Bal viennois - Opéra
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Bal viennois - Opéra
Orchestre de Limoges et du Limousin Bal viennois Lehár | Strauss | Offenbach Ouvrages disponibles à la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges En livres... Les Strauss : Rois de la valse dans la Vienne romantique par Hans Fantel. Buchet Chastel, 1995. La valse viennoise au temps des Strauss par Claude Dufresne. Solar, 1996. Notes d’un musicien en voyage par Jacques Offenbach ; présentées par Albert Wolff. Ed. Cartouche, 2012. Offenbach ou la joie de vivre par Claude Dufresne. Perrin, 1998. Jacques Offenbach par Jean-Claude Yvon. Gallimard, 2000. Offenbach par Jacques Pourvoyeur. Seuil, 1994 En CD... Franz Lehar : Overtures & Waltzes, Orchestre symphonique de Berlin, dirigé par Michail Jurowski. CPO, 2003 Oscar Strauss, Johann Strauss père et fils : Trois valses : opérette en 3 actes. Musidisc, 2001. Johann Strauss fils : Der Zigeunerbaron(le Baron tzigane) par Herbert Lippert, Pamela Coburn ; Choeur Arnold Schoenberg, Orchestre symphonique de Vienne, Nikolaus Harmoncourt. Teldec, 1995. Concert du nouvel an 2014 par Orchestre Philharmonique de Vienne dirigé par Daniel Barenboïm. Sony, 2014. Orchestre de Limoges et du Limousin Bal viennois Lehár | Strauss | Offenbach Mar. 1er décembre 2015 à 20 h 30 - à l’Opéra de Limoges Sam. 5 décembre 2015 à 20 h 30 - à Guéret / Salle André Lejeune Robert Tuohy, direction Chiara Skerath, soprano Otto Nicolai - Les Joyeuses Commères de Windsor : Oscar Straus - Les Trois Valses : Ouverture « Wohl denn, gefasst ist der Entschluss » « L’amour ne connaît pas de loi » Johann Strauss II - Le Baron Tzigane, ouverture - La Chauve-Souris, Czardas - Éljen a magyar (« Vivent les hongrois ») - Le Beau Danube bleu - Sous le tonnerre et les éclairs Johann Strauss II - Polka des paysans Franz Lehár - La Veuve joyeuse : « Vilja Lied » Franz Lehár - Giuditta : Johann Strauss II - Les Mille et une nuits - La Danseuse Fanny Elßler : « Meine Lippen, sie küssen so heiß » « Draußen in Sievering » Jacques Offenbach - Le Voyage dans la Lune, ballet des flocons de neige Introduction Les hirondelles bleues Polka Galop final Durée : environ 1 h 30 sans entracte. 3 Repères s’embrasent dans un tourbillon culturel. Le Biedermeier, esprit bourgeois et réaliste, entretient l’Autriche dans un rêve simple, où l’on célèbre l’idylle, la nature, la bonne chère, la famille. La valse en est le fruit : on la danse partout, dans les tavernes comme à la cour. La valse est la quintessence de la bourgeoisie. Le raffinement viennois rayonne sur l’Europe... Les crinolines tournoient élégamment autour des uniformes, les conflits politiques se règlent en invitant les ennemis à danser, des poètes à la moustache bien garnie préparent quelque révolution au café Sacher. FrançoisJoseph et sa chère épouse Elisabeth règnent bientôt sur l’Autriche. L’impératrice Élisabeth d’Autriche, par Franz Xaver Winterhalter, 1865 Dans cette atmosphère réjouissante, la culture viennoise s’inspire de toutes les influences : les danses folkloriques polonaises, hongroises ou tziganes qui représentent l’attachement aux racines et à la terre et évoquent les révoltes qui grondent, l’exotisme de l’Orient qui rappelle aux Viennois qu’ils ont failli se retrouver ottomans et les fait rêver sur un lointain plutôt proche, le fantastique de Shakespeare qui évoque un passé européen commun, ou celui de Jules Verne qui illustre les rêves de ce siècle industriel… Et pendant ce temps, Johann II éduque ses contemporains : si la valse a été officiellement inventée par le père, le fils est celui qui en fait un phénomène de société et change la scène musicale de son temps. Avec Johann II, la fête de la bourgeoisie gagne aussi les théâtres. La valse se fait opérette et l’on chante les déboires des bourgeois dans ce savant mélange d’ivresse et d’élite qui font de la valse et de l’opérette le triomphe d’une classe. La légèreté de cette musique est celle de la bourgeoisie : à la fois éduquée et épicurienne, romantique et réaliste. Tandis qu’Offenbach triomphe à Paris, Johann II fait applaudir sa Chauve‑Souris par ceux‑là même qu’il met en scène après les avoir fait danser. Il ne s’arrête pas là : il fait également jouer Wagner qui voit en lui « le plus grand cerveau musical qui fût ». Si opposées que soient leur musique, les deux hommes se comprennent dans un même élan dynamique. Quant à Johann Strauss père et fils, ils sont partout en Europe célébrés comme les maîtres : avec la valse, ils libèrent les esprits, les salons, les corps. Première danse romantique, née dans ce tourbillon de robes, de pâtisseries, de plaisirs, de richesses, elle catalyse cette atmosphère « fin de siècle ». Les corps s’y rapprochent, dansent ensemble, se mêlent dans la volupté des mélodies et de ce rythme ternaire entêtant. La civilisation vit son âge d’or et va pourtant bientôt s’éteindre, l’Europe va bientôt imploser : dans un dernier souffle, les salons Issue d’un esprit conservateur, la valse fait avancer les sociétés vers le XXe siècle. Sous l’apparente légèreté de sa musique, Johann Strauss II invente une insoutenable modernité. 4 Wilhelm Gause - Hofball in Wien / Historisches Museum der Stadt Wien Pour aller plus loin... viennoise apporte à la Cour un peu de cette décadence européenne dont les Britanniques s’étaient jusque-là outrés. Le bal viennois dans l’imaginaire européen Le rapprochement des corps et des cœurs... 1838. Johann Strauss père est invité à jouer sa musique au couronnement de la reine Victoria. Dans Les Jeunes Années d’une reine, la jeune princesse s’enfuit vers la France pour échapper aux intrigues de ceux qui veulent la marier au prince de Saxe-Cobourg et fait étape incognito à Douvres. Elle y fait la connaissance d’un bel étudiant qui n’est évidemment autre que ledit prince et danse dans une taverne sur la musique d’un Autrichien qui lui aussi se rend à Londres... Au bras de son futur époux, elle apprend la valse. Tout est hors de son rang : dormir dans une taverne, parler à des inconnus, laisser son cavalier poser la main sur sa taille, danser lascivement à quelques centimètres à peine l’un de l’autre... En traversant la Manche, la valse La valse diplomatique La valse ne réunit pas seulement les cœurs : en tant que phénomène de société, elle catalyse aussi bien les relations diplomatiques et les manœuvres politiques. Qui ne se souvient de la fameuse scène de Sissi où la délégation hongroise, offensée par l’archiduchesse Sophie, s’apprête à quitter le bal donné à la Hofburg ? Pour éviter l’incident diplomatique, l’impératrice Sissi fait proclamer une « danse des dames » qui lui permet d’inviter elle-même un cavalier – à savoir le comte Andrasi, chef de la délégation… La valse qui suit, moment épique de la trilogie d’Ernst Marischka, semble résoudre bien mieux que les réunions de diplomates la tension austro-hongroise. 5 De Vienne à Hollywood L’ambivalence de la valse de Vienne a longtemps poursuivi les compositeurs du XXe siècle. Musique facile ou intellectuelle ? Musique légère mais géniale ? Erich Wolfgang Korngold en fait la parodie grinçante dans ses opéras, notamment dans Die tote Stadt qui dépeint Vienne comme une ville morte. Et pourtant, il la popularisera à Hollywood, vingt ans plus tard, dans l’opérette Waltzes from Vienna dont il crée la musique à partir de thèmes de Strauss II. Elle devient un succès planétaire — Hitchcock en tire un film musical et elle sera jouée à Paris jusque dans les années 1970. Johann Strauss II Le bal viennois annuel Aujourd’hui, le bal viennois est le symbole même du concert des nations. Diffusé à plus de 72 millions de téléspectateurs chaque année depuis 1979, le concert du Nouvel an des Wiener Philharmoniker fédère tous les peuples devant l’idéal de paix et de bonheur que représente la valse de Vienne. Les ors du Musikverein et les diamants de celles qui les foulent au matin du Nouvel an font encore rêver le monde entier devant le meilleur orchestre du monde (ou le plus ancien parmi les meilleurs) dirigé par une baguette vénérable dont le choix alimente chaque année les discussions des spécialistes. De 1830 à 1914 La valse s’est rapidement exportée en France. Émile Waldteufel, compositeur alsacien, l’a popularisée dans les salons tandis qu’Offenbach l’a fait aimer de l’impératrice Eugénie. Ici aussi, elle symbolisait cette atmosphère fin de siècle de dynastie en fin de race, profitant de son âge d’or jusqu’à plus soif, tourbillonnant dans la mousseline et le tulle pour éviter de se confronter aux révolutions. La Belle Époque en France et la Sécession à Vienne s’évadent encore plus profondément dans l’imaginaire et l’oubli. Après la Grande Guerre, Ravel compose La Valse : une apothéose de la valse qui a fait tourner l’Europe, les yeux bandés, de plus en plus vite, de plus en plus dangereusement, jusqu’à l’épuisement et l’implosion. par Constance Clara Guibert , dramaturge musicale 6 Chronologie de la valse 1774 Première mention célèbre de la valse dans Les Souffrances du jeune Werther | 1806 On commence à séparer la valse viennoise (rapide) de la valse anglaise (lente) | 1815 Partage de l’Europe au Congrès de Vienne | 1819 Décrets de Karslbad restreignant les libertés individuelles et ouvrant la porte à l’art bourgeois, le Biedermeier | 1825 Naissance de Johann Strauss II |1838 Victoria couronnée reine d’Angleterre, J. Strauss I joue sa musique pour la première fois à l’étranger | 1842 Otto Nicolai crée ce qui deviendra les Wiener Philharmoniker | 1846 J. Strauss I nommé Directeur de la musique des bals de la cour de François-Joseph | 1848 Insurrection viennoise réprimée par les troupes impériales | 1849 Mort de Johann Strauss père, son fils lui succède à la cour | 1852 Début du Second Empire en France | 1854 Elisabeth de Bavière couronnée impératrice d’Autriche | 1862 Fanny Elßler, grande danseuse du XIXe siècle, subjugua l’Europe pour son jeu sensuel et dramatique – on l’opposa pour cela à la pureté de sa rivale de Marie Taglioni (pour qui avait été composé la Sylphide). Johann Strauss II en fit l’héroïne de son opérette La Danseuse Fanny Elßler. Liszt compose la première Méphisto- Valse, première valse décadente | 1865 Emile Waldteufel, le Strauss français, nommé Directeur de la musique de danse de la cour de Napoléon III | 1867 Création du Beau Danube bleu | 1870 Inauguration du Musikverein | 1889 Valse de l’Empereur | 1892 Début de la Sécession artistique | 1898 Assassinat d’Elisabeth d’Autriche 7 Rencontre avec Robert TUOHY Robert Tuohy - ©L. Lagarde / ville de Limoges intrinsèque. Si l’on regarde juste la partition, tout est carré, presque simpliste. L’essentiel - comme dans le jazz - c’est de savoir faire swinguer ces rythmes et ces mélodies pour déclencher toute la beauté de ce repertoire. Duke Ellington et Ella Fitzgerald ne disaient-ils pas : « It don’t mean a thing if it ain’t got that swing ! »* ? C’est là que l’on découvre à quel point la musique de Strauss II, entre autres, est remplie de subtilité et peut revêtir des caractères si variés, évoquer des sentiments si différents. C’est sans doute cela qui me touche le plus. Le czardas de La Chauve-Souris en est un bon exemple : au départ, c’est un air de bravoure pour Rosalinde qui doit jouer le jeu d’une fière comtesse hongroise en laquelle elle s’est déguisée. Mais entre les lignes, on lit ses vrais sentiments : son prétendu « mal du pays », et la nostalgie qui l’accompagne, est une métaphore de sa propre vie, de son mariage. Tandis que Eisenstein, complètement sous le charme de la comtesse hongroise, est en train de (re)tomber amoureux de sa propre femme… Pour construire le programme « Fantaisie écossaise », premier concert symphonique de l’année, nous avions pris la production de Lucia di Lammermoor, premier grand événement lyrique de la saison de l’Opéra de Limoges, comme point de départ, pour mêler comme le fait l’opéra l’Italie (le monde de Donizetti) à l’Écosse (où se déroule l’action). Pour « Bal viennois », nous nous sommes également inspirés de la programmation lyrique et du prochain rendez-vous de la saison : La Princesse de Trébizonde de Jacques Offenbach qui se donnera à l’Opéra de Limoges en janvier 2016. L’idée était d’explorer toute la musique légère de l’époque, que l’on appelle souvent « musique viennoise » car elle vient de Vienne mais qui a très rapidement colonisé les salles parisiennes et françaises, notamment grâce à Offenbach. Et pour ce faire, je suis vraiment heureux d’avoir à mes côtés la soprano Chiara Skerath qui a remporté un immense succès l’an dernier en Rosalinde, dans La Chauve-Souris de Strauss fils, à l’Opéra Comique. Je termine par une anecdote qui me fait toujours sourire et qui concerne un des plus grands admirateurs du « roi de la valse » : quand la belle-fille de Strauss II demanda, un jour à Bad Ischl, un autographe à Johannes Brahms, celui-ci, plutôt que de citer une de ses propres oeuvres, inscrivit sur l’éventail de la jeune femme quelques mesures du Beau Danube bleu, ajoutant plus bas, au‑dessus de sa signature : « Ce n’est malheureusement pas de moi ! » * : « ça ne sert à rien s’il n’y a pas le swing » Ce répertoire, pour moi, représente à la fois une des plus belles des musiques, et aussi un des plus grands défis pour un orchestre et un chef. Car la magie est 8 D’autres ont écrit... Victor Hugo : Si vous n’avez jamais vu d’un œil de colère La valse impure, au vol lascif et circulaire Effeuiller en courant les femmes et les fleurs Gustave Flaubert : Valse — S’indigner contre. Danse lascive et impure qui ne devrait être dansée que par des vieilles femmes. Les Feuilles d’automne, XXIII, 1831 Dictionnaire des idées reçues, 1911 André Tubeuf : La valse ronronnait, traînait des pieds. A eux deux [Strauss père et fils] ils y ont remis des ailes, l’ont faite à la fois populaire et artiste : entre toutes les danses celle qui ne demande pas, mais suppose, qu’on soit musicien, qu’on ait en soi le rythme, le balancement ; non pas des pieds seulement, mais une oreille. Dictionnaire amoureux de la musique, 2012, Pion Michel de Montaigne : Après avoir fait une petite pause, ils [les hommes] vont les reprendre [les femmes] : ils baisent leurs mains ; les dames les reçoivent sans baiser les leurs ; et puis leur mettant la main sous l’aisselle, les prennent entre leurs bras et joignent les joues par le côté, et les dames leur mettent la main droite sur l’épaule. Ils dansent et les entretiennent, tout découverts, et non richement vêtus. Johann Wolfgang von Goethe : Lorsque nous en vînmes à la valse, et que les couples, comme les sphères célestes, circulèrent les uns autour des autres, il y eut d’abord un peu de confusion, parce que les bons valseurs sont rares. Nous fûmes prudents : nous laissâmes les autres épuiser leur fougue, et, quand les plus gauches nous eurent fait place, nous partîmes, et nous tînmes bon avec un autre couple : Audran et sa danseuse. Je n’ai jamais été si leste. Je n’étais plus un homme. Tenir dans mes bras la plus aimable créature, et tourbillonner avec elle comme l’orage, à tout perdre de vue autour de soi, et… Wilhelm, pour être sincère, j’ai fait le serment qu’une jeune fille que j’aimerais, sur laquelle j’aurais des prétentions, ne valserait jamais avec un autre que moi, jamais, dussé-je périr ! Tu m’entends ? Les Essais, 1580 (à propos d’une fête villageoise à Augsburg, en 1570) Les Souffrances du jeune Werther, 1774 (traduction J. Porchat, 1860, Hachette) 9 Éléments biographiques Chiara Skerath Soprano Lauréate du concours Reine Elisabeth en 2014 et Nadia & Lili Boulanger en 2013, entre autres, la jeune soprano belgo-suisse a déjà chanté de nombreux rôles sur scène : Despina/ Cosi fan tutte à Francfort, Adina/ L’Elixir d’Amour à Metz, Norina/ Don Pasquale et Susanna/ Le Nozze di Figaro au Operklosterneuburg, Servilia/ La Clemenza di Tito à l’Opéra du Rhin, Pamina/La Flûte Enchantée à Saint-Etienne et Anna Reich/ Les Joyeuses Commères de Windsor à Bern. Elle a également abordé la comédie musicale dans le rôle d’Eliza Doolittle/ My Fair Lady à l’Opéra d’Avignon. En 2013, elle fait ses débuts au Festival de Pâques de Salzbourg dans Parsifal dirigé par Christian Thielemann ; elle y a chanté cet été dans la Création de Haydn. Elle chante également auprès de Sir John Eliot Gardiner lors d’une tournée en Suisse, et de Marc Minkowski dans le rôle d’Euridice (Gluck) à Madrid et à Brème. Elle a été récemment applaudie comme Rosalinde/ La Chauve-Souris à l’Opéra Comique. Elle a également fait, cette année, ses débuts à l’Opéra national de Paris, sous la direction de Marc Minkowski, dans Alceste et y retournera cette même année dans Capriccio de Strauss. Robert Tuohy Direction Après avoir étudié auprès de Colin Metters et de Sir Colin Davis à la Royal Academy of Music de Londres, Robert Tuohy a reçu le Prix Ernest-Read, a été invité par Kurt Masur à diriger à New York et est devenu chef principal du King’s College Symphony Orchestra. Sélectionné à de nombreuses masterclasses, il a eu l’occasion de diriger le London Symphony Orchestra et le BBC Scottish Symphony Orchestra. Directeur musical de l’Orchestre de Limoges et du Limousin depuis 2013, où il a dirigé Carmen, Der Freischütz, Così fan tutte et de nombreux programmes symphoniques, Robert Tuohy s’est fait connaître en France comme chef assistant à l’opéra de Montpellier, où il a notamment dirigé Rusalka, La Chauve-souris, Lakmé et Manon Lescaut, ainsi que plusieurs créations. En 2015, il a également fait ses débuts avec l’Orchestra dell’Arena di Verona. Cette saison à l’Opéra de Limoges, il a dirigé le concert Fantaisie écossaise en octobre dernier ; on le retrouvera en avril 2016 dans l’opéra Eugène Onéguine et lors du concert L’Arbre des Songes. 10 Les équipes Flûtes Chloé Noblecourt, flûte solo Odile GÉRARD Jean-Yves Guy-Duché, flûte et piccolo solo Hautbois Jacques Zannettacci, hautbois solo Augustin GORISSE Chef d’orchestre/ Directeur musical associé Robert Tuohy LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE Violon solo supersoliste Elina Kuperman Premiers violons Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste Ève-Laure BENOIT Valérie BRUSSELLE Alexander CARDENAS Jean-Sébastien GONTHIER JiYun JEONG Héléna LYDA-MONDESIR Nina Skopek Christiane SOUSSI Seconds violons Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque Khrystyna BOURSIER-GRYTSYIUK Michel FOUGEROL Alain MASSON Sylvie MÉRIOT Marijana SIPKA Yves TISON Junko SENZAKI Altos Jean-François Salies, alto solo Brigitte Bordedebat Francis Chapeau Laurent GAUTIÉ Marc LE QUERREC Fathia Zelmat Violoncelles Julien Lazignac, violoncelle solo Philippe Deville Éric Lyda Antoine Payen Jacques TARNOVSKY Contrebasses Barbara Degrima, contrebasse solo Thierry Barone Franck GIRARD Clarinettes Sergio CastellÓ Lopez, clarinette solo Gérard TRICONE, clarinette et clarinette basse solo Marc TRICONE Bassons Franck Vassallucci, basson solo Maxime Da Costa, basson et contrebasson solo Séverine LONGUEVILLE Cors Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo Olivier Barry Eric HULIN Benoit PROST Trompettes Grégoire Currit, trompette solo Bruno Gorce, Aurore PRIEUR Trombones Hervé FRIEDBLATT, trombone solo Laura AGUT Patrick Ivagnès Tuba Agathe QUINTIN Timbales Pascal Brouillaud, timbalier solo Percussions Matthieu DRAUX, 1er percussionniste Alain PELLETIER Virgile HERBEPIN Harpe Aliénor GIRARD 11 Bientôt... Offenbach, perles rares Récital Eve Christophe, soprano / Isabelle Druet, mezzo / Christophe Berry, ténor / Marc Scoffoni, baryton / Michel Beretti, textes et récitant / Brigitte Clair, piano ven. 18/12/2015 - 20 h 30 Voix célestes Concert gratuit Musiques de salon du Second Empire. sam. 19/12/2015 - 17 h / Foyer du public La Princesse de Trébizonde Cendrillon Malandain Ballet Biarritz / Orchestre de Limoges et du Limousin sam. 16/01/2016 - 20 h 30 dim. 17/01/2016 - 15 h www.operalimoges.fr www.orchestrelimogeslimousin.fr Kiosque Billetterie Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption 05 55 45 95 95 • Textes et recherche documentaire : C-.C. Guibert | Conception : A. Jouffriault / Opéra de Limoges | Nov. 2015 Opéra-bouffe en 3 actes de J. Offenbach dim. 03/01/2016 - 15 heures mar. 05/01/2016 - 20 h (nouvel horaire)