BUSSY-SAINT-MARTIN NOISIEL PONTAULT
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BUSSY-SAINT-MARTIN NOISIEL PONTAULT
BUSSY-SAINT-MARTIN NOISIEL PONTAULT-COMBAULT EXPOSITION – ARTS VISUELS SOIXANTEDIXSEPT TROIS LIEUX, PLUSIEURS CHAPITRES → LA FERME DU BUISSON À NOISIEL → LE CHÂTEAU DE RENTILLY (FRAC ÎLEDE-FRANCE) À BUSSY-SAINT-MARTIN → LE CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D’ÎLEDE-FRANCE À PONTAULT-COMBAULT Exposition : 11 mars – 16 juillet 2017 + Festival Performance : 3-4 juin 2017 + Robert Breer, Films (une rétrospective) en avril 2017 SoixanteDixSept : à travers un jeu de chiffre, ce projet en plusieurs chapitres convoque la date emblématique de création du Centre Pompidou — cette « centrale de la décentralisation » — pour réinsuffler l’esprit d’une époque à l’échelle d’un territoire. Œuvres créées ou acquises en 1977, œuvres et relectures par des artistes nés en 1977 se déploient sur les trois centres d’art contemporain de Seine-et-Marne (77) pour faire circuler les œuvres, les publics et les idées. À travers trois expositions, un festival de performance et une circulation des publics, le projet revient sur une vision de l’art et de la société, un moment clé porteur d’utopies qui traversent encore la création contemporaine. Reconsidérer ce moment après quarante ans, c’est comprendre comment un musée fait histoire, en conservant mais aussi en modélisant un futur. SOIXANTEDIXSEPT #1 FRAC ÎLE-DE-FRANCE, LE CHÂTEAU, RENTILLY BUSSY-SAINT-MARTIN 11 MARS – 16 JUILLET 2017 Commissariat : Xavier Franceschi www.fraciledefrance.com/lieux/chateau L’exposition propose une succession de paysages multipliant les analogies formelles et sémantiques pour une expérience inédite. Autour de Chambre 202, Hôtel du Pavot de Dorothea Tanning se déploie une installation intégrant des œuvres aux accents surréalistes (Roger Parry), jouant de correspondances explicites à la fois de matières (Burri) et de situation (Arroyo) avec l’œuvre de l’artiste américaine. Ce rapport à l’organique, à l’intime et à une certaine étrangeté induit par l’œuvre de Tanning est prolongé par d’autres œuvres, plus récentes (Jalain). La seconde partie de l’exposition s’ouvre sur des formes expérimentales et prospectives, notamment à la fin des années soixante-dix : composée de films et de vidéos, avec des œuvres révélatrices d’un autre rapport au réel, qu’il s’agit de transposer en renouvelant les modes de narration (Burgin, Michals), ou sur lequel il s’agit d’intervenir, un réel qui est celui que l’on vit pour autant d’expériences à dimension performative (Gudmunsson). Ainsi, l’exposition rend compte de façon singulière de la réalité d’une période cruciale de l’art et de la vision que le Centre Pompidou a pu en avoir au moment de sa création. Bussy-Saint-Martin, Noisiel, Pontault-Combault — 17 SOIXANTEDIXSEPT #2 LA FERME DU BUISSON, NOISIEL 11 MARS – 16 JUILLET 2017 Commissariat : Julie Pellegrin Artiste associée : Marie Auvity www.lafermedubuisson.com L’exposition à la Ferme du Buisson appréhende le Centre Pompidou de 1977 comme un outil d’enregistrement et de projection. Une caisse de résonance de tout ce qui lui a précédé et le moteur de ce qui va advenir. L’exposition devient machine à explorer le temps et d’autres dimensions. Elle opère une coupe archéologique constituée de couches narratives non chronologiques, où les dates se corrompent. Tels des événements, les œuvres de la collection apparaissent et disparaissent selon un principe de clignotement. Elles cohabitent avec une bande son conçue par Marie Auvity, où se croisent témoins d’hier et d’aujourd’hui en écho au film méconnu de Roberto Rossellini sur l’ouverture du Centre Pompidou. Convoquant machines célibataires et machinerie théâtrale ou cinématographique, fragmentation, déconstruction et hallucinations, nécessité de conservation et anti-musée, théâtre des opérations et illusion, cette exposition met en scène un « musée projeté ». SOIXANTEDIXSEPT #3 CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D'ÎLE-DE-FRANCE, PONTAULT-COMBAULT 11 MARS – 16 JUILLET 2017 Commissariat : Nathalie Giraudeau Co-commissariat : Audrey Illouz, Rémi Parcollet, Marcelline Delbecq, Marina Gadonneix et Aurélie Pétrel www.cpif.net Le projet collaboratif proposé par le CPIF tend à performer des images autant qu’à produire de nouvelles œuvres. Jouant d’une sélection inspirée par le nombre 77, dans les collections du Centre Pompidou, commissaires et artistes dégagent un réseau de signification d’un assemblage « magique – circonstanciel » de pièces, qui témoignent de l’énergie expérimentale de la scène artistique des années soixante-dix. Audrey Illouz (1976), Rémi Parcollet (1977), respectivement critique et historien d’art, les artistes Marina Gadonneix, Marcelline Delbecq (1977) ainsi qu’Aurélie Pétrel (1980), sont invités à réagir à ce contexte d’exposition. Ces dernières explorent la question de l’expérimentation performative et construisent ce faisant un rapport aux images et un état d’être au monde dont une part pourrait être héritée des années 1970. FESTIVAL – PERFORMANCES PERFORMANCE DAY #2 3-4 JUIN 2017 Festival de performances Commissariat : Xavier Franceschi, Nathalie Giraudeau, Julie Pellegrin Collaboration : Fondation Serralvès (Porto) et festival Playground (Louvain) Avec cette seconde édition, le festival prend de l’ampleur. Dans le cadre de l’anniversaire des 40 ans du Centre Pompidou, elle se déploie dans les divers lieux partenaires : tous les espaces de la Ferme du Buisson, le Centre Photographique d’Ile-de-France à Pontault-Combault et le frac Île-de-France au Parc Culturel de Rentilly. En conclusion des trois expositions SoixanteDixSept, le festival s’articule autour de l’idée de « musée performé ». Les artistes sont invités à imaginer performances, lectures, visites guidées, concerts et manipulations de pièces autour d’histoires de musées et de collections. CINÉMA ROBERT BREER FILMS (UNE RÉTROSPECTIVE) CINÉMA DE LA FERME DU BUISSON, NOISIEL AVRIL 2017 Commissariat : Vincent Eches, Julie Pellegrin, Dominique Toulat Avec le PULP Festival / En collaboration avec la galerie gb agency La Ferme du Buisson présente pour la première fois en France l’intégrale des films de Robert Breer — rendant compte d’un ensemble exceptionnel constitué par le Centre Pompidou au fil des années. À partir du film 77 présenté dans l’exposition, ces projections en salle déroulent le fil de la production filmique de l’artiste américain de son appartenance à divers mouvements d’avant-gardes artistiques jusqu’à la place majeure qu’elle occupe dans le champ de la bande dessinée et de l’image animée. Pendant soixante ans, Robert Breer a bâti une œuvre drôle et stimulante où les formes s’engendrent les unes les autres par collage et où le mouvement est conçu comme un outil à fabriquer des blagues et de la stupeur, le cinéma d’animation une machine à produire des métamorphoses. Il était donc naturel que ses films débordent de l’exposition pour s’inscrire dans le PULP Festival, que la scène nationale et le cinéma consacrent à la bande dessinée et au cinéma d’animation au croisement des arts. Noisiel, Bussy-Saint-Martin, Pontault-Combault — 18