Ça va... si ça va bravo

Transcription

Ça va... si ça va bravo
Ça va ... si ça va, bravo
Spectacle tiré des pièces de Jean-Claude Grumberg
» ça va » ? et « si ça va, bravo »
Mise en scène Jean-Pierre Beauredon
Assistante mise en scène Cathy Brisset
Avec
Denis Rey
Francis Azema
Jean-Pierre Beauredon
Cathy Brisset
Philippe Bussiere
Lumières Guillaume Herrmann
Costumes Marianne Levasseur
Emballage sonore Mathieu Hornin
Musique Claude Delrieu
Construction décors La fiancée du Pirate
Affiche Anouk Vernet
Cie Beaudrain de Paroi
Création aidée par Mairie de Toulouse, Conseil Régional Midi-Pyrénées,
Conseil Général Haute Garonne – Le Tracteur
ça va ?
Combien de « ça va »
Faudrait-il pour que ça aille vraiment ?
− ça va ?
− Pas des masses, figure-toi que...
− Stop attention, je te signale que tu t'apprêtes à franchir la ligne
jaune.
− Quelle ligne jaune ?
− Je te dis en passant « ça va », et toi, au lieu de me dire « pas mal
et toi » ? , tu t'arrêtes et tu t'apprêtes à me raconter ta vie.
− Je m'apprête à répondre à ta question oui.
− Je ne t'ai pas posé de question, je t'ai dit « ça va », comme
j'aurais pu dire «bonjour»
Jean-Claude Grumberg
Résumé
Dans un univers imprécis, des hommes et des femmes se croisent. Ils se connaissent,
ou du moins s’interpellent, et engagent la conversation en commençant par ce fameux
«ça va?» Premier balbutiement du dialogue, veine tentative d’intérêt pour l’autre, point de
départ d’une discussion sur l’état de l’état de chacun, du monde. Derrière chaque «ça va»
se décline une situation ubuesque ou un regard ironique sur notre époque : politique,
théâtre, amitié, travail... Les personnages sont drôles mais jamais stéréotypés, et passés
par l’intransigeance moqueuse de Grumberg, ils donnent un regard savoureux à ce
présent parfois si absurde.
JPB
Quelques mots sur la pièce ...
Note d’intention Ça va.... Du moins tant qu'on me le demande pas....Parce qu'une fois que
tu l'as posée ta fichue question, et que je t'ai répondu avec ma foutue envie de
communiquer, je crois qu'on s'est probablement tout dit. Trente fois sympa de te
rencontrer au fil de trente amitiés, échanges, paroles, conversations, paroles, banalité
dans lesquels on se demande "ça va..." comme si la réponse importait, alors qu'elle n'a
pas plus d'intérêt que la question posée.
Ce qui est important chez Grumberg, c'est sa volonté de pourchasser avec classe et
fausse désinvolture les manquements de ses contemporains, leur disposition à être
drôles, voire hilarants, sans le savoir. L'univers dans lequel évoluent ses personnages est
intemporel. Il n’y a pas de fin ou de chute à cette dérive verbale, juste un élan porté par
l'absurde des situations et le groove des répliques. Quelques pas vers l'absurde pour
atteindre en souriant le déraisonnable.
C'est un grand malade ce Grumberg pour se dire que l'on peut faire ainsi les questions et
les réponses. Je redoute que toutes les personnes qui vous connaissent Monsieur
Grumberg ne se demandent à quoi vous pensez maintenant, après avoir demandé "ça
va..» Ce sont autant de rencontres avec un autre que l'on pourrait réaliser, sans réaliser
justement que l'on vit quelque chose de grand. C'est comme prendre l'éternité en flagrant
délit d'initié et lui rabattre le caquet. Un pur bonheur de théâtre... Un plaisir à jouer et à
offrir... Une langue de miel et de curare...
Une bien belle façon de nous montrer du doigt, de nous tirer la langue, avec pudeur et
respect.
JPB
Jean-Claude Grumberg
«auteur tragique le plus drôle de sa génération» Cl. Roy
Nait à Paris en 1939 de parents juifs. Enfance marquée par le traumatisme de la guerre
et de la déportation, dont père et grands-parents ne reviendront jamais. Son œuvre
portera à jamais l'empreinte de ce traumtisme. Pratique la profession de tailleur
(tradition familiale) mais très vite se passionne pour le théâtre. Entre comme comédien
dans la Cie de J. Fabbri où il sera mis en scène par JP Vincent, M. Bénichou, J. Rosner...
Rapidement, il aborde l'écriture théâtrale. Le théâtre de Grumberg met en scène notre
histoire moderne et sa violence. Sa palette d'écrivain est variée : théâtre, jeunesse,
adaptation (Miller, Tchékov...), scénariste pour cinéma (Le dernier métro...) et la
télévision. Il écrit sur ce qui le hante le plus depuis tout petit, à savoir la disparition de
ses proches dans les camps d'extermination nazis, et c'est par le rire qu'il rend compte
des situations douloureuses. Son œuvre est accueillie avec succès et il reçoit de
nombreuses récompenses, plusieurs Molière, Grand Prix SACD...
Théâtre : Si ça va, bravo/ Sortie au théâtre / l’Atelier / Les Vacances / Rixe / Les
Rouquins / A qui perd gagne / Adam et Ève / Le Duel (d’après Tchékhov) / Conversation
avec mon père / Amorphe d’Ottenberg / Linge sale / Rêver peut-être / Demain une
fenêtre sur rue / En r’venant d’lexpo / L’indien sous Babylone / Maman revient, pauvre
orphelin / Quatre commémoration / Dreyfus - 1974 / L-enfant Do
Jean-Pierre Beauredon Metteur en scène et comédien.
Ancien élève des Cours Simon – Paris - Directeur artistique de la Cie Beaudrain de Paroi
Une 60aine de rôles au Théâtre depuis 1973 : - Au Centre Dramatique Grenier de
Toulouse : sous la direction de Maurice Sarrazin, Bruno Bayen, Lise Granvel, Jean Pierre
Bisson, Robert Girones, Jacques Favarel… - Au Centre Dramatique Sorano à Toulouse :
sous la Direction de J. Rosner, Didier Carette - Au sein de différentes Cies indépendantes
sous la Direction de : J.C. Bastos, Manuel Florensa, J.L. Hébré, Bernard Jaie, Philippe
Bussière, Jean Marc Brisset, Paul Berger, Iago Péricot, Alain Besset, Guy Lenoir,
Stéphane Fiévet, François Chaffin, Alain Piallat…
Metteur en scène depuis 1978 : Au Centre Dramatique National le Sorano : « La vie qu’elle soit courte » de S. Stratiev –
Au sein de la Cie Beaudrain de Paroi : une trentaine de mises en scènes et une vingtaine
de rôles
Denis Rey - Comédien
Formé à Paris à l’Atelier Ecole Charles Dullin, à la Sorbonne Nouvelle en études
théâtrales et enfin au Grenier Maurice Sarrazin. En 1996, il rejoint la troupe Les
Vagabonds dirigée par le metteur en scène toulousain Francis Azéma au Grenier Théâtre
puis au Théâtre du Pavé. Il joue dans toutes les créations de la Compagnie. En 2006, il
décide de quitter la compagnie des Vagabonds et retrouve d’autres metteurs en scène de
la région qu’il a déjà croisés: Jean-Pierre Beauredon, Maurice Sarrazin, Jean-Louis Hébré,
Eric Vanelle... Avec eux, il apprécie de se confronter aux auteurs contemporains tels que
Koltès, Copi, Albee, Visniec, Kermann… Il joue également sous la direction de Laurent
Pelly dans Funérailles d’hiver de Hanokh Levin au TNT. En 2008, il se met en scène dans
un solo de Serge Valletti Et puis, quand le jours’est levé, je me suis endormie.
Philippe Bussiere - Comédien
Après avoir suivi les cours de l’Ecole de Jean Louis Martin Barbaz, il entre au
Conservatoire National Supérieur d’art dramatique de Paris, classe de JP Miquel, Claude
Régy et Michel Bouquet. En 1982, il crée à Toulouse 3BC Cie avec Jean Marc Brisset au
sein de laquelle il signe une vingtaine de mises en scène et joue dans une vingtaine de
pièces. Il travaille parallèlement avec différentes compagnies et metteurs en scène : Jean
Pierre Miquel, Laurent Pelly, Saskia-Tanuggi, Danielle Catala, Paul Berger, Francis Azema,
Laurent Ogée, Gilbert Thiberghien, Isabelle Luccioni, François Fehner…
Sous la direction de Jean Pierre Beauredon dans : Dom Juande Molière (1987) et 2005,
L’Ouest le vrai de Sam Shépard, Terres Mortes de Franz Xaver Kroetz, Du Pain plein les
pochesde Mateï Visniec
Cathy Brisset – Comédienne
A sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Toulouse, elle intègre la Compagnie
Beaudrain de Paroi et travaille parallèlement avec différentes compagnies : 3BC Cie
(Jean Marc Brisset), Théâtre du Pavé (Paul Berger), Le Phun (Phérail), Migrations
culturelles (Guy Lenoir), Le CDN le Sorano (Jacques Rosner), Jean Pierre Bisson, Chok
Théâtre (Alain Besset), AGIT (François Fehner), Théâtre de la tortue (Giancarlo
Ciarapica)… Elle a travaillé sous la direction de Jean Pierre Beauredon dans : Dom Juan,
Exomédine, Une sation service, Simple suicide, Zoo de nuit, Parcours sensibles, Ça va la
vie si vite, Dernier Parking avant la plage, La vieille dame qui fabrique 37 cocktails
molotofs par jour, La martingale du hérisson, Non, je ne m’appellle pas Michel drucker,
Par les Villages….
Francis Azema – Comédien
Fondateur de la compagnie et du lieu de création Le Grenier Théâtre et directeur du
Théâtre du Pavé, Francis Azéma vit par et pour le théâtre : comédien, metteur en scène,
directeur artistique, professeur au Conservatoire National de Région de Toulouse (depuis
1989)... Depuis 1994, il met en scène et interprète des textes des répertoires classiques
et contemporains au sein de sa compagnie, Les Vagabonds. Il met en scène : Les
Orangesd’Aziz Chouaki / Outrage au public de Peter Handke / Les Justesd’Albert Camus
/ La Mouette d’Anton Tchekhov / puis un cycle consacré à Jean-Luc Lagarce en février,
mars et avril 2oo5 avec Derniers remords avant l'oubli, Juste la fin du monde, Les Règles
du savoir-vivre dans la société moderne, L'Apprentissage, et Le Bain / Le Misanthrope de
Molière / deux pièces de Marguerite Duras, La Musica deuxièmeet La Douleur /
Mademoiselle Julie de August Strindberg / Adieu Monsieur Tchekhovde Céline Monsarrat
/ Andromaquede Racine / un cycle autour de Jon Fosse avec Violet, Hiver, Visiteset Le
nom/ Le plus heureux des troisde Labiche / Antigonede Sophocle et Antigonede Jean
Anouilh / L'Ecole des Femmesde Molière ... S’il joue pratiquement dans tous ses
spectacles, Francis Azéma a également travaillé sous la direction de : Léo Ferré, Maurice
Sarrazin, René Gouzenne, Jean-Pierre Beauredon, Arnaud Rykner …
Cie Beaudrain de Paroi
La Cie Beaudrain de Paroi, dirigé artistiquement par Jean-Pierre Beauredon,
metteur en scène, axe ses créations essentiellement autour de textes d'auteurs
contemporains, réflexions et démarches autour de l’écriture contemporaine, axées
sur l'analyse et les fondamentaux de l'homme d'aujourd'hui.
Itinéraire :
1987 Dom Juan– Molière – mise en scène J.P Beauredon
1988 : Parcours Sensible– Jean Gabriel Nordman et Michel Vinaver – mise en scène J.P Beauredon
1989 : Pourquoi n’as-tu rien dit, Desdémone ?– Christian Bruckner – mise en scène J.P Beauredon
1990 : Exomédine– William Glass Aaron - mise en scène J.P. Beauredon La Nuit juste avant les forêts–
B.M. Koltès- mise en scène J.P. Beauredon
1991 : Tartuffe– Molière – mise en scène Jean Marc Brisset
1992 : Une station service– Gildas Bourdet – mise en scène J.P. Beauredon
1994 : L’Ouest, le vrai– Sam Shépard – mise en scène J.P. Bisson La Découverte de l’Afrique -d’après Raymond Cousse – mise en scène Guy Lenoir
1995 : Home– David Storey – mise en scène J.P. Beauredon
1996 : Jouer du piano ivre comme d’un instrument à percussion jusqu’à ce que les doigts saignent un
peu– Charles Bukowski – mise en scène J.P Beauredon
1997 : Zoo de nuit– Michel Azama – mise en scène J.P. Beauredon
1998 : L’Amour est un chien de l’enfer– Charles Bukowski – mise en scène J.P. Beauredon
1999 : Volpone– Ben Jonson – mise en scène Stéphane Fievet
2000 : Variations sur le Canard– David Mamet - mise en scène J.P. Beauredon
2001 : Septembre en Mai– conception et réalisation J.P. Beauredon Terres Mortes– Franz Xaver
Kroetz – mise en scène J.P. Beauredon
2002 : Mickey la Torche– Natacha de Pontcharra – mise en scène J.P. Beauredon
2003 : Le cas Gaspard Meyer– Jean Yves Picq - mise en scène J.P. Beauredon
2004 : Un Indien dans le système– Texte et mise en scène François Chaffin
2005 : Ca va la vie si vite– Adaptation – mise en scène J.P. Beauredon – Auteurs : Azama, Beauredon,
Derathul, Fontez, Kalouaz, Kermann, Lerch, Perrin Le Petit Prince- d’après l’œuvre de Antoine de
Saint Exupéry – mise en espace J.P. Beauredon
2006 : Dom Juan– Molière - mise en scène J.P. Beauredon
2007 : Du pain Plein les poches- Matéï Visniec - mise en scène J.P. Beauredon
Dernier Parking avant la plage– d’après Gourio - mise en scène J.P. Beauredon Gros con MaladeMise en scène J.P. Beauredon
2008 : La vieille Dame qui fabrique 37 cocktails molotov par jour- Matéï Visniec - mise en scène J.P.
Beauredon
De quoi voulez-vous guérir aujourd’hui ?– d’après les textes de P. Léotard - mise en scène JP.
Beauredon
Parcours sensible V– Le Tracteur (Cintegabelle) - Adaptation et mise en scène J. P Beauredon 2009 :
La Martingalee du Hérisson– Matéi Visniec - mise en scène J.P. Beauredon
2010 : Pas un jour sans une ligne– texte de Philippe Léotard- mise en scène J.P. Beauredon 2011 :
Ella– de de H. Achternbusch – Mise en scène J.P Beauredon –
2012 ça va…si ça va, bravo de J.C Grumberg - mise en scène J.P Beauredon–
2013 Non je ne m’appelle pas Michel Drucker d’après Barthes, Kermann…- mise en scène J.P
Beauredon –
2014 Par les Villages 14/18 - mise en scène J.P Beauredon
2015 Meme pas mal – Mise en scène Jean-Pierre Beauredon
Ils ont vu le spectacle...
"Mon Dieu, mais c'est palpitant!"
Manon Ona / Le Clou dans la planche
Jean-Claude Grumberg a embrassé le néant, Jean-Pierre Beauredon lui donne chair.
Ou comment montrer ces bougres d'humains qui arrivent à se parler sans rien se dire,
à ouvrir la bouche par principe, à pédaler à vide dans les formules de politesse.
Ah oui, petit détail : il y a là du comédien, et de l'obstinément bon.
Des personnages se croisent, et aussi sec se claquent une conversation aussi sèche
qu'une bise, quand ils ne s'adonnent pas au contraire à de longs échanges perclus
d'égotisme, d'œillères et d'incompréhension. Soit une double équation pour ce reflet
au vitriol des dialogues de tous les jours : le choix du vide ou le choix de la non
communication.
Hou qu'il est bon, ce minimalisme vrai de vrai, qui se colle à la savante banalité du
texte sans chercher à la tromper par des mignardises scéniques. Et pour que
personne ne s'emmerde, ce qui après tout restait très envisageable, le spectacle
entretient son meilleur atout : ces comédiens fichtrement bons, que l'on sait au
demeurant très à l'aise dans ce théâtre-là. Après un tel moment de décérébration
sous la plume de Grumberg, on ne sait trop si "ça va" comme fin, mais tentons-le d'un
Clou chafouin : "bravo".
Céline Pagniez / Theatrothèque.com
Jean-Claude Grumberg nous offre ici une écriture cynique sur notre société. Le choix
de la mise en scène respectant ce sens du cynisme met en balance nos hommes
contemporains, face à un temps révolu de l’amour de la nature, du bonheur quotidien
d’être ensemble. Un décor de rues évoluant tout au long de la pièce laisse place à des
scènes de vie où prennent forme des discussions improbables, des échanges sans
queue ni tête et la magie des mots prend vie dans un va et vient continu de ces
hommes en costume cravate agités, pressés.
Et cette incessante question : "ça va ?" Des jeux de mots, des quiproquos, des
répétitions de langage... un magma de paroles nous offre "le goût du rire".
Alors, nous autres spectateurs, pouvons nous permettre à la sortie du théâtre un "Si
ça va" et un "bravo" à cette interprétation et cette mise en scène efficaces.
Jérôme Gac / Intramuros / Été 2012
Des personnages se croisent dans un no man’s land, entament une conversation par
l’inévitable formule «Ça va?» Chaque tentative de dialogue avorte ou vire à l’hystérie
dans un labyrinthe verbal souvent jouissif.
Quel plaisir fou à retrouver Denis Rey et Francis Azéma, dont la complicité ancienne
éclabousse leurs duels successifs d’une saveur raffinée. Dirigés par Jean-Pierre
Beauredon, les deux acteurs creusent le sillon de leur collaboration avec une liberté
totale et nourrissent leur art de cette nouvelle confrontation fructueuse. Un vrai régal!
Bénédicte Soula / Le Brigadier
Le texte est un petit bijou «ouvreur de littérature potentielle», qui joue avec la
musicalité des mots. L’auteur les pousse à bout, à la limite de la rationalité.
Evidemment ils sont servis ici par des comédiens hors pair, très à l’aise dans le
registre de l’absurde : les duettistes impeccables Azéma et Rey, auquels il faut
ajouter un troisième jouteur, Philippe Bussière. Bravo pour le décor, cette architecture
amovible, avec ses quelques trappes, recoins et butoirs, racontant en poids et en
volume ce que disent les mots du caractère ubuesque de toute représentation
théâtrale ou sociale...
Mon «tout» donne quelque chose de réussi, au coeur duquel se loge l’argument
suprême, aussi nous le répétons : la pièce est très drôle, méchamment drôle.
Mécaniquement drôle. Ironiquement drôle. Intelligemment drôle. Franchement drôle.
À voir sans aucun doute.

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