Etui de cuisse - Unsa

Mercredi 16 Décembre 2015
Etui de cuisse
L’UNSA POLICE mobilise les Motards Urbains et PP
Messieurs les Motocyclistes, les Motocyclistes CRS vont être équipés des étuis de cuisse pour
une expérimentation. Pour faire suite à vos nombreux retours sur la nouvelle tenue,
notamment sur l’inaccessibilité à vos équipements et moyens de défense intermédiaires
installés sur le ceinturon sous le blouson, l’UNSA POLICE met à votre disposition ce modèle de
compte rendu à transmettre à votre hiérarchie dans les plus brefs délais …
UNSA POLICE – 25 RUE DES TANNERIES 75013 PARIS – http://police.unsa.org – mail : [email protected]
Parallèlement, Philippe CAPON, Secrétaire Général de l’UNSA POLICE
Saisit les Instances et propose des solutions !!!
L’UNSA POLICE réitère
tout son intérêt aux plus
hautes autorités de
l’Administration de la
Police Nationale pour
la dotation de l’étui
de cuisse pour l’ensemble
de ces formations
spécialisées !!!
La Police Nationale se doit
d’être progressiste et non
rétrograde !!!
L’UNSA POLICE DEMANDE
La dotation généralisée de l’étui tactique de cuisse avec BTD et 2ème chargeur incorporés pour
l’ensemble des Motocyclistes de la Police Nationale en 2016, TOUTES DIRECTIONS CONFONDUES !!!
Cette dotation ne permettant pas à elle seule de résoudre tous les problèmes d’accessibilité
mais de pallier à la grande majorité, L’UNSA POLICE PROPOSE
1.La dotation de Serflex à la place des menottes.
2.La dotation d’un airbag sans fil ou couplé au fil radio afin de limiter le nombre de
connectiques et de manipulations.
3.La dotation d’un sur-pantalon étanche et léger, le sur-pantalon actuel ne pouvant plus être
utilisé …
4.La possibilité de commander un deuxième pantalon sur le G2MPN rapidement
5.La dotation d’un deuxième système airbag comme nos homologues des douanes
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE NATIONALE
DIRECTION CENTRALE
…………………..
……………….
Paris le … Décembre 2015
Le ….
Mle …
Service
…………….....
à
Chef de service
OBJET : Incompatibilité de port entre la nouvelle tenue et le ceinturon avec l’étui patte longue.
J’ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance l’autorisation de ne pas m’équiper de
la nouvelle tenue, ma sécurité et celle d’autrui étant engagées.
L’emploi sur la COP 21 et mes patrouilles quotidiennes m’ont permis d’effectuer un
test grandeur nature.
De part la conception de cette nouvelle tenue et en raison du système airbag, les
passants recevant le ceinturon sont cousus sur le pantalon, au niveau de la ceinture. De ce fait, le
ceinturon sur lequel sont fixés, mon étui bâton de défense, mon porte menottes, mon étui du second
chargeur et mon support P2G se retrouvent positionnés intégralement sous le blouson.
Pour faire suite à de nombreux essais, force est de constater que cette configuration ne me permet pas
d’accéder spontanément et en toute sécurité à mon équipement et aux moyens de défenses
intermédiaires.
Compte tenu de ces éléments, quelles techniques de GTPI dois-je adopter lors d'une
intervention où mon BTD, inaccessible, pourrait être suffisant et proportionnée à la situation ?
Quelle technique dois je adopter lors d’une intervention ou le menottage d’un individu me permettrait de
figer la situation mais je ne peux pas les utiliser car inaccessible dans l’urgence ?
Comment utiliser le bouton d'alerte ACROPOL du P2G puisque ce dernier est sous le blouson ?
Par le micro déporté, impossible car la nouvelle tenue interdit conformément à son mode d’emploi, le
port de quoi que ce soit sur le blouson en raison de l'airbag.
Enfin pour palier à ces nombreux dysfonctionnements, est ce que je dois sortir mon arme et supporter les
risques inhérents à une telle situation ? Encore faudrait il que je puisse la saisir instinctivement !!!
En effet, la patte longue ne positionne pas suffisamment bas le holster, la crosse de mon sig suaer se
retrouvant flirter avec le bas du blouson en raison de sa longueur.
Toutes ces questions à ce jour, demeurent sans réponse …
Je ne me permettrais évidemment pas d’exploiter l’actualité de ces dernières semaines
mais il nous est demandé d'assurer notre protection et celle de la population avec pour seul et unique
moyen de défense, un Sig Sauer approvisionné à 15 cartouches. Que fait-on du deuxième chargeur,
également, inaccessible !!!
La solution intermédiaire qui ne permettrait pas à elle seule de résoudre tous ces
problèmes d’accessibilité mais qui pallierait à la majorité, est la dotation de l’étui tactique de cuisse avec
le BTD et le 2ème chargeur incorporés.
Le port de l'airbag est sans aucune ambigüité un effet vestimentaire sécuritaire
indéniable en cas d’accident de la route, mais il ne peut à lui seul justifier la substitution de l’ensemble
de nos moyens de défense et de nos équipements.
Le choix de l’administration pour l’airbag filaire va également considérablement
grever ma réactivité pour intervenir sur une situation d’urgence lorsque je suis relié, pour ne pas dire
attaché à ma moto avec l'airbag et le fil de la radio Acropol du casque.
Afin de vous imager, et pour une meilleure compréhension, un motocycliste à l’arrêt
devant repartir en urgence sur un refus d’obtempérer, un délit de fuite, ou tout autre départ imminent,
doit remettre son casque, accrocher sa jugulaire, mettre ses gants, rebrancher sa radio, et en dernier lieu,
connecter son câble airbag …
Enfin, l’ensemble de cette nouvelle tenue hiver mi-saison sera portée environ huit
mois dans l’année. Son poids excessif, proche des 6 kg, accentué par le port du gilet pare-pare balle et
du ceinturon, devient rapidement une contrainte en milieu de journée et un réel fardeau en fin de
journée.
Lors de précipitations soutenues, le pantalon a rapidement montré ses limites et ses
faiblesses en termes d’étanchéité.
A ce jour, je ne dispose d’aucune instruction de l’administration sur le port et
l’utilisation de cette nouvelle tenue.
Dans l’attente de réponses à ces nombreuses interrogations, je vous demande
l’autorisation de ne pas porter cette nouvelle tenue pour ma sécurité et celle de nos concitoyens.