Programme de salle

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Programme de salle
André Caplet :
Le Miroir de Jésus
Le Salon de Musique
© Némo Perier Stefanovitch
Musique de chambre
Mardi 1er décembre 2015 à 20h
Saint-Pierre-aux-Nonnains
Durée : 1h15
Concert présenté en partenariat avec les Chemins d’art et de foi en Moselle, Moselle
Arts Vivants et le Conseil Départemental de la Moselle dans le cadre de la manifestation
« Noëls de Moselle » et l'INECC Mission Voix Lorraine.
Ce concert a pu être réalisé également grâce à la générosité de Mme Jeanine Ortiz,
membre bienfaiteur du Salon de Musique. Qu'elle en soit ici remerciée.
André Caplet :
Le Miroir de Jésus
ISABELLE DRUET :
Mezzo-soprano
ENSEMBLE ALLEGRI :
Chœur de femmes
JEAN-MARIE
PUISSANT : Direction
LE SALON DE MUSIQUE :
PASCAL MONLONG ET
SYLVIE TALLEC : Violons
LÉONORE CASTILLO : Alto
PHILIPPE BAUDRY : Violoncelle
PIERRE RUSCHÉ : Contrebasse
MANON LOUIS : Harpe
Le Miroir de Jésus est une œuvre unique en son genre. C'est aussi
un chef-d'œuvre de la première moitié du XXe siècle « dont la
magnificence suffirait à perpétuer le nom de son auteur », disait
à l’époque le critique Arthur Hoerée.
Son auteur, André Caplet, ne fait pas partie du cénacle
restreint des compositeurs connus du grand public. Admirateur
inconditionnel et ami intime de Debussy, il a orchestré à la
demande de ce dernier plusieurs de ses pièces pour piano et créé
Le Martyre de Saint Sébastien. Grand prix de Rome en 1901 devant
Maurice Ravel, il a manifesté très tôt un don exceptionnel pour
la musique et ses mystères. Mais une carrière précoce de chef
d'orchestre lui prendra très vite la majeure partie de son temps.
À 22 ans, il est nommé chef de l'opéra de Boston, puis, en 1914,
chef de l'opéra de Paris. Bien qu'exempté pour des raison de santé
(poumons défectueux) il s'engage au front dès la déclaration de
la guerre. Il stationnera dans les tranchées aux côtés du célèbre
violoncelliste Maurice Maréchal à qui il donnera des cours
d'harmonie et pour qui il composera en 1919 la fresque pour
violoncelle et orchestre « Épiphanie ». Gazé par les allemands,
il sera définitivement empêché de poursuivre sa carrière de chef
d'orchestre et s'adonnera alors plus librement à la composition.
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Plusieurs œuvres magistrales datent de cette époque, dont son
chef d'œuvre « Le Miroir de Jésus. Caplet est séduit par le recueil de
poèmes éponyme d'Henri Ghéon qui lui avait été offert par une de
ses amies. Il s'agit de quinze petits poèmes qui évoquent de manière
très tendre les quinze mystères du rosaire. Guidé par une foi
catholique sensible et sincère, le compositeur se met, en 1923, à en
écrire la musique, très heureux de le faire, avec une grande facilité.
C'est l'œuvre qui l'accompagnera jusqu'à la fin de ses jours, moins
de deux ans plus tard, à 46 ans.
Le Miroir de Jésus est donc divisé en trois parties, qui
correspondent aux trois chapelets que récitent les catholiques,
mystères de joie, de douleur et de gloire. L'œuvre et ses auteurs
est présentée au public par le chœur de femmes, lequel annonce
également chaque mystère.
Chacune des trois parties est précédée d'un prélude
instrumental, à chaque fois de facture différente. On constate
l'étendue de l'art de Caplet, sa palette variée, tour à tour proche de
Debussy (notamment de Pelléas), du chant médiéval, notamment
grégorien (Caplet se rendait régulièrement à l'abbaye Solème), et
enfin d'une sonorité faisant penser à une volée de cloches
tourbillonnantes, le tout étant d'une grande unité stylistique et
d'une science subtile et irréprochable.
Les quinze poèmes proprement dits sont chantés par la soliste,
accompagnée par l'ensemble instrumental, et conclu par une
intervention du chœur en latin, citant en commentaire des prières
du missel ou des extraits des évangiles. On assiste à la toute fin,
pour des raisons évidentes de recueillement, à l'utilisation du
Sprechgesang cher à Schoenberg, qui rappelle que Caplet avait
assisté avec un très grand intérêt à la création du de ce compositeur
très controversé à l'époque, dans cette France nationaliste et antigermanique.
Esprit éminemment ouvert, sans parti pris, ne faisant partie
d'aucune chapelle, Caplet nous livre là, dans la plus grande liberté,
l'intimité de son cœur, alliant science et spiritualité dans une
œuvre exceptionnelle et des plus touchantes, digne des plus grands
chefs-d'œuvre de la musique.
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I. Miroir de Joie
Le Miroir de Jésus –
Quinze petits poèmes sur les saints mystères
du Rosaire qu’Henri Ghéon composa et
qu’André Caplet de musique illustra.
Les Mystères de joie
Annonciation
La jeune fille sans rêve,
Assise dans son jardin,
S’étonne que du jasmin
La voix d’un Ange s’élève.
Que vous veut ce messager
Et pour qui... cette corbeille ?
Vous n’avez rien demandé
Que de demeurer pareille,
Chaste, sage et chaque jour
Contente d’un peu d’amour,
Résignée à peu de joie...
C’est tout l’Amour aujourd’hui
Et toute la Joie aussi
Que le Maître vous envoie !
AVE MARIA GRATIA PLENA
Visitation
Jeune femme, courez vite !
Menez, au nom du Seigneur,
Le fils de l’Homme en visite
Chez Saint-Jean le Précurseur !
Il pèse moins qu’une olive,
Qu’une rose, qu’un essaim ;
Il bat moins que la captive
Hirondelle dans la main.
À son approche secrète
Si son frère lui fait fête
Avant de l’avoir connu,
Ne craignez plus, à voix haute,
De célébrer le bel hôte
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Que votre corps a reçu !
MAGNIFICAT ANIMA MEA DOMINUM
Nativité
Plus brillant que la promesse
Est-ce vous, mon bel agneau,
Que des deux mains je caresse,
Sous cet auvent de roseaux ?
Est-ce vous le roi du monde ?
Je n’ai rien pour vous vêtir
Que la douceur qui m’inonde
En vous regardant dormir.
Quand je vous sens solitaire,
Et si nu sur cette terre,
Fragile, craintif et froid.
Ma pauvreté me fait honte ;
Mais pour vous garder, je compte
Plutôt sur Dieu que sur moi.
GLORIA IN EXCELSIS DEO
Présentation
Le lys entré dans l’averse
N’en sortira pas plus blanc ;
Ainsi la Vierge traverse
La cascade aux eaux d’argent.
Sur ses paumes rafraîchies
Elle offrira la primeur
Du jardin de modestie
À son Époux et Seigneur.
Le vieillard qui la salue
Renonce à vivre à la vue
Du Fils attendu longtemps.
Et, s’endormant dans son rêve,
Montre à la Mère le glaive
Qui fauchera ce printemps.
LUMEN AD REVELATIONEM GENTIUM
Recouvrement
Votre voile, ô triste mère
Vient de se prendre au rosier ;
Je vois votre front rayé
D’une ride, la première.
« Où est égaré l’agneau ?
Je l’ai quitté paissant l’herbe... »
Il faut apprendre à le perdre
Pour le retrouver plus beau.
Le voici et son jeune âge
Triomphe déjà des sages :
Il étonnera la mort.
Souriez donc !
Chaque absence,
Avivant votre souffrance
Accroîtra votre trésor.
MARIA AUTEM CONSERVABAT OMNIA
VERBA HÆC, CONFERENS IN CORDE
SUO.
II. Miroir de Peine
Les Mystères de douleur
Agonie au jardin
Ses compagnons endormis dans l’ombre ;
Son père au Ciel et se refusant :
Un vide affreux où l’amour succombe ;
Pas un oiseau dans l’arbre tremblant...
N’y a-t-il donc que Jésus qui veille
Dans la prison d’une nuit sans fin ?
Qu’un abandon, le sien ?
Qu’une oreille
En vain tendue aux voix du matin ?
Dans sa maison, la fenêtre ouverte
Sur la colline qui fut si verte
À contempler, au temps du bonheur,
La mère aussi souffre l’agonie
Du Fils absent que son Père oublie
Et doit garder pour elle, ses pleurs.
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Flagellation
Quand j’avais peur, pour vous, d’une abeille,
D’un pli d’étoffe et de moins encore,
Quand voletait sur vos joues, pareilles
À l’abricot, la pruine d’or.
Si l’on m’eût dit que bientôt, les hommes,
Portant la main sur tant de beauté,
Déchireraient avant son été,
Le fruit parfait promis à l’automne,
J’aurais caché au fond de mon sein
Le bien de Dieu qui est tout mon bien
Et j’aurais pris sur moi sa torture...
Est-ce justice que ma douleur,
Du plomb volant qui bat votre cœur
N’ait que l’écho mais non la blessure ?
Couronnement d’épines
Mères, mes sœurs, dites-moi quel rêve
N’aura pas fait pour son nouveau né
En le berçant une ronde aux lèvres,
La mère heureuse en sa pauvreté ?
Si j’ai péché contre la sagesse
En couronnant votre front de fleurs ;
Faut-il, mon Fils, que tant de tendresse
Vous ait valu tant de déshonneur ?
Ô faible prince, où sont vos conquêtes ?
Un rond d’épine étreint votre tête,
Un roseau sec tremble entre vos doigts...
Je veux, du moins, sous ce pauvre règne,
Humilier mon rêve qui saigne
Et de mes maux vous faire le Roi...
Portement de croix
Je veux le voir et n’être pas vu ;
C’est déjà trop pour lui d’une Croix !
Dans cette foule comme perdue,
Si je défaille, ah ! soutenez-moi !
Rien qu’une femme parmi les femmes :
Il ne meurt pas pour moi, mais pour tous.
Oubliez-moi, mon Fils, et mes larmes
Couleront mieux sur eux et sur vous.
Une autre donc essuiera Sa face ;
Une autre donc baisera la trace
Des pieds saignants ; un autre prendra
Le bois pesant de sur Son épaule...
Et quant à moi, la Mère, mon rôle
Est de tomber quand il passera.
Crucifixion
Avec ma pauvre plainte de mère,
Que suis-je là devant, mon Aimé ?
Un Dieu qui meurt...
Oui ! Le grand mystère !
Je vois un Fils, qui va me quitter...
Qu’aucun rayon d’en haut n’adoucisse
Une douleur que toute je veux !
À ma douleur je fais le sacrifice
De la divinité de mon Dieu.
Il voit mes pleurs et me les pardonne ;
J’accepterai l’enfant qu’Il me donne
À consoler dans notre maison...
Mais c’est trop pour tenir sa place ;
Entre mes bras qui plus ne L’embrassent
Tous ses enfants, les hommes viendront.
III. Miroir de Gloire
Les mystères de gloire
Résurrection
Elle ne doutait pas de lui ;
Le troisième jour était proche ;
Ayant prié toute la nuit,
Elle respirait sous le porche,
Quand aux premiers feux du matin,
S’avancèrent les deux Marie ;
Elles se tenaient par la main,
Aussi craintives que ravies.
« Le Maître n’est plus au tombeau ... »
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« Dit l’une ; mais l’autre, aussitôt,
« Croyant que la Mère chancelle :
« Mère, mère, le Maître vit ! »
La Mère sanglote, sourit :
« Je le savais déjà », dit-elle.
ALLELUIA
Ascension
Mon Fils, me quittez-vous encore ?
J’ai peine à soutenir la vue
De votre visage dans l’or
De cette triomphale nue !
Pour la troisième fois perdue,
Si vous rentrez au sein du Père,
Me serez-vous jamais rendu
Et redescendrez-Vous sur terre ?
« C’est vous, ma Mère, qui, demain,
« Gravirez le même chemin,
Pour ne plus jamais redescendre. »
« Mon Fils, mes pieds déjà sont las
« De traîner mon corps ici-bas ! »
« Vous n’aurez que les bras à tendre. »
SANCTUS
Pentecôte
Sans Fils. Au Cénacle sans Maître,
Parmi ses anciens compagnons
Le plus doux reposant sa tête
Sur votre sein plein d’oraison,
Vous attendez en patience,
Tout en lissant de fins cheveux,
Que l’épreuve de l’espérance
S’achève entre les bras de Dieu.
À bout de louange sacrée,
Les mots manquent à vos pensées,
Mais Dieu tonne dans la maison.
Grâce au fulgurant baptême,
Vous pouvez chanter en vous-même,
Dans toutes les langues, Son Nom.
Assomption
Ainsi, sans passer par la tombe,
De la terre où poussent les fleurs
Au ciel où les Anges font chœur,
Par le bleu chemin des colombes
La Vierge qui n’eut que douleurs
Et plus qu’aucune mère humaine,
Endormant dans son cœur sa peine,
Refermant ses yeux sur ses pleurs,
S’envola tout droit, soulevée,
Sur une toile immaculée
Par un essaim léger d’enfants,
Pour s’éveiller rajeunie,
Telle qu’au matin de sa vie,
Quand Dieu lui fit de Dieu présent.
Couronnement au ciel
Ici, le poète, ébloui
Renonce à peindre ce qu’il rêve ;
À sa prière, qui s’élève,
Il abandonne son esprit.
Il ne sait rien que ce monde ;
Ses yeux ne se sont pas ouverts
Aux vibrations dont l’éther
Propage, autour de Dieu, les ondes...
Il s’arrête et songe... à l’effroi
De la servante aux pieds du Roi
Dont le front dévoilé rayonne,
À la déchirante douceur
Qui soudainement prend au cœur
La mère que son Fils couronne.
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Isabelle Druet, Soprano
© Némo Perier Stefanovitch
Après une saison 2014/2015 marquée notamment par ses débuts
aux USA avec le Detroit Symphony Orchestra et dans le cadre
prestigieux du Festspielhaus de Baden-Baden avec les Berliner
Barocksolisten, la mezzo-soprano Isabelle Druet, lauréate du
concours Reine Elisabeth de Belgique 2008, « révélation » des
Victoires de la Musique 2010 et du programme Rising Stars
mené par la Cité de la Musique en 2013, apparaît cette saison
encore avec un égal bonheur tant sur les scènes d'opéras qu'au
concert, exercice qu'elle affectionne particulièrement.
2015-2016 la verra ainsi de retour à l'Opéra National de Paris
pour Rigoletto, aussi bien qu'en récital avec l'Orchestre national
de Lorraine, pour le cycle Shéhérazade de Ravel, à l'Opéra de
Limoges pour un récital Offenbach et en compagnie du chœur
Accentus et Insula orchestra pour une nouvelle Petite Messe
solennelle de Rossini. Elle apparaitra également en plus petite
formation, avec des partenaires tels que les pianistes Anne le
Bozec et Georges Pludermacher et poursuivra sa collaboration
privilégiée avec le Poème Harmonique dans le répertoire de
musique ancienne.
C'est dans le rôle du Page de Salomé qu'elle a fait ses débuts
à l'Opéra de Paris en 2011. Parmi ses nombreux autres rôles à la
scène, citons Carmen (Opéra National de Lorraine, Opéra
de Düsseldorf / Duisburg), Orlovsky dans Fledermaus à l'Opéra
du Rhin ; le rôle-titre de L'italiana in Algeri à l'Opéra-Théâtre de
Metz ; La Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide de Lully au
Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de William
Christie ; Didon dans Dido & Aeneas en tournée nationale et à
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Bruxelles ; Arcabonne dans Amadis de Lully (Avignon et Massy),
la 3ème Dame dans Zauberföte (Festival d’Aix en Provence, salle
Pleyel, Philharmonie de Berlin et en tournée européenne –
dir. René Jacobs) ou encore le rôle-titre de la Périchole
d’Offenbach, Conception dans L'Heure Espagnole à l'Auditorium
de Lyon et à la salle Pleyel, Orphée dans Orphée et Eurydice de
Gluck à l'Opéra de Limoges et au Théâtre Musical de Besançon
et Nerissa dans Le Marchand de Venise, de Hahn. Dans le cadre
du festival Berlioz, elle a interprété Béatrice et Bénédict.
En récital, c'est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec,
Johanne Ralambondrainy, Vanessa Wagner, Stéphane Jamin et
du quatuor Giardini qu'elle donne de nombreux concerts sur
des scènes aussi variées et prestigieuses que celles du Het
Concertgebouw d'Amsterdam, de la Philharmonie du
Luxembourg, du Symphony hall de Birmingham, du Palais des
Arts de Budapest, de l'Opéra-Comique et de la Philharmonie à
Paris, du Palazetto Bru Zane à Venise ou encore du Palais des
Beaux-Arts à Bruxelles... On a pu la remarquer dans les Leçons
de musique au Théâtre du Châtelet et au Cabaret classique sur
France Musique avec Jean-François Zygel.
Isabelle Druet a enregistré en 2011 chez Aparté son premier
disque en récital avec la pianiste Johanne Ralambondrainy,
consacré à la mélodie française, Jardin Nocturne, salué par la
critique (ffff Télérama). Plusieurs des productions auxquelles
elle a participé avec le Poème Harmonique ont donné lieu à des
enregistrements : El Fenix de Paris autour du compositeur Luis
de Briceno, Combatimenti respectivement en 2011 et 2010 chez
Alpha, Firenze 1616 en 2007, Plaisir d'amour en 2004 ; en 2008,
le DVD Cadmus et Hermione reçoit un Diapason d'Or, le ffff
Télérama, les 4 étoiles du Monde de la Musique, le R10 de
Classica et est un « BBC music choice ». Elle a également
enregistré chez Mirare un disque consacré à Sébastien de
Brossard avec l'ensemble La Rêveuse et Le Dr. Miracle de Bizet
avec l'Orchestre d'Avignon chez Timpani (Choc de Classica).
Son dernier opus en date est sorti au printemps 2015 pour le label
Alpha : Tancrède, de Campra, avec le Centre de Musique
Baroque de Versailles.
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L’Ensemble Allegri
© DR
L'Ensemble de solistes Allegri est constitué de jeunes
chanteurs professionnels ou préprofessionnels qui
interprètent « à un par voix », un répertoire allant du baroque
au contemporain, sous la direction de Jean-Marie Puissant.
Ils sont encadrés par plusieurs artistes confirmés et sont
choisis par production en fonction du style de musique
abordé. Ils chantent donc des œuvres en soliste, duo ou
ensemble de 3 à 20 chanteurs, a capella, avec piano, orgue
ou orchestre. Dans un souci de recherche esthétique, les
lumières et la mise en scène sont confiées à un professionnel.
Le premier concert de l'Ensemble Allegri eut lieu à
Guignicourt le 2 juillet 2011 avec un programme baroque,
suivi de nombreuses autres prestations, en Picardie,
Champagne-Ardenne, Nord-Pas-De-Calais, Lorraine et
en Région Parisienne, dont un concert exceptionnel avec
les Rolling Stones au Stade de France.
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Le Salon de Musique
© DR
Le Salon de Musique, ensemble à géométrie variable, a pour
socle un quintette à cordes. Il réunit des artistes du grand est
de la France.
Abordant concert après concert les œuvres de musique
de chambre des compositeurs les plus prestigieux, l’ensemble
s’investit également dans la redécouverte d’auteurs moins
connus (Caplet, Koechlin, Gouvy, Thomas, Pierné...).
Il est aussi à l’origine de la création d’œuvres nouvelles
(Delahoche, Célo, Narboni).
Les Concerts Itinérants du Salon de Musique, soirées
musicales et conviviales dans des lieux du patrimoine,
sillonnent la Lorraine depuis 2006.
« Une même ferveur interprétative. »
— D. Pister, Cercle Lyrique de Metz.
« Une dextérité technique absolue et une compréhension
spirituelle collective. »
— G. Rose, président de l’Académie Nationale de Metz.
« Suffocant. Une réalisation qui mérite que l’on s’y penche. »
— G. Masson, Le Républicain Lorrain.
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Bientôt à l’Arsenal
Mardi 8 déc. 2015 à 20h
Lumières de Noël dans
les Caraïbes
Ars Longa
Baroque
Jeudi 10 déc. 2015 à 20h
Quatuor Jerusalem
Dimanche 10 jan. 2016
à 11h30
Autour des Variations
Goldberg de Bach III
Anne-Catherine Bucher
(Clavecin)
Café baroque | Une journée
autour… du clavecin
Musique de chambre
Jeudi 17 déc. 2015 à 20h
BACH / PASSION / JOHANNES
Laurent Chétouane
Solistenensemble
Kaleidoskop
Baroque / Danse
Samedi 9 jan. 2016 à 20h
Jimi’s back
Nguyên Lê
Jazz
Dimanche 10 jan. 2016
à 12h30
Le Brunch
Les Dîners Insolites
du Patrimoine
Dimanche 10 jan. 2016 à
14h30
À propos des Variations
Goldberg, histoire d’un
chef-d’œuvre
Par Gilles Cantagrel
Rencontre
Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr,
et sur les réseaux sociaux
Arsenal
Metz en Scènes
Direction Générale :
Jean-François Ramon
Déléguée Artistique :
Michèle Paradon
3 avenue Ney
F-57000 Metz
Bill. : +33 (0)3 87 74 16 16
Adm. : +33 (0)3 87 39 92 00
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Dimanche 10 jan. 2016 à 16h
Suites dansées
Christophe Rousset &
Alban Richard
Danse + Baroque |
Une Journée autour…
du clavecin
+ Exposition
Jusqu’au 31 jan. 2016
éclipse partielle
Photographies et livres
Nathalie Wolff &
Matthias Bumiller
Lichtschalter © Édition totale éclipse