CEP Industries agro-alimentaires Rhône
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CEP Industries agro-alimentaires Rhône
C EP Industries agro-alimentaires Rhône-Alpes CORIAL RAPPORT "Pour un CEP mobilisateur et d'aide à la décision des partenaires" mai 2001 pour BL Consultants : Anne BOUTELLA Alice RISETTI Laurence REDORTIER pour RALIA : Maurice NORMAND pour CORIAL : M.JO FIAMOR et Violaine PANABIERE BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc I. Page 2 INTRODUCTION I.1- Les objectifs du Contrat d'Etude Prospective (CEP) des Industrie s Agro-Ali mentaire s (IAA) en Rhône-Alpes, et en p articulier des phases 2 et 3 L’Etat, la Région Rhône -Alpes, RALIA et la FRCARA ont engagé une démarche CEP (Contrat d'Etude Prospective) afin d’obtenir les éléments nécessaires à une "appréhension en profondeur de la relation emploi -formation". Les éléments fournis sur les différents plans (stratégie, organisation du travail, emploi, métiers compétences, formation) doivent apporter un éclairage nécessaire à la préparation d’un Contrat d’Objectifs. Le Contrat d'Objectifs permet de mobiliser les dispositifs d'actions correspondants aux priorités ainsi définies. Le CEP Rhône -Alpes agro-alimentaire phases 2 et 3 s'inscrit dans le prolongement de plusieurs autres travaux : CEP national agro -alimentaire de 1991, CEP national de la Conserve de 1992, première phase réalisée en 97 -98, CEP Régional de la Conserve de 1998/99, étude stratégique des industries alimentaires en Rhône -Alpes en 1999, pour ne citer que les principaux. Le CEP aborde 8 grands thèmes pouvant être regroupés en 3 axes : § Les évolutions de l'environnement : les évolutions économiques, les évolutions technologiques, les évolutions des exigences marché, les évolutions des modes d’organisation du travail § La réalité des entreprises et leurs évolutions : l'organisation, la situation et l’évolution des métiers, les pratiques de gestion des ressources humaines § L’offre de formation : la formation initiale, la formation continue L’objectif est de comprendre l’ impact des évolutions de l'envi ronnement et des entreprises sur l’emploi, les métiers et les compétences , et de vérifier (dans la mesure du possible) la pertinence de l'offre de formation avec les besoins présents et à venir. L’étude comporte 3 volets : analyse, pistes d’actions et communication des résultats. Les différents partenaires ont souhaité profiter de cette étude pour compléter les différents outils de gestion des emplois, des compétences et de la formation (fiches métiers, classement des emplois, listes des entreprises …). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc I.2- Page 3 La problématique du CEP Revenons pour l'éclairer, sur la problématique du CEP. Trois caractéristiques essentielles sont à prendre en compte dans nos travaux : - l'emploi et les compétences sont des données de plus en plus évolutives, rien n'est acquis pour très longtemps dans ce domaine, tant sur le plan de la validité des informations que sur le plan de la pérennité des acquis professionnels, - de nombreux facteurs d'évolution interagissent et rendent particulièrement délicat l'exercice de prospective, - la notion d'adéquation emploi -formation est une notion qui ne correspond pas tout à fait à la réalité (toutes les personnes formées pour un métier ne l'exercent pas forcément et vice versa, toutes les personnes exerçant un métier ne sont pas issues d'une fo rmation correspondante). Le simple rapprochement des effectifs peut donc amener à commettre des erreurs. En conséquence : Plutôt que de s'inscrire dans une logique de planification, le CEP s'inscrit dans une logique de concertation (entre les différents a cteurs emplois, compétences et formation), de veille et d'anticipation des enjeux prioritaires , et également, de distinction des données de fonds, relativement permanentes et des données d'ajustement, plus temporaires, complémentaires ou spécifiques. Enfin une remarque sur le périmètre régional : Un grand nombre d'éléments du CEP dépassent le cadre régional (les facteurs d'évolution stratégiques sont au moins nationaux, les centres de décisions des entreprises de plus grande taille sont hors région, l'offr e de formation supérieure est nationale, etc…). Quelles sont donc les spécificités rhône -alpines ? A notre sens, c'est d'abord la notion de "service de proximité " aux établissements, aux PME -PMI, aux jeunes et aux salariés, qui vise au maintien et au dével oppement des activités en Rhône -Alpes, qui justifie pleinement une approche régionale. On peut regretter dans le cas présent, que l'articulation entre CEP national et CEP régional n'ait pas été meilleure tant sur le plan méthodologique que sur le plan des délais (le CEP national date de 1992) ; ce qui oblige à consacrer trop de temps à l'analyse de données non spécifiquement régionales, mais indispensables à ce travail. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc I.3- Page 4 La démarche d'anal yse utilisée pour le CEP Facteurs d'évolution de l'environnement Chap. III-1 Stratégies des Entreprises Forces et faiblesses Chap. III-2 Changements au sein des entreprises Chap. III-3 Analyse de l'offre de formation Chap. VI-3 Zoom sur l’évolution des métiers – fiches emplois – Chap. IV Besoins quantitatifs et qualitatifs non couverts Chap. V Recherche de solutions et préconisations Chap. VII CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc I.4- Page 5 Les champ s d'analyse (relatifs aux entreprises, relatifs aux métiers) définis de manière graduelle Le champ de l’étude couvre tous les secteurs d’activité de transformation de produits agro-alimentaires et couvre tous les métiers présents dan s les entreprises. Face à un champ global aussi large, et compte tenu des limites opérationnelles pour la réalisation et la maintenance de ce travail, nous avons retenu une approche graduelle, c'est-à-dire avec définition de sous -ensembles, traités de mani ère différente, plus ou moins approfondie selon les enjeux. I.4-a/ Quel type d'activités prend -on en compte ? L'activité agro -alimentaire est ici comprise comme : Une activité qui assure une ou plusieurs étapes significatives dans l'évolution d'un produit alimentaire, entre ses matières premières brutes et sa prise en charge par la structure qui effectue sa remise au consommateur final. Plus précisément, sont incluses les activités qui respectent les critères suivants : - Intégration à un processus dont le r ésultat ultime est un aliment destiné à la consommation humaine ou animale . - Procédé de fabrication industriel : utilisation réalisation de séries, parcellisation des tâches, de machines, conformité à un modèle validé par le client. - Application au produit d ’un mode de conservation et de préservation (appertisé, sous vide, surgelé...). - Séparation de la consommation dans l’espace et le temps . A l'inverse, sont exclues les activités qui s'inscrivent dans les domaines suivants : - Remise directe au client par le p roducteur. - Savoir-faire basé sur des compétences individuelles "artisanales" . - Absence d’influence sur les éléments de qualité typiquement alimentaires du produit fini (par exemple la distribution ). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc Page 6 I.4-b/ Quels champs d'entreprises étudie -t-on ? Le champ d'étude retenu pour ce CEP est non pas les effectifs appartenant aux seules industries agro -alimentaires (codes NAF correspondants) mais plus largement les effectifs à prendre en compte dans une problématique "emplois/compétences" des Industries Agro -alimentaires régionales. Plus précisément, on distingue plusieurs ensembles : ←Entreprises répertoriées Entreprises inscrites sous un code NA F Agro-alimentaire →Entreprises associées Activité sous -traitée à une entreprise extérieure et spécifiquement liée à la production agro -alimentaire Exemples : Les activités de nettoyage industriel, d'analyses bactériologiques, de recherche et développement, de développement industriel, sous -traitée à des sociétés spécialisées Mais non compris : A ctivités de conseil ponctuel, de formation, d’entretien des locaux administratifs et de maintenance matérielle, d’entretien des vêtements de travail, de fourniture de produits de nettoyage... ↑Entreprises assimilées Structure complète , hors code NAF Agro -alimentaires mais exerçant une activité similaire Exemples: Activité de fabrication de jus de fruit appartenant à une société de transport frigorifique. Usine de production de salades prêtes à l’emploi issue d’une structure restée sous statut agricole ↓Unités apparentées Partie d ’une entreprise , ni répertoriée, ni assimilée, qui exerce une activité comparable aux activités agro -alimentaires Exemples : Atelier de transformation de fruits ou de légumes au sein d’une coop agricole (E xclusion faite de la culture, cueillette, collecte, transport…) Atelier de conditionnement chez un grossiste en produits frais Activités de vinification d'une structure Viti -Vini CHAMP D'ETUDE CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc Page 7 Du cœur de cible, vers la périphérie Poids des différents cercles T O T A L ↑ Cible Code 15 (IAA) Code 15 (IAA - 6 salariés Hors Code 15 → TOTAL Code 15 ← → ↑ ← 886 effectif 39 459 234 936 62 951 1 182 1 451* 41 346 --------- entreprises * ce total correspond à l’ensemble des activités code 15 (y compris les artisans exclus de l’étude) I.4-c/ Entreprise, établissem ent, siège : que prend -t-on en compte et comment ? Les entités rattachées au CEP IAA Rhône -Alpes sont de 4 types: A- Entreprises Rhône -Alpes (établissement(s) + siège) B- Etablissement(s) Rhône -Alpes + siège national hors Rhône -Alpes C- Etablissement(s) Rhône -Alpes + siège hors France D- Siège Rhône -Alpes + établissements hors région Dans tous les cas on ne prend en compte que les effectifs des établissements implantés en Rhône -Alpes. LE RÉSULTAT : UNE BASE DE DONNÉES DES ENTITÉS A PRENDRE EN COMPTE DANS UNE PROBLÉMATIQUE EMPLOI -FORMATION DE L'INDUSTRIE AGRO -ALIMENTAIRE EN RHONE -ALPES CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc Page 8 I.4-d/ Les emplois -métiers analysés dans le CEP Définition de la notion d' emploi-métier utilisée dans le CEP : regroupement d'emplois présentant suffisamment de proximité dans leurs finalités et dans les compétences mises en œuvre pour être étudiés et traités de façon globale afin de rendre compte d'une réalité multiforme selon le secteur, la taille et l'organisation des entreprises .1 De nombreux emplois -métiers existent dans le secteur agro -alimentaire, mais ils ne sont pas tous de même niveau d'enjeux pour le CEP. Nous avons décidé de les prioriser et de différencier la profond eur de l'analyse en fonction du niveau de priorité. 2 RESULTAT : LA LISTE DES EMPLOIS - METIERS ANALYSES DANS LE CEP CLASSES PAR ORDRE DE PRIORITE Méthode de priorisation des métiers : La méthode de priorisation retenue est une méthode de type analyse critique (AMDEC) sur la base de 4 critères notés sur 5 : Les 4 critères retenus avec les niveaux correspondants sont : 1- Le poids des effectifs dans l'entreprise 1 <0,5% 2 0,5% <x<1% 3 1%<x<5% 4 5%<x<10% 5 10% < x 1 On pourra néanmoins retrouver dans les entreprises et notamment les plus petites des postes résultant de la sélection et de la combinaison d'éléments issus de plusieurs emplois-métiers tels qu'identifiés dans le CEP. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc Page 9 2- Le degré de spécificité du métier / secteur I.A. : 1 Complètement transverse : pratiquement tous les secteurs se retrouve dans 2 Peu spécifique : une formation d'adaptation assez légère est nécessaire pour exercer un métier similaire dans un autre secteur 3 Moyennement spécifique : une formation d'adaptation significative (6 mois 1an) est nécessaire pour exercer un métier similaire dans un autre secteur, et/ou difficulté pour la personne à valoriser immédiatement son professionnalisme dans un autre secteur 4 Plutôt spécifique : les compétences acquises ne peuvent être valorisées que dans les secteurs avoisinants de l'IA 5 Complètement spécifique : les compétences acquises ne sont valorisées que dans le secteur IA 3- Les enjeux stratégiques : 1 Emploi / métier sans lien apparent avec les enjeux stratégiques 2 Emploi / métier indirectement en lien avec un enjeu stratégique 3 Emploi / métier contribue à ou est impacté directement par un enjeu stratégique particulier 4 Emploi / métier à enjeu pour le développement et/ou la performance de l'entreprise 5 Emploi / métier à enjeu fondamental pour le développement, la survie de l'entreprise 4- La disponibilité des ressources : 2 1 Offre ouverte : personnes disponibles et immédiatement opérationnelles 2 Personnes disponibles, nécessitant une formation Cf. Méthode de priorisation des métiers en annexe CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc Page 10 légère en entreprise 3 Personnes assez disponibles, nécessitant une formation significative en entreprise 4 Ressources rares ou investissement formation significatif à l'extérieur de l'entreprise 5 Absence d'offre : recrutement par débauchage Chaque emploi -métier analysé obtient ainsi par multiplication un score compris en tre 1 et 625. Les emplois -métiers priorisés sont ensuite regroupés en trois classes : "TOP 15" : classement des 15 premiers emplois -métiers prioritaires pour une analyse fine "CROC 20" : classement des 20 emplois -métiers suivants pour une analyse avancée "FLOP 22" : classement des 22 derniers emplois -métiers pour une analyse de premier niveau Comment a été constitué la liste de base des emplois -métiers ? La liste de référence des emplois -métiers a comme base les métiers repérés dans un modèle type d'entrep rises de 500 personnes validé par des entreprises, utilisé et mis à jour par la Profession depuis plusieurs années. Des regroupements et compléments ont été apportés pour une meilleure cohérence et une plus grande pertinence de la liste dans l'optique qui nous intéresse, de renseigner des fiches emplois -métiers. Quelle utilisation peut -on faire ultérieurement d’une telle liste ? Pour la Profession et ses partenaires emploi -formation (Pouvoirs Publics, Ecoles, agences pour l’emplois…) ce classement constitu e un véritable tableau de bord en ce sens qu’il indique quels sont les emplois -métiers par rapport auxquels il convient d’être particulièrement vigilants. Cet outil aide à orienter la politique et les efforts communs (affectation de moyens, analyse, recher che de solutions, mise en place d’actions…) par priorité, en fonction des enjeux. Cet outils doit pouvoir être mis à jour périodiquement et le classement réactualisé sur la base d’une réflexion collective. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 07/09/2001 BL. Consultants/ CORIALCEP FINAL.doc CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 Page 11 07/09/2001 BL. Consultants / CORIALCEP FINAL.doc SECTEUR Page 12/256 CLASSEMENT TOP, CROC, FLOP METIERS EFFECTIF Poids effectifs D° spécificité Enjeu stratégique Dispo ress Score TOP 10 DIRECTION Directeurs 8 3 5 5 4 300 ACHATS COMMERCIAL Acheteur, Approvisionneur, Réceptionnaire/Agréeur Chef de secteur 14 30 3 4 4 2 4 3 2 3 96 72 MARKETING PRODUCTION PRODUCTION Chef de produits, assistant Conducteur de ligne Conducteur de machine 4 20 40 2 3 4 4 5 5 4 2 1 2 2 3 64 60 60 PRODUCTION R&D PRODUIT Opérateurs Responsable de développement produit 80 2 5 1 4 5 1 4 3 3 60 60 COMMERCIA L PRODUCTION PRODUCTION Directeur régional Agent de maîtrise Préparateur 5 70 4 3 5 2 2 5 4 3 1 2 3 2 3 54 50 48 PRODUCTION PRODUCTION QUALITE TOUS SECTEURS Chef d'équipe ou d'atelier Responsable production Ingénieur qualité Assistant technique 12 2 1 3 3 1 1 2 4 4 4 4 2 3 4 2 2 4 3 3 48 48 48 48 CROC 20 R&D PRODUIT PRODUCTION Chef de projet produit Responsable ordonnancement 1 1 1 1 5 4 4 3 2 3 40 36 EXPEDITION EXPEDITION TECHNIQUE DEV INDUS Prévisionniste Responsable des expéditions Technicien Maintenance Ingénieur développement industriel 2 4 6 1 1 2 3 1 3 3 2 4 4 3 3 4 3 2 2 2 36 36 36 32 EXPEDITION EXPEDITION Responsable logistique Préparateur 1 14 1 3 3 3 5 1 2 3 30 27 COMMERCIAL COMMERCIAL CTRL DE GESTION INFORMATIQUE QUALITE Responsable des relations avec le s centrales Téléacteur Contrôleur, assistant Chef de projet Responsable assurance qualité 1 18 2 5 2 1 3 1 3 1 3 2 3 1 3 4 2 3 3 3 2 2 2 2 2 24 24 18 18 18 CTRL DE GESTION Gestionnaire de productio n 4 2 2 2 2 16 EXPEDITION EXPEDITION Chef de quai Responsable d'atelier préparation 4 2 2 1 2 4 2 2 2 2 16 16 CORIAL CEP IA * * * CEP Phase 2 et 3 Rapport - Rév5 le 6.10.2000 AB/AR/LF BL. Consultants / CORIALCEP FINAL.doc Page 13/256 INFORMATIQUE Responsable 1 1 1 4 4 16 COMMERCIAL Responsable de l'administration des ventes 4 2 1 3 2 12 COMMERCIAL CTRL DE GESTION Responsable d'ensei gnes Responsable 2 1 1 1 2 2 3 2 2 3 12 12 FLOP 22 DEV INDUS EXPEDITION Technicien de développement industriel Chef d'équipe 2 2 1 1 3 3 2 2 2 2 12 12 RESSOURCES HUMAINES RESSOURCES HUMAINES Responsable des ressources humaines Responsable formation 2 1 1 1 2 2 2 3 3 2 12 12 PRODUCTION Magasinier 6 3 1 1 3 9 TECHNIQUE COMMERCIAL Responsable Maintenance Attaché commercial 2 30 1 4 1 1 3 2 3 1 9 8 PRODUCTION CTRL DE GESTION INFORMATIQUE Manutentionnaire Comptable, a ide comptable Responsable d'exploitation 30 13 2 4 3 1 2 1 1 1 1 3 1 2 2 8 6 6 QUALITE QUALITE Laborantin Technicien qualité, environnement 4 4 2 2 3 3 1 1 1 1 6 6 TOUS SECTEURS COMMERCIAL Secrétaires Assistant administration des vent es 6 4 3 2 2 1 1 2 1 1 6 4 EXPEDITION Magasinier 4 2 2 1 1 4 INFORMATIQUE EXPEDITION Exploitant Agent technique 3 2 2 1 1 3 1 1 2 1 4 3 EXPEDITION CTRL DE GESTION RESSOURCES HUMAINES Cariste Correspondant Responsable paie 5 2 2 3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 3 2 2 RESSOURCES HUMAINES TECHNIQUE Assistant du personnel Agent technique 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 TOTAL 500 * Attention, les effectifs permanents peuvent être complétés par des effectifs saisonniers CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 Rapport - Rév5 le 6.10.2000 AB/AR/LF II-OUTIL QUANTITATIF (une autre approche) L’objectif est d’intégrer aux études prospectives un « outil » dimensions quantitatives. permettant d’aborder les Il s’agit de construire un « modèle » sur lequel pourront être appliqués les différents éléments qualitatifs recueillis, afin d’en chiffrer les conséquences. Dans un premier temps ce modèle sera simplement « estimé », à partir d’éléments recueillis. Il pourra par la suite être affiné dans l’optique d’un suivi continu. II-1-INTRODUCTION Pourquoi cet outil ? Au delà des analyses qu’il apporte, le CEP des industries alimentaires de Rhône -Alpes doit déboucher sur la construction d’un observatoire permanent de l’emploi et des compétences. Nous nous sommes donc attachés à élaborer un « outil qui soit à la fois une référence pour le CEP et une base pour l’observatoire futur. Cette démarche nous amené à nous poser un certain nombre de questions de fon d et à apporter des réponses dans la déclinaison suivante : 1. Le secteur : comment définir les industries alimentaires ? 2. Les entreprises : quelles entreprises prendre en compte ? 3. Les effectifs : combien de salariés sont concernés ? 4. Les emplois : quels sont les métiers concernés ? 5. Les bassins d’emploi : quelles sont les spécificités de chaque bassin d’emploi ? 6. Les compétences : quelle est la situation des compétences internes et externes par rapport aux besoins quantitatif et qualitatif (marché de l’empl oi) ? BL. Consultants/RALIA Page 15/256 Ces réponses ne prétendent pas être universelles. Elles sont seulement le choix qui nous est apparu le plus pertinent par rapport à l’objectif visé. Leur origine est toujours expliquée de manière à permettre les comparaisons avec d’autres analyses. II-2-COMMENT DEFINIR UNE I NDUSTRIE ALIMENTAIRE ? Nous avons choisi de définir une industrie alimentaire comme une : "Activité qui assure une ou plusieurs étapes significatives dans l'évolution d'un produit alimentaire entre ses matières premières brutes et sa prise en charge par la structure qui effectue sa remise au consommateur final." Ainsi, nous avons déterminé des critères d'inclusion et d'exclusion des entreprises à prendre en compte : Critères d'inclusion : • • • • Intégration à un processus dont le résultat ultime est un aliment destiné à la consommation humaine ou animale. Procédé de fabrication industriel : utilisation de machines, réalisation de séries, parcellisation des tâches, conformité à un modèle validé par le client. Application au produit d'un mode de conservation et de préservation. Séparation de la consommation dans l'espace et le temps. Critères d'exclusion : • • • Remise directe au client par le producteur. Savoir-faire basé sur des compétences individuelles "artisanales". Absence d'influen ce sur les éléments de qualité typiquement alimentaires du produit fini. Champ de l'étude : Non pas les effectifs appartenant à telle ou telle structure des industries alimentaires mais les effectifs à prendre en compte dans une problématique "emplois/ compétences" des industries alimentaires régionales quelle que soit leur structure de rattachement. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA II-3-QUELLES Page 16/256 ENTREPRISES P RENDRE EN COMPTE ? II-3-1Repérage des entreprises II-3-2-Le choix de la base statistique Pour identifier les entreprises à prendre en compte, il convient de choisir une référence fiable, constante et universelle . La base SIRENE de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) correspond tout à fait à ces attentes. Il est possible d’en obtenir des e xtraits selon un certain nombre de critères. Le plus simple est de choisir le standard de la « notice 30 » II-3-3-La « notice 30 » de l’INSEE Elle regroupe diverses informations codifiées dans un fichier, telles que le nom de l’entreprise, son adresse, sa structure, etc. Dans le cadre de l’enquête, seules certaines des informations étaient pertinentes. Les codes correspondant à ces informations dans la Notice 30 sont indiqués ci -dessous : ACHPOSTE : Code postal et libellé de la commune où l’établisseme nt est situé. APET 700 (ou APEN 700) : Il s’agit de l’activité principale exercée, répartie suivant 696 postes classés de 011A à 990Z. Les deux premiers chiffres de ce code représentent une division, c’est -à-dire un secteur d’activité (exemple : le code 15 est le secteur industriel agroalimentaire). Il existe une soixantaine de secteurs. Le code APEN informe sur l’entreprise à laquelle appartient l’établissement, tandis que l’APET informe sur l’établissement lui -même. APRM : C’est l’activité artisanale p rincipale qui code l’activité des entreprises inscrites au Répertoire des Métiers. Il est similaire au code APET 700, mais y ajoute un caractère pour une distinction plus fine. CJ : Catégorie juridique. Codée sur 4 caractères, les deux premiers permettent d’identifier la structure juridique (artisan, commerçant, SA, SARL, coopérative, etc.). Pour mémoire, les codes 11, 12 et 13 correspondent aux artisans et commerçants et le code 63 aux coopératives. NOMEN : Nom ou Raison Sociale de l’entreprise. NOMET : Nom de l’établissement ou enseigne (souvent la marque). SIEGE : Si SIEGE est 1, il s’agit d’un établissement siège. Si c’est 0, il s’agit d’un établissement non siège. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 17/256 TEFET (ou TEFEN) : Il s’agit d’un code identifiant la tranche d’effectifs de l’entrep rise. Le code TEFEN informe sur l’entreprise à laquelle appartient l’établissement tandis que le TEFET informe sur l’établissement lui -même. Code 02 Tranche d’effectifs De 3 à 5 salariés 03 De 6 à 9 salariés 11 De 10 à 19 salariés 12 De 20 à 49 salari és 21 De 50 à 99 salariés 22 De 100 à 199 salariés 31 De 200 à 249 salariés 32 De 250 à 499 salariés 41 De 500 à 999 salariés 42 De 1000 à 1999 salariés Note : Les codes ci -dessus apparaissent dans la base SIRENE dans l’ordre suivant : NOMEN, NOMET, ACHPOSTE, APET 700, SIEGE, TEFET, CJ, TEFEN, APEN 700, APRM. II-4-Entreprises enregistrées sous le code « agro-alimentaire » II-4-1-Le listing de départ Les entreprises industrielles alimentaires sont habituellement repérées dans les bases de données de l’INSEE par l’attribution d’un code d’Activité Principale Exercée (APE) commençant par 15. Cette codification est déclinée en sous -groupes qui identifient les différentes composantes de « l’agro-alimentaire », suivant l’activité ou la nature du produit . code CPF* intitulé 151 viandes, peaux et produits à base de viandes 152 poissons et produits de la pêche préparés 153 produits à base de fruits et légumes 154 huiles, tourteaux et corps gras 155 produits laitiers et glaces 156 farines, céréales tr ansformées et produits amylacés 157 aliments pour animaux 158 autres produits alimentaires 159 boissons CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 18/256 CPF : la classification des produits française de l’INSEE. II-4-2-La nécessité d’une analyse plus fine Une analyse plus fine peut être effectué e en faisant appel à des sous rubriques des codes APE donnant plus de détails et désignées sous la mention APET 700. Le détail de ces codes est joint en annexe 1. L’analyse du listing des entreprises répertoriées sous le code 1 5 amène à plusieurs remarque s : 1/ Ce répertoire concerne toute la plage des effectifs, y compris les entreprises qui ne comportent qu’un seul salarié. 2/ Il recouvre les différents types d’entreprises, notamment les activités artisanales. Dès lors le listing des entreprises répe rtoriées sous le code 15 ne peut pas être utilisé tel quel. Une analyse préalable s’impose. La détermination des entreprises du code 15 à prendre en compte dans la problématique « emploi - compétences - industries – alimentaires » amène à effectuer les opérations suivantes : II-4-3-Critère de taille Ne prendre en compte dans la base INSEE que les entreprises de plus de 6 personnes, les autres ne présentant pas, a priori, un caractère « industriel ». Cette sélection conduit pour la Région Rhône -Alpes , à l’automne 2000, à un listing de 1451 entreprises. II-4-4-Critère d’activité Suivant la définition donnée des industries alimentaires, il convient d’exclure les entreprises dont l’activité est essentiellement basée sur le commerce ou des compétences individuelles « artisanales ». Dans le descriptif des « codes et nomenclatures » de la base de données SIRENE, des codes APET700 15 apparaissent comme des activités « artisanales ». Ces codes sont : CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF Mis en forme Mis en forme BL. Consultants/RALIA Page 19/256 Ø 151F : charcuterie artisanale Ø 158C : boulangerie et boula ngerie-pâtisserie artisanale Ø 158D : pâtisserie artisanale Cependant, il existe d’autres entreprises dont l’activité est artisanale et/ou purement commerciale mais qui n’apparaissent pas dans cette classification d’APET700. On s’intéresse alors à ces entre prises qui sont présentes et répertoriées sous les catégories juridiques (CJ) suivantes : Mis en forme Ø 11 : artisan-commerçant Ø 12 : commerçant Ø 13 : artisan A ce titre, sont considérés comme artisans, commerçants ou artisans commerçants les entreprises de moins de 10 salariés appartenant Mis en forme Mis en forme Ø soit à un code activité APET700 151F, 158C ou 158D (moins 533 entreprises), Ø soit à un code juridique CJ 11, 12 ou 13 (moins 2 entreprises) On exclut ainsi 535 entreprises. Au delà de 10 salariés, on considère que seules les entr eprises répondant à la fois à ces deux critères (APET700 et CJ) sont exclues. En effet, les contacts téléphoniques auprès d’entreprises concernées par le code APET700 uniquement nous montrent que, bien qu’ayant gardé ce code « historique », elles exercent une activité correspondant aux critères retenus pour la définition d’une industrie alimentaire. Cependant, lorsqu’elles sont à la fois « artisanales » suivant l’INSEE et en catégorie juridique 11, 12 ou 13, on considère qu’elles ne sont pas « industrielles ». On exclut ainsi 27 entreprises de 10 à 19 salariés, et 4 de 20 à 49 salariés. Suite à cette sélection qui ne retient que les entreprises ayant une activité à caractère « industriel », il reste 885 entreprises . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF Mis en forme BL. Consultants/RALIA Page 20/256 II-5-Les entreprises adhérentes à l'AGEFAFORIA Pour obtenir le résultat précédent, nous avons éliminé les entreprises de moins de 6 salariés, considérant qu’en dessous, l’activité ne présente pas de caractère « industriel ». Cependant, il existe un nombre important d’entreprises de moins de 6 salariés, adhérentes à l’AGEFAFORIA et qui mettent en avant leur caractère industriel. On ajoute donc ces entreprises, qui sont au nombre de 489, dans notre base d’industries alimentaires. Ce qui porte notre liste à (885 + 489) = 1374. II-6-Les entreprises "assimilées" enregistrées sous d'autres codes APET700 D’autres entreprises à prendre en compte dans la définition que nous avons donné des industries alimentaires ne sont pas répertoriées dans les codes APET700 15. Elles sont présentes dans d’ autres codes APET700. Nous en avons identifié un certain nombre à l’intérieur desquels peuvent être enregistrées des entreprises à prendre en compte dans notre inventaire complet des industries alimentaires. Le détail des codes retenus se trouve en annexe 2. Comme critère de taille, nous n’examinerons que les entreprises d’au moins 10 salariés. L'analyse fait apparaître deux "sous -ensemble" particuliers : 1. les entreprises classées en APET700 513J (commerce de gros de boissons) exercent trois types d'activi tés : Ø Des embouteilleurs qui répondent de la convention collective regroupant les vins, cidres, jus de fruits et liqueurs. Ils assurent une étape significative de la fabrication. Ø Des entrepositaires qui appartiennent à plus de 75% aux principaux brasseurs . Ils ont un savoir -faire pour permettre un bon tirage de la bière dans les sites desservis. Ils interviennent donc significativement sur la qualité du produit. Ø Des vinificateurs qui assurent l'élaboration du produit. Ces entreprises sont donc à prendre e n compte pour notre étude sur les industries alimentaires. 2. Les entreprises classées en APET700 513D (commerce de gros de produits à base de viande) sont également à prendre en compte car elles répondent à la convention collective FICT (fédération des indu stries de charcuterie et traiteurs) et sont intégrés à la chaîne alimentaire d'un produit particulièrement sensible. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 21/256 3. Pour les autres entreprises, il faut procéder au cas par cas. Cette opération est confiée à différentes structures professionnelles qui con naissent bien le secteur et qui disposent elles-mêmes de listings d’adhérents. On obtient au total 158 entreprises "assimilées" à intégrer dans notre base finale. Pour permettre l’analyse ultérieure, nous affectons à chaque entreprise "assimilée" un code d ’activité des industries alimentaires. Par exemple : Code APET700 513D commerce de gros de produits à base de viande 513J commerce de gros de boissons 513C commerce de gros de viandes de boucherie 513E commerce de gros de volailles et gibiers Code attribué 151E préparation industrielle de produits à base de viande 159 industrie des boissons 151A production de viandes de boucherie ou 151E 151C production de viandes de volaille Ceci nous amène à une liste finale de 1532 entreprises industrielles alimentaires pour la région Rhône-Alpes. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 22/256 Liste de départ Base de l’INSEE APET700 15 Entreprises de plus de 6 salariés 1451 Entreprises de 6 à 9 salariés En tre p rises ad hé re n tes à l’AGEFAFORIA APET700 151F, 158C, 158D OU Mais De moins de 6 salariés CJ 11, 12, 13 535 489 Entreprises de 10 à 19 salariés : APET700 151F, 158C, 158D ET CJ 11, 12, 13 Entreprises assimilées non répertoriées sous des APET700 15 27 De plus de 10 salariés 158 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 23/256 II-7-Liste finale des indu stries alimentaires de Rhône-Alpes II-7-1-Récapitulatif du mode de construction voir schéma ci -contre II-7-2-Répartition des entreprises par activité code CPF* intitulé nb d'entreprises 151 viandes, peaux et produits à base de viandes 152 poissons et produits de la pêche préparés 14 153 produits à base de fruits et légumes 41 154 huiles, tourt eaux et corps gras 4 155 produits laitiers et glaces 177 156 farines, céréales transformées et produits amylacés 40 157 aliments pour animaux 33 158 autres produits alimentaires** 660 159 boissons 249 TOTAL 1532 314 *CPF : la classification des produ its française de l’INSEE. **a.p.a. : pain, pâtisserie fraîche, biscotte, biscuit, pâtisserie de conservation, sucre, produits de la chocolaterie et confiseries, pâtes alimentaires, café, thé, condiments et assaisonnements, aliments adaptés à l’enfant et di ététiques… CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 24/256 répartition des entreprises alimentaires de Rhône-Alpes par type de production viandes, peaux et produits à base de viandes poissons et produits de la pêche préparés 20,5% 16,3% produits à base de fruits et légumes 0,9% huiles, tourteaux et corps gras 2,7% produits laitiers et glaces 0,3% farines, céréales transformées et produits amylacés 11,6% 2,6% 43,1% aliments pour animaux 2,2% autres produits alimentaires boissons Répartition des entreprises dans l'industrie alimentaire de Rhône -Alpes par tranche d’effectif : code TEFET fourchette nb d'entreprises moins de 6 salariés % 489 31,9% 3 de 6 à 9 198 12,9% 11 de 10 à 19 373 24,3% 12 de 20 à 49 292 19,1% 21 de 50 à 99 101 6,6% 22 de 100 à 199 47 3,1% 31 de 200 à 249 15 1,0% 32 de 250 à 499 14 0,9% 41 de 500 à 999 3 0,2% 1532 100,0% TOTAL III-1-Données socio-économiques III-1-1-COMBIEN RHONE -ALPES ? DE SALARIES T RAVAILLENT DANS L 'INDUSTRIE ALIMENTAIR E EN III-1-2-Exploitation des éléments statistiques CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 25/256 Pour des raisons de confidentialité, l’INSEE ne communique pas les effectifs détaillés de chaque entreprise mais simplement une tranche d’effectif à laquelle l’entreprise appartient. Pour estimer l es effectifs cumulés de la région, nous affecterons à chaque entreprise un effectif correspondant à la médiane de sa tranche d’effectif selon le tableau ci -dessous : code TEFET fourchette Médiane moins de 6 salariés 4 de 6 à 9 7 3 11 de 10 à 19 15 12 de 20 à 49 34 21 de 50 à 99 74 22 de 100 à 199 149 31 de 200 à 249 224 32 de 250 à 499 374 41 de 500 à 999 749 III-1-3-Effectifs cumulés code TEFET médiane 3 nb d'entreprises effectifs calculés % 4 489 1956 4.4 7 198 1386 3.1 11 15 373 5595 12.7 12 34 292 9928 22.5 21 74 101 7474 16.9 22 149 47 7003 15.8 31 224 15 3360 7.6 32 374 14 5236 11.9 41 749 3 2247 5.1 1532 44185 100 TOTAL Selon la méthodologie retenue, l'effectif à prendre en compte dans la problématique emploi/compétence des industries alimentaires de Rhône -Alpes est de 44185. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA III-2-QUELS SONT RHONE -ALPES ? Page 26/256 LES METIER S CONCERNES DANS L 'INDUSTRIE ALIMENTAIR E EN III-2-1-Effectifs par catégorie socio -professionnelle Il existe des éléments statistiques sur la répartitio n d’effectifs par catégories socioprofessionnelles mais ces éléments portent sur des champs prédéfinis qui ne correspondent pas aux champs retenus pour notre étude. Par ailleurs, les catégories retenues sont larges, en tout cas pas assez fines pour l’analy se par métiers qui nous est utile. L’objectif est de passer des éléments issus des statistiques, portant sur des effectifs globaux, à des effectifs détaillés par métiers. III-2-2-Construction d'effectifs -types Pour cela nous avons établi des « effectifs types » correspondant aux médianes des tranches d’effectifs INSEE. Ces typologies ont été construites par consultation d’experts : des dirigeants d’entreprises, des DRH, des consultants, des intervenants, des responsables de structures professionnelles. Les modèles types ont pour unique objectif de constituer un outil de travail pratique et évolutif. Ils visent seulement à donner une image représentative de la population des industries alimentaires. III-3-Définition des niveaux transversaux La difficulté est de donner une vision des métiers prenant en compte les différentes situations d'entreprises : taille, structure, activité, etc. Pour établir une référence transversale, les métiers ont été classés sur une échelle correspondant à des niveaux de responsabilité. Les « niveaux » sont utilisés à titre indicatif. Ils constituent seulement une échelle de comparaison transversale aux entreprises et aux activités. Ils identifient des niveaux de responsabilité opérationnelle assez facilement repérables p ar les différents acteurs. Ils ne sont pas directement liés à des niveaux de classification ou de diplôme. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 27/256 7 Dirigeant : assure la direction générale d’une entreprise ou d’un établissement complet indépendant. 6 « Cadre » : proche collaborateur du diri geant. A la responsabilité globale d’une fonction générale de l’entreprise. 5 « Agent de Maîtrise » ou « Technicien Supérieur » : premier niveau de responsabilité ayant délégation hiérarchique comme représentant de l’employeur. Assure la responsabilité d ’un secteur d’activité de l’entreprise (atelier, service, équipe, etc…) sur l’ensemble des plans opérationnels (installation, produit, personnel, résultats…). Dans les secteurs fonctionnels assure des responsabilités techniques de haut niveau. 4 « Animateur » ou « Technicien » : sans responsabilité hiérarchique, assure au quotidien l’animation d’un petit ensemble (ligne, atelier, équipe de travail), transmet des consignes pratiques, coordonne les activités, effectue des rappels méthodologiques, tout en pa rticipant aux travaux confiés….Dans les secteurs fonctionnels assure des fonctions techniques courantes 3 Ouvrier qualifié : met en œuvre les compétences liées à un premier niveau de métier reconnu. A la responsabilité d’une étape significative du process de production. A délégation pour effectuer des ajustements liés à des références professionnelles. Assure la gestion de « points critiques ». Nécessite une qualification préalable ou une formation pratique de plusieurs mois. 2 Opérateur alimentaire : assure des fonctions prédéfinies contribuant à la réalisation d’un process. Applique les méthodes et consignes bien définies. Effectue des auto contrôles. Met en œuvre les mesures préventives qui assurent la sécurité alimentaire des produits sur lesquels il i ntervient. Nécessite une formation de plusieurs jours. 1 Manutentionnaire : affecté à des tâches essentiellement manuelles concernant des activités n’ayant pas d’influence directe sur la qualité ou la sécurité alimentaire des produits (reçoit des consigne s précises, directement applicables). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 28/256 III-4-Construction d'effectifs -types par taille d'entreprise Les tailles retenues sont les médianes des tranches d’effectifs de la base SIRENE de l’INSEE. Les différents effectifs -types retenus sont indiqués ci -dessous : 0 ENTREPRISE TYPE DE 4 SALARIES FONCTION Dirigeant Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire NIV Nombr e 7 3 2 TOTAL 1 1 2 1 4 ENTREPRISE TYPE DE 7 SALARIES FONCTION DIRECTION Dirigeant Assistante administrative PRODUCTION Responsable opérationnel Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire EXPEDITION Livreur TOTAL CORIAL CEP IA NIV Nombr e 7 5 1 1 5 1 3 2 3 0,5 3 0,5 7 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 2 Page 29/256 ENTREPRISE TYPE DE 15 SALARIES FONCTION DIRECTION Dirigeant ADMINISTRATION Comptable Assistante administrative PRODUCTION Chef de fabrication Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire EXPEDITION Livreur NIV Nombre 7 1 5 5 1 1 5 3 2 1,5 7,5 2 3 1 TOTAL 3 15 ENTREPRISE TYPE DE 34 SALARIES FONCTION DIRECTION Dirigeant ADMINISTRATION/ GESTIO N Comptable Assistante COMMERCIAL Commerciaux Assistante DEVELOPPEMENT Responsable qualité, achats, R&D PRODUCTION Responsable de production Animateur Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire TECHNIQUE Maintenance EXPEDITION Préparateur TOTAL CORIAL CEP IA NI Nombre V 7 1 5 4 1 1 5 4 2 1 6 0,5 6 4 3 2 1 2 11 10 4 0,5 3 3 34 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 4 Page 30/256 ENTREPRISE TYPE DE 74 SALARIES FONCTION DIRECTION Dirigeant ADMINISTRATION/GESTIO N Comptable Aide comptable Assistante COMMERCIAL Cadre commercial Commerciaux Assistants commerciaux R & D Responsable marketing, R&D Responsable qualité PRODUCTION Responsable de production Approvisionneur Réceptionnaire stockage Chef d'atelier agent de maîtrise Animateur Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire TECHNIQUE Responsable maintenance Techniciens maintenance EXPEDITION Responsable logistique expédition Préparateur TOTAL CORIAL CEP IA NIV Nombre 7 1 6 5 4 1 1 2 6 5 4 1 2 1 6 6 1 1 6 4 3 5 1 0,5 0,5 2 4 3 2 4 22 26 4 3 1 2 5 1 3 3 74 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 5 Page 31/256 Entreprise type de 1 49 salariés FONCTION DIRECTION Directeur GESTION Directeur administratif et financier Contrôleur de gestion Aide comptable R H Responsable des ressources humaines Responsable paie INFORMATIQUE Technicien COMMERCIAL Directeur commercial Chef de secteur Attachés commerciaux ADV Assistante R & D Chef de produit marketing Responsable R&D Assistant ACHATS Responsable achats Approvisionneur QUALI TE Responsable assurance qualité Assistant qualité Laborantin PRODUCTION Directeur industriel Chef d'atelier agent de maîtrise Animateur Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire Réceptionnaire TECHNIQUE Responsable maintenance Chef d'équipe d'entretien CORIAL CEP IA NIV Nombre 7 1 6 1 6 5 1 2 6 1 5 1 5 1 6 5 4 4 4 1 2 5 1 2 6 6 4 1 1 1 6 5 1 2 6 5 4 1 1 1 6 5 1 2 4 3 2 4 12 44 40 1 6 5 1 1 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Techniciens maintenance Ouvriers qualifiés nettoyage EXPEDITION Responsable logistique Magasiniers Responsable expéditions Caristes expéditions Chef de quai Préparateur Page 32/256 4 3 4 4 5 4 5 4 4 3 1 2 1 2 1 4 TOTAL 6 149 ENTREPRISE TYPE DE 224 S ALARIES FONCTION DIRECTION Directeur Assistant GESTION Directeur administratif et financier Contrôleur de gestion Comptable Aides comptables Assistante R H Directeur des ressources humaines Responsable paie Assistant du personnel INFORMATIQUE Responsable informatique Chef de projet MARKETING Directeur marketing Chef de produit Assistante COMMERCIAL Directeur commercial Responsable grand compte Directeur régional Chef de secteur Attaché commercial CORIAL CEP IA NIV Nombre 7 5 1 1 6 1 6 6 5 4 1 2 2 1 6 1 5 4 1 1 6 5 1 2 6 5 4 1 2 1 6 6 6 5 4 1 1 5 10 8 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Redsponsable ADV Assistant ADV Téléacteur R & D Directeur R&D Chef de projet produit Assistante ACHATS Directeur des achats Acheteurs Assistante Approvisionneurs Réceptionnaires QUALITE Ingénieur qualité Responsable assurance qualité Assistant qualité Technicien de laboratoire Laborantin PRODUCTION Responsable de production Agent de maîtrise Animateur Conducteur de ligne Ouvrier qualifié Opérateur alimentaire TECHNIQUE Responsable travaux neufs Responsable maintenance Techniciens supérieurs Techniciens de maintenance Agents de maintenance LOGISTIQUE Responsable logistique Chef de quai PREPARATION Responsable des expéditions Animateur Préparateur TOTAL CORIAL CEP IA Page 33/256 5 4 4 1 2 4 6 5 4 1 3 1 6 5 4 4 4 1 2 1 2 2 6 5 5 5 4 1 1 1 1 2 6 5 4 4 3 2 1 4 6 10 56 52 6 6 5 4 3 1 1 2 3 2 6 4 1 2 5 4 3 1 2 10 224 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 7 Page 34/256 ENTREPRISE TYPE DE 374 SALARIES FONCTION DIRECTION Directeur général Directeur industriel Directeur de site GESTION Responsable Comptable Aide comptable Contrôleur Assistant Correspondant Gestionnaire de production R H Directeur Responsable paie Responsable formation Assistant du personnel Responsable des ressources humaines INFORMATIQUE Responsable Responsable d'exploitation Chef de projet Exploitant MARKETING Directeur Chef de produits Assistant chef de produit Secrétaire COMMERCIAL Directeur Responsable des relations avec les centrales Responsable d'enseignes Directeur régional Chef de secteur Secrétaire Responsable de l'administration des ventes Assistant administration des ventes CORIAL CEP IA NI Nombre V 7 6 6 1 1 2 6 5 4 6 4 3 6 1 2 4 1 1 1 2 6 5 5 4 5 1 1 1 1 1 6 5 5 4 1 2 3 2 6 5 4 4 1 2 1 1 6 6 1 1 6 6 5 4 5 2 5 16 1 3 4 3 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Attaché commercial Téléacteur DEVELOPPEMENT PRODUIT Directeur Chef de projet produit Responsable de développement produit Assistant de développement prod uits Secrétaire DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Ingénieur développement industriel Technicien de développement industriel Secrétaire ACHATS/APPROVISIONNEMENTS Directeur Acheteur Secrétaire Approvisionneur Réceptionnaire/Agréeur QUALITE Ingénieur qualité Assistant qualité Secrétaire Responsable assurance qualité Technicien Laborantin PRODUCTION Magasinier Responsable production Agent de maîtrise Chef d'équipe ou d'atelier Conducteur de ligne Conducteur de machine Préparateur Opérateurs Manutentionnaire TECHNIQUE Responsable Maintenance Technicien Maintenance Agent technique LOGISTIQUE Responsable logistiq ue Assistant logistique Chauffeurs livreurs PREPARATION CORIAL CEP IA Page 35/256 4 4 25 8 6 5 5 4 4 1 1 1 1 1 6 5 4 1 1 1 6 5 4 4 4 1 3 1 3 4 6 5 4 5 5 4 1 1 1 2 2 4 4 6 5 4 4 4 3 2 1 6 2 4 10 20 30 50 45 22 6 4 3 2 6 2 6 4 2 1 2 10 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Prévisionniste Responsable des expéditions Chef de quai Cariste Responsable d'atelier préparation Chef d'équipe Agent technique Magasinier Préparateur Page 36/256 5 5 4 4 6 4 4 3 3 TOTAL 8 2 4 4 2 2 4 2 2 10 374 Entreprise type de 749 salariés FONCTION DIRECTION Directeur général Directeur industriel Directeur de site GESTION Responsable Comptable Aide comptable Contrôleur Assistant Correspondant Gestionnaire de production R H Directeur Responsable paie Responsable formation Assistant du personnel Responsable des ressources humaines INFORMATIQUE Responsable Responsable d'exploita tion Chef de projet Exploitant MARKETING Directeur Chef de produits Assistant chef de produit CORIAL CEP IA NI Nombre V 7 6 6 2 2 4 6 5 4 6 4 3 6 2 4 8 2 2 2 4 6 5 5 4 5 2 2 2 2 2 6 5 5 4 2 4 6 4 6 5 4 2 4 2 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Secrétaire COMMERCIAL Directeur Responsable des relations avec les centrales Responsable d'enseignes Directeur régional Chef de secteur Secrétaire Responsable de l'administration des ventes Assistant administration des ventes Attaché commercial Téléacteur DEVELOPPEMENT PRODUIT Directeur Chef de projet produit Responsable de développement produit Assistant de développement produits Secrétaire DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Ingénieur développement industriel Technicien de développement industriel Secrétaire ACHATS/APPROVISIONNEMENT S Directeur Acheteur Secrétaire Approvisionneur Réceptionnaire/Agréeur QUALITE Ingénieur qualité Assistant qualité Secrétaire Responsable assurance qualité Technicien Laborantin PRODUCTION Magasinier Responsable production Agent de maîtrise Chef d'équipe ou d'atelier Conducteur de ligne Conducteur de machine CORIAL CEP IA Page 37/256 4 2 6 6 2 2 6 6 5 4 5 4 10 32 2.5 6 4 4 4 6 50 16 6 5 5 4 4 2 2 2 2 2 6 5 4 2 2 2 6 5 4 4 4 2 6 2 6 8 6 5 4 5 5 4 2 2 2 4 4 8 4 6 5 4 4 4 12 4 8 20 40 60 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Préparateur Opérateurs Manutentionnaire TECHNIQUE Responsable Maintenance Technicien Maintenance Agent technique LOGISTIQUE Responsable logistique Assistant logistique Chauffeurs livreurs PREPARATION Prévisionniste Responsable des expéditions Chef de quai Cariste Responsable d' atelier préparation Chef d'équipe Agent technique Magasinier Préparateur Page 38/256 3 2 1 100 90 44 6 4 3 4 12 4.5 6 4 2 2 4 20 5 5 4 4 6 4 4 3 3 4 8 8 4 4 8 4 4 20 TOTAL 749 III-5-1-Effectifs par métier Nous disposons : - du nombre d’entreprises par tranche d’effectif. - de modèles-types d’effectifs pour chacune des t ranches. III-5-2-Croisement entre nombre d'entreprises et modèles-types L’application des modèles types aux entreprises de chaque tranche d’effectif donne les effectifs par métier pour les entreprises de la tranche. La subdivision par activité exercée par les entreprises permet de décliner les métiers génériques en métiers opérationnels. Cette structuration emploi/compétences. CORIAL CEP IA permettra d'exploiter les CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc données pour la problématique le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 39/256 III-5-3-Effectifs cumulés par niveau de responsabilité L’adoption de niveaux de responsabilité transversaux nous permet des cumuls globaux sur l’ensemble des tranches d'effectifs. 4 7 15 modèles types 34 74 149 224 374 489 nb d'industries alimentaires de la Région Rhône -Alpes 198 373 292 101 47 15 14 7 6 5 4 3 2 1 489 198 373 396 1305,5 978 489 693 99 somme % 1956 4,4 1386 3,1 somme % 3,5 5,3 12,2 16,3 37,7 24,1 1,0 3 3170,5 746 292 438 876 1314 4088 2920 101 505 606 858,5 2777,5 2626 47 470 658 1504 2444 1880 15 315 510 720 1020 780 14 420 728 2086 910 770 308 6 180 318 715,5 565,5 330 132 1535 2328 5397,5 7198 16646,5 10640 440 5595 12,7 9928 22,5 7474 16,9 7003 15,8 3360 7,6 5236 11,9 2247 5,1 44185 100 répartition des emplois en industrie alimentaire de la région Rhône Alpes par niveau de responsabilité 37,7 24,1 % d'emplois niveaux 749 16,3 12,2 3,5 5,3 1,0 7 6 5 4 3 2 1 niveaux CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 40/256 III-5-4-Répartition par activité Le cumul des effectifs par métier ne peut pas être fait directement compte tenu des natures différentes des emplois selon la taille des entreprises. Plus l’entreprise est petite, plus les emplois sont polyvalents. Plus elle est grande, plus les fonctions sont spécialisées. Ultérieurement, pour exploiter des données cumulées on pourra s’appuyer sur le tableau ci -dessous qui indique la déclinaison des fonctions en activités plus spécialisées des entreprises les plus petites vers les plus grandes. Arborescence des services des entr eprises de plus de 5 salariés 7 salariés 15 salariés 34 salariés 74 salariés 149 salariés DIRECTIO N DIRECTION DIRECTION DIRECTION DIRECTION DIRECTION DIRECTION ADMINISTR ATION ADMIN./GES TION ADMIN./GE STION GESTION GESTION GESTION RH INFORMAT IQUE RH INFORMAT IQUE MARKETIN G COMMERCI AL R&D RH INFORMATIQUE COMMERCIAL COMMERCIA L DEVELOPPEM R & D ENT COMMERCI AL R&D 224 salariés 374 salariés MARKETING COMMERCIAL DEV PRODUITS DEV INDUSTRIEL ACHATS PRODUCTI ON PRODUCTIO N PRODUCTION PRODUCTIO N TECHNIQUE CORIAL CEP IA TECHNIQUE QUALITE PRODUCTI ON TECHNIQU E CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc ACHATS ACHATS/ APPROVISIONNE MENTS QUALITE QUALITE PRODUCTIO PRODUCTION N ORDONNANCEME NT TECHNIQU TECHNIQUE E ENVIRONNEMEN le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA EXPEDITI ON EXPEDITION III-6-ANALYSE EXPEDITION Page 41/256 EXPEDITIO N EXPEDITIO N LOGISTIQ UE PREPARATI ON T LOGISTIQUE PREPARATION DES ENTREPRIS ES PAR BASSIN D 'EMPLOI La Région Rhône -Alpes a déterminé 27 bassins de lieux de vie d'activité différents qui correspondent chacun à une unité géographique. Chaque bassin regroupe un ensemble de territoires désignés par leurs codes postaux. A partir de son adresse, il est donc possible de classer chaque entreprise dans l’un de ces 27 bassins d’emplois. L’intérêt est de caractériser chaque bassin d’emploi afin de leur appliquer les données du Contrat d'Etudes Prospectives adaptées à leurs spécificités . N° de bassin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 CORIAL CEP IA Zone géographique Roanne Beaujolais Val de Saône Bourg Oyonnax Genevois Français Chablais Vallée de l’Arve Annecy Belley Ambérieu Lyon Loire Centre Saint Etienne Vienne Roussillon Bourgoin -La Tour du Pin Chambéry Tarentaise Maurienne Voiron Annonay Drôme Ardèche Nord Romans Saint Marcellin Grenoble Crest-die Drôme Ardèche Centre Aubenas Drôme Ardèche Sud CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA BASSIN 1 2 3 4 NB % DU NB ENTREPRISES TOTAL 47 66 73 7 3,1 Page 42/256 ACTIVITES DOMINANTES 34% industrie des viandes 30% autres industries 19% industrie des boissons EFFECTIF TOTAL CALCULE % EFFECTIF TOTAL TAILLES D'ENTREPRISES DOMINANTES 3,5 23% de 6 à 9 salariés 23% de 10 à 19 salariés 23% de 20 à 49 salariés mais les entreprises de plus de 20 salariés représentent 43% des entreprises et plus de 80% des effectifs 5,0 23% de moins de 6 salariés 29% de 10 à 19 salariés 20% de 20 à 49 salariés 90% des effectifs sont présents dans les entreprises de moins de 50 salariés 3104 7,0 11% de moins de 6 salariés 26% de 10 à 19 salariés 36% de 20 à 49 salariés 72 0,2 toutes les entreprises ont moins de 50 salariés 37% de moins de 6 salariés 25% de 10 à 19 salariés 15% de 20 à 49 salariés 90% ont moins de 50 salariés 1527 4,3 52% industrie des boissons 18% autres industries 15% industrie des viandes 4,8 45% industries des viandes 19% autres industries 15% industrie laitière 0,5 58% autres industries 14% industrie laitière 14% travail des grains ; fabrication de produits amylacés 14% industrie des boissons 1644 3,7 2214 5 67 4,4 34% autres industries 28% industrie laitière 22% industrie des boissons 6 26 1,7 46% autres industries 27% industrie des boissons 15% industrie laitière 1439 3,3 2,7 26% autres industries 24% industrie laitière 19% industrie des viandes 769 1,7 4,8 42% autres industries 32% industrie laitière 11% industrie des viandes 11% industrie des boissons 2274 5,1 7 8 42 73 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc entreprises de toute taille ; les 2 entreprises de plus de 250 salariés représentent 78% des effectifs 40% de moins de 6 salariés 26% de 10 à 19 salariés 14% de 20 à 49 salariés 79% ont moins de 20 salariés et représentent 35% des effectifs 40% de moins de 6 salariés 30% de 10 à 19 salariés 18% de 20 à 49 salariés 2/3 ont moins de 50 salariés et représentent 41% des effectifs le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 9 10 11 12 13 15 17 384 22 97 Page 43/256 1,0 33% industrie des boissons 27% industrie des viandes 27% autres industries 1,1 34% autres industries 24% industrie des viandes 24% industrie laitière 333 391 0,8 toutes les entreprises ont moins de 100 salariés 0,9 toutes ont moins de 100 salariés ; les 3 plus grosses(>50 salariés) représentent 57% des effectifs 22,4 40% de moins de 6 salariés 20% de 10 à 19 salariés 16% de 20 à 49 salariés 89% ont moins de 50 salariés et représentent 42% des effectifs 2,3 les entreprises sont de toute taille ; les plus de 50 salariés représentent 23% des entreprises mais près de 2/3 des effectifs 25,1 53% autres industries 26% industrie des viandes 9% industrie des boissons 1,4 40% industries des viandes 18% indust rie laitière 14% industrie des boissons 14% travail des grains/fdpa 6,3 59% autres industries 21% industrie des viandes 10% industrie des boissons 3805 8,6 1743 3,9 9909 1025 14 28 1,8 35% autres industries 21% industrie des boissons 18% industrie des viandes 15 46 3,0 46% autres industries 17% industrie laitière 15% industrie des viandes 1870 4,2 16 70 4,6 48% autres industries 20% industrie des boissons 19% industrie des viandes 1867 4,2 2,6 54% autres industries 18% industrie laitière 18% industrie des boissons 712 1,6 17 40 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 35% de moins de 6 salariés 23% de 10 à 19 salariés 15% de 20 à 49 salariés 84% ont moins de 50 salariés et représentent 27% des effectifs les entreprises sont de toute taille ; les plus de 50 salariés représentent 1/4 des entreprises mais 81% des effectifs 33% de moins de 6 salariés 24% de 10 à 19 salariés 22% de 20 à 49 salariés près de 90% ont moins de 50 salariés et représentent moins de 1/3 des effectifs 30% de moins de 6 salariés 33% de 10 à 19 salariés 28% de 20 à 49 salariés plus de 90% ont moins de 50 salariés et représentent près de 2/3 des effectifs 17% de moins de 6 salariés 34% de 10 à 19 salariés 31% de 20 à 49 salariés toutes les entreprises ont moins de 100 salariés le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA 18 11 19 32 Page 44/256 0,7 46% industrie laitière 18% industrie des viandes 18% industrie des boissons 18% autres industries 124 0,3 toutes les entreprises ont moins de 50 salariés 2,1 42% autres industries 28% industrie des boissons 9% industrie laitière 9% industrie des viandes 580 1,3 près de 40% des entreprises ont moins de 100 salariés 625 1,4 les entreprises sont de toute taille ; les 2 plus grosses (entre 100 et 200 salariés) représentent près de 50% des effectifs 1186 2,7 1/3 des entrepris es ont moins de 6 salariés mais ne représentent que 4% des effectifs 2,9 les entreprises sont de toute taille ; les 3 plus grosses (7% des entreprises) représentent 1/3 des effectifs 2,7 45% des entreprises ont moins de 6 qalariés et représentent 14% des effectifs 1,5 les entreprises sont de toute taille ; les 2 plus grosses (entre 100 et 200 salariés) représentent 45% des effectifs 20 19 1,2 42% industrie des viandes 32% autres industries 21% industrie des boissons 21 39 2,5 35% autres industries 31% industrie des boissons 13% industrie laitière 2,7 50% autres industries 24% industrie des viandes 14% industrie laitière 5,9 63% autres industries 14% industrie des boissons 10% industrie des viandes 1,2 21% industrie des viandes 16% industrie des boissons 16% industrie laitière 16% fabrication d'aliments pour animaux 16% autres industries 4,1 34% autres industries 24% industrie des viandes 11% industrie des boissons 2117 4,8 30% de moins de 6 salariés 17% de 10 à 19 salariés 19% de 20 à 49 salariés 1,8 33% industrie des boissons 26% industrie des viandes 15% industrie des fruits et légumes 447 1,0 toutes ont moins de 100 salariés 56% autres industries 18% industrie des boissons 7% industrie des viandes 1268 2,9 toutes ont moins de 100 salariés 44185 100,0 22 42 23 91 24 19 25 63 26 27 27 69 4,5 TOTAL 1532 100,0 CORIAL CEP IA 1285 1196 659 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 45/256 IV. LES EVOLUTIONS MAJEURES POUR LES IAA DE RHONE-ALPES IV-1 Les facteurs d'évolution de l'environnement qui ont ou auront un imp act sur le facteur e mploi-compétences des e ntreprises Pour appréhender de manière la plus complète possible, la problèmatique de l’emploi et la formation dans l’agro -alimentaire régional, il est nécessaire de se reporter à l’étude stratégique commandée par la Profession et la Région Rhône -Alpes en 1999, qui pour certains points a été complétées. IV.1-a/ Qualité et sécurité alimentaires Zéro tolérance ou risque zéro : Les récents évènements (vache folle, dioxine, listériose) et les débats en cours (OGM, fromages au lait cru…) mettent en évidence un renforcement du niveau d'exigence de qualité et sécurité des aliments et du risque "zéro". Cette tendance sert favorablement la politique européenne de normalisation des produits. Certains parlent alors de produits “technocratiques” et regrettent une évolut ion qui laisse de moins en moins de place à des fabrications traditionnelles et originales Qu'en sera -t-il vraiment dans ce contexte pour de nombreux produits traditionnels fabriqués en Rhône -Alpes (Reblochon, St Marcellin...), région où le nombre d'AOC et de labels est des plus importants 3 ? Sur ce point, les opinions divergent, certains arguant que les produits pasteurisés ne sont pas à l'abris d'une contamination, comme l'expérience l'a montré. A plus court terme, ce sont les politiques d'achats et les t echniques de traçabilité qui en connaissent les plus fortes répercussions. Pour sécuriser leur chaîne d'approvisionnement, les industriels sont de plus en plus, amenés à bâtir ou à renforcer les partenariats et les contrats avec les producteurs. Le renforcement de la réglementation en matière d'hygiène et sécurité impactent également l' organisation du travail et le contenu de certains métiers. Les contraintes administratives de la traçabilité des lots sont lourdes. Elles sont assurées en général par le resp onsable qualité (ou un assistant dans les entreprises structurées), ou par le responsable de production dans les plus petites entreprises. 3 11% des appellations d’origine contrôlée française et 27 labels notamment en viandes et volailles (source :L’Activité Economique 02.00) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 46/256 Ces dernières peuvent rarement se permettre de renforcer leur équipe d'un poste ou d'un demi poste, car cela signifie rait une hausse du coût de production qu'elle ne pourrait pas répercuter sur les prix de vente. De plus, les grandes enseignes exigent des contrôles de plus en plus nombreux (co-responsabilité engagée en cas de contamination), effectués par des laboratoires indépendants. Les frais sont à la charge des fournisseurs qui voient ainsi leur budget d'analyse laboratoire gonfler de façon exponentielle. D'une façon plus générale, les coûts engagés par les entreprises pour mettre leurs installations aux normes d'hyg iène et sécurité ne sont pas répercutées sur les prix ; ceci resserre encore d'un cran la déjà faible marge de manœuvre économique des industriels. Cet accroissement des coûts de sécurisation alimentaire n'est pas sans impact sur l'emploi. En effet, certai nes entreprises ont investi dans des installations réduisant au minimum les manipulations manuelles et l'intervention humaine sur les chaînes de production, générant une baisse du nombre d'emplois nécessaires en production directe. De plus ces installation s souvent assez perfectionnées exigent, pour être pilotées, un niveau de qualification type CAP voire BTS. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 47/256 La crainte d'une crise : Même si des différences de traitement d'une contamination par les services vétérinaires peuvent être observées d'un départ ement à l'autre, toutes les entreprises craignent d'être victimes d'une crise avec les répercussions fortes et immédiates de l'amplification médiatique. Les petites structures sont d'autant plus vulnérables qu'elles sont souvent mono produit ou mono matiè re première (charcuterie, fromages, volailles…). C'est pour elles plusieurs semaines de production qui sont mises en cause, auquel s'ajoute la baisse inévitable de consommation de leurs produits dans les mois qui suivent. Si la crise est trop profonde pour être surmontée, la seule issue devient la cession de l'activité à une entreprise concurrente ou complémentaire plus importante et qui aura des moyens financiers suffisants. Au travers des crises alimentaires, on peut ainsi s'attendre à une concentration d es entreprises, dont l'impact sur l'emploi peut être la suppression de certains postes sur les fonctions en doublon (responsables et techniciens qualité, maintenance, ventes, achats, …). Anticiper, gérer la crise , deviennent les maître mots. Concrètement d e quoi s'agit-il ? Plusieurs types de compétences sont en réalité sollicitées et concernent différentes fonctions : - - - Compétences Intégrer ce risque dans sa gestion budgétaire et financière Développer une taille critique Prévenir les risques Développer les relations de confiance avec les Pouvoirs publics Communiquer en situation de crise et après-crise Re-plannifier la production, trouver des solutions de "préservation". Minimiser les coûts de rappel des produits CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Fonction concernée - Direction Générale - Direction Générale Direction Générale Direction Production Qualité Tout collaborateur Direction Générale Qualité Direction Générale Resp. Communication Tout collaborateur Direction Générale Direction Production Direction Générale Direction le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA - Page 48/256 Rechercher des partenaires, des repreneurs - Commerciale Direction Générale IV.1-b/Les évolutions de la consommation Segmentation de la demande : La demande des consommateurs continue à se diversifier, à se segmenter, laissant de la place sur le marché aux produits de n iche, qu'ils soient traditionnels ou innovants. Les années 90 ont vu l'émergence de nouvelles attentes (santé, goût, facilités de préparation et d'utilisation, image et valeur culturelle…); les années 2000 devraient voir se confirmer cette tendance au travers de : - l’augmentation des exigences des consommateurs sur la provenance des produits, - l’attrait pour des produits plus haut de gamme dits produits “plaisir”, - un accès facilité via l’e -commerce, … Avec la mise en place des cartes fidélité et de l'enregi strement des achats sur base de données, la GD dispose d'un puissant moyen d'analyse des comportements d'achat. Les gammes traiteurs continuent à se développer (+ 20% en salaisons). IV.1-c/ Evolution de la grande distribution A- Un poids plus important , une pression plus forte : Les grandes surfaces continuent à drainer l'essentiel des dépenses puisque sept habitants sur dix en Rhône -Alpes font plus de 50% de leur courses en 4 grandes surfaces . Le marché donne toujours plus d'importance à la grande distribution qui sait de son côté s'adapter et se positionner sur les nouveaux créneaux (le hard discount il y a quelques années, le marché en ligne via internet aujourd'hui). La super concentration des enseignes (avec comme dernier exemple Carrefour et Contine nt) ou les partenariats (comme OPERA entre Cora et Casino) renforce le poids de la GD vis à vis de leurs fournisseurs. La pression est 4 Cf. Revue "Objectifs Rhône-Alpes" avril 99. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 49/256 devenue telle que maintenant même les grandes marques ne sont plus à l'abris, et doivent comme les autres se plier aux ex igences sous peine d'être déréférencées (cas de Procter et Gamble dans une des grandes enseignes). La pression sur les prix n'est pas nouvelle. Elle est néanmoins plus difficile pour les entreprises notamment à cause du manque de visibilité et de la brutalité de l'apparition des nouvelles exigences imposées. La concentration de la GD s'accompagne depuis plusieurs années d'une centralisation des décisions en particulier de référencement et d'achat. Les chefs de rayon n'ont plus de latitude, les plateformes n e référencient plus que quelques produits régionaux (ce qui est une chance pour beaucoup de petites entreprises, dans le secteur des fromages par exemple). L'enjeu des négociations au niveau des centrales nationales est donc de plus en plus fort, supprimant de fait le droit à l'erreur. D'après l'enquête menée auprès des entreprises IAA en Rhône Alpes, les grandes et moyennes surfaces constituent le canal de distribution majeur (+ de 60% du CA) pour 36% des entreprises interrogées, cependant, un tiers déclarent ne réaliser que moins de 20% de leur CA avec la grande distribution. Remarque : la RHF (restauration hors foyer) n'apparaît pas comme une alternative facile à la GD : les marges y sont aussi étroites, si non plus, et l'exigence de services (livraison en flux tendus par exemple) entraîne un savoir faire et une organisation particulière. B- Evolution des marques distributeurs : D'après l'enquête, la part du CA réalisé sous MDD représente aujourd'hui moins de 20% du CA.pour deux tiers des entreprises in terrogées. Le développement du marché MDD constitue par ailleurs pour bon nombre d'entreprises du secteur l'axe de développement du CA pour les années à venir, avec des conséquences incertaines sur les résultats économiques que cela génèrera (forte pressio n sur les prix d'où diminution des marges). Certaines entreprises voient cependant un atout majeur à travailler avec la grande distribution : les exigences de la GD sur les plans de l'hygiène et sécurité, des délais, des prix les contraignent à faire des e fforts en matière d'organisation de process (recherche des coûts cachés, environnement de production) de délais, de réactivité, de compétences internes. Certaines reconnaissent que travailler avec la Grande Distribution constitue une réelle source de progrès. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 50/256 Les marques distributeurs (MDD) étaient positionnées à l'origine entre les produits "premiers prix" et les grandes marques. Depuis quelques temps, les enseignes ont développé des MDD haut de gamme qui connaissent une forte progression. Des experts emm ettent l'hypothèse que certaines enseignes pourraient choisir assez rapidement de réduire significativement leurs MDD de moyenne gamme. Leur objectif étant alors de proposer des produits de qualité meilleure que les grandes marques et de renforcer ainsi un e image de qualité, de se différencier davantage sur d'autres plans que le prix. La recherche -développement devient dans ce cas hautement stratégique et facteur de différenciation pour l’enseigne. Elle serait alors intégrée à la GD, l'industriel ne serait que producteur, mais en apportant des garanties de réponses à des cahiers des charges à haut niveau d'exigence. Ce re positionnement pourrait avoir un impact négatif pour les entreprises positionnées sur les MDD de moyenne gamme. Par ailleurs, parmi les entreprises proposant du haut de gamme, seules celles qui ont un C.A déjà significatif ( ≥ 100 MF) peuvent se positionner sur le marché de la MDD. C- Evolution des stratégies : Le développement de la GD ne peut plus se faire par augmentation des surfaces (en France) et rachat des enseignes concurrentes. Deux fonctions deviennent stratégiques pour la GD : le marketing pour capter et fidéliser les clients, la logistique pour optimiser les coûts. Chaque enseigne travaille maintenant à différencier son image décoration, l'agencement des magasins, l'offre produits, à travers la les actions événementielles, etc... Pour les fournisseurs, les évolutions en cours sont majeures, puisque les critères de référencement seront définis par le service marketing et non plu s par le service achat. Autrement dit, la négociation qui s'opérait entre commercial et acheteur devrait se déplacer. Les fournisseurs ont donc intérêt à mettre en place au plus vite une fonction marketing interne ou externe capable d'élaborer des stratégi es "en phase" avec celle des distributeurs. Aujourd'hui, les fonctions marketing dédiées sont encore peu représentées dans les entreprises IAA en Rhône Alpes (un tiers des entreprises interrogées dans l'enquête menée). Elles est bien souvent assumée par la Direction générale ou la Direction des ventes, et fait peu l'objet d'un plan marketing CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 51/256 défini. Peu d’entreprises envisagent de recruter sur cette fonction dans les 3 années à venir. ∗ La logistique quant -à elle est la fonction sur laquelle la GD espère le plus de réduction des coûts actuellement., les répercussions sur les fournisseurs devraient être une augmentation des exigences de délais, respect d'horaires, de préparation des lots. Les distributeurs externalisent ainsi une partie de leurs charges d'expl oitation. La fonction de responsable logistique devient de fait plus importante pour les fournisseurs. L'ECR (efficient consumer response, apparue en 1992 aux USA) est une réflexion commune entre distributeurs et industriels afin d'améliorer la chaîne d'approvisionnement. Se développera -t-elle en France ? Rien n'est sûr, dans le système de relations actuel entre distributeur et fournisseur. En effet, l'efficacité de l'ECR passe par la transparence, la confiance réciproque et le partage équitable des bénéfi ces. D- Evolution de l’offre de produits Les grands enseignes de la distribution (Casino, Auchan, Intermarché, Monoprix, …) prennent conscience aujourd’hui de la nécessité de proposer aux consommateurs à la fois des produits alimentaires de tous les jours et des produits “plaisirs” : gammes de prestige (Fauchon, Hédiard, …), produits de niche (gamme bio), produits véritablement artisanaux (exemple : dans le nouvel Inno ouvert au centre d’Annecy, on trouve les conserves des Maisons Malatre, jean Martin, de la Pêcherie des Lacs Alpins 5, …), laissant entrevoir des opportunités réelles pour les industries alimentaires régionales. IV.1-d/Internet et les NTIC L'utilisation d'internet par les entreprises agro -alimentaires pour la vente et la distribution de produi ts est encore très faible. 30% des entreprises ont un accès e-mail (courrier électronique), très peu ont un site internet (1,5%), parmi celles-ci, celles qui possèdent un site dédié aux affaires sont encore plus rares. Des développements sont à attendre da ns les mois et les années qui viennent. Toutefois des freins objectifs peuvent nuancer les prévisions optimistes et les conditions de succès ne sont pas toujours réunies au départ. Il convient de ∗ A la question "envisagez-vous de recruter sur la fonction marketing dans les 3 années à venir ?", 58% ont répondu négativement, 8 % positivement et 33% ne se sont pas exprimées 5 Cf Articles « les nouveaux territoires de l’alimenta tion », Les Echos, 16 et 17 mars 2001 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 52/256 distinguer pour l'analyse, le commerce grand public du "B to B" (business to business). Concernant le commerce électronique des entreprises I.A vers le grand public, plusieurs freins limitent son développement : - le prix d'expédition pour des petites commandes. - une logistique propre à la VPC à mettre en place quand l'entreprise ne l'a pas. - le faible taux d'équipement et d'accès à internet des consommateurs (à fin 2000, un foyer sur quatre est équipé d'un ordinateur , source IPSOS) - une surabondance d'offres pour certains produits (exemple le vin). En revanche, le dév eloppement d'internet pour la distribution (les courses via le web) connaît déjà un bon succès et promet un fort développement avec de nombreux avantages tant du point de vue du client que du distributeur (assortiment illimité, coûts marketing limités, app roche personnalisée du client…) même si, là aussi des contraintes sont à gérer (maîtrise des flux logistiques, couverture géographique pour le moment limitée…). Concernant le "B to B", les développements sont déjà amorcés : - Internet remplacera l'EDI (l'éc hange de données informatisées) qui n'a pas eu le temps de connaître l'essor prévu, - certaines enseignes demandent aux producteurs d'inscrire directement leurs offres sur site, excluant tout contact direct après le référencement (notamment pour les produits saisonniers), - Internet peut également être une façon de travailler à l’export puisque certains opérateurs étrangers recherchent des produits sur Internet 6. Dans tous les cas, le site et son exploitation doivent être au minimum intégrés dans les procédure s de vente. Mais au -delà, le succès du site passe par son animation. Il s'agit de fidéliser les visiteurs, de les inviter à se connecter régulièrement et à concrétiser par une commande. L'animation d'un site mobilise plusieurs natures de compétences : tech niques, commerciales, marketing et stratégique (veille, benchmarking, positionnement par rapport aux sites concurrents). La question de savoir dans ce contexte, où et comment, 6 C’est le cas de EUROGOURMET à Boston . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 53/256 les PME -PMI vont mobiliser ces compétences est sans doute une question clé pour leur positionnement dans la "nouvelle économie". IV.1-e/ Les nouvelles technologies de production Il n’y a pas de manière générale de ruptures technologiques . On est plutôt dans une période de continuité, de perfectionnement des technologies exitantes. En revanche, au niveau d’une entreprise, d’un atelier ou d’une chaîne, l’automatisation constitue souvent une rupture sur le plan technologique mais également sur le plan de l’organisation du travail et des compétences 7. D'après l'enquête réalisée auprès d es industries AA de la région, les investissements engagés ou prévus touchent en priorité l'outil de production (72%) et les lignes de conditionnement (44%). On peut noter par ailleurs que les aides au financement de l'innovation mises en œuvre par la DRA F (Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt) portent sur l'innovation produit. Il esxiste par ailleurs des aides au financement pour l'innovation technologique. IV.1-f/ Renforcement des contraintes environnementales Les contraintes liées au respect de l'environnement et notamment celles relatives aux rejets et à la gestion de l'eau se renforcent. Le rôle exercé par l’Etat est à la fois répressif (arrêtés d’autorisation d’exploitation, PV, mises en demeure) et incitatif (aides de l’Agence de l ’eau, ADEME, …). La difficulté d’appréhension des composantes environnement par les entreprises vient de leur pluridisciplinarité : eau, déchets, bruit, paysage, air, sol, sous-sol, santé, énergie, préservation des ressources, faune, flore, recyclage, orga nisation du territoire, etc. Les attentes croissantes des consommateurs en matière de sécurité alimentaire, qualité des produits, respect de l’environnement laissent à penser que les entreprises pourraient valoriser les actions en faveur de l’environnement et donner une valeur marchande à des investissements à priori non productifs, à condition de communiquer fortement sur ces actions (cf l’évolution des messages publicitaires). Reste cependant que le socle réglementaire devient vite le minimum commun assur é par toutes les entreprises … 7 Cf. l’évolution des métiers CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 54/256 Les compétences attendues d’un responsable environnement sont larges et complexes (cf tableau ci dessous) et nécessite le recours à des personnes extérieures expérimentées (recrutement ou sous traitance). Faire reposer la “casquette” environnement sur le responsable de production ou le directeur ne peut être que provisoire tant les secteurs à appréhender sont larges et évolutifs. Une solution pour les plus petites structures pourrait être l’embauche d’une personne en multi -employeurs. Principales compétences - Exigences spécifiques Traiter toutes les questions - environnementales - Faire appel aux - de dossiers et études précises - de respect des consignes env ironnement - S’informer sur et transcrire dans domaines de les Bases législatives (lexture et compréhension des textes d e lois) Faire appliquer les mesures internes générale tous l’environnement bureaux spécialisés pour la réalisation Connaissance - Capacités de négociation et de communication interne et externe dans l’entreprise les nouvelles normes environnement - Répondre aux demandes de l’administration IV.1-g/ Les 35 heures L'essentiel des emplois de production sont rémunérés à des salaires proches du SMIC. Les entreprises n'ont pas d'autres solutions que de trouver des gains de performance ou de réduire leurs effectifs pour compenser la réduction du temps de travail puisque la loi prévoit le maintien du montant mensuel du SMIC. Nous pouvons constater deux types de phénomènes générés par le passage au 35 heures : - dans les entrepr ises de 160-200 MF, le passage aux 35 heures semble avoir accéléré les projets d'automatisation notamment en fin de chaîne, des lignes de conditionnement. Les emplois correspondants, souvent peu qualifiés et féminins ont été supprimés, avec réduction CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 55/256 d'effectifs. Plus largement, il semble que dans le cadre de la RTT, les entreprises suppriment des emplois à faible valeur ajoutée. - certaines entreprises ont mis en place conjointement à la RTT la modulation du temps de travail. Cette approche permet, entre au tres, de « déprécariser » les postes de production (baisse du recours à l'intérim et aux emplois saisonniers). Mais ceci accentue les difficultés de recrutement dans certains bassins d'emplois. En effet lorsque l'activité économique globale est en forte pr ogression et que les entreprises de tous secteurs cherchent à embaucher (proximité de Bourg, Chambéry, Saint Etienne par exemple), les entreprises agro alimentaire, de part les conditions de travail que l'on y trouve (horaires, postes physiques, bruit, fro id, humidité,…), n'attirent pas, et en particulier les jeunes. De plus, la localisation parfois isolée de certaines entreprises, couplée au décalage des horaires de travail avec les horaires des transport en commun limitent le nombre de candidats potentiel s à l'embauche (nécessité d'un véhicule personnel, temps de trajet,…). IV.1-h/ Situation du marché du travail La difficulté à recruter des candidats se confirme dans de nombreux secteurs notamment industriels. En ce qui concerne l'agro -alimentaire dans l a région, deux tiers des entreprises interrogées reconnaissent rencontrer aujourd'hui plus de difficultés pour recruter qu'il y a deux ans. Au delà de la pénurie générale dans le bassin d'emploi, les causes invoquées sont les salaires relativement bas de l a profession (44% 8), le retour au travail économiquement peu interréssant pour certaines catégories de personnes (42%), la pénibilité du travail (36%). La mauvaise image des industries agro -alimentaires et la méconnaissance des métiers qui y sont représent és, le mode de management dans ces entreprises (management "rustique", manque d'accueil des nouveaux arrivants) ont pour effet de dévaloriser les carrières possibles et d'éloigner les jeunes de ce secteur. De plus les filières professionnelles d'apprentiss age ne sont aujourd'hui pas perçue comme des filières d'avenir ("passes ton bac d'abord"). Dans le secteur des salaisons, un responsable affirme ne pas trouver de professionnels. Il reconnaît que les conditions d'exercice du métier (froid, horaires matinau x, sang, pénibilité du geste, salaires bas) ne sont pas attractives, au contraire, même si le maximum est fait pour les améliorer. Dans 8 Enquête réalisée en juillet août 2000, dans le cadre du CEP IAA régional CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 56/256 ce contexte, "on ne trouve plus d'hommes, ce sont plutôt les femmes qui se présentent" (en privilégiant la proximité de l'emploi, en zone rurale notamment). Dans ce contexte tendu, comment les entreprises envisagent -elles de garder les compétences ? Pour près de 40% des entreprises interrogées, la solution passe par : - le développement des compétences internes à l’entrepri se, - la valorisation des compétences présentes, - la capacité à associer le personnel aux projets importants. Ecouter, prendre en compte les aspirations individuelles et enfin proposer un système de rémunération attratif complètent le champ du possible. Les visites en entreprises ont cependant mis en évidence que peu d'actions étaient aujourd'hui réalisées dans ce sens, privilégiant la gestion du court terme, au dépens d'une analyse plus prospective des questions d'emploi et de compétences. III.1-i/ Les modifications de structure : Les effets de la Loi Galland : La Loi Galland prévoit des pénalités pour le distributeur qui "déréférencie" un fournisseur dont plus de 20% du chiffre d'affaires est réalisé avec cette enseigne. A l'origine créée pour protéger l es fournisseurs, la loi génère un effet pervers. Les entreprises les plus touchées, sont celles dont le C.A est de l'ordre de 40 MF (environ 40 salariés). Pour se développer avec la grande distribution (GD), ces entreprises doivent être en mesure de répond re à des marchés d'au moins 10 MF, ce qui représente plus de 20% de leur C.A. Les distributeurs ne prennent dès lors pas le risque de traiter avec ces entreprises. Il y a donc un effet de seuil pour ces dernières. Ces entreprises ont alors trois possibilit és stratégiques : - ne pas développer leur C.A, mais avec le risque de subir rapidement la concurrence d'entreprises plus récentes et plus performantes, et de renoncer à leur croissance. - se positionner sur d'autres circuits de distribution : § le détail mais il faut en connaître les particularités et les intervenants, CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 57/256 § ou la RHF (restauration hors foyer) mais c'est un marché peu valorisant, les prix y sont encore plus "tirés" que dans la GD. - s'associer à d'autres entreprises, plus ou moins sur l'ordre de la grande distribution, pour proposer des compléments de gamme. Il semble que cette dernière voie entraîne une recomposition du tissu des PME dynamiques, avec des conséquences négatives sur les emplois de siège (direction, finance, administration) et de la fonct ion commerciale. Rachats et restructurations : Les phénomènes de restructuration ne sont pas plus importants que par le passé . En 1996, moins de 8,4% des établissements dépendent de sièges extérieurs à la Région 9. Les cessions d'entreprises, notamment de PME ne sont pas forcément des signes économiques forts : - un industriel peut vendre son entreprise et en recréer directement une. - les étrangers, notamment les Anglais, achètent depuis quelques années des PME agro -alimentaires françaises. Mais les règles de fonctionnement avec la GD et les modes de management différents en Grande Bretagne et en France, entraînent une dégradation des résultats notamment si l'encadrement n'a pas été conservé. Il n'est pas rare que ces entreprises soient revendues, parfois au v endeur initial, au bout de quelques années (5 -6 ans). Des nuances existent bien sûr selon le secteur et la taille. La fédération des industries laitières a perdu 1/3 de ses adhérents ces 5 dernières années du fait de quelques fermetures, notamment en périp hérie de Lyon, de petites entreprises qui n'ont pas voulu réinvestir pour se mettre à niveau de conformité mais surtout des cessions, à des groupes régionaux pour la plupart. Concernant les entreprises moyennes ou grandes, un peu plus du quart des établissements de plus de 50 salariés appartiennent à un groupe étranger. Créations : La région Rhône -Alpes attire beaucoup d'activités logistiques mais les créations d'entreprises de production agro -alimentaires (> à 10 salariés) sont très rares. Sans être complè tement des créations, les évolutions d’entreprises artisanales vers des schémas industriels ne sont pas rares. Ces évolutions nécessitent une 9 Source : Agreste 04/98, "L'agro-alimentaire Rhône-Alpes 1996" CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 58/256 véritable évolution des compétences de l’entreprise avec l’acquisition de savoir-faires propres à l’organisation i ndustrielle et au nouveau positionnement commercial. Les deux Savoies font parties des départements les plus dynamiques tant sur le plan marketing que du soutien au développement des entreprises agro alimentaires. Les industriels s'y sont organisés en clu b avec une forte politique d'entraide. Successions : Beaucoup de dirigeants (de PME) sont aujourd'hui dans la tranche 55 -65 ans. Des changements de mains sont à venir (à mettre en parallèle avec les renouvellements attendus de PDG des enseignes GD regrou pant des indépendants –Leclerc, Système U, Intermarché). Tous les problèmes de transmission sont alors posés, financiers et humains. Au delà des fusions acquisitions, un certain nombre d'entreprises se posent la question du rapprochement avec une autre ent reprise, qui peut avoir plusieurs natures de motivation : diversifier l'offre ou les canaux de distribution, mieux faire pression à l'achat, partager certaines compétences (qualité, environnement, marketing); La limite majeure de ce genre de partenariat réside dans la volonté des industries AA de protéger leur savoir -faire, qu'elles perçoivent souvent comme LA valeur de l'entreprise. IV.1-j/ En bref, autres facteurs d'évolution dans l'environnement des entreprises : - la normalisation communautaitre suppl ante les normes nationales françaises - une loi sur l'innovation et la recherche favorise les partenariats entre les industries agro -alimentaires et la recherche publique - l'Europe perd du terrain face aux USA dans le développement des biotechnologies ( 3/4 des brevets sont déposés là -bas) IV.1-k/ En synthèse : Au regard des évolutions stratégiques survenant dans l’environnement agro alimentaire , les principaux risques et opportunités à retenir sont : CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 59/256 Risques Opportunités § Risque de crise / problème de sécurité alimentaire § Augmentation des charges liées au § respect des normes réglementaires (35h, environnement …) ou § commerciales, sans possibilité de les répercuter sur les prix de vente § Concentration de la distribution § Difficulté de recrutement sur certains profils / bassins CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc § Segmentation de la demande et existence de marchés de niches Exigences qualité (richesse de la région en AOC et Labels) Marché en croissance le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 60/256 Mise en évidence des principales exigences et contraintes aux différents niveaux ce la fi lière agro-alimentaire Filière Agro-Alimentaire Consommateurs Exigence sécurité "absolue" Différenciation marketing des enseignes Environnement technologique Cadre réglementaire Segmentation de la demande Grande distribution Pression sur les prix Cahiers des charges / Limitation contrat à 20% du CA nouveaux produits NTIC internet 35 h Normes sanitaires et principe de précaution Traçabilité Industries agro -alimentaires Normes / déchets Automatisation process Contrats qualité Producteurs agricoles CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 61/256 IV-2-Le s stratégie s de s entreprise s IV.2-a/ Forces et faiblesses des industries agro -alimentaires en Rhône -Alpes Globalement, face aux facteurs d'évolution de l'envi ronnement, les IAA régionales présentent des caractéristiques particulières qui peuvent constituer des forces ou des faiblesses. Forces Faiblesses § Proximité / productions agricoles de qualité § Fort potentiel local de consommation (6 millions de consommateurs) § Importantes possibilités et infrastructures logistiques à disposition § § Obsolescence des outils industriels § Beaucoup d'entreprises de petite taille10 avec une capitalisation insuffisante pour assurer leur modernisation et leur développement § Perte d'indépendance des entreprises rhônalpines suite à des rachats et des départs de sièges sociaux § Problème récurrent : l’insuffisance de fonds propres et la fragilité financière de nombreuses PME Positionnement géographique favorable / marchés extra-régionaux IV.2-b/ Les stratégies déployées Par rapport à l’environnement et compte tenu de ses forces et faiblesses, les entreprises vont développer des stratégies différentes. Les évolutions de l'environnement obligent naturellement les entreprises à s’adapter. Mais les choix à faire apparaissent complexes tant les exigences sont nombreuses et parfois contradictoires (assurer la sécurité alimentaire, mettre en place la traçabilité, maîtriser les ruptures technologiques, susciter l'innovation, diminuer les coûts, s'adapter à des marchés de plus en plus petits et éphémères…) 10 94,1% des entreprises emploient moins de 200 salariés (source : Etude de l'Industrie Agro -alimentaire en Rhône-Alpes, Arthur Andersen.06.99) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 62/256 Les principaux gisements de performance des entreprises se trouvent sans doute aujourd'hui davantage dans leur évolutivité et leur réactivité que dans les améliorations de productivité. Dans ce c ontexte, les entreprises ont tout intérêt à développer des partenariats entre elles pour tirer au mieux parti de leur complémentarités et, mieux gérer les efforts et les investissements. Concrètement, les différentes décisions stratégiques mises en œuvre dans les entreprises, tel que l’on a pu l’observer, sont : - réduction de gammes, recentrage sur les gammes à plus forte valeur ajoutée - automatisation (essentiellement en fin de chaîne et logistique) - partenariat (ou "co -brending") avec d'autres IA complémen taires (exemple : légumes et salaisons pour plat traiteur). Echange de produits sans modification (pas de charges supplémentaires) Par ailleurs, quelques questions et remarques s’imposent : L'innovation produit devient -elle réservée aux grandes entreprise s ? Les coûts de recherche, de développement, de mise sur le marché, de communication, etc… avec les risques correspondants sont tels, que les PME semblent y renoncer progressivement. L'export n’apparaît pas encore, à la différence d’autres secteurs indust riels, comme une voie majeure de développement. En 97, une entreprise sur 4 exporte, essentiellement sur le continent européen. 11 Les différences dans les réglementations en dehors de l'Union Européenne constituent un frein important à l'export des produits alimentaires. Les différences culturelles (goûts, habitudes, …) font que vendre à l'étranger est bien plus qu'une question de débouchés : il s'agit en effet de produire de nouvelles références pour s'adapter aux marchés locaux (ex : plats cuisinés sans porc, formats de conditionnement, etc.). Toutefois, les entreprises Rhônalpines pourraient sans doute faire mieux, puisque le niveau moyen d'exportation de 10 % est particulièrement faible, inférieur de 7 points du taux national 12 . L’internationalisation peu t également présenter des risques. S’oriente -t-on comme dans d’autres secteurs vers une délocalisation de certaines activités vers des pays à main d'œuvre plus abondante et à travail meilleur marché, voire à matières premières plus compétitives ? Le risque est à suivre, même si les caractéristiques de l’industrie agro alimentaire (approvisionnement en matières premières agricoles) en limite a priori les 11 12 Source : enquête RALIA Source : Etude de l'Industrie Agro-alimentaire en Rhône-Alpes, Arthur Andersen.06.99 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 63/256 impacts. Les activités de salaisons avec la montée en puissance des Espagnols sont de ce point de vue à o bserver. IV-3-Le s c hange me nts au sei n des entreprises IV.3-a/ Changement de l'organisation du travail Gagner en flexibilité devient un atout majeur des entreprises pour s'adapter au mieux aux variations du marché. En matière d'organisation du travail, le s entreprises peuvent agir sur plusieurs paramètres : le temps de travail, les équipements de production et les équipes. 1. Le temps de travail et les horaires: Deux grandes modalités d’aménagement du temps de travail sont mises en œuvre par les entreprises : § l’alternance de systèmes horaires (2*8, 3*8, 4*8, 5*8, travail le samedi en période de pointe…), déconnectés entre production, conditionnement, réception-expédition. Chaque atelier ou service fonctionne avec son rythme propre. Ce système d'horaires différ enciés peut constituer un frein à la polyvalence inter -atelier. En effet, les changements fréquents de rythmes de travail sont souvent mal vécus par les personnels. § la modulation du temps de travail pour les permanents afin de limiter le recours à la main d'œuvre d'appoint en période de forte activité (intérim, saisonniers, CDD de renfort). La modulation est souvent mal perçue par le personnel car elle supprime la possibilité de compléter son salaire par le paiement des heures supplémentaires. 2. Les équipements de production : Les choix en matière d’investissements sont variables selon les perspectives stratégiques envisagées 13 et le coût associé. Les logiques d’externalisation ou internalisation de fonctions amont ou aval à la production (nettoyage, maintenance, transport de matières premières ou de produits finis, analyses labo, communication, traitement des déchets …) peuvent également orienter les décisions On observe des investissements principalement sur trois plans : 13 recentrage sur le cœur de métier, recherche de marges de manœuvre, amortissement de gros équipements, développement de la réactivité,… CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA § Page 64/256 L'investissement dans des lignes pol yvalentes de production ou de conditionnement (lignes recevant différents conditionnements, différents moules de fabrication, …), permettant de : - gagner en réactivité et en souplesse d'organisation, - s'adapter à la hausse du nombre de références et à la ré duction de la taille des lots produits. § La mise en place d'automates sur les points critiques du process de fabrication pour une meilleure maîtrise de la qualité (caméra de contrôle des quantités en cartons avant fermeture de l'emballage, laser de détection de défaut sur le conditionnement, …). § La limitation au strict nécessaire du contact physique avec le produit pour réduire les risques de contamination, notamment dans le secteur des produits laitiers. Cela passe par : - l'automatisation des lignes de prod uction, la fabrication devenant un cycle continu d'opérations réalisées selon une programmation standard, garantissant la qualité et l'homogénéité des lots de production - la mise en place de tapis d'évacuation des produits - la rationalisation des opérations manuelles 3. Les équipes : En ce qui concerne la gestion des équipes, on observe des évolutions à 4 niveaux : I. La spécialisation et le développement de la polyvalence sont deux tendances contradictoires que l’on observe aujourd’hui. Selon les situations d' entreprises, la maîtrise de la performance passe soit par la spécialisation des opérateurs pour gagner en productivité (rapidité d'exécution des contrôles, détection au plus tôt des anomalies, exercice de l'oreille aux bruits suspects …), soit par le dével oppement de la polyvalence pour gagner en souplesse et en réactivité, mais aussi pour permettre la faisabilité des 35 heures le cas échéant (maîtrise de plusieurs postes intra atelier, permis de cariste, approvisionnement de la ligne et contrôle de fin de ligne,…). Mais la polyvalence génère désormais auprès des personnel un désir de reconnaissance : jusque là perçue comme un enrichissement du poste occupé, les opérateurs l'entendent aujourd'hui comme un élément à CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 65/256 valoriser dans le salaire. Ils ne sont plus prêts à "donner à l'entreprise" sans contrepartie. C'est peut -être une conséquence des politiques de Branche appliquées depuis des années recherchant par des minima conventionnels faibles, à limiter le coût du travail. Enfin, les contraintes liées au resp ect des règles d'hygiène peuvent également constituer des freins à la polyvalence, les passages d'un atelier à un autre nécessitant de se changer, se laver, etc. limitant la réactivité. II. Les personnes de bas niveaux de qualification en production ou en maintenance sont de plus en plus amenées (quand elles le peuvent) à s’adapter aux évolutions de leur emploi ou à changer de postes. L'automatisation des lignes de production, la nécessité de faire évoluer les fonctions vers plus de contrôle de process raréfie nt le nombre de postes accessibles pour ces personnes et leur possibilité d'adaptation dans les années à venir. III. Les entreprises prennent davantage en compte l'ergonomie des postes pour limiter les Traumatismes Musculo -Squelettiques – TMS- (réduire les opérations de manutention, adapter les sièges, les tapis, etc.). Les entreprises, accompagnées par la Médecine du travail, mettent en place des programmes de sensibilisation au sein des ateliers (panneaux d'affichage, petits livrets, …) afin de responsabiliser chacun dans l'amélioration des conditions de travail. Cependant, il est parfois difficile de savoir si les TMS sont dues à l'activité exercée dans l'entreprise ou au cumul, pour certains, sur une partie de leur vie, d'une seconde activité (agriculture, co nduite de véhicules, autres travaux d'entretien, etc). Aujourd'hui, le cumul d'activités semble très rare, les salariés cherchant plus volontiers le bien être et le temps libre. Reste à savoir si la mise en place des 35 heures, avec le gel fréquent des sal aires ne va pas inciter certains profils (jeunes, étrangers, population en situation sociale critique, …) à rechercher des activités d'appoint. IV. Certains postes chargés de l'animation des équipes de production émergent (comme dans d’autres secteurs industri els mais sans doute de manière plus tardive et encore marginale) : ces animateurs d'équipes n'ont pas de responsabilité hiérarchique envers les opérateurs mais ils sont chargés d'assurer l'intégration, la formation, la diffusion des bonnes pratiques, etc. en plus de leur fonction d'œuvrant sur le terrain. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 66/256 IV-3-b/Evolution des compétences et des qualifications Globalement on observe une augmentation du niveau d’exigence vis à vis des qualifications des salariés. En effet, les postes nécessitent d’intégrer davantage de paramètres dans l’activité (productivité, qualité, délais, satisfaction client...), de résister à plus de pression sur les résultats et moins de marges de manoeuvre sur les conditions de production. Pourra-t-on encore longtemps parler de basse s qualifications dans ces conditions ? Les postes de simple exécution tendent en réalité à disparaître, même si ces changements ne sont pas complètement reconnus dans les entreprises. L’automatisation se poursuit et réduit d’autant les activités dites manu elles. Quelques secteurs, où la variété de produits et de procédés d'une entreprise à l'autre rendent le développement d'automatismes et leur mise sur le marché peu ou pas rentables pour les fabricants, continueront à proposer des emplois où la part des ac tivités manuelles est prépondérante. C’est le cas par exemple des salaisons. IV.3-c/Les effectifs et les statuts de travail Avec le passage aux 35 heures et la modulation du temps de travail, les effectifs salariés des industries agro -alimentaires ont globalement tendance à augmenter 14 . Les entreprises cherchent à titulariser des postes jusque là tenus par des intérims ou des CDD. Elles se heurtent à la concurrence exercée par d'autres entreprises sur leur bassin d'emploi, qui proposent des salaires plus élevés pour des conditions de travail équivalentes ou meilleures (au delà du salaire proposé, la modulation, le travail le samedi, la localisation de l'entreprise constituent souvent des freins pour les candidats). Par ailleurs, la formation du personnel intérim et CDD pèse lourd sur les plans de l'organisation (doublage des postes, départ du personnel avant retour sur investissement) et du coût de l'heure travaillée (heures intérim 15 à 20% plus chère, CDD le plus souvent inclus dans le périmètre de réduc tion du temps de travail donc coût horaire majoré de 11,4%, à même qualification). Les entreprises recherchent principalement du personnel peu qualifiés et en CDI, pour des créations de poste 14 15 15 : Opérateurs alimentaires, opérateurs qualifiés 20 créations nettes de postes sur les 36 entreprises ayant répondu à l’enquête dans plus d’un cas sur deux selon les résulta ts de l’enquête menée en septembre 2000 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA - Page 67/256 Conducteurs de lignes, de machines, que les entrerprises forment en général elles -mêmes sur leurs équipements. Elles recherchent également des profils d’encadrement des équipes de production : animateurs d’équipe, AM et chefs d’atelier, en CDI. Quelques entreprises visi tées ont eu recours aux programmes de Pré Retraites Progressives (PRP) et ARPE (remplacement d'un salarié de plus de 50 ans par un jeune CDI), afin de renouveler les équipes de production et de maintenance. Cependant, les conditions de transfert de savoir -faire n'ont pas toujours été suffisamment étudiées , notamment lorsque l'entreprise modifiait en parallèle l'outil de production. Les jeunes recrues, issues ou non des filières de formation agro -alimentaires, manquent alors de réflexes, notamment dans l'ana lyse de la qualité du produit, alourdissant la charge des tuteurs, souvent les chefs d'équipe … IV.3-d/Les pratiques de recrutement, de mobilité et de formation Le "partenariat" avec les agences d'intérim locales est devenu la méthode classique de recrut ement : il permet d'externaliser le coût de la pré -sélection des candidats et de faciliter les procédures lorsque la personne ne répond pas aux exigences du poste. En revanche, cette politique fragilise les entreprises qui sont aujourd'hui confrontées à l a concurrence des entreprises du bassin d'emplois sur les profils les plus qualifiés. L'image du secteur IAA étant en général médiocre 16 (salaires bas, pénibilité, travail en cycle, travail les samedis…), les meilleurs profils sont peu attirés et s'ils vien nent, n'hésitent pas à quitter l'entreprise dès qu'un offre plus intéressante leur est soumise. Les entreprises sont peu encourageantes sur les services rendus par les ANPE. Les pré -sélections ne sont pas jugées satisfaisantes, les entreprises ayant l'impression qu'on leur adresse tous les candidats qui passent, sans recherche de cohérence. Cela correspond sans doute aussi à la pression exercée par les chômeurs qui souhaitent tenter leur chance, mais les entreprises rencontrées restent sceptiques sur ce poi nt car nombre de candidats ne se présentent pas aux entretiens d'embauche … 16 Les fiches d'orientation proposées aux jeunes par le CIDJ, ont comme encadré d'introduction pour chacun des métiers de l'agro-alimentaire, le texte suivant : "l'agro-alimentaire est performant en matière d'exportation. Mais les salaires sont faibles et le travail souvent pénible." On ne peut moins attractif ! CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 68/256 En général, la titularisation d'un poste se fait au bout de plusieurs années en intérim ou CDD , en fonction des remplacements nécessaires ou des créations de postes. Cette politiqu e est liée au fait que les entreprises cherchent à rendre leur main d'œuvre la plus flexible possible. Aujourd'hui, la tension du marché du travail rend les intérims et les CDD plus volatiles : ils ne cherchent plus nécessairement à être intégrés dans une entreprise, notamment dans une IAA. Cette situation fragilise les IAA employant une part significative de main d’œuvre d’appoint, car elles doivent faire appel à des personnes qui ne possèdent pas toujours les réflexes hygiène et sécurité, qualité produits , process dans un environnement de plus en plus réglementé. Les postes de production sont encore très souvent occupés par des hommes mais les conditions de féminisation de ces emplois s'organisent : moins de manutention, d'opérations physiques sur les équ ipements, plus de distinction hommes/femmes quant au travail de nuit,… Le principal frein est aujourd'hui culturel : faire changer les mentalités qui attribuaient traditionnellement les fonctions de production et d'encadrement à des hommes. Le processus de sélection à l'embauche est souvent fonction du “recruteur” interne à l’entreprise (en général les responsables hiérarchiques des services concernés), qui teste avant tout la volonté, la motivation, la faculté d'adaptation, l'ouverture d'esprit et l'aptitu de à travailler en équipe. Les diplômes sont devenus un facteur d'embauche de second niveau pour les recrutement en production. Le recrutement est rarement délégué au service du personnel au delà du tri de CV. Peu d'entreprises du secteur ont cherché à dév elopper les partenariats avec les écoles . Cela reste cependant la piste prioritaire pour constituer un vivier de compétences 17. Voir le chapitre sur l’analyse de la formation initiale. Les groupements d’employeurs semblent s’organiser pour répondre à la demande des IAA en personnel . Sur la région, des GEQ, comme le GEQ AGROLOGIS sur le secteur Nord de Lyon, mettent des salariés à disposition des entreprises, qui y retrouvent les avantages de l’intérim (souplesse, sélection des candidats) sans les inconvénien t. En effet, le personnel est formé aux métiers des IAA (propreté, conduite de machine, fabrication et préparation de commande) au travers de contrat de qualification qui donnent lieu à un diplôme CQP. La formation est individualisée et prépare à un poste donné. Cette solution est par ailleurs meilleur marché que l’intérim. 17 Dans les solutions mises en place pour constituer un vivier de compétences, 67% des entreprises interrogées dans l'enquête privilégient les relations avec les écoles, 56% le partenariat avec les entreprises de travail temporaire, 19% le partenariat avec d'autres entreprises. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 69/256 Formation Les entreprises utilisent de plus en plus des fiches de validation à l'issue des formations internes, en particulier à l’occasion des démarches qualité ou à la demande des ag ences d'intérim, …. C'est un premier pas vers la refonte des grilles de rémunération qui reposent encore très classiquement sur des grilles de coefficient/salaires mais qui masque toute une réalité des emplois métiers exercés (polyvalence, poly -compétence, …). Lors des visites in situ, des entreprises se sont exprimées sur le décalage ressenti entre les postes pour lesquels les jeunes sont formés, ce qu'on leur présente comme débouchés dans les cursus de formation et la réalité des entreprises. Or les entr eprises attendent avant tout une bonne réactivité dans la gestion des problèmes au quotidien, souvent des problèmes récurrents, peu valorisant à court terme mais qui constitue la base même de l'expérience. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA V. Page 70/256 ZOOM SUR L'EVOLUTION DES METIERS V-1- Princip al es évolutions des emplois-méti ers de production PREVISIONS D’EVOLUTION DES METIERS Source : réseau ARIAS Au présent, la tendance globale est orientée vers la création d’emplois ou tout au moins le maintien. Les besoins sont croissants significative ment pour les techniciens et agents de maîtrise et pour les ouvriers qualifiés . Les besoins en cadres et en techniciens et agents de maîtrise se fait logiquement sentir puisque le quart des entreprises ne possède pas ces fonctions. Les employés (services a dministratifs et/ou commerciaux) sont en besoins croissants également, mais avec une plus nette orientation vers la stabilisation des emplois actuels. Pour les ouvriers non qualifiés la diminution est plus importante que l’augmentation des besoins. On ne va pas cependant vers la disparition de ces emplois jugés indispensables pour les postes de manutention. CHARCUTERIE S ALAI SON La tendance des entreprises de la branche charcuterie -salaison est d’aller vers une plus grande spécialisation au détriment de s fabrications multi -produits. Même s’il semble que la profession, de par la teneur même de son activité, connaisse une évolution lente qui n’engendre pas dans les années à venir l’apparition de métiers réellement nouveaux, il est clair que les entreprises iront toujours vers plus de technicité ce qui nécessitera le recours à un personnel de plus en plus spécialisé . Cette spécialisation en fabrication est de 2 types : -des opérateurs ayant un grand savoir -faire en charcuterie et en salaison (désosseurs, cutteristes) L’évolution de ces métiers se fait en fonction de l’évolution des produits. Les tendances produits traiteurs, pré -emballés.. nécessitent l’adaptation de métiers et leur spécialisation. -des techniciens pour piloter les automates programmables ; outre la connaissance de la machine qu’ils commandent, ils doivent connaître aussi l’environnement de celle -ci, donc son implication dans l’ensemble de la ligne de fabrication. Le rôle des conducteurs de ligne est prépondérant en raison de la compléxité croissante des matériels. Tout en connaissant bien le produit, ils doivent maîtriser parfaitement le CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 71/256 fonctionnement de la ligne automatique qu’ils conduisent et si possible réfléchir à son optimisation. ABATTAGE – DECOUPE – BOYAUDERIE Le secteur de l’aba ttage et de la découpe ne devrait pas connaître d’évolution spectaculaire en terme de métiers dans les années à venir et cela est essentiellement lié aux contraintes techniques. Même si l’abattage et la découpe ont évolué et évoluent encore, les métiers de la viande restent très manuels. Certaines tâches sont mécanisées mais pas automatisées. Si on peut tendre vers plus d’automatisation, les métiers évolueront. Mais pour l’heure, on a surtout besoin de bons professionnels de la boucherie : découpeurs, désos seurs. L’évolution du secteur se fait surtout dans la recherche de produits plus élaborés L’abattage et la découpe de volailles suivent les mêmes règles. La boyauderie et la triperie recherchent leur survie dans la commercialisation de produits nouveaux et dans une hyper spécialisation. INDUSTRIE LIATIERE Le travail des produits laitiers fait déjà appel à la productique et à une parfaite connaissance de la matière première et de sa transformation. C’est pourquoi on n’évoque que très peu les métiers nouveaux. Les métiers à développer sont principalement ceux des techniciens ouvriers capables de parfaitement maîtriser la production . CONSERVES DE PRODUITS CARNES, FRUITS, LEGUMES L’industrie de la conserve fait appel à de plus en plus de technicité tan t au niveau de l’élaboration des produits que de leur mise en œuvre. Il ne suffit pas de créer une recette, il faut qu’elle soit réalisable dans une ligne de fabrication automatisée, qu’elle ait un conditionnement adapté, que sa qualité bactériologique soi t irréprochable. C’est pourquoi les entreprises ont besoin de techniciens pour piloter les machines et de techniciens pour définir les produits dans une optique industrielle. On se démarque totalement de la conserverie artisanale. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 72/256 BISCUITERIE – BOULANGERIE – PATISSERIE INDUSTRI ELLES Les boulangers et pâtissiers industriels conçoivent leur profession comme très éloignée de celle des artisans. Dans l’industrie, un boulanger ou un pâtissier doit être avant tout un technicien, qui est aussi cuisinier et chimi ste, qui connaît les interactions entre les matières premières, qui optimise leur utilisation, qui définit leur mise en œuvre ; il connaît à la fois la technologie des produits et les contraintes industrielles (emballage, cadences, prévention des risques…) Ceci explique pourquoi on recherche de plus en plus des électrotechniciens plutôt que des boulangers ou des pâtissiers. Le pâtissier industriel du XXIème siècle ne fera plus du tout le métier de l’artisan pâtissier. D’un point de vue général, on devrait s’acheminer vers une élévation générale des niveaux de qualification des personnels de production. La qualification recherchée prioritairement par les entreprises serait celle de technicien de boulangerie ou de pâtisserie industrielle qui allierait à la fois toutes ces connaissances. Actuellement, ils ne la trouvent pas. M EUNERIE Il reste peu de minoteries stricto sensu ; la plupart ont opéré une réorientation vers la nutrition animale. L’automatisation des moulins n’est plus à faire et l’activité reste traditionnelle. Il n’y a pas de tendance nette d’évolution des métiers. NUTRI TION ANIMALE Le secteur de la nutrition animale s’est automatisé depuis plusieurs années au niveau de la fabrication. Il ne devrait pas connaître d’évolution marquante dans un pr oche avenir. C’est surtout dans la fonction commerciale que se trouvent les évolutions. On a besoin de plus en plus de spécialistes à la fois du développement animal, de la nutrition et des techniques commerciales. Les professionnels considèrent que leur profession va se concentrer, les pus petites entreprises étant condamnées à disparaître. Le marché, essentiellement lié à une clientèle de proximité, et la conjoncture difficile que connaît l’élevage, les placent dans une position attentiste vis à vis de l eur développement. FABRICATI ON DE PRODUITS ALIMENTAI RES DIVERS Ce secteur recouvre les activités suivantes : nutrition infantile,confiserie, conditionnement transformation de fruits, légumes, ovo -produits… Malgré cette diversité, les entreprises s’acco rdent sur les mêmes objectifs de recherche de produits nouveaux. Comme dans les autres branches ce sont les évolutions technologiques qui conditionneront les métiers de demain. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 73/256 FABRICATI ON DE LIQUEURS C’est la seul profession qui reste très proche de l’a rtisanat. Les techniques de fabrication n’évolueront vraisemblablement que très lentement. Par contre, on peut avancer dans la formulation des produits. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Secteurs Activité CHARCUTERIE SALAISON ABATTAGE DECOUPE BOYAUDERIE CORIAL CEP IA Page 74/256 Métiers prioritaires Métiers en développement -Conducteurs de -conducteurs machines à d’automates commande numérique programmables -Conducteurs de -conducteurs de lignes pour maîtriser machines à et optimiser le commande numérique fonctionnement des -conducteurs de lignes automatiques, lignes avec une bonne -opérateurs connaissance du informaticiens produit -désosseurs -opérateurs -cuterristes informaticiens -pousseurs -agents de méthodes -charcutiers -contrôleurs qualité industriels -métiers liés aux -techniciens de nouvelles fabrication technologies -responsables -métiers liés à d’ateliers l’évolution vers des -logisticiens produits nouveaux -techniciens de spécialisés maintenance -logisticiens -electriciens magasiniers (gestion frigoristes de lots de produits) -métiers liés à -spécialistes (par l’évolution vers le opposition aux plat cuisiné sous généralistes) vide -psychologues pour -métiers liés aux remotivation produits traiteurs -commerciaux de haut niveau -gestionnaires des ressources humaines Métiers en déclin -techniciens chercheurs de nouveaux produits -spécialistes de l’ultra frais -boucherie traditionnelle -boyauderie -triperie -desosseurs -découpeurs -pièceurs -bouchers très professionnels -automaticiens -techniciens du sous CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc -manutentionnaires -généralistes -métiers liés à la fabrication multi produits -charcuterie traditionnelle le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA INDUSTRIE LAITIERE CORIAL CEP IA Page 75/256 -contrôleurs qualité -laborantins -DRH vide -métiers liés aux évolutions technologiques et à l’élaboration des produits -opérateurs informaticiens -techniciens de maintenance -techniciens de fabrication -techniciens de maintenance -automaticiens -contrôleurs qualité -chefs d’atelier polycompétents (réglementation, informatique, cahier des charges des produits, conduite d’équipe) -techniciens de vente CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc -manutentionnaires -personnel administratif le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Conserves de produits carnés, fruits et légumes BiscuiterieBoulangerie Pâtisserie industrielles MEUNERIE CORIAL CEP IA Page 76/256 -électromécaniciens de maintenance -spécialistes du sous-vide -charcutiers pâtisssiers industriels -métiers liés à l’évolution des produits -métiers liés à la gestion de production informatisée -conducteurs de machines à commande numérique -spécialistes du conditionnement, du packaging -techniciens de maintenance -contrôleurs qualité -qualiticiens -chefs de ligne -techniciens de fabrication -chefs de cuisine -contrôleurs des process -chauffeurs livreurs -commerciaux -technicocommerciaux -métiers de la communication -agents de méthodes -conducteurs de -logisticiens machines -informaticiens -techniciens de -métiers du boulangerie management industrielle -qualiticiens -R & D -techniciens -techniciens de hautement qualifiés pâtisserie -Qualité -électromécaniciens -électrotechniciens -chauffeurs livreurs vendeurs -logisticiens -spécialistes du froid -TIC -automaticiens CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc -ouvriers non qualifiés -manutentionnaires -artisans conserveurs -artisans boulanger et pâtissier -ouvriers non qualifiés -artisans chocolatiers et glaciers -fonction administrative -manutentionnaires le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 77/256 NUTRITION ANIMALE -métiers liés aux nouvelles technologies Fabrication de Produits alimentaires divers -métiers liés à l’automatisation et à l’informatique -techniciens de fiabilité -techniciens -suivi qualité --automaticiens -technicocommerciaux de haut niveau -commerciaux -responsables qualité -spécialistes du merchandising --liés à la fabrication des produits de + en + élaborés -automaticiens -thermiciens -manutentionnaires -ouvriers non qualifiés -ouvriers non qualifiés Globalement, l'étude menée fait apparaître une élévation du niveau de qualification exigé sur les emplois-métiers de production. Au delà des compétences techniques, les entreprises attendent de leur personnel un engagement plus fort vers la responsabilisation, l'autonomie et l'animation d'équipe. Seules les fonctions les plus couramment présentes dans les IAA sont analysées en détail. La finesse de l’analyse dépend du score obtenu dans le classement « TOP, CROC, FLOP ». Fiches emploi -métier : Conducteur de ligne analyse pointue (maquette 3) Opérateur alimentaire analyse pointue (maquette 3) Ouvrier qualifié analyse pointue (maquette 3) Chef d’équipe analyse pointue (maquette 3) Responsable ordonnancement analyse synthétique (maquette 2) Les compétences essentielles dans ces emplois -métiers sont : V.1-a/ Conducteur de ligne ü Surveiller le déroulement du process CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 78/256 ü Optimiser le réglage des installations ü Gérer l’espace autour de la ligne V.1-b/ Opérateur alimentaire ü Identifier les symptômes de panne ü Appliquer les consignes d'hygiène et sécurité ü contrôler en cours de production (visuel, pesée, gustatif, olfactif), ü assurer la traçabilité des contrôles effectués ü suivre sa production à partir de fiches suiveuses V.1-c/ Ouvrier qualifié ü Responsable d’une étape significative du process de production ü Assure la gestion des « points critiques » V.1-d/ Chefs d’équipe ü Renforcer l'animation d'équipe : intégration des nouveaux embauchés, tutorat, parcours de professionnalisation et d'évolution de carrière, entretiens d'évaluation, communication autour des résultats atteints, des points de progrès de l'éq uipe…), ü suivre sur informatique et analyser la production, ü rechercher et mettre en œuvre des actions d'amélioration du process, ü réagir au plus tôt en fonction de l'état de la production (fonction d'alerte et premières actions). V.1-e/ Responsables ordonna ncement Gestionnaire de la production, ils sont chargés de mettre en place les conditions d'un prix de revient minimum : ü optimiser le rendement machine par une planification pertinente et réactive, CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 79/256 ü optimiser l'approvisionnement par une alimentation au plus juste des chaînes de fabrication en matières premières et emballages, l'entretien d'une relation privilégiée avec les fournisseurs, ü optimiser les heures travaillées par le choix des horaires, la constitution des équipes (en coordination avec les chefs d'é quipes). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 80/256 VI-UN OUTIL D’INFORMATION EMPLOI-COMPETENCES EN INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES MODELISATION METIERS IDENTIFICATION DE 7 niveaux TRANSVERSAUX DECLINAISON / REGROUPEMENT DE METIERS IDENTIFIES PAR NIVEAU INVENTAIRE DES METIERS PAR FONCTIONS PRINCIPALES - LISTE EXHAUSTIVE DES METIERS - INDICATION DU « NIVEAU » - DESIGNATION ET DEFINITION DE FONCTION - CHIFFRAGE DES EFFECTIFS - EVALUATION DU MARCHE DE L ’EMPLOI PAR METIER - FICHE METIER DETAILLEE ANNEXEE CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 81/256 MODELISATION METIERS Identification des niveaux transversaux 7 DIRIGEANT : 6 CADRE : 5 AGENT DE MAITRISE ou TECHNICIEN SUPERIEUR 4 ANIMATEUR D’EQUIPE ou TECHNICIEN 3 OUVRIER ou EMPLOYE QUALIFIE 2 OPERATEUR ALIMENTAIRE 1 OPERATEUR NON ALIMENTAIRE : CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 82/256 DECLINAISON / REGROUPEMENTS PAR METIERS IDENTIFICATION DE 7 NIVEAUX DE METIER TRANSVERSAUX DECLINAISON EN METIERS GENERIQUES DECLINAISON EN METIERS SPECIFIQUES 7 6 OUVRIER DE DECOUPE 5 4 3 OUVRIER QUALIFIE PREPARATEUR CONDUCTEUR 2 CUISINIER INDUSTRIEL CUTTERISTE CONDUCTEUR DE MACHINE DE CONDITIONNEMENT 1 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 83/256 INVENTAIRE DES METIERS LA COULEUR INDIQUE LE NIVEAU LES EFFECTIFS SONT EVALUES EN POURCENTAGE LE MARCHE DE L ’EMPLOI EST SYMBOLISE PAR DES FEUX Métier pour lequel les candidatures sont supérieures aux offres d’emploi Métier pour lequel les candidatures sont équilibrées par rapport aux offres d ’emploi Métier pour lequel les candidatures sont inférieures aux offres d ’emploi CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 84/256 INVENTAIRE DES FONCTIONS ET DES METIERS Cliquez sur la fonction pour connaître ses métiers FOURNISSEURS RECEPTION INFORMATIQUE ACHATS STOCKAGE DES MATIERES PREMIERES PREPARATION DES COMPOSANTS ASSEMBLAGE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL QUALITE CUISSON PRODUCTION CONTRÔLE DE GESTION REFROIDISSEMENT CONDITIONNEMENT STOCKAGE DES PRODUITS FINIS RESSOURCES HUMAINES RECHERCHE DEVELOPPEMENT PRODUITS MAINTENANCE MARKETING PREPARATION DES COMMANDES COMMERCIAL DIRECTION EXPEDITION DISTRIBUTEURS CONSOMMATEURS CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 85/256 MARKETING Marché de l ’emploi Effectif pour une entreprise de 100 personnes DIRECTEUR Définit la stratégie de développement des marques, gammes et produits de l’entreprise 0.27 CHEF DE PRODUITS Suit les études de marché et les évolutions des consommateurs Assure la responsabilité d’une gamme de produits ( promotion, innovation, packaging…) Fait des préconisations en terme de stratégie produits ou marques ASSISTANT CHEF DE PRODUITS Assiste le chef de produits dans les suivis réguliers Assure des missions ponctuelles, d’étude ou de développement ASSISTANTE Assure les fonctions administratives et l’assistance de l’équipe marketing CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 86/256 ACHATS Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi DIRECTEUR Met en place la politique d’achat. Structure les relations avec les fournisseurs Assure la coordination de ses activités avec les autres services (industriel, qualité, marketing, etc…) 0.27 ACHETEUR Responsable d’une gamme de matière première ou de prestations. Analyse son marché spécifique (innovation, concurrents, réglementation) Négocie avec les fournisseurs sur la base du cahier des charges ASSISTANTE Assure l’assistance administrative du service achats 0.80 0.27 APPROVISIONNEUR Gère les stocks de matières premières et consommables divers Passe les commandes aux fournisseurs et assure les approvisionnements 0.80 RECEPTIONNAIRE / AGREEUR Assure l’agrément des matières premières et accessoires reçus conformément aux cahiers des charges, Gère les entrées en stock, Stocke les produits réceptionnés CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.07 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 87/256 COMMERCIAL Effectif pour une entreprise de 100 personnes DIRECTEUR Fixe et anime la politique commerciale de l’entreprise RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LES CENTRALES Négocie, au plan national, avec les Centrales d’Achat : référencements, tarifs,accords commerciaux Marché de l ’emploi 0.27 0.27 RESPONSABLE D’ENSEIGNES Assiste le Responsable des relations avec les Centrales dans l’application des accords commerciaux passés avec les enseignes DIRECTEUR REGIONAL Anime son équipe de vente Assure les négociations commerciales au niveau régional 0.53 1.34 CHEF DE SECTEUR Par sa présence sur le terrain, représente l’entreprise auprès des points de vente. Valide l’application des accords définis en centrale. Informe ses responsables sur les évolutions du marché CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 4.28 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 88/256 ATTACHE COMMERCIAL Assure le développement des ventes dans le cadre des accords de référencement négociés. Assure des études et des analyses de linéaire Propose des solutions d’optimisation des rayons pour développer le partenariat avec les clients ou prospects 6.68 TELEACTEUR Enregistre les commandes des clients par téléphone ou par les moyens de communication informatisés Gère les litiges courants, relance, conseille les clients. Analyse les sorties et réagit. Vient en appui des commerciaux de terrain sur les plans logistique et administratif ASSISTANTE Assiste les membres du service commercial pour les suivis administratifs RESPONSABLE DE L’ADMINISTRATION DES VENTES Assure les suivis de résultats gère les relations d’administration commerciale avec les clients ASSISTANT ADMINISTRATION DES VENTES Assiste le responsable de l’administration des ventes, en particulier, dans le fonctionnement interne du service commercial CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 2.14 0.27 0.80 0.80 le 22.03.2001 AB/AR/LF ATTACHE COMMERCIAL BL. Consultants/RALIA Assure le développement des ventes dans le cadre des accords de référencement négociés. Assure des études et des analyses de linéaire COMMERCIAL Propose des solutions d’optimisation des rayons pour développer le partenariat avec les clients ou prospects Page 89/256 6.68 Marché de l ’emploi Effectif pour une entreprise de 100 personnes DIRECTEUR Fixe et anime la politique commerciale de l’entreprise TELEACTEUR 0.27 Enregistre les commandes des clients par téléphone ou par les moyens de communication informatisés RESPONSABLE DES RELATIONS Gère les litiges courants, conseille les AVECrelance, LES CENTRALES clients. Analyse les sorties réagit.avec Vient appui d’Achat : Négocie, au plan et national, les en Centrales des commerciauxréférencements, de terrain surtarifs,accords les plans logistique commerciaux et administratif 0.27 2.14 RESPONSABLE D’ENSEIGNES ASSISTANTE Assiste le Responsable des relations avec les Centrales dans l’application des accords Assiste les membres du service commercial pour les commerciaux passés avec les enseignes 0.53 0.27 suivis administratifs DIRECTEUR REGIONAL RESPONSABLE DEde vente Anime son équipe Assure les négociations commerciales au niveau régional L’ADMINISTRATION DES VENTES Assure les suivis de résultats gère les relations d’administration commerciale avec les clients 1.34 0.80 CHEF DE SECTEUR Par sa présence sur le terrain, représente l’entreprise auprès des points de vente. Valide l’application des accords définis en centrale. Informe ses responsables sur les évolutions du marché ASSISTANT ADMINISTRATION DES VENTES Assiste le responsable de l’administration des ventes, en particulier, dans le fonctionnement interne du service commercial CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 4.28 0.80 le 22.03.2001 AB/AR/LF TECHNICIEN BL. Consultants/RALIA Assure les suivis au quotidien de gestion de la qualité Analyse les résultats des auto-contrôles effectués sur les lignes de production QUALITE LABORANTIN Effectif pour une entreprise de 100 personnes Assure des contrôles spécifiques et des analyses de routine sur les matières premières, les produits en INGENIEUR cours de fabrication,QUALITE les produits finis Assure la définition, l’évolution et la mise en place de la politique de gestion de la qualité de l’entreprise 0.53 Page 90/256 Marché de l ’emploi 1.07 0.27 ASSISTANT QUALITE Conduit, pour l’ingénieur Qualité, des missions spécifiques : étude de la réglementation, élaboration de cahiers des charges, suivi des fournisseurs, etc…. ASSISTANTE Assure l’assistance administrative du service qualité, notamment pour la transmission des informations RESPONSABLE ASSURANCE QUALITE Assure la mise en place et le suivi des méthodes d’assurance qualité sur un site de production, gère les contrôles courants Participe aux actions de progrès et d’innovation CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 0.53 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 91/256 RESSOURCES HUMAINES Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi DIRECTEUR Anime la politique des relations humaines et sociales ainsi que la gestion des ressources humaines de l’entreprise 0.27 RESPONSABLE PAIE Gère le dispositif d’établissement des paies du personnel et les fonctions associées : base de données, déclarations, attestations 0.27 RESPONSABLE FORMATION Anime la démarche de formation continue de l’entreprise, Gère le plan de formation, Supervise les contrats en alternance et les stages RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINES Gère au sein du service les suivis d’activité au quotidien : gestion, administration, transmission d’informations …. ASSISTANT DU SERVICE DU PERSONNEL Gère au sein du service les suivis d’activité au quotidien : gestion, administration, transmission d’informations …. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 92/256 CONTRÔLE DE GESTION CONTROLEUR Etablit l’organisation de la gestion de l’entreprise Assure le suivi et l’analyse des résultats ASSISTANT Assure la collecte des informations chiffrées et la production des états de résultats globaux CORRESPONDANT Assure l’établissement et l’analyse des résultats d’ensemble d’un site industriel Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi 0.27 0.27 0.27 GESTIONNAIRE DE PRODUCTION En liaison avec l ’activité de production, recueille, traite, et analyse les éléments chiffrés constitutifs des résultats suivis RESPONSABLE COMPTABILITE Coordonne et supervise les opérations comptables Organise les activités du service CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 93/256 COMPTABLE Assure les opérations courantes de comptabilité AIDE COMPTABLE Assure la gestion des comptes clients et fournisseurs CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 1.07 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 94/256 RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT PRODUITS Effectif pour une Marché de l ’emploi entreprise de 100 personnes DIRECTEUR Anime l’évolution des gammes de produits et la mise au point de produits nouveaux, agit en interaction avec les services marketing, commercial et développement industriel CHEF DE PROJETS PRODUITS Met au point et fait évoluer les formules de fabrication des produits RESPONSABLE DE DEVELOPPEMENT PRODUITS Assure la mise au point des procédés nouveaux à l’échelle industrielle pour la production des produits prototypes retenus ASSISTANT DE DEVELOPPEMENT PRODUITS Fait évoluer les nouveaux produits à l’échelle industrielle ASSISTANTE Assure l’assistance administrative et relationnelle du service Recherche Produits CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 0.27 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 95/256 DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INGENIEUR DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Assure la mise au point des méthodes industrielles pour la production des produits prototypes retenus TECHNICIEN DE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Fait évoluer les outils de production pour intégrer les nouveaux procédés de fabrication à l’échelle industrielle ASSISTANTE Assure l’assistance administrative et relationnelle du service Développement Industriel CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi 0.27 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 96/256 ACHATS Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi DIRECTEUR Met en place la politique d’achat. Structure les relations avec les fournisseurs Assure la coordination de ses activités avec les autres services (industriel, qualité, marketing, etc…) 0.27 ACHETEUR Responsable d’une gamme de matière première ou de prestations. Analyse son marché spécifique (innovation, concurrents, réglementation) Négocie avec les fournisseurs sur la base du cahier des charges ASSISTANTE Assure l’assistance administrative du service achats 0.80 0.27 APPROVISIONNEUR Gère les stocks de matières premières et consommables divers Passe les commandes aux fournisseurs et assure les approvisionnements 0.80 RECEPTIONNAIRE / AGREEUR Assure l’agrément des matières premières et accessoires reçus conformément aux cahiers des charges, Gère les entrées en stock, Stocke les produits réceptionnés CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.07 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 97/256 COMMERCIAL Effectif pour une entreprise de 100 personnes DIRECTEUR Fixe et anime la politique commerciale de l’entreprise RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LES CENTRALES Négocie, au plan national, avec les Centrales d’Achat : référencements, tarifs,accords commerciaux Marché de l ’emploi 0.27 0.27 RESPONSABLE D’ENSEIGNES Assiste le Responsable des relations avec les Centrales dans l’application des accords commerciaux passés avec les enseignes DIRECTEUR REGIONAL Anime son équipe de vente Assure les négociations commerciales au niveau régional 0.53 1.34 CHEF DE SECTEUR Par sa présence sur le terrain, représente l’entreprise auprès des points de vente. Valide l’application des accords définis en centrale. Informe ses responsables sur les évolutions du marché CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 4.28 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 98/256 ATTACHE COMMERCIAL Assure le développement des ventes dans le cadre des accords de référencement négociés. Assure des études et des analyses de linéaire Propose des solutions d’optimisation des rayons pour développer le partenariat avec les clients ou prospects 6.68 TELEACTEUR Enregistre les commandes des clients par téléphone ou par les moyens de communication informatisés Gère les litiges courants, relance, conseille les clients. Analyse les sorties et réagit. Vient en appui des commerciaux de terrain sur les plans logistique et administratif ASSISTANTE Assiste les membres du service commercial pour les suivis administratifs RESPONSABLE DE L’ADMINISTRATION DES VENTES Assure les suivis de résultats gère les relations d’administration commerciale avec les clients ASSISTANT ADMINISTRATION DES VENTES Assiste le responsable de l’administration des ventes, en particulier, dans le fonctionnement interne du service commercial CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 2.14 0.27 0.80 0.80 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 99/256 QUALITE INGENIEUR QUALITE Assure la définition, l’évolution et la mise en place de la politique de gestion de la qualité de l’entreprise Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi 0.27 ASSISTANT QUALITE Conduit, pour l’ingénieur Qualité, des missions spécifiques : étude de la réglementation, élaboration de cahiers des charges, suivi des fournisseurs, etc…. ASSISTANTE Assure l’assistance administrative du service qualité, notamment pour la transmission des informations RESPONSABLE ASSURANCE QUALITE Assure la mise en place et le suivi des méthodes d’assurance qualité sur un site de production, gère les contrôles courants Participe aux actions de progrès et d’innovation CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 0.53 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 100/256 TECHNICIEN Assure les suivis au quotidien de gestion de la qualité Analyse les résultats des auto -contrôles effectués sur les lignes de production 0.53 LABORANTIN Assure des contrôles spécifiques et des analyses de routine sur les matières premières, les produits en cours de fabrication, les produits finis CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.07 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 101/256 RESSOURCES HUMAINES Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi DIRECTEUR Anime la politique des relations humaines et sociales ainsi que la gestion des ressources humaines de l’entreprise 0.27 RESPONSABLE PAIE Gère le dispositif d’établissement des paies du personnel et les fonctions associées : base de données, déclarations, attestations 0.27 RESPONSABLE FORMATION Anime la démarche de formation continue de l’entreprise, Gère le plan de formation, Supervise les contrats en alternance et les stages RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINES Gère au sein du service les suivis d’activité au quotidien : gestion, administration, transmission d’informations …. ASSISTANT DU SERVICE DU PERSONNEL Gère au sein du service les suivis d’activité au quotidien : gestion, administration, transmission d’informations …. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 102/256 CONTRÔLE DE GESTION CONTROLEUR Etablit l’organisation de la gestion de l’entreprise Assure le suivi et l’analyse des résultats ASSISTANT Assure la collecte des informations chiffrées et la production des états de résultats globaux CORRESPONDANT Assure l’établissement et l’analyse des résultats d’ensemble d’un site industriel Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi 0.27 0.27 0.27 GESTIONNAIRE DE PRODUCTION En liaison avec l ’activité de production, recueille, traite, et analyse les éléments chiffrés constitutifs des résultats suivis RESPONSABLE COMPTABILITE Coordonne et supervise les opérations comptables Organise les activités du service CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 103/256 COMPTABLE Assure les opérations courantes de comptabilité AIDE COMPTABLE Assure la gestion des comptes clients et fournisseurs CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 1.07 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 104/256 INFORMATIQUE Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi RESPONSABLE Assure la fonctionnalité et l’évolution des systèmes de traitement de l’information de l’entreprise 0.27 CHEF DE PROJET Assure la définition ou l’évolution de solutions informatiques en réponse aux besoins spécifiques des services RESPONSABLE D’EXPLOITATION Gère le fonctionnement courant des outils informatiques EXPLOITANT Assure les tâches courantes liées aux opérations réalisées sur l’outil informatique CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.80 0.53 0.53 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 105/256 DIRECTION Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi DIRECTEUR GENERAL Assure la responsabilité d’ensemble de l’entreprise : définit la stratégie, affecte les moyens,analyse les résultats. Gère les relations externes et internes. 0.27 DIRECTEUR INDUSTRIEL Définit la politique d’investissement industriel Supervise les sites de production : fonctionnement et résultats Anime l’évolution des outils de production et la mise au point de nouveaux procédés de fabrication Agit en interaction avec le service marketing, le service commercial et le service de production industrielle DIRECTEUR DE SITE Anime et gère son site de production : personnel, locaux, matériel, produits, résultats CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.27 0.27 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 106/256 PRODUCTION Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi RESPONSABLE PRODUCTION Assure la supervision des ateliers (préparation, fabrication, conditionnement, etc…) Est responsable de l’établissement et du respect des méthodes de travail 0.53 AGENT DE MAITRISE Coordonne les activités des ateliers pour assurer la production conformément aux objectifs en terme de quantité, délais, coûts, etc, ... 1.07 CHEF D’EQUIPE OU D’ATELIER Anime une équipe de travail, assure de manière coordonnée une production de produits intermédiaires ou de produits finis Assure la responsabilité de la partie de production qui lui est confiée CONDUCTEUR DE LIGNE Assure la responsabilité d’un ensemble de production mécanisé/ automatisé: fonctionnement, fabrication, contrôle qualité, animation d’une équipe …. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 2.67 5.35 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 107/256 Diapositive 21 CONDUCTEUR DE MACHINE Assure la conduite d’une machine de production ou de conditionnement Intervient sur les réglages, les modifications d’outillage Assure la première maintenance PREPARATEUR Assure la fabrication de produits intermédiaires à partir de matières premières selon les fiches de procédures établies 8.02 13.37 OPERATEUR Assure la tenue de différents postes de travail sur les lignes de production selon le programme de fabrication du jour Peut mettre en œuvre des machines simples ou des contrôles élémentaires 12.03 MAGASINIER Prélève sur stock et met à disposition des ateliers de production les matières premières nécessaires aux fabrications MANUTENTIONNAIRE Assure des tâches de manutention sans contact direct avec le produit selon des directives précises CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.60 5.88 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 108/256 Diapositive 22 MAINTENANCE Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi RESPONSABLE MAINTENANCE Gère et supervise le fonctionnement des installations techniques de son site : travaux neufs, entretien, dépannages, sous-traitance ... 0.53 TECHNICIEN DE MAINTENANCE Assure les interventions techniques sur les installations modifications, réparations, entretien préventif ... AGENT TECHNIQUE Assure des tâches courantes d’entretien des locaux et des matériels CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.60 0.53 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 109/256 PREPARATION DE COMMANDES RESPONSABLE D’ATELIER PREPARATION Assure l’animation et la gestion d’une unité de préparation de commandes CHEF D’EQUIPE Anime une équipe de préparateurs de commandes Effectif pour une entreprise de 100 personnes Marché de l ’emploi 0.53 1.07 AGENT TECHNIQUE Assure l’exploitation des systèmes informatiques de traitement des données commandes / stocks / livraisons MAGASINIER CARISTE PRODUITS FINIS Assure le stockage des produits finis, Tient à jour les états de stocks PREPARATEUR En fonction des commandes clients, sélectionne dans le stock les produits demandés, et les regroupe par client ou tournée de livraison CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 0.53 0.53 2.67 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 110/256 EXPEDITIONS Effectif pour une entreprise de 100 personnes RESPONSABLE LOGISTIQUE Organise la gestion des flux de matières A l’aval : expéditions PREVISIONNISTE Etablit des estimations de vente et des plans de charge prévisionnels de production Marché de l ’emploi 0.27 0.53 RESPONSABLE DES EXPEDITIONS Organise et coordonne les mouvements entre les préparations de commande et les chargements de camions CHEF DE QUAI Coordonne le départ des camions et les opérations administratives associées CARISTE EXPEDITION Assure le chargement des camions avec des moyens de manutention mécanisés CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 1.07 1.07 0.53 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 111/256 ASSISTANT LOGISTIQUE assiste le responsable logistique dans la gestion des flux de matières A l’aval : expéditions 0.53 CHAUFFEURS LIVREURS 2.67 Assure le transport et la livraison des marchandises CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants/RALIA Page 112/256 VII-LISTE DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE LA REGION RHONE ALPES A PARTIR DESQUELLES CERTAINS CONSTATS ONT ETE REALISES CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF NOMEN 3 B Boulangerie JEAN SARL 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 07 07 07 07 07 07 NOMET EVELYNE ET MICHEL 000 000 000 000 090 100 100 110 130 130 160 160 170 200 200 210 300 360 500 500 540 570 660 660 700 700 800 000 100 100 100 190 190 ACHPOSTE 01250 MONTAGNAT 69007 LYON 01000 01000 01000 01000 01090 01100 01100 01110 01130 01130 01160 01160 01170 01200 01200 01210 01300 01360 01500 01500 01540 01570 01660 01660 01700 01700 01800 07000 07100 07100 07100 07190 07190 BASSIN APET700 3158A 11158C 3158M 3158M 3513J 3513J 2158K 4158B 4158P 9158K 4158M 4158P 10151C 10513T 5158B 5513J 5631D 5158D 9158B 11151E 10151E 10513W 3513J 3151E 3151C 3151E 11158B 11158K 10158B 25158K 20158B 20158V 20EMBOUTEILLEURS VINS 25155F 25513J BL. Consultants/RALIA 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 07 2 MONTAGNES Salaisons 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 CORIAL CEP IA Page 114/256 200 200 240 240 250 270 270 300 380 430 440 510 530 570 600 600 700 730 800 SALAISON BEAUREGARD -SALAISON 2 MONTAGNES 000 000 000 000 100 110 130 140 140 170 200 200 200 200 200 200 200 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 07200 07200 07240 07240 07250 07270 07270 07300 07380 07430 07440 07510 07530 07570 07600 07600 07700 07730 07800 26300 BOURG DE PEAGE 26000 26000 26000 26000 26100 26110 26130 26140 26140 26170 26200 26200 26200 26200 26200 26200 26200 26153F 26158K 25513J 25671C 25158B 21513J 21513J 21158B 26CONFITURE 20155C 25LAIT 26151E 26159S 21155C 26155F 26159S 27151E 21159T 25156B 22151E 25155F 25158B 25158K 25158P 22513J 27158B 27151C 21158B 21158T 27153E 27158B 27158B 27158B 27158B 27158K 27158K 27158K BL. Consultants/RALIA 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 26 38 38 Page 115/256 200 200 200 200 200 200 210 220 220 270 270 290 300 320 320 320 340 340 400 400 460 460 560 600 600 600 600 600 700 700 700 750 750 800 800 000 000 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 26200 26200 26200 26200 26200 26200 26210 26220 26220 26270 26270 26290 26300 26320 26320 26320 26340 26340 26400 26400 26460 26460 26560 26600 26600 26600 26600 26600 26700 26700 26700 26750 26750 26800 26800 38000 38000 le 22.03.2001 AB/AR/LF 27158K 27158K 27158K 27158K 27158P 27158P 21158K 27155C 27155C 25151E 25152Z 27151E 22151E 25151E 25513J 25741G 24158F 24513J 24155C 24158T 24151E 24155C 27158K 21155C 21158B 21158F 21513J 21741J 27158B 27158P 27158R 22151E 22151E 25151E 25155C 23155F 23158B BL. Consultants/RALIA 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 Page 116/256 000 000 000 000 000 000 000 000 000 080 080 100 110 110 110 120 120 120 130 140 142 142 160 160 160 160 160 170 200 200 200 210 220 230 230 230 230 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 38000 38000 38000 38000 38000 38000 38000 38000 38000 38080 38080 38100 38110 38110 38110 38120 38120 38120 38130 38140 38142 38142 38160 38160 38160 38160 38160 38170 38200 38200 38200 38210 38220 38230 38230 38230 38230 le 22.03.2001 AB/AR/LF 23158B 23158B 23158K 23158M 23158P 23158P 23158P 23513J 23513J 11158B 11158B 23158B 15158B 15158B 15158B 23158B 23513J 23513J 23158B 19158F 23513J 23513J 22158B 22158M 22158M 22513J 22513J 23153E 14158B 14158P 14158V 19513J 23158B 11151E 11151E 11158B 11158B BL. Consultants/RALIA 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 Page 117/256 230 250 260 260 270 290 290 300 300 300 300 300 300 300 320 350 360 380 380 390 400 400 420 440 460 470 490 500 500 500 520 520 530 550 550 600 600 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 38230 38250 38260 38260 38270 38290 38290 38300 38300 38300 38300 38300 38300 38300 38320 38350 38360 38380 38380 38390 38400 38400 38420 38440 38460 38470 38490 38500 38500 38500 38520 38520 38530 38550 38550 38600 38600 le 22.03.2001 AB/AR/LF 11158B 23513J 19158F 19158P 14513J 11158B 11158B 15155C 15158B 15158B 15158B 15158B 15158T 15513J 23158T 23151A 23155C 19151E 19513J 15155C 23151E 23158A 23158B 11158B 15158B 19158V 15155F 19158B 19158P 19513J 23158B 23513J 23155C 14158B 14513J 23158B 23158K BL. Consultants/RALIA 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 38 3G 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 Page 118/256 600 610 610 610 630 650 670 690 710 710 710 790 860 870 921 38600 38610 38610 38610 38630 38650 38670 38690 38710 38710 38710 38790 38860 38870 38921 73700 BOURG SAINT MAURICE 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42100 42100 42100 42100 42110 42110 42123 42130 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 100 100 100 100 110 110 123 130 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 23158P 23155C 23158B 23513J 15158B 23155A 11158B 19513J 23153E 23158M 23159S 11155C 23158M 19513J 15? 158T 17158C 13158A 13158B 13158B 13158B 13158B 13158B 13158B 13158B 13158B 13158B 13158M 13158M 13553B 13158A 13158B 13158F 13158F 12151A 12513J 1158T 12155C BL. Consultants/RALIA 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 42 5EME SAISON SA 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 CORIAL CEP IA Page 119/256 150 152 210 210 260 290 290 300 320 400 400 480 500 500 600 700 700 800 800 800 42150 42152 42210 42210 42260 42290 42290 42300 42320 42400 42400 42480 42500 42500 42600 42700 42700 42800 42800 42800 69300 CALUIRE ET CUIRE 69001 69001 69001 69002 69002 69002 69002 69002 69003 69003 69003 69003 69003 69003 69003 69003 001 001 001 002 002 002 002 002 003 003 003 003 003 003 003 003 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 13158B 13158B 13153F 13513J 1151E 13151C 13158K 1158B 13513J 13158B 13158V 13513J 13158B 13158K 12513J 13158B 13158K 13158B 13158B 13158V 11158V 11155F 11155F 11158K 11155C 11158B 11158B 11158K 11158K 11151E 11155C 11155C 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B BL. Consultants/RALIA 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 Page 120/256 003 003 003 003 003 004 004 005 005 005 006 006 007 007 007 007 007 007 007 007 007 007 007 007 008 008 008 008 008 009 009 009 009 100 100 100 100 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 69003 69003 69003 69003 69003 69004 69004 69005 69005 69005 69006 69006 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69007 69008 69008 69008 69008 69008 69009 69009 69009 69009 69100 69100 69100 69100 le 22.03.2001 AB/AR/LF 11158B 11158B 11158B 11158K 11513D 11158B 11158M 11151E 11158B 11741J 11158B 11158M 11151E 11153E 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158P 11158T 11158V 11159N 11158B 11158B 11158F 11158K 11S 11158A 11158B 11158B 11158K 11151E 11151E 11151E 11155C BL. Consultants/RALIA 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 Page 121/256 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 120 120 126 140 140 140 140 140 140 150 150 150 150 160 160 170 170 171 190 190 190 190 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69100 69120 69120 69126 69140 69140 69140 69140 69140 69140 69150 69150 69150 69150 69160 69160 69170 69170 69171 69190 69190 69190 69190 le 22.03.2001 AB/AR/LF 11158A 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158F 11158K 11513J 11158B 11158D 11151E 11158B 11158B 11158B 11158B 11158B 11158D 11151E 11151E 11158B 11158B 11151E 11158B 11158V 11513J 11741J 11155F 11158B 11158B 11513J BL. Consultants/RALIA 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 Page 122/256 190 200 200 200 210 250 270 280 290 290 290 300 300 300 300 320 320 320 321 330 340 380 400 400 400 400 400 400 400 420 430 430 440 440 460 470 480 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 69190 69200 69200 69200 69210 69250 69270 69280 69290 69290 69290 69300 69300 69300 69300 69320 69320 69320 69321 69330 69340 69380 69400 69400 69400 69400 69400 69400 69400 69420 69430 69430 69440 69440 69460 69470 69480 le 22.03.2001 AB/AR/LF 11513J 11158B 11158B 11513J 11158T 11158B 11652E 11158F 11158B 11158D 11158P 11155F 11158B 11158B 11158B 11151E 11158B 11158B 11513J 11158B 11513J 2158B 2151E 2155A 2155C 2158B 2158B 2158K 2158M 14513J 2159T 2513J 11158B 11158M 2513J 1513J 2158B BL. Consultants/RALIA 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 69 73 73 73 73 73 73 73 Page 123/256 500 500 500 500 520 520 530 530 550 560 590 591 592 610 630 640 673 680 700 720 742 800 800 800 800 800 830 850 960 960 000 000 000 000 017 094 100 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 69500 69500 69500 69500 69520 69520 69530 69530 69550 69560 69590 69591 69592 69610 69630 69640 69673 69680 69700 69720 69742 69800 69800 69800 69800 69800 69830 69850 69960 69960 73000 73000 73000 73000 73017 73094 73100 le 22.03.2001 AB/AR/LF 11158B 11158B 11158B 11158P 11158B 11158K 11158K 11513J 1513J 14631E 11158B 11? 158B 11151E 11158V 11152Z 2158K 11? 151E 11158B 11513J 11158M 11? 741J 11155F 11158B 11158B 11158B 11158P 2151C 11513J 11513T 11631D 16155C 16158B 16158K 16741J 16158P 16158M 16155F BL. Consultants/RALIA 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 73 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 Page 124/256 100 100 100 100 150 150 200 200 210 260 260 290 300 350 440 460 480 480 650 700 870 000 000 000 000 001 100 100 100 100 100 100 100 103 110 110 120 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 73100 73100 73100 73100 73150 73150 73200 73200 73210 73260 73260 73290 73300 73350 73440 73460 73480 73480 73650 73700 73870 74000 74000 74000 74000 74001 74100 74100 74100 74100 74100 74100 74100 74103 74110 74110 74120 le 22.03.2001 AB/AR/LF 8? 16158B 16158B 16158K 16158M 17158B 17158K 17155A 17155C 17158B 17158B 17158B 16513J 18513J 17151E 17158B 17513J 18155C 18155C 17513J 17158B 18158B 8155F 8158K 8513J 8513J 741J 5155C 5155D 5158K 5158M 5158V 5513J 5513J 5 6155C 6158B 7513J BL. Consultants/RALIA 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 Page 125/256 130 130 133 140 140 150 150 150 150 150 160 160 190 190 200 200 200 210 210 220 230 250 250 300 300 330 330 330 350 350 370 370 380 400 410 450 470 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 74130 74130 74133 74140 74140 74150 74150 74150 74150 74150 74160 74160 74190 74190 74200 74200 74200 74210 74210 74220 74230 74250 74250 74300 74300 74330 74330 74330 74350 74350 74370 74370 74380 74400 74410 74450 74470 le 22.03.2001 AB/AR/LF 7? 7153F 7158B 513J 5153F 5158B 8155C 8155C 8155C 8155D 8158B 5155C 5513J 7153F 7158A 6158P 6159N 6513J 8513J 8513J 8158D 8 5155C 5513J 7158B 7 8158B 8158T 8522G 5513J 5513J 8151E 8158B 5513J 7513J 8155C 8513J 6155C BL. Consultants/RALIA Page 126/256 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 74 AAV ABAG (SA) ABC INDUSTRIE ACHARD SA ACTION STRATEG DEVELOP COMMERCIAL (SCE) AGIS SA AGIS SA AGRI OEUF AIGUEBELLE Chocolaterie AIR PORC VIANDES AIR PORC VIANDES AIX LES BAINS Eaux (Sté) AIX Panification ALAIN DESJOYAUX TRAITEUR SARL ALBERT E. Ets ALE ALE ALIMENT SYSTEME ALLIANCE DES VINS FINS ALPES BISCUITS (SARL) ALPES Boyauderie ALPES FRAIS PRODUCTION CORIAL CEP IA 520 550 550 700 700 700 740 800 800 800 910 910 910 950 960 74520 74550 74550 74700 74700 74700 74740 74800 74800 74800 74910 74910 74910 74950 74960 74500 LUGRIN 38120 FONTANIL CORNILLON 42400 SAINT CHAMOND 69009 L YON 38500 COUBLEVIE 69170 TARARE 74540 ALBY SUR CHERAN 01320 CHALAMONT 42290 SORBIERS 01000 BOURG EN BRESSE 74000 ANNECY 73100 GRESY SUR A IX 73100 AIX LES BAINS 42100 SAINT ETIENNE 26400 CHABRILLAN 42100 SAINT ETIENNE 42100 SAINT ETIENNE 69007 LYON 69840 JULIENAS 74210 LATHUILE 38200 VIENNE 38340 VOREPPE T.NOIROT FOURNIL SAINT HONORE A.V.F. BIO SOLEIL CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 5513J 6155C 6158V 7155A 7158M 7513J 7155C 7151E 7155C 7513J 5155C 5513J 5513J 7?8? 155C 8158K 6155C 23151A 13151E 11158A 19158V 11158V 8158V 3513G 13158K 3151A 8151A 16159S 16158A 13 24157A 13158A 13158A 11155C 2513J 8 14151A 23158A BL. Consultants/RALIA ALPES MAREE ALPES SANDERS ALPIFEED GROS (SARL) ALPINE Fromagerie (SA) ALVES DO COUTO E MELO ARTHUR AMANDIN E (l' ) AMBILLY Laiterie (SA) AMDIS ANNECY Abattoir (Sté d'exploit) ANNEC Y DISTRIBUTION ANNECY GLACES ANNECY MAREE ANNONAY Abattoirs (Sté d'exploit) ANNONAY BOISSONS ANSELME Charcuterie (SA) ANTARTIC II AOSTE AOSTE AOSTE EXPORT APPETIT DE FRANCE ARGENTAL ARGIS (Sté laitière) ARLEQUIN (l' ) Boulangerie ARMAND J.SUCCESSEURS ARMAND Minoterie SA ARPADIS ARRIVE Ets (SA) ARTISANALE ST HUBERT ATRIA ATRIA (l' ) SARL AUBENAS Nouveaux Abattoirs (Sté d'exploit) AUBENAS Marrons Glacés (SARL) AUTRANS Boulangerie AUVERGNE FOREZ CHAUD SERVICES AUVERGNE FOREZ CHAUD SERVICES AYN D ULLIN (Sté coop Laitière) B 691 CORIAL CEP IA Page 127/256 SALAISONS PELIZZARI JA LE FOURNIL ROMANAIS MAITRE COQ SE DES NOUVEAUX ABATTOIRS AUBENAS LA FOURNEE GOURMANDE LES TROIS BRIOCHES CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 73290 LA MOTTE SERVOLEX 38760 VARCES AL LIERES ET RISSET 38730 CHELIEU 26100 ROMANS SUR ISERE 01310 MONTCET 01360 BELIGNEUX 74160 ARCHAMPS 74800 AMANCY 74000 ANNECY 74540 ALBY SUR CHERAN 74350 ALLONZIER LA CAILLE 74000 ANNECY 07100 ANNONAY 07100 ANNONAY 69200 VENISSIEUX 07800 CHARMES SUR RHONE 01300 PEYRIEU 38490 AOST E 69500 BRON 26302 BOURG DE PEAGE CEDEX 42220 BOURG ARGENTAL 01970 ARGIS 38100 GRENOBLE 69007 LYON 38000 GRENOBLE 74100 ANNEMASSE 69440 MORNANT 74400 CHAMONIX MONT BLANC 69610 SOUZY 07290 ARDOIX 07204 AUBENAS CEDEX 07200 AUBENAS 38880 AUTRA NS 42000 SAINT ETIENNE 69110 SAINTE FOY LES LYON 73470 AYN 69002 LYON 16513S 23157A 15157A 22155C 3151A 11158C 5155A 7151E 8151A 8513J 5 8513S 20151A 20513J 11151E 25156B 9151E 15151E 11513D 22158A 20151A 10155C 23158C 11158D 23156A 5158K 11151C 7158C 11158R 20151E 26151A 26158K 23158B 13158B 11158B 15155C 11158B BL. Consultants/RALIA Page 128/256 BAL & COMBAZ Ets (Sté d'exploit) BARGEL -TORRET ET CIE Triperie BARGEL -TORRET VIANDES SERVICE BARONNAT SA BAROU Ets BASSEN ET FILS BASTARD VIANDES BATIER ASSOCIES CONFISERIE -CHOCOLATERIE BATISTOU (le) Sté BCG DISTRIBUTION BEAUDE Fromagerie BEAUFORTIN (Sté Coop Laitière) BEAUJOLAIS Distillerie BEAUVALLON (Cave coop Beaujol) BENOIT BENOIT BENOIT DIENNET Fils (les) SA BENONNIER (SARL) BERGERES Boulangerie BERNACHON SA BERNARD Ets LAITERIE CHATELARD BERNARD ROYAL DAUPHINE SA BERNARD ROYAL DAUPHINE SA BERTHON Paul (SA) BERTRAND DISTRIBUTION BERTRAND ROLLAND BESSON ET FILS Charcuterie (SA) BESSON Ets (Sté d'exploit) BESSONE SA BETEMPS BRUNO (EURL) BETTANT Ets (Sté d'exploit) BETTANTS Francois Boulangerie PAIN DORE BIGALLET (SARL) BIGARD DISTRIBUTION BILLON Ets BIOFLOR HYDRADIS BISCARRAT (SARL) CORIAL CEP IA 73620 HAUTELUCE 69960 CORBAS 69780 MIONS 69400 GLEIZE 07340 FELINES 69700 GIVORS 74100 VILLE LA GRAND 01300 BREGNIER CORDON 42210 SAINT ANDRE LE PUY 69007 LYON 38620 MONTFERRAT 73270 BEAUFORT 69220 CHARENTAY 69620 THEIZE 38230 CHARVIEU CHAVAGNEUX 69720 SAINT BONNET DE MURE 01090 MONTMERLE SUR SAONE 01000 BOURG EN BRESSE 38170 SEYSSINET PARISET 69006 LYON 38690 EYDOCHE 26400 CREST 26400 GRANE 26600 LA ROCHE DE GLUN 73300 SAINT JEAN DE MAURIENNE 73000 CHAMBERY 69220 SAINT JEAN D'ARDIERES 38950 SAINT MARTIN LE VINOUX 73000 CHAMBERY 74450 LE GRAND BORNAND 69100 VILLEURBANNE 69100 VILLEURBANNE 38730 PANISSAGE 69960 CORBAS 73290 LA MOTTE SERVOLEX 26130 SAINT PAUL TROIS CHATEAUX 42000 SAINT ETIENNE FRAICHEUR ARDECHE PIZZA DI LAGA LE POINT DU JOOUR CHOCOLATS ZUGMEYER SEE BETTANT LES BIOFLORS CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 17158C 11151E 11151A 2513J 20151C 11158C 5151A 9158K 13151E 11158A 15155C 17155C 2159D 11159G 11 11 2151E 3158C 23158C 11158K 19155C 24151C 24151C 21158A 18513J 16158C 2151E 23158K 16158M 8158C 11158D 11158C 15159T 11513C 16151E 27158T 13158D BL. Consultants/RALIA BISSY (Sté laitière Coop Agri) BLANC BOISSONS SARL BLANC GO NNET (SARL) BLE D'OR (au) BLEDINA SA BLEDINA SA BOBOSSE BOIRON SURGELATION BOISSONS SOFABO BOITE A CAKE (la) BOIZET Ets BOLMIN SA BON PAIN (au) SA BONBONNIERE (la) BONBONS DE FRANCE BONNAT Ets BONTOUT LA DAUPHINOISE Conserves SA BOPRE BOUCHERIES ANDRE BOUCHERIES ANDRE BOULANGERIE VIENNOISERIE FRANCAISE BOULANGES BINCAZ (les) SARL BOUQUET Confiserie BOURBON M. Ets BOURG Abattage (Coop) BOURGOGNE ALIMENTATION (Sté) BOURGUIGNON ET FILS (SARL) BOURGUIGNON ET FILS (SARL) BOUTON GERARD (SARL) BOUVARD ALINA INDUST RIE BOUVARD Biscuits (SA) BOYAUDERIE DE L'ARDECHE BP2R BRAND -LE PETIT PLANTEUR Cafes (Sté) BRASSERIES KRONENBOURG SA BRECHE Salaisons BRESSE (la) Sté CORIAL CEP IA Page 129/256 BISSY FLUTE DE PAN CHEZ BOL CHOCOLATERIE LA V ANOISE LE CASS'CROUTON , ALEPI BOULANGERIE PATISSERIE DES MUGUETS CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 73000 CHAMBERY 74200 THONON LES BAINS 38250 VILLARD DE LANS 38100 GRENOBLE 69400 ARNAS 69400 VILLEFRANCHE SUR SAONE 69220 SAINT JEAN D'ARDIERES 26290 DONZERE 07170 LAVILLEDIEU 42720 BRIENNON 42190 CHARL IEU 01270 VILLEMOTIER 73290 LA MOTTE SERVOLEX 74110 MORZINE 38110 ROCHETOIRIN 38500 VOIRON 26600 PONT DE L'ISERE 74800 AMANCY 69002 LYON 69120 VAULX EN VELIN 42740 SAINT PAUL EN JAREZ 73000 CHAMBER Y 26200 MONTELIMAR 38000 GRENOBLE 01000 BOURG EN BRESSE 01570 MANZIAT 26000 VALENCE 26000 VALENCE 01190 PONT DE VAUX 01250 CEYZERIAT 01250 CEYZERIAT 69480 LACHASSAGNE 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 74000 ANNECY 69130 ECULLY 42140 CHAZELLES SUR LYON 01660 MEZER IAT 16155C 6513J 23158C 23158C 2158T 2158T 2151E 27152Z 26513J 1 1151E 3158C 16158A 6158D 15158K 19158K 21153E 7157A 11513C 11513C 13158A 16158C 27158K 23158C 3151A 3158R 25158A 25158C 3151E 3158F 3 2151A 11158C 8158P 11513J 13151E 3151E BL. Consultants/RALIA Page 130/256 BRESSE BLEU Fromagerie BRESSE BOURG VOLAILLES SA BRIN D'OLIVIER (le) BRIOCHE CHAUDE (la) BRIOCHE CHAUDE (la) BROCHETON (SARL) BSAD BSAD BSAD BSO BULLY Région Cave Coop Beaujolaise CVP C.M.R. C.V.P. PRODUCTION CAFEONE (la) CAFES FOLLIET CAFES PASTOR CALIXTE PRODUCTEUR (S ANC) CALIXTE PRODUCTEUR (SNC) CARAVELLE Nouvelle Boulangerie (Sté d'exploit) CARLOT Assaisonnements (EURL) CARPENTIER Biscuiterie CARREL J. (SA) CARRIER FRERES SARL CASETTI CONDIMENTS CASTEL FRERES SA CAVAILLE VINS FINS CAVE COOPERATIVE AGRICOLE CAVEAU BUGIST E (le) CAVES DU CENTRE (les) CAVES JEAN PERRIER ET FILS CAVES SALAVERT CENTRALE DE CHARCUTERIE CENTRE DE METHODE CHAMPENOISE CENTRE NORDIQUE D'A LIMENTATION CEREAL PARTNERS FRANCE CEREGRAIN DISTRIBUTION CORIAL CEP IA CASTEL SVF LE CELLIER DE LACHAT SABOT DUPORT VINS FINS SALAVERT STATION OENOLOGIQUE DE SAVOIE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 01960 SERVAS 01851 MARBOZ 26110 NYONS 74000 ANNECY 74000 ANNECY 01170 GEX 26120 MONTMEYRAN 26300 CHATUZANGE LE GOUBET 42110 FEURS 26600 TAIN L'HERMITAGE 69210 BULLY 26110 CONDORCET 69003 LYON 26110 CONDORCET 69530 BRIGNAIS 73000 CHAMBERY 74200 ANTHY SUR LEMAN 07240 VERNOUX EN VIVARAIS 07440 BOFFRES 69500 BRON 01800 MEXIMIEUX 38140 LA MURETTE 38118 HIERES SUR AMBY 07600 VALS LES BAINS 01480 VILLENE UVE 69800 SAINT PRIEST 73100 AIX LES BAINS 07340 SAINT DESIRAT 01350 VONGNES 69360 SAINT SYMPHORIEN D'OZON 73800 LES MARCHES 07700 BOURG SAINT ANDEOL 42000 SAINT ETIENNE 73190 SAINT BALDOPH 74290 TALLOIRES 74151 RUMILLY CEDEX 01000 BOURG EN BRESSE 8? 3155C 3151C 27153E 8158C 8158D 5158C 25513E 22151C 12151C 21151A 11159G 27513G 11152Z 27513G 11158P 16513Q 6158P 25151E 25151E 11158C 10158R 19 15151A 26155A 2153E 11513J 16513J 20159G 9159G 11159T 16513J 27513J 13151E 16513J 8513J 156B 3602L BL. Consultants/RALIA Page 131/256 CHABERT ET GUILLOT Nougat CHABERT Fromageries CHABLAIS Fontaine Salaisons (SA) CHABLAIS Panification (Sté ) CHABLAISIENNE DE DISTRIBU TION (Sté) CHAILLOT Léon SALAISONS ARDECHE CHAMBE CHAMBERY Sté technique d'abattage CHAMBOST SA CHAMBRE (la) Cave Coop CHAMELET GASTRONOMIE SA CHAMPAGNE DEUTZ SA CHANEAC VIANDES ET SALAISONS Ets (SARL) CHAPON BRESSAN (au) ETS VERNE BOSONI CHAPUIS Cafes -AU NEGRILLON (Sté) CHARCUTERIE ALSACIENNE FRANCOIS GAST CHARCUTERIE ET SALAISONS VIENNOISES CHARCUTERIE TRAITEUR SELECTION CHARLES FRERES Ets CHARLES FRERES Ets CHARTREUSE DIFFUSION CHARTROUSIN (le) FROMAGERIE BERRUYER CHARVERON CHARVERON - JUILLET CHARVIEU Viandes (Sté) CHATEAU DE CHENAS Cave CHAUDRON OR (le) CHAUTAGNE Vins (Sté coop Agri) CHAUTEMPS S imon Ets (Exploit) CHAUVEA Cafés CHAZAL CHAMBERY CHAZAL FRERES CHAZEL (SA) CHENE J. et FILS Ets CHENUT Boulangerie CHERRY ROCHER NEYR ET CHAVIN CHEVALLIER (SARL) CORIAL CEP IA S C D SPUR DELAS FRERES CHARCUTERIE GAST BOYAU BOYAUX BOYAUDERIE CHARTREUSE JAMBONS LE CHAMOIS CHRC WMF MAINTENANCE A LA GERBE D OR L'ARQUEBUSE DE L'HERMITAGE.GUYOT ET CIE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 26200 MONTELIMAR 74150 VALLIERES 74890 BONS EN CHABLAIS 74200 ANTHY SUR LEMAN 74140 DOUVAINE 07100 ROIFFIEUX 69690 BESSENAY 73000 CHAMBERY 69170 TARARE 73130 LA CHAMBRE 69620 CHAMELET 07300 SAINT JEAN DE MUZOLS 07200 ST ETIENNE DE FONTBELLON 01340 MONTREVEL EN BRESSE 42100 SAINT E TIENNE 69003 LYON 38780 ESTRABLIN 69007 LYON 42122 SAINT MARCEL DE FELINES 42580 L' ETRAT 38500 VOIRON 38380 ST CHRISTOPHE SUR GUIERS 38110 SAINT JEAN DE SOUDAIN 38110 SAINT JEAN DE SOUDAIN 38230 CHARVIEU CHAVAGNEUX 69840 CHENAS 26200 MONTELIMAR 73310 RUFFIEUX 38640 CLAIX 69100 VILLEURBANNE 73490 LA RAVOIRE 38390 MONTALIEU VERCIEU 07700 SAINT JUST 01480 SAVIGNEUX 69720 SAINT BONNET DE MURE 38300 RUY 74330 POISY 27158K 8155C 5151E 6158A 5153C 20151E 11157A 16151A 11151E 18155C 11158A 21513J 26151A 3151C 13158P 11513D 14151E 11513D 1151A 13151A 19513J 19155C 15151A 15151A 11151A 2159G 27158K 9159G 23151E 11158P 16513D 15158C 27151E 2151E 11158C 15159B 8158C BL. Consultants/RALIA Page 132/256 CHEVALLIER (SARL) CHEVALLIER (SARL) CHEVALLIER (SARL) CHEVALLIER SA CHEVALLIER SA CHEVALLIER SA CHEVILLE DAUPHINOISE (la) SA CHILLET ET COMPAGNIE Ets CHIRON MOULINS DE SAVOIE (SA) CHIROUBLES Cave Vinicole CHOCO PAIN CHOCOLATINE (SARL) CHOCOLYON CHOLET Ets CHOLLET Patisserie Confiserie CHORLIET BELLET TRAITEUR CIE FRANCAISE NUTRITION ANIMALE -COFNA CIE FRANCAISE NUTRITION ANIMALE -COFNA CLAIRETTE DIE (Cave Coop) CLAIRMONTS Cave (SCV) CLECHET E. Mino terie CLEMENT R. Ets et CIE MEUNERIE CLUB SAVEUR COCA-COLA ENTREPRISE COCHONOU COFFEA (Sté) COGESRO COMPAGNIE GEST DE ST ROMAIN (SA) COLLET SUD COLONGIN Bernard (SA) COMPAGNIE GENERALE D'EAUX DE SOURCE COMPAGNIE MEDITERRANEEN E DES CAFES COMPLEXE INT DU BETAIL & VIANDES DE LYON COMPTOIR BOUCHER DE CROSSEY COMPTOIR DE L'AIN PRODUITS ALIMENTAIRES COMPTOIR DES VIANDES GODEL COMPTOIR DROMOIS DES VIANDES CONFITURES DE LA CREATION (les) CORIAL CEP IA CHOCOLINE SA CHOLLET MOULIN CLECHET H-SEC EAU GAZEUSE,EAUX GAZEUSES,LIMONADE SOURCE LES NEYROLLES CIBEVIAL LA TOQUE DE FRANCE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74370 PRINGY 74600 SEYNOD 74960 CRAN GEVRIER 01510 VIRIEU LE GRAND 42360 PANISSIERES 69630 CHAPONOST 73110 LA ROCHETTE 69590 SAINT SYMPHORIEN SUR COISE 73000 CHAMBERY 69115 CHIROUBLES 42160 ANDREZIEUX BOUTHEON 73620 HAUTELUCE 69300 CALUIRE ET CUIRE 38160 CHEVR IERES 69400 VILLEFRANCHE SUR SAONE 69002 LYON 01310 POLLIAT 42620 SAINT MARTIN D'ESTREAUX 26150 DIE 26600 BEAUMONT MONTEUX 74940 ANNECY LE VIEUX 26100 ROMANS SUR ISERE 38610 GIERES 01700 BEYNOST 69590 SAINT SYMPHORIEN SUR COISE 69003 LYON 42610 SAINT ROMAIN LE PUY 26270 SAULCE SUR RHONE 74330 POISY 01130 LES NEYROLLES 73000 BARBERAZ 69960 CORBAS 38960 SAINT ETIENNE DE CROSSEY 01960 SERVAS 38200 VIENNE 26120 CHABEUIL 74190 LE FAYET 8158C 8158C 8158C 9151E 12151E 11151E 16151E 11151E 16158M 2159G 13158B 17158D 11158K 22155C 2158D 11 3157A 1157A 24159F 21159G 8156A 22156A 23513D 11159T 11151E 11158P 13159S 25151A 8158C 4159S 16158P 11151A 19151A 3151E 14151A 25151E 7 BL. Consultants/RALIA Page 133/256 CONTAMINES Boulangerie Viennoiserie CONUS Fromagerie (SA) COOP AGRICOL INTERCOMMUNALE VINIFICATION COOP BEAUJOLAIS VITICOLE COOPERATIVE DIE GRILLON COQUI'GRAIN (SNC) CORICO EXPANSION CORICO Volailles (SA) COSTES ROUSSES Cave (SCA) COTEAU Chocolaterie COTEAUX DU LYONNAIS Cave Coop COTEAUX ST MAURICE (Cave Coop) COTES DU FOREZ Cave Coop COUCOURON Fromageries COULEUR CHOCOLAT COULOIS Chocolat COURCIER Gérard (Sté) COURTIAL Jules Fils (Sté) CRETS Abattoirs CROQUIGNOLE ET DELICES RHON ALPIN CROUSTILLANTE (la) CROUST ILLANTE (la) CROZET FRERES Ets CRUET Vins (Cave Coop) CSF DV DVS D.E.V.I.C.O.B. DANIBELLE DANIEL BERNARD VIANDES 38 DANONE DAROMA DAUPHIN (le) Fromagerie DAUPHIN TILLEUL DES BARONNIES (le) DAUPHINE BOISSONS DAUPHINOISE DE NUTRITION ANIMALE DAUPHIPA TE CORIAL CEP IA CORICO GUILLET BISCUITERIE CITU DESPINASSE VIANDE FROMAGERIE RENE BELLE FROMAGE LE DAUPHIN LES RAVIOLES DU ROYANS CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 38890 SAINT CHEF 74930 PERS JUSSY 07200 ST ETIENNE DE FONTBELLON 69460 LE PERREON 26150 DIE 26110 CONDORCET 69860 MONSOLS 69860 MONSOLS 26790 TULETTE 42120 LE COTEAU 69210 SAIN BEL 26110 SAINT MAURICE SUR EYGUES 42130 TRELINS 07470 COUCOURON 26100 ROMANS SUR ISERE 42000 SAINT ETIENNE 69100 VILLEURBANNE 07240 CHATEAUNEUF DE VERNOUX 01000 BOURG EN BRESSE 69124 COLOMBIER SAUGNIEU 74500 EVIAN LES BAINS 74500 MAXILLY SUR LEMAN 69240 THIZY 73800 CRUET 01700 MIRIBEL 42350 LA TALAUDIERE 42000 SAINT ETIENNE 69960 CORBAS 38160 SAINT MARCELLIN 38520 LE BOURG D'O ISANS 38540 SAINT JUST CHALEYSSIN 26500 BOURG LES VALENCE 38160 SAINT MARCELLIN 26170 BUIS LES BARONNIES 38120 SAINT EGREVE 38260 LA COTE SAINT ANDRE 26106 ROMANS SUR ISERE CEDEX 15158C 5155C 26159G 2159G 24512E 27157A 2151E 2151C 27159G 1158K 11159G 27159G 12159G 26155C 22158D 13158K 11158D 25151E 3151A 11 6158C 6158C 1159B 16159G 11158V 13151A 13158B 11151A 22158C 23513D 11155A 25246E 22155C 27158P 23513J 19157A 22158M BL. Consultants/RALIA Page 134/256 DAVIGEL SA DEBEAUX Michel Patisserie SA DEBROAS Salaisons DEGERINE SA DEGRANGE Minoterie DELAVANT L. Nougat (SA) DELHOMME P atisserie (SARL) DELICES DE TARENTAISE (aux) DELICES DES CHANAZOUS (aux) DELICES GENEVOIS (les) DELIFRUITS DELTA BOISSONS DELTA RESTAURATION SERVICE DEPIERRE Boulangerie Patisserie (Sté d'exploit) DEPLATIERE SA DERLKA SA DESHY DROME DESSALES Maurice Patisser ie DESSERTS DE FRANCE DEVA Laboratoires (SARL) DEVEILLE INVESTISSEMENTS DEVEILLE SA DEVEILLE SA DFJ DIANE DE POYTIERS DIAZ (Sté Nouvelle) DIETAROMA Laboratoires DIETETIQUE ET SANTE Laboratoires DIFFUSION DE PRODUITS LACTES ( Cie Eur) DIFFUSION DE PRODUITS LACTES (Cie Eur) DIFFUSION DE PRODUITS LACTES (Cie Eur) DIFFUSION DE PRODUITS LACTES (Cie Eur) DIFFUSION INTERNAT AGRO -ALIMENTAIRE (Sté) DIFFUSION INTERNAT AGRO -ALIMENTAIRE (Sté) DISTIL DE L'ANIS PHENIX CLOVIS LESIEUTRE DOMBES Abattoirs DOMINICI FRERES CORIAL CEP IA 38120 SAINT EGREVE 69001 LYON 07110 LARGENTIERE 74250 FILLINGES 73370 LE BOURGET DU LAC 26740 MONTBOUCHER SUR JABRON 69290 CRAPONNE 73700 BOURG SAINT MAURICE 38100 GRENOBLE 69300 CALUIRE ET CUIRE 26260 MARGES 26000 VALENCE 73800 MONTMELIAN 01630 SAINT GENIS POUILLY 01400 CHATILLON SUR CHALARONNE 01300 BELLEY 26530 LE GRAND SERRE 69003 LYON 42300 ROANNE 38880 AUTRANS 42110 FEURS 42110 FEURS 42110 FEURS 69830 SAINT GEORGES DE RENEINS 26200 MONTELIMAR 69530 BRIGNAIS 69240 BOURG DE THIZY 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 38200 VIENNE 42350 LA TALAUDIERE 69002 LYON 69002 LYON 38200 VIENNE 69700 GIVORS 42300 ROANNE 01700 MIRIBEL 73801 MONTMELIAN CEDEX DEBEAUX MINOTERIE DEGRANGE VIANDES AUVERGN E FOREZ VINCENT DIAZ DELILAC SA DOMI SAVOIE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 23513V 11158D 26151E 5157A 16156A 27158K 11158D 17158A 23158C 11 22159T 25513J 16158V 5158C 3151E 9159T 21157A 11158D 1158A 23158T 12151A 12151A 12151A 2513J 27158K 11151E 1158T 11158T 14155A 13155A 11155A 11155A 14155A 11155A 1513J 11151C 16155C BL. Consultants/RALIA Page 135/256 DOUCEURS DE JACQUEMART (Sté nouvelle) DOUWE EGBERTS FRANCE DRAGEE DE VALENCE (la) SA DROME Fromagerie DROME LAPINS DROME SALAISONS DUCHESSE DE MAZARIN (a la) DUPARC Fromagerie DUPUY-COUTURIER Minoterie DUVERGER (SAR L) E.GUIGAL EARL DES GRANDES TERRES EAUX MINERALES DE VALS(Sté) EDE RUY EDELMONT EDELWEISS Panification (SA) ELEVEURS DES PREALPES DU SUD (les) SICA ELEVEURS REGION LYONNAISE (Coop) ENTREMETS DE FRANCE SODEF Desserts (Sté) EPI D'OR (l' ) EPIFLORE EPILYON ESAL ESCOBAR ETABLISSEMENTS DAGIER ETABLISSEMENTS DA ILLON ETABLISSEMENTS DAVID ETABLISSEMENTS DIASKOT ETABLISSEMENTS GUY BESSON ETABLISSEMENTS JEAN PAUL SELLES VINS ETABLISSEMENTS MARIN CAPPONI ETABLISSEMENTS PEYRONNET ETABLISSEMENTS PIERRE FERRAUD ET FILS ETABLISSEMENTS QUINSON SA ETEAUX (Sté Fromagère) ETOILE DU VERCORS (l' ) ETOILE FOREZIENNE CORIAL CEP IA DAGIER A LA BONNE CAVE ROLLAT RELAIS DES GRANDS VINS SA FERRAUD JLQ LES FIEFS DE L'ABBAYE CUVEE JOIE.... CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 26100 ROMANS SUR ISERE 42160 ANDREZIEUX BOUTHEON 26000 VALENCE 26400 AOUSTE SUR SYE 26350 CREPOL 26300 BOURG DE PEAGE 73000 CHAMBERY 74890 BRENTHONNE 42580 L' ETRAT 42300 ROANNE 69420 AMPUIS 01700 MIRIBEL 07600 VALS LES BAINS 69200 VENISSIEUX 74230 LA BALME DE THUY 73550 MERIBEL LES ALLUES 26510 REMUZAT 69550 AMPLEPUIS 01570 MANZIAT 38860 LES DEUX ALPES 69310 PIERRE BENITE 69210 SAVIGNY 26260 CLERIEUX 26200 MONTELIMAR 69120 VAULX EN VELIN 01680 GROSLEE 73700 BOURG SAINT MAURICE 69700 GIVORS 01200 BELLEGARDE SUR VALSE RINE 69220 BELLEVILLE 38100 GRENOBLE 69720 SAINT BONNET DE MURE 69220 BELLEVILLE 69820 FLEURIE 74800 ETE AUX 38680 SAINT JUST DE CLAIX 42120 LE COTEAU 22 13158P 25158K 24155C 22151C 22151E 16158D 5155C 13156A 1151C 14513J 11011C 26159S 11151E 8155C 17158C 27151A 1151A 3158V 23158C 11158A 11158A 22158F 27158D 11513J 10513J 17513J 11513J 5513J 2513J 23513J 11513A 2513J 2513J 7155C 22155C 1151E BL. Consultants/RALIA Page 136/256 ETREZ BEAUPONT Laiterie (Coop Agri) ETS JACQUET ET CIE ETS ROGER AUDIGIER ETS SUCHEL FILS Ets (SA) SALAISONS EUBERLAY EUROGOURMET EUROPAGRO SA EUROPE'AIN (l' ) Volailles (SA) EUROPEENNE GASTRONOMIQUE DE CHARCUTERIE EVENTAIL -VIGNERONS PRODUCTEURS EVIAN Eaux Minérales EN ABREGE SAEME (SA) EVIAN Eaux Minérales EN ABREGE SAEME (SA) EVIAN Eaux Minérales EN ABREGE SAEME (SA) EXCELLA SA EXPL DISTRIB AIX DE BOISSONS EYGUEBELLE SA FANTON Robert Salaisons FAUCIGNY VIANDES PERIER FAUGIER Clément Ets FAUGIER Clément Ets FAVRE VIANDES FAVRICHON ET VIGNON Ets FEBRE Boulangerie Patisserie (SA) FENOUILLET (SARL) FERME COLLET FEV FIDELE BERGER (au) FINES TRANCHES (les) FLEURETTE FLORHEBA sté Nouvelle FLUTE D'OR (la) FOISSIAT LESCHEROUX Beurrerie (Coop) FOLLIET Cafés FOLLIET Cafés FOLLIET Cafés FOLLIET Cafés FOLLIET Cafés CORIAL CEP IA 01340 ETREZ 01090 GUEREINS 07200 AUBENAS 42120 PERREUX 69420 AMPUIS 26000 VALE NCE 26000 VALENCE 01007 BOURG EN BRESSE CEDEX 01270 SALAVRE 69220 CORCELLES EN BEAUJOLAIS 42330 SAINT GALMIER 74500 EVIAN LES BAINS 74500 PUBLIER 42000 SAINT ETIENNE 73100 AIX LES BAINS 26230 MONTJOYER 69510 RONTALON 74130 BONNEVILLE 07000 PRIVAS 26290 DONZERE 73500 BRAMANS 42470 SAINT SYMPHORIEN DE LAY 69009 LYON 42190 SAINT NIZIER SOUS CHARLIEU 42155 LENTIGNY 38320 BRIE ET ANGONNES 74000 ANNECY 38490 AOSTE 73290 LA MOTTE SERVOLEX 69242 LYON CEDEX 04 01210 VERSONNEX 01340 FOISSIAT 01250 MONTAGNAT 38600 FONTAINE 42120 LE COTEAU 69007 LYON 73000 CHAMBERY COCORICO 2000 EVIAN VOLVIC DEVELOPPEMENT FLORHERBA LE COQ D OR CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 3155C 2512A 26513C 1151E 14158F 25158A 25151A 3151C 3151E 2513J 13159S 6159S 6159S 13158K 16513J 27159T 11151E 7151A 25158K 27158K 18151E 1156B 11158C 1152Z 1155A 23158A 8158D 15151E 16158C 11? 158P 5158B 3155A 3158P 23158P 1158P 11158P 16158P BL. Consultants/RALIA Page 137/256 FONFREDE Alain (SA) FONT TRAILLE SARL FONTAINE CHARPY DISTRIBUTION FONTAINE DE SAVOIE FOREZ (Sté Laitière) FOREZ FOURME FOREZ PAIN FOREZ PORC FOREZ PORC FOREZIENNE D'ABATTAGE (Sté) FOUGERAS CHARCUTERIE -SALAISONS (SA) FOUR A BOIS (au) Boulangerie FOURNIL CHAMONIARD (le) FOURNIL DE FLANDRIN (le) FOURNIL DE JACQUEMART (le) FOURNIL DE L ILE BARBE (le) FOURNIL DE L OPERA (le) FOURNIL DE MARIE (le) FOURNIL DE MARIGNANE (le) FOURNIL DES SAVEURS (au) FOURNIL DU BOULEVARD (au) FOURNIL MARTINEROIS FOURNIL MUROIS (au) - R & B PETIT FOURNIL PATISSIER (le) FOURNIL ROANNAIS (le) FOURNIL RUSTIQUE (le) FOURNIL VINOIS (le) FPV FRAICA Cafes (Sté d'exploit) FRANCE AGNEAU GENERALE DE VIANDES FRANCE CREME FRANCE DECOR FRANCE MONTAGNE FRANCE SALAISONS FRANCE SALAISONS FRANCOIS MARCHE SA FRANGYPANE (la) CORIAL CEP IA DAUPHIPAIN 26300 BOURG DE PEAGE 42370 SAINT ALBAN LES EAUX 01310 CONFRANCON 74890 BONS EN CHABLAIS 42600 SAVIGNEUX 42940 SAINT BONN ET LE COURREAU 42330 CUZIEU 42350 LA TALAUDIERE 42390 VILLARS 42110 FEURS 69870 SAINT NIZIER D'AZERGUES 07100 ANNONAY 74400 CHAMONIX MONT B LANC 38100 GRENOBLE 26100 ROMANS SUR ISERE 69009 LYON 69001 LYON 73000 CHAMBERY 26000 VALENCE 69008 LYON 26000 VALENCE 38400 SAINT MARTIN D'HERES 69720 SAINT BONNET DE MURE 38600 FONTAINE 42300 ROANNE 38360 SASSENAGE 38470 VINAY 42700 FIRMINY 38120 FONTANIL CORNILLON 69960 CORBAS 42740 SAINT PAUL EN JAREZ 74890 BONS EN CHABLAIS 73210 MACOT LA PLAGNE 69530 BRIGNAIS 69590 SAINT S YMPHORIEN SUR COISE 69960 CORBAS 74270 FRANGY CHARCUTERIE DU FOREZ G.FOUGERAS BOULANGERIE DE L ILE BARBE EPI GAULOIS ROBERT PLAT LE FOURNIL LA FOURNERIA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 22158C 1159T 3513J 5151E 12155A 12155C 13158A 13151A 13151A 12151A 2151E 20158C 7158A 23158B 22158C 11158C 11158C 16158C 25158B 11158A 25158C 23158C 11158C 23158C 1158C 23158C 19158C 13158B 23158P 11513C 13155A 5158K 17158A 11151E 11151E 11513D 5158C BL. Consultants/RALIA Page 138/256 FRANPAIN FRANTINE (SARL) FRISKIES FRANCE FROMAGERES FRANCAISES Union de Sté Coop FROMAGERIES BRESSE BLEU FROMALP FROMENTINE (la) FRUITE FRUITIERE (la) FRUITIERE (la) FRUITIERE DE DOMESSIN (SARL) FRUIVAL SA FRUTECOPAIN FUMET DES DOMBES (le) SARL GABRIEL GACON FRERES GAELIC (SA) GANDY AU PAIN D'ANTAN Ets GARLIC INDUSTRIES GARNIER Ets GARNIER Ets GAST GAST GASTALDI SA GAURAND Roger SA GAUTHIER Jean Distillerie GAVAIRON S.A. GAVIAL (le) Nougat GBS GEL'PAM (SA) GENERALE AGRICOLE INDUST & COMMERCIALE GENERALE ALIMENTAIRE DU PERIGORD GENERALE TRAITEUR GENERALE TRAITEUR GENTHON SA GERBE D'OR Nougat (Sté) GERBE D'OR Nougat(Sté) CORIAL CEP IA SCOFF AU PAIN D'ANTAN LE PERE FRANCOIS GRANDS MOUL INS DE THUIL CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74000 ANNECY 38120 SAINT EGREVE 42340 VEAUCHE 69700 GIVORS 01960 SERVAS 38250 VILLARD DE LANS 74000 ANNECY 74800 LA ROCHE SUR FORON 74570 EVIRES 74930 ARBUSIGNY 73330 DOMESSIN 26800 PORTES LES VALENCE 42100 SAINT ETIENNE 01390 SAINT ANDRE DE CORCY 69960 CORBAS 69960 CORBAS 69800 SAINT PRIEST 73120 COURCHEVEL 01380 SAINT ANDRE DE BAGE 69004 LYON 69780 MIONS 69270 COUZON AU MONT D'OR 69960 CORBAS 69780 MIONS 69510 MESSIMY 07340 SAINT DESIRAT 74800 ETEAUX 26200 MONTELIMAR 69960 CORBAS 26700 LA GARDE ADHEMAR 38510 MORESTEL 69001 LYON 01440 VIRIAT 69005 LYON 38550 CHEYSSIEU 26200 MONTELIMAR 26200 MONTELIMAR 8158B 23158C 13157C 11155C 3513G 23155C 8158C 7153C 8155C 5155C 15155C 25153C 13158B 11152Z 11513C 11151E 11158A 17158C 3153E 11153C 11153C 11151E 11151E 11513J 11151E 20159A 7155C 27158K 11158M 27158R 15157A 11158K 3151E 11151E 14157A 27158K 27158K BL. Consultants/RALIA GERBE SAVOYARDE (la) GERIN ET ROCH GERLAND VIANDES GESLER Ets BOUCHERIE GROS GHISETTI 1870 FRANCE GIRAUD PAR GOURMAND ISE GIRAUDET SA GIROD Fromageries (SA) GLORHEXA GLORIETTE (la) GLORIETTE (la) GLORIETTE (la) GONIN M.et H. GOODTASTE GOURILLON ET FILS Ets GOURMANDIERE (la) SARL GOURMANDISE (la) GRANDE BOUCHERIE DE MONTCHAT GRANDJEAN Conserves (Sté d'exploit) GRANDS MOULINS DE BOURGOIN GRANDS VINS DE FLEURIE Cave Coop GRANDS VINS SELECTION GRATON LYONNAIS (le) GRIEGES Fromagerie GRIGNY DESOSS GROUPE ENTREMONT GROUPE ENTREMONT GROUPE FOOD PARTNER GUERR AZ Salaisons (EURL) GUEZE Ets GUICO (SARL) GUIGON Ets GUIGUET Ets SA GUILLERMIN Aliments SARL GUILLOTEAU Fromagerie GUILLOTEAU Fromagerie GYMA SURGELEE CORIAL CEP IA Page 139/256 FRAICHAMPS LA GLORIETTE AU PLAISIR GOURMAND CAVE DE VIGNE,CAVES GARNIER,BORGET A... LCG SALAISONS GUERRAZ FROMAGERIE DES SAISIES CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74960 MEYTHET 69210 L' ARBRESLE 69960 CORBAS 01260 HOTONNES 01600 TREVOUX 69120 VAULX EN VELIN 01000 BOURG EN BRESSE 74800 ETEAUX 38000 GRENOBLE 74000 ANNECY 74000 ANNECY 74600 SEYNOD 42370 RENAISON 01210 FERNEY VOLTAIRE 01340 MONTREVEL EN BRESSE 38200 VIENNE 73320 TIGNES 69100 VILLEURBANNE 01750 REPLONGES 38300 BOURGOIN JALLIEU 69820 FLEURIE 69220 SAINT JEAN D'ARDIERES 38121 REVENTIN VAUGRIS 01290 GRIEGES 69520 GRIGNY 01200 MONTANGES 74000 ANNECY 69400 VILLEFRANCHE SUR SAONE 73800 MONTMELIAN 07240 VERNOUX EN VIVARAIS 42110 CIVENS 69720 SAINT BONNET DE MURE 73620 HAUTELUCE 01190 GORREVOD 01300 BELLEY 42410 PELUSSIN 26700 PIERRELATTE 8158A 11151E 11151A 9151A 11153A 11158C 3152Z 7155C 23158A 8158A 8158A 8158B 1151E 5158A 3151C 14158D 17158A 11151E 3152Z 15156A 2159G 2513J 14151E 3155C 11151A 5155C 8155C 2513J 16151E 25151E 12158A 11158A 17155C 3157A 9155C 14155C 27158V BL. Consultants/RALIA HA DESOSS HAFNER Biscuits HARRY'S FRANCE SA HAUTE SAVOIE VIANDE HAUTE TARENTAISE (Sté Coop Laitière) HAUTS DE SAVOIE Laitière (Sté) HAUTS DE SAVOIE Laitière (Sté) HAUTS DE SAVOIE Laitière (Sté) HERMITAGE (l' ) Jambons Sté d'exploit HERMITAIL (l' ) SARL HERO FRANCE HERTA SA HOMINAL SALAISONS HORLOGE (l' ) Boulangerie Patisserie HORLOGE (l' ) Traiteur SA HORTAIL ET COMPAGNIE SE (SARL) IMAGINATION ET PERSEVERANCE IMPERATOR Charcuterie INSTITUT DE PHYTODIETETIQUE ANIMALE INSTITUT DE PHYTODIETETIQUE ANIMALE INTERBREW FRANCE INTER-MEUNERIE SA IP EXPRESS IRCA JABOULET Paul AINE JACAL SA JACQUEMARDES Salaisons JACQUEMART Boulangerie JACQUES PELLERIN Jacques SA JACQUIER Boulangerie Patisserie JADY SA JANIN Chocolaterie JANODY Victor (SA) JASTRES Salaisons JEAN DUBY (SARL) JEAN SARL JEAN STALAVEN SA CORIAL CEP IA Page 140/256 01160 PRIAY 42330 SAINT GALMIER 01150 SAINT VULBAS 74700 SALLANCHES 73700 BOURG SAINT MAURICE 74000 ANNECY 74270 MUSIEGES 74340 SAMOENS 26600 TAIN L'HERMITAGE 26270 LORIOL SUR DROME 26400 ALLEX 69570 DARDILLY 74500 SAINT GINGOLPH 73000 CHAMBERY 69160 TASSIN LA DEMI LUNE 26460 MORNANS 38100 GRENOBLE 42270 SAINT PRIEST EN JAREZ 69170 TARARE 69170 TARARE 69500 BRON 38960 SAINT ETIENNE DE CROSSEY 38000 GRENOBLE 38110 ROCHETOIRIN 26600 TAIN L'HERMITAGE 73000 CHAMBERY 74250 VIUZ EN SALLAZ 26100 ROMANS SUR ISERE 26300 BOURG DE PEAGE 69003 LYON 01960 SAINT ANDRE SUR VIEUX JONC 69003 LYON 01960 SAINT ANDRE SUR VIEUX JONC 07170 LAVILLEDIEU 01570 FEILLENS 69007 LYON 69100 VILLEURBANNE EURO DAUFRUIT GANDREAU TRAITEUR BOULANCHAUDE I.P.A. SPEED RABBIT PIZZA LABORATOIRE IRCA LES RAVIOLES DE ROMANS CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 10151A 13 10158A 7513C 17155C 8155C 5155C 7155A 21151E 25158R 24 11513C 6151E 16158C 11 24156A 23158B 13151E 11157A 11157A 11513J 19156A 23158B 15158T 21159G 16159B 5 22158C 22158M 11158C 3513D 11158K 3151E 26151E 3151E 11158C 11151E BL. Consultants/RALIA Page 141/256 JEANDIN J. et FILS Minoterie JFB JOLY (SA) JOUBERT (SA) JOUVE Laboratoire JOWA FRANCE JOWA FRANCE JPM PRESTIGE JULLIEN A. Ets JULLIEN Ets JUSTIN BRIDOU K2B (SARL) KERRY INGREDIENTS FRANCE LA DAUPHINOISE LA DAUPHINOISE LABORATOIRE SANOFLORE LACROIX SA LAITERIE COOP DE GRIEGES LAITERIE DE BRESSE LAMADOR SA LAMURE Guy (EURL) LANE XANG (le) LARGERON BERNARD ET ROBERT LAROCHE Roland Patisserie (SARL) LAURENCIN ets LE SALOIR DE SAINT REMY LEBAIL Maurice Ets LEMOINE ET CARUSO SA LES BONS VINS GUILLOT LES CHAIS DE JOUARRES LES GASTRONOMES DU DAUPHINE LES JARDINS DU PRINTEMPS LES NOUVELLES SALAISONS DU LYONNAI S LES VINS GABRIEL ALIGNE LES VINS HENRY FESSY LES VINS LO UIS TETE SA LIAUDET Ets SA CORIAL CEP IA CHOCOLATERIE HORLOGE CONFISERIE VX LYON NOUGATS DOULCE FRANCE KAMIL BULUT BOULANGERIE LE FORMALIEN ETS JEAN CHERMETTE,ETS FLAMAND & CIE.... FIRME EMILE JAMBON M CARTILLIER CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74550 PERRIGNIER 69400 VILLEFRANCHE SUR SAONE 01560 SAINT JEAN SUR REYSSOUZE 69160 TASSIN LA DEMI LUNE 01290 SAINT ANDRE D'HUIRIAT 01710 THOIRY 74100 ETREMBIERES 42400 SAINT CHAMOND 69850 DUERNE 26200 MONTEL IMAR 42520 MACLAS 69100 VILLEURBANNE 26140 ANNEYRON 38200 VIENNE 38300 BOURGOIN JALLIEU 26400 GIGORS ET LOZERON 73000 CHAMBERY 01290 GRIEGES 01000 BOURG EN BRESSE 74440 TANINGES 73120 COURCHEVEL 38600 FONTAINE 07100 SAINT CYR 38000 GRENOBLE 69360 SEREZIN DU RHONE 01310 SAINT REMY 01600 SAINT DIDIER DE FORMANS 69360 SEREZIN DU RHONE 42100 SAINT ETIENNE 38500 COUBLEVIE 38110 ROCHETOIRIN 69140 RILLIEUX LA PAPE 69340 FRANCHEVILLE 69430 BEAUJEU 69220 SAINT JEAN D'ARDIERES 69430 SAINT DIDIER SUR BEAUJEU 69100 VILLEURBANNE 6156A 2158B 3151C 11158D 3158T 5158A 5158A 13158D 11157A 27158K 14151E 11158C 21158K 14512A 15512A 24246E 16151A 3513G 3155C 7151E 17158C 23151E 20151E 23158D 11151E 3513D 11155C 11158M 13513J 19513J 15513D 11513T 11513D 2513J 2513J 2513J 11158C BL. Consultants/RALIA Page 142/256 LIERGUES Cave Coopérative LIMOUCHES Charcuterie LLOPIS FAB DRAGEES CHOCOLATS CONFISERIES LOIRALIMENTS SA LORON LOUIS & FILS LOUVAT Biscuiterie LU L'UNION NOUVELLE LUSTUCRU FRAIS LUSTUCRU FRAIS LUSTUCRU FRAIS LUXOS SA LYON GLACES Ets (Sté d'exploit) LYON GOURMAND LYON Panification et Patisserie (Sté Frse) LYONNAISE DE PATISSERIE GASTRONOMIQUE LYONNAISE SALAISON DIETETIQ & GASTRONOM M CHAPOUTIER M. (SA) MAIL Boulangerie (EURL) MAINGUE Salaisons MAISON ADRI EN VACHER MAISON DE CHAUTAGNE SICA MAISON DES PATES (la) MAISON DIDIER MAISON FRAN COIS PAQUET SA MAISON LHORME MAISON MOLLEX MALARTRE CONSERVES MAMIE BRIOCHE MANENT MORIN MARYSE HELENE MARECHAL ET LANDRIER MARION MARKAL Produits Alimentaires (SA) MARLIEU Chocolaterie MARTIAL MARTINET MASSIF CHAMBOTTE Fromager Fruitière (le) CORIAL CEP IA ARTOUCHAUT SOFRAPAIN LYON LE MARCHE DE SAINT GENIS MAISON MALARTRE CHOCOLATERIE A. MORIN CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 69400 LIERGUES 26120 CHATEAUDOUBLE 69003 LYON 42110 FEURS 69820 FLEURIE 38620 SAINT GEOIR E EN VALDAINE 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 74600 SEYNOD 42420 LORETTE 69230 SAINT GENIS LAVAL 69700 MONTAGNY 38430 MOIRANS 69100 VILLEURBANNE 69006 LYON 69120 VAULX EN VELIN 69770 VILLECHENEVE 69210 L' ARBRESLE 26600 TAIN L'HERMITAGE 01300 BELLEY 42750 SAINT DENIS DE CABANNE 73800 LES MARCHES 73310 RUFFIEUX 73000 CHAMBERY 42000 SAINT ETIENNE 69460 LE PERREON 26140 ANNEYRON 01420 CORBONOD 69230 SAINT GENIS LAVAL 74110 MORZINE 26290 DONZERE 69002 LYON 01290 SAINT JEAN SUR VEYLE 26320 SAINT MARCEL LES VALENCE 38110 MONTAGNIEU 73000 CHAMBERY 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 73410 SAINT GERMAIN LA CHAMBOTTE 2159G 25151E 11158K 12157A 2159F 15158F 11 8513J 13158M 11158M 11158M 19151E 11 11158K 11158A 11158A 11151E 21159G 9158C 1151A 16513J 9513J 16158M 13151E 2513J 21513A 5513J 11152Z 6158C 27158K 11513G 3156A 25156A 15158K 16158D 11151E 16155C BL. Consultants/RALIA Page 143/256 MASSIF DU PARMELAN Fromager Fruiitère (le) MASSON Gaston Fromager ie MASSON SA MASTRA SALAISONS (le) SARL MATERNE MAURIENNE VIANDE MAZET Confiserie MAZUE Bernard Ets MERLE ET COMPAGNIE Ets MESCLON METRAL FRUITS METRAL Minoterie (SA) MEUNIER A.MERE ET FILS MFP BOULANGERIE MICHAUD Ets (Sté d'exploit) MICHE ROAN NAISE (la) MICHELE (SA) MIE PIERRE (la) MILLE DOUCEURS (aux) BOULANGERIE PATISSERIE MINAUDIERE (la) MINER VERNET Eaux de source (Sté Générale) MINERAL 152 ALIMENTS DU BETAIL MODERNE Minoterie (Sa) MOINE B. (Sté d'exploit) MOLLIER Ets MOMMESSIN SA MOMMESSIN SA MONIER SA MONIER VIANDE MONNARD (SA) MONS H. FROMAGER AFFINEUR MONT BLANC Boucherie MONT BLA NC Panification (SA) MONT CHARVIN Salaisons (Sté d'exploit) MONT CHARVIN Viennoiserie Patisserie (Sté) MONT DU SALEV E Fromager Fruitière (le) MONTANIA CORIAL CEP IA LE FRUITIER DE JUVIGNY,CRU SAVOYARD..... CONFISERIE MAZET CHOCOLAT DE SAVOIE SALAISONS DES PATUREAUX ALPINOIX AUX DELICES DE BAPTISTE AU PAIN D'ANTAN AUX MILLE DOUCEURS VINS ET DOMAINES MOMMESSIN SNPJ,ETS J.PELLERIN,LOUIS CHEDEVILLE... A L'AUVERGNAT & FROMAGERIE EDOUARD SVP DU MONT CHARVIN CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74370 VILLAZ 74940 ANNECY LE VIEUX 74100 ANNEMASSE 07270 LAMASTRE 69760 LIMONEST 73300 HERMILLON 73000 CHAMBERY 01500 AMBERIEU EN BUGEY 42110 POUILLY LES FEURS 07100 ANNONAY 38150 CHANAS 74800 SAINT PIERRE EN FAUCIGNY 38210 SAINT QUENTIN SUR ISERE 69002 LYON 73290 LA MOTTE SERVOLEX 42300 ROANNE 69410 CHAMPAGNE AU MONT D'OR 38320 EYBENS 69110 SAINTE FOY LES LYON 69002 LYON 07380 PRADES 69009 LYON 42330 CUZIEU 69120 VAULX EN VELIN 73200 ALBERTVILLE 69430 QUINCIE EN BEA UJOLAIS 69830 SAINT GEORGES DE RENEINS 42450 SURY LE COMTAL 42450 SURY LE COMTAL 42120 PERREUX 42370 SAINT HAON LE CHATEL 74400 CHAMONIX MONT BLANC 74190 LE FAYET 74210 DOUSSARD 73400 UGINE 74350 CRUSEILLES 73000 CHAMBERY 8155C 8155C 5155C 21151E 11 18151A 16158K 10158C 12151E 20158D 14513A 7156A 19159B 11158C 16158C 1158C 11158B 23158C 11158C 11158D 26159S 11157A 13156A 11158C 17151E 2513J 2513J 13151A 13151A 1151E 1155C 7 7158A 8151E 17158A 5155C 16513J BL. Consultants/RALIA Page 144/256 MONT-CHERY fromagerie MONTERRAT Roland SA MONTMAYEUR Re né Fils (les) MONTS TARARE (Coop Laitière) MONTSERRET Salaisons MORIN B.ET COMPAGNIE MOTIVATION ET ENTHOUSIASME MOULIN DE CROSSEY (Sté indus) MOULIN DE LA CHAUME (le) MOULIN GUENARD MOULIN GUENARD MOULIN HUMBERT SA MOULIN JANNET ET FILS SARL MOULINS DE MAILLAT C BELLON ET CIE (les) MOULINS DU BION (les) MOULINS SOUFFLET SA MOURIER PIERRE Ets (SARL exploit) MOUTIERS Région (Sté coop Lait) MT RESTAURATION MULLET-GOYON (SARL) MURGIER SA NARDONE René (Sté d'exploit) NELSON (le) SARL NESTLE FRANCE NESTLE GRAND FROID NESTLE PRODUITS LAITIERS FRAIS NESTLE PRODUITS LAITIERS FRAIS NEVEU Boulangerie Patisserie NIGAY Ets NOTRE DAME DES NEIGES NOUVELLE UTP (Sté) NUIT ET JOUR NUTRISOLEIL (Sté) NUTRISUD SA NUTRITION ET SANTE NYONSAIS (Coop Agri) ORLAC CORIAL CEP IA 74260 LES GETS 01570 FEILLENS 73210 MACOT LA PLAGNE 42470 SAINT SYMPHORIEN DE LAY 69610 GREZIEU LE MARCHE 26200 MONTELIMA R 38100 GRENOBLE 38960 SAINT ETIENNE DE CROSSEY 07800 LA VOULTE SUR RHONE 01290 SAINT JEAN SUR VEYLE 01540 VONNAS 01290 SAINT JEAN SUR VEYLE 01560 CURCIAT DONGALON 01430 MAILLAT 38300 MAUBEC 69380 LOZANNE 26100 ROMANS SUR ISERE 73600 MOUTIERS 74540 ALBY SUR CHERAN 01240 SAINT PAUL DE VARAX 01700 BEYNOST 69005 LYON 42000 SAINT ETIENNE 69330 MEYZIEU 69006 LYON 42160 ANDREZIEUX BOUTHEON 42160 ANDREZIEUX BOUTHEON 74940 ANNECY LE VIEUX 42110 FEURS 07590 SAINT LAURENT LES BAINS 01000 BOURG E N BRESSE 69005 LYON 26120 MONTMEYRAN 26402 CREST CEDEX 07100 ANN ONAY 26110 NYONS 38200 VIENNE BOULANCHAUDE CTRE REG DE DISTRIBUTION CHAMBOURCY LOGISTIQUE RA BOULANGERIE LOCQUET CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 7155C 3151E 17158C 1155C 11151E 27158K 23158B 19156A 25158A 3157A 3157A 3156A 3156A 4156A 15156A 2156A 22158C 17155C 8151E 3155C 11513J 11 13158D 11513T 11 13155A 13155A 8158C 12158V 26513J 3151E 11158C 25157A 24157A 20158T 27159G 14155A BL. Consultants/RALIA Page 145/256 ORLAC OGIER M. Ets ORANGINA FRANCE SA ORGANISATION TRAITEUR PERRON -FOURRIER OXADIS SA OXADIS SA PACKINGEL PAIN D OR PAIN DE BELLEDONNE (le) PAIN DU MOREL (le) PAIN PERDU (au) PAIN SAVOYARD (au) PAINDOR RHONE ALPES PALAIS DES GOURMET S (au) PALET D'OR (le) PALETTE GOURMANDE (la) SA PALOMAS PANAVI HOLDING PRODUCTION PANAVI HOLDING PRODUCTION PANCOSMA FRANCE SA PANETIER VIENNOIS (le) PANI 38 PANI LE FOURNIL DU COLOMBIER (SA) PANIER Boyauderie PANIER D'ŒUFS (l e) PANIERE D'AIX PANIERE D'AIX PANIERE D'ANNEMASSE PANZANI PAPUT BOISSONS SA PARC DE SAIL LES BAINS (SA) PARDON ET FILS PARFUMS DE FETE LA GAUFRERIE PAROT Eaux Minérales Naturelles (Sté) PASCAL Salaisons PASQUIER ALPES Brioche PASQUIER CENTRE Patisserie CORIAL CEP IA 42350 LA TALAUDIERE 69610 SAINTE FOY L'ARGENTIERE 69330 MEYZIEU 01000 BOURG EN BRESSE 26800 PORTES LES VALENCE 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 69440 MORNANT 73440 SAINT MARTIN DE BELLEVILLE 73110 ARVILLARD 73260 LES AVANCHERS VALMOREL 38520 LE BOURG D'OISANS 73100 TRESSERVE 69600 OULLINS 69130 ECULLY 74400 CHAMONIX MONT BLANC 07100 DAVEZIEUX 69002 LYON 01750 REPLONGES 26100 ROMANS SUR ISERE 01200 BELLEGARDE SUR VALSERINE 38200 VIENNE 69120 VAULX EN VELIN 38160 SAINT MARCELLIN 69700 MONTAGNY 26120 UPIE 73100 AIX LES BAINS 74150 RUMILLY 74100 ANNEMASSE 69006 LYON 42300 ROANNE 42310 SAIL LES BAINS 69430 BEAUJEU 69330 ME YZIEU 42610 SAINT ROMAIN LE PUY 26000 VALENCE 38490 CHARANCIEU 26800 ETOILE SUR RHONE PATISSERIE LA LUNE AU DELICIA AU BON PAIN CUVEE DU PERE ANTOINE EAU MINERALE,EAUX MINERALES CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 13155A 11151E 11159T 3555D 25512A 11512A 11152Z 17158C 16158A 17158C 23158C 16158C 11158A 11158D 7158D 20158V 11158K 3158A 22158A 5157A 14158C 11158B 22158A 11151A 25158V 16158B 8158B 5158C 11158M 1513J 1159S 2513J 11158B 13159S 25151E 15158A 25158A BL. Consultants/RALIA PASQUIER SUD Brioche PATE AUX POIRES (le) PATIN Confiserie Chocol aterie PATI-PRESTIGE PATISALPES (SARL) PATISSIER DU PRAZ (le) PAT-MAX PAUL JABOULET AINE PAUL SAPIN SA PAUVERT Jacques TRAITEUR PAVIERE Abattoirs PAYS DE CHARLIEU Abattoirs PEGUET SAVOIE SALAISONS PERE CRAQUANT (le) PERINET Salaison (S ARL) PERNOD PERRET CHARLES PERRET DU CRAY PERRIER AGRO INDUSTRIE PERRIER AGRO INDUSTRIE PERRIER Ets PERRIN PETIT VATEL (au) PETITE BOULANGERIE (a la ) PETITE COMTESSE (a la) PETITS GOURMANDS (aux) PHIL X N 290 (SARL) PHILICOT -LAFARGE PHILIPPE CARTELLIER (SARL) PHILIPPON Minoterie PICARD SA PICON Fromageries PILATI (SARL) PIVARD Cafés PIZZA 3 PJA DIFFUSION PLACE Boulangerie CORIAL CEP IA Page 146/256 26800 ETOILE SUR RHONE 69420 CONDRIEU 42300 ROANNE 73490 LA RAVOIRE 38400 SAINT MARTIN D'HERES 73120 COURCHEVEL 73000 CHAMBERY 26600 LA ROCHE DE GLUN 69220 LANCIE 74320 SEVRIER 69440 MORNANT 42190 CHARLIEU 74440 TANINGES 26340 SAILLANS 01570 FEILLENS 69570 DARDILLY 69430 BEAUJEU 69220 LANCIE 07800 CHARMES SUR RHONE 07800 SAINT GEORGES LES BAINS 73000 CHAMBERY 69160 TASSIN LA DEMI LUNE 69006 LYON 69120 VAULX EN VELIN 26140 SAINT RAMBERT D'ALBON 74400 CHAMONIX MONT BLANC 01290 PONT DE VEYLE 26450 CLEON D'ANDRAN 69780 MIONS 07210 BAIX 42160 ANDREZIEUX BOUTHEON 74540 SAINT FELIX 42300 ROANNE 26000 VALENCE 38120 SAINT EGREVE 26600 LA ROCHE DE GLUN 74250 FILLINGES LE PATISSIER MICHEL ET FRANCK VAIVR AND CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 25158A 14158C 1158K 16158D 23158A 17158C 16151A 21513J 2513J 8 11151A 1151A 7151E 24158F 3151E 11159B 2156A 2513J 25 25 16 11158C 11151E 11158C 21158C 7158D 3158V 27157A 11158C 25156A 13 8155C 1158D 25158P 23158B 21513J 5158C BL. Consultants/RALIA Page 147/256 PLAINE AIN Transformation (Sté industr) PLAN FAYET (du) SARL POCHAT ET FILS Fromageries POGNES NIVON POINGT Boulangerie POINT CHAUD SERVICE (Holding) POINT DU JOUR 2 (le) (SA) PONT D OR (au) PONT D'AIN Laiterie Fromagerie (Coop) PONT DE LA PIERRE Fromagerie PONT DE LA PIERRE Fromagerie POPY R.TRAITEUR POPY FRERES POTINIERE (la) POULAT Boucherie Charcuterie PRAIRIES SAVOYARDES (les) SA PRALUS Patisserie Chocolaterie (SA) PREVOT SA PRINCES Chocolat PRINCES DE FR ANCE PRODUCTEURS ASSOCIES GALAURE (Coop Agri) PRODUITS DU VAL SOANNAN (les) SA PROMOTRA PROVENCE EPI D'OR PROVOL (SARL) QUENELLE ROYALE SA QUENELLES LYONNAISES DESMARIS (SARL) R.S.D. RAFFIN VIANDES RAMBERFRUITS RANDY Ets (SA) RAVEL SA DISTILLERIE SAINT GALMIER RAVIER Ets RAVIOLES A L'ANCIENNE REAL Chocolat RENAISONNAISE Patisserie REVERMONT Fromageries (Sté Coop Agri) CORIAL CEP IA 01800 MEXIMIEUX 74500 FETERNES 74940 ANNECY LE VIEUX 26000 VALENCE 73300 SAINT JEAN DE MAURIENNE 69500 BRON 42000 SAINT ETIENNE 38230 PONT DE CHERUY 01160 PONT D'AIN 42510 BALBIGNY 42940 SAINT BONNET LE COURREAU 69250 NEUVILLE SUR SAONE 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 42000 SAINT ETIENNE 42320 SAINT CHRISTO EN JAREZ 74100 VILLE LA GRAND 42300 ROANNE 73210 AIME 42580 LA TOUR EN JAREZ 69410 CHAMPAGNE AU MONT D'OR 26330 CHATEAUNEUF DE GALAURE 69170 SAINT CLEMENT SOUS VALSONN 69100 VILLEURBANNE 26780 CHATEAUNEUF DU RHONE 42140 VIRICELLES 01480 FRANS 69780 TOUSSIEU 69007 LYON 38000 GRENOBLE 26140 SAINT RAMBERT D'ALBON 69630 CHAPONOST 42330 SAINT GALMIER 38540 HEYRIEUX 26190 SAINT JEAN EN ROYANS 73024 CHAMBERY CEDEX 42370 RENAISON 01370 TREFFORT CUISIAT P.V.S. LES 3 BRIOCHES METR "O" CHAUD REAL-COPPELIA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 10157A 6151A 8155C 25158C 18158C 11158B 13158C 11158B 10155C 1155C 12155C 11 11151E 13158D 13151E 5155A 1158D 17151E 13158K 11158D 21151C 11158A 11158B 27011A 13151E 2152Z 11158M 11158B 23151A 21513A 11151E 13159B 11151E 22158M 16158K 1 3155C BL. Consultants/RALIA Page 148/256 REYMOND Guy Boulangeries REYNON SA RGB RGB RHONE BOISSONS RHONE DELICES RICARD (SA) RICH'AIL RICHARD C. PATES ALPINA Ets RICHARD DE NYONS RIEUBON Emile et FILS RIVAL Cafés RIVES DU FIER Fromager Fruitière (le) ROANNE (Sté Laitière) ROANNE GASTRONOMIE INTERNATIONAL ROBERT BERANGER SA ROCHAMBEAU (Sté d'exploit) ROCHAT Ets ROCHEBILLARD ET BLEIN Ets ROCHEGUD (Sté Coop Vinification) ROCHES BLANCHES (le s) ROGER DE LYON CHARCUTIER ROMANS Centre Abatt BOUCH ELEV CHEVILLARDS ROMANS SALAISONS ROMANS VIANDE ROSNOBLET Ets (SA) ROTISSERIES SAVOYARDES (les) ROUMANET J L S ROUTIN SA ROUTIN SA ROUX SOIGNAT ROXANE NORD ROYAL CANIN SA ROYAL VIANDES ROYALE FRANCHISING ROYANNAIS Ets ROYANS FRAIS CORIAL CEP IA 07000 PRIVAS 69002 LYON 01170 GEX 01170 GEX 69190 SAINT FONS 69540 IRIGNY 69001 LYON 26800 MONTOISON 73291 LA MOTTE SERVOLEX CEDEX 26110 NYONS 07200 SAINT MAURICE D'ARDECHE 42000 SAINT ETIENNE 74150 HAUTEVILLE SUR FIER 42120 LE COTEAU 42720 BRIENNON 26800 MONTOISON 69008 LYON 26190 SAINT JEAN EN ROYANS 42780 VIOLAY 26790 ROCHEGUDE 38270 BEAUREPAIRE 69970 CHAPONNAY 26100 ROMANS SUR ISERE 26540 MOURS SAINT EUSEBE 26380 PEYRINS 74800 ETEAUX 73100 AIX LES BAINS 07200 ST ETIENNE DE FONTBE LLON 73007 CHAMBERY CEDEX 73094 CHAMBERY CEDEX 9 69002 LYON 69730 GENA Y 26400 CREST 74890 LULLY 42390 VILLARS 38470 TECHE 38680 SAINT JUST DE CLAIX ALPINA MARCHE GARE CASE 8 -9-10-11-12 LA ROYALE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 25158C 11 5158C 5158C 11513J 11158A 11159B 25153E 16158M 27513G 26156A 13158P 8155C 1155A 1151E 25012J 11158C 22158M 1151E 27159G 14158K 11151E 22151A 22151E 22513C 7151A 16 26158C 16159T 16159T 11513D 11159T 24157C 5151A 13158B 19155C 22155C BL. Consultants/RALIA ROYATS Salaisons RUISSEAU Salaisons RULLIER BOUCHERIE (SA) SA G PERRET SA GAVAND ET PRUDENT SA GUYOT SA REY LEON FROMAGES DE SAVOIE SABATON Ets SAINT FELICIEN (Sté Fromagère) SAINT SORNY JEAN ET RAYMOND SAINT TRIVIER GASTRONOMIE SA SALADE MINUTE SA SALAISONS LYONNAISES Charcuterie SANOFRUIT SAR SARIP SARL ABBAYE DE BOUCHET SARL FICHARD VINS DE SAVOIE SARL FROMAGERIE ANNECIENNE SARL MIDI LANGUEDOC SAROJA VOLAILLES SARRAS Cave Coop Agri SAVIGNEUX PEYER FRERES Minoterie SAVOIE YAOURT SAVOIES Boyauderie -ETS SEMILLE SA SAVOISIENNE DES BOISSONS SAVOYARDE Boulangerie (la) SBB SCHMIDHAUSER SA SDF MANTILLERI JACK Y ET ABEL SDMR SEC SNC SEIGNEMARTIN Fromagerie SGS AGRAL SIAS FRANCE SIBERT ET FILS SA SICA C.B.A CORIAL CEP IA Page 149/256 42610 SAINT GEORGES HAUTE VILLE 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER 73700 SE EZ 73170 BILLIEME 01270 SALAVRE 69440 TALUYERS 74703 SALLANCHES CEDEX 07200 AUBENAS 07410 SAINT FELICIEN 07300 TOURNON SUR RHONE 01560 SAINT TRIVIER DE COURTES 69740 GENAS 69960 CORBAS 07200 LACHAPELLE SOUS AUBENAS 01390 SAINT ANDRE DE CORCY 69008 LYON 26790 BOUCHET 74140 CHENS SUR L EMAN 74370 PRINGY 42000 SAINT ETIENNE 38440 SAINT JEAN DE BOURNAY 07370 SARRAS 42600 SAVIGNEUX 73103 AIX LES BAINS CEDEX 74600 SEYNOD 73000 CHAMBERY 73630 ECOLE 01300 BELLEY 74290 ALEX 74000 ANNECY 38420 DOMENE 69500 BRON 01130 CHARIX 26100 ROMANS SUR ISERE 26000 VALENCE 01360 LOYETTES 42110 FEURS FRANCE GASTRONOMIE TERROIRS ET GASTRONOMIE SDB ROYALES PATES CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 13151E 11151E 17151A 9513J 3151C 11513J 7513G 26153F 21155C 21158C 3158M 11153E 11151E 26 11158K 11158C 27513J 5513J 8513G 13513J 11151C 21159G 12156A 16155D 8151A 16513J 16158C 9151E 8155C 8158M 23158V 11151E 4155C 22158M 25 11151E 12512A BL. Consultants/RALIA Page 150/256 SICA C.B.A SICA C.B.A SICAREV SO.FR.ES.P.I. SOC ANTESITE N PERROT (Sté) SOC COOPERATIVE DE FROMAGERIE SOC D ENTREPRISE FRIGORIFIQUE DE L AIN SOC DES ETS VERDANNET SOC D'EXPL OIT DES ETS JACQUES HYBORD SOC D'EXPLOITATION DES ETS PAUL ESCANDE SOC FABRIC DISTRIB PRODUITS ALIMENTAIRES SOC HENRI GRUMEL ET FILS SOC RHODANIENNE DE PRODUITS ALIMENTAIRES SOC SALAISONS JACQUES BAJARD CHANUT SOC TECH ETUDE FABRI ALIMEN COMPO BETAIL SOC TRESALLET ET VALVIN REUNIS SOCIETE ARDECHOISE DE BOISSONS SOCIETE CORB ASIENNE DES VIANDES SA SOCIETE DE DISTRIBUTION DES VIANDES SOCIETE DE DISTRIBUTION VALENTINOISE SOCIETE DES VINS DE PIZAY SOCIETE L.METAIRIE SA SOCIETE LOUIS CALLIER BOISSON SOCIETE LYONNAISE BOISSONS SOCIETE LYONNAISE BOISSONS SOCIETE LYONNAISE BOISSONS SOCIETE LYONNAISE DE PANIFICATIO N SOCIETE RIVOISE DE BOISSONS SOCIETE SAVOISIENNE DES VIANDES SODELY SODES SODILIM SODILIM SODILIM SOKHA SOLE MIO SOLEIADE (la) CORIAL CEP IA EPI GAULOIS FONDOIR DES SAVOIE ETS PAUL ESCANDE PATISFRANCE SORHOPRAL JBC SALAISONS FIRME LUC DUVALLON - VIN 24 - WEIN 24 DE ROANNE BOISSONS DISTRIBUTION CELLIER DES GONES L'EPI GAULOIS LA BOYAUDERIE CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 42110 FEURS 42270 SAINT PRIEST EN JAREZ 42300 ROANNE 69800 SAINT PRIEST 38500 COUBLEVIE 01410 CHEZERY FORENS 01200 BELLEGARDE SUR VALSERINE 74350 ALLONZIER LA CAILLE 73730 CEVINS 73200 ALBERTVILLE 01700 MIRIBEL 01700 SAINT MAURICE DE BEYNOST 69960 CORBAS 69297 LYON CEDEX 02 01000 BOURG EN BRESSE 73210 AIME 07120 RUOMS 69960 CORBAS 73000 CHAMBERY 26800 PORTES LES VALENCE 69910 VILLIE MORGON 69220 SAINT JEAN D'ARDIERES 42153 RIORGES 38300 DOMARIN 42000 SAINT ETIENNE 69007 LYON 69800 SAINT PRIEST 38140 RIVES 73000 CHAMBERY 69007 LYON 73610 ATTIGNAT ONCIN 74100 ANNEMASSE 74500 PUBLIER 74700 SALLANCHES 69120 VAULX EN VELIN 26120 MALISSARD 26100 ROMANS SUR ISERE 12512A 13512A 1513C 11158A 19158V 5155C 5151A 5512E 17513J 17513J 11 11513J 11157C 11513D 3157A 17513J 26513J 11513C 16151A 25513J 2513J 2513J 1513J 15513J 13513J 11513J 11158B 19513J 16151E 11151A 16151A 5513J 6513J 7513J 11151E 25158A 22158C BL. Consultants/RALIA Page 151/256 SOLYDEC SOMMEREUX (SARl) SOPACEL SOUCHARD Ets SOURCES (Sté d'exploit) SOVIBER VIANDES BERNARD (Sté) SPAD 69 ST ALBAN -LES-EAUX Eaux Minérales ST ETIENNE Cave Beaujolaise ST PRIEST PAIN ETS CHARRIER ST SYMPHORIEN COISE Sté Artisan Boulanger ST TRIVIER Fromager ie (Sté nouvelle) STE COLOMBE Fromagerie STE EXPLOIT ETS ARRAGONE STEMMELEN Salaisons STEPHANOISE D'ABATTAGE (la) SUCILLON SUD EST APPELATIONS SUD EST DESOSS SUPREM'NOUGAT SARL SURY COMTAL Abattoir (Sté d'exploit) SUZIENNE Cave Coop Vini TACOULIENNE (la) TAILLEFERT -FABRE TALEMELERIE (la) TALEMELERIE (la) TARARE (Sté d'exploit abatt) TARGE Salaison TAVERNIER ET FILS Boulangerie TEINTURIE R ET COMPAGNIE TEISSEIRE -FRANCE SA TEISSEIRE -FRANCE SA TER'FRAIS TEYSSIER Louis Ets (Sté d'exploit) TEYSSIER SALAISONS THEVENET Robert Boulangerie THEVENET SOBRHONE SOC LYONN DISTR BIERES CORIAL CEP IA ETABLISSEMENTS SOUCHARD CAVE COOP -BEAUJOLAISE BOULANGERIE PATISSERIE CONFISERIE SUPREM'NOUGAT G SAVIN LA TALEMELERIE THEVENET SOBRHONE SLDBK CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 69100 VILLEURBANNE 69250 NEUVILLE SUR SAONE 69960 CORBAS 26230 CHANTEMERLE LES GRIGNAN 07310 ARCENS 73190 CHALLES LES EAUX 69637 VENISSIEUX CEDEX 42370 SAINT ALBAN LES EAUX 69460 ST ETIENNE DES OULLIERES 42270 SAINT PRIEST EN JAREZ 69590 SAINT SYMPHORIEN SUR COISE 01560 SAINT TRIVIER DE COURTES 73240 SAINT GENIX SUR GUIERS 73260 AIGUEBLANCHE 01700 MIRIB EL 42350 LA TALAUDIERE 69300 CALUIRE ET CUIRE 26150 DIE 01800 SAINT JEAN DE NIOST 26200 MONTELIMAR 42450 SURY LE COMTAL 26790 SUZE LA ROUSSE 38140 CHARNECLES 69250 NEUVILLE SUR SAONE 38000 GRENOBLE 38000 GRENOBLE 69490 SAINT ROMAIN DE POPEY 69610 GREZIEU LE MARCHE 74110 MORZINE 26100 ROMANS SUR ISERE 38000 GRENOBLE 38920 CROLLES 38510 MORESTEL 07510 SAINT CIRGUES EN MONTAGNE 07320 SAINT AGREVE 38300 RUY 69200 VENISSIEUX 11158V 11158D 11151A 27156A 25159S 16151A 11513J 1159T 2159G 13158A 11158C 3155C 15155C 17513J 11151E 13151A 11158C 24513J 10151A 27158K 13151A 27159G 19153E 11513J 23158C 23158C 11151A 11151E 6158C 22158D 23159T 15159T 15158V 26151E 20151E 15158A 11513J BL. Consultants/RALIA Page 152/256 THIELLON Jean Marc Tradition Traiteur THIERRY FROISSARD THONON LES BAINS Eaux Minérales (Sté) THOVEX Y. ET M.(SARL) TIRET Boulangerie Patisserie TOFOULIE TONILENE TONILENE TOUFRAIS TOUPARGEL SURGELES TOUR D'ALBON Biscuiterie ( la) TRACOULAT TRAITEUR TRADITION DU FOREZ Salaisons TRADITIONS D'ASIE TREBOUX Be rnard (SARL) TRIEVES CORREARD ET FILS Minoterie TROCCON Ets TROIS ABEILLES (les) TROIS B (les) BOULANGERIES BOISSET BETOUS TROPAL VIANDES SA U.F.F. VILLEFRANCHE SA UGI PAIN (SA) UNION CAVE COOP VINICOLE ARDECHE UNION DE LA BOUCHERIE LYONNAISE UNION DES VIGNERONS DES COTES DU RHONE VAL CENIS - VANOISE (Sté coop Laitière) VAL D ARLY (Sté Coop Laitière) VAL DE LYON VAL DE SEILLE (le) VAL ROUBION Fabrique Nougat Confiserie VALANSOT VALANSOT VALDAINE Cave Coop Vini VALENTIN TRAITEUR VALEYRE ET CIE Ets VALGOURMET VALLE VERTE (la) Fromagerie CORIAL CEP IA A LA JAYSINIA LA CHARMETTE AIN PORCS UNION VIGNERONS COTEAUX ARDECHE.UVICA. U.B.L. CELLIER DES DAUPHINS SALAISONS DE THURINS CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 69001 LYON 74340 SAMOENS 74202 THO NON LES BAINS CEDEX 74220 LA CLUSAZ 01500 AMBERIEU EN BUGEY 26560 SEDERON 38134 SAINT JOSEPH DE RIVIERE 38500 VOIRON 26600 PONT DE L'ISERE 74370 PRINGY 26140 ANNEYRON 07340 PEAUGRES 42110 SAINT MARTIN LESTRA 69610 SOUZY 74200 THONON LES BAINS 38930 CLELLES 01000 BOURG EN BRESSE 26200 MONTELIMAR 38130 ECHIROLLES 01000 BOURG EN BRESSE 69400 VILLEFRANCHE SUR SAONE 73400 UGINE 07120 RUOMS 69960 CORBAS 26790 TULETTE 73480 LANSLEBOURG MONT CENIS 73590 FLUMET 69590 SAINT SYMPHORIEN SUR COISE 42720 POUILLY SOUS CHARLIEU 26200 MONTELIMAR 69160 TASSIN LA DEMI LUNE 69510 THURINS 26160 SAINT GERVAIS SUR ROUBION 42300 MABLY 42620 SAINT MARTIN D'ESTREAUX 26000 VALENCE 74250 BOGEVE 11 7158D 6159S 8158C 10158C 27153E 19158C 19158B 21155C 8513V 21 20151E 12151E 11151E 6158C 23156A 3151A 27158K 23158C 3151A 2152Z 17158A 26513J 11154A 27513J 18155C 17155C 11151E 1158V 27158K 11151E 11151E 27159G 1151E 1151C 25 5155C BL. Consultants/RALIA Page 153/256 VALLEE Boulangerie Patisserie VALLEE D E L AIN Fromagerie (Sté Coop) VALLEE DES ARVES (Sté Coop Laitière) VALLEE DU GUIERS Fromager Fruitière (le) VALMENT Fro mageries VALRHONA SA VALRHONA SA VANDROUX Patisserie VCF CANARD (SAS) VERCELLOTTI ALBERT MARIUS VERDANNET Ets (Sté) VERDANNET Ets (Sté) VERDANNET Ets (Sté) VEREL GEL (Sté) VERGERS BOIRON PRODUCTION (les) VERMOUT DOLIN (SA) VERRIERE Patrick TRAITEUR VESSIERE Boucherie VEYRE Yves Boulangerie Patisserie VEYRET VEILLEUX Ets VIAL - STERCK (SARL) VIENNOISE DE PRODUITS ALIMENTAIRES (S té) VILLARD DE LANS (Sté Fromagère) VILLEFRANCHE Coop Lait VINIPRO VINS BERRANGE VINS DENUZIERE VINS DESCOMBE VINS ET VIGNOBLES VINS FINS (Coop) VINS MATHELIN S A R L VINSOBRAISE 5Cave Coop) VINSON A.et FILS Minoteries VINTEL VIRET Boucherie Charcuterie VIT A CUIRE VITAL et PIGNOL Jean Paul CORIAL CEP IA UNION COOPERATIVES AGRICOLES BOULANGERIE,PATISSERIE,SALON DE THE. SA VESSIERE LE FOURNIL DE LA FONTAINE LES CAVES DE LA VISITATION ... RAYMOND MARTHELIN ET FILS MOULIN DE LODIE JEAN PAUL PIGNOL CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 74700 SALLANCHES 01450 PONCIN 73530 SAINT SORLIN D'ARVES 73240 AVRESSIEUX 01150 LEYMENT 26600 TAIN L'HERMITAGE 26600 TAIN L'HERMITAGE 38510 VEZERONCE CURTIN 01560 SAINT NIZIER LE BOUCHOUX 74500 EVIAN LES BAINS 74000 ANNECY 74140 DOUVAINE 74150 SALES 38110 SAINT JEAN DE SOUDAIN 26000 VALENCE 73000 CHAMBERY 42680 SAINT MARCELLIN EN FOREZ 69005 LYON 38100 GRENOBLE 38160 SAINT MARCELLIN 01210 FERNEY VOLTAIRE 38200 VIENNE 38250 VILLARD DE LANS 69400 ARNAS 69490 PONTCHARRA SUR TURDINE 01600 REYRIEUX 69420 CONDRIEU 69460 ST ETIENNE DES OULLIERES 69830 SAINT GEORGES DE RENEIN S 26600 TAIN L'HERMITAGE 69380 CHATILLON 26110 VINSOBRES 07240 VERNOUX EN VIVARAIS 69400 LIMAS 74940 ANNECY LE VIEUX 69330 MEYZIEU 69530 BRIGNAIS 7158A 10155C 18155C 15155C 10155C 21158K 21158K 15158D 3151C 6158C 8155C 5155C 8155C 15151E 25 16159T 13151E 11 23158C 22155C 5158C 14158V 23155C 2155A 11159G 11513J 14513J 2513J 2513J 21159G 2513J 27159G 25156A 2513J 8 11151E 11158D BL. Consultants/RALIA Page 154/256 VIVARAIS Fromagerie VIVIER Cave Coop Intercomm VIZILLOIS Pains VOISIN Cafés Chocolats VOISIN Cafés Chocolats VOLABA VOLABROY VOLADIS VOLADIS VOLAILLES MIERAL (les) VOLTAIRE Boualngerie (SARL) VULLIERMET Minoterie VULLIET FRERES SARL WAGNER FILS Ets WEISS P. MARGAINNE ET COMPAGNIE Chocolat WEISS P. MARGAINNE ET COMPAGNIE Chocolat YENNE Canton (Coop Laitière) CORIAL CEP IA 07570 DESAIGNES 07220 VIVIERS 38220 VIZILLE 69009 LYON 69500 BRON 01000 BOURG EN BRESSE 26200 MONTELIMAR 38120 SAINT EGREVE 69960 CORBAS 01340 MONTREVEL EN BRESSE 01210 FERNEY VOLTAIRE 73290 LA MOTTE SERVOLEX 74450 LE GRAND BORNAND 69002 LYON 42000 SAINT E TIENNE 42000 SAINT ETIENNE 73170 YENNE CHOCOLAT FLECHE D OR CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 21155C 27159G 23158A 11158K 11158K 3151C 27157C 23513E 11513E 3151C 5158C 16156A 8158C 11151E 13158K 13158K 9155C BL. Consultants VII- Principales évolutions des emplois-méti ers support à l a production VII.1-a/ Maintenance - technicien de maintenance : de mono à multi casquettes Les profils aujourd'hui recherchés par les entreprises réunissent différentes spécialités d'hier : à la fois méc anicien, électricien, automaticien, programmateur d'installations, le technicien de maintenance est de plus en plus qualifié. Il doit régulièrement se mettre à jour sur les évolutions technologiques (formation par les fournisseurs d'équipement). En plus de l'intervention en urgence, exigeant disponibilité et réactivité, il est chargé d'analyser les causes de pannes, le TRS (avec le chef d'équipe), de réaliser la maintenance préventive (planification, organisation, suivi). Dans le secteur agro -alimentaire les fonctions qu'il occupe sont souvent variables selon la période : essentiellement concentrées sur le réglage en période de forte activité (car beaucoup de main d'œuvre peu qualifiée et nouvelle), il gère le parc machine en période de basse activité. Enfin, ce qui distingue un technicien maintenance agro -alimentaire d'un autre secteur, c'est le respect des règles d'hygiène et de propreté du poste de travail. IV-1-b/ Qualité - Responsable qualité : une activité de contact Le responsable qualité est en contact avec les fournisseurs : il effectue les contrôles en amont de la production, ce qui l'amène à se déplacer chez les fournisseurs. Il définit avec eux le cahier des charges produits sur les aspects qualitatifs de la matière première, de l'emballage. Il est également en contact régulier avec les clients, notamment avec la grande distribution, sur des cahiers des charges pointus et à fort enjeu économique pour l'entreprise. Enfin, il anime la démarche qualité auprès des équipes (communication, contrôle, formation). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants A noter que dans certaines entreprises, le nettoyage est désormais rattaché à la qualité, ainsi que l'environnement (traitement, valorisation des déchets, des eaux usées, …). VII-1-c/ Innovation et développement Les grandes tendances : source de valeur ajoutée Dans un contexte économique de pression à la baisse des prix, la recherche de valeur ajoutée passe désormais par la capacité des entreprises à offrir un produit plus original, par sa recette (recette allégée en matières grasses, en sucr e, nouvelles recettes …), son conditionnement (conditionnement en petit format, en bouteilles carrées, nouveau bouchon verseur, emballage compressible …). ou l'offre de produit reconnu haut de gamme, en marque propre ou en MDD (appellation AOC, produit du terroir, labels …), qui nécessitent parfois de répondre à des cahiers des charges précis. Les compétences attendues sont les suivantes : rechercher et mettre au point des recettes différenciatrices, pour les marques propres ou la GD, mener un projet de "la bellisation" d'une ou plusieurs références, innover sur l'emballage (eco -emballage, matières premières), le packaging (design, couleur, côté pratique…) pour créer l'originalité, la reconnaissance rapide du produit en linéaire, maîtriser l'industrialisation d'un produit nouveau (délai, stabilité recette, …). Toujours dans la recherche de maintien ou d'amélioration des marges, d'autres entreprises se tournent vers le développement source d'optimisation du process industriel. De profil ingénieur, sa mission es t de rechercher et de mettre au point toutes les adaptations possibles de l'outil de production permettant d'améliorer le rendement machine, de réduire la quantité de déchets, les arrêts, d'améliorer les temps de changement de moule , de nettoyage, etc. Da ns les entreprises petites et moyennes (jusqu'à 300 -400 personnes), cette mission est en général confiée conjointement aux chefs d'équipe et à la maintenance CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants VII-1-d/ Logistique Les grandes tendances : Des exigences très différentes en fonction de la DLUO produits VII-2-Principales évoluti ons des emplois-métiers de services fonctionnels VII-2-a/ Commercial-ventes Avec la concentration de la grande distribution, les services commerciaux sont moins stratégiques : les négociations de contrats sont effect uées par la Direction Générale, les cahiers des charges validés avec les services qualité et R&D. Le système commercial repose soit sur des VRP multi -cartes vers des grossistes, le réseau RHF, les détaillants locaux, soit est assumé par la Direction générale et des assistants commerciaux chargés d'enregistrer les commandes. Les entreprises semblent s'organiser pour devenir plus présentes face aux grandes enseignes : Développement du marchandising, du marketing opérationnel, de l'animation des ventes. Toutef ois les contours restent flous entre ces différents concepts : S'il est clair que le marchandising a pour finalité d'optimiser la présence des produits en linéaire, l'animation des ventes et la marketing opérationnel restent à définir. IV-2-b/ Achats Le service achats est de moins en moins autonome dans sa politique. Les relations avec la grande distribution l'amène avant tout à respecter le cahier des charges défini avec le client d'où une perte d'autonomie sur le choix des matières et des fournisseurs. L es négociations se font désormais au centième de centime par unité sur les grandes quantités. Au delà du prix, il est également amené à évaluer les fournisseurs selon des critères de qualité produits, respect des délais et des quantités, prévention des ris ques alimentaires, etc. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants VII-3-a/ Contrôle de gestion Tendances générales : un rôle stratégique pour les entreprises en lien fort avec la GD Il est essentiellement présent dans les structures d'au moins 300 personnes ou qui font partie d'un grand groupe. C es principales missions sont : le suivi au quotidien des prix de revient, le suivi du budget, en interne et pour le groupe, l'aide à la décision de la Direction (recomposition du mix produits, choix des circuits de distribution, simulations économiques d'i nvestissements potentiels …). Pour plus d’informations sur les métiers dans l’agro -alimentaire Voir Annexe Profession 2 – “Outil d’information Emploi -Compétences en Industries Alimentaires” - VIII. SYNTHESE DES ECARTS MAJEURS ENTRE BESOINS ET OFFRES D’EMPLOIS L’OFFRE D’EMPLOI Source enquête RALIA (entreprises 38 – 42 et 01) 1996 Soumise à réactualisation juin2001. Dans l’état actuel des choses, il y a peu d’informations disponibles sur la nature de l’offre d’emploi La tendance observée par RALIA n’est pas significative de l’ensemble des entreprises, mais on peut noter des critères qui se recoupent. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants PER SONNEL DE NIVEAU V Le personnel de ce niveau est essentiellement une main -d’œuvre de production et de conditionnement. Les entreprises ont en général un volant minimum de personnel de production qu’il est nécessaire d’étoffer une à deux fois dans l’année, en fonction des activités saisonnières. LE PER SO NNEL SAISO NNIER Le personnel saisonnier fait l’objet de deux traitements distincts, suivant qu’il s’agit de saisonniers recrutés pour plusieurs mois, ou qu’il s’agit de saisonniers d’appoint, recrutés pour quelques jours seulement afin d’écrêter les pointes de fabrication. Le personnel saisonnier recruté pour quelques jours est souvent du person nel intérimaire faisant l’objet d’une prestation par une société d’intérim . Le personnel saisonnier recruté pour plusieurs mois fait l’objet d’un CDD. Les procédures de recrutement sont relativement différentes d’une entreprise à une autre, mais on peut noter que l’entreprise a quelquefois recours aux services de l’ANPE. Cependant, les candidatures spontanées, la cooptation, les services du GEIQ ou les réseaux agro-alimentaires sont privilégiés. Les intérimaires ayant donné satisfaction lors de leurs missions, sont également appelés à postuler pour ces contrats en CDD. L’intérim est un sas vers le CDD. LE PER SO NNEL PER MANENT DE PRO DUCTIO N EST SOU VE NT CO MPO SE D’ ANCIENS SAISO NNIERS Le recrutement du personnel permanent CDI, se fait souvent par incorporatio n de personnes connues dans l’entreprise, après leur CDD. Les candidatures spontanées, petites annonces dans des journaux gratuits, périodiques ou spécialisés sont également des modes de recrutement traditionnels. Les offres ne sont pas systématiquement dé posées à l’ANPE Le volume annuel de personnel permanent de production de niveau V recruté est estimé entre 3% et 5% des effectifs de l’entreprise. POU RQUO I LES ENTREPRISES N’ONT-ELLES PAS OU PEU RECOURS AU X AGENCES DE L ’ A NP E ? Les responsables du person nel interrogés ont quelquefois mis en avant la nécessité pour leur entreprise d’être concurrentielle, c’est à dire performante. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants La logique économique peut s’opposer à la politique d’insertion du public en difficulté demandeur d’emploi ; En effet, dans les ML, le public est souvent en difficulté, ce qui nécessite une action lourde de resocialisation. D’autres personnes ont des problèmes familiaux ou sociaux trop importants pour qu’elles puissent être opérationnelles dans le cadre d’une entreprise. Concernant la nature même de leurs produits, certains responsables d’entreprises font remarquer qu’il y a un refus d’un certain public de manipuler ou travailler certains produits (viande porc notamment) L’industrie agro-alimentaire a la particularité de transfo rmer des produits « vivants » où les services vétérinaires imposent des mesures d’hygiène rigoureuses et sévères. Il est nécessaire que les salariés soient irréprochables. L’entreprise ne peut se permettre de perdre son homologation ou son agrément par la faute d’un salarié peu scrupuleux en matière d’hygiène. D’autres chefs d’entreprises interrogés mettent en avant la faculté limitée d’intégration de personnel issu de l’immigration. En effet, un seuil raisonnable de 10 à 12% ne peut être dépassé sans crée r des problèmes internes au fonctionnement des équipes de production. AU TRES RE CRUTEMENTS Le secteur vente/commercial semble être, avec la production et la qualité, le secteur qui recrute le plus. En effet, il s’agit d’un métier avec un « turn over » important, compte tenu des modes de rémunération. Si le commercial est performant, il est recherché et est souvent attiré par des propositions de collaboration interessantes dans d’autres entreprises. Si par contre, il est moins performant, sa rémunération, b asée de manière importante sur ses résultats, n’est pas satisfaisante. Soit il démissionne et change de voie, soit l’entreprise s’en sépare. Les profils recherchés sont généralement de niveau III (BTS ou niveau) . Le commercial représente l’image de l’ent reprise auprès des clients. Il doit être autonome. Les entreprises cherchent de plus en plus des gains de productivité. Tous les départs ne sont pas systématiquement remplacés. Quelques chiffres concernant le recrutement annuel des entreprises Personnel permanent de niveau V et VI +/- 3à5% des effectifs Personnel permanent de niveau IV +/- 1% des effectifs Personnel permanent de niveau III +/- 2à3% des effectifs Personnel permanent de niveau II et I +/-0,5% des effectifs CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 161/256 LE RECRUTEMENT Quelques notes (source enquête RALIA 1997, réactualisée) A noter un manque total de politique d’embauche; Les causes : Réaction aux besoins immédiats Le plus grand nombre de demandes sont -en fabrication ; moyens de recrutement les plus fréquents : relationnel, candida tures spontanées -à des postes peu qualifiés Secteurs Salaison LAIT Freins économiques Baisse de la consommation Marges de plus en plus réduites des GMS Réglementation la + rigoureuse à obligation d’investissement important Boulangerie/Pâtisserie Canal recrutement « le bouche à oreille » ENIL Par voie de presse/ relationnel (Chocolaterie : saisonnalité importante à intérim prioritaire) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 162/256 IX. OFFRES DE FORMATION L’analyse de l’offre de formation a été menée et réalisée par la profession en collabor ation avec les partenaires régionaux de l’OREFRA, de la formation continue et professionnelle, l’éducation nationale et l ‘enseignement agricole. V.1 -ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION DANS LE SECTEUR DE L’AGROALIMENTAIRE FORMATIONS (et DIPLOMES) PREFERENT IELS PAR SECTEUR D’ACTIVITE CH ARCUTERIE SALAISON Les CAP et les BEP restent la formation la plus prisée des charcutiers salaisonniers. Le CEP, quelle que soit la spécialisation, apporte un niveau de qualification de base qui devrait rendre l’ouvrier adap table au travail qu’on lui demande. Le BAC technologique et le BAC professionnel ne sont pas différenciés par les entreprises. Ces formations ne sont pas considérées comme apportant un savoir -faire professionnel très supérieur aux formations de niveau V, mais sont garantes d’un niveau de culture indispensable au salariés pour faire évoluer sa fonction. Ces niveaux semblent convenir à des postes d’encadrement intermédiaire. Les BTS et DUT sont considérés comme adaptés à des fonctions de responsabilité. Quant aux diplômes d’ingénieurs, seules les entreprises les plus grandes peuvent y avoir recours. ABATTAGE – DECOUPE – BO YAUDERIE Les entreprises ont besoin de bouchers et se plaignent de ne pas les trouver. Elles recrutent donc du personnel sans diplôme q u’elles forment elles -mêmes, ou des CAP de toutes autres disciplines. Les professionnels de la découpe ont tous besoin de bouchers mais considèrent que la formation n’est pas en adéquation avec la pratique de leur métier. Peu d’entreprises recrutent à de s qualifications supérieures au niveau V Dans la branche abattage volailles, la situation est similaire. (on fait de la formation sur le tas) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 163/256 Boyauderie – triperie : aucune formation – formation interne par transmission de savoir faire propre l’entrepri se. INDUSTRIE LAITIERE Les formations aux techniques laitière et fromagères dispensées dans les écoles de laiterie sont parfaitement adaptées aux qualifications requises par les entreprises. Pour la conduite de lignes de fabrication et pour l’entretien, le recours à des professionnels de niveau IV ou III est recherché. Le BAC + 3 ou 4 sortant d’une Ecole Supérieure de Laiterie conviennent parfaitement aux fonctions d’encadrement commercial et technique. CO NSERVES DE PRODU ITS CARNES, FRUITS ET LEGU MES Il n’y a pas de formations initiales spécifiques aux métiers de la conserve aux niveaux V et VI. Suivant la nature de leur activité, les entreprises de la branche emploient des charcutiers, des cuisiniers, des bouchers. Les formations à l’électricité ou à l ’électrotechnique, et notamment les BAC PRO sont appréciés pour les postes de maintenance à différents niveaux de responsabilité. Globalement, les entreprises auraient besoin de personnel très qualifié dans les techniques de conservation BISCUITERIE, BOUL ANGERIE- PATISSERIE INDUSTRIELLES Les qualifications de boulanger - pâtissier sont utilisées même si elles se trouvent de moins en moins faute de candidats. Nécessité d’une élévation du niveau initial de formation pour acquérir des connaissances technologiques plus poussées et avoir un regard critique de technicien vis à vis de la fabrication ; Les formations de niveau V ont une coloration trop artisanale. Les BTS et DUT constituent des formations en adéquation avec l’évolution de cette profession, appo rtant une bonne technicité, un sens de l’organisation, et a capacité d’une prise en charge de responsabilités. M EUNERIE L’école française de meunerie popose des formations à partir du niveau IV. Il n’y a pas de formation de CAP de meunier – CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 164/256 Le travail dans le moulin est avant tout un travail de manœuvre à fonctions multiples (meunier, chauffeur, livreur) pour lequel il n’est pas nécessaire d’avoir une qualification Par contre le chef meunier qui organise la production et effectue les contrôles doit av oir un diplôme de niveau III. NU TRITION ANIMALE Pas de formation spécifique. La plupart des emplois sont occupés par des ouvriers non qualifiés. Etant donné l’automatisation de la chaîne de fabrication, on recherche surtout des savoir faire utiles à la p révention des pannes, à la maintenance. Beaucoup de postes en production sont encore tenus par des personnes ayant un CAP. Il semble que ce niveau soit progressivement délaissé au profit du BEP, voire du BAC pro. Les postes commerciaux doivent être occupés préférentiellement par au moins un BAC+2 dans une formation technique Les dirigeants sont de niveau II ou I FABRICATION DE PRODU ITS ALIMENTAIRES DIVERS Pas de formation de niveau V. Transmission du savoir -faire en interne. On vise directement des niveau x BAC pro ou BTS dans la recherche de personnel qualifié, en fonction des définition de postes en maintenance, en qualité, en production et pour la responsabilité d’équipes ou de lignes de fabrication. FABRICATION DE LIQUEU RS Activité de tradition artisa nale. Aucune formation apportant une connaissance de ces fabrications. Les dirigeants détiennent leur savoir -faire de la génération précédente et le transmettent à leur tour. NO UVELLES EXIGENCES, NOUVELLES CO MPETENCES Axes stratégiques des entreprises -hygiène sécurité des produits -connaissance des normes CORIAL CEP IA Domaines de Compétences formation à prioriser indispensables aux entreprises Hygiène -qualité Qualiticiens Hygiènistes CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Compétences à développer Liées à L’évolution des techniques : informatisation des le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants -mise en place d’une politique globale de la qualité -connaissance de la diététique et de la valeur nutritionnelle des aliments -automatisation des process -développement de la fonction commerciale -développement de la communication extérieure -développement de la recherche CORIAL CEP IA Page 165/256 Management Connaissances scientifiques et Nutritionnistes Techniques Electromécaniciens/ Electrotechniciens Commercialisation process, à la logistique et à l’hygiène L’évolution des marchés Techniciens de haut niveau Commerciaux Chercheurs R&D Informaticiens Chauffeurs CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 166/256 IX - LA FORMATION INITIALE PROFESSIONNELLE. Les objectifs de cette partie sont : ü d’identifier l’offre de formation initiale professionnelle en direction du secteur de l’agroalimentaire ü de quantifier pour chaque niveau de sortie du système de formation ( les flux de formation bruts correspondent au nombre d’élèves inscrits en dernière année de formation ), ü de quantifier et d’analyser le devenir de ces jeunes en Rhône Alpes, ü d’analyser et de positionner les politiques régionales des principaux acteurs de la formation initiale . Cette analyse repose essentiellement sur l’exploitation des données quantitatives (statistiques) et qualitatives de la DRAF en Rhône Alpes et de l’OREFRA, de certains établissement qui ont répondu à notre enquête sur le devenir des jeunes de ce secteur de formation et des éléments de la politique régionale actuelle . Il est claire que compte tenu de la régionalisation de la formation ( PRDF), des liens existant entre l’offre de formation, la mobilité des personnes et les trois principaux tissu industriel locaux, un rapprochement avec l’étude nationale est à effectuer . L’offre de formation initiale repose sur deux ministères, celui de l’agriculture pour une grande partie et celui de l’éducation nationale . Les tableau ci -après indiquent les diplômes qui sont de la compétence du ministère de l’agriculture et ceux qui sont de la compétence de l’éducation nationale . Cette offre de formation est publique ou privée sous c ontrat . Afin de mieux cerner certains enjeux les tableaux et résultats sont communiqués en fonction des niveaux de sortie de formation initiale . IX -1- ID ENTIFICATION D E L’OFFRE DE FORMATION ET RAPPROCHEMENT BASSINS D’E MPLOI 2000. IX-1-1.1OFFRE DE FO RMATION DU NIVEAU V : 1 Etablissement délivrant un CAPA IAA dans l’AIN 1 Etablissement délivrant un CAPA IAA dans la DRÔME 1 Etablissement délivrant un CAPA IAA dans la LOIRE Tous les trois dépendent du Ministère de l’Agriculture . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 167/256 1 Etablissement délivr ant un diplôme référencé IAA dans l’Isère et 1 dans le RHONE sous tutelle Education Nationale . 1Etablissement délivrant un titre de niveau V en Haute Savoie . IX-1.2 OFFRE DE FORMATION DU NIVEAU IV : 3 Etablissements sont concernés 1 dans l’AIN 1 dans l ’ISERE et 1 en Haute Savoie. Les diplômes sont des BAC PRO mis en en œuvre et par l’E.N et par le Ministère de l’Agriculture . IX-1-3-OFFRE DE FORMATION DU NIVEAU III : 4 Etablissements délivrent des diplômes BTSA mis en œuvre par le Ministère de l’Agric ulture répartis dans l’AIN, l’ISERE , le RHÖNE et la Haute Savoie . IX-1-4-LA CARTE DES BASSINS D’EMPLOI : La carte des emplois par bassin nous indique les éléments suivants : -21 % des emplois sont situés dans le Rhône -17 % dans l’Ain -17 % dans l’Isère -14 % dans la Drôme -13 % dans la Loire -18 % dans les deux Savoie . (Source : estimation OREFRA ) Le constat apparaît être le suivant : une carence de formation de niveau V dans le département de Rhône mais une répartition géographique des emplois e n cohérence à priori avec l’offre de formation . Il reste évident que ce rapprochement est à affiner par un observatoire nous indiquant les niveaux de formation recherchés par bassin d’emploi et en corrélation avec l’outil emploi-formation-compétences mis en œuvre au cours de ce CEP. IX-2-ANALYSE DES FLUX D’ENTREE ET DES RESULTATS L’analyse est faite par niveau et en durée dans le temps pour référence sur les 7 dernières années. (les flux d’entrées et de sorties sont des chiffres cumulés sur 7 ans ) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 168/256 Les formations de niveau V : Les formations dans le secteur de l’agroalimentaire sont à dominante publique ( et dans certains départements par les MFR sous statut privé ) et les formation CAPA mise en œuvre par les établissements sont en majorité sous tutel le du ministère de l’Agriculture . En ce qui concerne les CAPA, les BEPA on note une tendance globale d’entrée dans la filière en diminution . L’orientation vers ces filières restent une orientation qui est souvent liée à l’échec dans le cycle de formatio n générale . Cette stagnation, voire diminution, reste inquiétante par rapport à l’offre d’emploi . Par contre on peut noter un bon taux de réussite aux examens ( supérieur à 80 % ) . Analyse du devenir professionnel des diplômés CAPA et BEPA : Sur 121 élèves ayant répondus à un questionnaire ( sortis du système scolaire en 98 ), 91 sont aujourd’hui en situation d’emploi dans le secteur de l’agroalimentaire toutes branches confondues . 6 sont demandeurs d’emploi . 24 ont poursuivi leur formation pour att eindre le niveau et 80% de ceux – ci sont en apprentissage ou en contrat de qualification . Le pourcentage de jeunes restant dans la filière de formation suivi est élevé et démontre le volume de l’offre . Les formations de niveau IV : Le volume des BTA a fortement chuté entre 1994 et 2000 . En effet entre temps deux phénomènes sont à prendre en compte : -La création des BAC PRO -La diminution du flux des entrées en BTA par rapport à la situation professionnel (Cf la formation continue) . Par contre le volume global d’entrants en cycle de niveau 4 est en hausse ( + 80 % si nous comptabilisons les BAC S ) . Cette évolution correspond aussi bien à la demande sociale qu’à la demande économique . Il est à noter que dans certaines branches du secteur de l’agroalimentaire la demande économique correspond depuis deux ans d’avantage à une demande de niveau 5 et une analyse plus fine est à réaliser pour confirmer si cette demande est réellement lié à un besoin de l’entreprise ou à des critères économiques te ls que les salaires et la mise en place des 35 heures . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 169/256 Analyse du devenir professionnel des niveau IV : Sur 700 élèves ayant répondu au questionnaire 350 ont poursuivi leurs études vers le niveau 3 soit 50 % ce qui est important si l’on rapproche ces ch iffres de l’offre d’emploi qui se situe en majorité sur les niveau IV et V . Sur les 350 autres élèves moins de la moitié sont restés dans la filière Agroalimentaire même en incluant les services ( 165 élèves ayant obtenu leur diplôme travaillent dans la f ilière agroalimentaire . Nous avons consulté des équipes d’enseignants qui nous alerté sur les difficultés rencontrées à former des niveaux V et IV . Les principales difficultés énoncées sont sociales, liées à l’image des industries agroalimentaires en g énéral ( les conditions de travail et de rémunération ) et les parents et élèves qui expriment une volonté légitime de poursuite d’étude . Les formations de niveau III : Le nombre de jeunes de niveau III est en hausse croissante . En effet le fait d’in viter une classe d’age à poursuivre des études jusqu’au niveau BAC et le développement de l’alternance ont permis à des jeunes de poursuivre une orientation choisie . Le taux de réussite aux examens est en hausse . Mais l’offre d’emploi stagne pour ces n iveaux ; une analyse plus fine pourrait déterminer s’il s’agit d’une évolution des salariés dans l’entreprise qui diminue le taux d’embauche à ce niveau ou s’il s’agit d’une évolution des diplôme qui ne correspond ni à la demande technologique, ni à la demande économique . Analyse du devenir professionnel des jeunes de niveau III : Sur 300 réponses d’élèves ayant répondu au questionnaire 130 ont poursuivi leurs études vers les niveau 2 et 1 . Les autres sont en postes dans des entreprises du secteur de l’ agroalimentaire à 80 % . IX-2-LES POLITIQUES REGIONALES – IMPLICATION DES PARTENAIRES PUBLICS . Le ministère de l’agriculture reconnaît aujourd’hui la nécessité de développer à nouveau les formations initiales de niveau V et IV mais rencontre des dif ficultés à la fois de recrutement d’élèves (par rapport aux problèmes généraux d’orientation) et des multitudes de branches dans son champ d’intervention . En effet le développement des Industries proprement dite différencie la demande des industrielles du secteur de l’agroalimentaire . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 170/256 Les formations Education Nationale se renforcent dans les niveau IV et III et semblent correspondre à la demande de connaissance et de polyvalence nécessaire à tout opérateur des IAA . Les organismes de branches tels que le s IFRIA ont ainsi renforcé leur performance en matière d’offre de formation et essentiellement en développant l’alternance qui semble être un gage de qualité de la formation dispensée et la pérennité de l’emploi dans le secteur . Il n’en demeure pas moins qu’établir une cartographie, un observatoire emploi/formation dans ce secteur d’activité est complexe de par la tutelle de deux ministères et le nombre d’organismes privés sur le marché formation . On notera par ailleurs (cf la formation continue) la dif ficulté à différencier la formation initiale et la formation continue pour les jeunes de moins de 26 ans . Le conseil régional en Rhône Alpes a su développer dans les années 93 à 98 un plan région d’orientation ( le plan OPRA ) en direction des enseignant s des collèges et lycées . Depuis 98 ce plan pour la profession a trouvé sa limite, en effet 4 enseignants sur les quelques 800 de ces deux années ont suivi un stage de connaissance de l’entreprise dans la filière IAA . Si ce plan peut rester la base de la connaissance de l’entreprise pour les enseignants il n’en demeure pas moins qu’il est nécessaire de développer des actions plus spécifiques, territoriales avec la branche . Ces actions, pour être pertinente, devront permettre aux enseignants, aux élèves , aux parents et aux professionnels de se rencontrer autour de projets d’orientation choisie . V BILAN DE LA FORMATION INITIALE . La formation agroalimentaire est adaptée à priori, compte tenu des résultats énoncés ci dessus, à partir des nivaux III e t II . La carence constatée aujourd’hui par les industriels de niveaux V est réelle, mais était -elle due uniquement un manque de l’offre de formation ou à l’image véhiculée par ce secteur d’activité ? D’ailleurs certains parents ou élèves font peu de diff érence entre ce qui relève de l’agriculture et ce qui relève de l’industrie agroalimentaire . Une carte des formations très disparate liée à la tutelle de deux ministères . Un plan d’orientation plus ciblé vers les IAA ( Les palmes académiques mises en p lace par la branche en sont un exemple mais ne suffisent pas car elles concernent les établissements du secteurs déjà choisi par les élèves ) . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 171/256 IX-3 LA FORMATION CONTINUE EN RHONE ALPES IX -3 -1 - USAGE DE LA FORMATION CONTINUE DANS LES ENT REPRISES La pratique de la formation des salariés est une culture qui se développe progressivement dans les entreprises, non sans difficultés . Ainsi prés d’un quart des entreprises enquêtées a mis en place un plan de formation dans l’entreprise (11 sur 47 ), en gén éral en collaboration avec les organisations professionnelles telles que les OPCA et majoritairement dans celles de plus de 100 salariés . La formalisation d’un plan pluriannuel est rare et reste le propre des entreprises de taille importante . ( 6 entrep rises ont évoqué bénéficier d’une mesure EDDF ) . IX-3-2 L’EVALUATION DES BESOINS EN FORMATION . L’évaluation des besoin est un point sensible dans le développement des compétences . Même dans les grandes entreprises, les dispositifs d’évaluation des b esoins en formation sont difficiles à formaliser . Dans ces structures, cette évaluation repose en général sur une synthèse : ü des priorités des axes stratégiques de l’entreprise ( volonté de la direction ) ü de l’évaluation des besoins par l’encadrement int ermédiaire et les responsables de service, ü des demandes individuelles du personnel . La personne chargée de la GRH ( le plus souvent le dirigeant ou une personne de l’encadrement) s’appuie ensuite souvent, à partir du budget imparti pour la format ion, sur l’offre de formation pour formaliser la réponse à ses besoins . IX-3-3 LES DOMAINES DE FORMATION MIS EN ŒUVRE DANS LES ENTREPRISES On constate deux grands types de formation mises en œuvre : cette analyse a été faite à partir des chiffres donn és par l’OPCA 2 et l’AGEFAFORIA . Formation « d’entreprise », Ce type de formation est essentiellement réalisé sur le site de production, la formation intra . Elle est traitée aussi bien par un intervenant interne ou externe, dans un objectif de sensibilisation, et s’adresse souvent à tout le personnel . La finalité est de formaliser le langage commun au sein de l’entreprise . CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 172/256 Les principaux domaines sont : -sécurité, qualité -sensibilisation informatique -adaptation aux nouvelles exigences de foncti onnement . Formation « métiers » Ce type de formation est souvent réalisée par un organisme de formation en externe ou interne dans le cas d’un groupe . Ces formations ciblent prioritairement d’encadrement ( 70 %) , dont l’encadrement intermédiaire . Il s’agit souvent de développer des compétences liées à une fonction spécifique de l’entreprise. Les principaux domaines identifiés dans les entreprises auditionnées sont les suivants : -Commercial -Technique ( process/produit, rendement matières..) -Animation d’équipe -Maintenance de premier niveau -Adaptation à l’outil de production . IX-4-FREINS A LA FORMATION CONTINUE Les principaux freins exprimés sont les suivant dans l’ordre décroissant d’importance - : Manque de disponibilité en temps ( redi stribution du travail ) Réticence du personnel « ancien » et démotivation des jeunes souvent « surqualifiés » ou plutôt sur diplômés Difficultés à formaliser les besoins en formation pour les TPE et PME Coût élevé de la formation pour les TPE et les PME Absence de motivation personnelle Capacité d’adaptation limitée pour les employés à bas niveau de qualification . Réticence du personnel opérationnel à quitter les postes de travail ou l’entreprise Eloignement des organismes de formation pour certaines fili ères ( sucre, chocolateries …) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 173/256 IX -5-EL EMENT S M OTEURS A LA FORM ATION Cette liste sans ordre nous a été dictée par les dirigeants et certains personnels de l’encadrement : - S’appuyer sur le rôle et les compétences de l’encadrement pour le positionner comme relais moteur à la formation des opérateurs Mettre en place une équipe d’opérateurs maîtrisant le mieux les différents postes pour développer la notion de tutorat . Développer les formations sur site de production avec des intervenants extérieurs . Saisir l’opportunité de la mise en place d’une démarche type qualité pour intégrer le changement, c’est à dire formaliser et pérenniser la pratique de la formation. Intégrer les actions de formation dans une politique globale de stratégie de développement de s compétences . Enoncer clairement ou intégrer dans le contrat de travail qu’au delà de ses missions le collaborateur devra développer de nouvelles compétences . IX-7-LA FORMATION CONTINUE VECTEUR DE LA MOBILITE La formation continue pour les dirigea nts interrogés est vecteur de : Mobilité horizontale ou polyvalence, polyvalence outil important de flexibilité : - Polyvalence de postes au sein d’un même atelier : remplacement, homogénéisation des conditions de travail Polyvalence de fonction dans les T PE et les PME : production/livraison, maintenance/production … Mobilité verticale outil de promotion et de responsabilisation : - L’effectif souvent restreint des entreprises et les difficultés de recrutement Responsabilisation des opérateurs par exemple p ar rapport à la maintenance … IX -8- LES CHIFFRES CLES DE LA FO RMATION CONTINUE Statistique concernant la formation professionnelle continue (Source AGEFAFORIA) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 174/256 Engagements au titre du plan de la formation : entreprises de 10 salariés et plus De 287 dossiers en 1999 à 315 dossiers en 2000. A noter en terme de répartition : • De 15 à 28 dossiers en formations qualifiantes • De 48 à 53 en perfectionnement hygiène qualité • De 39 à 43 en perfectionnement tertiaire • De 0 à 32 en perfectionnement commercial • De 35 à 27 en perfectionnement encadrement management • De 51 à 36 en perfectionnement production Entreprises de moins de 10 salariés : de 102 dossiers en 99 à 91 dossiers en 2000 A noter en terme de répartition • De 12 à 8 HACCP • De 11 à 3 en comptabilité • De 7 à 20 en micro informatique • De 5 à 11 en comptabilité informatisée Engagements au titre du capital temps formation De 4 dossiers en 1999 à 19 dossiers en 2000 Les engagements au titre des contrats d’insertion en alternance Stabilité des contrats de qua lification (de 234 à 241) dont la moitié en formations diplomantes hors IAA. Baisse des contrats d’adaptation : de 82 à 52 Hausse des contrats d’orientation qui restent marginaux (de 5 à 10) Formations de tuteurs de jeunes en alternance et apprentissage De 4 à 6 dossiers. (les données pour l’OPCA² sont en cours d’exploitation – les résultats seront connus fin mai) X. SYNTHESE GENERALE ET PISTES D’ACTION Préambule : Les travaux du CEP phases 2 et 3 ont démarré il y a maintenant plus d’un an, en février 2000. Sur le premier semestre 2000, des rencontres avec des experts et des entreprises du secteur ont permis de faire un état des lieux des enjeux ayant un impact sur le facteur emploi -compétences et leurs conséquences, constat qui a été enrichi par la sui te avec les résultats de l’enquête et les travaux des ateliers thématiques, pour formuler quelques pistes d’action. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 175/256 Cependant, les pistes d’action formulées ci -dessous doivent être confirmées par les acteurs de la profession et en particulier les entrepri ses, dont on peut noter la faible mobilisation à ce jour (10 entreprises rencontrées sur le premier semestre 2000, 18 36 entreprises qui ont répondu au questionnaire envoyé en septembre 2000, soit 4,3% des entreprises répertoriées, aucune entreprise présente dans les 3 ateliers animés sur le premier trimestre 2001 19 ). X-1- Les caractérisques des IAA de Rhône Alpes IX-1-a/ Un secteur éclaté, à la recherche d’une unité d’intérêt et d’action Les Industries Agro Alimentaires constitue un secteur hétérogène et encore jeune : née il y a une trentaine d’années, l’ANIA, regroupement des 35 fédérations de Branche, avait pour vocation première de faire poids entre le secteur agricole - en amont - et les circuits de distribution -en aval des IAA. Si cet enjeu est comm un à tous les types d’activités, il dissimule de nombreuses disparités : - Entreprises saisonnières (Ex : transformation et conservation de fruit, chocolaterie) et non saisonnières (Ex : fabrication de pâtes alimentaires, production de viandes,…) - Produits frais avec DLC courtes (Ex : Fabrication de fromages et autres produits laitiers) et produits avec DLC plus longues (Ex : confiserie, biscotterie et biscuiterie, meunerie, transformation du thé et du café) - Aliments pour humains (le majorité du secteur) et po ur animaux (Ex : aliments pour animaux de ferme, de compagnie) - Produits de première transformation (Ex : Production de viande de boucherie, viandes de volailles, travail du grain hors meunerie) et produits plus élaborés (Ex : Préparation industrielle de pr oduits à base de viandes,fabrication d’aliments enfants et diététiques, fabrication du pain et pâtisseries industriels) Le secteur des IAA se compose en grande majorité de petites entreprises mais le poids des grandes structures est significatif : 71, 6% des IAA rhônalpines comptent moins de 50 salariés 20 (pour 23,5% des effectifs). Les grandes entreprises sont peu 18 Cf liste des entreprises ayant participé à l’étude en annexe 1 Cf compte-rendus des ateliers en annexe 5 20 Cf rapport du CEP phase 1 des IAA en Rhône Alpes, juin 99 19 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 176/256 nombreuses (1,4% des établissements) mais représentent 28,8 % 21 des effectifs. Elles dépendent souvent de grands groupes français ou étrangers. Tout l’enjeu de la profession est de satisfaire les besoins de toutes les entreprises, mais on comprend bien que les actions ne peuvent pas être de même nature, car les moyens dont disposent les entreprises sont fortement hétérogènes. X-1-b/ Un environneme nt qui soumet les entreprises à de fortes pressions et accentue leur éclatement Les crises alimentaires, la concentration de la grande distribution, le renforcement des normes européennes en matière de sécurité alimentaire 22 , … Ces changements dans l’environnement des IAA touchent plus ou moins fortement toutes les entreprises du secteur et les fragilisent (risques de dégradation des marges, de rétrécissement de leurs débouchés,etc.). Tandis que l’on pourrait s’attendre à un mouvement de “cohésion” des entr eprises du secteur pour faire pression sur les facteurs de l’environnement (cf : le secteur agricole face aux crises actuelles) et préparer la “contre-offensive”, la réalité montre la faible mobilisation des entreprises sur la préparation du moyen et du lo ng terme. X-1-c/ Des strutures d’entreprise peu adaptées L’absence d’anticipation des conséquences à moyen terme des changements de l’environnement se mesure également à la faiblesse des strutures fonctionnelles dans les entreprises : Tournées avant tout sur les métiers de la production, les entreprises commencent seulement à intégrer des fonctions amont et aval telles que marketing, informatique, recherche et innovation, etc. Ce constat se justifie naturellement par la taille des entreprises (71,5% de moi ns de 50 salairés) et leur structure capitalistique (majoritairement des entreprises familiales). X-1-d/ Un attachement fort des salariés à leur entreprise, une visibilité faible des métiers des IAA Le sentiment fort d’appartenance à l’entreprise des sa lariés des IAA est sans conteste un atout majeur face à la montée des tensions sur le marché du travail. Elle s‘explique notamment par la visibilité des produits issus de ces entreprises, que l’on retrouve tous les jours”sur la table”. En revanche, les mét iers des IAA sont beaucoup moins perçus, 21 22 Cf rapport du CEP phase 1 des IAA en Rhône Alpes, juin 99 Cf chapître III du rapport CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 177/256 notamment par les jeunes 23 . Ajouté à la pénibilité des conditions de travail, aux niveaux de salaire bas de la profession et à la situation géographique isolée des entreprises, la question de la conservation des com pétences présentes aujourd’hui devient préoccupante. X.2- Les principaux enjeux X-2-a/ Etre attractif du point de vue de l’emploi Principaux constats : - 61 % des entreprises interrogées prévoient des recrutements en personnel de production (opérateurs , ouvriers qualifiés, conducteurs en ligne). - 2/3 des entreprises rencontrent plus de difficultés de recrutement qu'il y a deux ans. - Tous les secteurs d'activité sont touchés par la pénurie d'emploi et engagent des actions. Ojectifs 1- Faire agir en pri orité les entreprises, premières vitrines du secteur 2- Présenter le secteur des IAA là où le public cible est présent X-2-b/ Se renforcer et/ou s’organiser pour mieux résister aux pressions du marché Principaux constats : Eléments de pression sur les marchés 23 § concentration des clients 60% § concurrence française 50% Cf chapitre sur l’analyse de l’offre de formation CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 178/256 hausse des matières 1 er § 28% L’ANIA réunit 35 branches d’activité Le secteur des IAA en Rhône Alpes aujourd’hui = près de 1500 entreprises (répertoriées et assimilées) et 205 coopérativ es Objectifs 3- trouver les leviers pour que les entreprises travaillent ensemble 4- Faciliter les relations entre les IAA et les entreprises partenaires (ETT, organismes de formation,…) X-2-c/ Se donner les moyens en terme de compétences de répondr e aux axes prioritaires de développement identifiés Principaux constats : Axes prioritaires d’actions pour préserver ou améliorer la rentabilité § baisse du prix de revient 50% § innovation produit 50% § flexibilité / volume 47% § automatisation de l’outil de p roduction 31% Le développement des compétences est une condition majeure de réussite pour 86% des entreprise Sur les fonctions support (R&D, marketing, qualité, environnement, logistique, …), les entreprises n’envisagent pas de se structurer plus d’ici 2 -3 ans Les chefs d’équipe consacrent près de 50% de leur temps de travail à la production, 32% pour les responsables de production CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 179/256 Objectifs 5- Amener les entreprises à prendre conscience de l’intérêt de moyen et long terme de se structurer X-2-d/ Faire de la formation un outil de développement de progrès Principaux constats Les actions de formation retenues par les entreprises portent en priorité sur le court terme et la production : Opérateurs Hygiène et sécurité (64%) Contrôle qualité/métrologi e (53%) Encadrement Organisation et planification (56%) Animation d’équipe (56%) Optimisation des process de fabrication (53%) 2/3 des chefs d’équipe sont issus de la promotion interne Objectifs 6- Rendre la formation plus accessible 7- Amener les e ntreprises à faire le lien entre la formation et leurs enjeux CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 180/256 X-3- Les p istes d’action (élaborées par le cabinet BL da ns le cadre d’a nimation d’atelie rs) Tableau synthétique des pistes d’actions proposées et de l’impact possible de ces actions sur les pr incipaux enjeux évoqués dans notre synthèse générale. Ces pistes d’actions sont à destination des partenaires de l’entreprise en vue d’agir pour les entreprises. Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/utilisati formation un outil de l’emploi résister aux on et de développement pressions développemrnt de progrès des compétences û 1- Faire agir en priorité 1.1Moderniser le mode de management (un les entreprises, management moins “rustique”) premières vitrine s du 1.2Bâtir un argumentaire pour montrer le secteur “coût” d’un management “rustique” (chiffrage) 1.3Ex : Sensibiliser sur d’encadrement Organiser/multipli er dirigeants, la fonction les séminaires û û Contribuer à la formation des futurs cadres (dans les écoles), Faire participer des cadres d’entreprisesans les programmes et les sessions de formation, … BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 180 26/07/00 û û BL. Consultants Page 181/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/utilisati formation un outil de l’emploi résister aux on et de développement pressions développemrnt de progrès des compétences 1- Faire agir en priorité les 1.4- Favoriser l’accueil et la communication entreprises, premières dans les entreprises : vitrines du secteur (suite) - toucher les enseignants, les étudiants et les parents û û - toucher tous les niveaux de l’enseignement (du collège aux écoles d’ingénieurs) 1.5- Travailler sur l’accueil et l’intégration des nouveaux embauchés en valorisant le tutorat : û - sensibiliser l’entreprise sur ce qu’est un maître de stage - accompagner les tuteurs au cours de leur tutorat - créer un référentiel de compétences du tuteur BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 181 26/07/00 BL. Consultants Page 182/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions VII.2-a/ VII.2-b/ VII.2-c/ VII.2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/utilisati formation un outil de l’emploi résister aux on et de développ ement pressions développemrnt de progrès des compétences 1- Faire agir en priorité les 1.6Créer un événement “prix Qualité du entreprises, premières management” sur les IAA de Rhone Alpes vitrines du secteur (suite) et inciter les entreprises à concourir û Assurer la médiatisation de l’événement 1.7- Faire témoigner des jeunes professionnels dans les écoles, dans les revues pour montrer le dynamisme du secteur BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 182 26/07/00 BL. Consultants Page 183/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organise r pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement pressions 2- Présenter le secteur des 2.1- Mettre à disposition un CD Rom de IAA là où le public cible présentation du secteur et communiquer est présent sur l’existence de ce support 2.2- Faire la promotion du secteur dans les ANPE, agences d’intérim, missions locales, écoles AA et hors AA 2.3- û û û Favoriser la réflexion inter entreprises sur des problématiques communes à d’ autres secteurs, dans un bassin d’emploi donné Ex : ARTT, recrutement des 1 er niveaux de qualification, formation à la Qualité, … BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 183 26/07/00 ences de progrès BL. Consultants Page 184/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organise r pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement ences pressions 3- Trouver les leviers pour 3.1- Saisir toutes les opportunités de que les entreprises démarches collectives (type HACCP, travaillent ensemble ARTT,…) 3.2- Inciter à la mise en réseau des entreprises (collectifs d’entreprises) pour mener desprojets de formation communs 3.3- S’appuyer sur les structures et acteurs du développement local pour créer des synergies 3.4- Matrice quest CEP û û Construire des projets porteurs, sur des thèmes mobilisateurs et médiatiques tels que : − BL. CONSULTANTS û − l’humanitaire, − l’éducation, − la santé, − l’écologie et l’environnement, l’image de la profession à travers des supports télévisuels comme des fictions télé,… CEP IA FINAL.docnsultants Page 184 26/07/00 de progrès û û BL. Consultants Page 185/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement pressions 4- Faciliter les relations entre les IAA et les entreprises partenaires (ETT, organismes de formation,…) 4.1- Améliorer la coordination des entreprises partenaires de l’Entreprise autour de processus de plus en plus essentiel (insertion,”ré”inté gration, formation…) 4.2- Développer les stages en entreprise pour les enseignants, les conseillers emploi et ofrmation en milieu scolaire et en milieu professionnel BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 185 de progrès û û 4.3- Coopérer avec l’ANACT et l’INRS sur la “santé au travail” pour préveni r les TMS 4.4- Développer les logiques de territoire en s’appuyant sur les groupements d’employeurs (ex : GEQ Agrologis sur l’insertion – qualification,…) ences û û û û 26/07/00 BL. Consultants Page 186/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement ences pressions de progrès 5- Amener les entreprises à 5.1- Faire réaliser par les centres de se structurer pour formation des diagnostics courts en répondre aux enjeux de entreprises pour évaluer le lien moyen et long termes “stratégie/emploi/formation” û û 5.2- Développer l’utilisation par les entreprises (surtout les PME) des ressources R&D, Marketing,etc. existant dans les organismes professionnels (Raliment, plateforme Alimentec, …) et les centres de formation û û BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 186 26/07/00 BL. Consultants Page 187/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement ences pressions 6- Rendre la formation plus accessible 6.1- Bâtir de nouvelles réponses / formation, tournées vers la formation en situa tion de travail (accompagnement, formation ouvertes à distance, ingénierie de formation interne,“job rotation”,…) û û 6.2- Aider les entreprises à mieux connaître leurs salariés par des outils de type “press book” ou portefeuiile de compétences, mettan t en valeur en particulier les compétences acquises et non activées dans l’entreprise 6.3- Clarifier l’offre de formation continue et les modes de financement possibles : - des objectifs précis, - un contenu pédagogique axé sur le concret 6.4- Mettre en place un système de guichet unique pour que l’entreprise n’ait qu’un seul interlocuteur (par exemple avec les OPCA) û û Matrice quest CEP CEP IA FINAL.docnsultants Page 187 û û 6.5- Elargir la perception de la formation par les dirigeants, les salariés BL. CONSULTANTS de progrès 26/07/00 û û û û BL. Consultants Page 188/256 Enjeux Objectifs Pistes d’actions X-2-a/ X-2-b/ X-2-c/ X-2-d/ Etre attractif Se renforcer, Se donner les Faire de la du point de vue s’organiser pour moyens/compét formation un outil de l’emploi résister aux de développement ences pressions 7- Amener les entreprises à 7.1- Bâtir un argumentaire chiffré pour faire le lie n entre la montrer que cela coûte d’avoir du formation et leurs enjeux personnel insuffisamment formé 7.2- Inciter les entreprises à investir dans l’ingénierie de formation û û 7.3- Inciter les entreprises à entretenir des liens privilégiés avec 2 ou 3 organismes de formation pour bâtir de sur -mesure û 7.4- Financer particulièrement les formations qui se situent dans une logique prévisionnelle û û 7.5- Proposer aux entreprises des outils d’auto-évaluation pour faciliter le ciblage des besoins en formation et le suivi des acquis professionnels BL. CONSULTANTS Matrice quest CEP de progrès CEP IA FINAL.docnsultants Page 188 û û 26/07/00 BL. Consultants Page 189/256 XI- Autres pistes d’action XI-a/ Soutenir la modernisation des équipements En privilégiant la flexibilité par la modernisation et l'adaptation des équi pements de production, quelques entreprises montrent que la flexibilité ne repose pas seulement sur la flexibilité humaine (horaires et polyvalence) et peut permettre d'améliorer les conditions de vie au travail, enjeu amené à prendre de plus de plus d'imp ortance dans un contexte où la pénurie de main d'œuvre risque de toucher rapidement les entreprises du secteur agro -alimentaire. Reste toutefois la question du financement de ces investissements, d'autant plus que beaucoup d'entreprises du secteur agro-alimentaire en Rhône Alpes sont familiales, avec des ressources capitalistes limitées, et que la crainte d'une crise alimentaire, par essence imprévisible, ne les rend pas confiante dans l'avenir. Une aide de la Région ou de l'Etat, favorisant les investiss ements sources d'amélioration des conditions de travail, pourrait être un effort tout à fait positif dans la perspective d'un soutien à l'emploi du secteur agro -alimentaire, XI-b/ Développer un système de reconnaissance au sens large dans les IAA de Rhône Alpes Le niveau relativement bas des salaires de la profession, en accord avec la convention collective, est un frein majeur pour attirer des candidats. Au delà de ce constat, certaines populations, en particulier les chefs d’équipe, se sentent peu reconnues aujourd’hui : rares sont les entreprises qui ont travaillé sur les descriptions précises de profil, mettant en évidence la variété des compétences mises en œuvre sur ces fonctions d’encadrement intermédiaire. Pour faire face à la pénurie de candidat su r ces fonctions, dans un contexte où les entreprises ne peuvent pas risquer de réduire leur marge économique, elles ont un vrai travail à mener sur la mise en place d’un système de reconnaissance plus large que la rémunération. XI-c/ Favoriser les actions inter-entreprises d’élargissement des perspectives de carrière CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 190/256 Dans les entreprises du secteur agro -alimentaire, majoritairement des PME, les perspectives de carrière sont souvent limitées. Elles ne sont naturellement pas les seules à faire ce constat. Un e piste pourrait être la mise en place d’une sorte de “bourse à l’emploi”, inter -entreprises et inter-secteurs, par bassin d’emploi, afin de permettre à des salariés de bénéficier de perspectives plus larges et leur offrir des opportunités plus grandes de mobilité professionnelles, tout en restant dans un même bassin d’emploi. XI-d/ Mener une réflexion sur les valeurs à promouvoir et à développer dans les IAA de Rhône Alpes Aujourd’hui les IAA souffrent d’un déficit d’image. Au delà de ce constat, la que stion se pose de savoir si elles savent encore sur quoi et comment communiquer pour valoriser leur image. Un travail de réflexion en profondeur sur les valeurs (est-ce le goût, la santé, l’authenticité,…?) à promouvoir et à développer leur permettrait de r etrouver le sens de leurs actions. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants CORIAL CEP IA Page 191/256 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants CORIAL CEP IA Page 192/256 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 193/256 C E P - L E S P R E C O N IS A T IO N S 1 ° P A R T IE : C E Q U E N O U S A P P R E N D L ’E T U D E (B L C O N S U L T A N T S ) C O R IA L - M A I 2 0 0 1 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 194/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE l Nombres d ’entreprises et effectif – code 15 : Effectif : – code 15 (IAA) : Effectif : – Hors code 15 : Effectif : TOTAL l TOTAL L ’industrie agroalimentaire se situe au 2ème rang de l ’activité économique régionale. L ’agroalimentaire au niveau national représente XXX C.A pour XXX salariés 2 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 195/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE l Les 10 métiers les plus stratégiques – Directeur (Direction) – Acheteur Approvisionneur Agréeur (Achats) – Chef de secteur (Commercial) – Chef de produit (marketing) – Conducteur de ligne (Production) – Conducteur de machine (Production) – Opérateur (Production) – Responsable développement produit (R&D) – Directeur régional (Commercial) – Agent de maîtrise (Production) ? Pour plus d'informations 3 RAPPORT BL CONSULTANTS pages CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 196/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES EVOLUTIONS MAJEURS POUR LES IAA DE RHONE-ALPES RISQUES – Risque de crise problème de sécurité alimentaire – Augmentation des charges liées au respect des normes réglementaires (35H, environnement...) ou commerciales, sans possibilité de les répercuter sur les prix de vente – Concentration de la distribution – Difficulté de recrutement sur certains profils bassins CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 4 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 197/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES EVOLUTIONS MAJEURS POUR LES IAA DE RHONE-ALPES (suite) OPPORTUNITES l l l Segmentation de la demande et existence de marchés de niches Exigences qualité (richesse de la région en AOC et Labels) Marché en croissance Pour plus d'informations RAPPORT CEP (BL Consultants) - pages 5 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 198/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES STRATEGIES DES ENTREPRISES l FORCES – A proximité des productions agricoles de qualité – Fort potentiel local de consommation – Importantes possibilités et infrastructures logistiques à disposition – Positionnement géographique favorable (marchés extra-régionaux) 6 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 199/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES STRATEGIES DES ENTREPRISES (suite) l FAIBLESSES – Obsolescence des outils industriels – Beaucoup d ’entreprises de petites tailles (capitalisation insuffisante) – Rachat et départs de sièges sociaux – Insuffisance de fonds propres et fragilité financières de certaines PME 7 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 200/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES STRATEGIES (suite) l l l l l Concrètement, les différentes décisions stratégiques mise en œuvre dans les entreprises observées sont : Réduction de gammes de produits, recentrage sur les gammes à plus forte valeur ajoutée Automatisation des chaînes Partenariat avec d ’autres entreprises de l ’industrie agroalimentaire peu d ’exportation des produits agroalimentaires Pour plus d'informations RAPPORT (BL Consultants) pages CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc 8 le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 201/256 C E Q U E N O U S A P P R E N D L ’E T U D E LE S C H A N G EM EN TS A U S E IN D E S E N T R E P R ISE SE IS E S l C h a n g e m e n t d e l ’o rg an is a tio n d u tra va il : G A G N E R E N F L E X IB IL IT E – m o d u latio n d u te m p s d e tra v a il – a u to m a tis a tio n (m a îtrise d e la q u alité, d e l ’h yg ièn e , ra tio n alis a tio n d es o p é ra tio n s m a n u e lles ) – s p é c ia lis a tio n e t d é v e lo p p e m e n t d e la p o ly va le n c e : é v o lu tio n d e s b a s n iv e a u x d e q u a lific a tio n e n p ro d u c tio n o u e n m a in te n a n c e (é v o lu tio n d e s fo n c tio n s v e rs d u c o n trô le d e p ro c e s s ) 9 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 202/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES CHANGEMENTS AU SEIN DES ENTREPRISES (suite) – travail sur l ’ergonomie des postes pour limiter les risques de TMS – émergence de postes chargés de l ’animation des équipes de production l Evolution des compétences – Globalement, augmentation du niveau d ’exigences vis à vis des qualifications : productivité, qualité, délais, satisfaction client... 10 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 203/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES CHANGEMENTS AU SEIN DES ENTREPRISES (suite) l Effectifs et statuts de travail – Tendance à l ’augmentation (effet 35h, modulation du TT) : titularisation des postes. – Profils recherchés : • personne peu qualifiés et en CDI pour des créations de poste concernant les opérateurs alimentaires et qualifiés ; conducteurs de ligne, de machines. • Encadrement des équipes de production : animateurs d ’équipes, agents de maîtrise et chefs d ’atelier en CDI. 11 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 204/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES CHANGEMENTS AU SEIN DES ENTREPRISES (suite) l CORIAL CEP IA Pratiques de recrutement – Partenariat avec des agences d ’intérim locales : externalisation du coût de la pré-sélection et facilite les procédures lorsque la personne de répond pas aux exigences du poste ; par contre concurrence des entreprises en matière de recrutement sur un même bassin d ’emplois. – Partenariat plus fréquent avec les écoles « vivier de compétences » – Développement des groupements 12 d ’employeurs CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 205/256 CE QUE NOUS APPREND L ’ETUDE LES CHANGEMENTS AU SEIN DES ENTREPRISES (suite) l l Travail sur la féminisation des postes de production Titularisation d ’un poste au bout de quelques années en fonction des remplacements nécessaires (flexibilité) POUR PLUS D ’INFORMATIONS RAPPORT (BL Consultants) pages 13 CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF L.doc nsultants Page 91/256 CEP - LES PRECONISATIONS 2° PARTIE : CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP CORIAL - MAI 2001 BL. Consultants Page 92/256 CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP UNE IDENTITE A AFFIRMER CONSTATS l l l un déficit d ’identité une image à valoriser une activité à mieux définir ENJEUX RECONNAISSANCE DU SECTEUR AGRO-ALIMENTAIRE COMME UN DES SECTEURS ECONOMIQUES LES PLUS IMPORTANTS EN RHONE-ALPES 2 BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 93/256 CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE CONSTATS l un secteur soumis à des pressions extérieures fortes : évolutions règlementaires (hygiène / sécurité ; qualité / environnement ; organisation des ressources humaines) ENJEUX COMPETITIVITE DES ENTREPRISES PERENNISER LES TPE 3 BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 94/256 CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP METIERS / EMPLOIS / COMPETENCES CONSTATS Insuffisance de la connaissance des métiers de l ’agro-alimentaire auprès des jeunes, des familles, des enseignants l offre de foramtion peu reconnue ou insuffisamment communiquée l hétérogénéité de la structure des emplois ENJEUX Mise en relief des métiers et de l ’offre de formation Orienter différentes actions prospectives en terme de politique de la formation initiale, continue ou 4 en alternance. l BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 95/256 CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP LE RECRUTEMENT CONSTAT Aucune stratégie de recrutement, management « rustique » ENJEUX Amélioration des compétences de l ’encadrement et de l ’intégration des jeunes embauchés Pour plus d'informations RAPPORT CEP (BL Consultants) - pages 5 BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 96/256 CE QU ’IL FAUT RETENIR DU CEP LA SAISONNALITE CONSTAT Uns saisonnalité qui reste encore forte ENJEUX Mieux l ’organiser pour mieux y répondre 6 BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 97/256 CEP - LES PRECONISATIONS 3° PARTIE : LES PISTES D ’ACTIONS CORIAL - BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 98/256 LES PISTES D ’ACTIONS UNE IDENTITE A AFFIRMER ACTIONS l de communication – élaboration d ’un guide de l ’agro-alimentaire régional – publications : note de conjoncture (statistiques) – création d ’une base de données : annuaire permanent et « intéractif » des entreprises OBJECTIF Développement par CORIAL d ’une stratégie d ’écoute et de communication CCC et d ’une présence économique accrue BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 99/256 LES PISTES D ’ACTIONS ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE ACTIONS l réaliser des audits stratégie formation gestion des ressources humaines l engager des actions basées sur l ’initiative et l ’innovation l soutien des actions qui pourraient être proposées par différents partenaires OBJECTIFS Impulser des actions de formations collectives Améliorer la gestion des ressources humaines BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 100/256 LES PISTES D ’ACTIONS METIERS / EMPLOIS / COMPETENCES ACTIONS l l l l création d ’une instance identifiée et reconnue pour gérer, suivre des informations en la matière et impulser des actions en faveur des différents publics concernés développer un plan OPRA d ’envergure (relations jeunes / entreprises) mise à disposition d ’indicateurs statistiques (tableaux de bord) développement de la « bourse » pour l ’emploi OBJECTIFS Renforcer les partenariats pour l ’orientation des jeunes et leur insertion professionnelle Identification d ’un lieu de ressources pour les entreprises BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 101/256 LES PISTES D ’ACTIONS LE RECRUTEMENT ACTIONS développement de l ’offre de formation continue travail sur la reconnaissance des acquis professionnels l amélioration de la transmission des savoirs l développer le tutorat d ’accompagnement l l OBJECTIFS Incitation au perfectionnement des salariés (accès à la qualification ou re-qualification) Elévation des compétences Assistance personnalisée aux entreprises dans les opérations de recrutement et de gestion de l ’emploi BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 102/256 LES PISTES D ’ACTIONS LA SAISONNALITE ACTIONS Formation des saisonniers OBJECTIF Faciliter l ’intégration des saisonniers BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 103/256 Annexe I - Liste des entrep rises visitées − Sirop Routin (1 journée) − Marbel (1/2 journée) − Bobosse (2 heures) − Bresson Alliance (1/2 journée) − Corico Volailles (1/2 journée) − Aiguebelle (1 journée) − Badoit (1/2 journée) − Impérator (2 heures) − Caves de Tain l’Hermitage (2 heures) − Lustucru (1/2 journée) Nous les remercions vivement, pour la qualité de leur accueil et le temps qu’elles ont accepté de nous consacrer. BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 104/256 Annexe II - Guide des entreprises visitées LES QUESTIONS GENERALES THEMES § Interlocuteur DG/Directeur Marketing, Commercial L'entreprise, son activité: Quel est le niveau d'activité, et quelles sont les tendances d'activité de l'entreprise (CA, marge, volume) ? - -2 à +3 ans - croissance situation (variance) par rapport à la moyenne du stagnation secteur - baisse § Ces prévisions s'appuient -elles sur une stratégie formalisée, un projet d'entreprise ou un plan de développemen t à moyen terme ? § Les produits ? Les services associés ? § Quels sont les positionnements marché / répartition du CA de l'entreprise ? - grandes marques - MDD (petite/moyenne/haute gamme ?) - Niches AOC - Discount - Autres La Loi Galland a -t-elle une influence sur votre politique marché ? BL. CONSULTANTS § Quels sont les circuits de distribution de l'entreprise ? Quelle est la part de C.A. de l'enseigne la plus importante pour l'entreprise ? § Comment êtes -vous structuré aujourd'hui sur le plan juridique -financier (filiale, holdin g….) ? Comment pensez -vous que cela va évoluer ? CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 105/256 THEMES Quelles sont les évolutions ? § § Quels sont les facteurs stratégiques / les enjeux pour les années à venir ? A votre avis, en quoi et comment ces enjeux / facteurs stratégiques vont impacter l'évolutio n des compétences dans l'entreprise ? DG DRH,chef de production § Quels seront les impacts sur les effectifs (quantitatifs et qualitatifs) ? ADV § L'attention croissante portée sur les aspects de sécurité et de qualité alimentaires engendre -t-elle pour vous des évolutions d'organisation, de métiers, de produits pour les années à venir ? Directeur Qualité, Marketing et Commercial § Le développement des NTIC aura -t-il un impact sur l'évolution de certains métiers dans votre entreprise ? A quel horizon ? § Des évolu tions technologiques ou dans les habitudes de consommation vont elles influencer vos organisation/process/produits/positionnement ? § Comment avez -vous envisagé ou envisagerez -vous le passage aux 35 heures (évolution machines, organisation, effectif,…) § § § § BL. CONSULTANTS Interlocuteur DG/Chef Production/DRH Situation et évolution des emplois -métiers ? Quels sont les métiers existants dans votre entreprise (+ organigramme) ? Quelles sont les principales compétences associées ? (cf. fiche emploi métier). Met-on en pratique dans votre e ntreprise des nouvelles formes d'organisation des compétences (polyvalence, polycompétences, équipes autonomes…) ? Quelles sont les évolutions majeures que vont connaître les métiers ? Quels sont les besoins en compétences actuels et à venir ? DG/Chef Production/ DRH Insertion Qualification : CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 106/256 THEMES § § § § § § § § § § § § BL. CONSULTANTS Interlocuteur A votre avis, quel est l'avenir des personnes les moins qualifiées ? Sur quels leviers (en amont puis en entreprise) peut -on jouer pour attirer/conserver les jeunes (tous niveaux) ? DG/Chef Production/ DRH Les stratégies de recrute ment : Faites-vous d'abord appel aux compétences internes avant de recruter à l'extérieur ? Quels sont les types de contrat de travail qui sont privilégiés pour les nouveaux embauchés ? Connaissez -vous des difficultés pour recr uter certains profils ? Quels sont les critères de recrutement ? les diplômes recherchés ? vos zones de recrutement (nationale, régionale, locale) ? Chef prod/DG/dir Mkg et Cial/DRH La formation : Selon vous, le dispositif de formation (implantation - offre) répond -il à vos besoins ? Sur quoi et comment pourrait -on améliorer le dispositif de formation ? De quelle manière votre entreprise s'implique -t-elle dans la formation des jeunes (accueil de stagiaires ? mise à disposition de matériel ? alternance ?…) ? Souhaitez -vous développer cette implication et par quels moyens ? Avec quels outils évaluez -vous la Formation Continue ? DG/Chef Production/ DRH Les pratiques de GRH : Quels sont les freins et les facteurs d'évolution à la féminisation des emplois "industriels" ? Avez-vous recours à l'intérim ? dans quelles proportions / fréquence ? Quels avantages y trouvez -vous ? Quelles en sont les limites ? Avez-vous recours aux travailleurs saisonniers ? dans quelles proportions / fréquence ? Quels av antages y trouvez -vous ? Quelles en sont les limites ? CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 107/256 APPROFONDISSEMENT / METIERS Sur les métiers à fort enjeux, analyse : § § § § § § BL. CONSULTANTS Du positionnement dans l'organisation Des compétences mises en œuvre Des compétences clés aujourd'hui, demain Des pratiques de recrutement De la population concernée … § 1h à 1h30 par métier avec titulaires et responsables CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 108/256 Annexe III - Questionnaire a dressé a ux entrep rises de l’IAA en Rh ônes-Alp es CONTRAT D'ETUDES PROSPECTIVES RHONE ALPES QUESTIONNAIRE D'ENQUETE Disposer aujourd'hui des informations pour préparer demain PREAMBULE : Cette enquête constitue une étape importante du Contrat d'Etudes Prospectives Rhône Alpes. Il n'a pas pour finalité de traiter de façon exhaustive l'ensemble des questions emplois -formation. Elle fait suite à une enquête qu alitative auprès de 12 entreprises régionales qui a permis de formuler un certain nombre d'hypothèses de réponse aux questions -clés que se posent la branche. Elle doit aider à valider et pondérer ces hypothèses. Elle concerne uniquement les effectifs prés ents dans la Région Rhône -Alpes. Pour rendre facile ce questionnaire, il est articulé autour de questions à coder ou à renseigner par BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants des informations chiffrées. Il aborde les thèmes suivants : 0. Informations générales 1. Positionnement de l'entreprise et perspectives 2. La Production 3. Le Commercial 4. Les Fonctions Supports 5. La Direction 6. Evolution des effectifs. Page 109/256 Les renseignements que vous fournirez aideront à orienter les décisions en matière de formation et d'aide aux entreprises et ainsi à mieux satisfaire vos besoins à terme. BL. CONSULTANTS CEP IA 26/07/00 Matrice questCEP nsultants FINAL.doc Page 91/256 BL. Consultants Page 110/256 ENQUETE AUPRES DES ENTREPRISES RHONE-ALPINES DU SECTEUR AGRO-ALIMENTAIRE Les informations de cette première page seront détachées du reste du questionnaire de manière à assurer la confidentialité des réponses. 0- INFORMATIONS GENERALE S 0-1 Nom de l'entreprise : ................................................................................................................................ 0-2 Fonction de la personne qui répond au questionnaire : ...................................................................... 0-3 Département de l’établissement : 69 o 38 o 42 o 07 o 01 o 26 o 73 o 74 o 0-4 Secteur d'activité : § Industrie de la Viande § Industrie de la Charcuterie § Industrie laitière § Chocolaterie / Confiserie § Fruits & Légumes § Aliments pour animaux § Autres 0-5 Chiffre d’affaires § § § § § - 20 MF 20 à 50 MF 50 à 100 MF 100 à 150 MF + 200 MF 0.51 Part de l’export 0-6 o § Boissons o o § Pain & Pâtisserie o o § Aliments pour enfants & diététiques o o § Pâtes alimentaires o o § Travail des grains o o ......................................................................................................... o o o o o ………. % Quelle est la structure et l'implantation géographique de l'entreprise ? 0 Rhône-Alpes Nbre Effectifs Autres régions Nbre Effectifs Autres pays Nbre Effectifs Siège social Etablissement(s) de production Autre(s) établissement(s) (ex. : plateforme logistique) ! L'ensemble du questionnaire ne concerne que les effectifs Rhône-Alpes 0.61 Répartition moyenne hommes-femmes : hommes ………. % femmes ………. % 0.62 Effectif personnel intermédiaire en moyenne sur l'année :....................................................... CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 0-7 Evolution du chiffre d'affaires ces 2 dernières années, en cumulé (cochez 1 seule réponse) § § § § § § 0-8 stable 5 à 10 % 10 à 20 % 20 à 30 % + 30 % baisse o o o o o o Evolution du chiffre d'affaires sur les 3 prochaines années, en cumulé (cochez 1 seule réponse) § § § § § § 0-9 Page 111/256 stable 5 à 10 % 10 à 20 % 20 à 30 % + 30 % baisse o o o o o o Votre activité est-elle saisonnière ? oui o non o 0.91 Quel est l'effectif saisonnier ? (en moyenne sur l'année)......................................................... 0.92 Pensez-vous qu’à l’avenir cette saisonnalité sera § § § 0.93 renforcée stable plus faible o o o Quelles sont les périodes hautes ? ............................................................................................ ........................................................................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 112/256 1- POSITIONNEMENT DE L ’ENTREPRISE ET PERSPE CTIVES 1-1 Quel est votre positionnement produits ? (en pourcentage) § § § § § 1-2 marques propres marques distributeurs niches (AOC, …) premier prix autres .............. % .............. % .............. % .............. % ......................................................................................................... Quels sont vos modes de distribution ? (en pourcentage) § § § § § § § § Grandes et Moyennes Surfaces vente directe export RHF / CHD circuits spécialisés circuit traditionnel commerce électronique autres .............. % .............. % .............. % .............. % .............. % .............. % .............. % ......................................................................................................... 1-3 Quels sont les 2 principaux éléments de pression sur vos marchés ? (2 réponses maximum) § concentration des clients o § concurrence française o § concurrence étrangère o § crises alimentaires o § hausse des matières 1ères o § autres ........................................................................................................................ 1-4 Quels sont les 2, 3 axes prioritaires que vous poursuivez actuellement pour préserver ou améliorer votre rentabilité ? (3 réponses maximum) § § § § § § § § § § § § la flexibilité / volume o la baisse des prix de revient o l’innovation produit o l’augmentation des prix de vente o la gestion et le développement des compétences o la logistique o le développement des nouvelles technologies (NTIC) o la communication o l’automatisation de l’outil de production o la reprise de sociétés o l'alliance avec d'autres entreprises o autres ........................................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 1-41 Pensez-vous que les nouvelles technologies de l’information constituent une opportunité réelle de développement de vos marchés ? § assez peu o § beaucoup o § pas du tout o 1-42 Dans les 5 ans à venir, considérez-vous que le développement des compétences professionnelles est une condition majeure de réussite pour votre établissement ? § oui o non o 1-43 § § § § § 1-5 Le marché des Marques Distributeurs constitue avant tout (une seule réponse) une opportunité de développement o un moyen d’optimiser les équipements de production o une nécessité pour entrer ou rester dans les enseignes o une menace (pour la rentabilité, la marque, …) o autre ........................................................................................................................ Votre entreprise envisage-t-elle, dans les 3 prochaines années, un rapprochement ou un partenariat avec une autre entreprise ? oui o non o NSP o 1-44 § § § § § 1-6 Page 113/256 Quel intérêt peut représenter un partenariat ? (2 réponses maximum) diversification de votre offre o stratégie commune d’achat o développement de l'export o partage de moyens (maintenance, labo, logistique …) o autres ........................................................................................................................ Au sein de votre entreprise, qu'en est-il des démarches suivantes ? Qualité HACCP Environnement ARTT 35 h 1 Avancement S'est déroulé Est en cours Est prévu N'est pas envisagé 2 Objectifs visés Minimum légal Certification, accord formalisé Objectifs internes propres à l'entreprise CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 114/256 2- LA PRODUCTION 2-1 Comment se répartit réellement le temps de travail au quotidien pour les fonctions suivantes ? 2-11 pour les opérateurs Effectifs concern Productio és n Répartition du temps en % Qualité Réglage Maintenance Nettoyage Effectif Répartition du temps en % s concern Producti Qualité Maintenance Animation Organisation équipe production on és Amélioration process Opérateurs alimentaires Ouvriers qualifiés de production Conducteurs de machines Conducteur de ligne 2-12 pour l’encadrement Animateur d'équipe Chefs d'atelier Resp. de production 2-2 Dans quels domaines souhaitez-vous faire évoluer les personnes dans les 2-3 prochaines années ? (3 réponses maximum par catégorie) Les opérateurs § § § § contrôle qualité / métrologie o maintenance premier niveau o premiers réglages machine o conduite d'installations (plusieurs machines se succèdent, l'opérateur contrôle le process) o § hygiène et sécurité o § autre........................................................................................................................................................ L'encadrement § § § § § § tutorat / formation o analyse de l'indicateur de production o optimisation du process de production o organisation et planification o animation d'équipe o autre........................................................................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 2-3 Les chefs d'équipe en poste sont issus : § § 2-4 de la promotion interne à de recrutement à l'extérieur à .................. % .................. % La polyvalence en production, est aujourd'hui : § § § 2-5 Page 115/256 o o o en développement en stagnation en régression La polyvalence est aujourd'hui plutôt : § au sein d’un même atelier ou § entre des ateliers différents ex. : atelier parage et atelier conditionnement et § sur des postes similaires ou § sur des postes différents ex. : conditionnement et magasinier emballage 2-6 o o o o Utilisez-vous des outils formalisés de validation et d'organisation de la polyvalence ? (matrice de polyvalence, planning, …) § oui o non o Lesquels …………….. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 116/256 3- LE COMMERCIAL 3-1 Qui négocie les référencements au niveau des enseignes de la Grande Distribution ? § § § § 3-2 Qui négocie les contrats au niveau des centrales d'achats ? § § § § 3-3 Directeur régional Chef de secteur Commercial VRP autre o sans objet o o o o ....................................................................................................................... Chef de secteur Commercial VRP autre oui o non o oui o non o oui o non o ....................................................................................................................... Qui réalise l'animation des ventes ? § § § 3-6 o sans objet o o o ....................................................................................................................... Qui réalise le merchandising (aide à l'optimisation de la marge par mètre linéaire…) ? § § § § 3-5 Dirigeant Directeur commercial Directeur régional autre Qui négocie les contrats au niveau des magasins ou autres points de vente ? § § § § § 3-4 Dirigeant o sans objet o Directeur commercial o Responsable marketing o autre ....................................................................................................................... Animateur interne oui o non o Animateurs externes (prestation) oui o non o autre ....................................................................................................................... Quels sont et seront vos effectifs dans la fonction commerciale ? Actuels A trois ans Commerciaux (y compris responsables, et dirigeant) § dont commerciaux exerçant notamment en région Rhône-Alpes Administration des ventes CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 117/256 4- LES FONCTIONS SUPPORT S 4-1 Fonction Recherche et Développement 4-11 Envisagez-vous de renforcer cette fonction § 4-12 oui Si oui, est- ce par : o non o § la création de nouveaux postes § le recours à un prestataire externe § l'affectation de cette fonction à une personne de l'entreprise 4-13 Pour quelle raison principale (une seule réponse) o combien o o § faire de cette fonction un interlocuteur essentiel du client (grande distribution …) § développer la capacité d'innovation § mieux maîtriser de l'étape d'industrialisation 4-2 o o o Fonction Marketing 4-21 Existe-t-il une fonction Marketing dans votre entreprise ? § § 4-22 oui non Qui l’assume ? o o quel est l’effectif ? ……………………. § dirigeant § direction commerciale § prestataire externe § autre 4-23 4-3 ………… o o o Envisagez-vous de recruter sur cette fonction dans les 3 années à venir ? oui / non § .................................................................................................................................................s i oui, combien ................................................................................................................................. Fonction Qualité 4-31 La fonction Qualité est-elle structurée au sein d’un service ? § 4-32 oui o non o Prévoyez-vous de recruter pour cette fonction dans les 3 années à venir ? § oui o non ooui o non o § .................................................................................................................................................S i oui, combien de personnes ?........................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 4-33 § Page 118/256 Est-ce que la fonction environnement (traitement des déchets, maîtrise des ressources, etc…) est amenée à se développer dans votre entreprise ? oui § o si oui : - pensez-vous recruter des spécialistes ? § - oui ¨ non ¨ Combien : ………………….. pensez-vous former des personnes en place ? § 4-4 non o oui ¨ non ¨ Combien : ………………….. autres, à préciser ………………………………………………………… Fonction Laboratoire / Analyses 4-41 Qui assure les prélèvements (microbiologiques, chimiques, …) § un service interne § un laboratoire externe 4-42 Demain o o o o Aujourd'hui Demain o o o o Qui assure l'analyse (microbiologique, chimique, …) § un service interne § un laboratoire externe 4-5 Aujourd'hui Fonction Nettoyage 4-51 Par rapport au nettoyage des installations de production, quelle est la politique de l'entreprise ? Aujourd'hui Demain § intégration dans le poste des opérateurs o o § création d'une équipe spécifique o o § recours à une société externe de nettoyage o o § autres ............................................................................................................................................... 4-6 Fonction Achat 4-61 Quelles sont les missions Achats matière première que vous envisagez de renforcer face aux exigences Qualité, sécurité alimentaire ? Aujourd'hui Demain § élaboration de cahier des charges o o § négociation de contrats avec les fournisseurs o o § audit qualité chez les fournisseurs o o § élaboration de dossiers techniques pour les clients o o (pour la partie matière 1ère) § autres, à préciser ............................................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 4-7 Page 119/256 Fonction Maintenance 4-71 Quelles sont les orientations principales à 3 ans pour les équipes maintenance ? (2 réponses maximum) § développement des expertises (électromécanicien, automaticien, électronicien …) o § polyvalence des Techniciens o § GMAO (Gestion Maintenance Assistée par Ordinateur) o § passage à une maintenance préventive o § renforcement de l'externalisation o § transfert des compétences de maintenance 1er niveau au personnel de production o § autre................................................................................................................................................. 4-72 Prévoyez-vous de renforcer vos équipes dans les 3 ans ? § oui o non o 4-73 Nombre de recrutements prévisibles …………….. 4-74 Quelles en sont les raisons ? § remplacement des départs o § création de poste o § autre................................................................................................................................................. 4-75 Quels sont les spécialistes recherchés ? § électromécanicien § mécanicien § électricien § hydraulicien § pneumaticien § automaticien § soudeur § généraliste maintenance § autres ……………………………………………………………. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc o o o o o o o o le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 4-8 Page 120/256 Fonction Logistique 4-81 La fonction logistique interne va-t-elle être amenée à évoluer ces prochaines années § 4-82 o oui non o Pour quelles raisons ? (2 réponses maximum) § maîtrise / réduction des stocks o § raccourcissement des délais de livraison o § centralisation des produits sur plates-formes régionales o § internationnalisation o § développement du commerce par Internet o § autres ............................................................................................................................................... 4-83 Quels en seront les impacts sur vos effectifs logistiques ? § hausse 4-9 o stabilisation o baisse o Globalement, pour l'ensemble des fonctions ? 4-91 Quelle est la part d'externalisation sur les fonctions suivantes et plus précisément quels sont les effectifs correspondants (éventuellement de manière approximative pour les effectifs externes) ? Aujourd'hui Interne Externe § § § § § § § § Demain Interne Externe logistique marketing laboratoire d'analyse informatique paye nettoyage maintenance recherche et développement CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 121/256 5- LA DIRECTION 5-1 Quelles sont les personnes qui contribuent à la direction de l’entreprise ? § § § § § § § 5-2 Quelle est l’ancienneté moyenne des dirigeants ? § § § § 5-3 o o o o - de 5 ans entre 5 et 10 ans entre 10 et 20 ans + de 20 ans Quelle est la proportion des femmes parmi les membres de la direction ? § § § § 5-4 o o o o o o o PDG Directeur Général Directeur de production Directeur administratif & financier Directeur des ressources humaines Directeur commercial Directeur qualité o o o o aucune moins de 10% entre10 et 20% + de 20 % Comment se répartit le temps de travail du dirigeant de l’entreprise (approximativement) ? § § § § § § développement stratégique commercial administratif & financier management (RH, communication …) R&D autres Total 5-5 Un changement de direction est-il prévu dans les 5 prochaines années (suite au départ en retraite du dirigeant par exemple) ? § 5-6 .......... % .......... % .......... % .......... % .......... % .......... % 100 % oui o non o Envisagez-vous de renforcer l'équipe de Direction § § oui non CORIAL CEP IA o o Combien .............. CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 122/256 6- EVOLUTION DES EFFECTI FS 6-1 Prévoyez-vous des investissements dans les 3 ans sur : § la production oui o non o Ne sait pas o § le conditionnement oui o non o Ne sait pas o § la logistique, les flux oui o non o Ne sait pas o § le stockage oui o non o Ne sait pas o § le système d'information oui o non o Ne sait pas o § autre, à préciser ............................................................................................. 6-2 Comment voyez-vous l'évolution de vos effectifs ? (informations complémentaires aux questions précédentes) Emplois Evolution des effectifs (en nombre d'emplois) dont Augmen création ¬ -tation d'emploi s Types de contrat (cadrage) CDI CDD Intérim Alternanc e § Manutentionnai res § Opérateurs alimentaires § Ouvriers qualifiés § Conducteurs machine § Conducteurs de ligne § Animateurs équipe § AM, chefs d'ateliers § Méthodes § Informatique § Achats § Planning Ordonnancemen t § Personnel Administratif § Personnel R.H. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 6-3 Page 123/256 A quels niveaux recrutez-vous aujourd'hui ? (cochage) Bac BEP CAP Général Bac pro BTS / DUT Bac + 5 / Ingénieur § § § § § § § § § § § Techniciens Qualité Achats R et D Production Maintenance Logistique Informatique Personnel administratif Commerciaux Responsables et directeurs § Autres, à préciser 6-4 Avez-vous davantage de difficultés à recruter qu'il y a deux ans ? § oui o non o 6-5 A ce jour : 6-51 Combien avez-vous de postes pour lesquels le recrutement est difficile ? 6-52 Quels sont les postes pour lesquels il y a "surabondance" de candidatures ? Recrutement difficile (nombre) Emplois § § Ouvriers non qualifiés, opérateurs Ouvriers qualifiés, conducteurs de machines, conducteurs de ligne § Chefs d'équipe § Agent de maîtrise, responsables d'atelier § Techniciens : § - Qualité - Achats - R et D - Logistique Informatique § Personnel administratif § Commerciaux § Responsables et directeurs § Autres, à préciser § § "Surabondance" (cochage) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 6-6 Page 124/256 A votre avis, quelles sont les raisons essentielles de vos difficultés de recrutement ? (3 réponses maximums) § pénurie générale dans votre bassin d'emploi o § pénibilité du travail o § mauvaise image des métiers et des industries agro-alimentaires o § salaires relativement bas (inférieurs à d'autres secteurs) o § éloignement du site, nécessité de posséder un véhicule o § retour au travail économiquement peu intéressant pour § certaines catégories de personnes (RMI, chômage / SMIC) o le manque de formation pour certains métiers o préciser pour quels métiers.................................................................................................................. § difficulté à définir et à communiquer le profil du poste à pourvoir § autre, à préciser .................................................................................................................................... CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc o le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 6-7 Page 125/256 Quelles sont les solutions que vous avez mises en place ou que vous pensez mettre en place pour surmonter les difficultés de recrutement ? 6-71 Constituer un vivier de compétences Aujourd'hui Demain Relations avec les écoles § accueil de stagiaires o o § embauche de jeunes en contrat en alternance o o § prêts de machine o o § participation à des cours ou à des jurys o o § anticipation et communication des besoins en compétences o o § organisation de formation intra-muros, en alternance o o Partenariat avec des agences de travail temporaire § recrutement o o § formation o o Partenariat avec d'autres entreprises § groupement d'employeurs o o § salariés à temps partagé o o § saisonniers communs (saisonnalités décalées) o o § mise en commun des bourses d'emplois pour de meilleures perspectives de carrières o o Relations avec l'ANPE et les organismes d'insertion o o Promotion de la cooptation par les salariés de l'entreprise o o Partenariat avec les collectivités locales o o (pour développer le logement social, les transports…) Autres, à préciser ................................................................................................................................. CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants 6-72 Page 126/256 Cibler de nouvelles populations § des femmes pour des métiers traditionnellement masculins Aujourd'hui Demain o o § des personnes de plus de 50 ans o o § chômeurs longue durée o o § des personnes de zones géographiques plus éloignées qu'habituellement, voire à l'international o o autres, à préciser ............................................................................................................................ § 6-73 des candidats aidés (contrats en alternance, travailleurs handicapés …) o o Communiquer sur les attraits et atouts des métiers, du secteur, de l'entreprise Participer à des salons, à des colloques, destinés à : § des jeunes en formation et/ou parents o o § des demandeurs d'emploi o o § des partenaires institutionnels (conseillers d'orientation, professeurs, ANPE…) o o Faire parler de l'entreprise : § articles de presse, reportage TV o o § sponsoring o o Garder les compétences dans l'entreprise proposer un système de rémunération attractif o o § offrir des perspectives de carrière (autant que possible) o o § associer le personnel au(x) projet(s) important(s) o o § proposer des aménagements du temps de travail attractifs o o § écouter, prendre en compte les aspirations individuelles o o § développer et valoriser les compétences o o 6-74 § autres, à préciser ............................................................................................................................ CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 127/256 Annexe IV - Analyse et synthèse des résultats de l’enquête CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants CORIAL CEP IA Page 128/256 CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF L.doc nsultants Page 129/256 Annexe V - Comptes-rendus des ateliers 1 et 2 CEP Industries Agro-alimentaires Rhône Alpes V. Atelier n°1 : Satisfaire les besoins en personnel de production VI. Compte-rendu du 5 janvier 2001 Présents : Marc Mourier – Manpower Catherine Chrétien – RALIA Yves Bertrand – Coralis Violaine Panabière – FRCARA Jean Marc Guillot – Adecco JM. Sauton – Apecita Annick Le Floch – RALIA Alice Risetti – BL Consultants Michel Sire – Manpower Françoise Lavorel – Agrologis Isabelle Pin Claret – Agefaforia Etienne Poisson – Medef de l'Ain C. Prudent – GEC Admis Maurice Normand – IFRIA Laurence Redortier – BL Consultants BL. Consultants Page 130/256 Rappel de l'objet de l'atelier : Echanger entre les différents acteurs de l'emploi pour identifier quelques pistes d'actions relatives aux difficultés de recrutement afin d'alimenter les conclusions du CEP du secteur agro-alimentaire. Ordre du jour de l'Atelier "Recrutement" : 1. Identification des difficultés de recrutement et de leurs causes : § Repérage des difficultés § Pondération de ces difficultés selon leur importance (cf. chiffres) ∑ Au-delà de la reconnaissance d'un déficit d'image de la profession (9 votants), tous les participants se sont accordés à reconnaître l'importance du facteur management dans la gestion des recrutements (9 votants + 3 + 1). En effet, le management des entreprises du secteur est caractérisé par des pratiques faiblement attractives : - absence d'accueil et de formation des intérimaires, des stagiaires ou des nouveaux, - conditions de travail difficile ne tenant pas compte des contingences matérielles des salariés (exemple : horaires des équipes / horaires transport en commun), - faible niveau de rémunération, - absence de perspective d'évolution, … 2. Recherche de pistes d'actions par thème de difficulté identifiée (selon le degré d'importance). CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 131/256 1- Identification des difficultés de recrutemen t et de leurs causes Selon vous, quels sont les facteurs qui rendent le recrutement difficile par les entreprises ? (Les indications chiffrées correspondent au nombre de votants : "quels sont les deux thèmes les plus importants à traiter ? ") Faible niveau des rémunérations ü ü ü ü 1 Salaires trop bas (cités 4 fois) Conditions de travail difficiles Salaires pas assez motivants ü Conditions de travail qui rebutent des candidats (citées 6 fois) : travail en équipe, cadences ("tâcherons"), difficulté du travail, température, humidité… ü Le travail en production présente des contraintes ("pénibilité", chaud, froid, odeur, tenue, nettoyage fréquent, salissure, …) ü ü ü ü ü ü ü Postes à fortes aptitudes physiques (pénibilité, TMS, …) Aides de l'Etat / Rémunérations Agro-alimentaire = bas salaires + domaine non valorisant Déficit image des IAA ü ü ü 9 Le travail en agro-alimentaire n'est pas valorisant pour un jeune, surtout pour un garçon : industrie = "esclavage" et alimentaire/cuisine = "féminin" Les "crises alimentaires" donnent une mauvaise image : dangereux d'y travailler, "complicité" ? de mauvaise gestion Travail difficile physiquement (cité 3 fois) Horaires "flexibles", niveaux de salaires faibles Horaires travail en équipe Horaires parfois trop flexibles Horaires "décalés" (ex. : 3 x 8 le samedi) Défaut de maîtrise des horaires par les entreprises Problème d'image de certains secteurs : ateliers de découpe, abattoirs, … ü Méconnaissance des métiers agro-alimentaires üCORIAL Mauvaise des industries agro-alimentaires CEPimage IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF 3 BL. Consultants Page 132/256 Management peu accueillant "Management rustique" 9 ü Promotions très limitées, proposer une carrière, parcours enrichissant ü ü ü ü ü Management rustique Structures d'accueil Mauvaise définition des postes par les entreprises Management "viril" Cohérence horaire / moyens de transport (relève aussi du management) ü Se donner les moyens de vendre son entreprise au salarié (accueil, conditions de travail) ü ü ü Préjugés : diplôme, racisme, sexisme Mauvaise intégration des femmes Peu d'effort sur l'aménagement des postes de travail pour l'intégration des femmes CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Mobilité géographique et transport 0 ü Zone rurale = problème (transport, exode population jeune) ü ü ü L'éloignement géographique des entreprises ü ü Entreprises trop éloignées de la population La mobilité des personnes en situation de précarité L'accès aux entreprises excentrées / transports en commun = problème de mobilité (3) temps de trajet non accepté le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 133/256 Inadéquation entre demande sociale et réalité économique ü ü Décalage tranches d'âge et population candidate ü ü Origine, sexe des candidat(e)s ü ü ü Contraintes "qualitatives": physiques, horaires,… ü ü ü ü ü 1 La profession consomme des 16-25 ans : demande très élevée chez les 35-45 ans Comportement général des candidats peu en phase avec les "vertus" agro-alimentaires Refus de l'intérim par certains candidats Pour les personnes qui sont en dehors du système de l'emploi : "ras le bol de la précarité" 1 Manque de candidats formés Inadéquation entre l'offre et la demande de compétences ü Evolution réglementaire, sécurité alimentaire : des demandeurs pas toujours formés ü ü ü ü Manque de formations et de personnes formées en agro-alimentaire Manque de qualifications agro des personnes en recherche d'emploi Diminution du nombre de jeunes en apprentissage Déficit d'image de l'apprentissage en général Relation au travail en général CORIAL CEPdes IA candidats Motivation CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Savoir être, "look" Compatibilité avec les convictions religieuses Particularité de certains produits : viande de porc / odeurs le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 134/256 2- Recherche de pistes d'action par thème de difficulté identifiée Management peu accueillant ∧ condition de l'image des IAA Actions Conditions de réussite Sensibiliser la fonction d'encadrement ∧ organiser / multiplier les séminaires dirigeants ü Pour l'encadrement de proximité ü Pour la Direction Générale Profession Contribuer à la formation des futurs cadres (dans les écoles) : BTS, DUT ∧ contribution de professionnels à la formation CORIAL CEP IA Qui CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Education Nationale + Profession le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 135/256 Développer les pratiques des groupements d'employeurs "insertion – qualification" S'appuyer sur les G.E., les actions collectives (type HACCP, ARTT …) ∧ saisir toutes les opportunités collectives pour "sensibiliser" sur le management Préparer des argumentaires chiffrés sur le coût du "management rustique" Créer des relations de partenariat avec les "partenaires de l'Entreprise" (E.T.T., Organismes de formation, …) Profession Améliorer la coordination des partenaires de l'Entreprise (acteurs insertion …) CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 136/256 Déficit d'image Actions Conditions de réussite Forum / salons Mise à disposition d'un CD-ROM de présentation du secteur ü Faible fréquentation ü Ne touche pas que les personnes qui sont déjà intéressées ü Cibler les lieux de diffusion Promotions dans les lieux où se trouvent les candidats (ANPE, agences Intérim, mission locale, écoles agro-alimentaire et hors agroalimentaire CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF Qui BL. Consultants Page 137/256 CEP Industries Agro-alimentaires Rhône Alpes Atelier 2 : des formations adaptées aux besoins des entreprises : quelles approches ? Compte-rendu du 10 janvier 2001 Présents : David Lacaille – LEGTA le Valentin Dominique Perrin – le Valentin Philippe Daubignard – DAET Académie de Lyon Hugues Vincard – Agefaforia Jacques Plonchon – ESCI de l'Ain – CC2A Annie Daous – OPCA 2 Monsieur Téton – Maisons agricoles Patrick Bouvier – ISARA Violaine Panabière – FRCARA Yannis Bucelle – ALF Conseil CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Alain Garcia – EPLEA le Valentin Monsieur Javaux – DRAF Pierre Louis – Région Rhône Alpes Isabelle Pin Claret – Agefaforia Monsieur Lambert – DRAF Emmanuelle Goujon – IUT A – Bourg en Bresse Yves Confesson – Les sardières- Bourg en Bresse Maurice Normand – IFRIA Annick Le Floch – RALIA Alice Risetti – BL Consultants le 22.03.2001 AB/AR/LF BL. Consultants Page 138/256 Rappel de l'objet : Echanger entre les différents acteurs de la formation pour identifier quelques pistes d'action afin d'alimenter les conclusions du C.E.P. du secteur agro-alimentaire en Rhône Alpes Thème 1 : la formation continue Ø Comment organiser la formation continue des personnels en entreprise pour la rendre plus accessible ? Ø Comment inciter les entreprises à investir dans la formation sur leurs enjeux, hors "champ réglementaire" ? Méthodologie : Après la partage de quelques constats issus des travaux CEP (visites d'entreprises et enquêtes), les participants ont tout d'abord identifié les contraintes et les exigences des entreprises en terme de formation continue, puis ont évoqué par échange différentes pistes d 'action (et conditions de réussite de ces actions) synthétisées dans les tableaux ci-dessous. Contraintes/ exigences des entreprises Pistes d'action Manque de disponibilité des personnels Ø Eclairer sur ce qu'est la formation pour les dirigeants, les salariés • Polyvalence à faire progresser Ø Formuler un argumentaire pour montrer • Taux d'absentéisme que cela coûte d'avoir du personnel • Mobilité des personnes insuffisamment formé Problème d'information des personnels Distorsion entre la demande CORIAL CEP IA Conditions de réussite Un volet de l'accord cadre 2001-2004 Ø Inciter à la mise en réseau des entreprises (collectifs d'entreprises) pour mener des projets de formation communs § Aller plus loin que la formation § Des possibilités de financement en région existent Ø Bâtir de nouvelles réponses / formation, § Adapter les outils pédagogiques CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF Qui OPCA CORIAL BL. Consultants Contraintes/ exigences des entreprises "Entreprise" et la demande "Salarié" Page 139/256 Pistes d'action tournées vers la formation en situation de travail : • Accompagnement • Formation ouverte à distance • "job rotation" Conditions de réussite § Organiser des réseaux pour limiter l'investissement matériel Déficit / dialogue social dans l'entreprise Ø Initier le dialogue social dans l'entreprise pour faire germer les attentes des entreprises et des salariés et les rapprocher Accord cadre 2001-2004 (cf. : accord cadre 95-98 sur l'ingénierie de formation) Coût des formations Ø Inciter les entreprises à investir sur l'ingénierie de formation Absence de responsable formation (tissu Ø Inciter les entreprises à mieux connaître PME) leurs salariés par un outil "press book" On forme en priorité les salariés déjà (cf. : outil Leonardo) formés Les salariés formés partent de l'entreprise CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc Accord cadre 2001-2004 S'entendre sur la forme de l'outil § Inscrire cet outil dans un contrat d'objectifs § Utiliser les services des centres de bilans de compétences le 22.03.2001 AB/AR/LF Qui BL. Consultants Page 140/256 Thème 2 : la formation initiale : Ø Comment préparer les jeunes aux réalités et aux exigences des entreprises ? Ø Comment favoriser l'orientation des jeunes vers les métiers déficitaires en candidats ? Méthodologie : Les participants ont évoqué les constats et contraintes des entreprises au sujet des jeunes embauchés puis par échange, ont bâti quelques pistes d'actions Constats/ contraintes rencontrées Pistes d'actions Peu de jeunes attirés par les métiers de l'IAA, de Ø niveaux <4 Ø - problème d'image du secteur - problème de représentation des métiers du secteur - apprentissage = la variable d'ajustement du marché du travail - bas salaires Conditions de réussite Réinvestir sur les niveaux de qualification type BEP CAP § Avoir des financements dans le temps Travailler sur l'image, informer sur le secteur IAA (cf. : efforts du secteur Bâtiment) : Inclus dans le PRAO, plan PRA § § Favoriser l'accueil des enseignants et des étudiants dans les entreprises (des petits groupes dans plusieurs § entreprises) Méconnaissance des métiers de l'IAA par les jeunes de 15 ans § Accompagner les tuteurs au cours de leur tutorat § Créer un référentiel des compétences du tuteur Surqualification sur les niveaux < 5 CORIAL CEP IA Maillage territorial Veiller à la continuité des actions menées § Travailler sur la visibilité des métiers du secteur IAA Décalage entre une demande de main d'œuvre Ø Valoriser le tutorat : peu qualifiée (niveaux < 5) et une offre de main § Sensibiliser l'Entreprise et les salariés sur ce qu'est un d'œuvre qualifiée (minimum bac, niveaux >4) maître de stage (cf. : secteur agricole Attention : ce n'est pas le cas général § CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF § Reconnaître le tutorat dans les entreprises § Rendre obligatoire la formation de tuteur (attention à l'effet "repoussoir") § Prévoir le financement des formations de tuteurs § Coupler formation intra et extérieur à l'entreprise BL. Consultants Page 141/256 Les atouts du secteur IAA en Rhône Alpes : Durant les échanges, quelques atouts du secteur agro-alimentaire ont été relevés et pourraient être valorisés : Ø Prise de conscience des entreprises sur la nécessité de lier formation et enjeux stratégiques de l'entreprise Ø Des expériences de formation en situation de travail ont déjà été menées Ø Le secteur IAA est le secteur le plus porteur en terme d'emploi en Rhône Alpes Ø Les salariés du secteur IAA ont un très fort sentiment d'appartenance à leur entreprise CORIAL CEP IA CEP Phase 2 et 3 CEP FINAL.doc le 22.03.2001 AB/AR/LF