Rencontre Conseils généraux - CCAS Toulouse, 26
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Rencontre Conseils généraux - CCAS Toulouse, 26
Rencontre Conseils généraux - CCAS Toulouse, 26 septembre 2013 Compte-rendu Présents Conseil Général 31 Thierry BEGES, DGA Solidarité - Observatoire social et immobilier Groupe de travail ABS Muriel BORIES, Directrice du CCAS Saint Orens de Gameville (31) Conseil Général 32 Béatrice LIOGIER, UDCCAS 31 / Elue social Mairie de Fenouillet Bruno TOUTAIN, chef UTAS Auch Jean-Robert PELISSIE, UDCCAS 31 / Directeur CCAS Cornebarrieu Conseil Général 46 Brigitte BERTRAND, Directrice adjointe de la Solidarité départementale Sonia FRANCO, Contrôleur de gestion Manuelle MIREY, Chargée de mission insertion Clotilde POMIE, Chargée de mission ABS CCAS d’Aucamville (31) Elodie RABILLARD, Communauté d’Agglo. du SICOVAL, Observatoire CS (31) Sandra DA SILVA, Responsable Service aide sociale CIAS du Grand Auch (32) Maryse CLEMENT, Animation territoriale CIAS Figeac Communauté (46) Carine LACAZE, Service de la DGS Mairie de Figeac (46) Conseil Général 81 Marie-Claude GUMERY, Assistante sociale CCAS Albi (81) Claire MAGNE, DGA Solidarité / Directrice Pôle d’action sociale « Albigeois Bastides » Nadine PEDRON, DGA Solidarité / Responsable service coordination documentation POSMIP Michèle EVEN, coordinatrice Hélène LECOMTE, animatrice Excusés Sylvie GERMA, UDCCAS 31 / Elue social Mairie de Muret Cédric VANDAELE, Communauté d’Agglomération du SICOVAL (31) Max GIROUD, Directeur CCAS Tournefeuille (31) Mireille RIGAL, Directrice CCAS Albi (81) Guy LAURENT, Président UDCCAS 31 Ordre du jour Gestion de l’information des Conseils généraux : capacités et limites de leur système d’information ? Présentation de la démarche initiée par le groupe de travail ABS. Pertinence des indicateurs choisis par le groupe de travail ABS ? Disponibilité des données ? Normalisation des échanges de données entre les Conseils généraux et les CCAS : vers un conventionnement ? A l’ordre du jour Système d’information des Conseils généraux : Capacités et limites ? Observations Décisions Doc. joints Vers une restructuration des systèmes d’information Les représentants des 4 Conseils généraux nous présentent leur structuration en termes de gestion de l’information. Ils partagent un même constat : la structuration actuelle ne permet pas de satisfaire les besoins en interne ni ceux des partenaires. Les données ne sont pas toujours disponibles et les délais de traitements sont longs. Aussi, ils ont tous engagé récemment la restructuration ou la création (quand il n’existait pas) de leur système d’information. Rationaliser leur système d’information doit leur permettre : d’améliorer la qualité et la quantité d’information qu’ils peuvent fournir ; d’optimiser le temps dédié au traitement ; de simplifier le travail des agents ; de réduire le délai de réponse. 2 Un processus long et complexe C’est un travail long, progressif et complexe qui devrait aboutir d’ici 2 à 5 ans selon les départements. Il leur faut : recenser et analyser les flux d’information existants (qui détient quoi ? qui actualise quoi ? que produit-on en interne ?) ; recenser et analyser leurs besoins en interne ainsi que les besoins des partenaires (Etat, CCAS, etc.) ; vérifier les bases de données et restructurer les requêtes sur l’ensemble des applications métiers ; tester, éprouver dans le temps les indicateurs en vue de les fiabiliser. Ils relatent entre autres difficultés : la conception de logiciels coûteux qui doivent tenir compte des interactions entre les différentes applications métiers, et des interactions avec les autres organismes en charge d’un même dispositif (ex. : pour le RSA, CAF et Pôle Emploi) ; la migration d’un logiciel vers un autre (saisie manuelle de certaines données non renseignées dans l’ancien logiciel) ; l’hétérogénéité des bases adresse (problème de rapprochement entre les bases adresse de la CAF et des Conseils généraux notamment) ; la modification des dispositifs (ex. RSI v/s RSA) qui demandent de nombreux ajustements. Présentation de la démarche de simplification et d’harmonisation initiée par le groupe de travail ABS Objectif du groupe de travail ABS Outil de pilotage et d’animation territoriale, l’ABS est une obligation légale faite annuellement aux CCAS. Liste des membres du groupe de travail ABS (PDF) Un groupe de travail a été initié par la Plateforme d’Observation Sociale Midi-Pyrénées (POSMIP) en 2012 à la demande de quelques CCAS qui rencontraient des difficultés pour réaliser ou actualiser leur ABS. 3 Ce groupe s’est donné pour mission de définir une méthodologie et des outils qui visent à faciliter la réalisation d’un ABS. Il a choisi de définir un socle restreint d’indicateurs partagés qui soient significatifs, faciles à mobiliser et à suivre dans le temps, accompagnés de leurs fiches descriptives (sur le modèle des indicateurs CNIS). Dans le même temps le groupe a souhaité rencontrer les principaux organismes fournisseurs de données (Insee, CAF, Conseils généraux) pour les interroger sur : • la pertinence des indicateurs retenus ; • la disponibilité des données ; • l’opportunité de normaliser les échanges de données entre partenaires. Indicateurs sociaux départementaux (CNIS) Liste des 50 indicateurs retenus et fiches descriptives (arrêtés au 22/10/13) (PDF et XLS) Les Conseils généraux adhèrent à la démarche Les Conseils généraux doivent faire face à des demandes d’information fréquentes et variées de la part de leurs partenaires. Les requêtes portent souvent sur des indicateurs qui se rejoignent sans être pour autant les mêmes et qui demandent donc un traitement individualisé. C’est pourquoi les Conseils généraux adhèrent à la démarche de convergence initiée par le groupe de travail ABS qui vise à harmoniser et simplifier les demandes faites par les CCAS aux fournisseurs de données et qui permet de gagner en temps et en efficacité. A noter cependant que l’harmonisation ne pourra porter que sur un socle restreint d’indicateurs partagés qui définissent les grandes lignes de l’ABS. En dehors de ces indicateurs, les CCAS peuvent avoir besoin de cibler plus précisément une thématique en fonction des particularités de leur territoire et de la demande des élus. Ces indicateurs complémentaires devront faire l’objet de requêtes personnalisées. 4 Partage de connaissances Le socle d’indicateurs sera rendu public pour que tous les CCAS qui le souhaitent s’en saisissent. Ce travail est appelé à s’enrichir et s’améliorer. Dans le même esprit, l’UDCCAS 31 propose de partager avec les autres départements le travail qu’il réalise en ce moment avec le Conseil Général 31 sur un socle d’indicateurs plus large. La POSMIP publiera sur son site web la liste des indicateurs retenus et les fiches descriptives. Le Conseil Général 81 propose de partager également avec les autres départements les indicateurs qu’ils auront retenus suite à la restructuration de leur système d’information (fin juin 2014). L’UDCCAS 31 (en collaboration avec le CG 31) et le CG 81 partageront courant 2014 le travail mené sur leurs indicateurs. A noter : Les représentants du Gers relatent une initiative conjointe de leurs collectivités qui répond aux mêmes objectifs de simplification et d’harmonisation ; le Conseil Général et le CIAS se sont calqués sur le même découpage pour le territoire Auch et Grand Auch ce qui leur permet de partager un diagnostic territorial dans le cadre de l’ABS. La POSMIP pourra se faire le relais des nouvelles statistiques publiées par les Observatoires du social des Conseils généraux dès qu’ils seront en place. Le présent compte-rendu sera transmis aux représentants des 2 autres Conseils généraux partenaires de la POSMIP (Aveyron et HautesPyrénées). Discussion sur les indicateurs proposés Pertinence des indicateurs Les indicateurs retenus par le groupe de travail ABS apparaissent pertinents. Disponibilité des données Les Conseils généraux nous confirment que les données sont disponibles à l’échelle communale et qu’ils sont autorisés à communiquer ces données dans le respect du secret statistique (CNIL). 5 Normalisation des échanges de données Afin de simplifier le recueil des données par les CCAS et souscrire aux règles de confidentialité qui régissent le transfert de ces données sensibles, des conventions pourront être signées entre les collectivités. 6