étude de cas sur le torticolis congénital

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étude de cas sur le torticolis congénital
Étude d'un torticolis congénital non opéré chez une
enfant de 10 ans
Bilans, proposition de traitement et tests
Mariette FIASSON, octobre 2013
La petite L.R,10 ans, est suivie depuis sa naissance pour un torticolis congénital pour
lequel elle n'a pas été opérée. Elle ne souffre d'aucune douleur. L. est suivie en ostéopathie
et en kinésithérapie hebdomadaire, ainsi qu'en orthodontie.
Cette étude propose de voir si une prise en charge en médiation sinokinétique peut
apporter quelque chose dans l'amélioration de ce torticolis et de ses conséquences et
prendre sa place au sein d'une prise en charge pluridisciplinaire.
SOMMAIRE
1.
Pathologie étudiée
2.
Définition médico-kinésithérapique
3.
Motifs de consultation
4.
Anamnèse occidentale
5.
Anamnèse orientale
6.
Étiologies possibles
7.
Bilan kinésithérapique global
8.
Bilan spécifique MSK
9.
Hypothèses thérapeutiques et raisonnement MSK
10. Proposition de traitement MSK
11. Autres techniques kinésithérapiques possibles
12. Résultats
13. Références bibliographiques
14. Annexes
1. Pathologie étudiée
Cette étude porte sur le torticolis musculaire congénital (TMC)
2. Définitions médico-kinésithérapiques
Le torticolis consiste en une position de la tête, inclinée du côté d’une épaule avec une
rotation du côté de l’épaule opposée. Le torticolis du nouveau-né est divisé en torticolis
musculaire congénital (TMC) et torticolis congénital.(1)
Le torticolis musculaire congénital (TMC) est la forme la plus fréquente. Il se développe
dans les premiers jours ou semaines de vie du bébé. Le torticolis (TMC) est causé par la
contraction d’un muscle du cou, le sterno-cléido-occipito-mastoïdien (SCOM). La tête du
bébé est inclinée du côté du muscle tendu. On observe souvent la présence d’une petite
masse fibreuse (de la taille d’une olive) sur le muscle en tension. Cette masse disparaît
d’elle-même entre le 6e et 12e mois de vie de bébé. Le torticolis (TMC) régresse de
luimême dans 75 % des cas avant l’âge de 8 mois.
L’autre forme de torticolis, le torticolis congénital , est plus rare. Il est associé à
certaines malformations de naissance (malformations congénitales) telles que :
* un déséquilibre des muscles du cou (absence congénitale unilatérale du SCOM);
* une malformation osseuse (fusion de vertèbres du cou);
* un déplacement des vertèbres du cou (subluxation congénitale cervicale); * une
anomalie du système nerveux causé par une tumeur ou une malformation nerveuse
(paralysie neurologique ou oculaire).
Cette forme de torticolis ne régresse pas d'elle-même ou à la suite de traitements indiqués
pour le torticolis et nécessite des examens médicaux spécialisés (imagerie médicale).
Le torticolis peut entraîner s’il n’est pas traité certaines anomalies telles que :
*
*
*
*
une déformation du visage (asymétrie faciale);
une déformation de la tête (plagiocéphalie);
un trouble de la vision (troubles fonctionnels oculaires);
une déformation de la colonne vertébrale (scoliose cervico-thoracique).
Causes reliées au torticolis :
De nombreuses théories sont élaborées pour expliquer l'étiologie du torticolis du
nouveauné.
La cause la plus souvent citée par les pédiatres et les spécialistes est reliée à la position
intra-utérine du bébé, qui occasionne des tensions cervicales et céphaliques. On associe
souvent à la position « en siège » du bébé la présence d’un torticolis à la naissance du
nouveau-né.
Une autre cause fréquente est en lien avec les manipulations instrumentales survenues
lors de l’accouchement. L’utilisation de forceps et de ventouses peut ainsi être en cause.
Le SCOM :
Le muscle sterno-cléido-mastoïdien est un pair du cou, tendu verticalement, entre la
clavicule et le sternum en bas et la mastoïde de l'os temporal et l'os occipital en haut. Il se
divise en quatre chefs, le chef cléido-occipital, le chef cléido-mastoïdien, le chef
sternooccipital et le chef sterno-mastoïdien. Il doit son nom de « sterno-cléido-mastoïdien
» au fait qu'il est attaché au sternum (sterno-), aux clavicules (cléido-), et au processus
mastoïde de l'os temporal du crâne.
Ce muscle est aussi appelé « sterno-cléido-occipito-mastoïdien ». Cette appellation vient
du fait qu'il est non seulement attaché aux os mentionnés plus haut, mais aussi à l'os
occipital.(2)
Insertion et trajet
• Insertions crâniales : il prend son origine sur :
• le bord antérieur et la face latérale du processus mastoïde
• le tiers externe de la ligne nuchale supérieure en dehors du muscle trapèze
• Trajet : il descend, oblique en bas et en avant et en dedans, en formant
deux faisceaux:
• le faisceau profond, le chef cléido mastoidien, presque vertical caché derrière
• le faisceau superficiel qui se divise lui même dans sa partie basse en deux
nouveaux faisceaux, médial et latéral
• Insertions caudales :
• le faisceau profond s'insère sur le tiers postéro-interne de la face supérieure
de la clavicule en arrière du faisceau superficiel,
• le faisceau superficiel s'insère
• pour son chef latéral, sur le tiers interne de la face supérieure de la clavicule,
en avant du faisceau postérieur
• pour son chef médial, sur la face ventrale du manubrium sternal dans sa
partie supéro externe.
Vascularisation
Son irrigation sanguine est assurée par l'artère occipitale dans sa portion supérieure ,
l'artère thyroïdienne supérieure dans sa portion moyenne et l'artère thyroïdienne
inférieure dans sa portion inférieure .
Innervation
Son innervation motrice est due au 11e nerf crânien, le nerf spinal accessoire. Son
innervation sensorielle est assurée par le plexus cervical (C2/C3). (3)
Action (4)
Lors d'une contraction unilatérale, il permet une flexion, une inclinaison homolatérale et
une rotation controlatérale de la tête (attitude du torticolis).
La contraction bilatérale provoque la flexion du cou contre résistance que constitue le
poids de la tête (flexion en position couchée). En position debout, la flexion de la tête
et du cou sont sous l'influence de la pesanteur contrôlée par les muscles extenseurs.
Pour fléchir, les SCOM ont besoin des longs du cou et des grands et petits droits
antérieurs : ces 3 muscles prévertébraux redressent la lordose cervicale et amènent la
ligne d'action des SCOM en avant du rachis cervical.
En cas de déficit des muscles longs du cou,l'extension préalable de la tête fait des SCOM
des extenseurs du rachis cervical.
Si le point fixe est au niveau de la tête, leur contraction soulève la cage thoracique et le
sternum et donc, augmente légèrement la capacité thoracique d'où son rôle de muscle
inspirateur accessoire.
3. Motifs de consultation
Dans le cas de la petite L.R, il s'agit bien d'un torticolis musculaire congénital. Sa maman
l'amène en consultation en prévention d'une évolution vers une scoliose (risque
d'évolution du torticolis dont l'avaient informée le chirurgien consulté l'année précédente
et l'ostéopathe suivant L.), en complément du travail réalisé en ostéopathie et en
kinésithérapie hebdomadaire.
4. Anamnèse occidentale
L.a commencé la kinésithérapie et l'ostéopathie dès sa naissance suite au diagnostic de
TMC.
Pas de malformation rachidienne ou nerveuse décelée (cf définition du torticolis
congénital).
Le torticolis ne régressant pas, la question de la chirurgie s'est posée dans la petite
enfance, puis à nouveau il y a 1 an. Après consultation des différents thérapeutes suivant
L., les parents ont pesé le pour et le contre et finalement décidé de ne rien envisager pour
le moment, tout en continuant les différentes prises en charge mises en place.
Se pose actuellement la question de la pose d'un appareil dentaire car, du fait de
l'asymétrie crânienne liée au torticolis, l'occlusion est imparfaite. En effet, du côté gauche,
L. n'a aucun contact entre ses dents du haut et celles du bas.
L.est en CM2, est joyeuse et ne se plaint d'aucune douleur, ni de gène que ce soit
fonctionnelle ou esthétique quant à son torticolis. Elle fait du sport et des activités
artistiques, a beaucoup d'ami(e)s, aime l'école. Elle note que toutes ces prises en charge
sont contraignantes pour elle.
Utilisation de forceps lors de l'accouchement.
5. Anamnèse orientale
L. est une enfant gaie qui parle beaucoup et rit facilement. Elle reprend rapidement la
parole si mon attention se détourne d'elle lors d'une discussion avec sa maman.
L. présente régulièrement des troubles intestinaux de type ballonnements et gaz, sans
douleur.
Une fausse couche avant la grossesse de L.
6. Étiologies possibles
Il pourrait s'agir d'une malposition intra-utérine avec tensions importantes sur le SCOM ou
d'une lésion du SCOM lors de l'accouchement avec l'utilisation des forceps.
7. Bilan kinésithérapique global
Inspection debout de dos :
RI des MI avec écrasement de la voûte plantaire et valgus des genoux
Bassin équilibré
Pas d'inclinaison scoliotique
Attitude en inclinaison droite/rotation gauche de la tête, avec élévation de l'épaule
droite et léger enroulement de la ceinture scapulaire vers la gauche. MS en RI
Inspection debout de face :
Asymétrie faciale avec crâne en « banane » (5) selon un axe convexe à droite.
Œil droit apparaissant légèrement plus petit et plus bas.
Œil gauche apparaissant légèrement plus haut et plus ouvert.
Élévation de l'épaule droite,le reste du corps reste globalement équilibré.
Coudes en légère flexion, plus marquée à droite.
Se pencher en avant debout :
Lors du test, la tête part en rotation gauche entraînant avec elle la ceinture scapulaire et
par ce fait une légère rotation du grill costal. Les genoux tournent vers l'intérieur.
Se pencher en arrière debout :
Lors du test, le bassin et la colonne lombaire vont vers l'extension, mais le thorax se ferme
et les épaules s'enroulent. Le cou reste en flexion.
Évaluation du torticolis :
J'ai utilisé une classification dérivée de la classification de Cheng et coll (2000) (6)utilisée
particulièrement pour les suites de chirurgie du TMC mais utilisable dans le cas d'un TMC
non opéré en écartant 2 items propres à la chirurgie apparaissant en grisé dans le tableau
ci dessous..
Résultats
Excellent (3
points)
Bon
(2 points)
Moyen
(1 point)
Mauvais
(0 point)
Déficit de
rotation
<5
6 à 10
11 à 15
>15
Déficit
d’inclinaison
<5
6 à 10
11 à 15
>15
Asymétrie
craniofaciale
aucune
moyenne
modérée
sévère
Cicatrice
aucune
moyenne
modérée
sévère
Bandes fibreuses
résiduelles
aucune
latérales
claviculaires
sternales
inclination
céphalique
aucune
moyenne
modérée
sévère
Appréciation des
parents
(cosmétique,
fonctionnel)
excellent
bon
moyen
mauvais
Score global
17 à 21
12 à 16
7 à 11
<7
Dans le cas de L., le bilan kinésithérapique a permis de mesurer les amplitudes suivantes :
rotation droite : 80 rotation
gauche : 80 inclinaison
droite : 90 inclinaison
gauche : 60
asymétrie craniofaciale avec plagiocéphalie : modérée
inclination céphalique : moyenne appréciation des
parents et de l'enfant : bon
Nous obtenons donc un score de 7 sur un total maximum de 15 ce qui permet de coter ce
torticolis de « moyen ». (annexe 1)
Palpation :
Pas d' « olive » palpée dans le SCOM. Muscle raide mais avec un certain potentiel
d'extensibilité.
8. Bilan spécifique MSK (7)
Le centre de gravité est déporté légèrement sur la droite.
Excepté le torticolis, je ne constate pas de disharmonie, l'équilibre en position debout est
globalement respecté.
L. est de morphologie mince et allongée.
Les épaules sont enroulées, les genoux ont une tendance au valgus et les voûtes
plantaires sont affaissées.
Aux tests de rotation et inclinaison bilatéraux aux niveaux lombaire et cervical on retrouve
une limitation :
• de la rotation globale droite
• de l'inclinaison globale gauche
• de l'inclinaison cervicale gauche
• des rotations cervicales
Vérification des capteurs :
• oculaire : suivi ophtalmologique régulier : pas de déficit.
• Mandibulaire : je re-teste les mobilités avec une cale en papier permettant de
recréer un contact entre les dents à gauche. Les amplitudes de rotation cervicale
sont améliorées ce qui peut laisser penser que le travail orthodontique pourrait être
bénéfique. Malgré cela, la prise de décision reste difficile car il est impossible de
prévoir les conséquences que pourraient avoir, sur la statique de L., les tensions
exercées par l'appareillage sur l'atm, à une période cruciale de la croissance.
• Labyrinthique : pas de déviation au test de fukuda (annexe 2), pas de déficit
auditif
• podal : affaissement de l'arche interne symétrique. Port de chaussures avec voûte
plantaire mais pas de semelles actuellement.
Tensions ressenties en DD :
• pieds raides sur la partie externe de la face dorsale
• hanche gauche serrée et limitée en RE
• iliaque gauche bloqué en antériorité
• sacrum dense
• diaphragme tendu à gauche
• tensions +++ sternum/ceinture scapulaire/cou
• tensions crâniennes +++
Tensions ressenties en DV (pressé des points shus) :
• dorsales hautes+++
• inter-scapulaires+++
• L5-sacrum +
9. Hypothèses thérapeutiques et raisonnement MSK
Le raisonnement théorique et pratique en fonction des données des bilans m'amène à
élaborer dans un premier temps les hypothèses de travail suivantes :
• Travail de la loge feu : méridiens du cœur et de l'intestin grêle semblant
correspondre au terrain+tensions sternales et sacro-iliaques+tensions
interscapulaires et de la ceinture scapulaire+rotation/inclinaison du
cou+ballonnements
• Axe rein/coeur : avec le positionnement des pieds et des MI
• Méridien du rein : tonifier le rein pour en même temps apaiser le coeur
• Méridien de la vessie : pressé des points shu/libération de la dure-mère
• Méridien de la VB : à vérifier pouvant participer à la rotation cervicale
• Méridiens Poumon/GI : à vérifier, enroulement des épaules,flexion des coudes+le
poumon nourrit le rein, donc tonifier le poumon. La présence de gaz peut
également signer un trouble sur le GI.
• Travail crânien de remodelage
• Travail de libération de l'atm
10. Proposition de traitement MSK
DD : Ouvrir les portes du ciel+points du visage : 1V, 2V, YuYao,23TR,1VB,1E
DV : Tuina du méridien de la vessie : pressé des points Shu/pieuvre sacrée+
35V,36V,40V,57V,67V+ chauffer le Rn en frottant avec le tranchant de la main au niveau
de L2+ Shu/Mu du Rn 23V/25VB
DD :
•
Travail des pieds :
pressé des points en lignes verticales haut/bas et intérieur vers extérieur
médiation des pieds en flexion plantaire détente des pieds 41VB/1Rn
équilibrage 60V/3Rn en intention
équilibrage 1Rn/23V + 1Rn/25VB en intention des 2 côtés
•
Travail de la hanche gauche et du bassin :
Shu/Mu vessie (sacrum/pubis)
Shu/Mu GI (25V/25E)
médiation du bassin (iliaque gauche)
technique de réalignement sacrum/iliaque/fémur
30VB/44VB en intention
équilibration anatomo-énergétique du Rn gauche
tirer l'énergie de l’appendice xiphoïde au nombril •
Diaphragme gauche : inhibition et
médiation
•
Travail du crâne et du thorax : libération du 20VG
inhibition et médiation de l'atm/travail alternatif rythmique
manœuvres intra-buccales : atm serrée à droite+++/travail du palatin et du
maxillaire manœuvre globale du crâne pieuvre frontale et occipitale bilatérale
bercement de la base du crâne
inhibition du thorax+réalignement en postérieur
Shu/Mu cœur et Maître du cœur D5/14VC et D4/17VC (travail dans les volumes)
libération en association de points :
20VB+22VC/20VB+17VC/20VB+14VC/20VB+4VC/20VB+3VC
Shu/Mu poumon D3/1P dans les volumes+équilibration anatomo-énergétique du poumon
bilatérale
posture des inter-scapulaires bilatérale
massage à la pierre très léger sur le SCOM
droit médiation des cervicales
•
Axe rein/cœur en intention 1Rn/petit doigt
• Travail assis :
saisir/pétrir MS sur trajets P/GI et C/Ig
pétrir 9P (tonification du poumon) bilatéral
libération des clavicules en associant 15GI/14TR+mouvement de rotation de
l'épaule réalignement des MS coudes fléchis : omoplate/clavicule/humérus travail de
la dure-mère 1V/sacrum Travail final du TR
• Travail debout :
intégration étage par étage en correspondance ant/post :
3VC/8VC/15VC/17VC/22VC/Yintang
rééquilibrage anatomique du crâne
Points fenêtre du ciel 16Ig,18GI,9E en bilatéral : équilibrage
1VB/3VB/20VB en bilatéral : équilibrage
19Ig/11Ig/12Ig de chaque côté
équilibrage périphérique des méridiens: cœur/Ig/poumon/GI
intégration VB : 30VB/41VB+30VB/31E
60V/3Rn
1Rn/pubis
Réalignement des 2 MS et des cervicales en position debout
J'aurais pu faire également le tuina du visage en DD et tonifier le Rn au moxa : 1 Rn,3
Rn,7 Rn, 23V. Cela pourra éventuellement être intégré à une prochaine séance.
11. Autres techniques kinésithérapiques possibles :
1) Technique crânienne de modelage du crâne en « banane » ou Ouverture/Fermeture (5)
2) Orienter les parents vers un podologue pour faire un bilan et éventuellement mettre en
place des semelles.
3) Conseiller à L. de bien positionner son sac à dos d'école sur les 2 épaules.
12. Résultats :
A l'issue de la séance, le CG est centré, il se projette entre les 2 pieds.
Les tests d'inclinaison et de rotation sont réitérés.
Je ne constate plus de limitation dans les rotations cervicales, ni en inclinaisons et
rotations globales.
L'inclinaison cervicale gauche reste limitée mais a gagné 20°. La limitation reste donc de
10°.
L'asymétrie faciale et l'attitude en inclination de la tête n'ont pas changé.
En reprenant le tableau d'évaluation utilisé lors du bilan initial, le torticolis de L. passe
donc d'un score de 7 à 10/15 ce qui permet de passer d'une cotation de « moyen » à «
bon » (annexe 1)
Après une séance de MSK les possibilités fonctionnelles de L. sont améliorées de façon
significative. Cela semble donc intéressant de continuer la prise en charge à intervalles
réguliers en prévention de déformations rachidiennes éventuelles.
13. Références bibliographiques
(1)http://camillebernardosteopathe.com/torticoli.html
(2)http://fr.wikipedia.org/wiki/Muscle_sterno-cléido-mastoïdien
(3)Atlas de neurosciences humaines de Netter, D.L. Felten et R.F.Jozefowicz, Masson,
janvier 2006
(4)cours de cinésiologie tronc et cou, IFMK Marseille,1999
(5)Les chaînes musculaires-traitement du crâne, Busquet L., avril 2004
(6)Espérance Médicale Mai 2011 Tome18-n°308-Le torticolis musculaire congénital- N.
Mrani Alaoui , T. Benjelloul, MA. Dandane , A. Amrani , Z. El Alami Fellous, T. El Madhi, H.
Gourinda
(7)Médiation sinokinétique- Bilans- L'orient- L'occident- Techniques avancées et couches
profondes, Delamer Wilfrid, 2011/2012
14. Annexes
Annexe 1:
Le tableau d'évaluation du torticolis donne les cotations suivantes:
17 à 21 : excellent
12 à 16 : bon
7 à 11 : moyen
<7 : mauvais
En ne considérant que les 5 critères concernant cette étude, le total est réduit à 15 points.
Les cotations rapportées à ce nouveau total donnent les intervalles suivants:
12 à 15: excellent
8 à 12 : bon
4 à 8 : moyen
<4 : mauvais
Le torticolis de L. se situe donc initialement à la limite entre "moyen" et "mauvais" (7)
pour ensuite évoluer vers un score se situant au milieu de la catégorie "bon" (10)
Annexe 2 : Test de Fukuda:
Je demande à L. de mettre ses 2 MS tendus devant elle à 90°, de fermer les yeux et de
réaliser 50 pas sur place.
Si la déviation lors du piétinement est supérieure à 40° le test est considéré comme positif
et signe un trouble de l'oreille interne du côté de la déviation.
Lors du test réalisé, la déviation de L. est quasiment nulle.
Cela indique donc une intégrité du capteur labyrinthique.