schema directeur d`alimentation en eau potable

Transcription

Commune de LARAGNE MONTEGLIN
SCHEMA DIRECTEUR
D’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE
TEXTE
Juin 2006
Dossier n° AE 05 02 004 g05
Rue de Valserres, Bât D, les écrins – 05000 GAP –
Tél : 04 92 56 00 55 – Fax : 04 92 56 01 30
Commune de Laragne Montéglin
1
PREAMBULE
Le réseau d’Alimentation en Eau Potable (A.E.P.) de la commune de Laragne
Montéglin est exploité en régie communale.
Les élus souhaitent disposer d'une analyse exacte de la situation actuelle, afin de
pouvoir définir les orientations pour les aménagements futurs.
La finalité de la présente étude est :
Ö de dresser un bilan complet du fonctionnement du réseau d’Alimentation en Eau
Potable afin d'optimiser la gestion de ce service,Ö d'évaluer et de localiser les volumes
de fuites du réseau,Ö d’estimer les besoins futurs en eau et de proposer des
aménagements pour les satisfaire.
Ce document synthétise les résultats des prestations réalisées :
-
A – Synthèse des données générales ;
- Présentation de la zone d’étude et de l’urbanisme.
-
B – Description de la ressource en eau ;
- Présentation de la ressource en eau et étude de la qualité des eaux.
-
C – Description du système d’AEP ;
- Présentation du réseau, de l’adduction à la distribution.
-
D – Analyse de la production, distribution et de la consommation ;
- Etude des volumes annuels de chaque partie du réseau AEP.
-
E – Analyse du fonctionnement du réseau ;
- Présentation des résultats de la campagne de mesures, Analyse des
temps de séjour et des pressions, résultats de la recherche de fuites et bilan
ressource-besoin.
-
F – Programme des travaux
- Présentation et chiffrage estimatif de l’ensemble des travaux souhaitables
d’être entrepris sur le réseau d’eau potable et ses ouvrages.
-
G - Synthèse
Dossier SIEE AE 05 02 04 g5
Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable - Commune de Laragne Montéglin - Rapport final
2
VOLET A :
SYNTHESE DES DONNEES
GENERALES
I.
3
LOCALISATION DE LA COMMUNE
(Cf. planche cartographique n°1)
La commune de Laragne-Montéglin se situe dans le sud du département des
Hautes-Alpes (05), à environ 15 kilomètres au nord de Sisteron et 40 km au sud
ouest de Gap.
La commune appartient à la Communauté de Communes du Laragnais.
Le territoire communal couvre une superficie de 2 351 hectares pour une
population de 3 296 habitants (RGP, Insee, 1999).
Situé dans la basse vallée du Buëch (rive gauche), délimité à l’est par la
Durance, le pays du Laragnais est une zone collinéenne des Alpes du Sud.
La zone urbanisée est traversée par la rivière de la Véragne séparant Laragne
de Montéglin.
II.
CONTEXTE CLIMATIQUE
Le territoire d’études se situe en zone collinéenne à moyenne montagne
correspondant aux Préalpes. Le climat revêt une nette tendance
méditerranéenne, sec et bien ensoleillé.
Les caractéristiques d’un tel climat sont les suivantes :
- de fortes précipitations en automne ;
- un été sec ;
- un printemps donnant lieu à des précipitations mensuelles constantes ;
- un hiver relativement doux, marqué par des épisodes neigeux
ponctuels.
III.
III.1.
4
URBANISME
EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE
Les données INSEE extraites du Recensement Général de la Population de
1999 font apparaître une augmentation de la population permanente entre 1982
et 1990, puis une diminution de 1990 à 1999.
Année
1975
1982
1990
1999
Population
permanente
3 847
3 647
3 371
3 296
Taux de variation
annuelle
- 0,76 %
- 0,98 %
- 0,25 %
Source : I.N.S.E.E.. – RGP 1999
Globalement, sur une vingtaine d’années, la population de la commune de
Laragne Montéglin est en baisse avec une légère stabilisation depuis 1990.
Au regard de la tendance actuelle, le nombre d’habitants permanents sur la
commune pourrait connaître de nouveau une augmentation. Il sera retenu pour
l’horizon 2 020, un nombre d’habitants permanents d’environ 3 800, c’est à dire
une augmentation jusqu’aux valeurs des années 1975 – 1982.
III.2.
5
LOGEMENTS - CAPACITE D’ACCUEIL
III.2.1.
Logements
En 1999, le nombre total de logements se répartit comme suit :
Nombre
%
Nombre de résidences principales
1 491
85
Nombre de résidences secondaires et
logements occasionnels
157
9
Nombre de logements vacants
112
6
TOTAL
1 760
100
Source : I.N.S.E.E.. – RGP 1999
Le taux d’occupation moyen des résidences principales (taille des ménages) est
de 2,2 habitants par logement.
III.2.2.
Capacité d’accueil touristique
Mode d’accueil
Nombre
Capacité (lits)
Hôtel
7
205
Chambres d’hôtes
Gîtes ruraux
7
28
Campings
2
219
Campings à la ferme
3
123
Meublés
11
48
Résidences secondaires
371
1 857
TOTAL
401
2 480
Source : Observatoire Départemental du Tourisme des Hautes-Alpes
6
Au total de ces 2 500 lits, s’ajoutent les 3 300 habitants permanents du territoire
communal. On obtient alors une capacité d’accueil totale de
5 800 personnes, soit un coefficient de variation de 1,8.
Si l’on inclut les logements vacants, la capacité totale d’accueil est d’environ
6 000 personnes.
CAPACITE TOTALE D’ACCUEIL : 6 000 lits
III.3.
7
DEVELOPPEMENT
La prise en compte des projets urbanistiques dans tout aménagement du
réseau A.E.P. est nécessaire. Chaque réseau, en fonction de ses
caractéristiques, possède une plage de fonctionnement définie. Toute
modification du volume consommé peut engendrer des perturbations dans la
distribution de l’eau potable.
Le Plan Local d’Urbanisme est en cours de réalisation sur la commune de
Laragne Montéglin : l’étude du potentiel urbanistique est donc basée sur le
projet du PLU datant de janvier 2006.
Les différentes zones à potentiel urbanistique sont les suivantes :
Zones urbaines (parcelles libres) comprenant les zones :
UA de type centre ville ou village ;
UB situées en périphérie des centres villes ou villages ;
UF à vocation d’activités économiques.
Zones à Urbaniser comprenant les zones :
AU1 : secteurs non urbanisés et partiellement desservis par les réseaux ;
AU2 : secteurs non urbanisés où les réseaux existants n’ont pas la
capacité de desservir de nouvelles habitations ;
AUf : secteur non urbanisé à vocation d’activités économiques.
III.3.1.
8
Estimations par zone
Le tableau suivant regroupe les estimations par zone du nombre d’habitations
supplémentaires envisageables :
Nombre d’habitations
supplémentaires
envisageables
Zone
Nombre de lits
supplémentaires
envisageables
Réseau de
distribution
envisagé
MONTEGLIN
AU1 RN 75 sud-est
10
30
Réseau bas
AUf les Grands
Champs
Activités économiques
Réseau bas
Uf les Grands
Champs
Réseau bas
AU1 Montéglin
sud
100
300
Réseau bas
UB Le Domaine
8
24
Réseau haut
AUf Les Tatos
Réseau bas
AU1 Ravel
6
18
Réseau haut
AU2 Ravel
50
150
Réseau haut
AU1 Beaujeu
70
210
Réseau haut
UB Les Bellerots
10
30
Réseau haut
UB centre village
50
150
Réseau haut et bas
UB Beauvoir
6
18
Réseau haut
AU1
Beauvoir/Bellerots
60
180
Réseau haut
UB Les
Fournachons
10
30
Réseau haut
SOUS TOTAL
380
1 140
/
9
supplémentaires
envisageables
Zone
Nombre de lits
supplémentaires
envisageables
Réseau de
distribution
envisagé
LARAGNE
UB centre et sud
25
75
Réseau bas
UA centre
10
30
Réseau bas
UB nord
25
75
Réseau haut
AU1 Pan Perdu
10
30
Réseau bas
AU1 Lourmaye
20
60
Réseau bas
AU2 Lourmaye
25
75
Réseau bas
AU1 sous hôpital
5
15
Réseau Arzeliers
AU 2 Paramar
90
270
Réseau Arzeliers
SOUS TOTAL
210
630
/
III.3.2.
Bilan
Réseau
supplémentaires
Nombre de lits
supplémentaires
Réseau haut
270
810
Réseau bas
225
675
Réseau Arzeliers
95
285
TOTAL
590
1 770
Ce tableau ne comprend pas les activités économiques pouvant s’implanter
dans les zones présentant cette vocation.
Au terme du projet de PLU (version janvier 2006), la capacité totale
d’accueil de la commune peut atteindre environ 7 800 lits.
III.4.
10
CHEPTEL
Le dossier d’instruction préalable à l’établissement des périmètres de protection
réalisé par Assistance PRO_G montre lés éléments suivants (année 2002) :
-
150 volailles ;
-
100 brebis ;
-
250 bovins ;
-
40 chèvres ;
-
50 équidés.
Si l’ensemble des exploitations agricoles était raccordé au réseau AEP et les
bêtes alimentées par le réseau, le besoin agricole en pointe serait d’environ
15 m3/j ce qui est négligeable vis à vis des besoins en eau sur la commune.
Assistance PRO_G a estimé ce besoin en 2020 à 18 m3/j en prenant
l’hypothèse d’une augmentation du nombre de têtes de bovins malgré la
conjoncture actuelle.
11
VOLET B : RESSOURCE EN EAU
I.
12
DESCRIPTION DE LA RESSOURCE EN EAU
(cf. planche cartographique n°3 et annexes n°1 et 2)
La commune de Laragne Montéglin est alimentée par une station de pompage
située sur la commune voisine de Châteauneuf de Chabre exploitant la nappe
d’accompagnement du Buëch au niveau du lieu dit Le Moulin.
Cette station sera nommée Puits des Iles dans la suite du rapport
conformément à l’arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique.
Il est important de noter l’existence d’une autre station de pompage située plus
en amont sur le Buëch au niveau du quartier de la basse Pallu et de l’Ile. Cette
station est composée de deux puits actuellement en arrêt.
Cette station sera nommée Anciens puits dans la suite du rapport.
I.1.
LES PUITS DES ILES A CHATEAUNEUF DE CHABRE
La station de pompage est composée de 3 puits et d’un local technique
comprenant :
-
un ballon anti bélier sans vessie et le compresseur associé ;
-
un débitmètre électromagnétique sur la canalisation de refoulement
avec une vanne en aval ;
-
2 vidanges sur la canalisation de refoulement (amont et aval du
compteur).
Les puits et le local technique ont été construits durant les années 1976 et
1977.
Chacun des puits est équipé d’une pompe immergée permettant de remonter
l’eau jusqu’aux réservoirs de l’hôpital. Les puits sont raccordés sur une
canalisation de refoulement unique passant par le local technique.
I.1.1.
13
Hydrogéologie locale
Au niveau des pompages, le substratum se situe à environ 20 m de profondeur
et est constitué de terres noires imperméables.
Sur ce substratum reposent des terrasses emboîtées composées de galets
emballés dans une matrice sablo-argileuse.
L’eau est pompée dans des alluvions perméables. L’alimentation de la nappe
exploitée provient des infiltrations des eaux sur les versants et de la nappe
d’accompagnement du Buëch.
La perméabilité des alluvions composant la terrasse est importante (3,69.10-4
m/s) et le rayon du cône de rabattement est de 145 m. Cependant, la
profondeur des puits permet d’assurer une assez bonne filtration.
I.1.2.
Caractéristiques
Station de pompage
(Lambert II)
Ouvrage
desservi
Débit de prélèvement
demandé dans
l’autorisation
Etude et périmètre de
protection
3 x 120 m3/h sur 24
heures :
Dossier d’instruction
préalable (Assistance
PRO-G – 2003)
X : 878 507 m
Y : 1 928 471 m
Z : 553 m
Réservoirs de
Laragne (totalité
du réseau)
8 640 m3/j
Commune de Châteauneuf
de Chabre
I.1.2.1.
En attente du rapport de
l’hydrogéologue agréé
Aspect quantitatif – essai de pompage
Un essai de pompage a été réalisé en octobre 2002 en utilisant uniquement le
puits central n°2. Cet essai a duré 15 heures 30 minutes pour un débit de
pompage de 119 m3/h.
Le rabattement est fort dans la première demie heure puis il devient linéaire et
faible dans l’ensemble des puits et piézomètres. Après l’arrêt du pompage, la
remontée est forte dans la première demie heure puis devient linéaire et faible.
Le cône de rabattement est beaucoup plus ouvert côté ouest vers le bord de la
plaine que vers le lit mineur. Le rabattement sera nul pour un rayon de 210 m
(cas critique – direction ouest).
14
Au regard de la présence du lit mineur du Buëch à proximité des puits, le
fonctionnement simultané de 3 puits n’augmentera pas le cône de rabattement
observé lors de l’essai de pompage.
La demande d’autorisation est réalisée pour les débits maximums suivants :
Débit horaire : 360 m3/h ;
Débit journalier : 8 640 m3/j
Un volume journalier de 8 640 m3/j représente les besoins d’environ
40 000 personnes avec un rendement de réseau de 70 %.
Les pompes sont utilisées de façon spécifique ou simultanée selon la demande
du réservoir.
I.1.2.2.
Aspect qualitatif – analyses en production
Nombre d’analyses
étudiées
Taux de
conformité
Paramètre de la non conformité
16/17 (94 %)
Hydrocarbures Aromatiques
Polycycliques (HAP)
17
(1999 – 2006)
Lors de la présence des HAP dans l’eau du puits n°3, la pompe a été sortie.
Des coulures ont été observées sur le carter de celle-ci, au niveau de l’entrée
des câbles.
La pompe a été révisée et réparée. Aucune analyse depuis n’a montré la
présence de HAP dans le puits n°3.
La turbidité de l’eau varie entre 0,1 et 1,4 N.T.U.. Seules 2 analyses sur les 17
étudiées dépassent la valeur de 1 N.T.U..
La teneur en nitrates moyenne est de 5 mg/l, bien en dessous de la valeur
réglementaire.
I.1.3.
15
Groupe électromécanique – Equipement
Lors de la mise en marche des puits de Châteauneuf de Chabre, la durée de
vie des pompes était faible. Une mauvaise circulation de l’eau au niveau des
moteurs faisait monter leur température limitant ainsi leur durée de vie.
La mise en place de jupe autour des pompes immergées a permis d’améliorer
la circulation de l’eau.
I.1.3.1.
Puits n°1
Pompe Caprari
Modèle E 9S55/5a + MC 870
I.1.3.2.
Puits n°2
Pompe KSB (pose en août 1987)
N°1908/155 164 – Type UPA 200 – 35/7
Q mini : 5,83 l/s – H maxi : 147 m
Qmaxi : 47,2 l/s – H mini : 66 m
Moteur type UMA 200 – 59/21
380 V – 107 A – 53,5 kW – 50 Hz
2984 t/min – cos ϕ : 0,875
I.1.3.3.
Puits n°3
Pompe Caprari
Modèle E 9S55/5a matricule 04 I
MC 870 matricule 04 A 310
I.1.4.
16
Observations / Aménagements :
Travaux préconisés sur les ouvrages existants :
-
Chambre des puits n°1 et n°2 : il est préconisé de nettoyer les
chambres des puits et de remplacer les canalisations de refoulement
existantes (actuellement en acier et présentant une corrosion
importante) ; mise en place de grille anti-intrusion sur les têtes des
puits (les toits des différentes chambres s’effritent).
-
Local technique : ouvrage en bon état : aucune préconisation excepté
le démontage des équipements qui ne sont plus utilisés (ancien
compresseur).
Protection :
-
Poursuivre en priorité la mise en conformité des puits ;
-
Conserver le caractère naturel de la zone ;
-
Raccordement de l’habitation située en amont du pompage à un
réseau de collecte des eaux usées ;
-
Interdiction du pacage et d’utiliser des pesticides et herbicides au
minimum sur le cône de rabattement ;
-
Nettoyage annuel des ouvrages ;
-
Renforcer la protection vis à vis du risque inondation.
I.2.
17
LES ANCIENS PUITS
Avant la mise en route des puits actuels, le réseau AEP était alimenté par deux
puits situés à l’ouest de Laragne, sur la rive gauche du Buëch. Ces puits ont été
créés en 1948.
L’eau était acheminée vers une bâche de pompage située à environ 350 m des
puits par les pompes d’exhaure.
De cette bâche, des pompes de surface permettaient de monter l’eau aux
réservoirs de distribution.
Ces équipements ne sont plus utilisés. Ils ne font plus l’objet d’aucun entretien.
L’ancienne station est raccordée à la canalisation en 200 mm située la plus à
l’ouest par une vanne fermée. La canalisation en sortie de l’ancienne station est
de diamètre 150 mm.
Une pompe de secours est encore présente dans le local de l’ancienne station
de pompage.
II.
II.1.
18
LA QUALITE DES EAUX EN DISTRIBUTION
RAPPEL REGLEMENTAIRE :
La nouvelle directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la
consommation humaine est entrée en vigueur le 25 12 1998 et le délai de mise
en conformité est fixé avant le 25/12/2003. La transcription de cette nouvelle
directive dans le droit français touche essentiellement le décret 89-3 du 3.1.89
au travers du décret n°2001-1220.
Les principaux changements engendrés par cette nouvelle directive sont les
suivants :
Disparition
Durcissement
pour
Prise en compte
Spécification
Des sous-produits de
désinfection,
Du niveau guide ;
Des paramètres n’ayant
pas un lien direct avec la
santé (température, silice,
calcium, magnésium,
potassium, …)
La turbidité, le plomb,
le nickel, l’antimoine,
l’arsenic, le cuivre et
les HPA
(Hydrocarbures
Polycycliques
Aromatiques)
Des substances
apportées par les
matériaux plastiques,
Des composés
organochlorés autre
que les pesticides
Les composés
aromatiques,
Des produits de
dégradation des
pesticides,
De la radioactivité
Les paramètres et leurs valeurs limites selon le nouveau décret se trouvent en
annexe 3.
Il est important de noter que le seuil de turbidité est abaissé à 1 N.T.U. en
distribution. Ce seuil doit être respecté au point de mise en distribution pour
les eaux superficielles et souterraines provenant de milieux fissurés présentant
une turbidité importante ou pour les débits inférieurs à 1 000 m3/j ou les
Unités de Distribution de moins de 5 000 habitants, à compter du 25
décembre 2008.
II.2.
19
BILAN QUALITATIF SUR LA DISTRIBUTION :
Les analyses de la D.D.A.S.S. en distribution permettent de dresser le tableau
suivant. La différence de taux de conformité entre la production (au captage) et
la distribution peut s’expliquer par l’impact du temps de séjour de l’eau dans les
réseaux.
Hameau
Taux de conformité
Caractéristiques des analyses
non-conformes
Entérocoques (19/08/2004)
Réseau de distribution
12/14 (86 %)
Escherichia Coli (16/05/2005)
Les analyses étudiées sont celles des exercices 2004, 2005 et début 2006.
Les deux analyses non conformes présentent des germes témoins de
contamination fécale. Le lieu de prélèvement de l’analyse du 16/05/2005 peut
être à l’origine de la non conformité de l’analyse (CHS – robinet du pavillon Le
Provence).
L’eau est de bonne qualité mais peut présenter de façon très ponctuelle
un problème bactériologique.
La turbidité de l’eau oscille entre 0,12 et 1,1 N.T.U..
II.3.
POTENTIEL DE DISSOLUTION DU PLOMB
Le potentiel de dissolution du plomb est évalué selon la méthode de l’arrêté du
4 novembre 2002. 14 analyses ont été étudiées.
Unité de Distribution
Variation des
valeurs de pH
PH retenu
Potentiel de
dissolution du
plomb
Réseau de distribution
7,4 – 8,1
7,55
MOYEN
II.4.
RECENSEMENT DES BRANCHEMENTS EN PLOMB
Des branchements en plomb peuvent exister dans le centre ancien.
Ces branchements doivent faire l’objet d’une attention particulière et être
remplacés dans les plus brefs délais.
20
VOLET C :
LE SYSTEME D'ALIMENTATION
EN EAU POTABLE
21
Ce volet ne reprend pas les ouvrages de captages décris dans le volet
précédent. L’annexe n°4 présente le synoptique du réseau d’alimentation en
eau potable communal.
I.
LE RESEAU D’ADDUCTION
L’ensemble du réseau AEP de la commune est alimenté par les puits de
Châteauneuf de Chabre. Un réseau surpressé permet donc d’alimenter les
réservoirs de distribution depuis les 3 puits.
I.1.
I.1.1.
I.1.1.1.
DES PUITS AUX RESERVOIRS
Des puits au local technique
Caractéristiques
Les trois puits sont raccordés à une canalisation en fonte ductile 300 mm
enterrée à environ 1,10 m. Au niveau du raccordement du premier puits (le plus
à l’est), une ventouse Bayard a été placée afin d’évacuer les bulles d’air.
Cette canalisation a été posée durant les années 1976 ou 1977. Aucune casse
ne nous a été signalée par les exploitants du réseau. Ce tronçon représente
une longueur d’environ 135 ml.
I.1.1.2.
Groupe de pompage
Cf. présentation de la ressource en eau page 15.
I.1.2.
I.1.2.1.
Du local technique aux regards de séparation
Caractéristiques
Depuis le local technique jusqu’à proximité de l’ancienne station de pompage
l’eau est acheminée par une canalisation en fonte 500 mm.
L’état de corrosion de cette canalisation semble important sur certains secteurs.
La corrosion a provoqué une fuite le long du chemin des Iles.
22
Le linéaire de la canalisation en fonte 500 mm est d’environ 2 660 ml. Il
présente une vidange au niveau de la traversée du Buëch et un maillage fermé
au croisement du chemin des Iles et de la rue du Moulin.
Ce tronçon représente un point sensible de l’adduction de Laragne Montéglin
car un incident sur ce tronçon provoquerait l’arrêt de l’alimentation des
réservoirs pendant la durée de la réparation.
Un stock de pièces adapté à la nature et au diamètre de la canalisation doit être
disponible rapidement (adaptateurs à brides, manchons de réparation 2 ou 3
pièces…).
I.1.2.2.
Sondages sur canalisation
Trois sondages ont été réalisés au début du mois de mai 2006 au niveau de :
-
puits de Châteauneuf de Chabre,
-
de l’ancienne fuite ;
-
l’ancienne station de pompage.
Sondage au niveau des puits de Châteauneuf de Chabre
Un sondage a été réalisé au niveau des puits. Il a révélé une canalisation peu
profonde (50 cm génératrice haute) et en bon état. La résistivité du sol est
élevée et ne présente pas de risque pour les canalisations.
23
Sondage au niveau de l’ancienne fuite
Un sondage a été réalisé au niveau de l’ancienne fuite. Il a révélé une
canalisation enterrée à environ 155 cm. La résistivité du sol est faible (quasi
identique à l’endroit de l’ancienne fuite) et peut présenter un risque pour les
canalisations.
La paroi extérieure de la canalisation présente des tâches blanches signes de
la transformation du zinc par l’action galvanique de la pile fer-zinc. Sur certains
endroits, la fonte a été attaquée formant des cicatrices. Ces cicatrices peuvent,
à court ou moyen terme, créer des fuites.
Sondage au niveau de l’ancienne station de pompage
Un sondage a été réalisé au niveau de l’ancienne station de pompage. Il a
révélé une canalisation enterrée à 150 cm et en bon état. La résistivité du sol
est élevée et ne présente pas de risque pour les canalisations.
24
Conclusion sur les sondages
La canalisation d’adduction en fonte 500 mm alimente l’ensemble de la
commune. Cette canalisation traverse des terrains assez humides où la
résistivité du sol est faible. Il s’agit donc de terrains à risques élevés.
La canalisation présente dans ce secteur des cicatrices témoins de la
consommation totale du zinc.
Les préconisations sont les suivantes :
-
délimitation du secteur présentant un pouvoir corrosif assez marqué
(par mesure de la résistivité du sol) ;
-
maintenir en stock les éléments nécessaires à la réparation de fuites
sur cette canalisation ;
-
si les casses deviennent de plus en plus fréquentes, il faudra alors
envisager le renouvellement du tronçon de canalisation situé sur les
terrains à risques élevés (prévoir revêtement spécial).
I.1.2.3.
Regards de l’ancienne station de pompage
La canalisation fonte 500 mm est tamponnée (vanne fermée DN 100 mm). En
amont de la plaque pleine, deux tés sont placés sous regard :
-
un départ en 200 mm permet l’alimentation des réservoirs de l’hôpital
et d’Arzeliers. Une vanne et un clapet anti-retour à battant sont situés
juste en aval du Té 500/200 ;
-
un départ en 250 mm permet l’alimentation des réservoirs des
Escluseaux. Une vanne, un clapet anti-retour, une boîte à crépine et
un compteur sont situés en aval du Té 500/250. Le compteur est hors
service (woltex - Schlumberger de 1987, ∅ 250 mm).
I.1.2.4.
25
Vitesses d’écoulement
Le tableau ci-dessous présente les vitesses d’écoulement de l’eau dans ce
tronçon en fonction de la marche spécifique ou simultanée des puits.
Nombre de puits en
fonctionnement
Débit (m3/s)
Vitesse de l’eau (m/s)
1
0,034
0,16
2
0,067
0,32
3
0,1
0,48
Les vitesses de l’eau sont convenables pour le fonction spécifique ou simultané
des puits.
26
I.1.3.
Des regards de séparation aux réservoirs des Escluseaux (Fonte
250 mm)
I.1.3.1.
Caractéristiques
Cette canalisation permet l’alimentation des réservoirs des Escluseaux (réseau
bas de distribution). Il semble que cette canalisation date de l’ancienne station
de pompage (1 977).
Il existe un maillage avec la canalisation d’alimentation des réservoirs de
l’hôpital au dessus de la voie ferrée. Une ventouse a été placée à l’ouest de la
résidence des Iris.
Le linéaire de ce tronçon est d’environ 950 ml.
I.1.3.2.
tronçon en fonction de la marche spécifique ou simultanée des puits. Le débit
des puits sera divisé par deux car nous sommes en aval des regards de
séparation.
Nombre de puits en
fonctionnement
Débit (m3/s)
1
0,017
0,32
2
0,034
0,64
3
0,05
0,96
Les vitesses de l’eau sont convenables pour le fonction spécifique ou simultané
des puits.
I.1.3.3.
Préconisations
Les terrains traversés ne semblent pas présenter un potentiel de corrosion
élevé. L’âge du réseau est d’environ 30 ans et son renouvellement ne doit pas
être prévu avant 40 – 50 ans (sauf réparation fréquentes, travaux sur autre
réseaux enterrés…).
Il est intéressant de mettre en place des vannes de sectionnement de part et
d’autre de la voie ferrée.
27
I.1.4.
Des regards de séparation aux réservoirs de l’Hopital (Fonte
200 mm)
I.1.4.1.
Caractéristiques
Cette canalisation permet l’alimentation des réservoirs de l’hôpital (réseau haut
de distribution – le réservoir d’Arzeliers est alimenté par un réseau surpressé
spécifique depuis les réservoirs de l’hôpital).
Le linéaire de ce tronçon est d’environ 480 ml. Il existe un maillage avec le
réseau bas de distribution en amont de la traversée de la voie férrée et de la
RN 75. Ce maillage est fermé.
I.1.4.2.
tronçon en fonction de la marche spécifique ou simultanée des puits. Le débit
des puits sera divisé par deux car nous sommes en aval des regards de
séparation.
Nombre de puits en
fonctionnement
Débit (m3/s)
1
0,017
0,49
2
0,034
0,98
3
0,05
1,47
Les vitesses de l’eau sont convenables pour le fonctionnement spécifique ou
simultané de deux puits. Le fonctionnement de trois puits est acceptable de
façon temporaire.
I.1.4.3.
Préconisations
Les terrains traversés ne semblent pas présenter un potentiel de corrosion
élevé. L’âge du réseau est d’environ 30 ans et son renouvellement ne doit pas
être prévu avant 40 - 50 ans (sauf réparation fréquentes, travaux sur autre
réseaux enterrés…).
d’autre de la voie ferrée.
I.2.
I.2.1.
I.2.1.1.
28
DES RESERVOIRS AUX RESERVOIRS
Du réservoir de l’hôpital au réservoir d’Arzeliers
Caractéristiques
Le réservoir d’Arzeliers est alimenté par un réseau surpressé depuis le
réservoir de l’hôpital 1 000 m3. Il s’agit d’un réseau en fonte 150 mm d’un
linéaire d’environ 1 560 ml.
Il existe une vidange au lieu dit de La Casse.
I.2.1.2.
Groupe de pompage
Deux pompes immergées sont situées dans le réservoir de l’hôpital
1 000 m3. Il s’agit de 2 pompes KSB UMA compris entre 150 et 250.
Les caractéristiques précises des pompes ne sont pas connues. Elles
fonctionnent en simultanée et sont commandées par le niveau dans le réservoir
d’Arzeliers. Lors des horaires de tarifs favorables, le niveau haut est maintenu.
Lors des tarifs non préférentiels, un niveau bas déclenche les pompes afin de
remonter le niveau d’eau de 30 cm.
Le ballon anti bélier (Charlatte type Hydrofort – 300 l) est déconnecté du réseau
par une vanne fermée. Lors du démarrage des pompes, la pression monte
jusqu’à 12 bars. Au moment de l’arrêt des pompes, le coup de bélier est plus
important avec un pic de pression supérieur à 16 bars. La vanne de décharge
s’ouvre et permet de limiter le coup de bélier.
La vanne de décharge est un modèle Bermad A-705 datant de 1997 (A-705 ;
HN-15 85 P).
Le départ du réseau est équipé d’un compteur Socam 80 mm (WP SOCAM 80
mm – N° 2780542-88). L’index au 8/03/2006 est 13 341 m3.
Une sonde de niveau permet de contrôler le niveau d’eau du réservoir. Il s’agit
d’une sonde à ultrasons de marque ANDRESS HAUSER installée vers l’année
1995.
I.2.2.
29
Des réservoirs de l’hôpital aux réservoirs des Escluseaux
Il n’existe pas de réseau d’adduction spécifique entre les réservoirs de l’hôpital
et les réservoirs des Escluseaux. Cependant, un maillage commandé par
robinet altimétrique depuis le réseau de distribution permet de maintenir un
niveau d’eau minimum dans les réservoirs des Escluseaux.
Le robinet altimétrique est de marque Bayard (92 08 193 – 392/31 5600). La
vanne en amont est bridée afin de limiter le débit d’alimentation du réservoir
engendrant des chutes de pression. Le bridage de cette vanne à obliger de
mettre la prise de pression en amont.
I.3.
ASSERVISSEMENT DE L’ADDUCTION
I.3.1.
Commande des puits de Châteauneuf de Chabre
Les puits de Châteauneuf de Chabre sont commandés par une sonde de
niveau à ultrasons placée dans le réservoir 1 000 m3 de l’hôpital. Le signal de
commande des puits est transmis par liaison radio.
-
22 h à 6 h : maintien d’un niveau haut sur les réservoirs des
Escluseaux et de l’hôpital ;
-
hiver : pas de pompage entre 9 h et 11 h et 18 h – 20 h. L’automate
calcule si le volume d’eau restant est suffisant ;
-
été : remise en route des pompes quand le niveau de l’eau atteint
environ 24 % de la hauteur du bassin.
Commande des pompes du réservoir 1 000 m3 de l’hôpital
I.3.2.
Des poires de niveau sont situées dans le réservoir d’Arzeliers commandant la
mise en route des pompes immergées situées dans le réservoir 1 000 m3 de
l’hôpital.
Le signal de commande des puits est transmis par liaison radio.
Les hauteurs d’eau de déclenchement des pompes par rapport au trop plein
sont les suivantes :
-
démarrage des pompes : - 215 cm ;
-
arrêt des pompes : - 55 cm.
Le marnage de la hauteur d’eau du réservoir d’Arzeliers est de 160 cm soit un
volume actif de distribution de 160 m3.
30
Les tarifs préférentiels sont pris en compte dans la programmation des pompes
(pas de remplissage complet en tarifs non préférentiels).
I.3.3.
Alimentation des réservoirs des Escluseaux par le réseau de
distribution haut
Un maillage entre le réseau de distribution haut et les réservoirs des
Escluseaux permet d’alimenter ces derniers.
L’asservissement de ce maillage est contrôlé par une vanne de régulation
commandée par pilote à flotteur séparé, assurant le remplissage de réservoir
par tranche d’eau. Cet équipement permet de favoriser le fonctionnement
nocturne des pompes en laissant la possibilité au niveau d’eau dans le réservoir
de varier.
Les seuil d’ouverture de la vanne de régulation varient en fonction de la
pression sur le réseau de distribution. En moyenne, les niveaux de
déclenchement sont les suivants :
⇒ -115 cm ouverture de la vanne de régulation laissant passer un débit
d’environ 180 l/s ;
⇒ - 45 cm fermeture de la vanne de régulation.
Afin de ne pas engendrer des pertes de pression sur le réseau de distribution
lors de l’ouverture de la vanne de régulation, la vanne amont a été bridée. La
prise de pression amont a donc été placée en amont de cette vanne.
I.3.4.
Alimentation des réservoirs des Escluseaux par le réseau
surpressé
Le niveau d’eau des réservoirs des Escluseaux ne commande pas le
fonctionnement des pompes des puits. Cependant, si il n’est pas remplit et que
les pompes fonctionnent, il sera alimenté par le réseau surpressé.
La vanne de régulation est ancienne et devra être remplacée prioritairement en
même temps que la vanne amont. Il s’agit d’une vanne de régulation à niveau
constant à flotteur séparé en diamètre 250 mm (réf. : 80-284). Dès que le
niveau d’eau diminue, la vanne s’ouvre.
L’ensemble des équipements de régulation de ce réservoir est vétuste et doit
être changé en priorité afin d’éviter tout dysfonctionnement.
Lors de la remise en eau de la canalisation d’adduction, une vanne de vidange
permet de ne pas envoyer l’eau tout de suite dans le réservoir.
II.
31
LES OUVRAGES DE STOCKAGE
Selon l’article 43 du décret 2001-1220 (20 décembre 2001), les réservoirs
doivent être vidés, nettoyés et rincés au moins une fois par an (sauf
dérogation préfectorale après avis du conseil départemental d’hygiène).
Chaque ouvrage a fait l’objet d’une fiche synthétique qui regroupe ses
caractéristiques, le secteur desservi, le schéma des canalisations…
(cf. annexe 5)
II.1.
RESERVOIRS DES ESCLUSEAUX (RESEAU BAS)
Les trois réservoirs des Escluseaux sont en équilibres. Le réservoir de 150 m3
ne possède pas de chambre de vannes. La cuve est accessible par une trappe.
La vidange des réservoirs de 300 m3 et 150 m3 peut être réalisée par une
vidange prise sur le réseau de distribution dans la chambre de vannes du
réservoir de 500 m3.
Réservoir 300 m3
II.1.1.
Le réservoir de 300 m3 est alimenté par le réseau de distribution haut. Il existe
une ancienne adduction qui n’est plus utilisée provenant du réseau des puits.
Préconisations :
-
augmentation de la ventilation de l’ouvrage ;
-
pose d’une serrure à clé et dérouillage-peinture de la porte d’accès ;
-
dérouillage-peinture des canalisations de la chambre de vannes.
La vanne de régulation doit être entretenue de façon annuelle, notamment les
filtres du circuit pilote sujet au colmatage.
32
Réservoir 150 m3
II.1.2.
Le réservoir de 150 m3 ne présente pas de prise sur les réseaux d’adduction.
Le seul accès est une trappe avec une porte métallique.
Préconisations :
-
prévoir une margelle de 10 cm de hauteur pour éviter les intrusions
dans la cuve ;
-
amélioration de l’aération et dérouillage-peinture de la porte d’accès.
Réservoir 500 m3
II.1.3.
Le réservoir de 500 m3 est alimenté par le réseau surpressé. La canalisation
d’adduction d’une ancienne source est déconnectée de la cuve et alimente la
fontaine située au village.
Préconisations :
-
dérouillage-peinture des canalisations de la chambre de vannes ;
-
remplacement de la vanne de régulation à flotteur et de la vanne
située en amont ;
-
mise en place d’un garde corps sur l’échelle de la chambre de vannes
et remplacement de l’échelle de la cuve.
II.2.
33
RESERVOIRS DE L’HOPITAL (RESEAU HAUT)
Les deux réservoirs de l’hôpital sont en équilibre et présentent des réserves
incendie d’environ 120 m3.
Ils sont alimentés par le réseau d’adduction surpressé des puits de
Châteauneuf de Chabre.
Réservoir 300 m3
II.2.1.
Il existe une ancienne adduction surpressée pour l’hôpital qui est encore
présente dans la cuve. Un maillage entre l’adduction des puits et le réseau haut
de distribution permet de ne pas couper l’eau aux usagers lors du nettoyage
des ouvrages.
Préconisations :
-
Encadrement de la porte à reprendre ;
-
Mise en oeuvre d’une aération ;
-
Mise en œuvre d’une échelle avec garde corps pour la cuve ;
-
Dépose des canalisations plongeant dans la cuve et de l’ancien
robinet flotteur.
Réservoir 1 000 m3
II.2.2.
Le réservoir 1 000 m3 est utilisé pour la distribution d’eau sur le réseau haut
mais également comme réserve de pompage pour le réseau surpressé
alimentant le réservoir des Arzeliers. Le niveau d’eau est contrôlé par une
sonde à ultrasons.
Préconisations :
-
Amélioration de l’évacuation des eaux ;
-
Dérouillage – peinture des canalisations ;
-
Remplacement des vannes existantes.
-
Mise en œuvre d’une échelle pour la cuve avec garde corps ?
II.3.
34
RESERVOIR D’ARZELIERS
Le réservoir d’Arzeliers est utilisé pour alimenter les écarts situés au nord de la
ville jusqu’au pied de la montagne de Saint-Génis.
Il est alimenté par réseau surpressé depuis le réservoir 1 000 m3 de l’hôpital.
Il représente un volume de stockage de 1 000 m3 avec une réserve incendie
d’environ 180 m3.
Au regard de l’état de l’ouvrage, aucune préconisation n’est réalisée.
II.4.
CONCLUSION SUR LES OUVRAGES
Les réservoirs de la commune de Laragne Montéglin présentent un état
satisfaisant. Cependant, quelques préconisations ont été édifiées afin
d’améliorer leur état et leur exploitation.
Le nettoyage des ouvrages doit être réalisé au minimum une fois par an. La
réalisation de relèves mensuelles des compteurs en distribution permettra de
connaître l’évolution des débits distribués.
III.
35
LES DISPOSITIFS DE COMPTAGE
Sur le réseau AEP de Laragne Montéglin, sont présents
− Compteurs de production : unité de production (source, forage,
captage…) ou groupe d’unités,
− Compteurs d’adduction de réservoir : remplissage du réservoir,
− Compteurs de distribution de réservoir : sortie du réservoir pour la
desserte des abonnés,
− Compteurs divisionnaire : compteur de distribution intermédiaire disposé
sur le réseau (permet de détailler la part d’un sous-bassin).
Sur la commune sont installés les compteurs suivants :
Localisation
Volume mesuré
Modèle
Diamètre (mm)
Age/état
Local technique
des puits
Volume total envoyé
dans le réseau AEP par
les puits
Débitmètre
électromagnétique
BEN M 30 (réf :
2562)
500
Bon état (6 ans)
Dernier contrôle
6/08/1998
Regard
adduction des
puits
Volume d’alimentation
des réservoirs des
Escluseaux
Schlumberger
Woltex
250
1997 – Hors
service
Regard devant
réservoirs
Hôpital
Volume distribué réseau
haut
Elster
A 05 WK 300128
150
2005
Réservoir de
l’hôpital
1 000 m3
Volume d’alimentation du
réservoir d’Arzeliers
SOCAM WP
(2780542 –88)
80
1988 – bon état
Réservoir des
Escluseaux
300 m3
des réservoirs des
Escluseaux depuis le
réseau haut
Elster
A 05 WH 700 228 3
80
2005
Regard devant
réservoirs des
Escluseaux
des réservoirs des
Escluseaux depuis le
réseau haut
Elster
A 05 WK 300 129 2
150
2005
Regard Véragne
chemin de fer
haut Montéglin nord
WP ZR 1757
150
1995 – bon état
36
Regard Véragne
chemin de fer
bas Montéglin nord
WP ZR 0425
200
1995 – bon état
Regard avenue
de Provence
bas Montéglin sud
Non déterminé
150
Bon état
IV.
37
LE RESEAU DE DISTRIBUTION
(cf. planches cartographiques n° 5 et 6a, 6b, 6c, 6d)
L’âge des réseaux est hétérogène sur Laragne Montéglin. Les réseaux les plus
anciens sont âgés de plus de 50 ans (centre ancien, la Plaine, Les
Escluseaux…)
IV.1.
RESEAU D’ADDUCTION
Le réseau d’Adduction est un réseau surpressé : il permet d’alimenter les
réservoirs. Le tronçon d’adduction en fonte ∅ 500 mm a environ 25 – 30 ans.
Les sondages ont montré un secteur pouvant présenter une corrosion avancée
par corrosivité du sol.
Le reste du tronçon (∅ 200 mm et ∅ 250 mm) est plus âgé. Son état semble
satisfaisant.
Les caractéristiques de ce réseau A.E.P. sont les suivantes :
Alimentation
Puits de Châteauneuf
de Chabre
Diamètre
(mm)
Linéaire
distribution (m)
150
1 800
200
600
250
950
300
130
500
2 650
TOTAL
6 130
Les équipements suivants sont présents sur le réseau :
-
3 vidanges ;
-
2 maillages fermés avec le réseau bas ;
-
1 maillage avec le réseau d’Arzeliers ;
-
1 maillage inter adduction ;
-
1 regard avec division de la canalisation d’adduction ;
-
1 ventouse.
IV.2.
38
RESEAU D’ARZELIERS
Le réseau d’Arzeliers dessert les hameaux au nord de la ville. Le réseau est
assez récent et ne présente pas d’incidents particuliers. L’état du réseau
semble bon.
Alimentation
Puits de Châteauneuf de
Chabre
Stockage
Traitement
Réservoir
Arzeliers
(500 m3)
Aucun
Diamètre
(mm)
Linéaire
distribution (m)
60
1 200
100
1 000
125
1 800
150
2 500
200
900
TOTAL
7 400
-
11 vannes de sectionnement ;
-
12 poteaux incendie ;
-
10 ventouses ;
-
1 régulateur aval de pression (Bayard Monostab N°871111 6 – année
1987) et boîte à crépine ;
-
7 vidanges.
Il est important de noter la présence de trois chasses EU sur le réseau privé de
l’hôpital.
IV.3.
39
RESEAU HAUT
L’âge du réseau est hétérogène. Certains secteurs présentent des tronçons de
plus de 50 ans.
Alimentation
Chabre
Stockage
Traitement
Réservoirs
Hôpital
(300 m3 et
1000 m3)
Diamètre
(mm)
Linéaire
distribution (m)
40
300
60
1 100
80
1 150
100
3 900
150
3 650
TOTAL
10 100
Aucun
-
-
-
3 ventouses ;
-
7 vidanges ;
-
1 fontaine ;
-
4 chasses EU fermées ;
-
1 compteur divisionnaire.
IV.4.
40
RESEAU BAS
L’âge du réseau est hétérogène. Certains secteurs présentent des réseaux de
plus de 50 ans. Le trafic routier sur certains tronçons peut être à l’origine de
casses régulières.
Alimentation
Chabre
Stockage
Réservoirs
Escluseaux
(300 m3,
150 m3et
500 m3)
Traitement
Aucun
Diamètre
(mm)
Linéaire
distribution (m)
40
850
60
2 000
80
3 100
100
2 900
150
6 200
200
700
250
1 400
TOTAL
17 150
IV.5.
-
-
-
10 vidanges ;
-
7 chasses d’égout fermées ;
-
2 compteurs divisionnaires.
BILAN
Le linéaire total des réseaux d’alimentation en eau potable (adduction et
distribution) représente environ 41 000 m dont 35 000 m de réseau de
distribution.
41
VOLET D :
ANALYSE DE LA PRODUCTION, DISTRIBUTION
ET DE LA CONSOMMATION
I.
42
ANALYSE DE LA PRODUCTION
La seule ressource utilisée pour l’alimentation en eau potable est la station de
forage située à Châteauneuf de Chabre. Un compteur dans le local technique
permet de connaître les volumes annuels envoyés dans l’ensemble du réseau
AEP.
Evolution du volume mensuel prélevé
80000
70000
Volume distribué (m3)
60000
50000
2004
2003
40000
2002
2000
1999
30000
20000
10000
em
br
e
e
N
ov
ct
O
te
m
Se
p
ob
r
br
e
t
ille
Ju
in
Ju
ai
M
il
Av
r
ar
s
M
Ja
nv
ie
r
0
Mois
Le volume annuel distribué varie de 458 000 m3 et 512 000 m3, représentant
environ la consommation théorique de 4 000 abonnés permanents (soit 8 800
personnes).
II.
43
ANALYSE DE LA DISTRIBUTION
Les compteurs en sortie des réservoirs ont été installés dans la première
quinzaine du mois de juillet 2005. Il est donc impossible de connaître le volume
annuel distribué pour chaque réservoir.
Il n’existe pas de surverse au milieu naturel sur les réservoirs. Le total des
volumes distribués chaque année est égal au volume annuel d’alimentation.
La pose de points de mesures sur chaque compteur a permis de quantifier les
débits caractéristiques distribués durant les campagnes de mesures (cf. volet
E).
III.
III.1.
44
ANALYSE DE LA CONSOMMATION
CONSOMMATION COMPTABILISEE
L’évolution de la consommation comptabilisée est regroupée dans le tableau
suivant :
Année
2002
2003
2004
Volume consommé
(m3/an)
255 100
265 551
261 973
Nombre d’abonnés
1921
1918
1931
L’étude du rôle d’eau a permis de déterminer 4 gros consommateurs dont le
plus
important
est
le
Centre
Hospitalier
représentant
jusqu’à
67 000 m3/an. Le volume annuel consommé par ces gros consommateurs
représente jusqu’à 85 500 m3/an.
Le réseau intérieur du centre Hospitalier est en cours de réhabilitation. Trois
fuites ont été décelées représentant jusqu’à 80 m3/j de fuites. La réparation de
ces fuites a eu également une répercussion sur les eaux claires parasites
permanentes en sortie de l’hôpital.
Le ratio de consommation est d’environ 90 m3/an pour chaque abonné. La
moyenne nationale est d’environ 120 m3/an.
III.2.
45
CONSOMMATION NON COMPTABILISEE
Eléments
Volume annuel
consommé
Observations
Fontaine
6 200 m3
La fontaine de Montéglin est fermée
depuis plus d’un an
Chasse EU
3 000 m3 (avant
09/2005)
Fermeture en septembre 2005 de la
dernière chasse ouverte
Ecoles
8 400 m3
L’école sur Montéglin est fermée
Mairie et services techniques
1 300 m3
Piscine, stade et gymnase
4 300 m3
Salle des fêtes, château
800 m3
Pompiers, office de tourisme
et club 3ème age
1 500 m3
WC publics
500 m3
Espaces verts et tennis
4 000 m3
Total
30 000 m3
Ils sont équipés d’un bouton poussoir
Les différentes consommations non comptabilisées sont les suivantes :
-
la fontaine située sur la place de Montéglin ;
-
Les bâtiments publics sans compteur tel que les écoles, la mairie, la
salle de fêtes, la piscine, les services techniques, les pompiers, le
stade, le gymnase, l’office de tourisme, le château ;
-
Arrosage des espaces verts ;
-
La chasse d’égout raccordée au réseau AEP qui était ouverte sur
Laragne avant la réalisation des prélocalisations nocturnes.
46
Le volume annuel consommé non comptabilisé est estimé à environ
30 000 m3.
Afin de faciliter la gestion du réseau, il est préconisé de mettre en place des
compteurs sur l’alimentation des différents éléments énoncés ci-dessus.
IV.
IV.1.
47
BILAN DISTRIBUTION-CONSOMMATION
LE RENDEMENT PRIMAIRE
Rendement primaire (%) = volume facturé (m3/an)/volume distribué (m3/an)
Année
2002
2003
2004
Rendement
primaire
54
52
52
IV.2.
LE RENDEMENT REEL
Rendement réel (%) = volume facturé (m3/an) + volume non comptabilisé (m3/an)
volume distribué (m3/an)
Année
2002
2003
2004
Rendement réel
60
58
58
IV.3.
LE VOLUME DE FUITES
Le volume de fuites oscille entre 190 929 m3/an et 216 025 m3/an, représentant
un indice linéaire de pertes d’environ 16 m3/j/km de réseau sans prendre en
compte le linéaire des branchements particuliers.
Indice Linéaire de Pertes annuel : 16 m3/j/km
L’indice linéaire de pertes est assez élevé. Le débit de fuites représente en
moyenne 6,5 l/s (soit 23 m3/j) pour l’année 2004.
48
VOLET E :
ANALYSE DU FONCTIONNEMENT
DU RESEAU
I.
49
BILAN DE LA CAMPAGNE DE MESURES
(cf. annexe 6)
Lors de cette campagne, les données ont été recueillies selon le dispositif
suivant :
Localisation du
compteur
Paramètre mesuré
Procédure de recueil
des données
Regard réservoirs de
l’hôpital
Volume distribué sur le
réseau haut
Tête émettrice et enregistreur
Réservoir 1 000 m3 de
l’hôpital
Hauteur d’eau dans les
réservoirs de l’hôpital
Sonde pression et
enregistreur
Volume transitant du
Chambre de vannes du
réseau haut au réservoir
réservoir des
des Escluseaux et hauteur
Escluseaux 300 m3
d’eau dans les réservoirs
Tête émettrice, sonde
pression et enregistreur
Regard réservoirs des
Escluseaux
Volume distribué sur le
réseau haut
Tête émettrice et enregistreur
Réservoir d’Arzeliers
Hauteur d’eau dans le
réservoir
Sonde pression et
enregistreur
Lors de la campagne de mesures, un problème d’automatisme a obligé de
mettre le fonctionnement de la station de pompage de Châteauneuf de Chabre
en manuel.
Le fonctionnement manuel explique les différences de niveau d’eau lors de la
mise en route des pompes.
I.1.
50
RESEAU ARZELIERS
La pose d’une sonde pression dans le réservoir d’Arzeliers a permis d’estimer
les volumes distribués en fonction de l’évolution de la hauteur d’eau dans le
réservoir et du fonctionnement des pompes des réservoirs des Escluseaux.
Les résultats de la campagne de mesures sont les suivants :
27/07/2005 – 01/08/2005
Volume
distribué
moyen (m3/j)
Volume
consommé
moyen (m3/j)
Volume
fontaines et
vidange (m3/j)
Volume
journalier de
fuites (m3/j)
Volume de
pointe
journalier (m3/j)
Débit horaire
de pointe
(m3/h)
248
142
0
106
256
21
Le débit de fuite lors de la campagne de mesures est de 2,2 l/s.
Rendement : 57 %
Indice Linéaire de Perte global : 14 m3/j/km.
En prenant un coût énergétique moyen de 0,03 €/m3, le coût énergétique
annuel des fuites sur le réseau d’Arzeliers est d’environ 1 200 € H.T./an.
I.2.
51
RESEAU HAUT
27/07/2005 – 01/08/2005
Volume
distribué
moyen (m3/j)
Volume
consommé
moyen (m3/j)
Volume
fontaines et
vidange (m3/j)
Volume
journalier de
fuites (m3/j)
Volume de
pointe
journalier (m3/j)
Débit horaire
de pointe
(m3/h)
702
430
0
272
853
87
Le débit horaire de pointe est élevé et correspond à l’ouverture de la vanne de
régulation dans le réservoir des Escluseaux 300 m3.
Les volumes journaliers transférés depuis le réseau haut sur les réservoirs des
Escluseaux sont :
-
volume journalier minimum : 90 m3 ;
-
volume journalier maximum 270 m3 ;
-
volume journalier moyen 160 m3.
Le débit d’alimentation maximum des réservoirs des Escluseaux est d’environ
50 m3/h.
Rendement : 61 %
En prenant un coût énergétique moyen de 0,03 € TTC/m3, le coût
énergétique annuel des fuites sur le réseau haut est d’environ
3 000 € TTC/an.
I.3.
52
RESEAU BAS
27/07/2005 – 01/08/2005
Volume
distribué
moyen (m3/j)
Volume
consommé
moyen (m3/j)
Volume
fontaines et
vidange (m3/j)
Volume
journalier de
fuites (m3/j)
Volume de
pointe
journalier (m3/j)
Débit horaire
de pointe
(m3/h)
840
474
12
354
872
64
Une chasse d’égout était ouverte lors de la campagne de mesures. Il s’agit de
la chasse d’égout située rue de Lourmaye.
Rendement : 58 %
En prenant un coût énergétique moyen de 0,03 € TTC/m3, le coût
énergétique annuel des fuites sur le réseau bas est d’environ
3 900 € TTC/an.
53
Les conclusions de la campagne de mesures effectuée au mois de juillet 2005
sont les suivantes :
Arzeliers
Réseau
Haut (*)
Réseau Bas
TOTAL
Volume journalier distribué (m3/j)
248
542
840
1 630
Volume journalier consommé
(m3/j) / EH
142 / 950
270 / 1800
474 / 3200
886 / 5 950
Volume journalier chasses d’égout
(m3/j)
0
0
12
12
Volume journalier de fuites (m3/j)
106
272
354
732
Coût annuel des fuites (coût
d’exploitation du pompage € TTC)
1 200
3 000
3 900
8 100
(*) : le volume moyen transféré sur les réservoirs des Escluseaux a été déduit afin de
ne pas le comptabiliser 2 fois.
Répartition des volumes distribués
1%
45%
54%
volume de fuites
volume consommé
volume chasse d'égout
54
Globalement, le débit de fuite est de 8,5 l/s, correspondant à la consommation
de 3 500 lits (avec un ratio de 150 l/j/lit et un rendement de réseau de 70 %).
Rendement Global : 55 %
Indice Linéaire de Pertes – campagne de mesures : 21 m3/j/km.
Il s’agit d’un rendement calculé sur 6 jours. Il prend en compte les fuites
sur le réseau public ainsi que celles situées en partie privée.
Le rendement calculé sur les volumes annuels représente un meilleur
indicateur de la qualité du réseau public car il efface les fuites sur réseau
privé qui sont comptabilisée dans les volumes facturés.
Cependant, le débit de fuites reste important sur les trois unités de
distribution (8,5 l/s au total).
II.
55
ESTIMATION DES BESOINS COMMUNAUX
Les hypothèses retenues dans le calcul des besoins sont les suivantes :
-
Taux de remplissage : 100 % ;
-
Ratio de consommation par Equivalent-Habitant (EH) : 150 l/j ;
-
1 lit en habitat permanent ou secondaire = 1 EH ;
-
1 lit en camping, hôtel ou gîte = 0,7 EH ;
-
Rendement de réseau : 70 % ;
L’estimation des besoins actuels et futurs sera réalisée en période creuse et en
période de pointe touristique.
Ces deux périodes sont définies comme suit :
Période
Creuse
Pointe
Caractéristiques
-
Population = population permanente
-
Population = population permanente
+ touristique
II.1.
56
BESOINS TOTAUX
Sur l’ensemble de la commune, il est retenu :
-
5 800 EH en période de pointe estivale ;
-
3 000 EH en période creuse ;
-
4 gros consommateurs (Centre Hospitalier ; Audibert Viande, hôpital
local, collège) représentant un volume journalier d’environ 170 m3/j ;
-
usage public : 65 m3/j pour les consommations non comptabilisées
(Ecoles, mairie, piscine, espaces verts…) ;
-
besoin agricole estimé actuellement à 15 m3/j et 18 m3/j à long terme.
La consommation de l’hôpital est proche d’environ 180 m3/j selon le volume annuel
facturé. Cependant, la localisation de 3 fuites sur le réseau de l’hôpital et la
comparaison avec le ratio de consommation d’un lit d’hôpital conduit à estimer son
besoin journalier à 120 m3/j.
Le nombre de lits supplémentaires est estimé à 1 800 à terme du projet de PLU
en date de janvier 2006.
Volume de
Volume gros
Nombre EH consommation consommateurs, cheptel
(m3/j)
et usages publics (m3/j)
Volume distribué (m3/j)
Rendement
70 %
Creuse
actuelle
3 000
450
250
1 000 m3
Pointe
actuelle
5 800
870
250
1 600 m3
Pointe
future
7 600
1 140
280
2 030 m3
Mesuré (été
2006)
1 630 m3
Le besoin en eau retenu sur la commune est estimé à :
1 000 m3/j en période creuse actuelle ;
1 600 m3/j en période estivale actuelle ;
2 030 m3/j en période estivale future.
II.2.
57
REPARTITION DU BESOIN PAR RESEAU
Le tableau suivant regroupe les besoins en eau par réseau pour les périodes
estivales actuelles et futures.
Réseau
Besoin estival actuel
(m3/j)
Besoin estival futur
(m3/j)
Bas
865
1 100
Haut
480
610
Arzeliers
255
320
Le réseau bas représente le plus grand volume distribué avec 54 % du volume
total. La configuration des réservoirs en cascade permet d’augmenter le volume
de stockage pour ce réseau.
III.
58
RESSOURCE – BESOINS
Le bilan ressource – distribution permet de calculer les marges de
fonctionnement par rapport à la ressource disponible.
Actuel
Volume mobilisable (Régime
d’exploitation maximum
d’autorisation)
Futur
8 640 m3/j
Volume journalier distribué
1 600 m3/j
2 030 m3/j
Taux d'utilisation de la ressource
18 %
23 %
Le régime d’exploitation maximum pour lequel l’autorisation est demandée est
nettement suffisant par rapport aux besoins estivaux actuels et futurs.
IV.
59
ANALYSE DES TEMPS DE SEJOUR
Le temps de séjour est un paramètre important dans la dégradation de la
qualité de l’eau. En effet, la stagnation de l’eau peut favoriser le développement
bactérien et la formation de composés indésirables dans le réseau d’AEP.
Informations tirées du document technique FNDAE Hors série n°12 :
‘Comme dans toute autre partie du réseau, le renouvellement de l’eau dans les
réservoirs est une condition nécessaire à la préservation de la qualité de l’eau.
Le temps de séjour dépend directement des volumes de stockage. A l’exception
des recommandations de 1946 et 1948 (circulaire du 12 décembre 1946 du
Ministère de l’Agriculture et des directives en date du 30 juillet 1948 du
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, aucun texte récent ne définit
les volumes à prendre en compte.
En pratique, on peut retenir les ordres de grandeur suivant pour le
dimensionnement des réservoirs :
-
une journée de consommation en milieu rural ;
-
une demie-journée de consommation en milieu urbain.
De façon plus générale, il est considéré que le volume de stockage doit être
renouvelé dans un intervalle de 1 à 3 jours. Selon des données allemandes,
des temps de séjour de 5 à 7 jours sont possibles sans altérer la qualité de
l’eau.’
De plus, une attention particulière sera apportée afin d’assurer un brassage de
l’eau minimum : disposer au mieux les arrivées et départs des conduites, éviter
les réserves incendies inactives (préférence pour un siphon sur la canalisation
de distribution)…
IV.1.
60
RESERVOIR D’ARZELIERS
Le temps de séjour dans le réservoir d’Arzeliers est de :
Volume
réservoir
Volume actif de
distribution
Volume journalier en
pointe future
Temps de séjour
équivalent
500 m3
380 m3
300 m3/j
1 jour et 6 heures
Le réservoir constitue un volume de réserve satisfaisant sans pour autant
engendrer un séjour trop important de l’eau.
IV.2.
RESERVOIRS DE L’HOPITAL ET DES ESCLUSEAUX
Les réservoirs des Escluseaux peuvent être alimentés par le réseau de
distribution haut. C’est pourquoi, le temps de séjour de l’eau dans les réservoirs
est calculé de façon globale pour les deux réseaux haut et bas.
Volume
réservoirs
Volume actif de
distribution
Volume journalier en
pointe future
Temps de séjour
équivalent
2 250 m3
1 900 m3
1 600 m3/j
1 jour et 4 heures
Le temps de séjour dans les réservoirs de l’Hôpital et des Escluseaux est
satisfaisant. L’autonomie de ce réservoir est supérieure à une journée.
V.
61
DEFENSE INCENDIE - ANALYSE DES PRESSIONS
(cf. planche cartographique n°6)
V.1.
DEFENSE INCENDIE
V.1.1.
Rappels Réglementaires
V.1.1.1.
Réglementation et prescriptions techniques
Les textes réglementaires en vigueur sont relativement anciens :
•
Circulaire interministérielle n°465 du 10 décembre 1951
Les deux principes de base de cette circulaire sont :
ªLe débit nominal d’un engin de lutte contre l’incendie est de 60 m3/h ;
ª La durée approximative d’extinction d’un sinistre moyen peut être évaluée à
deux heures.
Ils en résultent que les services incendie doivent disposer sur place et en tout
temps de 120 m3.
Toutefois, l’utilisation du réseau d’eau potable par l’intermédiaire de prises
d’incendie doit satisfaire aux conditions suivantes :
ª réserve d’eau disponible : 120 m3 ;
ª débit disponible : 60 m3/h à une pression de 1 bar.
•
Circulaire du ministère de l’Agriculture du 9 août 1967
(ER/4037)
Ainsi, concernant l’utilisation des réseaux d’Alimentation en Eau Potable, la
circulaire indique que « les réseaux d’Alimentation en Eau Potable doivent être
conçus pour leur objet propre : l’alimentation en eau potable.
La défense contre l’incendie n’est qu’un objectif complémentaire qui ne doit ni
nuire au fonctionnement du réseau en régime normal, ni conduire à des
dépenses hors de proportion avec le but à atteindre.
V.1.1.2.
62
Règles pratiques
Il est possible d’adapter la démarche suivante :
ª lorsque le réseau permet d’assurer le fonctionnement normal d ’une
prise incendie (60 m3/h – 1 bar), son utilisation pour la protection incendie est
acceptable aussi bien du point de vue technique qu’économique ;
ª lorsque le réseau ne permet pas de garantir le fonctionnement d’une
prise d’incendie, son surdimensionnement excessif est à déconseiller. En effet,
la vitesse de circulation de l’eau en distribution normale est alors très faible ce
qui entraîne une stagnation importante de l’eau, nuisible à sa qualité.
V.1.1.3.
Contrôle des appareils
Les poteaux incendie sont des appareils de sécurité qui doivent être installés
conformément aux normes en vigueur et périodiquement contrôlés et
entretenus.
Semestriellement, il est nécessaire de vérifier les performances hydrauliques
des installations par rapport aux exigences réglementaires :
ª poteau ou bouche de diamètre 100 mm : 60 m3/h sous une
pression résiduelle de 1 bar ;
ª poteau ou bouche de diamètre 150 mm : 120 m3/h sous une
pression résiduelle de 1 bar.
V.1.1.4.
Responsabilités
Il est important de rappeler que le respect des normes de fonctionnement des
poteaux ou des bouches incendie est un impératif technique de la
responsabilité de la commune.
Par conséquent, la commune où se produit le sinistre sera responsable
lorsqu’elle n’aura pas garanti au service de lutte contre l’incendie une
pression et un débit suffisant au poteau incendie (Tribunal Administratif de
Limoges 12/03/1992, commune de Feytiat).
Le partage des responsabilités entre la commune, le distributeur et
éventuellement le service incendie est une question complexe.
V.2.
63
MESURE DE LA PRESSION AU POTEAU INCENDIE N°18
Les mesures de débit - pression sur les poteaux incendie ont montré une
incohérence des débits maximum sur l’antenne en fonte 100 mm de l’avenue
de Grenoble.
C’est pour cette raison qu’un point de mesure de pression a été installé afin de
mesurer les variations de pression sur le réseau.
La pression a été mesuré sur le poteau incendie n°18 situé le plus en aval sur
l’antenne. L’évolution de la pression est la suivante :
Variation de pression au poteau incendie n°18
4
pression (bars)
3,5
3
2,5
2
1,5
1
00:00
04:48
09:36
14:24
19:12
00:00
04:48
09:36
heure
L’évolution de la pression sur le poteau incendie n°18 représente une faible
amplitude : de 2,5 à 2,1 bars. Cette variation est convenable et ne présente pas
de gêne pour les abonnés.
V.3.
64
ANALYSE DES DEBITS / PRESSIONS
Les pressions et débits disponibles des poteaux incendie testés sont en annexe
7 et leurs localisations sur la planche cartographique n°7.
Les essais réalisés sur les poteaux incendie permettent de connaître leur
conformité en débit et en pression instantanée mais ne sont pas représentatifs
du volume mobilisable sur les deux heures réglementaires.
V.3.1.
Débits instantanés
29 poteaux incendie ont fait l’objet de tests débits-pression sur la commune.
Les résultats sont assez hétérogènes.
Poteaux incendie conforme
Poteaux incendie non conforme
18
11
V.3.1.1.
Réseau des Arzeliers
Les 3 poteaux publics raccordés au réseau des Arzeliers sont conformes avec
des débits disponibles supérieurs à 73 m3/h.
Les poteaux incendie situés sur le réseau intérieur du centre hospitalier
spécialisé ne présentent pas tous un débit supérieur à 60 m3/h. En effet,
certaines antennes de faibles diamètres ne permettent pas de disposer des
débits réglementaires.
La réhabilitation du réseau privé devra prendre en compte la défense incendie
du centre hospitalier.
V.3.1.2.
65
Réseau haut
Sur les 12 poteaux incendie testés, 6 se sont révélés non conformes. Les non
conformités proviennent essentiellement du diamètre de la canalisation et du
linéaire mis en jeu.
V.3.1.3.
Réseau bas
Sur les 14 poteaux incendie testés, 5 se sont révélés non conformes. Les non
conformités proviennent essentiellement du diamètre de la canalisation et du
linéaire mis en jeu.
Cependant, les essais sur les poteaux incendie n°19 et n°20 présentent des
résultats incohérents avec le modèle du réseau. Il est possible qu’une vanne de
pied ou de sectionnement soit à moitié fermée.
V.3.2.
Volumes mobilisables
Les trois réseaux de distribution d’eau potable de la commune de Laragne
Montéglin sont alimentés par des réservoirs présentant des réserves incendie
d’un volume supérieur à 120 m3.
Les volumes mobilisables pour la défense incendie sont satisfaisants.
V.3.3.
Couverture des poteaux incendie
Les zones denses d’habitat sont généralement couvertes par des hydrants.
Seules quelques zones sont éloignées des poteaux incendie existants (Les
Sannettes, Beauvoir et quartier sous l’hôpital) .
V.3.4.
Conclusion
Au regard de la taille de la commune, le réseau AEP présente certains secteurs
où la défense incendie doit être améliorée. En effet, les secteurs sous l’hôpital,
au niveau du collège, les Bellerots, le haut de Lourmaye, le Domaine
présentent des débits disponibles inférieurs à 120 m3/h.
VI.
66
QUANTIFICATION ET LOCALISATION DES FUITES
(Cf. planches cartographiques n°8A et 8B)
VI.1.
PRELOCALISATION NOCTURNE DES FUITES
La prélocalisation de fuites a été réalisée les nuits du 3 au 4 et du 4 au 5
octobre 2005.
Dans un premier temps, les réseaux bas de Montéglin nord et de Montéglin sud
ont été démaillé en fermant la vanne n°1.
VI.1.1.
Débits en sortie des réservoirs
Ainsi les débits nocturnes suivants ont été mesurés :
VI.1.2.
Réservoir
Débit nocturne
Arzeliers
2,5 l/s soit 9 m3/h
Hôpital
3,1 l/s soit 11 m3/h
Escluseaux
TOTAL
Débit aux compteurs de sectorisation
Dans un premier temps, la réalisation de mesures de débit sur les compteurs
divisionnaires a permis de sectoriser le réseau. Les résultats sont les suivants :
Compteur divisionnaire
Débit nocturne
Réseau haut Montéglin
0 l/s
Réseau bas Montéglin nord
0 l/s
Réseau bas Montéglin sud
0,6 l/s soit 2,1 m3/h
TOTAL MONTEGLIN
0,6 l/s soit 2,1 m3/h
VI.1.3.
VI.1.3.1.
67
Sectorisation des réseaux par manipulation de vannes
II.1
Réservoir d’Arzeliers
Tronçon fuyard
débit de fuite
Linéaire et caractéristiques
Observation
2,5 l/s
2 000 ml
Fonte
DN 100 mm
Fuites sur le réseau de
l’hôpital
VI.1.3.2.
II.2
Réservoir Hôpital
Tronçon fuyard
débit de fuite
0,6 l/s
1 900 ml
Fonte
DN 200 et 150 mm
VI.1.3.3.
2,5 l/s
1 300 ml
Fonte
DN 100 mm
II.3
Réseau des Escluseaux
Tronçon fuyard
débit de fuite
1,9 l/s
900 ml
Fonte
DN 200 et 150 mm
1,7 l/s
600 ml
Fonte
DN 80 et 60 mm
0,6 l/s
2 600 ml
Fonte
DN 150, 100 et 80 mm
Observation
Vanne n°22 :
vanne enrobée.
Observation
Vannes n° 7, 17 et 31 sont
non étanches ;
Vanne n° 32 est grippée ;
Vanne n° 9 est remplie d’eau,
fuite au presse étoupe.
VI.2.
68
LA RECHERCHE DE FUITE
L’ensemble des tronçons détectés fuyards a fait l’objet d’une recherche de fuite
par corrélation acoustique ainsi que d’une écoute au microphone de sol
Fuite
Caractéristique
1
Robinet de la chasse d’égout cassé.
2
Conduite en Fonte DN 80 mm cassée.
3
Fuite à proximité du branchement particulier.
A déterminer précisément en fermant le branchement qui est sous
l’enrobé.
4
Fuite à proximité d’une chasse d’égout. Il peut s’agir d’un ancien
branchement, une ancienne canalisation ou une casse sur le réseau.
5
Casse du réseau en Fonte DN 150 mm.
6
Trois fuites détectées sur le réseau de l’hôpital.
69
VOLET F :
PROGRAMME DES TRAVAUX
70
Le programme des travaux suivant a été rédigé par unité de distribution, de
l’amont vers l’aval.
Des ordres de priorité d’intervention sont précisés pour chaque poste.
Une priorité d’ordre 1 reflète l’importance d’une réalisation rapide de
l’intervention.
Les dimensionnements et chiffrages ci-dessous sont réalisés au stade du
schéma directeur. Ils représentent un outil d’aide à la décision et en
aucun cas un avant-projet sommaire (APS).
La planche cartographique n°9 synthétise les aménagements proposés dans ce
programme des travaux.
I.
71
LES PUITS DE CHATEAUNEUF DE CHABRE
Les aménagements préconisés sur le captage sont les suivants :
Désignation
P.U. € H.T.
Quantit
é
Total € H.T.
Reprise des canalisations et équipements de
refoulement dans les puits n°1 et 2
8 500
2
17 000
Mise en place d’une grille anti-intrusion sur les
3 têtes de puits
600
1
600
Poursuivre la mise en conformité des forages
pm
1
pm
Dépose et enlèvement des équipements hors
service dans les locaux
pm
1
pm
Etudes, divers et imprévus (env. 15 %)
2 600
TOTAL PUITS CHATEAUNEUF DE CHABRE
20 200
PRIORITE 1
Remarque :
La procédure de mise en confomité préconise le renforcement de la protection
contre le risque inondation. Si cet aménagement se révèle nécessaire, il devra
faire l’objet d’un chiffrage dans la procédure de mise en conformité.
Les groupes électromécaniques des puits n’ont pas fait l’objet d’un contrôle
spécifique lors du schéma directeur. Leur état de fonctionnement semble être
satisfaisant.
La présence de 3 puits permet en cas de panne d’une des pompes de faire
tourner les deux autres le temps de la réparation ou du renouvellement. C’est
pourquoi il ne semble pas justifié de réaliser un renouvellement des pompes à
court terme avant défectuosité.
Par contre, l’étanchéité des corps des pompes devra être vérifiée de façon
annuelle au minimum, le risque de perte augmentant avec l’âge des pompes.
II.
72
LA QUALITE DES EAUX DISTRIBUEES
L’eau distribuée sur Laragne Montéglin est de bonne qualité.
L’absence de traitement ne permet pas d’obtenir un taux de conformité de
100 % mais le taux de conformité est satisfaisant (> 85 %).
Un taux de conformité de 100 % ne pourra être obtenu que par la pose d’un
dispositif de traitement des eaux.
La mise en place d’un point de traitement unique au niveau du local technique
des puits de Châteauneuf de Chabre permettrait de traiter l’ensemble de l’eau
distribuée sur la commune.
Au regard de la configuration du réseau (réservoirs en cascade, linéaire de
réseau important), la mise en œuvre d‘un traitement sans effet rémanent n’est
pas jugée valable.
La mise en œuvre d’une station de chloration unique au niveau du local
technique des puits permettrait une désinfection satisfaisante.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Mise en œuvre d’une station de chloration
gazeuse proportionnelle au débit
22 000
1
22 000
Etudes, divers et imprévus (15 %)
3 300
TOTAL DESINFECTION
25 300 € H.T.
PRIORITE VARIABLE
Remarques :
L’ensemble des réservoirs devra être nettoyé de façon annuelle.
III.
73
TELESURVEILLANCE - LE RESEAU D’ADDUCTION
L’asservissement du fonctionnement de l’adduction est satisfaisant.
La mise en place d’une télésurveillance sur les volumes distribués et les
niveaux d’eau dans les groupes de réservoirs permettrait un suivi journalier des
paramètres par les services techniques. L’apparition de fuites serait alors
immédiatement connue.
Le réseau d’adduction représente une point stratégique du réseau de la
commune. Les sondages réalisés ont permis de vérifier l’agressivité de certains
sols pour les canalisations enterrées.
III.1.
TELESURVEILLANCE
La mise en place de deux points de suivi au niveau des réservoirs des
Escluseaux et de l’Hôpital permettrait un contrôle sur la majorité du réseau.
Les paramètres de distribution des Arzeliers pourront être déterminés lors des
relèves réalisées sur le compteur présent sur la conduite de surpression.
Les compteurs se situent en regard sous chaussée. Il est favorable de placer
les équipements de télésurveillance dans la chambre de vannes des réservoirs
afin d’éviter les problèmes liés à l’humidité présente dans les regards.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Poste de télésurveillance
1 500
2
3 000
Capteur de niveau
500
2
1 000
Mise en service et
appareillage divers
1 000
2
2 000
Terrassement avec
réfection de la chaussée
45
50
2 250
Etudes divers et imprévus (env. 15 %)
1 200
TOTAL TELESURVEILLANCE
9 450 € H.T.
TOTAL TELESURVEILLANCE : 9 450 € H.T.
PRIORITE 2
III.2.
74
LE RESEAU D’ADDUCTION
Le réseau d’adduction en fonte 500 mm traverse une zone où la résistivité
faible du sol représente un risque pour les canalisations.
Les sondages ont permis de déterminer l’état de la canalisation. La canalisation
sur le sondage intermédiaire a montré une corrosion assez importante.
Des pièces de réparation doivent être en permanence disponible pour réaliser
les réparations dans les plus brefs délais.
La zone de faible résistivité devra être déterminée par des mesures sur site. Si
les casses deviennent trop fréquentes, le remplacement du tronçon détérioré
devra alors être réalisé.
III.2.1.
Mesure de la résistivité du sol
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Etude de la résistivité du sol
1 200
1
1 200
180
TOTAL ETUDE RESISTIVITE
1 380 € H.T.
TOTAL RESISTIVITE : 1 380 € H.T.
PRIORITE 1
III.2.2.
75
Remplacement du tronçon détérioré
La canalisation devra présenter une protection renforcée. Il peut s’agir d’une
fonte avec revêtement spécial (revêtement polyéthylène – à valider avec le
fabriquant des canalisations).
Le chiffrage est réalisé en retenant une zone de renouvellement large mais à
préciser lors de la campagne de mesure de résistivité.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Terrassement, fourniture et pose de
canalisation fonte 500 mm avec
revêtement spécial en terrain naturel
300
1 400
420 000
Raccords sur canalisation existante
750
2
1 500
Plus value pour traversée route
30
15
450
63 250
TOTAL RENOUVELLEMENT CANALISATION 500 mm
485 200 € H.T.
TOTAL RENOUVELLEMENT : 485 200 € H.T.
PRIORITE VARIABLE
III.2.3.
Mise en place de vannes de sectionnement – voie ferrée
d’autres de la voie ferrée.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Terrassement, fourniture et pose de vanne
de sectionnement sous regard en terrain
naturel
3 200
4
12 800
1 900
TOTAL SECTIONNEMENT ADDUCTION
14 700 € H.T.
TOTAL SECTIONNEMENT ADDUCTION : 14 700 € H.T.
PRIORITE 3
IV.
IV.1.1.
76
LES RESERVOIRS – DISPOSITIFS DE COMPTAGE
Réservoirs Escluseaux
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Amélioration ventilation
500
2
1 000
Dérouillage-peinture porte - canalisations
400
3
1 200
Renouvellement vanne de régulation et
vanne (500 m3)
9 200
1
9 200
Margelle anti intrusion
300
1
300
Remplacement échelle avec garde corps
1 500
1
1 500
Dépose des équipements non utilisés
pm
1
pm
Etudes divers et imprévus (15 %)
2 000
TOTAL RESERVOIRS ESCLUSEAUX
15 200 € H.T.
TOTAL RESERVOIRS ESCLUSEAUX : 15 200 € H.T.
PRIORITE 2
IV.1.2.
77
Réservoirs hôpital
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Amélioration ventilation et évacuation des eaux
700
1
700
Encadrement porte dérouillage-peinture
canalisations
600
1
600
Remplacement échelle avec garde corps
1 500
1
1 500
Remplacement vannes existantes
5 900
1
5 900
Dépose des équipements non utilisés
pm
1
pm
Etudes divers et imprévus (15 %)
1 300
TOTAL RESERVOIRS HOPITAL
10 000 € H.T.
TOTAL RESERVOIRS HOPITAL : 10 000 € H.T.
PRIORITE 2
IV.1.3.
Dispositifs de comptage
Les 9 dispositifs de comptage situés sur le réseau communal sont en bon état
excepté le compteur situé au niveau du regard d’adduction. L’utilité de ce
compteur est limitée et sa dépose devra être effectuée (mise en place d’un
manchon).
V.
78
CONSOMMATIONS NON COMPTABILISEES
Afin de connaître les rendements précis des réseaux d’alimentation en Eau
Potable, il convient de mettre en place des compteurs au niveau des
établissements dont la consommation en eau n’est pas comptabilisée.
Le nombre d’établissements non comptabilisés est d’environ 20. La mise en
place de compteurs sur ces établissement représente un coût d’environ
17 000 € H.T..
TOTAL COMPTEURS CONSOMMATIONS : 17 000 € H.T.
PRIORITE 2
VI.
AMELIORATION DU RENDEMENT DU RESEAU
Le volume de fuites sur les unités de distribution est important. La phase de
recherche de fuites a permis de localiser 5 fuites.
Afin d’améliorer encore le rendement du réseau, il convient de réaliser une
nouvelle campagne de prélocalisation nocturne – recherche de fuites.
Les prestations liées à l’amélioration du rendement du réseau doivent être
réalisées de façon annuelle.
TOTAL LOCALISATION DES FUITES : 4 600 € H.T.
(prélocalisations et recherche de fuites) – PRIORITE 1
VII.
VII.1.
79
AMELIORATION DES PARAMETRES DE DISTRIBUTION
– RESEAU DES ARZELIERS
HABITAT EXISTANT
L’ensemble des zones habitées est desservi par un réseau satisfaisant. La
défense incendie est assurée sur les trois poteaux incendie présents.
Certaines habitations ne sont pas situées à proximité de poteaux incendie mais
l’habitat étant très dispersé sur ce secteur de la commune et en absence de
zones de développement, la mise en place de poteaux incendie
supplémentairement n’est pas nécessaire.
Les diamètres des canalisations sont importants et peuvent être à l’origine de
temps de séjour de l’eau élevé.
Le réseau est assez récent et ne représente pas de priorité dans la
programmation du renouvellement des réseaux.
VII.2.
ZONE DE DEVELOPPEMENT
Deux zones A urbaniser (AU1 et AU2) sont concernées par cette unité de
distribution.
Ces zones représentent un potentiel actuel d’environ 300 lits, soit environ
65 m3/j en prenant un ratio de 150 l/j/lit avec un rendement moyen de réseau à
70 %.
Le volume distribué à long terme est estimé à environ 320 m3/j. La capacité du
réservoir des Arzeliers est tout à fait compatible avec l’augmentation du nombre
de lits.
VII.2.1. Zone AU1
La zone AU1 en dessous de l’hôpital est située à proximité d’une canalisation
en PVC 125 mm (certainement PN 16 bars). L’altitude minimale de cette zone
est d’environ 580 m NGF imposant la mise en œuvre d’un régulateur de
pression en plus de celui existant à la côte d’environ 680 m.
Le raccordement se fera alors par une canalisation de diamètre intérieur
100 mm sur la quelle sera installée une vanne de régulation de pression aval y
compris ses équipements périphériques.
80
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
Fourniture et pose d’un régulateur de pression y
compris équipements périphérique sous regard
6 500
1
6 500
1 000
TOTAL ZONE AU1 SOUS HOPITAL
7 500 € H.T.
TOTAL ZONE AU1 SOUS HOPITAL : 7 500 € H.T.
PRIORITE - DEVELOPPEMENT
VII.2.2. Zone AU2
Un départ existe dans le réservoir des Arzeliers de diamètre nominal de
200 mm. La zone AU2 présente une côte altimétrique inférieure de 580 m NGF.
Le nombre de lits supplémentaires est estimé à environ 270. La canalisation en
attente pourra être prolongée par une canalisation de diamètre intérieur
150 mm.
Au regard du dénivelé entre le réservoir d’Arzeliers et la limite amont de la
zone, il conviendra de mettre en place un régulateur de pression sous regard
afin de réduire la pression disponible sur la zone.
Si l’ensemble de la zone est construite, il conviendra de mettre en oeuvre un
autre régulateur de pression dans la zone (non chiffré dans le tableau suivant).
81
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
canalisation de diamètre intérieur 150 mm en
terrain naturel
135
440
59 400
Fourniture et pose d’un régulateur de pression y
compris équipements périphérique sous regard
8 700
1
8 700
10 200
TOTAL ZONE AU2 PARAMAR
78 300 € H.T.
TOTAL ZONE AU2 PARAMAR : 78 300 € H.T.
VIII.
82
– RESEAU HAUT
VIII.1. HABITAT EXISTANT
La majorité des réseaux AEP situés au nord de la voie ferrée est alimentée par
le réseau Haut. Les paramètres de distribution sont satisfaisants en
fonctionnement normal.
Les secteurs les plus âgés datent d’environ une cinquantaine d’années.
Le réseau actuel ne permet pas d’obtenir des couples débits-pressions
supérieurs à la réglementation sur l’ensemble du réseau.
En effet, les secteurs de Bellerots, le Domaine, les Escluseaux et le collège
présentent des débits maximaux inférieurs au seuil de 60 m3/h.
VIII.1.1. Les Escluseaux
Le renouvellement du réseau AEP des Escluseaux peut être envisagé au
regard de :
-
l’âge moyen des canalisations (environ 50 ans) ;
-
le débit disponible aux poteaux incendie inférieur à 60 m3/h.
Le passage de canalisation de diamètre intérieur 100 mm permettra d’obtenir
un débit satisfaisant. Les antennes n’alimentant pas de poteaux incendie
pourront conservér un diamètre intérieur de 80 mm.
83
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
canalisation de diamètre intérieur 100 mm
sous chaussée
140
500
70 000
canalisation de diamètre intérieur 80 mm sous
chaussée
130
240
31 200
Reprise branchements particuliers,
équipement réseau
30 000
1
30 000
20 000
TOTAL RENOUVELLEMENT ESCLUSEAUX
151 200 € H.T.
TOTAL RENOUVELLEMENT ESCLUSEAUX : 151 200 € H.T.
PRIORITE RENOUVELLEMENT
VIII.1.2. Sous les réservoirs de l’hôpital
Il n’existe pas de réseau collectif ni de poteaux incendie sur cette zone. Elle est
actuellement alimentée par les réservoir de l’hôpital : les pressions minimales et
les débits disponibles sont faibles.
Si la zone AU1 située à l’ouest se développe, il convient d’alimenter cette zone
par le réseau d’Arzeliers (régulateur de pression nécessaire pour les deux
zones).
La création d’un réseau eau potable collectif sur ce secteur représente un coût
d’environ 75 000 € H.T. pour l’alimentation depuis le réservoir d’Arzeliers.
VIII.1.3. Secteur du collège
Les poteaux incendie situés au collège ne sont pas conformes malgré une
canalisation d’amenée de diamètre intérieur 100 mm. La mise en place d’une
canalisation de diamètre plus important ne permettrait pas d’augmenter le débit
de façon satisfaisante.
La création d’une maille en 150 mm le long de la voie ferrée augmenterait le
débit disponible sur cette zone de façon satisfaisante (voir paragraphes
suivants).
84
VIII.1.4. Avenue Charles de Gaulle (La Plaine)
La canalisation située sur cette avenue est en fonte 100 mm et est âgée
d’environ 50 ans. Il s’agit d’un tronçon grandement sollicité par le secteur de
Montéglin alimenté par le réseau Haut. Le renouvellement de ce tronçon devra
être réalisé sur 20-30 ans.
Le modèle a montré que la réalisation de la maille en 150 mm le long de la voie
ferrée était plus judicieuse que l’augmentation du diamètre de cette
canalisation. Elle devra être renouvelé par un diamètre identique.
Le coût du renouvellement de cette canalisation est estimé à environ
70 000 € H.T..
VIII.1.5. Les Bellerots
Le secteur des Bellerots est situé à une côte altimétrique plus élevée que le
reste du réseau. Le poteau incendie présent dans ce secteur n’est pas
conforme.
Les variations de pression sur ce secteur sont d’environ 0,5 bars en
fonctionnement normal . L’ouverture d’un poteau incendie en amont crée un
déficit en eau sur ce secteur.
Le modèle a montré que la réalisation d’une maille en fonte 150 mm le long de
la voie ferrée permettrait d’augmenter les débits disponibles et les variations de
pression non significatives.
VIII.1.6. Le Domaine
Le poteau incendie situé sur le domaine est non conforme. Il est situé sur un
tronçon de réseau en diamètre intérieur 60 mm.
Le déplacement plus en amont du poteau incendie pour raccordement sur la
fonte 150 mm ne permet pas d’augmenter les débits de manières satisfaisante.
Par contre, le déplacement couplé à la mise en place de la maille 150 mm le
long de la voie ferrée permet d’obtenir des débits satisfaisants.
Le poteau incendie doit être déplacé d’environ 250 m en amont : une partie de
la zone actuellement protégée ne sera plus comprise dans le rayon d’action de
l’hydrant déplacé.
85
L’autre solution consiste à remplacer les 250 m de canalisation en 60 mm par
une canalisation de diamètre 100 mm. L’investissement est alors d’environ
45 000 € H.T..
VIII.1.7. Conclusions
Vis à vis de l’habitat existant, il existe des secteurs qui doivent faire l’objet de
renouvellement en priorité (Secteur des Escluseaux ou avenue Charles de
Gaulle).
Certains secteurs pourraient faire l’objet également de la mise en place d’un
réseau collectif permettant d’améliorer les paramètres de distribution.
L’aménagement prioritaire pour améliorer les paramètres actuels de distribution
est la création d’une maille en 150 mm le long de la voie ferrée.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
sous chaussée
175
400
70 000
terrain naturel
135
130
17 550
Raccordement, traversée de la Véragne et
équipement réseau
15 000
1
15 000
15 000
TOTAL MAILLAGE VOIE FERREE
117 550 € H.T.
TOTAL MAILLAGE VOIE FERREE
PRIORITE 1
86
Rue – Partie initiale du maillage
Terrain naturel – Partie intermédiaire du maillage
Lit de la Véragne à l’endroit de la traversée
87
VIII.2. ZONES DE DEVELOPPEMENT
Les zones Au situées au nord de la RD n°22 devront être alimentées par le
réseau Haut.
Elles représentent un potentiel de lits importants (600 lits). Deux
aménagements permettraient d’améliorer les paramètres de distributions lors
du développement de ces zones.
VIII.2.1. Maillage route du Pöet
Mise en place d’une canalisation de diamètre intérieur 100 mm le long de la
route du Pöet sur le réseau haut. Cette canalisation pourra alors être utilisée
pour remplacer la canalisation du réseau bas ne permettant pas une défense
incendie conforme.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
sous chaussée
140
750
105 000
Raccordement, équipement réseau et reprise
des branchements particuliers
20 000
1
20 000
19 000
TOTAL MAILLAGE ROUTE DU POET
144 000 € H.T.
TOTAL MAILLAGE ROUTE DU POET : 144 000 € H.T.
PRIORITE 2
88
VIII.2.2. Maillage Chemin de Beauvoir
Mise en place d’une canalisation de diamètre intérieur 150 mm le long du
chemin de Beauvoir.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
terrain naturel
135
740
99 900
Raccordement et équipement réseau
9 000
1
9 000
16 100
TOTAL MAILLAGE CHEMIN BEAUVOIR
125 000 € H.T.
TOTAL MAILLAGE CHEMIN BEAUVOIR : 125 000 € H.T.
VIII.2.3. Maillage route de Lazer – chemin de Beauvoir
Selon le développement des zones AU proches de la Véragne, il peut
également être envisagé de mettre en œuvre une nouvelle traversée de la
Véragne à proximité de la limite communale avec Lazer.
Le modèle n’a pas montré la nécessité de mettre en œuvre un tel
aménagement mais il permettrait de sécuriser la traversée de la Véragne par le
réseau haut.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
terrain naturel
100
480
48 000
Raccordement, équipement réseau et
traversée de la Véragne
17 000
1
17 000
9 700
TOTAL MAILLAGE RTE LAZER – CHEM BEAUVOIR
74 700 € H.T.
TOTAL MAILLAGE RTE LAZER – CHEM BEAUVOIR : 74 700 € H.T.
89
VIII.2.4. Etude de l’autonomie des réservoirs
En terme de pression disponible, les zones A Urbaniser ne présentent pas
d’incompatibilité avec le réseau actuel. Les aménagements préconisés cidessus vont permettre d’assurer des paramètres de distribution satisfaisants.
Sur l’ensemble du réseau haut, le nombre de lits supplémentaire au terme du
projet de PLU est estimé à environ 800 lits, soit environ 180 m3/j
supplémentaires.
Le volume distribué sur le réseau haut (en prenant en compte le volume
transféré vers les réservoirs des Escluseaux) est estimé à long terme à
1 100 m3/j. L’autonomie des réservoirs est alors d’environ 1 journée ce qui est
satisfaisant.
La construction d’un nouveau réservoir en rive gauche de La Véragne n’est pas
actuellement justifié au regard du projet de PLU.
IX.
90
– RESEAU BAS
IX.1.
HABITAT EXISTANT
Le réseau présente plusieurs secteurs où le réseau peut être amélioré :
IX.1.1.
-
une partie du réseau sous la voie ferrée est âgé et en fonte
80 mm alors qu’elle alimente un poteau incendie ;
-
deux zones à proximité de la place de l’Etoile où le
renouvellement du réseau doit être réalisé (âge du réseau, projet
de réhabilitation du réseau EU) ;
-
réseau le long de la RN 75 du giratoire à proximité de la Véragne
jusqu’au lieu dit du Toual où il survient 2-3 casses par an (origines
possible : canalisation et lit de pose + trafic).
Sous la voie ferrée
Un tronçon du réseau est en fonte 80 mm. Il alimente un poteau incendie qui
n’est pas conforme et présente des casses régulières. Il convient de remplacer
ce réseau.
L’urbanisation des zones AU de Lourmaye permettra de créer une maille sur le
réseau AEP et d’augmenter les débits sur cette antenne isolée. Cet
aménagement sera décrit dans le paragraphe IX.2.1..
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
sous chaussée (RN 75)
155
225
34 875
sous chaussée
140
375
52 500
7 000
1
7 000
14 125
TOTAL RENOUVELLEMENT SOUS VOIE FERREE
108 500 € H.T.
TOTAL RENOUVELLEMENT SOUS VOIE FERREE : 108 500 € H.T.
PRIORITE 3
IX.1.2.
91
Renouvellement centre village
Le renouvellement du réseau du centre village devra être réalisé avec la mise
en séparatif des eaux usées et pluviales. Lors de l’ouverture des tranchées, les
canalisations devront être reprises avec :
-
diamètre intérieur 80 mm pour les antennes sans poteau
incendie ;
-
diamètre intérieur 100 mm pour les antennes avec poteau
incendie ;
-
un cheminement en diamètre intérieur 150 mm pour la
continuité des diamètres avec les canalisations alimentant
Montéglin et le chemin des Iles.
Deux secteurs du centre village sont en projet de réhabilitation à proximité de la
place de l’Etoile.
Le chiffrage suivant est réalisé pour la réhabilitation de façon spécifique du
réseau AEP.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
sous chaussée en centre ancien
140
460
64 400
Raccordement, reprise des branchements
particuliers et équipement réseau
35 000
1
35 000
14 900
TOTAL RENOUVELLEMENT CENTRE
114 300 € H.T.
TOTAL RENOUVELLEMENT CENTRE : 114 300 € H.T.
PRIORITE – SELON TRAVAUX SUR AUTRES RESEAUX
IX.1.3.
92
Remplacement de la canalisation F 150 mm RN 75
La canalisation en fonte 150 mm située le long de la RN 75 présente des
casses régulières (en moyenne 2 à 3 par an). Afin d’éviter les travaux à
répétition sur la Route Nationale 75, il est intéressant de remplacer cette
canalisation (prendre en compte le trafic important pour le choix de la
canalisation et lors de la pose).
De plus, le modèle a montré qu’il s’agit d’un tronçon limitant pour les débits
disponible sur la zone d’activités des Grands Champs (avec le réseau actuel,
les débits disponibles sur la zone seront de 70 à 80 m3/h).
La mise en place d’une canalisation de diamètre intérieur 200 mm en
remplacement de l’existante permettrait d’atteindre des débits de l’ordre de
120 m3/h sur la zone d’activités des Grands Champs.
Au niveau du giratoire à proximité de la Véragne, il conviendra également de
remplacer 50 m de canalisation en fonte 80 mm en direction de Montéglin afin
d’avoir une continuité de diamètre. Actuellement, la continuité des diamètres
n’est pas respectée : ∅ 150 mm – ∅ 80 mm – ∅ 150 mm.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
sous chaussée (RN 75)
215
1 000
215 000
Raccordement, reprise des branchements
particuliers et équipement réseau
34 000
1
34 000
37 300
TOTAL RENOUVELLEMENT RN 75 - 200 mm
286 300 € H.T.
TOTAL RENOUVELLEMENT RN 75 – 200 mm : 286 300 € H.T.
PRIORITE 3 (dimensionné au regard du développement)
Le renouvellement par une canalisation de diamètre identique ne permettrait
pas d’augmenter les débits disponibles sur la zone d’activités. Il serait alors
compris entre 70 et 80 m3/h. Cet aménagement représente une moins value
d’environ 30 000 € H.T..
IX.2.
93
ZONES DE DEVELOPPEMENT
Les zones AU sont situées :
-
Laragne sud (vocation d’habitat : Lourmaye et Pan Perdu) ;
-
Montéglin sud (vocation d’habitat : entre la voie ferrée et la RN 75
– vocation d’activités : les Grands Champs).
Elles représentent un potentiel de lits importants (500 lits). Les réseaux situés à
proximité de ces zones ont la capacité de les alimenter. Cependant, il convient
d’étudier la création de maille permettant d’améliorer les paramètres de
distribution de l’eau.
IX.2.1.
Maillage du chemin de Iles
L’urbanisation des deux zones AU de Lourmaye et de Pan Perdu permettront
de réaliser une maille sur le réseau AEP en parallèle à la pose de canalisations
d’eaux usées.
La mise en œuvre d’une telle maille permettra d’éviter l’antenne morte située le
long de la voie ferrée ainsi que d’augmenter le débit disponible sur le poteau
incendie n°18 (augmentation du débit à environ 65 m3/h).
La corrosivité du sol devra être étudiée afin de connaître si une gamme de
tuyaux à revêtement spécial devra être posée.
Désignation
P.U. € H.T.
Quantité
Total € H.T.
canalisation (revêtement spécial) de diamètre
intérieur 125 mm sous chaussée
160
550
88 000
sous terrain naturel
120
325
39 000
7 200
1
7 200
20 100
TOTAL MAILLAGE CHEMIN DES ILES
154 300 € H.T.
TOTAL MAILLAGE CHEMIN DES ILES : 154 300 € H.T.
IX.2.2.
94
Zone d’activités des Grands champs
Pour l’alimentation de cette zone, une étude de faisabilité a été réalisée par la
DDE des Hautes-Alpes dans l’année 2005. Les débits annoncés dans cette
étude aux poteaux incendie existants sont surestimés.
Sans aménagements préalables (voir chapitres ci-dessus), les débits
disponibles sur la zone seraient compris entre 70 et 80 m3/h. Le renouvellement
de la canalisation située sous la RN 75 par une canalisation de diamètre
intérieur 200 mm permettrait d’obtenir des débits d’environ 120 m3/h.
Les dépenses communales liées à ce projet ont été chiffrées à environ
55 575 € H.T. par l’étude de faisabilité de la D.D.E.. auxquels il convient de
rajouter une partie des montants prévus pour la maîtrise d’oeuvre.
TOTAL GRANDS CHAMPS : 55 575 € H.T.
IX.2.3.
Autres zones de développement
Les autres zones de développement sont situées à proximité de réseau AEP de
capacité suffisante pour leur alimentation. Elles n’engendrent pas
d’aménagements supplémentaires à réaliser sur le réseau actuel d’eau potable.
La création d’une maille entre le parking rive gauche de la Véragne et la RN 75
a également été étudiée mais son chiffrage n’a pas été réalisé car il ne s’agit
pas d’un aménagement nécessaire à l’amélioration des paramètres de
distribution.
95
VOLET G :
SYNTHESE
I.
96
SYNTHESE PAR POSTE
Les ordres de priorité sont définit par code couleur :
: priorité 1 ;
I.1.
: priorité 2 ;
: priorité 3 ;
: priorité variable.
LES PUITS DE CHATEAUNEUF DE CHABRE
Reprise des canalisations et
équipements de refoulement dans
les puits n°1 et 2
Grilla anti-intrusion sur les têtes de
puits
Poursuite de la mise en conformité
des forages
Dépose et enlèvement des
équipements hors service
20 200 € H.T.
I.2.
LA QUALITE DES EAUX DISTRIBUEES
Chloration gazeuse proportionnelle
au débit
25 300 € H.T.
I.3.
97
TELESURVEILLANCE
Mise en place télésurveillance
9 450 € H.T.
I.4.
RESEAU D’ADDUCTION
Etude de la résistivité du sol
1 380 € H.T.
Remplacement du tronçon
détérioré
485 200 € H.T.
Vanne de sectionnement – voie
ferrée
14 700 € H.T.
I.5.
RESERVOIRS – DISPOSITIFS DE COMPTAGE
Réservoirs :
Aménagements - entretien
25 200 € H.T.
Compteurs consommations non
comptabilisées
17 000 € H.T.
I.6.
98
AMELIORATION DU RENDEMENT DU RESEAU
Prestation de recherche de fuites
(Après réparations des fuites localisées
lors du schéma directeur)
4 600 € H.T.
I.7.
I.7.1.
AMENAGEMENTS – RESEAU ARZELIERS
Habitat existant
Aucun aménagement préconisé
I.7.2.
Zones de développement
Zone AU1 sous l’hôpital
Mise en place d’un régulateur de
pression : 7 500 € H.T.
Zone AU2 Paramar
Canalisation 150 mm depuis le
réservoir Arzeliers : 78 300 € H.T.
I.8.
I.8.1.
99
AMENAGEMENTS – RESEAU HAUT
Habitat existant
Renouvellement réseaux Escluseaux
Arguments / conditions :
âge réseau > 50 ans ; débit disponible < 60 m3/h ;
projet de mise en séparatif des eaux usées
151 200 € H.T.
Quartier sous l’hôpital : mise en place d’un réseau
collectif de distribution alimenté par le réservoir
d’Arzeliers
Pas de réseau collectif ni de défense incendie ; si
développement de la zone AU1 située à l’ouest
75 000 € H.T.
Renouvellement avenue Charles de Gaulle
âge réseau > 50 ans ; tronçon très sollicité pour
l’alimentation de Montéglin, projet de mise en
séparatif des eaux usées
70 000 € H.T.
Canalisation Maillage voie ferrée
Amélioration des paramètres de distribution sur
l’ensemble du réseau haut de Montéglin
117 550 € H.T.
I.8.2.
100
Zones AU au dessus de la RD n°22
Maillage route du Pöet
Création d’une maille sur Montéglin nord, amélioration
de la circulation de l’eau et de la défense incendie sur
les antennes des Bellerots et du Domaine ,
développement de zones AU
144 000 € H.T.
Maillage chemin de Beauvoir
Création d’une maille sur Montéglin nord, amélioration
de la circulation de l’eau et de la défense incendie sur
l’antenne des Bellerots, développement de zones AU,
couplage avec réseau eaux usées
125 000 € H.T.
Maillage route de Lazer – chemin de Beauvoir
Développement de la zone AU à proximité de la Véragne
74 700 € H.T.
I.9.
I.9.1.
101
AMENAGEMENTS – RESEAU BAS
Habitat existant
Renouvellement sous la voie ferrée
âge réseau > 50 ans ; casses fréquentes, débit
disponible < 60 m3/h
108 500 € H.T.
Renouvellement centre village
Réseau ancien, projet de réhabilitation complète
des réseaux enterrés
114 300 € H.T.
Renouvellement ø150 mm en ø200 mm (RN 75)
Casses fréquentes, limitation du débit sur le
secteur sud-est de Montéglin
286 300 € H.T.
I.9.2.
102
Maillage du chemin des Iles
Création d’une maille sur Laragne sud, amélioration de la
circulation de l’eau et de la défense incendie sur l’antenne le long
de la voie ferrée, développement de zones AU, couplage avec
réseau eaux usées
154 300 € H.T.
Alimentation zone des Grands Champs
Création d’une gendarmerie et d’une zone d’activités
55 575 € H.T. (Chiffrage DDE 05 – août 2005)
II.
103
SYNTHESE GENERALE
Le tableau ci-dessous regroupe les différents aménagements préconisés sur le
réseau AEP par type et ordre de priorité.
TYPE TRAVAUX - PRIORITE
INVESTISSEMENT
Forages – priorité 1
20 200 € H.T.
Amélioration de la qualité des eaux – priorité
variable selon l’impact des aménagements
préconisés sur les forages
25 300 € H.T.
Mise en place télésurveillance – priorité 2
9 450 € H.T.
Réseau d’adduction – Etude de la résistivité du
sol – priorité 1
1 380 € H.T.
Réseau d’adduction – Remplacement du
tronçon détérioré car fuites fréquentes –
priorité variable
485 200 € H.T.
Réseau d’adduction – mise en place de
vannes de sectionnement – priorité 3
14 700 € H.T.
Travaux réfection et entretien réservoirs –
priorité 2
25 200 € H.T.
Compteurs pour les consommations non
comptabilisées – priorité 2
17 000 € H.T.
Amélioration du rendement réseau – priorité 1
4 600 € H.T.
Réseau de distribution – Amélioration des
paramètres de distribution – maillage voie
ferrée – priorité 1
117 550 € H.T.
Réseau de distribution – Amélioration des
paramètres de distribution – maillage route du
Pöet - priorité 2
144 000 € H.T.
104
Réseau de distribution – Renouvellement
réseaux anciens et fuyards (sous voie ferrée +
RN 75) – priorité 3
394 800 € H.T.
Réseau de distribution – Renouvellement
réseaux anciens et couplage avec d’autres
réseaux enterrés (Escluseaux, avenue Charles
de Gaulle et centre village sud)
priorité variable
335 500 € H.T.
Création d’un réseau collectif - secteur sous
l’hôpital – priorité variable
75 000 € H.T.
Extension de réseau, pose d’équipements,
création de maillage au regard du
développement des zones AU
495 375 € H.T.
SOMMAIRE
VOLET A : SYNTHESE DES DONNEES GENERALES..........................................2
I. Localisation de la commune .........................................................................3
II. Contexte climatique........................................................................................3
III. Urbanisme .......................................................................................................4
VOLET B : RESSOURCE EN EAU ...........................................................................11
I.
II.
Description de la ressource en eau ...........................................................12
La qualité des eaux en distribution ............................................................18
VOLET C : LE SYSTEME D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE.................20
I. Le réseau d’adduction .................................................................................21
II. Les ouvrages de stockage ..........................................................................31
III. Les dispositifs de comptage .......................................................................35
IV. Le réseau de distribution ............................................................................37
VOLET D : ANALYSE DE LA PRODUCTION, DISTRIBUTION ET DE LA
CONSOMMATION......................................................................................................41
I.
II.
III.
IV.
Analyse de la production .............................................................................42
Analyse de la distribution ............................................................................43
Analyse de la consommation......................................................................44
Bilan distribution-consommation................................................................47
VOLET E : ANALYSE DU FONCTIONNEMENT DU RESEAU..........................48
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
Bilan de la campagne de mesures ............................................................49
Estimation des besoins communaux.........................................................55
Ressource – besoins...................................................................................58
Analyse des temps de séjour......................................................................59
Défense incendie - Analyse des pressions ..............................................61
Quantification et localisation des fuites.....................................................66
VOLET F : PROGRAMME DES TRAVAUX..........................................................69
I. Les puits de Châteauneuf de Chabre .......................................................71
II. La qualité des eaux distribuées..................................................................72
III. Télésurveillance - Le réseau d’adduction..................................................73
IV. Les réservoirs – dispositifs de comptage .................................................76
V. Consommations non comptabilisées.........................................................78
VI. Amélioration du rendement du réseau ......................................................78
VII. Amélioration des paramètres de distribution – réseau des Arzeliers...79
VIII. Amélioration des paramètres de distribution – réseau haut ..................82
IX. Amélioration des paramètres de distribution – réseau bas....................90
VOLET G : SYNTHESE ..............................................................................................95
I.
II.
Synthèse par poste ......................................................................................96
Synthèse générale .....................................................................................103

schema directeur d`alimentation en eau potable

Transcription

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