Actualité développée ONERA
Transcription
Actualité développée ONERA
Actualité développée ONERA - mars 2006 JUIN 2006 La coopération ONERA-Thales renouvelée et élargie Depuis de nombreuses années, l'ONERA et Thales mènent des actions de recherche en coopération, dans le cadre d'un accord renouvelé lors du salon du Bourget 2005. Cet accord a permis d'accroître le nombre et la qualité des actions de recherche conjointes dans les domaines des radars bord et systèmes aéroportés, des radars sol, des systèmes de défense et de l'optronique. Cette collaboration de plus en plus large s'est traduite par le renouvellement de deux accords particuliers le 19 juin dernier. Cette collaboration permet aujourd'hui à l'ONERA et à Thales d'examiner en commun toutes les propositions d'études relevant du périmètre de l'accord et de définir pour chacune de ces propositions les meilleures modalités de coopération au profit du client. L'ONERA et Thales sont aujourd'hui engagés dans une action volontariste pour élargir le périmètre de leur coopération à de nouvelles actions de recherche, notamment dans les domaines de l'avionique, des opérations en réseau et de la place de l'homme dans les systèmes complexes. Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter : Jean-Paul Bruyant (Jean-Paul.Bruyant @ onera.fr) Retour Jean-Jacques Philippe récompensé par l'AHS Jean-Jacques Philippe a reçu le prix Alexander A Klemin pour sa contribution aux progrès des hélicoptères et convertibles, dont il coordonnait les recherches à l'ONERA depuis 1987. Seuls trois autres français ont déjà obtenu ce prix de la société savante américaine AHS (Vertical Flight Society - vtol.org) : Louis Bréguet (1952), industriel de l'aéronautique et aussi pionnier de l'hélicoptère, René Mouille (1979), "père spirituel" des hélicoptères français, Français Legrand (1998), ancien président d'Europter. Jean-Jacques Philippe a été l'un des pionniers de la recherche sur les hélicoptères à l'ONERA et il lui a consacré les 40 ans de sa carrière. Maintenant à la retraite, Jean-Jacques Philippe aura coordonné, ces 20 dernières années, toute la recherche à l'ONERA sur les hélicoptères et les convertibles, et aura poussé en avant les thématiques nouvelles qu'étaient la réduction du bruit aérodynamique, la simulation numérique, ou les essais de validation en soufflerie. Jean-Jacques Philippe a toujours joué un rôle moteur dans la coopération internationale dans la recherche sur les aéronefs à voilure tournante, non seulement en Europe, mais aussi avec l'US Army et la Nasa. Il est aussi à l'orgine du partenariat ONERA/DLR signé en 1998, qui a conduit à un programme de recherche unique annuel et à moyen terme entre les deux partenaires. Sa connaissance étendue de l'aéromécanique du vol, http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (1 of 6)09/09/2006 20:07:35 ● Toute l'actualité ● La dernière newsletter Actualité développée ONERA - mars 2006 spécialement de l'aérodynamique, ainsi que ses qualités de manager ont permis à l'ONERA d'être reconnu mondialement et de mener des projets de coopération scientifique majeurs concrétisés par des progrès essentiels dans la technologie des hélicoptères et des convertibles [optimisation des rotors en particulier, au bénéfice du constructeur Eurocopter]. La remise du prix Alexander A Klemin 2006 à Jean-Jacques-Philippe [Alexandria, Virginie, Etats-Unis] Retour Annick Loiseau médaille d'argent du CNRS Annick Loiseau, du Laboratoire d'étude des microstructures (ONERA/CNRS), a reçu la médaille d'Argent du CNRS pour la qualité et la réputation internationale de ses travaux dans le domaine de la physique. Physicienne de la matière condensée, Annick Loiseau est chercheure à l'ONERA. Elle mène des recherches fondamentales de physique structurale sur les alliages métalliques et les nanostructures. Ses recherches actuelles portent sur la structure et les mécanismes de formation des nanotubes de carbone et de nitrure de bore ainsi que sur leurs propriétés optiques et spectroscopiques. Elle coordonne pour le CNRS un réseau international de recherche sur les nanotubes, le GDR nanotubes, qui rassemble plus de 70 laboratoires de France, d'Europe et du Canada. Annick Loiseau est également présidente de la section matière condensée de la Société française de physique. Pages web : ● ● ● les promesses des nanotubes (panorama 2005) activité "Nanostructures tubulaires" à l'ONERA les nanotubes, matériau du futur (conférence donnée en 2000) Retour AVRIL 2006 Prix de thèse de l'Ecole Polytechnique Nicolas Forget a reçu le prix de thèse de l'Ecole Polytechnique pour sa thèse sur l'amplification paramétrique d'impulsions optiques de très courte durée. Nicolas Forget a effectué son travail de thèse entre l'ONERA (sous la responsablité d'Emmanuel Rosencher et Michel Lefebvre) et les laboratoires du CNRS Luli , Lac et Iota (sous la responsablité de Patrick Georges). A l'ONERA, Nicolas Forget a développé une théorie originale d'amplification http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (2 of 6)09/09/2006 20:07:35 Actualité développée ONERA - mars 2006 paramétrique d'impulsions à dérive de fréquence qui, une fois recomprimées, peuvent donner naissance à des impulsions ultra-courtes. Il a réalisé le montage expérimental en collaboration entre l'ONERA/DMPH/DOP et le Luli (Catherine Leblanc du Laboratoire pour l'Utilisation de Lasers Intenses). Il a pu montrer, comme le prévoit sa théorie, que les impulsions peuvent être recomprimées sur quelques centaines de femtosecondes après une amplification paramétrique de 2 millions en un seul passage ! Son travail constitue une avancée reconnue par l'ensemble des laboratoires étrangers. Dans une deuxième partie de sa thèse, Nicolas Forget a développé un concept original d'amplificateur paramétrique bloqué en modes. L'idée est d'utiliser les très grandes largeurs spectrales de gain des amplificateurs paramétriques pour générer des impulsions de courtes durées. Ces courbes de gain paramétrique peuvent en effet être façonnées à la demande en utilisant les nouvelles ressources de la microtechnologie . Après avoir développé la théorie à l'ONERA, Nicolas Forget a réalisé l'expérience de bloquage de modes au Lac (Laboratoire Aimé Coton), avec Cyril Drag et Fabien Bretenaker. Cette expérience est une première mondiale et peut constituer l'amorce d'une nouvelle génération de sources optiques ultracourtes. La thèse de Nicolas Forget est un exemple d'audace conceptuelle et de considérations pratiques, comme l'indique le prix de l'Ecole Polytechnique. Ce prix montre aussi la richesse potentielle des échanges entre l'ONERA et ses partenaires universitaires. 24-04 Retour Bruit aéronautique : un « résident virtuel » pour évaluer la gêne Qualifié de « fléau des temps modernes », le bruit est assurément une des principales préoccupations environnementales. Les travaux menés par les industriels depuis plusieurs décennies ont permis de réduire les émissions sonores en particulier des automobiles et des avions. Par ailleurs, en étudiant les différentes gammes de fréquences émises, les constructeurs automobiles sont parvenus à les répertorier en fonction du confort acoustique ou de la gêne occasionnés. Ces données contribuent désormais à la conception des éléments mécaniques d’une automobile ; sont ainsi apparues sur le marché de voitures qui émettent des sons plus « doux » et plus « suaves ». Réduire le bruit des avions tout en rendant ce bruit plus agréable, en particulier pour les riverains des aéroports... telle est la voie dans laquelle s’est engagée l’industrie aéronautique à travers le développement de nombreux projets nationaux et européens. Des ingénieurs toulousains du département Commande des systèmes et dynamique du vol (DCSD), associés au département Prospective et synthèse (DPRS) - incluant notamment l’initiative Iroqua (Jean-Louis Gobert) participent au projet européen Sefa (Sound Engineering For Aircraft), qui regroupe une vingtaine de laboratoires et d’industriels de huit pays. Pour ce projet arrivé à mi-parcours, diverses campagnes expérimentales ont été menées (test de laboratoire, enquêtes, analyses descriptives…) ; dans l’une des expériences, un échantillon de 300 sujets a été constitué, chacun d’eux devant évaluer en laboratoire les sons de différents avions, au décollage et à l’atterrissage. « De notre côté, nous travaillons à la définition d’un système permettant d’agréger les évaluations de ces différents sujets et à l’identification des combinaisons de facteurs psycho-acoustiques ayant des répercussions positives ou négatives sur le ressenti du son par le sujet », explique Laurent Chaudron, ingénieur de recherche spécialiste des facteurs humains. Une fois les résultats obtenus, ces ingénieurs souhaitent les utiliser pour créer ce qui est désigné dans le projet européen par « Résident Virtuel », « c’est-à-dire une sorte de fonction de transfert permettant d’évaluer l’appréciation moyenne que pourraient engendrer de nouveaux sons d’avions », résume-t-il. D’où l’importance de ces travaux puisque leurs résultats visent à entraîner l’émergence de nouvelles générations d’avions plus silencieux et mieux adaptés aux souhaits des riverains des aéroports. Retour http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (3 of 6)09/09/2006 20:07:35 Actualité développée ONERA - mars 2006 Organiser et structurer la filière éolienne en France Le 7 avril dernier, au centre de Châtillon, s’est déroulée une journée scientifique thématique intitulée « Quels moyens et outils de recherche pour l’éolien en France ? ». Organisée conjointement par l’ONERA et l’Ademe [Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie], celle-ci a rassemblé plus d’une cinquantaine de personnes qui participent pour la plupart au développement de l’éolien en France. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’éolien n’est pas une nouvelle discipline au sein de l’ONERA. L'histoire a commencé il y a plus de cinquante ans. En 1950 en effet, au centre de Meudon, s’est déroulé le 1er essai en soufflerie d’un rotor Best- Depuis, quelques Romani pour le compte d’EDF. ingénieurs et techniciens ont travaillé de façon intermittente au développement de cette filière. Ils ont notamment mis au point des modèles numériques spécifiques à l’éolien à partir de codes de calcul utilisés pour les hélicoptères. Après un long passage à vide, l’éolien français a connu un redémarrage au début des années 2000 après le lancement par Jeumont, filiale de Framatome, d’une éolienne de 750 kW dont l’évolution a été suivie par l’ONERA et soutenue par l’Ademe. « Suite à l’arrêt de ce projet par Jeumont, nous avons entamé une réflexion avec l’Ademe qui s’est prolongée pendant plus d’un an. Nous avons estimé qu’il était nécessaire de regrouper toutes les compétences françaises dans ce domaine afin de structurer et d’organiser une filière de recherche autour de projets innovants », résume Marc Rapin, ingénieur de recherche au sein du département Dynamique des structures et des systèmes couplés (DDSS), qui travaille plus particulièrement sur l’aéroélasticité. D’où l'initiative de cette première journée de rencontre avec les acteurs de ce marché émergent. Un moyen pour l’ONERA de se positionner là où l’on ne l’attendait pas forcément. « Nous sommes les seuls en France à disposer des compétences pour modéliser le comportement d’un rotor » rappelle l’ingénieur de Châtillon. Une deuxième édition pourrait avoir lieu en 2007. Retour MARS 2006 Snecma souligne la qualité du travail de l'ONERA dans DYNA Le centre de Châtillon vient de recevoir une partie d'un corps de turbomachine dont l'intérieur a été équipé d'un certain nombre de capteurs. Cette opération s'est déroulée chez Snecma dans le cadre de la première phase de DYNA (DYNAmique), un Projet de Recherche Concertée (PRC), financé par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DPAC). Snecma, Turbomeca et l'ONERA participent à ce projet lancé en 2004 pour une durée de quatre ans. S'intégrant dans le programme MAIA (Méthodes Avancées en Ingénierie MécAnique), DYNA a pour objectif de regrouper toute l'activité de recherche concernant la dynamique des turbomachines. Deux départements de l'ONERA sont impliqués dans ce projet. Le Département Dynamique des Structures et des Systèmes couplés (DDSS), s'intéresse essentiellement aux problèmes d'aéroélasticité et d'identification vibratoire d'un corps de turbomachine. De son côté, le Département de Mécanique du Solide et de l'Endommagement (DMSE) est chargé davantage des activités concernant la dynamique rapide sous impact, c'est-à-dire l'étude du comportement de la structure à des impacts d'oiseaux ou de la glace. Pour équiper ce corps de turbomachine de différents accéléromètres et dispositifs de mesure optique, les équipes de DDSS ont dû notamment développer un outillage spécifique et utiliser une caméra endoscopique. A http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (4 of 6)09/09/2006 20:07:35 Actualité développée ONERA - mars 2006 Châtillon, d'autres équipements complémentaires vont être installés sur cette partie de moteur avant de commencer la campagne d'essais. " Nous allons exciter ce corps de turbomachine afin de l'identifier dans une gamme de fréquences assez élevées. Au cours de la seconde phase, et selon les résultats obtenus, nous envisageons de poursuivre nos investigations dans une gamme de fréquences encore plus élevées ", résume Jean-Pierre Grisval, adjoint du directeur du DDSS et coordinateur de ce projet pour l'ONERA. Retour Campagne couronnée de succès dans le cadre du projet francoallemand ABC Lors d'une campagne d'essais menée en décembre dernier dans la soufflerie transsonique S1MA de Modane, un rotor quadripale de 4,2 mètres de dont chacune des pales était munie diamètre, d'une gouverne de bord de fuite, a été essayé avec succès. Cette campagne a été réalisée dans le cadre du projet franco-allemand ABC (Active Blade Concept) et du Développement Technique Probatoire "RPA" (Rotor à Pale Active) correspondant à la partie française du projet. Rappelons que ce projet, qui a été lancé fin 1998 et auquel participe non seulement l'ONERA mais aussi le DLR, Eurocopter France et Eurocopter Deutschland, a pour but d'évaluer, de manière à la fois numérique et expérimentale, l'intérêt de telles gouvernes actives, mises en mouvement grâce à des actionneurs piézoélectriques embarqués, pour réduire le bruit et les vibrations générés par le rotor. "Nous avons quatre objectifs", précise Philippe Leconte, ingénieur de recherche au sein du Département Dynamique des Structures et des Systèmes couplés (DDSS), qui assure la maîtrise d'oeuvre d'ABC, et chef de projet pour l'ONERA : "Réduire le bruit d'interaction pales tourbillons en vol de descente, réduire le niveau dynamique, donc le niveau vibratoire transmis par le rotor au fuselage dans un domaine qui soit le plus large possible, réduire la puissance consommée en vol en croisière rapide. Quant au quatrième objectif, intégré plus récemment à ce projet par Eurocopter France, il vise à évaluer la capacité de telles gouvernes à remplacer un plateau cyclique conventionnel pour le pilotage du rotor". Plusieurs départements de l'ONERA ont été impliqués dans la préparation et la réalisation de cette campagne : GMT (souffleries), DDSS (dynamique) DAAP (aérodynamique), DSNA (acoustique), DMSE (conception et réalisation des pales), DCSD (contrôle et pilotage des gouvernes). Effectuées quasiment en temps réel durant les essais, auxquels ont participé deux représentants du DLR, les premières analyses des résultats ont montré un effet significatif du braquage statique et dynamique des gouvernes en ce qui concerne les différents objectifs visés. "Nous n'avons rencontré aucun problème mécanique au cours de ces huit semaines de préparation et de réalisation de ces essais. Et pourtant la partie n'était pas gagnée d'avance quand on sait que l'ensemble du système (actionneurs, gouvernes, etc.) devait tourner à 1 000 tours/minutes, tout en assurant un braquage des gouvernes jusqu'à 80 Hz", tient à souligner l'ingénieur de Châtillon. Reste à présent pour les différents départements de l'ONERA à poursuivre l'exploitation des résultats obtenus. Retour http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (5 of 6)09/09/2006 20:07:35 Actualité développée ONERA - mars 2006 Février 2006 L'ONERA développe sa puissance de calcul De nouveaux moyens de calcul sont en cours d'installation au centre de Châtillon : d'une part un calculateur vectoriel Nec à 4 noeuds SX8+, soit 28 processeurs pour 493 Gflops et 448 Goctets de mémoire, avec un espace disque partagé de 10 Toctets ; d'autre part un calculateur superscalaire Bull composé de 14 noeuds interconnectés comprenant chacun 16 processeurs 1,6 GHz et 64 Go de mémoire, soit au total 1,43 Tflops crête, 896 Goctets de mémoire centrale et 9 Toctets d'espace disque partagé. Axes de progrès attendus : ● ● ● précision des modèles de simulation numérique, par le raffinement des modélisations physiques mises en oeuvre et dans l'accroissement de la précision des résultats accélération du processus de simulation numérique : les équipes de recherche pourront tester et valider nouveaux modèles et méthodes dans des délais de plus en plus courts, et ce dans un très large spectre d'applications accélération de l'adaptation aux moyens de calculs massivement parallèles superscalaires entamée depuis 2003 grâce au CCRT. Fin 2006, de nouvelles options seront ajoutées, ce qui permettra d'augmenter encore puissances crêtes et mémoires centrales. Retour Nanosims analysera les poussières collectées par Stardust Sept équipes françaises travaillant dans six laboratoires du CNRS participent à la première analyse des échantillons qui ont été ramenés sur Terre le 15 janvier dernier par la sonde américaine Stardust. Celle-ci a collecté des grains de poussières dans un "aérogel" de silice à une vitesse de 6 km/s lors de sa traversée de la coma de la comète Wild-2 en janvier 2004, à moins de 500 km du noyau de celle-ci. Les laboratoires vont utiliser différents instruments. Ainsi le Laboratoire NanoAnalyses (CNRS/Muséum National d'Histoire Naturelle) dressera en particulier des cartographies isotopiques d'une dizaine de grains avec une résolution inférieure à 0,1 micromètres grâce à la sonde Nanosims commercialisée par l'entreprise Cameca. Capable de reconnaître chaque élément constituant le matériau observé, cette microsonde ionique, sorte de microscope très particulier, est le fruit d'une collaboration entre les chercheurs de la branche "Matériaux et Structures" de l'ONERA, l'unité de recherche du professeur Georges Slodzian de l'Université Paris-Sud et l'entreprise Cameca. Plusieurs exemplaires de cette sonde sont déjà installés dans de grands établissements de recherche comme la Washington University dans le Missouri (Etats-Unis) ou l'Institut Max Planck de Mayence (Allemagne). Retour Haut Mis à jour le 28 juin 2006 - © ONERA 2006 - Crédits et conditions d'utilisation http://www.onera.fr/actualites/2006-011.php (6 of 6)09/09/2006 20:07:35