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page 8 Mercredi 13 mars 2013
Le Dauphiné Libéré
GAP
CULTURE Quinzième printemps des poètes
GAP EXPRESS
En vers et pour tous
e printemps des poètes
a éclos ce week­end.
Samedi à la médiathè­
que, une soixantaine
de personnes ont pu voir la
poésie se donner en specta­
cle. Dimanche, plus de cent
passionnés sont venus parta­
ger un moment privilégié de
beauté, oasis rafraîchissante
au milieu de la déferlante so­
nore quotidienne. La voix
des poèmes et même la mu­
sique sur les poèmes, ont
produit un de ces moments
magiques que seule la force
d’une belle langue peut allu­
mer. Il aura fallu tout le dé­
vouement de Françoise Fau­
re et de son équipe, pour fai­
re rimer tous ces fêlés de
poésie et orchestrer la musi­
que des mots en une vérita­
ble ode au printemps (des
poètes).
L
Chants, danses et partage slaves
n La salle des réunions du centre social du centre­ville a
eu des accents russes ce samedi après­midi.
L’association Fraterrus, créée en 2011, a réuni sa
vingtaine d’adhérents, majoritairement issus de Russie
ou des pays limitrophes. « Cette invitation sert à
resserrer nos liens, à faire découvrir nos coutumes et
traditions aux enfants de la deuxième génération et à
tous ceux qui ont bien voulu nous rejoindre
aujourd’hui » indique Valentina Borel distribuant à
chaque arrivant une rose en signe de bienvenue. Chants,
danses et dégustations des desserts typiques ont
émaillé cette après­midi festive et conviviale.
Renseignements au 06 65 11 53 21.
Au Royal, le Pays gavot a lu des poèmes en patois (avec la traduction simultanée assurée). Photo de droite, le Théâtre
en liberté entre deux rangées de livres, à la médiathèque. Ci-contre : Yves Bical a lu des textes de Bernard Noël.
Gabriel NAL
LES PARTICIPANTS
Théâtre en liberté, Gros textes,
Yves Bical, l’association des
Arméniens, le Pays gavot,
l’ensemble vocal Thélia et quinze
poètes amateurs qui ont lu leurs
œuvres. La manifestation était un
partenariat entre l’OMC, la
médiathèque et le musée muséum
départemental.
Raggasonic, toujours fidèle au mot
n Quinze ans après leur brouille, Daddy Mory et Big
Red ont reformé leur duo qui était l’icône de la scène
raggamuffin française et d’un mouvement culturel.
Raggasonic a sorti, il y a deux ans, un album titre
éponyme en y ajoutant un “3”. Et il l’a présenté vendredi
soir au Quattro. Le cocktail est toujours aussi explosif,
les voix et styles n’ayant pas changé. Un rappel au bon
souvenir en quelque sorte, pas forcément novateur mais
efficace en diable. Le flow est resté intact, le message
toujours aussi rassembleur. Sur un parfum de Jamaïque
et en géométrie urbaine. Bref, authentique !
Thélia a interprété des poèmes d’Isidore Dalla Nora, mis en musique par Jean-Marie Terrasse. À droite : Gros textes a mis la poésie en spectacle.
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
MERCREDIS DU ROYAL J.-M. Rodrigo a présenté “Magnone, le baladeur”
45 élèves formés
à l’école du Saint­Cœur
Alpiniste de renom,
mais aussi sculpteur
11 écoles sur Gap verront la visite de la piste d’éducation routière.
nimée à Gap par les bé­
névoles de la Prévention
routière et la police munici­
pale, la journée consacrée à
la piste d’éducation routière
comporte une partie théori­
que, code de la route, com­
portement et une partie pra­
tique à vélo sur le fameux
parcours aménagé.
Lundi, la piste plantait
son décor de giratoires, de
stop et de sens interdits
dans la cour de l’école du
Saint­Coeur. Raphaelle et
Angélo de la police munici­
pale faisaient passer les
tests à 45 élèves de CM2,
issus de deux classes. « Ils
sont prêts », indiquaient­ils
A
Alain Musichini remplit le Quattro
n Dimanche après­midi, le Quattro a fait salle comble
avec l'excellent orchestre d'Alain Musichini.
Le prochain et dernier thé dansant de la saison aura lieu
le dimanche 7 avril à partir de 14h30, avec l'orchestre
Valentino.
Billetterie tous les mercredis de 9h à 12h30 et de 14h à
17h30 et le jour même à partir de 13h30 dans la limite
des places disponibles.
Renseignements au 04 92 53 25 04.
ien d’étonnant que Guido
Magnone ait tant inspiré
Jean­Michel Rodrigo. Au
point que le cinéaste lui a con­
sacré tout d’abord un court­
métrage de 26 minutes puis un
film deux fois plus long, “Gui­
do Magnone, le baladeur”
qu’il est venu présenter lors du
dernier “Mercredi du Royal”.
C’est vrai que l’alpiniste
« aimable et grincheux », et
sculpteur doué de surcroît,
était un homme de passion et
qu’il en imposait. Le réalisa­
teur a fait sa connaissance,
hors milieu montagne – un
comble – quand il avait vingt
ans ou guère plus, et ce “bala­
deur” l’a conforté dans son en­
vie d’aller faire du documen­
taire, d’aller à la rencontre des
autres, de s’intéresser au mon­
de.
R
en chœur, une fois les en­
fants équipés de gilet fluo­
rescent et de casque.
« Nous connaissons bien le
sujet, voilà 7 ans que nous
encadrons la piste dans les
diverses écoles » con­
cluaient­ils.
Hier, la piste se déroulait
au sein de l’école Porte Co­
lombe. En tout, 11 écoles
vont l’accueillir.
Les meilleurs de chaque
école, une quarantaine
d’élèves de CM2, participe­
ront à la finale départemen­
tale qui aura lieu le 26 juin à
la Blache, qui sera dotée de
nombreuses récompenses
pour les enfants.
o
Un portrait magistral
et chaleureux
Journaliste et cinéaste free­
lance, Jean­Michel a une pas­
sion certaine pour le continent
sud­américain au point d’avoir
vécu au Pérou pendant 3 ans.
Actuellement, il travaille sur
deux projets : l’accompagne­
ment d’une troupe chilienne
de théâtre, et un documentaire
sur la culture de la pomme de
terre sur le plateau andin.
Jean-Michel Rodrigo (à droite) est venu présenter aux Mercredis du Royal
“Guido Magnone, le baladeur”. Yves Exbrayat, le directeur de la Maison de
la montagne à Grenoble l’accompagnait.
Son film, il l’a présenté lors
du dernier “Mercredi du
Royal” avec autant de passion
qu’en avait son “héros”, décé­
dé l’été dernier, à l’âge de 95
ans. Il a offert, en coréalisation
avec Marina Paugam, un por­
trait magistral et chaleureux
de cet artiste, qui en a “coincé”
plus d’un, sur la face ouest des
Drus. Alors qu’il n’était que de
passage ou presque, du côté
de Chamonix.
Et ce n’est pas tout, celui qui
est sorti major de promotion
des Beaux­Arts, coiffant au po­
teau un sculpteur de renom,
César, s’est imposé avec
autant de talent et pugnacité
dans les premières escalades
de Fitz­Roy et du Makalu. For­
çant ainsi le respect obligé des
Alpins, lui, le petit nageur des
bords de Seine…
Lorsqu’il a eu 50 ans, Guido
Magnone a rangé ses mous­
quetons pour revenir à ses pre­
mières amours, la sculpture. Et
participer à la fondation de
l’UCPA. Était venu pour lui le
temps du partage.
Agnès BRAISAZ
TRADITION À l’école sainte Jeanne d’Arc...
...et à l’école de la Tourronde
Un carnaval haut en couleurs
Un seul mot d’ordre : tous déguisés !
Jeudi 7 mars était jour de carnaval pour tous à l’école sainte Jeanne d’Arc. Les chants des plus grands, élèves de
CM1 et CM2, accompagnés au clavier par Anne-Lise Michaud, leur professeur de chant, dumiste au
Conservatoire, ont enchanté l’assemblée des enfants et des parents, venus très nombreux. Les 230 élèves de
l’école primaire ont rendu visite aux jeunes enfants de l’école maternelle, boulevard Charles-de-Gaulle. Les
écoliers des quatre classes maternelles ont offert aux parents un joli défilé, tout aussi coloré que joyeux, avant de
partager avec eux un goûter composé de crêpes, bugnes et autres friandises préparées par les adultes.
Belle journée froide mais colorée pour les enfants de la Tourronde qui ont fêté Carnaval autour de l’école. La fête avait été reportée à cause de la neige en
février mais la météo n’a pas été beaucoup plus clémente ce vendredi. Qu’importe, les clowns, les super-héros, les pirates et les princesses ont bien
profité de la journée revêtus de leurs déguisements avant de se faire offrir un goûter par les professeurs et le personnel de l’école.