générique. Ont été ainsi emballés
d’autres représentations sacrées. L’artiste semble nous
avertir du danger possible lié à ces figures de dévotion,
plus particulièrement lorsqu’elles sont instrumentalisées,
devenant alors des outils de pouvoir et de domination.
Mais il s’agit aussi de questionner le rapport aux objets
dans les sociétés, notamment le regard occidental sur
l’art traditionnel de l’Afrique. Kendell Geers, témoin
d’une confrontation entre ces sociétés, cherche alors à
se mesurer à ses propres démons, à les débusquer et
peut-être les détruire.
Le titre est une citation directe d’une œuvre philosophique de Nietzsche : Le Crépuscule des idoles, ou
comment on philosophe avec un marteau. Ce texte est
célèbre pour contenir la fameuse maxime « Ce qui ne
me tue pas me fortifie » et pour réaffirmer le caractère
dionysiaque de la pensée nietzschéenne. Kendell Geers
s’affirme bel et bien dans cette esthétique instable,
erratique, fougueuse et d’une certaine façon sensuelle
que décrit le philosophe allemand.
8
[À PROPOS DE Prayer Wheel]
Extrait de l’interview de Kendell Geers par
Jérôme Sans, réalisée à l’occasion de l’exposition
Fin de partie, Galleria Continua, Beijing, 2011.
Jérôme Sans : Les vieux barils utilisés dans l’exposition
sont pareils à tous les laissés pour compte qu’on peut
voir partout dans le monde à Paris, Beijing ou NewYork. Ce qui est drôle est que ces barils de pétrole sont
constamment utilisés et réutilisés, ils ne sont jamais
jetés. Ils sont utilisés par des peuples indigènes, ils
sont utilisés dans les émeutes, ils sont utilisés par les
sans-abris et par les marchands ambulants. Ces barils
ont donc d’incroyables histoires à raconter, des plus
captivantes à celles dont on se moque.
Kendell Geers : C’est une ironie magnifique que dans la
plupart des cas, ces barils de pétrole soient transformés
en réceptacles de feu, barbecues des classes laborieuses
et, l’hiver, en chauffages et poêles pour les nécessiteux.
Aujourd’hui, tous les physiciens quantiques s’accordent
pour dire que tout est connecté, tout est en relation étroite
et que chacune de nos pensées a une conséquence. Notre
intention change le résultat de l’expérience. J’utilise le miroir comme une incarnation viscérale de l’idée que nous
sommes tous interconnectés, qu’il n’y a pas de moi ni de
toi individuel, que nous vivons tous ensemble (…).
J’aime à croire que seuls les artistes ont toujours une
voix et peuvent encore dire ouvertement et librement la
vérité. Un grand nombre d’artistes ont choisi de vendre
leur âme pour se faire de l’argent, mais ça c’est leur
choix. Mais, regardons les choses en face, les artistes
ont la possibilité de parler à plusieurs niveaux en même
temps. Le vieil adage dit que « la prostitution est la
plus vieille des professions » mais en fait ce n’est pas
vrai. Bien avant qu’il y ait des routes où embarquer des
prostituées, et bien avant qu’il y ait des communautés
frustrées disposées à payer pour du sexe, il y avait des
artistes qui grimpaient jusque dans les cavernes pour y
faire leurs traces magiques. Il y a vingt-deux mille ans,
les artistes transcrivaient déjà leur imagination sur les
murs des grottes (…).
L’artiste est une curieuse créature sociale. Nous avons la
possibilité de dîner avec les rois, les reines et les dirigeants du monde et, dans le même temps, de coucher
avec des putains, trinquer avec des voleurs et autres
parias de la société. Cela rend bien sûr notre profession
intéressante, car la plupart des gens qui fréquentent les
galeries et les foires d’art contemporain sont les plus
puissants de ce monde. Si vous changez les perceptions
ou l’éthique d’un Pinault, d’une Madonna, ou d’un Bill
Gates, vous avez effectivement un impact sur la vie de
millions de personnes à travers la planète. Les artistes
sont capables de balayer tout le spectre social, ce qui
donne au grand art la résonnance qu’il a. Tragiquement,
un très grand nombre des artistes que j’ai rencontrés à
travers le monde aspirent à dîner à la table des rois et
des reines et oublient les aspects plus sombres de leur
métier, ce qui rend leur travail si ennuyeux et inefficace.
Prayer Wheel - 2011 ; bicyclettes, barils de pétrole ; 302 x 195 x 100 cm. - Courtesy GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin
9
[Blandy Art Tour(s)]
Un partenariat inédit entre une collectivité territoriale et une galerie
d’art contemporain privée.
Alors que de plus en plus de monuments du patrimoine
s’initient à l’art contemporain, en invitant en leurs murs
des artistes aux médiums d’expressions multiples, le
château de Blandy-les-Tours fait avec Blandy Art Tour(s)
le pari audacieux de proposer au public des rencontres
d’exception avec des artistes de rang international.
Ce projet est le fruit d’une collaboration entre le
Conseil général de Seine-et-Marne et Galleria Continua,
galerie reconnue sur la scène internationale, fondée
en Toscane, et qui a ouvert un espace d’exposition au
vieux Moulin de Boissy-le-Châtel (77).
Par cette démarche, le Conseil général, propriétaire du
château, manifeste sa volonté de porter des projets
d’envergure dans le champ des arts et de la culture
en Seine-et-Marne au profit de ses habitants et de ses
nombreux visiteurs.
Ce dialogue entre patrimoine et art contemporain
couvre plusieurs enjeux : ouvrir le monument sauvegardé aux usages de notre temps, confronter le
lieu de mémoire aux pratiques artistiques et aux
interrogations d’aujourd’hui, s’enrichir du regard et
des productions d’artistes voyageurs venus du monde
entier, inviter les visiteurs à faire l’expérience inédite
de la rencontre d’une œuvre et de l’architecture qui
l’accueille, d’un propos contemporain avec plus de
six cents ans d’histoire.
Pascale Marthine Tayou,
Plastic Bags.
Sacs plastiques, filet.
Courtesy GALLERIA CONTINUA,
San Gimignano / Beijing /
Le Moulin.
Shilpa Gupta,
BlindStars / StarsBlind.
Installation lumineuse,
Diamètre 487,6 cm.
Courtesy GALLERIA CONTINUA,
San Gimignano / Beijing /
Le Moulin.
Carlos Garaicoa,
Minuto Oriental en la Música
Occidental / An Oriental Minute
in Occidental Music.
Instruments de musique, verre,
métal, stethoscope.
Courtesy GALLERIA CONTINUA,
San Gimignano / Beijing /
Le Moulin.
Moataz Nasr,
The Maze (The People Want
the Fall of the Regime).
Pelouse, environ 14 x 18 m.
Courtesy GALLERIA CONTINUA,
San Gimignano / Beijing /
Le Moulin.
10
Les précédentes éditions : Moataz Nasr (2011), Shilpa Gupta (2010),
Carlos Garaicoa (2009) et Pascale Marthine Tayou (2008).
Pour un artiste contemporain, investir un lieu, un territoire
dans lequel la mémoire et l’imaginaire sont si prégnants,
constitue un défi.
Dans le cadre de Blandy Art Tour(s), ce défi a été relevé à
quatre reprises :
• en 2011, par l’artiste égyptien Moataz Nasr qui fit irruption
en 2001 sur la scène internationale, remportant notamment le Grand Prix de la 8e Biennale internationale du
Caire,
• en 2010, avec la jeune Indienne Shilpa Gupta qui avait
été repérée à la Biennale de Lyon 2007 puis au MAC/VAL
en 2009 et qui est considérée comme la valeur montante
de la dynamique scène indienne,
• en 2009, avec le plasticien cubain Carlos Garaicoa, qui
multiplie les expositions solo à travers le monde, comme
en 2011 à Dublin à l’Irish Museum of Modern Art pour un
projet construit sur « architecture et urbanisme »,
• en 2008, avec l’artiste camerounais Pascale Marthine
Tayou qui connaît depuis une actualité intense avec son
exposition Always all ways dans le cadre de Lille 3000
et à Lyon (2010).
Suite au succès de la première édition du Blandy Art Tour(s)
qui a accueilli quelques 13 000 visiteurs pour découvrir
les œuvres de Pascale Marthine Tayou, chaque édition
a comptabilisé entre 18 et 19 000 visiteurs pour Carlos
Garaicoa, Shilpa Gupta et Moataz Nasr.
Shilpa Gupta - 100 Queues (Détail) - 2007-2008 - Photo sur installation mécanique
13,5 x 268 x 13,5 cm.
Moataz Nasr - The other side of the mirror - 2011 - Installation vidéo, 7 vidéos en loop, 7 moniteurs et un moniteur avec un miroir
Dimensions variables
Carlos Garaicoa - No Way Out / Voie sans issue, 2002
Table en bois, fils, papier de riz, lumières, dimensions : 140 x 330 x 330 cm
Pascale Marthine Tayou - Poupées Pascales, les Sauveteurs, 2007
6 sculptures en cristal, matériaux divers, dimensions variables
Toutes les œuvres, Courtesy Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Le Moulin - Photo Ela Bialkowska.
11
[LE CHÂTEAU DE BLANDY-LES-TOURS]
Le château fort de Blandy, un témoin rare de l’architecture militaire
médiévale en Île-de-France.
Le château fort de Blandy-les-Tours, propriété du
Conseil général depuis 1992, est l’un des derniers
témoins de l’architecture castrale médiévale d’Île-deFrance. Chantiers de fouilles, restauration d’objets,
aménagement et création de salles ont rythmé la vie du
château pendant plusieurs années. Le visiteur découvre
désormais le château réhabilité selon son aspect du
XVIIe siècle. Une gouache datant de cette époque a
servi de modèle à la restauration. Le château présentait
alors sa forme la plus complète. Cependant, certains
bâtiments n’ont pas été reconstruits : le logis seigneurial
ou encore le jeu de paume par exemple.
Bâti au XIIIe siècle, agrandi aux XIVe et XVe siècles, le
château a traversé le temps : manoir, château fort puis
simple ferme avant de tomber en déshérence. Devenu
propriété du Conseil général en 1992, le château en
péril a été relevé de ses ruines par deux campagnes de
restauration. L’archéologie et les évolutions architecturales du bâti sont au cœur du projet muséographique.
La salle d’exposition permanente met en scène l’histoire
du château par grandes périodes, représentées par des
objets restaurés. Un parcours dans la cour, le donjon
et sur les courtines permet au visiteur de découvrir
l’histoire du site.
Axé sur la valorisation du patrimoine, le château
ouvre également ses portes à la création artistique
en accueillant une programmation vivante, comme en
témoigne le projet Blandy Art Tour(s).
Fort de son histoire, le château de Blandy-les-Tours
est désormais tourné vers l’avenir, en alliant tourisme,
patrimoine et culture.
La programmation culturelle du château de Blandy-les-Tours.
Le château de Blandy-les-Tours porte un projet culturel
ambitieux. Projet dont les enjeux sont tout autant la
connaissance de ce monument et de son environnement, témoins précieux de l’histoire, que le choix d’une
programmation culturelle originale et exigeante, sans
cesse renouvelée, dans les domaines de la création
actuelle : art contemporain, musique, danse, théâtre,
arts de la rue...
Dans ce double dessein réside le souhait de surprendre
un public en initiant entre le lieu et lui un dialogue
hors du temps que viennent alimenter œuvres contemporaines, résidences d’écrivains, spectacles et concerts
de plein air... Ce parti pris pour une programmation
riche et variée positionne le château de Blandy-lesTours comme un acteur du développement touristique
et culturel de cette partie du territoire seine-et-marnais, désigné sous le label Destination Trois châteaux
(Fontainebleau, Vaux-le-Vicomte, Blandy).
Le château de Blandy-les-Tours se distingue sans
doute par sa vision moderne du patrimoine et
son ancrage fort dans la création contemporaine,
positionnement propice à une ouverture vers un
public vaste et diversifié, seine-et-marnais mais
aussi plus largement : touristes, familles, amateurs
d’art et d’architecture, jeunes, curieux de la création
contemporaine…
Depuis sa réouverture en 2007, le château multiplie
les collaborations avec des artistes contemporains,
dans le cadre des expositions Blandy Art Tour(s), mais
également en s’inscrivant dans la dynamique d’autres
événements artistiques importants, comme le festival
Dépayz’arts. Ainsi en 2008, il fut terrain d’expression
pour les anamorphoses de Felice Varini et Krijn de
Koning. Gage que mise en valeur du patrimoine rime
également avec ouverture et audace.
Tous les dimanches à la belle saison, d’avril à octobre,
la programmation des dimanches de Blandy propose
aux visiteurs, dans son cadre patrimonial exceptionnel, les spectacles et créations d’artistes venus de
toutes disciplines et de tous horizons.
Felice Varini et Krijn de Koning - Quatre arcs de cercle, 2008.
Photo André Morin
12
[LE Conseil général de Seine-et-Marne]
3 questions à Vincent Éblé,
Sénateur, Président du Conseil général de Seine-et-Marne
« Avec Blandy Art Tour(s),
nous aiguisons notre regard sur le monde »
1/ Pourquoi présenter de l’art
contemporain dans un château fort ?
Les monuments, les villages, les villes, les campagnes et les forêts de la Seine-et-Marne sont les
témoins d’une longue histoire au cours de laquelle
s’est construite l’identité variée du département. Ils
font la fierté et l’attrait de ce territoire qui couvre
pratiquement la moitié de la région Île-de-France.
Mais la Seine-et-Marne est aussi terre d’innovation et
de projets, tournée vers l’avenir. Le Conseil général a
de son côté la volonté d’accompagner et d’impulser
les grandes mutations du territoire. Ainsi, quand
après une grande campagne de restauration nous
avons inauguré le château de Blandy en septembre
2007, nous avons voulu dégager ce monument de
l’imagerie d’un Moyen Âge ténébreux, replié sur
une identité fermée, pour en faire un foyer vivant
d’activités ouvert au partage, emblématique d’une
modernité nouvelle, qui allie patrimoine et création,
médiéval et contemporain. Le château accueille ainsi
régulièrement une programmation culturelle exigeante, Les Dimanches de Blandy et une exposition
annuelle, Blandy Art Tour(s).
2/ Sur quels principes repose
Blandy Art Tour(s) ?
Blandy Art Tour(s) est né d’une rencontre entre le
château de Blandy et Galleria Continua, galerie internationale d’art contemporain installée en Toscane et à
Beijing et qui ouvrait aussi à l’automne 2007 en Seineet-Marne un nouveau lieu d’exposition au Moulin de
Boissy-le-Châtel, près de Coulommiers. Cette galerie,
créée en 1990 dans la belle cité médiévale de San
Gimignano (Italie), a su porter la création artistique
contemporaine dans divers lieux, en collaborant avec
des partenaires publics ou privés.
Un partenariat inédit s’est donc noué entre le
Département (collectivité territoriale) et Galleria
Continua, pour lancer avec Blandy Art Tour(s) le pari
audacieux de proposer au public du château des
rencontres d’exception avec des artistes de rang
international.
Chaque été depuis 2008, un artiste plasticien est
invité à « prendre la place », à « investir » la forteresse. Cet artiste installe à Blandy des créations
nouvelles conçues pour le lieu ou des œuvres choisies
en fonction des affinités qu’elles nouent avec les
espaces bâtis et symboliques du château.
Comme ses quatre prédécesseurs, l’artiste sud africain
Kendell Geers appartient à cette génération d’artistes
voyageurs, présents sur la scène internationale,
témoins des bouleversements qui interagissent
d’un bout à l’autre de la planète. Les œuvres inspirées nous exposent aux grands questionnements
d’aujourd’hui, sur la mondialisation des échanges, les
conflits, la mémoire, les traditions et les fulgurantes
transformations des sociétés.
Dans le clos de l’enceinte fortifiée, sur le parcours de
visite de la cour, des tours, des salles et du chemin
de ronde, ces artistes invitent le public à venir au
château de Blandy prendre des nouvelles du monde.
3/ Quel est le rôle des collectivités
locales dans la diffusion de la culture
et des arts ?
Aujourd’hui, les collectivités territoriales financent 75%
des dépenses artistiques et culturelles du pays. Sans
elles, nombre d’artistes et compagnies artistiques ne
pourraient créer les œuvres contemporaines. Sans
elles, les lieux de diffusion ne pourraient offrir les
programmations éclectiques et de qualité qui sont
les leurs. Sans elles, les habitants des territoires ne
pourraient avoir accès à des pratiques amateurs de
qualité. On le voit, le rôle des collectivités territoriales
est primordial. Et souvent, la création culturelle est
l’objet de financements complémentaires des collectivités, ce qui permet l’existence de projets que l’une
ou l’autre ne pourrait porter seule. C’est encore plus
vrai en termes d’investissement où sans le travail et
le financement concerté des collectivités territoriales,
aucun théâtre, lieu de musiques actuelles, cinéma de
proximité ou centre d’art ne pourrait voir le jour.
13
La politique culturelle du Conseil général de Seine-et-Marne : faciliter
l’accès de tous à la culture, développer l’offre sur le département,
moderniser son identité.
Valoriser la Seine-et-Marne en confrontant son patrimoine
– Blandy-les-Tours, Vaux-le-Vicomte, Fontainebleau,
Noisiel, Provins… –, et ses richesses naturelles – bords
de fleuves, forêts, paysages… –, à la création contemporaine et aux arts vivants, encourager l’accès à la culture
et à la connaissance pour tous, développer les pratiques
artistiques, favoriser la création et qualifier les pratiques
amateurs : tels sont les objectifs de la politique culturelle
du Conseil général.
Persuadés que la culture est un formidable outil
d’ouverture et d’épanouissement, une part essentielle
à la qualité de vie et du développement des territoires,
les élus souhaitent illustrer le dynamisme et renforcer
l’attractivité du département de Seine-et-Marne.
Le festival Dépayz’arts, en montrant les richesses et
le rayonnement du département, contribue à changer
son image. Tous les 2 ans, il offre le meilleur de la
création artistique contemporaine, – théâtre, danse,
musique, cirque, arts plastiques, arts de la rue,
cinéma –, à tous, de façon originale, libre et gratuite.
Cette exigence d’accessibilité et de qualité est un axe fort
de la politique culturelle du Conseil général.
Des soutiens multiformes,
pour tous les goûts
Le Conseil général soutient la saison culturelle d’Act’art,
association partenaire du Département, qui organise
notamment les Scènes Rurales (13 scènes sur près d’une
centaine de communes rurales) ou le festival Hoptimum
(danses hip-hop).
Le Département soutient également la Ferme du Buisson
à Noisiel, la Coupole à Sénart – toutes deux Scènes
Nationales – la scène conventionnée de Chelles, les
20 théâtres municipaux existants et les lieux de musiques
actuelles, en apportant des financements importants
à leur programmation, aux actions culturelles et aux
équipes artistiques.
Le Département a participé à la création par les communes et les intercommunalités de nouveaux lieux culturels (centre d’art contemporain à Chelles, centres culturels
à Pontault-Combault et Saint-Fargeau-Ponthierry).
Château de Blandy-les-Tours, « Château Fortissimo »
par la Compagnie Décor Sonore, 2007
Château de Blandy-les-Tours – La Rando des 3 châteaux, 2011
Château de Blandy-les-Tours – Les dimanches de Blandy, 2011
Toutes les photos : Patrick Loison - Conseil général de Seine-et-Marne
Le château de Blandy-les-Tours
14
Enfin, il contribue à l’implantation de compagnies en
résidence dans les territoires (15 compagnies en 2012)
et soutient leur travail de création (30 aides à la création
attribuées en 2011). D’autre part, le Département aide une
cinquantaine de festivals et manifestations culturelles locales, organisés par les communes, intercommunalités et
associations. Il s’agit de festivals de musique importants
comme le festival Django Reinhardt à Samois-sur-Seine,
les Muzik’Elles à Meaux, ou le Battle Pro de Chelles, et
d’activités régulières comme la Galerie HorsChamp à
Sivry-Courtry ou l’Association Artévie à Lorrez-le-Bocage.
Mais également des manifestations ponctuelles comme
Fenêtre sur l’Art à Donnemarie-Dontilly ou le festival de
Land Art à Savins.
Pour le cinéma, le Département a engagé une politique de soutien structurant aux cinémas de qualité
portés par les collectivités et les associations. Ainsi,
après Coulommiers, Provins et Montereau de nouvelles salles devront emmerger grâce à l’impulsion et
au financement du Conseil général. D’autres projets
sont en cours de réflexion pour les franges sud
et ouest du Département. L’originalité du soutien
apporté par le Conseil général repose sur la proposition faite aux collectivités locales de développer un
projet de territoire autour du cinéma qui mutualise
les outils de communication, l’unification des tarifs
et le développement d’un projet culturel en direction
des publics.
Convaincu que l’art se regarde autant qu’il se pratique,
le Conseil général défend également les associations de
pratiques amateurs et les lieux culturels de proximité qui
développent des projets ambitieux et de qualité comme
le projet Rhizomes à Torcy qui construit depuis quelques
années un partenariat avec le Centre Pompidou pour
initier les adolescents à l’art contemporain.
Il soutient également les enseignements artistiques
(écoles de musique et de danse), par la mise en
œuvre du Schéma Départemental des Enseignements
Artistiques.
De même, le Conseil général de Seine-et-Marne mène
une politique culturelle innovante en matière de lecture
publique : au-delà des aides, des prêts de documents,
des ressources en ligne, il soutient activement la formation des professionnels de la lecture.
Chiffres clés sur le département
La culture et le patrimoine
en Seine-et-Marne, c’est notamment :
• 631 édifices protégés
• 231 monuments classés
• 400 monuments inscrits
• 5 000 objets d’art protégés
• 2 sites classés au patrimoine mondial
de l’Humanité (Fontainebleau et Provins)
• 19 musées dont 5 départementaux
• 3 musées d’intérêt national en projet
• 66 000* visiteurs dans les 5 musées
départementaux
650 000* visiteurs à Provins
• 60 000* visiteurs au château départemental
de Blandy-les-Tours (qui a fêté en 2011 son
250 000e visiteur depuis son ouverture en 2007)
• 380 000* visiteurs au château de Fontainebleau
• 240 000* visiteurs au château de Vaux-le-Vicomte
*
Visiteurs annuels
L’art contemporain en Seine-et-Marne,
c’est :
• 4 centres d’art (Centre Photographique
d’Île-de-France à Pontault-Combault, centre
d’art de la Ferme du Buisson à Noisiel, centre
d’art contemporain de Chelles, Parc culturel de
Rentilly)
• une galerie internationale privée :
Galleria Continua / Le Moulin à Boissy-le-Châtel
• des initiatives associatives : Artevie
dans le sud Seine-et-Marne
• des expositions d’art contemporain
chaque année au château de Blandy-les-Tours
• des artistes plasticiens
15
[GALLERIA CONTINUA]
Galleria Continua est née à l’initiative de trois amis :
Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi et Maurizio Rigillo, en
1990 à San Gimignano, en Italie.
Qu’il s’agisse de l’ancienne salle de théâtre et de cinéma
à San Gimignano, de l’espace industriel de style Bauhaus
à Beijing ou du Moulin à Boissy-le-Châtel (Seine-etMarne), Galleria Continua prouve que de nouvelles possibilités de dialogues et de croisements peuvent naître
entre des géographies inattendues, rurales, industrielles,
locales et globales, art d’hier et d’aujourd’hui, artistes
de renom et émergents.
Ainsi, en une vingtaine d’années, Galleria Continua s’est
forgée, au fil de rencontres et d’expériences, une identité
forte autour de valeurs généreuses et altruistes qui ont
servi de base à ses collaborations artistiques, à son
rapport au public et à son développement.
PASCALE MARTHINE TAYOU - Secret Garden / La Mauvaise Herbe - 2006
Marmites en aluminium, plateaux en émail, herbe, fleurs, semences, sièges camerounais en bois
Kendell Geers - Post Pop Fuck 25 - 2007 - Acrylique - 335 x 4260 cm
Courtesy Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Le Moulin - Photo Alicia Luxem
En octobre 2007, Galleria Continua inaugurait ce site
singulier pour la création contemporaine en région
parisienne qu’est Le Moulin, ancienne manufacture
réhabilitée de plus de 10 000 m2. Celui-ci accueille
plusieurs fois par an, au rythme des saisons, les projets
et l’exposition d’œuvres grands formats d’artistes des
cinq continents.
Dès son installation, et pour la première fois en 2008,
Galleria Continua / Le Moulin et le Département de
Seine-et-Marne ont lancé le défi, en créant Blandy
Art Tour(s) d’inviter chaque année un artiste à
investir un lieu patrimonial du territoire, comme
le château de Blandy, dans lequel la mémoire
et l’imaginaire sont extrêmement prégnants.
Un pari réussi avec les quatre premières éditions et que
Kendell Geers se plaît à relever !
Vue générale de l’exposition Transgressions, 2011 de Pascale Marthine Tayou
à Galleria Continua / Le Moulin
Courtesy GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin - Photo Alicia Luxem
Vernissage le samedi 30 juin :
16 h30 :Expositions de Daniel Buren, Vitrage pour Sainte-Marie, travail in situ, mai 2012
et de Sislej Xhafa, Unpoetic Bride
Avant-première de l’ouverture du nouveau site
Le Moulin de Sainte-Marie, rue des Papeteries - 77169 Boissy-le-Châtel
18h :Long-term projects de Kader Attia, Leandro Erlich, Kendell Geers, Antony Gormley,
Hans Op de Beeck, Pascale Marthine Tayou, Nari Ward, Michelangelo Pistoletto
de 20h à minuit :Banquet champêtre et DJ set
Le Moulin de Boissy, 46, rue de la Ferté-Gaucher - 77169 Boissy-le-Châtel
GALLERIA CONTINUA / Le Moulin
46 rue de la Ferté Gaucher - 77169 Boissy-le-Châtel, France - Tél. +33(0)1 64 20 39 50
[email protected] - www.galleriacontinua.com
Ouvert du vendredi au dimanche, de midi à 19h et sur rendez-vous
[INFORMATIONS PRATIQUES]
Château de Blandy-les-Tours
77115 Blandy-les-Tours
Tél. : 01 60 59 17 80
[email protected]
Rouvray
N3
6
Crisenoy
D47
a
30
D1
D57
Fouju
D130
A5
PARIS
5
D21
Champeaux
l s
D57
D47
Saint-Méry
Le moulin
26
D1
Bombon
BLANDY
D215
Moisenay
a
D126
Bailly
D1
26
Maison Suisse
7
D4
D115
MELUN
PROVINS
D408
Sortie N°16
D2
047
D408
source : SIG CG 77 ©
La pagesse
D4
7a
D4
7e
D47
Sivry-Courtry
D11
5
Châtillon-la-Borde
D605
Accès :
De Paris : Rejoindre l’A5 en direction de Troyes, sortie n°16 Châtillonla-Borde puis suivre la D47.
De Melun : prendre la D408 puis
suivre la D47 ou la N36 puis la
D215, via Vaux-le-Vicomte.
De Provins : prendre la D408 et
suivre la D47.
Navette châteauxbus
Du 7 avril au 4 novembre tous
les samedis, dimanches et jours
fériés. De la gare de Melun, la
navette dépose ses passagers
en moins de 20 min. au château de Vaux-le-Vicomte puis
à Blandy. 7 euros l’aller-retour
(tarif réduit pour les détenteurs
de la carte Imagine’R, Pass Navigo,
carte Balad’Pass...), gratuit pour
les moins de 12 ans.
Renseignements, horaires et tarifs
sur www.resa77.fr
Horaires :
Le château est ouvert tous les
jours (sauf le mardi) de 10h à
12h30 et de 13h30 à 18h.
Tarifs :
Plein tarif : 6 euros
Tarif réduit : 4 euros (plus de
60 ans, bénéficiaires du chèque
vacances).
Gratuit : moins de 26 ans
inclus, personnes en recherche
d’emploi, bénéficiaires des
minima sociaux, personnes en
situation de handicap et leurs
accompagnateurs.
Préparez votre visite en téléchargeant les parcours audioguidés
du château, du village de Blandy
et de la collégiale de Champeaux
sur www.tourisme77.fr
Informations pour le vernissage : samedi 30 juin 2012
Programme de l’escapade d’art contemporain en Seine-et-Marne
Le Conseil général de Seine-et-Marne et Galleria Continua s’associent et proposent 12h d’art contemporain non-stop
en Brie, le samedi 30 juin. Une occasion de découvrir l’exposition de Kendell Geers au château de Blandy-les-Tours,
puis, à Galleria Continua / Le Moulin, l’exposition d’été des artistes de la galerie.
Un circuit en bus (Paris - Blandy - Le Moulin - Paris) est mis à votre disposition au départ de Paris à 11h,
Place Valhubert 75005, devant l’entrée du Jardin des Plantes (métro Gare d’Austerlitz, ligne 10 ou RER C).
12 h 30 : à Blandy, vernissage de l’exposition de Kendell Geers par Vincent Éblé, Sénateur, Président du Conseil
général de Seine-et-Marne en présence de l’artiste et des responsables de Galleria Continua
13 h : buffet
14h30 : A Memorable Fancy - Performance de l’artiste et de son invitée, Ilse Ghekiere
15 h 30 : départ de Blandy en bus pour Galleria Continua / Le Moulin
16 h30 : Expositions de Daniel Buren, Vitrage pour Sainte-Marie, travail in situ, mai 2012
et de Sislej Xhafa, Unpoetic Bride
Avant-première de l’ouverture du nouveau site - Le Moulin de Sainte-Marie, rue des Papeteries - Boissy-le-Châtel
18h : Long-term projects de Kader Attia, Leandro Erlich, Antony Gormley, Hans Op de Beeck,
Pascale Marthine Tayou, Nari Ward, Michelangelo Pistoletto
de 20h à minuit : Banquet champêtre et DJ set - Le Moulin de Boissy, 46, rue de la Ferté-Gaucher - Boissy-le-Châtel
21 h / 22h / 23 h : retour en bus (dernière arrivée à Paris vers minuit)
Merci de confirmer à [email protected] votre présence, avant le 27 juin, en précisant vos noms
et coordonnées. Si vous prenez le bus, indiquez le nombre de places retenues.
Exposition de Kendell Geers du 30 juin au 21 octobre 2012 au château de Blandy-les-Tours
Juillet : Booklet à paraître
contacts presse
Agence Verbatim : Florence Rosenfeld - [email protected]
Tél. : +33 (0)1 44 61 70 26 / +33 (0)6 07 01 65 65
Maianh Tu - [email protected] - +33 (0)1 44 61 70 62
Contact au Conseil général de Seine-et-Marne : Nadia Deghirmendjian - [email protected]
Tél. : +33 (0)1 64 14 71 1 5 / +33 (0)6 71 30 31 60
16
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[ANNEXES]
Aux alentours de Blandy-les-Tours
Vaux-le-Vicomte
Chef d’œuvre du XVIIe siècle, construit par Nicolas
Fouquet à partir de 1656, Vaux-le-Vicomte peut être
considéré avec le château de Versailles comme l’un des
modèles les plus prestigieux de l’architecture classique.
www.vaux-le-vicomte.com
Collégiale Saint-Martin de Champeaux
La collégiale Saint-Martin de Champeaux figure parmi
le patrimoine religieux majeur d’Île-de-France. Elle
témoigne d’un collège célèbre où passèrent quelquesuns des principaux théologiens du Moyen Âge.
Musée de la SNECMA à Moissy-Cramayel
Le musée présente une collection unique de plus de
100 moteurs d’avions, de fusées et d’hélicoptères qui
retrace l’histoire du célèbre constructeur et l’épopée
de la conquête du ciel et de l’espace.
www.museesnecma.com/fr/group/history/museum
Vaux-le-Vicomte
Fontainebleau
Château de Fontainebleau : demeure
de François 1er et de Napoléon
Bâti au cœur d’une forêt légendaire, le château de
Fontainebleau était, déjà au XIIe siècle, la résidence
de chasse royale du roi Louis VI le Gros. Plus tard,
Louis VII, Philippe Auguste, Saint Louis ou encore
Philippe le Bel y séjournèrent.
Mais c’est à François Ier, dans la première moitié du XVIe
siècle, que l’on doit le palais actuel, avec notamment son
célèbre escalier dit du « fer à cheval ». Des constructions
antérieures, ne subsiste en effet que le donjon. Grand
admirateur de la Renaissance italienne, François Ier fit
appel à deux artistes italiens, Le Primatice et Le Rosso,
qui créèrent la « première école de Fontainebleau ». Plus
tard, le palais devint la résidence de Napoléon, qui y fit
aménager une salle du Trône et y séjourna avant son
abdication en 1814.
www.musee-chateau-fontainebleau.fr
Domaine national de Fontainebleau
Musée départemental Stéphane Mallarmé
à Vulaines-sur-Seine
La maison de bord de Seine, où Stéphane Mallarmé
aimait séjourner, est aujourd’hui aménagée en Musée
départemental. L’atmosphère de l’époque, restituée à
l’identique, plonge le visiteur dans l’univers du poète.
Les décors des pièces ont conservé des objets chers
à l’artiste, comme la pendule de Saxe qui paraît dans
Frisson d’hiver ou des éventails sur lesquels il écrivait
des poèmes à sa fille. Un très beau jardin permet une
promenade reposante. De nombreuses expositions
sont organisées tout au long de l’année.
Musée départemental S. Mallarmé - 01 64 23 73 27
Fermé le lundi
Musée départemental Stéphane Mallarmé
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[ANNEXES]
Les villages et sites à visiter autour de Fontainebleau
Barbizon, le village des peintres
Entre forêt, rochers et plaine de Bière, un simple petit
hameau de bûcherons est devenu, en un siècle, le
célèbre village de Barbizon. Au milieu du XIXe siècle, le
petit bourg voit arriver une colonie de peintres épris de
nature, qui trouvent en Barbizon les paysages tant rêvés.
Barbizon devient le lieu de rendez-vous des peintres
paysagistes, les « coloristes », pour « surprendre la
nature chez elle » : Narcisse Diaz de la Peña, Théodore
Rousseau, Camille Corot, Jean-François Millet… Ainsi
naît l’Ecole de Barbizon (1830 - 1875) qui ouvrira la
voie aux impressionnistes. Barbizon a su conserver sa
vocation de « village des peintres » et inspire toujours
de nombreux artistes.
Le Musée départemental des peintres
de Barbizon : l’Auberge Ganne
L’Auberge Ganne témoigne de la vie intense et de
l’ambiance qui régnaient autrefois.
Rendus indépendants avec l’apparition des tubes
« transportables », les jeunes peintres peuvent désormais
transporter leur chevalet et « peindre sur le motif » les
thèmes qui leur sont chers : les troupeaux et le travail des
paysans, les lumières du couchant et les clairs-obscurs
de la forêt. A l’auberge, où ils trouvent gîte et couvert à
moindre coût, ils peignent sur les murs et les meubles.
Auberge Ganne
La Maison-Atelier Théodore Rousseau
Annexe du musée départemental, la « maisonnette
retirée au fond d’un jardin de paysan » accueille divers
objets ou gravures rendant hommage à l’artiste et
des expositions temporaires. La grange qui lui servit
d’atelier est devenue la chapelle de Barbizon.
Billet d’entrée couplé avec le musée de l’Auberge
Ganne.
Musée départemental des peintres de Barbizon
01 60 66 22 27 (fermé le mardi)
Les circuits et les balades
Les circuits « TMV » (Tour du Massif à Vélo) Des circuits pédestres pour sillonner
la Seine-et-Marne
Trois circuits (de 38 à 50 Km) à vélo ont été conçus
pour découvrir les principaux paysages de la forêt de
Fontainebleau, des abords de Barbizon aux environs
de Bourron-Marlotte ou aux bords de Seine. Départ de
l’Office de Tourisme ou de la gare de Fontainebleau.
Dépliants disponibles à l’Office de Tourisme du Pays
de Fontainebleau ou à l’Office National des Forêts.
Balades en forêt de Fontainebleau
La forêt de Fontainebleau, dont la réputation giboyeuse
a prédestiné l’histoire du château et de la ville, étend
son patrimoine naturel sur plus de 20 000 hectares.
« Réserve de biosphère » depuis 1998, elle abrite
des alternances surprenantes de chaos de grès, de
rochers, de déserts sableux, de landes ou de marais.
5 700 essences végétales s’y sont développées, où
cohabitent plus de 6 600 espèces animales.
Pour découvrir les villages et les paysages typiques de
Seine-et-Marne, le Conseil général propose 29 fiches
« Promenades en Seine-et-Marne » qui présentent des
circuits pédestres en boucles, selon un thème, une
durée et une difficulté variables.
www.seine-et-marne.fr